장재형목사가 설립한 올리벳대학교가 유럽의 주요 기독교 대학들과 협력하여 유럽에 새로운 기독교 대학을 세우기 위한 노력을 진행 중입니다.
올리벳대학교 설립자인 장재형목사와 함께 윌리엄 와그너 박사(올리벳대학교 진젠도르프스쿨 박사과정 공동회장), 토마스 존스 박사(올리벳대학교 진젠도르프스쿨 박사과정 고문, 체코 프라하 마르틴부쳐신학교 교수) 등은 독일 마르틴부쳐신학교, 본신학교, 비데네스트신학교 등 유럽의 우수한 신학교들의 지도자들과 협력 방안을 논의하고 있습니다.
이들은 독일 본에 위치한 마르틴부쳐신학교를 방문하여 해당 교의 총장 토마스 슈마허 박사와 만나 유럽에서 두 대학의 교수진이 공동으로 기독교 교육을 실시하는 방안을 모색했습니다. 마르틴부쳐신학교는 독일을 비롯한 여러 국가에 걸쳐 11개 캠퍼스를 두고 있습니다.
올리벳대학교 관계자들은 호르스트 애플러백 총장과 학교의 빠른 확장에 관한 논의를 진행하였으며, 비데네스트신학교 캠퍼스도 방문하여 역사적인 투어와 함께 그리스도 형제단에 대한 정보를 얻었습니다. 또한 현재 올리벳대학교 신학대학 학장인 도날드 틴더 박사와 부인 에디 틴더가 기증한 책으로 알려진 비데네스트신학교 도서관도 방문하였습니다.
방문진은 본신학교 하인리히 더크센 총장과 앤디 위베 학장과의 협력 방안을 논의하였습니다. 한편, 미국에 위치한 본교를 둔 올리벳대학교는 유럽을 비롯한 아시아와 아프리카에서의 신학교육 플랫폼 개발에도 현재 진행 중입니다.
Ce texte s’appuie sur la parole de Jean 13.1 : « Avant la fête de la Pâque, Jésus, sachant que Son heure était venue de passer de ce monde au Père, ayant aimé les Siens qui étaient dans le monde, Il les aima jusqu’au bout. » Il présente un aperçu biblique de la souffrance et de l’amour, tout particulièrement à méditer durant la période du Carême. Il met en lumière la souffrance de Jésus-Christ et sa véritable signification : celle de l’« amour jusqu’au bout » de Jésus-Christ. En s’appuyant sur différents passages bibliques—Psaume 119, Romains 5, Philippiens 1 et 3, Colossiens 1, 2 Timothée 1 et 2, 1 Pierre 2 et 4—l’auteur souligne que la souffrance du Christ n’est pas une simple « malédiction » ou un « malheur », mais plutôt « le chemin qui conduit à l’amour ». De plus, malgré la querelle des disciples lors du dernier repas, encore en proie aux valeurs du monde (cherchant qui était le plus grand), Jésus montre qu’Il les a « aimés jusqu’au bout ». Ainsi, Il nous enseigne que, par une vie de service et d’humilité, nous goûterons à la vie éternelle et à la gloire de la résurrection. Dans cette perspective, le pasteur David Jang insiste sur le fait que la vraie signification de la souffrance du Christ ne se réduit pas à un objet de tristesse ou de compassion humaine, mais qu’il importe de discerner et de mettre en pratique l’essence d’amour et de service qu’elle recèle : voilà le cœur véritable du discipolat. Nous pouvons structurer cette réflexion en deux points : premièrement, « La signification de la souffrance et l’amour du Christ », et deuxièmement, « L’application pratique de “Il les aima jusqu’au bout” ».
I. La signification de la souffrance et l’amour du Christ
À chaque période de Carême, nous réfléchissons avec une attention particulière à la souffrance que Jésus a endurée. Le pasteur David Jang souligne que le Carême n’est pas seulement un temps où l’on contemple la passion douloureuse de Jésus, mais un moment opportun pour saisir l’amour transcendant et éternel de Dieu qui est contenu dans cette souffrance. Le dernier repas décrit dans Jean 13 inaugure la marche résolue de Jésus vers la croix. L’évangéliste Jean atteste que Jésus, « ayant aimé les Siens qui étaient dans le monde, Il les aima jusqu’au bout » (Jn 13.1). L’expression « jusqu’au bout » ne suppose aucune limite temporelle ni aucune condition ; elle désigne un amour « parfait », un amour qui se poursuit jusqu’à la croix.
Selon l’enseignement du pasteur David Jang, ce que nous appelons habituellement « souffrance », vu d’un point de vue strictement humain, peut sembler « malédiction » ou « épreuve douloureuse ». Mais, du point de vue de Jésus, elle est « un acte d’amour décidé » envers les hommes. Il n’a pas évité la souffrance ; Il a choisi la voie de la croix, portant sur Lui le péché et les limites de l’humanité. Ainsi a-t-Il révélé l’amour de Dieu, Sa volonté de sauver le monde. La Bible affirme que cette souffrance nous est bénéfique. Le Psaume 119.67 déclare : « Avant d’être affligé, je m’égarais ; maintenant j’observe Ta parole. » Et au verset 71 : « Il m’est bon d’être affligé, afin d’apprendre Tes statuts. » Autrement dit, la souffrance est un moyen par lequel nous découvrons réellement ce qu’est la Parole de Dieu.
Le pasteur David Jang relève également Romains 5.3-4 où Paul déclare : « Nous nous glorifions même des afflictions, sachant que l’affliction produit la persévérance, la persévérance la victoire dans l’épreuve, et la victoire dans l’épreuve l’espérance. » Le processus qui nous fait grandir dans la connaissance de l’amour de Dieu se déploie davantage lorsque nous traversons la souffrance humaine. Participer à la souffrance du Christ ne signifie pas seulement affronter la douleur, mais discerner, dans cette souffrance, le service, la grâce et la profondeur du pardon qu’Il offre aux pécheurs. Philippiens 1.29 dit : « Car il vous a été fait la grâce, par rapport à Christ, non seulement de croire en Lui, mais encore de souffrir pour Lui. » Il y a ici une inversion surprenante : la souffrance du Christ devient un canal de grâce.
En outre, dans Philippiens 3.10-11, Paul confesse : « Mon but est de Le connaître, Lui, ainsi que la puissance de Sa résurrection et la communion à Ses souffrances, en devenant conforme à Lui dans Sa mort, pour parvenir, si je puis, à la résurrection d’entre les morts. » Cela montre que la souffrance n’arrive pas sans but, mais qu’elle est un chemin sacré pour prendre part à la « puissance de la résurrection » du Christ. La souffrance constitue l’occasion d’imiter l’humilité, le service, et l’amour dont Jésus a fait preuve jusqu’à s’offrir entièrement sur la croix. Dans Colossiens 1.24, Paul déclare : « Je me réjouis maintenant dans mes souffrances pour vous ; et ce qui manque aux souffrances du Christ, je l’achève en ma chair, pour Son corps, qui est l’Église. » Ainsi, la souffrance peut servir à édifier l’Église et à manifester le service envers la communauté. Cela rejoint l’affirmation du pasteur David Jang : « La souffrance ne se vit pas seul ; elle est une opportunité d’étendre l’amour et de servir. »
Dans sa deuxième lettre à Timothée, Paul exhorte à maintes reprises à souffrir avec l’Évangile (2 Tm 1.8, 2.3). Derrière cette exhortation se trouve la compréhension théologique que la souffrance du Christ est déjà investie d’une signification positive, celle de « l’amour de Dieu ». Par conséquent, les disciples ne doivent pas simplement chercher à échapper à la souffrance par crainte, mais ils doivent suivre la voie qu’Il a tracée au cœur de cette souffrance. Dans 1 Pierre 2.20-21 et 4.13, il est également question de la valeur qu’il y a à souffrir pour faire le bien, car c’est agréable aux yeux de Dieu. Participer aux souffrances du Christ conduit, au moment où Il apparaîtra dans Sa gloire, à une joie et un bonheur immenses. Le pasteur David Jang précise que « la souffrance est inévitable dans la vie chrétienne, et elle nous conduit finalement à prendre part à la gloire de la résurrection. »
Il existe en effet une grande différence entre la compréhension intellectuelle de cette vérité et son application réelle dans la vie. Bien que la Bible traite de la souffrance de façon récurrente, de nombreuses Églises et croyants manquent d’une compréhension appropriée de la souffrance. Le pasteur David Jang rappelle souvent le principe : « Il n’y a pas de gloire sans souffrance. » L’œuvre de salut accomplie par le Seigneur à la croix témoigne de la façon la plus puissante de l’amour de Dieu envers le pécheur : c’est précisément cette souffrance elle-même. Par conséquent, si l’Église assimile trop rapidement la souffrance à une malédiction ou un châtiment, elle risque de perdre le cœur même de l’Évangile : « l’amour du Christ qui va jusqu’au bout. » Dans le passage de Jean 13, on voit clairement la détermination de Jésus à endosser volontairement la souffrance pour continuer à aimer les Siens jusqu’au bout.
Le pasteur David Jang souligne que, dans Jean 13.1, l’expression « Il les aima jusqu’au bout » n’inclut pas seulement l’idée d’une absence de limite temporelle (« jusqu’à la fin »), mais aussi l’idée d’une absence de restriction quant à Son sacrifice ou à Son dévouement. Même lorsque les disciples ont commis des erreurs, ont abandonné Jésus et même L’ont renié, Son amour à leur égard ne s’est pas interrompu. Le point culminant de cet amour est le sacrifice sur la croix, et c’est précisément ce sacrifice qui prouve que la souffrance de Jésus n’est pas une malédiction mais un acte d’amour. Ainsi, la souffrance devient « le prix à payer pour aimer ».
En examinant Jean 13, nous découvrons que Jésus était pleinement conscient de la mort qui L’attendait : « Avant la fête de la Pâque, Jésus, sachant que Son heure était venue… » Cet événement aboutira au supplice de la croix, un châtiment cruel. Malgré tout, Il choisit d’aimer les Siens jusqu’au bout. D’un point de vue purement humain, c’est incompréhensible et cela relève d’un amour qui dépasse notre entendement. Le pasteur David Jang explique que « lorsque quelqu’un aime vraiment quelqu’un d’autre, il n’hésite pas à s’exposer à la souffrance si celle-ci est inévitable pour le bien de l’autre, car l’amour implique nécessairement un sacrifice et un don de soi. » La souffrance de Jésus exprime de manière la plus concrète qui soit le choix de l’humilité et l’attitude de serviteur qu’Il a incarnés.
Si l’on se réfère aux Évangiles de Matthieu 20 et de Luc 22, on voit clairement que, malgré l’amour persistant de Jésus, les disciples étaient encore imprégnés de valeurs séculières : ils se disputaient pour savoir qui était le plus grand. Dans Matthieu 20.20-27, notamment, Jésus enseigne que, dans Son royaume, celui qui veut être grand doit d’abord devenir serviteur. Le pasteur David Jang met l’accent sur ce point : « Dans le monde, les chefs dominent et cherchent la grandeur. Dans le royaume du Seigneur, c’est l’inverse. » Pour être un disciple authentique, on se réjouit plutôt de prendre la dernière place, en servant humblement les autres.
Le lavement des pieds relaté dans Jean 13.4-5 incarne cet enseignement dans un acte concret : aucun disciple n’a voulu prendre l’initiative de remplir ce rôle de serviteur, laver les pieds de ses compagnons. Or, Jésus se lève, ôte Son vêtement, prend un linge et un bassin, puis lave les pieds de Ses disciples. À l’époque, il incombait normalement à un esclave d’accomplir cette tâche humble. Pourtant, personne n’a voulu endosser ce rôle. Alors, le Seigneur donne Lui-même l’exemple et enseigne que l’amour ne se limite pas à des paroles, mais qu’il se prouve par le service. Le pasteur David Jang souligne : « Le dernier repas de Jésus avec Ses disciples eut lieu à un moment crucial, tout près de la crucifixion. Malgré l’imminence de Sa souffrance, le Seigneur insiste sur l’importance d’être serviteur, plutôt que de chercher la grandeur. »
Ainsi, la souffrance qui débute dans Jean 13 n’est pas un simple tableau de douleur, mais la scène dramatique d’un « Dieu qui aime jusqu’au bout ». Jésus n’annonce pas seulement cet amour par des paroles, Il prend la place la plus humble. C’est là la véritable essence du chemin vers la croix. En acceptant la croix, Jésus offre la vie éternelle au pécheur, et, dans l’histoire, l’amour infaillible et immuable du Christ s’est manifesté de façon éclatante. Dans cette optique, le pasteur David Jang enseigne que la vie chrétienne consiste à « ne jamais renoncer à l’amour, même dans la souffrance », et à « rendre témoignage à cet amour par le service ». La croix implique la souffrance mais aussi l’amour ; et de cet amour découle la vie éternelle.
II. L’application pratique de « Il les aima jusqu’au bout »
Comme nous l’avons vu, la souffrance du Christ représente l’apogée de l’amour, et la croix est le lieu où se révèle « Dieu qui aime jusqu’au bout ». Le pasteur David Jang souligne l’importance, pour l’Église et les croyants d’aujourd’hui, de traduire ce message biblique dans la pratique. Lorsque Jésus a été confronté à la dispute des disciples sur la question « Qui est le plus grand ? », Il leur a répondu par le lavement des pieds. De même, pour mener une vie où l’on « aime jusqu’au bout », il faut se demander comment appliquer cet exemple de façon concrète.
Jésus dit à Ses disciples : « Si donc Moi, le Seigneur et le Maître, Je vous ai lavé les pieds, vous devez aussi vous laver les pieds les uns aux autres » (Jn 13.14). Être disciple, c’est donc avant tout suivre l’exemple donné par le Seigneur. Toutefois, dans nos cœurs subsistent souvent un esprit de comparaison—« Qui est le plus grand ? »—, un désir de s’élever, une attitude qui veut être servi plutôt que de servir. Le pasteur David Jang fait observer que « dans l’Église d’aujourd’hui, des convoitises telles que la recherche de la gloire, du pouvoir et du paraître sont parfois bien présentes. Mais dans le royaume du Seigneur, c’est l’inverse : le plus grand est celui qui s’abaisse et sert davantage. Nous devons expérimenter ce renversement radical de nos valeurs. »
Alors, comment imiter l’exemple de Jésus, « Il les aima jusqu’au bout » ? D’abord, il faut comprendre que l’amour n’est pas qu’un sentiment ou une parole, mais une détermination de se donner pour le bien de l’autre, en dépit des circonstances. Dans Jean 13, Jésus lave les pieds de Ses disciples bien qu’Il sache déjà qu’ils se disputent (Jn 13.2) et qu’un d’entre eux Le trahira (Jn 13.21-27). Son amour ne dépend pas de la réaction ou du mérite de ceux qu’Il aime. L’amour relève de notre propre responsabilité, de l’engagement que nous devons prendre, même si cela implique la souffrance. Le pasteur David Jang commente : « L’amour ne doit pas vaciller, même si la personne que nous aimons ne réagit pas comme il faudrait. C’est précisément cet amour que Jésus a démontré à l’égard de Ses disciples et de l’humanité. »
En second lieu, l’amour que Jésus a manifesté s’est concrétisé dans un « service actif ». Le lavement des pieds n’était pas un simple geste pour illustrer l’humilité. À cette époque, après une journée de marche, les pieds étaient sales et poussiéreux, et les laver répondait à un besoin réel. Jésus ne s’est pas contenté de belles paroles ; Il a pris des mesures concrètes pour subvenir aux besoins de Ses disciples. C’est le même principe dans nos communautés ecclésiales : veiller sur autrui, se dévouer à sa famille et à son entourage, et, d’une manière générale, identifier et prendre en charge les besoins des autres. Le pasteur David Jang déclare : « Un amour authentique s’accompagne toujours d’un passage à l’acte. Peu importent la beauté ou la force d’un discours, si en réalité nous ne nous soucions pas de nos semblables, cet amour n’est pas celui de Jésus. »
Dans Luc 22.14-20, on apprend que, avant de souffrir, Jésus désirait célébrer la Pâque avec Ses disciples. Il partage avec eux le pain et la coupe, en disant : « Ceci est Mon corps qui est donné pour vous. » Le verbe « donner » est lourd de sens : l’amour, c’est se « donner soi-même ». Et cet acte de don s’accomplit parfaitement sur la croix. Jésus nous ordonne de célébrer ce repas en souvenir de Lui, afin que nous ne perdions jamais de vue l’amour sacrificiel qu’Il nous a offert. Le pasteur David Jang indique : « Chaque fois que nous prenons la Cène, nous sommes conviés à méditer l’amour concret de Jésus, qui a livré Son corps et versé Son sang pour nous. Ce n’est pas une simple cérémonie, mais un appel à nous rappeler que nous devons à notre tour nous servir les uns les autres de la même manière. »
L’Église est donc appelée, dans cet esprit, à commémorer le sacrifice de Jésus et à exhorter chaque croyant à vivre l’« amour jusqu’au bout » dans son quotidien. Si l’Église ne pratique pas cet amour et n’emprunte pas la voie de Jésus, alors l’Évangile apparaîtra vite comme un slogan creux aux yeux du monde. Or, on sait qu’aux premiers temps de l’Église, les disciples mettaient en commun leurs biens et se soutenaient mutuellement (Ac 2.44-45) ; ils prenaient soin les uns des autres au milieu des persécutions et des souffrances. C’est ainsi que l’Empire romain fut touché et que la puissance de l’Évangile fut révélée. Le pasteur David Jang affirme : « Aujourd’hui encore, l’Église a la responsabilité de manifester la réalité du royaume de Dieu par la pratique concrète de l’amour, pour que le monde sache que nous sommes vraiment Ses disciples. »
De plus, si nous regardons autour de nous, les personnes « dont il faut laver les pieds » sont innombrables : les pauvres, les malades, les exclus, les migrants, les personnes en situation de handicap, etc. Jésus, sans hésiter, les aurait servis. Pourtant, il nous arrive de les délaisser sous prétexte que « nous sommes trop occupés » ou que « quelqu’un d’autre s’en chargera ». Le pasteur David Jang rappelle : « Si Jésus passait du temps avec les exclus, les malades, les publicains, les prostituées, les lépreux, c’est parce qu’Il choisissait délibérément de s’approcher des exclus. C’est la logique même de l’amour de la croix. » L’Église et les croyants ne doivent pas se demander « Qui me servira ? » mais « Qui puis-je servir ? ».
Pour expérimenter plus pleinement l’amour de Jésus qui va « jusqu’au bout », il est crucial d’adopter une perspective « eschatologique » sur la vie, c’est-à-dire de changer notre échelle de valeurs. Le pasteur David Jang explique : « L’arrivée de nouveaux cieux et d’une nouvelle terre signifie l’avènement d’un monde entièrement renouvelé, fondé sur des valeurs diamétralement opposées à celles de la terre. » L’énigmatique parole de Jésus, « Plusieurs des premiers seront les derniers, et plusieurs des derniers seront les premiers », illustre les lois de ce royaume. Dans le monde, la réussite se définit en termes de réussite sociale, de prestige, de domination, tandis que dans le royaume de Dieu, on s’élève en s’abaissant, on trouve l’honneur en se dépouillant de soi-même et en élevant l’autre. Lorsque Jésus lave les pieds de Ses disciples dans Jean 13, Il témoigne de manière tangible de cet ordre nouveau.
Nous ne devons pas craindre la souffrance, mais y découvrir le « mystère de l’amour » et, dans le contexte qui nous est propre, choisir de persévérer dans l’amour. Le pasteur David Jang insiste : « Même si notre vie est difficile, même si les autres ne nous comprennent pas ou nous persécutent, nous ne devons jamais renoncer à aimer jusqu’au bout. » Car la gloire de la résurrection ne se manifeste pas simplement en « endurant » la souffrance, mais en la « comblant d’amour ». Jésus, confronté à la souffrance, à l’abandon de Ses disciples et à l’opprobre du monde, a délibérément choisi de se donner jusqu’au bout. C’est ce don qui conduit à la résurrection. Sans amour, la souffrance n’est que malédiction, mais remplie d’amour, elle ouvre l’accès à la vie éternelle.
La souffrance de Jésus n’a rien d’un sacrifice passif ou d’une injustice subie : c’est un amour actif, exprimé de manière tangible. En choisissant la croix, le supplice le plus infamant, Jésus révèle la profondeur de l’amour de Dieu, qui surpasse le péché et la faillibilité des hommes. Le pasteur David Jang affirme : « La croix est amour à 100 %. Nous sommes appelés à la proclamer et à en être témoins. Mais pas seulement par nos mots : nous devons modeler notre propre vie sur l’exemple de Jésus, “Il les aima jusqu’au bout”. » L’amour va de pair avec la souffrance, mais c’est en traversant cette souffrance que nous pouvons réellement découvrir la grâce de Dieu et entrevoir l’espérance de la résurrection. Voilà le message essentiel du Carême : ne pas nous contenter d’observer de loin la passion de Jésus ou d’éprouver une pitié humaine à Son égard, mais décider de mettre en pratique le même amour.
Au cours de la vie de foi, il arrive de connaître des conflits et des blessures, même à l’intérieur de l’Église. Des disputes peuvent éclater entre responsables et fidèles ou entre les fidèles eux-mêmes : « Qui a raison ? » « Qui mérite d’être le plus considéré ? » « Qui doit être servi en premier ? » Pourtant, dans tout cela, Jésus nous dit : « Soyez des serviteurs les uns des autres ; lavez-vous les pieds les uns aux autres. » Ce commandement demeure pleinement d’actualité. En prenant soin du pied de l’autre, en pardonnant ses faiblesses, en servant nos frères et sœurs, l’Église est appelée à être la lumière et le sel du monde. Le pasteur David Jang insiste : « Ce n’est qu’en adoptant réellement la posture de serviteur dans tous les domaines de la vie que le monde, en voyant l’Église, se dira : “Oui, ce sont vraiment les disciples de Jésus !” » Autrement dit, l’attitude de Jésus lavant les pieds de Ses disciples doit se perpétuer dans nos communautés aujourd’hui.
Toute forme d’amour implique nécessairement un renoncement ; toute forme d’édification de l’autre suppose une part de souffrance. Cependant, cette souffrance n’est pas une « malédiction ». Elle peut même être le plus beau cadeau de Dieu, car elle nous permet de goûter plus intensément l’amour de Jésus et la grâce qu’Il répand sur chacun de nous. Certes, si nous nous sacrifions par pur intérêt personnel ou par ambition, nous nous épuiserons, mais si nous souffrons parce que nous choisissons d’aimer, alors cette souffrance recèle une douceur profonde. C’est précisément la leçon de Jésus. Dans Jean 13, Jésus, qui aime « jusqu’au bout », intègre dans Son amour la joie, la reconnaissance et même la promesse de la résurrection. Le pasteur David Jang rappelle sans cesse cet Évangile en soulignant à quel point les disciples, malgré leurs années passées aux côtés de Jésus, n’avaient pas pleinement assimilé cette « humilité et cet amour ». Il met en garde contre la facilité avec laquelle l’Église d’aujourd’hui s’en détourne, risquant ainsi de perdre l’essence de sa mission et de cesser d’être une source d’espérance pour le monde.
Lors du dernier repas, malgré les faiblesses de Ses disciples qui allaient bientôt L’abandonner, Jésus « les aima jusqu’au bout ». Dans cette « souffrance du Christ » se concentre l’aboutissement de Son amour, et ce sacrifice est le fondement de notre vie éternelle. Nous ne nous souvenons pas de cet amour uniquement de façon abstraite ; nous le manifestons concrètement par l’attitude du serviteur qui lave les pieds et sert autrui. Lorsque l’Église vit ainsi, le monde pourra enfin constater la vérité des paroles de Jésus : « À ceci tous connaîtront que vous êtes Mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres » (Jn 13.35).
Le pasteur David Jang conclut en ces termes : « La croix du Christ, Sa souffrance, sont l’expression de la volonté de Dieu de nous aimer jusqu’au bout ; c’est là que s’est ouverte la porte de la vie éternelle. Nous aussi, pour marcher à la suite de cette Bonne Nouvelle, devons choisir la voie de l’amour jusqu’au bout. » Un tel choix n’est pas aisé, car le monde nous pousse à nous élever et à nous centrer sur nous-mêmes. Mais nous avons l’exemple de Jésus et l’assistance du Saint-Esprit. Si nous nous attachons à cet amour et consentons à devenir les serviteurs les uns des autres, l’Église retrouvera la puissance de la croix et proclamera avec force l’espérance de la résurrection. Tant pendant le Carême que tout au long de notre vie de foi, puissions-nous méditer en profondeur la souffrance et l’amour de Jésus, et décider de les mettre en pratique : alors, nous pourrons, à notre tour, laver les pieds des autres et devenir de véritables disciples.
Cette parole de Jean 13.1, « Il les aima jusqu’au bout », proclame avec force que le chemin du chrétien dans ce monde est à la fois un chemin de « souffrance » et un chemin « d’amour ». La souffrance du Christ est certes douloureuse, mais elle est aussi le plan le plus magnifique de Dieu pour sauver l’humanité, et Jésus y a consenti par obéissance totale. Le pasteur David Jang martèle ce point dans ses prédications et ses écrits : plutôt que d’éviter la souffrance par crainte, nous devons en saisir le sens divin et l’essence de l’amour, et suivre les traces du Christ. C’est en vivant ainsi que nous faisons l’expérience de la puissance de la résurrection, c’est-à-dire d’une vie nouvelle et d’une joie profonde. Une souffrance dépourvue d’amour risque de conduire au désespoir, mais une souffrance imprégnée d’amour est une porte mystérieuse vers la vie. Tel est le message spirituel essentiel auquel nous invite la période du Carême.
D’abord, nous devons réaliser que la souffrance de Jésus ne se résume pas à une douleur humaine, mais qu’elle exprime l’infinité de l’amour de Dieu. Jésus a aimé « jusqu’au bout », révélant que la souffrance n’est pas une malédiction, mais bien la route qui mène à la vie éternelle. Et participer à cette souffrance constitue pour nous une grâce et une bénédiction. Deuxièmement, l’amour et la souffrance du Christ doivent être rendus visibles dans la vie quotidienne de l’Église et des croyants, par des gestes concrets. Lorsque nous suivons l’exemple de service donné par Jésus en lavant les pieds de Ses disciples, en nous aimant les uns les autres jusqu’au bout, le monde découvre alors l’espérance de la résurrection. Voilà le message que le pasteur David Jang ne cesse de proclamer. Comme dans Jean 13, « Il les aima jusqu’au bout », nous aussi, quelles que soient les circonstances, nous sommes appelés à persévérer dans l’amour, à adopter l’attitude humble d’un serviteur, et à manifester la réalité du royaume de Dieu autour de nous.
Tout cela découle de la leçon que Jésus a donnée à Ses disciples lors de ce dernier repas. Tandis qu’ils cherchaient encore à savoir « qui est le plus grand », Jésus a choisi « d’être le serviteur » en lavant leurs pieds. Et Il allait aussitôt après se livrer à la croix, ouvrant ainsi à l’humanité la voie de la vie éternelle. Oui, la croix implique la souffrance, mais elle est aussi le message d’amour le plus beau qui soit. Puissions-nous donc, au cours du Carême et tout au long de notre vie de foi, nous imprégner de cette parole que répète le pasteur David Jang—« la croix est souffrance, mais elle n’est pas malédiction, elle est amour »—et décider à notre tour d’aimer jusqu’au bout. L’amour ne se prouve pas seulement par des paroles, mais par une vie concrète de service, caractérisée par le lavement des pieds et l’humilité. Même si le chemin est étroit et difficile, suivre l’exemple de Jésus nous donne accès à une joie profonde et à l’espérance de la résurrection. Puissions-nous, en tant que communauté, continuer à proclamer l’écho de cette vérité de Jean 13.1—« Il les aima jusqu’au bout »—et à la faire résonner dans nos vies.
This text is a biblical insight into suffering and love, centered on John 13:1:
“Before the Passover Festival, Jesus knew that His hour had come to depart this world to the Father. Having loved His own who were in the world, He loved them to the end.”
Focusing especially on the suffering of Jesus Christ and the true significance of that suffering during the Lenten season, the text highlights that the real meaning of Christ’s suffering lies in His “love to the end.” Drawing on various Scripture passages—Psalm 119, Romans 5, Philippians 1 and 3, Colossians 1, 2 Timothy 1 and 2, and 1 Peter 2 and 4—it emphasizes that Christ’s suffering is not a “curse or misfortune” but rather a “path leading to love.” Additionally, even though the disciples were still bound by worldly values—arguing over who was the greatest—during the Last Supper, Jesus showed them that He “loved them to the end.” Through this, He taught that we too will taste eternal life and the glory of resurrection by living a life of service and humility. In this context, Pastor David Jang insists that true discipleship does not merely regard Christ’s suffering as an occasion for sorrow or human sympathy, but rather recognizes and practices the essence of His amazing service and love contained within it. This message is organized under two main points: (1) “The Meaning of Suffering and the Love of Christ” and (2) “Practical Application of ‘He Loved Them to the End.’”
I. The Meaning of Suffering and the Love of Christ
Each Lenten season, we tend to meditate more deeply on the suffering that Jesus endured. Pastor David Jang emphasizes that Lent is not merely a time to look upon the painful and sorrowful passion of Jesus, but a chance to recognize the transcendent, eternal love of God contained in that suffering. The Last Supper recorded in John 13 marks the true beginning of Christ’s journey to the cross. John testifies that Jesus loved His own in the world and loved them to the end (John 13:1). The phrase “He loved them to the end” indicates a love without temporal or conditional limitations—a “perfect love” that leads directly to the cross.
According to Pastor David Jang’s teaching, what we typically refer to as “suffering” may seem like a “curse” or “agonizing ordeal” from a human perspective, but from Jesus’ perspective, it is a “decision of love” for humanity. Instead of avoiding suffering, Jesus chose the way of the cross, bearing humanity’s sins and limitations. Through this process, He revealed the love of God—namely, God’s will to save the world. Scripture tells us this suffering benefits us. Psalm 119:67 confesses, “Before I was afflicted I went astray, but now I keep Your word,” and verse 71 says, “It is good for me that I have been afflicted, that I may learn Your statutes.” In other words, the process of suffering serves as a channel through which we come to grasp what God’s Word truly is.
Pastor David Jang explains that Romans 5:3–4—where Paul says, “We also glory in tribulations, knowing that tribulation produces perseverance; and perseverance, character; and character, hope”—conveys the same idea. The process by which we come to know God’s love more deeply occurs most completely when we pass through human suffering. Participating in Christ’s suffering does not merely mean confronting pain; rather, it means recognizing the depth of Jesus’ service, grace, and forgiveness for sinners, all present in that suffering. Philippians 1:29 states, “For to you it has been granted on behalf of Christ not only to believe in Him, but also to suffer for His sake.” This contains the paradox that Christ’s suffering itself can be a channel of grace.
Moreover, Philippians 3:10–11 records Paul’s confession:
“That I may know Him and the power of His resurrection, and the fellowship of His sufferings, being conformed to His death, if, by any means, I may attain to the resurrection from the dead.” This shows that suffering is not simply a phenomenon without purpose, but a holy path for us to share in the “power of His resurrection.” Suffering is an opportunity to emulate Christ’s humility and service, exemplified on the cross—where He completely gave Himself out of love. In Colossians 1:24, Paul says, “I now rejoice in my sufferings for you, and fill up in my flesh what is lacking in the afflictions of Christ, for the sake of His body, which is the church.” Through this, he reveals that suffering can be a tool to build up the church and serve the community. This perfectly aligns with Pastor David Jang’s emphasis that “suffering is not endured alone; it is an extension of love and an opportunity for service.”
In 2 Timothy as well, Paul repeatedly exhorts believers to suffer with the gospel (2 Tim. 1:8, 2:3). Underlying this exhortation is the theological understanding that Christ’s suffering already holds a positive meaning—“the love of God.” Therefore, disciples must not remain in fear, merely trying to avoid suffering, but instead follow the Lord’s path revealed in it. 1 Peter 2:20–21 and 4:13 also say that when we do good and suffer for it, this is commendable before God, and that participating in the suffering of Christ will ultimately lead to great joy and gladness when He is revealed in glory. Regarding this, Pastor David Jang comments, “Suffering is inevitable in the Christian life, and it ultimately leads us to share in the glory of the resurrection.”
It is one thing to understand this teaching intellectually and quite another to apply it in our daily lives. Despite repeated biblical references to suffering, many churches and believers today lack a proper understanding of it. Pastor David Jang frequently reminds us of the truth that “There is no glory without suffering.” The saving work that Christ accomplished on the cross bears the most powerful witness to God’s love for sinners precisely because of the suffering involved. Therefore, if the church too readily labels suffering as a curse or punishment, it risks losing “Christ’s love to the end,” the very heart of the gospel. The Jesus we see in the passage—One who loves His own to the very end—clearly demonstrates a “willing acceptance of suffering.”
Pastor David Jang teaches that in John 13:1—“Having loved His own who were in the world, He loved them to the end”—the phrase “to the end” has no temporal limit (“to the last moment”) and no restriction on sacrifice or devotion. In other words, even when the disciples failed, abandoned Him, or even denied Him, Jesus’ love toward them remained unceasing. The apex of that love is the sacrifice on the cross, and it is precisely this sacrifice that proves Jesus’ suffering is not a curse but rather love. In the end, suffering shows us the “price that must be paid for love.”
When we look at John 13, we see in the very first verse that Jesus’ decision is already proclaimed: “Before the Passover Festival, Jesus knew that His hour had come to depart this world to the Father….” This indicates He clearly recognized the painful death soon to come. This death would be by crucifixion, a gruesome punishment. Yet despite this, Jesus chose to love His own in the world “to the end.” From a human standpoint, this is incomprehensible, transcendent love. At this point, Pastor David Jang says, “If a person truly loves someone, they will not hesitate to face even suffering on that person’s behalf. This is because love inherently involves sacrifice and devotion for the other’s sake.” The suffering of Jesus thus becomes the most concrete demonstration of His self-lowering and servant-like love.
Moreover, when we read in Matthew 20 and Luke 22 about the disciples’ quarrel, we see that despite Jesus’ unceasing love for them, they still clung to worldly values, arguing over who would be greatest or have the highest position. Specifically, in Matthew 20:20–27, Jesus declares the complete opposite of the world’s perspective. Pastor David Jang notes, “The rulers of the world aim to wield power and elevate themselves, but the Kingdom of the Lord is the exact reverse.” If one is a true disciple, one must regard it as glorious to take the lowly place and serve one’s brothers, seeing each other in humility.
At the Last Supper, Jesus demonstrated this teaching in action by washing the disciples’ feet (John 13:4–5). At that time, not a single disciple willingly took the servant’s role. But Jesus Himself took off His outer garment, wrapped a towel around His waist, poured water into a basin, and began to wash their feet. Foot-washing was the job of a servant in Middle Eastern custom at the time. Yet no one stepped forward to cleanse their brothers’ feet or practice love by serving. Therefore, the Lord Himself provided the example, showing that love is never merely verbal but must be “proven through service.” Pastor David Jang explains, “During the Last Supper, even though the moment of salvation for humanity was imminent, the Lord instead chose to show the disciples that what truly matters is not ‘who is the greatest’ but ‘who genuinely serves as a servant.’”
From this viewpoint, the beginning of Jesus’ suffering in John 13 is not just a painful scene but a dramatic stage on which the “God who loves us to the end” is revealed. Jesus did not merely declare that love with words; He personally took the lowliest place. That is the essence of the path leading to the cross. By willingly taking up the cross, Jesus enabled sinners like us to obtain eternal life, and He forever etched into history the truth that His love is faithful and unchanging. In this context, Pastor David Jang teaches that the Christian life is “not letting go of love even in the midst of suffering” and “testifying to that love through service.” The cross is suffering but it is also love—and the life that flows from that love is “eternal life.”
II. The Practical Application of “He Loved Them to the End”
As we have seen, Christ’s suffering represents the pinnacle of love, and the cross is the place where “God who loves us to the end” is revealed. Pastor David Jang repeatedly underscores how crucial it is for today’s churches and believers to embody this biblical message in real life. Just as Jesus responded to the disciples’ worldly debate over “who is greatest” by washing their feet, we likewise need concrete applications to live a “life that loves to the end.”
Jesus told the disciples, “If I then, your Lord and Teacher, have washed your feet, you also ought to wash one another’s feet” (John 13:14). In other words, living out the example the Lord has shown is the hallmark of true discipleship. Yet in reality, our hearts remain full of competitive attitudes—who is greater, who is more exalted, who deserves more admiration. Pastor David Jang points out, “The modern church is often filled with the desire for honor, power, and display. But in the Lord’s Kingdom, the truly great person is the one who humbles himself more and serves more. We must experience this radical shift in perspective.”
So how can we emulate Jesus’ example of loving “to the end”? First, we must realize that love is not just a feeling or words, but rather “an unyielding determination to devote oneself to the other person’s good in any circumstance.” In John 13, Jesus continues to love the disciples despite knowing they are bickering over who is greater and that one of them will betray Him (John 13:2, 21–27). This shows that love does not depend on whether the other person responds appropriately or is worthy. Love is our rightful duty—our portion—and we are called to bear it even if it involves suffering. Pastor David Jang explains, “Love must not waver just because the other person fails to show a corresponding attitude. That is the love Jesus showed to the disciples, and ultimately to all humanity.”
The love Jesus displayed was put into action through “practical service.” Washing the disciples’ feet was far from a mere gesture of humility; it was an extremely concrete act of serving people’s actual needs—after a long day’s journey on dusty roads, washing feet was quite significant. Jesus did not merely “love in words or in mind” but met the disciples’ needs through His actions. This also applies to how the church community cares for one another, how we devote ourselves to family and neighbors, and how we take notice of and readily help those in need across various realms of life. Pastor David Jang stresses, “True love always entails action. No matter how eloquent our speech may be, if we do not help those around us in tangible ways, we cannot say we are practicing the kind of love Jesus exemplified.”
Particularly in Luke 22:14–20, we read that before His suffering, Jesus longed to celebrate the Passover with His disciples. He then distributed bread and wine to them, saying, “This is My body which is given for you.” Here, the message of “given,” “given for you,” powerfully resonates. Love is about “giving oneself,” and that self-giving was consummated on the cross. Jesus also commanded that whenever we commemorate the Lord’s Supper, we should never forget His sacrificial love. Pastor David Jang explains, “Whenever we partake in Communion, we should meditate on the concrete love of Jesus, who gave His body and shed His blood for us. It is not just a ritual; it is a moment when we are called to serve one another just as He served us.”
Therefore, when the church gathers to remember Jesus’ sacrifice, it should exhort every believer to live a life of “loving to the end,” ensuring that this love flows out to the world. If the church proclaims this love without practicing it—failing to follow Jesus’ way—then the gospel will become an empty slogan in the eyes of the world. In the early church, the disciples voluntarily met each other’s needs and even shared possessions (Acts 2:44–45), caring for one another despite persecution and hardship. This demonstrated the mighty power of the gospel and helped transform the Roman Empire. Pastor David Jang says, “In our current era as well, the church has a responsibility to attest to God’s Kingdom by practicing genuine love. This is how the world comes to realize, ‘Ah, these people truly are Jesus’ disciples.’”
Moreover, if we look around us, there are many people who need their “feet washed”—the poor, the sick, the marginalized, immigrants, the disabled, and others we easily ignore in our daily lives. Jesus would have gladly washed their feet. Yet we, though we see them, often continue to think, “I am more important,” or assume someone else will serve them, ultimately turning away. But Pastor David Jang points out, “It is no accident that Jesus spent His time with the outcasts—the sick, tax collectors, prostitutes, lepers—and healed them, drawing near to their brokenness. His approach to them models the very manner of love that is embodied in the cross.” Hence, the church and believers must ask not “Who will serve me?” but “Whom shall I serve?”
To experience Jesus’ love to the end more deeply, we need what Pastor David Jang calls a “change in our eschatological perspective.” He says, “The arrival of the new heaven and the new earth—God’s Kingdom—implies a world governed by entirely different values.” Jesus declared, “The last will be first, and the first last,” and this paradox is precisely the law of that Kingdom. In this world, exalting ourselves, receiving recognition, and ruling over others is deemed success; but in God’s Kingdom, one attains exaltation by lowering oneself, and experiences true honor by renouncing self-interest and uplifting others. In John 13, Jesus washing the disciples’ feet is the most tangible demonstration of this Kingdom principle.
We should not simply respond to suffering with fear but recognize the “mystery of love” within it and strive to practice love to the very end in our given time and circumstances. Pastor David Jang repeats, “No matter how tough life is, whether people ignore us or even persecute us, we must not give up living a life of love.” This is because the glory of resurrection does not come from “merely enduring suffering” but from “filling suffering with love.” When Jesus faced suffering—when He encountered the disciples’ betrayal and the scorn of the world—He chose to love, completely giving Himself. And that led to the resurrection. The same is true for us. Without love, suffering easily becomes a curse; but suffering wrapped in love opens the door to eternal life.
Christ’s suffering is not about passive sacrifice or unjust victimhood. Rather, it is a very proactive expression of love. By choosing the cross—one of the most disgraceful punishments—Christ demonstrated the boundless depth of God’s love, transcending humanity’s sin and limitations. Pastor David Jang states, “The cross is entirely about love. And we are called to proclaim and bear witness to that love. Yet we must not do so merely in words; we must become more like the Jesus who ‘loved them to the end’ in our own lives.” True love is inevitably accompanied by suffering. However, it is within that very suffering that we experience God’s grace and hold fast to the hope of the resurrection. Hence, Lent should not be a season for us to merely observe Jesus’ suffering from a distance or simply feel pity for His pain, but rather a time to meditate on “How can we practice that same love?” and make a decisive commitment to do so.
In the course of our faith journey, we sometimes encounter conflict and hurt even within the church. Leaders and believers clash over “who is right,” “who deserves greater acknowledgment,” and “who should be served first.” Yet Jesus’ teaching calls out to us as we quarrel: “Become servants, washing one another’s feet.” This message is as relevant today as ever. By washing one another’s feet, covering one another’s weaknesses, and serving our brothers and sisters, the church can truly become the salt and light of the world. Pastor David Jang remarks, “Only when believers devote themselves as servants in every sphere of their lives can the world see the church and say, ‘Ah, they are truly followers of Jesus!’” This means that the same spirit Jesus showed when He washed the disciples’ feet must be manifested in church communities today.
All love comes with a cost. Wherever someone is nurtured or strengthened, suffering always accompanies it. But that suffering is not a “curse.” It can instead be God’s greatest gift, because through it, we experience Jesus’ love and grace more profoundly. Suffering for “my own sake” and “my own ambition” often leads to exhaustion and frustration. However, suffering endured for the sake of loving others proves sweet. That is exactly what Jesus taught. In John 13, the Jesus who “loved them to the end” stores within that love the joy, gratitude, and hope of resurrection. Pastor David Jang has consistently shared this gospel message, warning that, just as the disciples never fully internalized “service and love” even after years by Jesus’ side, modern churches also all too easily lose sight of it. He cautions that if we fail to recover this point, the church forfeits its essence and cannot offer hope to the world.
Jesus’ attitude toward the disciples at the Last Supper—loving them to the end, though He knew they would fall short and even abandon Him—stands as the ultimate example for every believer and for the church as a whole. Christ’s suffering is the consummation of love, and His sacrifice forms the foundation of our eternal life. We are not to remember His love as a mere concept, but to manifest it practically in our lives by washing one another’s feet—serving with humility and a servant’s posture. Only when a church and its members do this will the world witness the truth of Jesus’ words: “By this all will know that you are My disciples, if you have love for one another” (John 13:35).
Pastor David Jang affirms, “Jesus’ cross—His suffering—reflects God’s unwavering will to love us to the very end, and it is the event that opened the door to eternal life. Accordingly, we too must choose a life of persevering love if we are to walk in this gospel path.” Such a choice is not easy, for the world continually tempts us with the desire for self-exaltation and self-centered values. But we have the example of Jesus and the help of the Holy Spirit. If we truly cling to this love and become willing servants to one another, the church will again reveal the power of the cross and declare the hope of the resurrection. During Lent—and indeed throughout our daily lives—if we meditate on Jesus’ suffering and love, as Pastor David Jang emphasizes, and commit ourselves to apply them, we too can become genuine disciples who wash one another’s feet after the example of Christ.
The declaration in John 13:1, that Jesus “loved them to the end,” is the core statement proclaiming that the path believers must walk in this world is both a “path of suffering” and a “path of love.” The suffering of Christ is undeniably painful and tragic, yet simultaneously it is God’s most beautiful plan to save humanity, and Jesus’ act of self-sacrificial obedience. Pastor David Jang consistently underscores this point in his sermons and writings, teaching that rather than merely avoiding or fearing suffering, we should discover God’s purpose and the essence of love within it and follow that same path. When we do, we will experience the true power of the resurrection—new life and abiding joy. Suffering devoid of love can be bitter and despairing, but suffering enveloped in love leads us to a mysterious doorway of life. This is the most important spiritual message we should reflect upon during Lent.
First, we must recognize that Jesus’ suffering transcends mere human torment and embodies God’s infinite love. In His decision to love “to the end,” we see that suffering is not a curse but a pathway to eternal life. Moreover, sharing in that suffering is both a gift and a blessing given to us. Second, Christ’s suffering and love must be tangibly reenacted in the daily lives of the church and its believers. When we uphold the spirit of service Jesus modeled by washing the disciples’ feet—when we wash one another’s feet and love each other to the end—the world will discover the hope of the resurrection through the church. This, Pastor David Jang insists, is his unceasing message. Like the statement “He loved them to the end” in John 13, we too must refuse to abandon love in any circumstance, humbly living as servants and bearing witness to the true Kingdom of God on this earth.
Ultimately, this all traces back to the Last Supper, where Jesus taught His disciples and demonstrated the truth by His actions. Though they were quarreling over rank, Jesus answered with the posture of a servant. Immediately after, He went to the cross, opening the way to eternal life for all mankind. The cross involves suffering, but it is also the most beautiful expression of love. Therefore, during Lent and at all times in our life of faith, may we deeply meditate on Pastor David Jang’s key affirmation—“The cross is suffering, but it is never a curse; it is love”—and decide to live a life that loves to the very end. Love must be proved by our actions, washing each other’s feet, and assuming the posture of humility. The way may be narrow and difficult, but following the example of Jesus, we will experience a joy and hope of resurrection that the world cannot offer. May the proclamation “He loved them to the end” continue to echo through our lives and communities today.
Este escrito se basa en la palabra de Juan 13:1: “Antes de la fiesta de la Pascua, sabiendo Jesús que le había llegado la hora de pasar de este mundo al Padre, como había amado a los suyos que estaban en el mundo, los amó hasta el fin”. Aquí se presenta una reflexión bíblica sobre el sufrimiento y el amor, especialmente en el tiempo de Cuaresma, subrayando que el verdadero sentido del sufrimiento de Jesucristo se encuentra en su “amor hasta el fin”. A la luz de los pasajes bíblicos propuestos en el Salmo 119, Romanos 5, Filipenses 1 y 3, Colosenses 1, 2 Timoteo 1 y 2, y 1 Pedro 2 y 4, se enfatiza que el sufrimiento de Cristo no es una “maldición o desgracia”, sino el “camino que conduce al amor”. Además, se destaca que, a pesar de que los discípulos en la Última Cena seguían presos de los valores mundanos, discutiendo sobre quién era mayor, Jesús los amó “hasta el fin”. De este modo, también nosotros, a través de la humildad y el servicio, podremos experimentar la vida eterna y la gloria de la resurrección. En esta línea, el pastor David Jang insiste en que no debemos contemplar el sufrimiento de Jesús únicamente como tristeza o compasión humana, sino que debemos comprender y practicar la esencia de su maravilloso amor y servicio, pues en ello reside la clave del verdadero discipulado. A continuación, se presenta un resumen en dos partes: primero, “El significado del sufrimiento y el amor de Cristo”, y segundo, “La aplicación práctica de ‘los amó hasta el fin’”.
I. El significado del sufrimiento y el amor de Cristo
Cada Cuaresma, meditamos de un modo especial en el sufrimiento que soportó Jesús. El pastor David Jang señala que este tiempo no consiste simplemente en contemplar con tristeza el padecimiento de Jesús, sino en aprovechar la oportunidad para comprender el amor de Dios, un amor trascendente y eterno que se revela en ese sufrimiento. La última cena de Jesús, registrada en Juan 13, marca el inicio del camino hacia la cruz de Cristo. Juan da testimonio de que Jesús amó a los suyos hasta el fin (Jn 13:1). El término “hasta el fin” no se limita a un aspecto temporal ni a condiciones externas, sino que se trata de un “amor pleno”, y ese amor es justamente el mismo camino que lleva a la cruz.
Según la enseñanza del pastor David Jang, lo que a simple vista llamamos “sufrimiento” puede considerarse “maldición” o “prueba dolorosa” desde la perspectiva humana, pero, desde la mirada de Jesús, constituye una “decisión de amor” hacia la humanidad. Jesús no esquivó el sufrimiento, sino que escogió el camino de la cruz para cargar con el pecado y la limitación humanos. A través de ese proceso, reveló el amor de Dios y su voluntad de salvar al mundo. La Biblia afirma que este sufrimiento nos aprovecha. El Salmo 119:67 declara: “Antes que fuera yo humillado, descarriado andaba; mas ahora guardo tu palabra”, y el versículo 71 añade: “Bueno me es haber sido humillado, para que aprenda tus estatutos”. Es decir, el sufrimiento actúa como un medio para comprender en profundidad la Palabra de Dios.
El pastor David Jang también interpreta Romanos 5:3-4 —“nos gloriamos en las tribulaciones, sabiendo que la tribulación produce paciencia; y la paciencia, prueba; y la prueba, esperanza”— en la misma línea. A medida que atravesamos el sufrimiento humano, llegamos a conocer más profundamente el amor de Dios. Participar en los padecimientos de Cristo no significa simplemente afrontar el dolor, sino descubrir la profundidad del servicio, la gracia y el perdón que Jesús manifestó hacia los pecadores en ese mismo sufrimiento. Filipenses 1:29 declara: “Porque a vosotros os es concedido, a causa de Cristo, no sólo que creáis en él, sino también que padezcáis por él”. Aquí se encierra la paradoja de que el sufrimiento de Cristo puede convertirse en vía de bendición y gracia.
Asimismo, Filipenses 3:10-11 muestra cómo Pablo consideraba el sufrimiento un “camino sagrado” para participar en el “poder de la resurrección de Cristo”: “A fin de conocerle, y el poder de su resurrección, y la participación de sus padecimientos, llegando a ser semejante a él en su muerte, si en alguna manera llegase a la resurrección de entre los muertos”. De esta manera, el sufrimiento nos ofrece la oportunidad de imitar la entrega absoluta de Jesús en la cruz, su humildad y su servicio. En Colosenses 1:24, Pablo afirma: “Ahora me gozo en lo que padezco por vosotros, y cumplo en mi carne lo que falta de las aflicciones de Cristo por su cuerpo, que es la iglesia”. Así demuestra que el sufrimiento puede edificar la Iglesia y servir a la comunidad. Esto coincide con la afirmación del pastor David Jang: “El sufrimiento no se vive en solitario, sino que es una expansión del amor y una oportunidad de servicio”.
En 2 Timoteo, Pablo exhorta repetidamente a sufrir juntamente con el evangelio (2 Ti 1:8; 2:3). Detrás de esta exhortación subyace la comprensión teológica de que el sufrimiento de Cristo ya contiene el sentido positivo del “amor de Dios”. Por lo tanto, los discípulos no deben dejarse llevar por el temor ni rehuir el sufrimiento, sino más bien seguir el camino del Señor que se encuentra en medio de él. 1 Pedro 2:20-21 y 4:13 indican que sufrir por hacer el bien es algo hermoso ante los ojos de Dios, y participar en los padecimientos de Cristo conlleva gran gozo cuando se manifieste la gloria del Señor. El pastor David Jang lo expresa así: “El sufrimiento es algo inevitable en la vida cristiana y, al final, nos conduce a la gloria de la resurrección”.
Ciertamente, existe una brecha importante entre comprender intelectualmente esta enseñanza y aplicarla a la vida real. Aun cuando la Biblia menciona repetidamente el sufrimiento, en la iglesia actual muchos creyentes no logran una comprensión adecuada de este tema. El pastor David Jang enfatiza con frecuencia la máxima “no hay gloria sin sufrimiento”. La obra salvadora de Cristo en la cruz consiste en que precisamente ese sufrimiento testifica de un modo contundente el amor de Dios hacia los pecadores. Por eso, si la Iglesia interpreta el sufrimiento con demasiada ligereza, como si fuera solo castigo o maldición, corre el riesgo de perder de vista el núcleo del evangelio: “El amor de Cristo hasta el fin”. El relato del Evangelio de Juan describe la actitud de Jesús, que “amó hasta el fin” a los suyos, revelando de manera patente su “voluntad de aceptar el sufrimiento”.
El pastor David Jang destaca que la frase de Juan 13:1, “los amó hasta el fin”, no está supeditada a una limitación de tiempo (“hasta el fin” = hasta el último instante), ni se ve restringida por sacrificios o renuncias. Es decir, aunque los discípulos se equivocaran y huyeran, e incluso llegaran a negar a Jesús, su amor nunca dejó de dirigirse hacia ellos. El punto máximo de ese amor es el sacrificio de la cruz, el cual prueba que el sufrimiento de Jesús no es maldición, sino amor. El sufrimiento se revela, finalmente, como el “precio que se paga por amar”.
Al examinar Juan 13, vemos cómo desde el versículo inicial se anuncia la decisión de Jesús. La frase “Antes de la fiesta de la Pascua, sabiendo Jesús que le había llegado la hora de pasar de este mundo al Padre…” indica que Él conocía muy bien la muerte próxima y dolorosa que le esperaba. Esa muerte significaba una terrible ejecución en la cruz. Aun así, Jesús eligió amar hasta el fin a los suyos que estaban en el mundo, un amor que, desde la perspectiva humana, es difícil de entender, pues trasciende toda lógica. El pastor David Jang señala: “Si uno ama de verdad, no rehuye el sufrimiento que viene como consecuencia de ese amor. Porque el amor, en su misma esencia, conlleva sacrificio y entrega por el prójimo”. Así, el sufrimiento de Jesús es el acontecimiento que expresa de manera más concreta su amor: el amor de quien se abaja y vive como siervo.
Además, si leemos Mateo 20 y Lucas 22, hallamos la escena en que los discípulos discuten sobre quién es el mayor. A pesar de haber sido objeto de ese amor “hasta el fin”, aún permanecían atados a los valores terrenales, deseando la posición más alta. Es notable cómo en Mateo 20:20-27, Jesús declara que en el mundo los gobernantes se enseñorean de sus súbditos, pero en su reino es diferente. El pastor David Jang dirige la atención a este pasaje, insistiendo en que “en el mundo se ansía el poder y el prestigio, pero en el reino del Señor sucede lo contrario”. El auténtico discípulo se humilla para servir a sus hermanos, y en ese hecho encuentra su verdadera gloria.
En la escena del lavado de pies durante la Última Cena (Jn 13:4-5), Jesús representa este principio en forma concreta. Ningún discípulo quiso hacerse cargo de la función de siervo, pero Jesús, quitándose el manto y atándose una toalla a la cintura, lavó los pies de sus discípulos. Se trataba de la tarea más baja, propia de un esclavo en la cultura de Oriente Medio de aquella época. Nadie quiso hacerlo primero, pero el Señor mismo lo hizo para mostrar que el amor no se manifiesta con meras palabras, sino que se evidencia a través del servicio. El pastor David Jang comenta: “La Última Cena ocurrió en un momento sumamente crítico, poco antes de consumarse la salvación de la humanidad. Sin embargo, el Señor enseñó a los discípulos que la cuestión importante no era ‘quién es mayor’, sino ‘quién está dispuesto a servir como un siervo’”.
La escena que abre Juan 13, en la cual Jesús inicia su camino de sufrimiento, no es simplemente un cuadro de dolor, sino un “escenario dramático que revela al Dios que ama hasta el fin”. Jesús no anunció ese amor con palabras vacías: Él mismo se hizo el más humilde. Ese es el espíritu del camino que conduce a la cruz. Gracias a que Jesús cargó la cruz, los pecadores obtuvimos la vida eterna y quedó grabado en la historia que el amor de Cristo es fiel e inmutable. En este sentido, el pastor David Jang enseña que la vida cristiana consiste en “no soltar el amor ni siquiera en medio del sufrimiento” y, a su vez, “dar testimonio de ese amor a través del servicio”. La cruz es sufrimiento, pero también es amor. Y la vida que brota de ese amor es la “vida eterna”.
II. La aplicación práctica de “los amó hasta el fin”
Como hemos visto, el sufrimiento de Cristo es la cumbre de su amor, y la cruz el lugar donde se revela al “Dios que ama hasta el fin”. El pastor David Jang subraya repetidamente la importancia de llevar a la práctica esta verdad bíblica en la vida cotidiana de la iglesia y de los creyentes de hoy. Así como Jesús respondió al afán mundano de los discípulos —“¿Quién es mayor?”— lavando sus pies, nosotros también necesitamos una aplicación concreta para vivir el “amor hasta el fin”.
Jesús dijo a sus discípulos: “Pues si yo, el Señor y el Maestro, he lavado vuestros pies, vosotros también debéis lavaros los pies los unos a los otros” (Jn 13:14). Ser discípulo significa, por tanto, seguir el ejemplo de nuestro Maestro. Sin embargo, en nuestro interior permanece el deseo de compararnos, de buscar la posición más alta, de querer ser servidos antes que servir. El pastor David Jang señala: “En la iglesia de hoy subsisten ambiciones de honor, poder y reconocimiento. Pero en el reino del Señor, el mayor es quien se hace siervo y se rebaja para servir. Necesitamos experimentar un cambio radical en nuestros valores”.
¿Cómo podemos imitar a Jesús, que “amó hasta el fin”? Primero, debemos comprender que el amor no consiste en sentimientos o palabras, sino en “una voluntad firme de no rendirse y de entregarse a favor del otro, aun en situaciones difíciles”. En Juan 13, Jesús conocía la disputa de los discípulos acerca de quién era mayor y, más aún, sabía que uno de ellos iba a traicionarlo (Jn 13:2, 21-27). Pese a ello, los amó hasta el fin. Esto demuestra que el amor no depende de la reacción ni de la bondad del otro. El amor es mi deber, mi responsabilidad, y aunque conlleve sufrimiento, es un llamado que no debo rehuir. El pastor David Jang afirma: “El amor no debe tambalearse aun cuando la otra persona no responda a la altura. El amor que Jesús mostró a sus discípulos, y a toda la humanidad, es precisamente ese tipo de amor”.
El amor que mostró Jesús se hace tangible a través del “servicio práctico”. Lavar los pies no era un simple gesto simbólico para exhibir humildad: en una época en la que se andaba largas distancias bajo el sol, el lavado de pies era una atención realmente necesaria. Jesús no dijo “los amo” y se quedó en palabras o buenos deseos, sino que fue más allá para suplir la necesidad real de sus discípulos. Esto puede trasladarse a nuestra práctica en la iglesia: cuidar unos de otros, ayudar con dedicación a familiares y vecinos, y atender las necesidades de los demás en diversas áreas de la vida. El pastor David Jang señala: “El amor verdadero siempre va acompañado de actos concretos. Por muy elocuentes que sean nuestras palabras, si no atendemos a las necesidades de quienes nos rodean, no podemos decir que imitamos el amor de Jesús”.
En Lucas 22:14-20 se describe cómo, antes de padecer, Jesús deseó celebrar la Pascua con sus discípulos. Mientras repartía el pan y el vino, dijo: “Esto es mi cuerpo, que por vosotros es dado”. El acto de “dar”, de “entregarse”, es un poderoso mensaje de amor. Así, el amor consiste en “entregar la propia vida”, y esta entrega se llevó a su plenitud en la cruz. Jesús pide que cada vez que participemos de la Cena del Señor recordemos su amor sacrificial. El pastor David Jang enseña: “Al tomar la Santa Cena, reflexionamos en cómo Jesús rasgó su cuerpo y vertió su sangre por nosotros. No es solo un rito, sino un llamado para que también nosotros nos sirvamos mutuamente”.
Así, la iglesia debe exhortar a los creyentes a vivir ese “amor hasta el fin” —que Jesús encarnó— y a llevarlo al mundo. Si la iglesia no practica este amor ni sigue el camino de Jesús, el evangelio se convierte en una consigna vacía para quienes nos observan. De hecho, en la iglesia primitiva, los discípulos compartían lo que tenían y atendían las necesidades de todos (Hch 2:44-45), y en medio de la persecución continuaron cuidándose mutuamente. Esa expresión de amor fue un poderoso testimonio que transformó el Imperio romano y evidenció el poder del evangelio. El pastor David Jang declara: “Hoy, la iglesia tiene la misma responsabilidad de demostrar con hechos el amor de Cristo al mundo. Es la manera de que el mundo reconozca que somos discípulos de Jesús”.
Por otra parte, basta mirar a nuestro alrededor para darnos cuenta de cuántas personas necesitan que alguien “les lave los pies”: pobres, enfermos, marginados, inmigrantes, personas con discapacidades… a menudo se nos hace fácil ignorarlos en el día a día. Esas personas son a quienes, sin duda, Jesús habría lavado los pies. Nosotros, en cambio, acostumbramos pensar: “Hay cosas más importantes” o “alguien más se encargará”. Sin embargo, el pastor David Jang advierte: “No es casualidad que Jesús haya vivido entre los marginados, publicanos, prostitutas, leprosos y enfermos, y que se acercara a ellos para sanarles. Así es el estilo de amor que se expresa en la cruz”. Por consiguiente, la iglesia y los creyentes debemos cambiar la pregunta: no “¿Quién me va a servir?”, sino “¿A quién puedo servir?”.
Para experimentar más profundamente el amor de Jesús que “ama hasta el fin”, hemos de abrazar una transformación en nuestra perspectiva escatológica y en nuestros valores. El pastor David Jang explica que “la llegada de los cielos nuevos y la tierra nueva implica la aparición de un mundo radicalmente distinto, un universo con valores completamente renovados”. Jesús anunció: “Los últimos serán los primeros, y los primeros, los últimos”. En el mundo, subir en la escala del poder y del reconocimiento es lo que se considera éxito, pero en el reino de Dios es a la inversa: quien se humilla se eleva, y quien se entrega para edificar al otro recibe la mayor honra. El lavado de pies en Juan 13 es la demostración práctica de ese gran secreto del reino de Dios.
No debemos ver el sufrimiento únicamente como algo que causa temor; más bien, necesitamos descubrir en él el “misterio del amor” y, en medio de nuestras circunstancias, practicar el amor “hasta el fin”. El pastor David Jang insiste: “Aunque nuestra vida sea difícil, aunque nadie nos reconozca y, peor aún, aunque seamos perseguidos, no debemos abandonar nunca el camino del amor”. Esto se debe a que la gloria de la resurrección no se consigue simplemente “soportando” el sufrimiento, sino “llenándolo de amor”. Jesús, ante la traición de los discípulos y las burlas del mundo, se entregó por completo y eligió amar, y aquel amor lo condujo al poder de la resurrección. Lo mismo sucede con nosotros. Sin amor, el sufrimiento sería pura maldición; pero el sufrimiento abrazado por el amor encierra la semilla de la vida eterna.
El sufrimiento de Jesús no fue un simple sacrificio pasivo ni una circunstancia injusta, sino una demostración concreta y activa de su amor. El hecho de escoger la cruz, la forma más vergonzosa de ejecución, fue la manera de mostrar la insondable profundidad del amor de Dios hacia los pecadores. El pastor David Jang afirma: “La cruz es por entero amor. Y nosotros hemos sido llamados como testigos de ese amor, no solo para hablarlo, sino para encarnarlo en nuestra vida, ‘amando hasta el fin’ a ejemplo de Jesús”. Es cierto que amar conlleva sufrimiento. No obstante, precisamente en ese sufrimiento experimentamos la gracia de Dios y abrigamos la esperanza de la resurrección. Por eso la Cuaresma no debe ser un período de simple contemplación lejana o de compasión superficial hacia el dolor de Jesús, sino un tiempo para reflexionar y decidir “cómo vamos a practicar el mismo amor”.
En nuestro caminar de fe, a veces vivimos conflictos y heridas dentro de la propia iglesia. Surgen discusiones entre líderes y fieles, o entre los mismos creyentes, preguntándose quién tiene razón, quién merece más reconocimiento o quién debe ser atendido primero. Sin embargo, las palabras de Jesús para nosotros son: “Sed servidores los unos de los otros, lavaos los pies mutuamente”. Este mandato sigue vigente hoy. Cuando nos lavamos los pies los unos a los otros, cubrimos las faltas de los demás y nos servimos mutuamente, la iglesia se convierte de verdad en luz y sal en el mundo. El pastor David Jang enfatiza: “Solo cuando los creyentes viven como siervos en todas las áreas de su vida, el mundo ve a la iglesia y dice: ‘De veras, ellos son discípulos de Jesús’”. Esto implica que el ejemplo de Jesús lavando los pies a sus discípulos debe reproducirse también en nuestras comunidades actuales.
El amor siempre supone un sacrificio. En todo acto de alentar y levantar al prójimo se presenta, de una u otra manera, el sufrimiento. Sin embargo, ese sufrimiento no es “maldición”. Más bien puede convertirse en el mayor de los regalos de Dios, pues, a través de él, experimentamos más plenamente el amor de Jesús y la gracia que Él nos concede. Si sufrimos “por mí mismo, por mi ambición”, podemos cansarnos y frustrarnos. Pero cuando sufrimos “por amor”, descubrimos que ese sufrimiento se endulza. Este es precisamente el mensaje de Jesús. En Juan 13, al mostrar a un Señor que “ama hasta el fin”, Él encierra en ese amor la alegría, la gratitud y la esperanza de la resurrección. El pastor David Jang advierte que la iglesia de hoy corre el riesgo de perder fácilmente “el servicio y el amor” —asuntos que ni siquiera los discípulos aprendieron cabalmente tras años con Jesús—, y que, si no recuperamos esta esencia, la iglesia perderá su razón de ser y dejará de dar esperanza al mundo.
La actitud de Jesús en la Última Cena —Él amó a los discípulos hasta el fin, aun sabiendo que eran débiles y que lo abandonarían— es el modelo supremo para la iglesia y para los creyentes. El sufrimiento de Cristo es la culminación del amor, y su sacrificio es el fundamento de nuestra vida eterna. No se trata de recordarlo solo como un concepto, sino de reproducirlo en nuestra vida concreta, lavándonos los pies los unos a los otros con un corazón de siervo y con acciones de servicio. Solo cuando una comunidad cristiana se reúne alrededor de esta práctica, el mundo podrá ver que las palabras de Jesús —“En esto conocerán todos que sois mis discípulos, si tuviereis amor los unos con los otros” (Jn 13:35)— son verdaderas.
El pastor David Jang comenta al respecto: “La cruz de Jesús y su sufrimiento expresan la voluntad divina de amar hasta el fin. Esa voluntad abrió la puerta a la vida eterna, y nosotros también debemos escoger el camino de amar hasta el fin”. Ciertamente, no es un camino fácil, pues el mundo nos incita constantemente a alimentar la ambición y el egoísmo. Pero contamos con el ejemplo de Jesús y la guía del Espíritu Santo. Si de veras nos aferramos a este amor y estamos dispuestos a convertirnos en siervos de los demás, la iglesia volverá a manifestar el poder de la cruz y proclamará con fuerza la esperanza de la resurrección. En el tiempo de Cuaresma y a lo largo de nuestro día a día, meditamos en el sufrimiento y el amor de Jesús, tal como el pastor David Jang nos anima a hacerlo, y decidimos ponerlo por obra. De ese modo, llegamos a ser verdaderos discípulos que lavan los pies de los demás y se asemejan al Maestro.
La frase de Juan 13:1, “los amó hasta el fin”, resume la senda que debe recorrer el cristiano en este mundo: un “camino de sufrimiento” y, a la vez, un “camino de amor”. El sufrimiento de Cristo es doloroso y trágico, pero, al mismo tiempo, es el más hermoso plan de Dios para la salvación del hombre, y la obediencia absoluta de Jesús. El pastor David Jang lo ha repetido en muchas de sus predicaciones y escritos: no debemos huir del sufrimiento ni temerlo, sino hallar en él la voluntad de Dios y la esencia de su amor, y seguir sus pasos. Solo así experimentaremos el poder de la resurrección, una nueva vida llena de gozo. Un sufrimiento sin amor podría conducirnos a la desesperación, pero un sufrimiento envuelto en amor abre la puerta a un misterio de vida. Este es el mensaje espiritual clave que deberíamos recordar en Cuaresma.
En primer lugar, debemos reconocer que el sufrimiento de Jesús supera lo meramente humano y expone el amor infinito de Dios. En su amor, “hasta el fin”, se hace evidente que el sufrimiento no es una maldición, sino el camino hacia la vida eterna. Participar de este sufrimiento es en realidad un privilegio y un don. En segundo lugar, es fundamental que el amor y el sufrimiento de Cristo se reproduzcan hoy a través de acciones concretas en la iglesia y en la vida de los creyentes. Cuando seguimos el ejemplo de Jesús lavando los pies y amamos hasta el fin, entonces el mundo descubre en la iglesia la esperanza de la resurrección. Este es el mensaje que el pastor David Jang proclama sin cesar. Así como leemos en Juan 13: “los amó hasta el fin”, nosotros también debemos persistir en el amor, con humildad y en actitud de servicio, testificando el reino de Dios aquí en la tierra.
Todo esto surge del acontecimiento en que Jesús, durante la Última Cena, respondió al afán de grandeza de sus discípulos con un acto de servicio: tomó la forma de siervo. Poco después, fue clavado en la cruz para abrir el camino de salvación a la humanidad. Esa cruz entraña sufrimiento, pero también la proclamación del amor más grandioso. Por ello, durante la Cuaresma y en toda nuestra vida de fe, el pastor David Jang insiste en este mensaje: “La cruz es sufrimiento, pero no una maldición; es amor”. Si meditamos profundamente en esto y escogemos vivir “amando hasta el fin”, comprobaremos que el amor no se queda en palabras, sino que se traduce en hechos concretos de servicio y humildad. Aunque el camino sea estrecho y difícil, cuando seguimos el ejemplo de Jesús, experimentamos un gozo y una esperanza de resurrección que el mundo no puede darnos. Roguemos para que la proclamación “los amó hasta el fin” resuene en nuestra vida y en nuestras comunidades hoy mismo.
이 글은 장재형(장다윗)목사의 요한복음 13장 1절의 말씀 “유월절 전에 예수께서 자기가 세상을 떠나 아버지께로 돌아가실 때가 이른 줄 아시고 세상에 있는 자기 사람들을 사랑하시되 끝까지 사랑하시니라”를 중심으로, 고난과 사랑에 대한 성경적 통찰을 정리한 것이다. 특히 사순절 기간에 우리가 깊이 묵상해야 할 예수 그리스도의 고난, 그리고 그 고난의 참된 의미가 예수 그리스도의 ‘끝까지 사랑하심’에 있다는 사실을 중심으로 전개된다. 본문에서 제시된 시편 119편, 로마서 5장, 빌립보서 1장과 3장, 골로새서 1장, 디모데후서 1장과 2장, 베드로전서 2장과 4장의 구절들을 함께 살피면서, 그리스도의 고난이 단지 ‘저주나 불행’이 아니라 ‘사랑으로 인도하는 길’이라는 점을 강조하고 있다. 또한 제자들이 최후의 만찬 자리에서 여전히 세상적 가치관에 사로잡혀 누가 더 크냐를 다투는 모습에도 불구하고, 예수님께서는 그들을 ‘끝까지 사랑’하셨음을 보여 주심으로써, 우리 역시 섬김과 낮아짐의 삶을 통해 영원한 생명과 부활의 영광을 맛보게 될 것임을 가르치신다. 이러한 맥락에서 장재형 목사는, 예수 그리스도의 고난을 단순히 슬픔이나 인간적 연민의 대상으로 삼는 것이 아니라, 그 안에 담긴 놀라운 섬김과 사랑의 본질을 깨닫고 실천하는 것이야말로 참된 제자도의 핵심이라고 역설한다. 첫째로 ‘고난의 의미와 그리스도의 사랑’, 둘째로 ‘끝까지 사랑하시니라의 실천적 적용’이라는 흐름으로 정리해 본다.
Ⅰ. 고난의 의미와 그리스도의 사랑
예수님께서 당하신 고난에 대해 우리는 사순절 기간마다 더욱 각별히 묵상하게 된다. 장재형 목사는 사순절은 단지 슬프고 고통스러운 예수님의 수난을 바라보는 시간이 아니라, 그 고난 속에 담긴 초월적이고 영원한 하나님의 사랑을 깨닫는 기회라고 강조한다. 요한복음 13장에 기록된 예수님의 마지막 만찬은 그리스도의 십자가를 향한 발걸음이 본격적으로 시작되는 장면이다. 요한은 예수님께서 세상에서 자기 사람들을 사랑하시되 끝까지 사랑하신다고 증언한다(요 13:1). 여기서 “끝까지 사랑하신다”라는 말은 시간적 한계나 조건적 제약이 붙지 않은 ‘완전한 사랑’을 의미하며, 그 사랑이 바로 십자가로 이어지는 길 자체임을 보여 준다.
장재형 목사의 가르침에 따르면, 우리가 흔히 ‘고난’이라고 부르는 것은 인간적 시선에서 보면 ‘저주’이거나 ‘괴로운 시련’인 듯 보이지만, 예수님의 시선에서 보면 이는 사람들을 향한 ‘사랑의 결단’이다. 예수님은 고난을 피해 가지 않으시고, 십자가의 길을 선택하심으로써 인간의 죄와 한계를 짊어지셨다. 그리고 그 과정을 통해 하나님의 사랑, 곧 세상을 향한 구원의 의지를 드러내셨다. 성경은 이 고난이 우리에게 유익이라고 말한다. 시편 119편 67절은 “고난 당하기 전에는 내가 그릇 행하였더니 이제는 주의 말씀을 지키나이다”라고 고백하고, 71절은 “고난 당한 것이 내게 유익이라 이로 말미암아 내가 주의 율례들을 배우게 되었나이다”라고 말한다. 즉, 고난이라는 과정은 하나님 말씀이 진정 무엇인지를 깨닫게 하는 통로로서의 역할을 한다.
장재형 목사는 로마서 5장 3~4절에서 바울이 말한 “환난 중에 즐거워하나니 이는 환난은 인내를, 인내는 연단을, 연단은 소망을 이루는 줄 앎이라”라는 구절 역시 같은 맥락에서 설명한다. 하나님의 사랑을 더욱 깊이 알게 되는 과정은 인간적 고난을 통과할 때 더 온전히 일어난다. 그리스도의 고난에 참여한다는 말은 단순히 고통을 맞닥뜨리는 행위를 말하는 것이 아니라, 그 고난 속에 담긴 예수님의 섬김과 은혜, 그리고 죄인을 향한 용서의 깊이를 깨닫는다는 뜻이다. 빌립보서 1장 29절은 “그리스도를 위하여 너희에게 은혜를 주신 것은 다만 그를 믿을 뿐 아니라 또한 그를 위하여 고난도 받게 하려 하심이라”라고 한다. 여기에는 그리스도의 고난이 오히려 은혜의 통로가 된다는 역설이 담겨 있다.
또한 빌립보서 3장 10~11절에 “내가 그리스도와 그 부활의 권능과 그 고난에 참여함을 알고자 하여 그의 죽으심을 본받아 어떻게 해서든지 죽은 자 가운데서 부활에 이르려 하노니”라고 고백한 바울의 말은, 고난이 단지 목적 없이 주어지는 현상이 아니라, 그리스도의 ‘부활의 권능’에 참여하기 위한 거룩한 길임을 보여 준다. 고난은 그리스도께서 십자가에서 보여 주신 낮아짐과 섬김, 그리고 자신을 철저히 내어 주신 사랑을 본받을 기회이다. 골로새서 1장 24절에서 바울은 “나는 이제 너희를 위하여 받는 괴로움을 기뻐하고 그리스도의 남은 고난을 그의 몸된 교회를 위하여 내 육체에 채우노라”라고 말함으로써, 고난이 교회를 세우고 공동체를 섬기는 도구가 될 수 있음을 드러낸다. 이는 장재형 목사가 강조하는 “고난은 홀로 받는 것이 아니라, 사랑의 확장이요 섬김의 기회다”라는 말과 일맥상통한다.
디모데후서에서도 바울은 반복해서 복음과 함께 고난을 받으라고 권면한다(딤후 1:8, 2:3). 이 권면의 배경에는 그리스도의 고난이 이미 ‘하나님의 사랑’이라는 긍정적 의미를 지닌다는 신학적 이해가 깔려 있다. 그러므로 제자들은 두려움 속에서 고난을 피하려고만 해서는 안 되고, 그 안에 담긴 주님의 길을 따라가야 한다는 것이다. 베드로전서 2장 20~21절과 4장 13절에서도, 선을 행함으로 고난을 받는 것은 하나님 앞에서 아름다운 일이며, 그리스도의 고난에 참여하는 것은 장차 주님께서 영광 가운데 나타나실 때 큰 기쁨과 즐거움으로 이어진다고 말한다. 장재형 목사는 이를 두고 “고난은 그리스도인의 삶에 있어 필연적이며, 결국 부활의 영광에 참여하게 해 주는 길”이라고 해설한다.
사실 이런 가르침을 머리로 이해하는 것과, 이를 실제 삶에 적용하는 것은 큰 차이가 있다. 성경에서 고난에 대한 말씀이 반복해서 등장함에도 불구하고, 오늘날 많은 교회와 성도들은 고난에 대해 올바른 이해를 갖지 못하는 경우가 많다. 장재형 목사는 “고난 없이 영광은 없다”라는 진리를 자주 언급한다. 주님께서 십자가에서 이룬 구원의 사역은, 바로 그 고난 자체가 죄인을 향한 하나님의 사랑을 가장 강력하게 증언하기 때문이라는 것이다. 따라서 교회가 고난을 너무 쉽게 저주나 벌로만 해석해 버리면, 복음의 핵심인 “그리스도의 끝까지 사랑하심”을 놓쳐 버리게 된다. 본문에 나타난 예수님의 모습, 즉 자기 사람들을 끝까지 사랑하시는 모습 속에는 ‘고난을 기꺼이 수용하시는 의지’가 분명히 드러나 있다.
장재형 목사는, 요한복음 13장 1절의 “세상에 있는 자기 사람들을 사랑하시되 끝까지 사랑하시니라”는 표현을 두고, 여기서 말하는 ‘끝까지’의 범주에는 시간적 한계가 없으며(“끝까지”=마지막 순간까지), 또한 희생이나 헌신의 제약이 없다고 설명한다. 즉, 제자들이 실수하고 예수님을 버리고 도망치거나 심지어 부인하더라도, 예수님의 사랑은 멈추지 않고 그들을 향해 있었다. 그 사랑의 정점이 십자가의 희생이며, 바로 그 희생이야말로 예수님의 고난이 저주가 아니라 사랑임을 증명한다. 고난은 결국“사랑을 위해 치러야 할 대가”임을 우리에게 보여 준다.
우리가 요한복음 13장을 살펴볼 때, 그 첫 구절에서 이미 예수님의 이러한 결단이 선포된다. “유월절 전에 예수께서 자기가 세상을 떠나 아버지께로 돌아가실 때가 이른 줄 아시고…”라는 표현은, 예수님께서 곧 다가올 고통스러운 죽음을 뚜렷이 인식하셨음을 알려 준다. 그리고 그 죽음은 십자가라는 참혹한 형벌을 동반한다. 그러나 그럼에도 불구하고 예수님은 세상에 있는 자기 사람들을 향해 끝까지 사랑하시는 길을 선택하셨다. 이는 인간적인 관점에서 보면 이해하기 어려운 초월적인 사랑이다. 장재형목사는 이 지점에서 “사람이 진정으로 누군가를 사랑한다면, 그 사랑이 고난을 자초하는 일이라도 마다하지 않는다. 왜냐하면 사랑은 본래 상대를 위한 희생과 헌신을 필연적으로 내포하기 때문”이라고 설명한다. 이처럼 예수님의 고난은 자신을 낮추고 종의 모습으로 살아가신 주님의 사랑을 가장 구체적으로 드러내는 사건이다.
이에 더해 마태복음 20장과 누가복음 22장에 기록된 제자들의 다툼 장면을 보면, 예수님께서 끝까지 사랑하셨음에도 불구하고 제자들은 여전히 세속적인 가치관, 즉 누가 더 크냐, 누가 더 높은 자리를 차지하느냐에 집착하고 있었음을 알 수 있다. 특히 마태복음 20장 20-27)고 선언하신다. 장재형 목사는 이 대목을 주목하며, “세상의 지배자들은 권세를 부리고 높아지는 것을 목표로 삼지만, 주님의 나라는 그 반대”라고 강조한다. 참된 제자라면, 낮은 자리에서 형제를 섬기는 것을 영광으로 여기고, 자신을 낮추는 마음으로 서로를 대해야 한다는 것이다.
예수님께서 최후의 만찬에서 보여 주신 발 씻김의 사건(요 13:4~5)은 바로 이러한 가르침을 삶으로 구현한 현장이다. 당시 제자들은 누구 하나 먼저 종의 역할을 맡으려 하지 않았다. 그러나 예수님께서는 친히 겉옷을 벗으시고, 수건을 허리에 두르시고, 물을 대야에 부어 제자들의 발을 씻기신다. 이것은 중동의 풍습상 종이 해야 할 가장 낮은 일이었다. 하지만 그 아무도 먼저 나서서 형제의 발을 씻기거나, 사랑의 섬김을 실천하지 않았다. 그래서 주님께서 직접 본을 보이심으로써, 사랑은 결코 말로만 하는 것이 아니라 ‘섬김으로 입증’해야 함을 제자들에게 가르치셨다. 장재형 목사는 “예수님의 마지막 만찬은 인류에 대한 구원이 얼마 남지 않은 긴박한 순간이었다. 그러나 주님은 제자들에게 오히려 ‘누가 더 크냐’가 아니라 ‘누가 진정 종처럼 섬기느냐’가 중요하다고 몸소 보여 주셨다”라고 설명한다.
요한복음 13장에 펼쳐진 예수님의 고난의 시작은, 그저 고통스러운 장면이 아니라 ‘끝까지 사랑하시는 하나님’을 드러내는 극적인 무대다. 예수님은 그 사랑을 말로만 선포하지 않으시고, 몸소 낮은 자리를 택하셨다. 그것이 십자가로 가는 길의 본질이다. 예수님께서 십자가를 기꺼이 지심으로써, 죄인인 우리가 영원한 생명을 얻게 되었고, 그리스도의 사랑이 신실하고 변함없다는 사실이 역사 속에 분명히 각인되었다. 이러한 맥락에서 장재형 목사는 그리스도인의 삶이란 “고난 속에서도 사랑을 놓지 않는 것”이며, “섬김으로써 그 사랑을 증언하는 것”이라고 가르친다. 십자가는 고난이지만 동시에 사랑이다. 그리고 그 사랑으로부터 나오는 생명은 ‘영원한 생명’이라는 것이다.
Ⅱ. 끝까지 사랑하시니라의 실천적 적용
앞서 살펴본 바와 같이, 그리스도의 고난은 사랑의 절정이며, 십자가는 바로 ‘끝까지 사랑하시는 하나님’을 보여 주는 현장이다. 장재형 목사는 이러한 성경의 메시지를 오늘날 교회와 성도들이 실제 삶에서 어떻게 구현할 것인지에 대한 중요성을 거듭 강조한다. 예수님께서 “너희 중에 누가 크냐”라는 제자들의 세속적인 다툼을 마주했을 때, 발을 씻기는 섬김으로 답하셨던 것처럼, 우리도 ‘끝까지 사랑하시는 삶’을 살려면 구체적인 적용이 필요하기 때문이다.
예수님은 제자들에게 “내가 주와 선생이 되어 너희 발을 씻었으니, 너희도 서로 발을 씻어 주는 것이 옳으니라”(요 13:14)라고 말씀하신다. 즉, 주님이 보여 주신 본을 따라 실천하는 것이 제자됨의 표지라는 의미다. 그런데 실상 우리의 내면에는 여전히‘누가 더 크냐’는 비교 의식, 높아지고자 하는 욕망, 섬김을 받으려는 태도가 자리 잡고 있다. 장재형 목사는 “오늘날 교회 안에도 명예욕, 권력욕, 과시욕이 은연중에 만연해 있다. 하지만 주님의 나라에서는 오히려 낮아지고 더 섬기는 자가 참으로 큰 자다. 우리는 이 가치관의 급진적 전환을 경험해야 한다”고 말한다.
그렇다면 어떻게 해야 예수님의 ‘끝까지 사랑하시는’ 모습을 본받을 수 있을까? 먼저, 우리는 사랑이란 감정이나 말이 아니라, ‘어떤 상황에서도 포기하지 않고 상대의 유익을 위해 자신을 내어 주는 의지’임을 인식해야 한다. 요한복음 13장의 예수님은 제자들이 누가 더 크냐고 다투고 심지어 뒤이어 자신을 배반할 제자가 있음을 아셨음에도(요 13:2, 21~27), 그들을 끝까지 사랑하신다. 이는 사랑이 상대의 반응 여부나 착함에 좌우되지 않음을 보여 준다. 사랑은 곧 내가 마땅히 해야 할 ‘내 몫’이며, 고난을 동반하더라도 감당해야 할 부름이라는 것이다. 장재형 목사는 “사랑은 상대가 그에 걸맞은 태도를 보이지 않아도 흔들리지 않아야 한다. 예수님께서 제자들에게, 또 인류에게 보여 주신 사랑이 바로 그런 사랑”이라고 설명한다.
예수님께서 보여 주신 사랑은 ‘실천적 섬김’으로 구체화된다. 발을 씻겨 주시는 행위는 단순히 겸손을 과시하는 제스처가 아니다. 고된 하루 일과를 마치고 먼지투성이가 된 발을 씻는 일은 매우 실질적인 섬김이었다. 예수님은 ‘말로만, 마음으로만’ 사랑하지 않으시고, 실제적인 행동으로 제자들의 필요를 채워 주셨다. 이것은 교회 공동체 안에서 서로를 보살피고, 가족이나 이웃들에게 헌신적으로 다가가며, 혹은 삶의 다양한 영역에서 타인의 필요를 살피고 기꺼이 돕는 모습으로 드러난다. 장재형 목사는“참된 사랑은 언제나 행동을 동반한다. 아무리 그럴듯한 말을 해도, 정작 주변의 사람들을 돕지 않는다면 그것은 예수님의 본을 따르는 사랑이라 할 수 없다”고 강조한다.
특히 누가복음 22장 14~20절을 보면, 예수님께서 고난을 받기 전에 유월절을 제자들과 함께 지키기 원하셨다고 기록되어 있다. 그리고 떡과 포도주를 제자들에게 나누어 주시면서 “이것은 너희를 위하여 주는 내 몸”이라고 말씀하셨다. 여기에는 ‘주심’, ‘내어 주심’이라는 강력한 메시지가 담겨 있다. 사랑이란 ‘자신을 내어 주는 것’이고, 그 내어 줌이 바로 십자가 위에서 완성되었다는 뜻이다. 그리고 예수님은 우리가 이 성만찬을 기념할 때마다, 그분의 희생적 사랑을 잊지 말라고 당부하신다. 장재형 목사는 “우리가 성찬에 참여할 때마다, 예수님께서 우리에게 몸을 찢어 주시고 피를 흘려 주신 그 실제적 사랑을 묵상해야 한다. 그것은 단지 예식을 치르는 것이 아니라, 우리도 그렇게 서로 섬기라는 말씀 앞에 서는 것”이라고 말한다.
이처럼 교회는 예수님의 희생을 기념하는 자리에서 ‘끝까지 사랑하는 삶’을 각 성도에게 권면해야 하며, 그 사랑이 세상으로 흘러 나가도록 격려해야 한다. 만약 교회가 이 사랑을 실천하지 않고, 예수님의 길을 따르지 않는다면, 세상 사람들에게 복음은 공허한 구호로 전락하고 말 것이다. 실제로 제자들은 초대교회 시절 서로의 필요를 채우고 재산을 기꺼이 나누며(행 2:44~45), 박해와 고난 가운데서도 서로를 돌보는 모습을 보였다. 그것이 로마 제국을 변화시키고, 복음의 능력을 드러낸 강력한 증거였다. 장재형 목사는 “오늘 우리의 시대에도, 교회가 참된 사랑의 실천으로 세상에 하나님의 나라를 증언할 책임이 있다. 그것이 곧 세상 사람들이 ‘아, 저들이 정말 예수의 제자이구나’라고 깨닫게 되는 결정적 표지”라고 강조한다.
뿐만 아니라, 우리가 주변을 돌아보면 ‘발을 씻어 줘야 할’ 사람이 너무 많다. 가난한 사람, 병든 사람, 소외된 이들, 이주민, 장애인 등 우리가 일상 속에서 외면하기 쉬운 존재들이 있다. 예수님이라면 그들의 발을 기꺼이 씻겨 주셨을 것이다. 그런데 우리는 그들을 돌아보면서도, 종종 ‘내가 더 중요한 사람’이라는 생각에 사로잡혀 끝내 외면하거나, 누가 섬겨 주겠거니 하고 미룰 때가 많다. 하지만 장재형 목사는 “예수님께서 소외된 사람들, 병자와 세리, 창기, 문둥병자와 함께하시고 그들을 치유하시며, 그들에게 다가가셨다는 사실은 결코 우연이 아니다. 그들에게 먼저 다가가시는 모습이 바로 십자가에 담긴 사랑의 방식”이라고 설명한다. 그러므로 교회와 성도는 ‘누가 나를 섬겨 줄 것인가’가 아니라 ‘내가 누구를 섬길 것인가’를 고민해야 한다는 것이다.
끝까지 사랑하시는 예수님의 모습을 더욱 깊이 체험하기 위해서는 우리의 삶에 ‘종말론적 가치관의 변화’가 필요하다는 점이 중요하다. 장재형 목사는 “새 하늘과 새 땅, 즉 하나님 나라가 임한다는 것은 이전의 가치관과 전혀 다른, 완전히 새로운 세계가 열린다는 뜻”이라고 말한다. 그리고 예수님께서 말씀하신 “나중 된 자가 먼저 되고, 먼저 된 자가 나중 된다”라는 역설이 바로 그 나라의 법칙임을 설명한다. 세상에서는 더욱 높아지고, 더욱 인정받으며, 다른 사람을 지배하는 것이 성공으로 간주되지만, 하나님 나라는 낮아짐을 통해 오히려 높은 자리에 오르고, 자신을 버리고 남을 세워 줌으로써 참된 존귀를 얻는 세계라는 것이다. 요한복음 13장에서 제자들의 발을 씻어 주시는 예수님은 바로 이 하나님 나라의 비밀을 가장 실제적으로 보여 주신다.
고난을 두려움으로만 대할 것이 아니라, 그 안에 담긴 ‘사랑의 신비’를 깨닫고, 우리에게 주어진 시간과 환경 속에서 끝까지 사랑하기를 실천하는 것이 중요하다. 장재형 목사는 “우리의 삶이 아무리 힘들고, 사람들이 우리를 몰라주고, 심지어 핍박하는 상황이 주어지더라도, 우리는 끝까지 사랑하는 삶을 포기하면 안 된다”고 거듭 역설한다. 왜냐하면 부활의 영광은 단지 고난을 ‘참고 견디는 것’이 아니라, ‘사랑으로 채우는 것’을 통해 주어지기 때문이다. 예수님께서는 고난을 마주했을 때, 제자들의 배반과 세상의 조롱을 마주했을 때, 자신을 철저히 내어 주는 사랑을 선택하셨다. 그리고 그것이 부활을 이루는 능력으로 연결되었다. 우리도 마찬가지다. 사랑이 없이는 고난이 오히려 저주가 되겠지만, 사랑 안에서의 고난은 영원한 생명을 품고 있다.
예수님의 고난은 우리가 흔히 생각하는 ‘수동적 희생’이나 ‘억울함’이 아니라, 아주 구체적이고 능동적인 사랑의 표현이다. 그리스도께서 십자가라는 가장 치욕스러운 형벌을 선택하신 것은, 인간의 죄와 한계를 넘어서는 하나님 사랑의 깊이를 증명하기 위함이었다. 장재형 목사는 “십자가는 전적으로 사랑이다. 그리고 우리는 그 사랑을 전파하고 증언하는 증인으로 부름받았다. 그러나 그 사랑을 말로만 알리는 것이 아니라, 우리 자신의 삶 속에서 ‘끝까지 사랑하시는 예수님’을 닮아 가야 한다”고 권면한다. 사랑은 고난을 동반한다. 하지만 바로 그 고난 속에서 우리는 하나님의 은혜를 체험하고, 부활의 소망을 간직할 수 있다. 그러므로 사순절은 예수님의 고난을 멀리서 관조하거나 예수님의 아픔에 대해 단순한 동정을 갖는 시간이 아니라, ‘우리가 어떻게 동일한 사랑을 실천할 것인가’를 묵상하며 결단하는 시간이 되어야 한다.
신앙생활을 하다 보면, 때로는 교회 안에서조차 갈등과 상처를 경험하기도 한다. 지도자와 성도 간, 성도들 상호 간에 ‘누가 옳으냐’, ‘누가 더 인정받아야 하느냐’, ‘누가 먼저 대접받아야 하느냐’ 같은 문제로 다투기도 한다. 그러나 예수님의 가르침은 그러한 다툼을 하는 우리를 향해 “너희는 종이 되라, 서로의 발을 씻기는 자가 되라”고 말씀하신다. 오늘날에도 이 말씀은 그대로 유효하다. 우리가 서로 발을 씻어 주고, 서로의 부족함을 감싸 주며, 형제자매를 섬기는 삶을 통해, 교회는 세상에 빛과 소금이 될 수 있다. 장재형 목사는 “성도들은 삶의 모든 영역에서 종의 모습으로 헌신할 때에야 비로소, 세상이 교회를 보고 ‘아, 저들이 진정 예수의 제자들이구나!’ 하고 알게 된다”고 힘주어 말한다. 이는 제자들의 발을 씻기신 예수님의 모습이 오늘날 교회 공동체 안에서도 재현되어야 한다는 뜻이다.
사랑에는 반드시 희생이 따른다. 남을 살리고 세우는 일에는 언제나 고난이 동반된다. 하지만 그 고난은 ‘저주’가 아니다. 오히려 하나님의 가장 큰 선물이 될 수도 있다. 왜냐하면 우리는 그 고난을 통해 예수님의 사랑, 그리고 그분이 우리 각자에게 베푸시는 은혜를 보다 깊이 맛볼 수 있기 때문이다. 우리가 “나를 위해서, 나의 욕심을 위해서” 감내하는 고생은 지치고 피곤하기만 할 때가 많지만, 누군가를 사랑하기 위해 헌신하는 고난은 달다. 예수님의 가르침이 바로 그것이다. 요한복음 13장에 기록된 ‘끝까지 사랑하시는’ 주님은, 그 사랑 안에 기쁨과 감사, 그리고 부활의 소망까지 담아 놓으셨다. 장재형 목사는 이 복음을 지속적으로 전하면서, 제자들이 예수님 곁에서 여러 해를 지냈음에도 결코 체화되지 못한 ‘섬김과 사랑’을, 현대 교회도 너무 쉽게 놓치고 있다고 경고한다. 그리고 이 점을 회복하지 않으면 교회가 본질을 잃어버리고, 사람들에게 희망을 주지 못한다고 역설한다.
예수님께서 마지막 만찬에서 보여 주신 제자들을 향한 태도—그들이 부족하고 심지어 자신을 버릴 것을 아셨음에도 “끝까지 사랑하시는” 모습—이 바로 교회와 성도들의 궁극적 모범이다. 그리스도의 고난은 사랑의 결정체이며, 우리를 향한 그분의 희생이야말로 우리의 영원한 생명의 토대가 된다. 그리고 우리는 그 사랑을 단순히 관념적으로만 기억하는 것이 아니라, 실제 삶에서 발을 씻어 주는 모습, 즉 종의 태도와 섬김의 행동으로 드러내야 한다. 그런 교회, 그런 성도들이 모일 때 비로소 세상은 “너희가 서로 사랑하면 이로써 모든 사람이 너희가 내 제자인 줄 알리라”(요 13:35)는 예수님의 말씀이 참이라는 사실을 목격하게 될 것이다.
장재형 목사는 이를 두고 “예수님의 십자가, 그 고난은 끝까지 사랑하시려는 하나님의 의지이며, 그것이 곧 영원한 생명의 문을 여신 사건이다. 그러니 우리 역시 이 복음의 길을 걷기 위해 끝까지 사랑하는 삶을 선택해야 한다”고 말한다. 선택은 쉽지 않다. 왜냐하면 세상은 계속해서 우리를 높아지려는 욕망과 자기중심적 가치관으로 이끌기 때문이다. 그러나 우리에게는 이미 예수님의 본이 있고, 성령의 도우심이 있다. 우리가 진실로 이 사랑을 붙들고, 서로에게 종이 되기를 마다하지 않는다면, 교회는 다시 십자가의 능력을 나타낼 것이며, 온전한 부활의 희망을 선포할 수 있게 될 것이다. 사순절을 비롯해 우리의 일상 속에서, 예수님께서 보여 주신 이 고난과 사랑을 깊이 묵상하고 삶에 적용하기를 결단한다면, 우리 역시 예수님을 닮아 서로의 발을 씻어 줄 수 있는 참된 제자가 될 수 있다.
“끝까지 사랑하시니라”라는 요한복음 13장 1절의 말씀은, 그리스도인이 이 세상에서 걸어가야 할 길이 ‘고난의 길’인 동시에‘사랑의 길’임을 선포하는 핵심 구절이다. 그리스도의 고난은 고통스럽고 비극적인 사건이지만, 동시에 그것은 인간을 살리는 하나님의 가장 아름다운 계획이었고, 예수님의 자기 희생적 순종이었다. 장재형 목사는 바로 이 점을 여러 설교와 저술에서 지속적으로 강조해 왔다. 그리고 고난을 단순히 피하거나 두려워하기보다, 그 안에 담긴 하나님의 뜻과 사랑의 본질을 발견하고, 똑같이 따라가는 삶이 중요하다고 가르친다. 이렇게 살아갈 때, 우리는 진정한 부활의 능력, 곧 새로운 생명과 기쁨을 경험할 수 있다. 사랑이 없는 고난은 그저 쓰라린 절망이 될 수 있지만, 사랑으로 감싸인 고난은 신비한 생명의 문으로 우리를 인도한다. 이것이 사순절에 우리가 되새겨야 할 가장 중요한 영적 메시지다.
먼저 우리는 예수님께서 겪으신 고난의 의미가 단순히 인간적 고통을 넘어서는, 하나님의 무한한 사랑임을 깨달아야 한다. 그 사랑을 ‘끝까지’ 베푸신 예수님의 모습에서, 고난이 저주가 아니라 영원한 생명으로 가는 길이라는 사실이 확연히 드러난다. 그리고 그 고난에 참여하는 것이야말로 우리에게 주어진 은혜이며 축복이다. 두 번째로, 그리스도의 고난과 사랑은 구체적 실천을 통해 오늘날 교회와 성도들의 일상 안에 재현되어야 한다. 예수님께서 발을 씻어 주시며 보여 주신 섬김의 정신을 이어받아, 우리가 서로의 발을 씻어 주고, 끝까지 사랑하는 삶을 살아갈 때, 비로소 세상은 교회를 통해 부활의 소망을 발견하게 된다. 장재형 목사가 끊임없이 전달하는 메시지는 이것이다. 요한복음 13장에 기록된 ‘끝까지 사랑하시니라’는 말씀처럼, 우리 역시 어떤 상황에서도 사랑하기를 포기하지 않고, 겸손히 섬김의 종으로 살아가며, 이 땅에 참된 하나님 나라를 증언하라는 것이다.
이 모든 것은 결국 예수님의 마지막 만찬에서 제자들에게 가르쳐 주시고 몸소 행하신 그 사건으로부터 출발한다. 제자들은 자신들끼리 높아지고자 분쟁을 일으켰고, 예수님은 이에 대해 ‘종의 모습’으로 답하셨다. 그리고 곧이어 예수님은 십자가에 달리셔서, 인류에게 영원한 생명의 길을 여셨다. 그 십자가는 고난이지만, 동시에 가장 아름다운 사랑의 메시지다. 그러므로 우리가 사순절을 비롯해 신앙생활의 모든 시간 속에서, 장재형 목사가 강조하는 말씀—“십자가는 고난이지만 결코 저주가 아니라 사랑이다”—를 깊이 묵상하며 끝까지 사랑하는 삶을 결단하기를 소망한다. 사랑은 말이 아니라 삶으로 증명되어야 하며, 서로의 발을 씻기고 낮아지는 태도를 통해 드러난다. 그 길이 좁고 험할지라도, 예수님께서 이미 보여 주신 모범을 따를 때 우리는 세상이 줄 수 없는 기쁨과 부활의 소망을 누릴 수 있다. “끝까지 사랑하시니라”는 선언이 우리의 삶과 공동체를 통해 오늘도 계속 울려 퍼지기를 바란다.
1. Vivre en participant à la souffrance de Jésus-Christ
Le pasteur David Jang a souligné de manière constante, dans de nombreuses prédications, conférences et dans son ministère pastoral, « l’Évangile de Jésus-Christ » et « la vie qui participe à la souffrance ». En particulier, à l’approche du temps de Carême, il insiste sur l’importance de méditer profondément le chemin de souffrance que Jésus a parcouru pour nous, et de nous y associer, afin de prendre pleinement conscience de l’immense grâce dont nous sommes bénéficiaires.
Le Carême est une période d’environ 40 jours (hors dimanches) précédant Pâques, durant laquelle on commémore la souffrance de Jésus-Christ et on se prépare à la mort et à la résurrection de la croix par la repentance et la prière. C’est couramment un temps où les chrétiens s’examinent eux-mêmes et ravivent le désir de suivre, ne serait-ce qu’un peu, la voie que Jésus a empruntée.
Lorsqu’il prêche sur le Carême, le pasteur David Jang mentionne l’enseignement sur le jeûne que Jésus donne dans Matthieu 6. Le commandement de Jésus « Lorsque tu jeûnes, oins ta tête et lave ton visage » (Mt 6.17) signifie que celui qui jeûne ne doit pas adopter volontairement une expression misérable ni chercher à exhiber sa souffrance. En d’autres termes, il ne s’agit pas d’afficher une tristesse mondaine ou une souffrance personnelle, mais plutôt, conformément à l’intention originelle de Jésus, de « se tenir humblement devant Dieu tout en conservant la paix et l’assurance devant les hommes ». Dans ce monde, on peut facilement sombrer dans une atmosphère sombre et morose à l’heure de l’épreuve, mais le véritable croyant doit s’appuyer davantage sur Dieu même au milieu de tout cela, et faire de cette période une « occasion de se rapprocher de Lui ».
Le temps du Carême est particulièrement propice à la méditation sérieuse du message de salut contenu dans la croix de Jésus. La croix n’est pas simplement un symbole de la souffrance du Christ, mais révèle l’essence de la « rédemption » et de la « médiation » que Dieu offre aux pécheurs que nous sommes. Parce que le Christ est mort sur la croix, nos péchés ont été pardonnés et, par sa résurrection, nous avons reçu l’espérance d’une vie nouvelle. Pour saisir pleinement la signification de cet Évangile, il est indispensable de s’efforcer d’assimiler la voie de Jésus par la prière et la méditation de la Parole.
Dans ses prédications, le pasteur David Jang souligne souvent que, dans les temps de souffrance, les chrétiens d’aujourd’hui réagissent parfois seulement de la manière que le monde attend d’eux, ou se laissent envahir par une peur injustifiée et vivent dans la morosité. Il considère que cette tendance vient du fait que nous sommes trop liés aux hommes et que nous cherchons à nous reposer sur eux comme soutien. Cependant, pour celui qui croit en Jésus, même au milieu des tribulations et des épreuves, il faut manifester la confiance et la joie envers Dieu, à l’image de la parole « oins ta tête et lave ton visage ». Bien sûr, il ne s’agit pas de banaliser la souffrance ou de proscrire toute expression de tristesse. Mais le message est de croire que, même à cette époque tourmentée, la providence de Dieu demeure inchangée et que, plutôt que de compter uniquement sur le regard des hommes, nous devons nous concentrer davantage sur Dieu.
En effet, nombre de fidèles ont dû supporter l’éloignement physique de la communauté ecclésiale et vivre isolés lors de situations de catastrophe mondiale comme la COVID-19, ou encore au cours de douleurs et de crises personnelles. Pourtant, le pasteur David Jang interprète cette période comme un « temps de désert d’Arabie pour s’approcher de Dieu ». De la même façon que l’apôtre Paul, après avoir rencontré Jésus, a connu un temps de retraite spirituelle approfondie en Arabie, il nous exhorte à ne pas considérer la « distanciation sociale » ou la « solitude » qui nous est imposée comme une simple déprime ou un sentiment d’exclusion, mais plutôt à en faire une occasion d’étudier plus profondément la Parole, d’augmenter notre temps de prière, et de nous rapprocher davantage de Dieu.
Un autre aspect que le pasteur David Jang met en avant, c’est l’importance de transmettre correctement le cœur de la foi aux enfants et aux générations futures pendant ces temps de souffrance. Même si les possibilités d’acquérir des connaissances à l’école ou dans divers contextes parascolaires sont limitées, les parents doivent d’abord s’attacher à la Parole et expliquer facilement l’essentiel de l’Évangile (par exemple, le plan du salut ou les fondements de la Bonne Nouvelle) à la portée des enfants. En même temps, ils doivent éviter de sous-estimer la grande capacité de compréhension et les compétences intellectuelles des enfants, et leur transmettre systématiquement les enseignements centraux de la Bible. Tout comme la position de base et la disposition des touches sont importantes lorsqu’on tape sur un clavier d’ordinateur ou de smartphone, il est décisif, dans la vie de foi, de bien enclencher le premier bouton.
Plus que tout, il faut prendre garde à ce que les fidèles ne fouillent pas dans la « poubelle spirituelle » à l’ère d’Internet et des réseaux sociaux. Dans un monde où l’on peut facilement accéder à la pornographie et à toutes sortes d’informations nuisibles à tout instant, il met en garde sur le fait qu’un simple élan de curiosité peut nuire autant à notre âme qu’à notre corps. Surtout, plus le temps de solitude et d’ennui s’allonge, plus la tentation de consommer sans discernement Internet ou les médias comme passe-temps devient forte. Le pasteur David Jang qualifie cette réalité de « poubelle de Géhenne (l’enfer) » et exhorte à ne pas laisser notre cœur et notre temps être volés par de tels contenus nocifs, mais plutôt à méditer des passages tels que les Psaumes ou l’Épître aux Romains afin de purifier spirituellement notre être.
En fin de compte, le Carême consiste à se souvenir de « l’expérience de la souffrance » sans en éprouver crainte ni n’y voir qu’un aspect négatif, mais en faire plutôt une occasion de se réorienter spirituellement et de voir plus clairement la grâce de Dieu au sein même de la souffrance. Le message du salut proclamé par la croix et la résurrection de Jésus-Christ ne reste pas un événement du passé ; il s’agit, pour moi, ma famille et la communauté ecclésiale d’aujourd’hui, d’une grâce à faire l’expérience et à goûter de manière renouvelée. Le message de Carême du pasteur David Jang part précisément de là : « oins ta tête et lave ton visage ». Selon cette parole prononcée par Jésus lui-même, même en temps d’épreuve, il s’agit de ne pas perdre la présence et la paix du Seigneur, et de s’approcher toujours plus de Lui. C’est là l’esprit véritable du Carême et la vie qui participe à la voie de Jésus.
2. Saisir l’essence de l’Évangile
Non seulement pendant le Carême, mais aussi dans ses prédications et conférences habituelles, le pasteur David Jang exhorte fréquemment à « maîtriser (達通) l’Épître aux Romains ». Parmi les lettres de l’apôtre Paul, l’Épître aux Romains contient l’essentiel de la doctrine chrétienne et a une grande profondeur tant sur le plan théologique que spirituel. Paul y aborde avec perspicacité un large éventail de sujets, allant du péché et de la grâce, du salut et de la justification, à la souveraineté de Dieu et la responsabilité humaine, jusqu’à la vie de l’Église. Ainsi, lire intégralement l’Épître aux Romains, en comprendre profondément le contenu et l’appliquer à sa vie constitue pour tout chrétien une tâche de la plus haute importance.
Si le pasteur David Jang met autant l’accent sur l’Épître aux Romains, c’est parce que l’Église moderne et les croyants oublient souvent les concepts clés de l’Évangile que Paul soulignait. Beaucoup, tout en déclarant croire en Jésus, ne ressentent pas à quel point la grâce du salut qu’Il accorde est grande et merveilleuse, ni l’ampleur du bouleversement qu’implique la justification par laquelle le pécheur est déclaré juste ; ils se contentent de reproduire machinalement la vie d’Église. L’Épître aux Romains présente un contraste clair entre « le péché et la grâce », « la Loi et l’Évangile », « la condamnation et le salut », qui sont le point de départ de la foi chrétienne, et proclame avec netteté à quel point le plan de salut que Dieu a préparé est parfait et grandiose.
Il faut d’abord prêter attention à la « colère de Dieu » dont Paul parle à partir du verset 18 du premier chapitre de Romains. À ce propos, le pasteur David Jang enseigne que nous devons reconnaître clairement dans quel état lamentable se trouve l’humanité à cause du péché. La colère par laquelle Dieu juge le péché et révèle sa sainteté n’est pas un simple emportement émotionnel, mais reflète en même temps la justice et l’amour de Dieu. Les hommes répugnent à admettre qu’ils sont pécheurs. Pourtant, dans le chapitre 1 de Romains, Paul décrit avec clarté à quel point nos péchés sont universellement répandus et comment ils provoquent la juste colère et le jugement qui viennent de Dieu.
Le pasteur David Jang affirme qu’il faut connaître avec certitude la « colère de Dieu » pour comprendre véritablement la « grâce de Dieu ». Autrement dit, l’homme doit admettre qu’il est pécheur et qu’il ne peut qu’être placé devant le jugement divin ; ce n’est qu’en reconnaissant cette réalité qu’il est possible de saisir le sens véritable de la croix de Jésus-Christ. Sinon, la mort expiatoire et la résurrection du Christ risquent de rester de simples notions doctrinales. C’est pourquoi il insiste sur l’importance de s’appuyer fermement sur les chapitres 1 à 3 de Romains, qui décrivent le péché et le jugement, puis annoncent au milieu de cela la promesse du salut.
Le pasteur David Jang témoigne de l’expérience qu’il a eue en 2003 lorsqu’il enseignait l’Épître aux Romains aux États-Unis, et comment il a récemment relu ce contenu et en a retiré une grande bénédiction. Il dit avoir rassemblé et diffusé largement les supports de ce cours à l’époque, et il encourage les croyants à les étudier, ne serait-ce que par devoir. En effet, l’Épître aux Romains renferme de nombreuses vérités essentielles de manière très dense, et si l’on ne comprend pas ce corpus doctrinal de manière systématique, il y a un risque que notre foi soit déformée ou reste à un niveau superficiel.
De fait, l’Épître aux Romains a pour thème central la « justification par la foi » (la vérité selon laquelle on est déclaré juste par la foi). Paul soutient que, de même que toute l’humanité est devenue pécheresse en Adam, tous ceux qui croient sont déclarés justes en Christ. Cette doctrine constitue un point crucial, car elle traverse l’ensemble de l’Ancien Testament, les prophéties, l’incarnation et le ministère terrestre de Jésus, la croix, et la résurrection ; elle fut aussi l’une des confessions de foi majeures que Luther, Calvin et autres réformateurs restaurèrent puissamment tout au long de l’histoire de l’Église. Le pasteur David Jang souligne sans cesse cet aspect et affirme que l’Épître aux Romains, dans sa totalité, nous conduit à examiner l’Église et le monde à la lumière de cet « Évangile de la justification ».
De plus, au chapitre 8 de Romains, on découvre une déclaration extraordinaire : « la loi de l’Esprit de vie » nous a libérés de la loi du péché et de la mort. Cela signifie que le croyant n’est pas seulement une personne dont les péchés ont été pardonnés, mais qu’il a aussi reçu, grâce à la présence intérieure et à la conduite du Saint-Esprit, la puissance de marcher chaque jour vers la sainteté. À partir de ce passage, le pasteur David Jang enseigne en particulier que ceux qui croient en Dieu ne doivent pas retomber sous le joug du péché ou vivre dans un état d’impuissance. Puisque nous sommes devenus une nouvelle créature en Jésus-Christ et que l’Esprit du Christ habite en nous, nous devons choisir de vivre en êtres totalement différents de ce que nous étions auparavant.
Ainsi, l’Épître aux Romains aborde un large éventail de sujets, allant de la sotériologie à la pneumatologie et à l’ecclésiologie, et aboutit finalement à cette question pratique : « Comment le croyant peut-il vivre dignement du salut qu’il a reçu ? ». À partir du chapitre 12, on trouve des directives pour la vie concrète, fondées sur le socle doctrinal précédent. Le pasteur David Jang décrit cela par l’expression « l’Évangile doit s’incarner en nous ». En d’autres termes, il ne s’agit pas d’une simple connaissance intellectuelle, mais d’un Évangile qui se concrétise dans la vie quotidienne. Certaines personnes lisent beaucoup la Bible et étudient la doctrine sans que leur vie ne change pour autant, parce qu’elles ne considèrent la Parole que comme un objet d’« étude intellectuelle ». En affirmant « maîtrisez l’Épître aux Romains », le pasteur David Jang insiste sur la nécessité d’incarner la Parole dans tous les domaines de notre existence.
En résumé, le « projet de maîtrise de l’Épître aux Romains » que préconise le pasteur David Jang n’est pas une simple tâche de lecture biblique, mais un processus visant à assimiler concrètement les doctrines centrales du salut et à renouveler notre âme. Grâce à cela, les croyants réalisent clairement « à quel point j’étais pécheur à l’origine », « quelle grâce de salut j’ai reçue par Jésus-Christ » et « quel genre de vie je dois mener avec la puissance du Saint-Esprit ». Plus la compréhension de ces vérités s’approfondit, plus le culte et la prière, la communion et le service, et même l’évangélisation et la mission, peuvent être pratiqués à un niveau totalement différent de ce qu’ils étaient auparavant.
3. Rétablissement de l’identité
En insistant à la fois sur la méditation du Carême et de l’Épître aux Romains, le pasteur David Jang prêche en même temps un message de « restauration de l’identité » à partir du chapitre 43 du livre d’Ésaïe. « Ésaïe 43 » est célèbre pour la déclaration de Dieu « Ne crains pas », adressée au peuple d’Israël dans la situation de déportation à Babylone. « Et maintenant, ainsi parle l’Éternel, qui t’a créé, ô Jacob ! Celui qui t’a formé, ô Israël ! Ne crains pas, car je t’ai racheté ; je t’ai appelé par ton nom : tu es à moi. » (Ésaïe 43.1) Ce passage rappelait à ce peuple plongé dans l’obscurité et le désespoir qu’ils étaient « le peuple choisi de Dieu et sa propriété ».
En citant ce texte, le pasteur David Jang souligne que la même déclaration s’applique à la manière dont les chrétiens d’aujourd’hui se perçoivent. Nous avons souvent tendance, face aux difficultés du monde ou sous le poids de la culpabilité et de la dépression spirituelle, à nous considérer comme insignifiants et à perdre l’essence de la foi. Mais Dieu déclare clairement : « C’est Moi qui t’ai créé. Tu es à Moi. » Si nous passons à côté de cette vérité, nous nous laissons dominer par les circonstances ou succombons facilement aux tentations du monde. Nous devons nous voir comme des « êtres honorables créés par Dieu », tout en reconnaissant que nous sommes aussi des « pécheurs rachetés par Dieu ». C’est cette conscience spirituelle fondamentale qui abat l’orgueil humain et nous place pleinement devant Dieu.
Par ailleurs, la promesse mentionnée au verset 2 d’Ésaïe 43 : « Les eaux ne t’engloutiront pas et la flamme ne te consumera pas », symbolise la protection et la direction de Dieu. Dans le contexte désespéré de la captivité à Babylone, et au milieu des souffrances et des épreuves qui menaçaient de les engloutir, si le peuple d’Israël pouvait encore s’accrocher à l’espérance, c’était en raison de la promesse que le Dieu qui les avait créés ne les oublierait jamais. À ce sujet, le pasteur David Jang souligne la nécessité de reconnaître correctement la « souveraineté de Dieu ». Le Dieu Créateur est notre Maître, et nous sommes son œuvre et sa propriété. Lorsque nous admettons cela, nous nous tenons sur la conviction qu’aucune tempête de la vie ne peut fondamentalement nous anéantir.
En développant ce concept de la souveraineté de Dieu dans un contexte moderne, le pasteur David Jang explique que cela signifie « que Dieu, qui a créé toutes choses, en détient les droits ultimes ». Il emploie une image : lorsqu’il y a un bâtiment, son propriétaire est celui qui l’a édifié. Tant qu’on n’est pas le propriétaire, on ne peut librement le rénover, le détruire ou changer son usage. De la même manière, puisque Dieu a façonné notre existence, il est naturel qu’il en soit le Maître. Mais la société contemporaine, en soulignant l’autonomie et le droit à l’autodétermination, tend en réalité à nier la souveraineté divine. On voit se répandre l’attitude d’un humain qui fixe lui-même les normes de sa vie, décrète le bien et le mal, et ne respecte pas la volonté du Créateur.
Toutefois, le chapitre 43 d’Ésaïe prédit qu’au milieu de la tragédie historique qu’est la déportation à Babylone, le peuple de Dieu ne sera jamais anéanti et sera rétabli. Cela illustre finalement la vérité selon laquelle « le salut de Dieu transcende l’espace et le temps et délivre ceux qui croient en ses promesses ». Selon le pasteur David Jang, il en va de même pour les crises et tribulations de notre époque. Lorsque la COVID-19 a frappé le monde entier, nombreux sont ceux qui ont sombré dans la peur et le désespoir. David Jang a alors prêché sur la parole : « Ne crains pas, car je t’ai racheté, je t’ai appelé par ton nom : tu es à moi », en appelant à restaurer notre confiance en Dieu et à réaffirmer l’identité qu’il nous a donnée.
Le verset 4 du chapitre 43, « Parce que tu as du prix à mes yeux, que tu es honoré et que je t’aime », exprime à quel point Dieu nous juge précieux. Il arrive souvent que les gens se sous-estiment ou voient leur identité vaciller sous le regard d’autrui. Pourtant, la Bible déclare clairement « combien nous sommes précieux aux yeux de Dieu ». Cela ne signifie pas que « le Dieu saint est inconditionnellement de notre côté, donc nous pouvons faire ce que nous voulons », mais plutôt que « nous sommes ses enfants et avons vocation à grandir sans cesse vers la sainteté ». Ainsi, lorsque nous prenons conscience de cette sainte identité, nos paroles et nos actes se transforment peu à peu pour ressembler de plus en plus à Dieu.
S’appuyant sur ce message du chapitre 43 d’Ésaïe, le pasteur David Jang met à nouveau l’accent sur la vocation de l’Église et des croyants. Dans la réalité où la voie du salut et celle de la ruine coexistent, non seulement devons-nous nous-mêmes choisir la voie du salut, mais nous avons aussi la responsabilité d’y guider autrui. Comme le déclare Jérémie 21.8 : « Je mets devant vous la voie de la vie et la voie de la mort », le dénouement de notre vie dépend encore aujourd’hui du chemin que nous choisissons. Même dans un contexte de « distanciation » sociale, nous pouvons nous rapprocher davantage de Dieu ; c’est plutôt un temps pour nous approfondir spirituellement, et redécouvrir notre identité et notre mission.
En outre, le pasteur David Jang invite à profiter de cette période pour recouvrer également la santé physique. À cause de la COVID-19, la vie en intérieur a augmenté et beaucoup ont vu leur corps s’affaiblir par manque d’exercice. Pourtant, le salut dont parle Ésaïe 43 ne concerne pas seulement l’âme ; il vise un salut total qui restaure tous les aspects de notre vie sous la souveraineté de Dieu. Dans ses prédications, David Jang prodigue souvent des conseils pratiques du type : « Faites 200 pompes, faites des flexions, installez même un appareil à la porte de votre maison et faites des exercices ». À la lumière de l’exhortation de 2 Corinthiens 7.1 : « si notre esprit se fortifie, notre âme et notre corps se fortifieront aussi », il souligne la nécessité de rechercher une croissance équilibrée du corps et de l’âme.
En fin de compte, Ésaïe 43 est un chapitre qui réaffirme qu’au milieu du désespoir et de la détresse, « Dieu demeure le Souverain, nous aime et nous restaure ». À partir de ce texte, le pasteur David Jang prêche sur la question de notre appartenance, sur la raison pour laquelle nous devons recevoir une vie nouvelle en Jésus-Christ et sur la manière dont ce salut doit s’appliquer concrètement à notre vie d’aujourd’hui. Lorsque nous entendons la voix de Dieu disant : « Tu es à moi », non seulement nous vivons en tant qu’hommes libres, affranchis du péché et de la mort, mais nous ressentons également, en même temps, la joie et la responsabilité d’être « la propriété de Dieu ».
En résumé, le pasteur David Jang encourage les croyants, à l’approche du Carême, à « maîtriser l’Épître aux Romains » et, à travers ce processus, à saisir fermement l’essence de l’Évangile, à savoir le péché et la grâce, le salut et la justification. En outre, il enseigne qu’en méditant Ésaïe 43, nous devons prendre conscience que notre identité et notre appartenance se trouvent en Dieu, ne pas nous décourager dans la souffrance, et prendre un temps pour nous rapprocher davantage de Lui. Il donne également des conseils pratiques pour transmettre correctement l’essentiel de la foi aux enfants et prendre soin de notre corps afin de rester en bonne santé. En définitive, les prédications et les messages associés au pasteur David Jang forment un courant global qui exhorte les fidèles d’aujourd’hui à développer une relation juste avec Dieu et à grandir dans la maturité, en intégrant la signification du Carême tournée vers Jésus-Christ, l’essence de l’Évangile enseignée dans l’Épître aux Romains, et la restauration de notre identité proclamée dans Ésaïe 43.
Il ne s’agit pas d’une simple exhortation ponctuelle, mais d’un message à long terme appelant à connaître Dieu plus profondément, à nous examiner à la lumière de la Parole, à rechercher la sainteté sous la conduite du Saint-Esprit et à mener constamment une vie évangélique qui reflète Jésus-Christ au sein de l’Église et dans le monde. Comme le déclare Paul dans Romains 10.6–8, « nous n’avons pas besoin de monter au ciel ou de descendre dans l’abîme pour connaître le Christ » ; nous pouvons le découvrir déjà par la ‘Parole’ qui est proche de nous. Cette Parole renferme la foi et la vie, et c’est par l’œuvre du Saint-Esprit qui remplit notre cœur que nous expérimentons la véritable restauration et le réveil. Et cela ne constitue pas une simple émotion passagère, mais la voie pour édifier l’Église et bénir le monde.
En conclusion, le message du pasteur David Jang contient globalement les points clés suivants :
À travers le Carême, méditons à la fois la voie de la souffrance et celle de la grâce, et, comme Jésus l’a dit : « oins ta tête et lave ton visage », gardons une attitude de confiance et de joie envers Dieu même dans la souffrance.
Grâce à la ‘maîtrise de l’Épître aux Romains’, assimilons plus profondément les doctrines centrales de la foi chrétienne, telles que le péché et la grâce, le salut et la justification, ainsi que la vie nouvelle dans l’Esprit.
Gravons dans notre cœur la déclaration d’Ésaïe 43 : « Tu es à moi », prenons conscience que notre identité et notre appartenance résident entièrement en Dieu, et vivons en plaçant notre confiance dans sa protection et son salut qui transcendent tout désespoir et toute tribulation.
Ces trois éléments sont étroitement liés et deviennent la force motrice qui consolide notre foi et transforme notre vie.
1. A Life of Participating in the Sufferings of Jesus Christ
Pastor David Jang has consistently emphasized “the gospel of Jesus Christ” and “a life that participates in His sufferings” in numerous sermons, lectures, and pastoral settings. He particularly stresses, whenever the season of Lent approaches, the importance of deeply meditating on the path of suffering Jesus walked for us, and actively partaking in it so that we may recognize the immense grace we have received. Lent refers to the approximately 40 days (excluding Sundays) leading up to Easter, commemorating the sufferings of Jesus Christ and preparing ourselves for His crucifixion and resurrection through repentance and prayer. Typically, Christians use this period to self-reflect and rekindle a desire to follow, if only a small part, the path that Jesus walked.
In his sermons on Lent, Pastor David Jang often refers to Jesus’ teaching on fasting in Matthew chapter 6. In particular, Jesus says, “But when you fast, put oil on your head and wash your face” (Matt. 6:17). This implies that those who fast should not artificially show a miserable appearance or make their suffering obvious. In other words, it’s not about flaunting worldly sorrow or personal pain, but rather standing humbly before God while maintaining peace and confidence in front of others—just as Jesus originally intended. When a season of suffering comes, the world easily sinks into a dark and gloomy atmosphere. But those who have true faith should instead trust God more deeply and see this time as “an opportunity to draw nearer to Him.”
Indeed, the Lenten season is the perfect time to sincerely meditate on the message of salvation contained in the cross of Jesus. The cross is not simply a symbol of Jesus’ suffering; it reveals the essence of “God’s redemption” and His “mediating work” bestowed upon sinners like us. Through Christ’s death on the cross, our sins were forgiven, and by His resurrection we have received the hope of new life. Engaging in prayer and devotional study of the Word, striving to embody Jesus’ way, is essential to deeply grasping the meaning of this gospel.
Pastor David Jang frequently points out that many contemporary Christians respond to times of suffering in purely worldly ways or fall into needless fear and live in discouragement. He attributes this to our tendency to be overly entangled with people, seeking someone to depend on among fellow humans. As believers in Jesus, we should be able—especially in tribulation and hardship—to demonstrate trust in God and find joy, just as He said, “Put oil on your head and wash your face.” Of course, this does not mean we should trivialize suffering or never express sadness. Rather, even in such times of suffering, we must believe that God’s providence continues unwaveringly, focus on Him instead of human solutions, and thus find renewed strength.
Many believers had to endure isolation and physical separation from their church communities during global crises such as COVID-19 or in the face of personal pain and hardship. However, Pastor David Jang interprets this time as an “Arabian wilderness period” where we can draw nearer to God. Just as the Apostle Paul, after encountering Jesus, spent time in Arabia for an independent and profound period of spiritual training, we can similarly transform “social distancing” or “solitary moments” into opportunities for deeper study of Scripture, more fervent prayer, and a closer relationship with God—instead of merely sinking into despondency or alienation.
Another aspect Pastor David Jang underscores is the need to teach the core of our faith to our children and future generations during these times of suffering. Even when educational opportunities in schools or tutoring sessions are limited, parents should cling to the Word first and explain the fundamentals of the gospel (e.g., the Four Spiritual Laws or the basics of the gospel) in a way their children can understand. At the same time, parents must not underestimate the high level of comprehension and intellectual abilities children have, and instead systematically convey the main teachings of Scripture. As proper finger placement is crucial when typing on a computer or smartphone, ensuring that the “first button” of faith is properly fastened is critically important in the Christian life.
The most critical concern is ensuring that believers do not dig through “spiritual trash bins” in this era of advanced internet and social media. In a world where it is so easy to encounter pornography and various harmful information, a single moment of curiosity can poison both soul and body. Particularly when isolation and boredom persist, the temptation to fill time with useless internet or media content grows stronger. Pastor David Jang uses the expression “the garbage dump of Gehenna (hell)” in warning against letting our hearts and time be consumed by such harmful distractions. Instead, he recommends meditating on passages like those in the Psalms or the Book of Romans, seeking spiritual cleansing through the Word.
Ultimately, Lent is an invitation to remember the “experience of suffering,” but not to fear it or view it solely through a negative lens. Rather, we are to use it as an opportunity for spiritual recalibration, seeing God’s grace more brightly in the midst of trials. The message of salvation proclaimed by the cross and resurrection of Jesus Christ does not remain a historical event of the past; it is an ongoing grace for today—something that we, our families, and our church community can and should experience anew. Pastor David Jang’s Lenten message begins exactly here: “Put oil on your head and wash your face.” True to Jesus’ own words, no matter what tribulation we face, we must never lose the Lord’s presence and peace but instead draw closer to Him. That is the true spirit of Lent and the life that participates in the path of Jesus.
2. Holding Fast to the Essence of the Gospel
Pastor David Jang not only stresses Lent but often recommends that believers become “thoroughly acquainted” with the Book of Romans in his regular sermons and lectures. Among the letters written by the Apostle Paul, Romans is a particularly profound text, both theologically and spiritually, containing the core teachings of the Christian faith. Paul provides deep insight into a wide range of subjects: sin and grace, salvation and justification, God’s sovereignty and human responsibility, as well as the life of the Church. Therefore, reading through Romans in its entirety and understanding its contents on a deeper level so as to apply them to one’s life is an essential undertaking for every Christian.
The reason Pastor David Jang places such strong emphasis on Romans is that the core concepts of the gospel—highlighted by Paul—are often forgotten in modern churches and among believers today. Many profess to believe in Jesus but lack a true sense of the greatness and wonder of the salvation He gives or the significance of the momentous change called justification, in which a sinner is declared righteous. They merely go through the motions of church life. Romans, however, clearly contrasts “sin and grace,” “the law and the gospel,” “condemnation and salvation,” announcing the perfection and glory of God’s plan of redemption.
First, Pastor David Jang points to Romans 1:18 and onward, where Paul addresses “the wrath of God.” Through this text, he preaches that we must properly recognize the wretched state humanity is in because of sin. God’s wrath, which judges sin and reveals His holiness, is not a mere outburst of anger; it is an expression of both God’s justice and love. Humans naturally resist admitting their own sin. But in Romans 1, Paul clearly outlines how pervasive our sin is and how it provokes the righteous wrath and judgment of God.
Pastor David Jang explains that one must fully understand “God’s wrath” in order to truly comprehend “God’s grace.” In other words, only when a person acknowledges his or her sinfulness and recognizes that we cannot escape God’s judgment can we correctly perceive the meaning of Jesus Christ’s sacrifice on the cross. Otherwise, the substitutionary atonement and resurrection end up being no more than doctrine learned by rote. Therefore, he urges believers to firmly grasp the chain of thought in Romans 1–3, which outlines humanity’s sin and judgment, and then proclaims the promise of salvation in the midst of it.
Pastor David Jang often shares his testimony of how he was deeply blessed when he revisited lecture materials on Romans that he had first taught in the United States in 2003. He has organized these materials and encourages believers to study them, even “out of obligation,” because the book of Romans is so dense with critical truths, and there is concern that, without a systematic understanding of its teachings, one’s faith may become distorted or remain at a superficial level.
At the heart of Romans lies the doctrine of “justification by faith” (the truth that we are made righteous by faith). Paul vigorously argues that just as all mankind became sinners in Adam, so all who believe are declared righteous in Christ. This doctrine spans the covenant of the Old Testament, the prophets’ predictions, Jesus’ incarnation and public ministry, His crucifixion, and the event of His resurrection. Moreover, it has been a foundational confession of faith throughout church history, reclaimed powerfully during the Reformation by Luther and Calvin. Pastor David Jang repeatedly emphasizes that the entire book of Romans directs believers to view the Church and the world through the lens of this “gospel of justification.”
In Romans chapter 8, we find a remarkable declaration that “the law of the Spirit who gives life has set you free from the law of sin and death.” The believer does not merely receive forgiveness of sins but also has the indwelling and guidance of the Holy Spirit, granting the power to pursue holiness day by day. Pastor David Jang especially highlights this section, teaching that Christians must not live bound again by the power of sin or in a state of defeat. We are new creations in Christ, and since the Spirit of Christ dwells in us, we must choose to live as entirely different beings.
Thus, in Romans, Paul addresses salvation, the Holy Spirit, and life in the Church, ultimately posing the practical question, “How should a person, who has been saved, actually live?” From Romans 12 onward, he provides instructions for living that are built on the doctrinal foundation he has established. Pastor David Jang refers to this as the “incarnation of the gospel within us.” In other words, the gospel should not remain mere intellectual knowledge but should be realized in our daily lives. Some people may read the Bible extensively and study doctrine but exhibit no genuine transformation, precisely because they treat Scripture as an object of mere comprehension. Thus, in urging believers to become “thoroughly acquainted with Romans,” Pastor David Jang is calling them to embody the gospel in every aspect of life.
In summary, Pastor David Jang’s “Project to Thoroughly Acquaint Oneself with Romans” is not merely an exercise in reading Scripture; rather, it is a process of truly learning the core doctrine of salvation so as to renew our souls. Through it, believers will understand more clearly “what kind of sinners we originally were,” “what kind of saving grace we received through Jesus Christ,” and “how we ought to live by the power of the Holy Spirit.” As this understanding deepens, our worship, prayer, fellowship, service, evangelism, and mission all can be practiced on a completely new level.
3. Restoring Identity
Along with emphasizing Lent and the study of Romans, Pastor David Jang preaches a message of “restoring identity” based on Isaiah 43. This chapter is famous for God’s exhortation to the Israelites—who were in despair during the Babylonian Exile—not to fear. Isaiah 43:1 says, “But now, this is what the Lord says—He who created you, Jacob, He who formed you, Israel: ‘Do not fear, for I have redeemed you; I have summoned you by name; you are Mine.’” Despite the darkness and despair enveloping them, this Scripture reaffirms to the Israelites that they are God’s chosen people and His own possession.
Drawing from this passage, Pastor David Jang underscores that the same declaration applies to the way Christians today should view themselves. We often belittle ourselves or lose sight of the essence of our faith under the weight of worldly challenges, guilt, or spiritual depression. Yet God clearly states, “I made you, and you are Mine.” If we lose sight of this truth, we end up tossed about by our circumstances or easily yield to the temptations of the world. We must regard ourselves as “God’s precious creation” while also acknowledging that we are “sinners redeemed by God.” This dual recognition cuts away human pride and places us wholly before the Lord.
Additionally, Isaiah 43:2 assures us, “When you pass through the waters, they will not sweep over you; when you walk through the fire, you will not be burned.” This promise symbolizes God’s protection and guidance. In the despair of Babylonian captivity and amid hardships that threaten to swallow us, the Israelites could still cling to hope because they held onto God’s promise that He would not forget them. Pastor David Jang uses this to highlight our need to properly acknowledge “the sovereignty of God.” The Creator God is our rightful owner, and we are His workmanship and possession. Recognizing this places us on a foundation of faith such that no storm of life can truly overwhelm us.
Pastor David Jang interprets this divine sovereignty in a modern context, clarifying that “the One who created all things holds final authority.” As a building’s rightful owner is the one who built it—no one else can arbitrarily remodel, demolish, or repurpose it—so God, having created our lives, rightly holds ownership over them. Nevertheless, our society’s emphasis on autonomy and self-determination often leads it to reject God’s sovereignty, with people choosing their own standards for life, deciding good and evil for themselves, and failing to honor the Creator’s will.
Still, Isaiah 43 prophesies that though the Israelites suffer the tragedy of Babylonian exile, they will not be destroyed but will be restored. This shows the timeless truth that “God’s salvation transcends time and space and rescues those who trust in His promise.” Pastor David Jang sees our present-day crises and sufferings in the same light. When COVID-19 wreaked havoc across the globe, many were paralyzed by fear and hopelessness. During this time, Pastor David Jang preached from Isaiah 43:1—“Do not fear, for I have redeemed you; I have summoned you by name; you are Mine”—urging believers to recover their trust in God and reaffirm the identity bestowed by Him.
In particular, verse 4 states, “You are precious and honored in My sight, and I love you.” This underscores how highly God esteems us. People often undervalue themselves, or let their self-worth be shaken by others’ opinions. But Scripture boldly proclaims our immeasurable worth in the eyes of God. This is not meant to suggest that “God is always on our side, so we can do as we please,” but rather that “we are His children and must continuously grow in holiness.” When we recognize this holy identity, our words and deeds begin to transform more and more into the image of God.
Building on the message of Isaiah 43, Pastor David Jang underscores the calling of the Church and its believers. In a reality where both the way of salvation and the way of destruction lie open, we are responsible not only for choosing the path of salvation for ourselves but also for showing that path to others. As Jeremiah 21:8 declares, “I have set before you the way of life and the way of death,” so even now, the outcome of our lives depends on which way we choose. Even under circumstances of “social distancing,” we can come “closer to God.” In fact, this season can be a time to deepen spiritually and rediscover our identity and mission.
Moreover, Pastor David Jang encourages physical health alongside spiritual wellness during such times. With COVID-19 increasing the amount of time spent indoors, many suffer from lack of exercise and declining physical health. Yet the salvation promised in Isaiah 43 is not limited to spiritual deliverance; it points to a comprehensive salvation under God’s reign that affects all aspects of our lives. Pastor David Jang often gives practical advice in his sermons, suggesting “200 push-ups a day,” “squats and leg exercises,” or even installing a bar at home for exercise. Citing 2 Corinthians 7:1—which urges us to be cleansed from all defilement of body and spirit—he teaches that as our spirit grows strong, our mind and body can also be strengthened. We should strive for balanced growth in both body and soul.
Ultimately, Isaiah 43 reaffirms that “God remains sovereign, that He loves us, and that He will restore us” even in the midst of despair and affliction. Through this chapter, Pastor David Jang preaches on whom we belong to, why we must have new life in Jesus Christ, and how this salvation should be applied concretely in our daily lives. Hearing God say, “You are Mine,” we experience freedom from sin and death, living with joy in the fact that we are “God’s own.” Yet we must also sense the responsibility that comes with belonging to Him.
In summary, Pastor David Jang encourages believers during Lent to thoroughly study the Book of Romans and, in doing so, firmly grasp the gospel’s core teachings on sin and grace, salvation, and justification. He then goes on to teach that by meditating on Isaiah 43, we can realize that our identity and belonging lie in God, enabling us to endure suffering without despair and to draw ever closer to Him. Furthermore, he offers practical counsel on how to transmit the heart of the faith to our children and care properly for our physical well-being. Essentially, the sermons and messages associated with “Pastor David Jang” follow a cohesive theme: embracing the significance of Lent by focusing on Jesus Christ, delving into the essence of the gospel as taught in Romans, and restoring our identity as proclaimed in Isaiah 43. Through these teachings, contemporary believers are urged to establish a right relationship with God and mature in their faith.
This is not a one-time admonition but a long-term exhortation to deepen our knowledge of God, to examine ourselves through the lens of Scripture, to pursue holiness in the Holy Spirit, and to embody the gospel of Jesus Christ within the Church and the world. As Romans 10:6–8 reminds us, we do not need to ascend into heaven or descend into the abyss to find Christ; rather, the “word” is already near us. That Word contains faith and life, and through the fullness of the Holy Spirit working in our hearts, we can experience true restoration and revival. And this is not a fleeting emotion but the very path to building up the Church and bringing blessing to the world.
Ultimately, Pastor David Jang’s message can be summarized in three main points:
During Lent, reflect on both suffering and grace: Following Jesus’ instruction to “put oil on your head and wash your face,” trust in God and maintain joy, even amid hardship.
Dive deeply into Romans: Grasp the gospel’s central doctrines of sin and grace, salvation and justification, and new life in the Holy Spirit so that your faith may be fully grounded.
Hold firmly to the proclamation in Isaiah 43 that “you are Mine”: Recognize that your identity and belonging lie solely in God, trusting His unwavering protection and deliverance regardless of your circumstances.
These three emphases are intricately interwoven, fortifying our faith and propelling us toward life transformation. May we stand upon them, so that our worship, prayer, fellowship, service, and mission can truly reflect the living gospel in every corner of our lives.