장재형목사가 설립한 올리벳대학교가 유럽의 주요 기독교 대학들과 협력하여 유럽에 새로운 기독교 대학을 세우기 위한 노력을 진행 중입니다.
올리벳대학교 설립자인 장재형목사와 함께 윌리엄 와그너 박사(올리벳대학교 진젠도르프스쿨 박사과정 공동회장), 토마스 존스 박사(올리벳대학교 진젠도르프스쿨 박사과정 고문, 체코 프라하 마르틴부쳐신학교 교수) 등은 독일 마르틴부쳐신학교, 본신학교, 비데네스트신학교 등 유럽의 우수한 신학교들의 지도자들과 협력 방안을 논의하고 있습니다.
이들은 독일 본에 위치한 마르틴부쳐신학교를 방문하여 해당 교의 총장 토마스 슈마허 박사와 만나 유럽에서 두 대학의 교수진이 공동으로 기독교 교육을 실시하는 방안을 모색했습니다. 마르틴부쳐신학교는 독일을 비롯한 여러 국가에 걸쳐 11개 캠퍼스를 두고 있습니다.
올리벳대학교 관계자들은 호르스트 애플러백 총장과 학교의 빠른 확장에 관한 논의를 진행하였으며, 비데네스트신학교 캠퍼스도 방문하여 역사적인 투어와 함께 그리스도 형제단에 대한 정보를 얻었습니다. 또한 현재 올리벳대학교 신학대학 학장인 도날드 틴더 박사와 부인 에디 틴더가 기증한 책으로 알려진 비데네스트신학교 도서관도 방문하였습니다.
방문진은 본신학교 하인리히 더크센 총장과 앤디 위베 학장과의 협력 방안을 논의하였습니다. 한편, 미국에 위치한 본교를 둔 올리벳대학교는 유럽을 비롯한 아시아와 아프리카에서의 신학교육 플랫폼 개발에도 현재 진행 중입니다.
À l’approche de Noël, il nous vient spontanément à l’esprit de repenser à la signification de la venue de Jésus sur cette terre. Ce n’est pas seulement un moment de festivité de fin d’année, d’illuminations ou de cantiques entonnés à travers le monde. Pour les chrétiens, Noël est l’une des célébrations les plus essentielles, car c’est précisément en cette période que la question fondamentale – « Pourquoi Dieu a-t-Il envoyé Son Fils sur cette terre ? Pourquoi Jésus-Christ devait-Il venir parmi nous ? » – se pose avec plus d’acuité. À la lumière de l’enseignement du pasteur David Jang, nous sommes invités à méditer de nouveau l’un des passages bibliques les plus souvent évoqués pour Noël : Jean 3.16. Ce verset – « Car Dieu a tant aimé le monde qu’Il a donné Son Fils unique, afin que quiconque croit en Lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle » – indique clairement où se trouve le véritable sens de Noël : Dieu a envoyé Jésus sur terre parce qu’Il nous aimait, et c’est par la grâce rédemptrice du Christ que nous obtenons la vie éternelle.
Selon l’insistance du pasteur David Jang, en regardant la société actuelle, on a l’impression que le sens profond de Noël s’efface peu à peu. Beaucoup ne le perçoivent plus que comme un moment de « fin d’année festive » ou de « congé ». Pourtant, pour ceux qui croient en Jésus-Christ, Noël n’est pas seulement une phase de clôture de l’année, mais un jour solennel où l’on proclame le cœur même de l’Évangile : « Le Seigneur S’est humilié et est venu sur terre pour apporter le salut à l’humanité tout entière. » En ce jour saint, nous devons être préparés à répondre bibliquement à la question : « Pourquoi Jésus était-Il nécessaire sur cette terre ? » Et ce, non seulement sur un plan dogmatique, mais aussi dans notre vie de foi quotidienne.
On peut bien sûr évoquer le récit de la nativité tel que le rapportent Matthieu ou Luc – la naissance du bébé Jésus, les anges louant Dieu et les bergers L’adorant, ou encore les mages d’Orient offrant leurs présents. Toutefois, pour développer plus en profondeur « pourquoi Jésus a dû venir », l’épître aux Romains se révèle particulièrement riche. Le pasteur David Jang raconte qu’au cours d’une série de prédications sur l’Épître aux Romains à San Francisco, alors que Noël approchait, il avait prêché sur Romains 8. Selon lui, cette épître présente l’exposé doctrinal, théorique et systématique le plus abouti sur « le Seigneur venu pour nos péchés et nos fautes ». Certes, l’ensemble de l’Épître aux Romains suit cette logique, mais les chapitres 1, 5 et 8 exposent avec une netteté particulière les raisons de la venue du Seigneur sur cette terre. Le chapitre 5, connu pour sa « théologie du nouvel Adam », montre que si toute l’humanité est vouée à la mort à cause du péché introduit par le premier Adam, Jésus est venu résoudre ce problème et ouvrir, en Lui, la voie à une nouvelle humanité. Autrement dit, l’Épître aux Romains renferme de nombreux versets qui répondent à la question : « Pourquoi Jésus est-Il l’unique voie ? »
Le pasteur David Jang souligne que les dirigeants d’Église et les fidèles doivent étudier avec persévérance la Parole de Dieu, de manière doctrinale et théologique, pour que le sens de l’Évangile ne se dilue pas. Comme l’affirme 1 Pierre 3.15 : « Soyez toujours prêts à défendre l’espérance qui est en vous », nous devons être capables d’expliquer à ceux qui questionnent la nécessité de la venue de Jésus et la nature de l’Évangile. C’est précisément dans cette perspective que le pasteur David Jang insiste : « Même si le monde entier se contente de l’aspect culturel et profane de Noël, ceux qui croient véritablement en Jésus doivent méditer plus profondément sur le sens profond de ce jour et le transmettre autour d’eux. » Prêcher justement l’Évangile à Noël, en prenant comme texte l’Épître aux Romains, peut rappeler aux foules que « la venue du Seigneur est synonyme de notre salut ».
En outre, il ajoute que lorsque l’Église enseigne rigoureusement l’essentiel de l’Évangile à chaque croyant, la raison d’être même de l’Église s’éclaire. Notre mission est de faire des disciples de toutes les nations, d’enseigner et de proclamer la Parole. Il ne s’agit pas simplement d’un accroissement quantitatif de l’Église, mais d’une disposition de cœur : être prêts à répondre à la question « Pourquoi avons-nous besoin de Jésus ? » En effet, aujourd’hui encore, beaucoup dans le monde ignorent l’Évangile de Jésus-Christ. Dans un contexte où Noël est récupéré commercialement ou confondu avec la simple euphorie de fin d’année, les cantiques dénués de leur message authentique ne laissent qu’un sentiment de vide dans le cœur des gens. C’est pourquoi la responsabilité de l’Église, qui doit transmettre une Parole vivante et dynamique, est d’autant plus forte.
La période de l’Avent est, dans la tradition ecclésiale, censée préparer la venue du Seigneur, la méditer et L’attendre. Le pasteur David Jang dit qu’en cette année (vers 2021, d’après le contexte du texte), il avait décidé de prêcher sur l’épître aux Galates, parce que cette lettre met clairement en évidence à quel point l’Évangile est un message pur, qui ne peut se mélanger à rien d’autre, et combien il importe que l’Église préserve l’essence de l’Évangile. Il relève la similarité entre la situation de l’Église de Galatie à l’époque de l’apôtre Paul et la nôtre au XXIᵉ siècle.
Toutefois, au-delà de la joie que suscite Noël, le pasteur David Jang interpelle chacun par une question profonde : « Pourquoi avons-nous besoin du Seigneur ? » Cette question, élargie, touche aussi à « Pourquoi avons-nous établi une Église ? Alors qu’il en existe déjà tant dans le monde, quelle est la raison d’être de notre Église ? Qu’est-ce qui nous distingue d’autres communautés ? » Malgré le grand nombre d’Églises à travers le monde, pourquoi la société ne semble-t-elle pas réellement transformée ? Comme dans l’allégorie de l’histoire (avec la mer et le sel), il suffirait de quelques Églises authentiquement « sel de la terre » pour empêcher la société de se corrompre ; alors pourquoi le monde s’assombrit-il malgré le nombre d’Églises ? Le pasteur David Jang répond : c’est parce que ces Églises, en s’éloignant de la compréhension de la croix du Christ et de l’Évangile du salut, ont perdu la capacité de transformer le monde. Sans la ferveur suscitée par l’Évangile, la puissance de changer la société faiblit.
Le pasteur David Jang qualifie notre Église de « jeune et nouvelle », tout en soulignant à maintes reprises notre identité d’« Église réformée ». Le terme « réformé » (Re-formed) suggère l’idée d’avoir été « refaçonné », et c’est ce sens-là qui est en jeu lors de la Réforme protestante. Dans l’histoire de l’Église, deux grandes controverses doctrinales majeures ont eu lieu : l’une cristallisée autour de la christologie (« Qui est Jésus ? »), l’autre autour de la sotériologie (la doctrine du salut). Au IVᵉ siècle, la controverse christologique, questionnant la nature de Jésus, trouva son dénouement dans le symbole de Chalcédoine : « Vrai Dieu et vrai homme » (Vere Deus, Vere Homo). Plus tard, la grande controverse de la sotériologie mena à la Réforme protestante.
La Réforme fut déclenchée parce que la vérité de l’Évangile, que l’Église devait sauvegarder, s’était altérée. Dans Ésaïe 1.22, on lit : « Ton argent s’est changé en scories, ton vin a été coupé d’eau », une image suggérant qu’on a ajouté de l’eau au vin pur, autrement dit que l’Évangile avait été dilué par des éléments humains. En accumulant des traditions, des rites, des mérites à la pureté première de l’Évangile, on l’avait corrompu. Les réformateurs ont alors appelé l’Église à revenir à l’Écriture seule (Sola Scriptura). Selon le pasteur David Jang, c’est toujours d’actualité : pour éviter toute corruption, l’Église doit sans cesse se replonger dans Galates et Romains, afin de bien comprendre la doctrine du salut telle que Paul l’a exposée. Il raconte qu’il avait déjà prêché sur Galates par le passé, mais qu’alors, l’Église n’était pas encore suffisamment mûre pour saisir pleinement et vivre cette vérité. Désormais, confrontés aux « crises spirituelles » que l’on ressent sur les champs missionnaires à l’étranger ou au contact de la culture latine, il estime que l’épître aux Galates est devenue plus que jamais indispensable.
Dans l’Église orthodoxe (au sens large de la Tradition ancienne) comme dans le protestantisme historique, la sotériologie s’appuie principalement sur l’Épître aux Romains et l’Épître aux Galates. Un verset clé en la matière est : « Le juste vivra par la foi » (cf. Romains, Galates), qu’on peut résumer par la devise « Sola Fide » (la foi seule). Romains 10.10 déclare : « C’est en croyant du cœur qu’on parvient à la justice, et c’est en confessant de la bouche qu’on parvient au salut. » La foi émane du cœur, où réside l’amour. Ainsi, lorsque nous réalisons, croyons et confessons l’amour du Christ dans notre cœur, nous recevons le salut. Dire que l’Évangile s’est estompé signifie que l’amour du Christ s’est estompé. Quand l’amour disparaît dans une Église, c’est elle-même qui perd sa force et sa capacité à transformer le monde.
Alors, pourquoi la prédication personnelle n’aboutit-elle pas et reste-t-elle stérile ? Le pasteur David Jang diagnostique « un manque d’efficacité de l’épée de la Parole ». Sans un affûtage constant par la Parole de Dieu et par l’épée de l’Esprit (Éphésiens 6.17), on ne peut pas annoncer l’Évangile avec force. Les fidèles qui travaillent dans le monde, et sont quotidiennement en contact avec lui, ont particulièrement besoin de ces bases bibliques. Le pasteur David Jang cite l’exemple d’Étienne dans Actes 6-7 : il n’était pas seulement un serviteur chargé de la distribution des biens ; il avait une connaissance approfondie de l’Écriture et de l’histoire d’Israël, ce qui lui a permis de persévérer jusqu’au martyre, devenant ainsi le premier témoin à donner sa vie pour Christ. L’Épître aux Galates a justement été rédigée pour prévenir toute déformation de l’Évangile, contre laquelle Paul mettait déjà vivement en garde l’Église primitive. Et le pasteur David Jang souligne que la situation de notre époque est en tout point comparable à celle des Galates.
D’autant que notre Église s’engage de plus en plus en mission en Amérique latine, une nouvelle opportunité d’appliquer concrètement les enseignements de l’Épître aux Galates. Les Églises latines sont traditionnellement liées au catholicisme romain. Historiquement, ce dernier, en rajoutant traditions et rites humains à l’Écriture, a fini par estomper le centre de l’Évangile, imposant aux croyants des dogmes ajoutés comme les indulgences ou le purgatoire. Cela contredit la sotériologie paulinienne qui proclame « Sola Fide, Sola Gratia » (la foi seule, la grâce seule). Les réformateurs ont réagi en affirmant « Sola Scriptura, Sola Fide, Sola Gratia », rappelant que l’Église doit retourner à la Parole, la seule authentique. Le pasteur David Jang définit ainsi l’« évangélisme » (ou le mouvement évangélique) : ceux qui s’en tiennent à cette confession de foi, aujourd’hui encore, et qui perçoivent la même problématique au sein des Églises latines, y voyant une répétition du même problème qu’à l’époque de la Réforme.
Il nous encourage alors à assumer pleinement cette mission. Les voies s’ouvrent déjà vers l’Amérique latine (depuis la Californie, le Texas, la Floride, etc.), offrant d’innombrables occasions d’annoncer l’Évangile. Mais si l’Église enseigne un « Évangile + quelque chose d’autre », elle en perdra toute sa force. Il faut attester clairement que « seul Jésus-Christ, seule la foi, seule la grâce » suffisent au salut, sans y adjoindre des traditions ou des rites. Quand l’Évangile se brouille, l’amour se refroidit. Malgré l’infinie constance de l’amour du Seigneur, si l’Église se dessèche et ne porte plus de fruit, c’est forcément parce que des éléments étrangers ont filtré dans son message. L’avertissement de Paul en Galates – « Je m’étonne que vous vous détourniez si vite vers un autre Évangile » (Ga 1.6) – résonne de nos jours avec la même pertinence, rappelle le pasteur David Jang.
Il attire aussi l’attention sur Romains 9-11 : Paul manifeste un attachement indéfectible envers son peuple, les Juifs, alors même qu’il sait qu’ils se sont éloignés de l’Évangile. Cela démontre l’attitude que nous devons adopter : « au lieu de condamner ou de critiquer le catholicisme ou une autre confession, il s’agit plutôt de leur annoncer l’Évangile authentique pour qu’ils puissent être restaurés ». Tel était l’ardent désir de Paul envers ceux qui déformaient la vérité, et c’est cette disposition de cœur qui devrait nous animer. C’est dans cet esprit que le pasteur David Jang cite aussi Apocalypse 11, qui appelle à « mesurer le temple » : examiner lucidement les déviances et les erreurs dans l’Église, pour ensuite conduire cette dernière à revenir au cœur de l’Évangile. C’est l’orientation même de la Réforme, « revenir à la Parole de Dieu ».
Il rappelle qu’à l’occasion du 21ᵉ anniversaire de l’Église, il avait prêché sur « Sola Fide, Sola Gratia, Sola Scriptura ». Cette même année, dit-il, Dieu a confié à notre communauté « la mission de transformer une terre de larmes en terre de joie », en y établissant un Centre Évangélique (Evangelical Center), événement historique. Être « évangélique », c’est affirmer sa volonté de préserver l’Évangile dans sa pureté et de ne jamais transiger sur la doctrine que la foi seule, soutenue par l’Écriture seule, nous justifie devant Dieu.
Ainsi, le message de l’Épître aux Galates demeure, depuis l’époque de l’Église primitive jusqu’à l’ère de la Réforme et jusqu’à aujourd’hui, le même : « Aussitôt qu’on ajoute quoi que ce soit à l’Évangile, on le dénature. » C’est pourquoi Galates 1.8 déclare que, fût-ce un ange du ciel, s’il annonce un autre Évangile, qu’il soit anathème. Le pasteur David Jang rappelle que Galates, au même titre que Romains, est un texte doctrinal central, essentiel pour résister à toute forme d’altération du message du salut. Dans nos engagements missionnaires en Amérique latine, cela est particulièrement crucial.
Il semble qu’un renouveau soit en marche dans plusieurs communautés, et cela exige plus que jamais d’être fermes : « N’édulcorez jamais l’essence de l’Évangile. » Même lorsque l’on fonde une nouvelle Église ou que l’on emménage dans un nouveau sanctuaire, il faut se souvenir : « Nous ne serons pas une Église légaliste, formaliste, mais une Église où règne l’Évangile pur. » Dans ces conditions, l’amour de Christ ne se refroidit pas et la communauté s’embrase d’une passion ardente, avancée puissante vers le monde. Des serviteurs infatigables, des croyants doués de persévérance spirituelle grandissent dans un tel milieu « préservé de toute corruption de l’Évangile ».
Le pasteur David Jang évoque souvent le chemin parcouru depuis la fondation de notre Église, et nous invite à nous interroger : « Pourquoi Dieu protège-t-Il notre communauté comme la prunelle de Ses yeux ? » Sans doute parce que nous nous attachons fermement à l’Évangile. Partout dans le monde – en Amérique latine, aux États-Unis, en Asie – nous devons annoncer le même Évangile, sans aucune déformation. Notre mandat est de « réveiller les peuples par l’Évangile, et amener l’Église à incarner l’arche de salut qui transforme le monde ».
En parcourant Galates 1, on remarque comment Paul se présente : « non de la part des hommes, mais par Jésus-Christ et Dieu le Père qui L’a ressuscité d’entre les morts » (Ga 1.1). L’autorité de l’Évangile ne procède pas de l’homme. De la même façon que Jésus est venu selon la volonté de Dieu, Paul est devenu apôtre par Sa seule vocation. Le fondement de l’Église, de l’Évangile, est donc divin et non humain.
Dans Galates 1.6 et suivants, Paul écrit : « Je m’étonne que vous vous détourniez si vite… Il n’y a pas d’autre Évangile, mais il y a des gens qui troublent et veulent renverser l’Évangile du Christ. » Il reproche vivement aux Galates de se laisser égarer par l’idée qu’il faudrait ajouter quelque condition humaine pour être sauvé. Puis, aux versets 8-9, Paul renchérit : « Si quelqu’un, fût-ce nous-mêmes ou un ange venu du ciel, vous prêche un autre Évangile que celui que nous vous avons prêché, qu’il soit anathème ! » C’est dire à quel point l’Évangile ne se négocie pas et ne peut être complété ou remplacé par quoi que ce soit ; il est, en lui-même, le parfait don de Dieu.
Le pasteur David Jang considère ce texte comme un sérieux avertissement pour l’Église actuelle. Il est certes réjouissant de constater l’expansion de l’Église dans le monde, mais si celle-ci se met à diluer l’Évangile, nous retomberons dans les mêmes travers que l’Église primitive, confrontée aux Judaïsants. Le légalisme ou le ritualisme dénué de l’amour et de la puissance de l’Évangile ne transforment pas le monde. Seules les Églises évangéliques et réformées, gardant la pureté de la Bonne Nouvelle, peuvent être « sel et lumière » pour la société.
En cette période de Noël, chaque croyant est invité à réfléchir : « Qu’est-ce que l’Évangile, et pourquoi Jésus est-Il l’unique chemin de salut ? » Le pasteur David Jang insiste sur le fait que Romains et Galates regorgent de réponses à ces interrogations. Comme le déclare Romains 8, « la loi de l’Esprit de vie en Jésus-Christ nous a affranchis de la loi du péché et de la mort », ce qui devient possible parce que Jésus est venu. Et, selon Romains 5, « si par Adam le péché a envahi l’humanité, en Jésus, nouvel Adam, nous recevons une nouvelle vie. » Voilà l’Évangile, un message qui se suffit à lui-même. Quand l’Église s’y attache, Noël acquiert un sens encore plus limpide, et l’amour sacré ne s’éteint jamais.
Pour le pasteur David Jang, c’est là la mission essentielle de l’Église et la source inépuisable de notre dynamisme. L’Église doit vivre dans l’amour, dans l’Évangile, en suivant l’exemple de l’humilité et du service du Seigneur. Ainsi, Noël ne sera plus une fête commerciale parée de lumières, mais le témoignage lumineux de l’amour de Dieu pour le monde.
2. La foi réformée selon l’Épître aux Galates et l’orientation de l’Église
L’avertissement et le défi que l’Épître aux Galates adresse à l’Église se sont appliqués à l’époque médiévale lors de la Réforme, et ils demeurent valables de nos jours. La question cruciale est « Qu’ajoutons-nous à l’Évangile ? ». Quand l’Église ne reconnaît pas pleinement la valeur infinie de l’œuvre expiatoire de Jésus-Christ et suppose qu’il faut y mêler traditions ou mérites humains, elle tombe dans le piège dénoncé par Paul : « On ne peut pas compléter l’Évangile. » Or, tout au long de ses épîtres et dans les confessions de foi de la Réforme, on martèle la même vérité : « Le salut s’obtient Sola Fide, Sola Gratia, Sola Scriptura. »
La Réforme ne fut pas qu’un remaniement structurel de l’Église. Elle portait sur la question fondamentale : « Comment le pécheur est-il justifié devant Dieu ? » L’Église catholique, en surajoutant peu à peu rites et traditions, en imposant la vente d’indulgences ou la croyance au purgatoire, prétendait monopoliser le « canal » de la rédemption. Ainsi, elle détournait l’Évangile de la doctrine paulinienne : « Le salut est entièrement fondé sur la grâce du Christ, reçue par la foi seule. » Luther, Calvin, Zwingli et d’autres réformateurs ont alors crié : « Revenons à la Bible (Sola Scriptura) », lançant le mouvement évangélique (Evangelical).
Le pasteur David Jang rattache cela à l’idée de « Re-formed ». Notre Église n’est pas seulement une nouvelle communauté, mais une « Église réformée », c’est-à-dire ramenée à l’Évangile, car l’histoire nous enseigne qu’une déviance est toujours possible. Dès le tout début, des courants comme le judaïsme chrétien ou le gnosticisme cherchaient déjà à pervertir le message de l’Évangile. Paul y a fermement répondu dans ses diverses lettres, et dans Galates, il condamne le plus fermement le fait de suivre un « autre Évangile ».
Le pasteur David Jang nous invite à scruter plus spécifiquement Galates 1, 2 et 3, qui montrent de manière concrète « comment l’Évangile transforme les gens ». Paul ne rejette pas la Loi en soi, mais il affirme que Christ l’a accomplie, ouvrant ainsi une nouvelle voie. Voilà pourquoi Galates 2.20 – « J’ai été crucifié avec Christ… » – est une confession centrale. Ce n’est pas notre « petit surcroît d’efforts » qui nous sauve, mais le fait que nous devenons une nouvelle créature en Jésus. C’est cela la foi réformée, et depuis la Réforme, c’est le fondement que les Églises évangéliques défendent.
Dans les Églises latines d’aujourd’hui, il arrive souvent qu’on considère des « obligations religieuses » comme indispensables pour « conserver son salut », ou que l’adhésion à certaines traditions devienne une condition incontournable. Les traditions ou rites ne sont pas en soi condamnables ; ils peuvent être riches de signification. Le véritable problème, c’est quand on en fait une forme de « Évangile + alpha », comme au temps des Galates, où l’on disait : « Pour qu’un païen soit sauvé, il doit d’abord être circoncis. » Paul s’élève contre cette idée : le salut repose sur « Jésus-Christ seul », pas sur « Jésus + autre chose ». L’Église catholique médiévale et ceux qui insistent aujourd’hui pour adjoindre des préceptes à l’Évangile se heurtent au même reproche. Le pasteur David Jang souligne : de la même façon, même dans nos milieux évangéliques, si l’on fait peser une culture ou une tradition d’Église comme une condition d’accession à Dieu, on retombe dans une dérive semblable. Organiser la vie ecclésiale n’est pas un mal, mais ne jamais le présenter comme un critère supplémentaire pour être sauvé.
Ainsi, la vocation de l’Église réformée est de se rappeler sans cesse : « Sola Fide, Sola Gratia, Sola Scriptura. » À chaque époque, l’épître aux Galates soulève la même problématique que celle rencontrée par les premiers chrétiens. Selon le pasteur David Jang, c’est la raison pour laquelle les serviteurs de Dieu engagés dans l’évangélisation du monde doivent étudier intensément cette lettre. Et quand, dans le contexte du réseau mondial (OC) qui s’étend, les nouveaux convertis latinos découvrent d’emblée ce message central des Galates, ils peuvent bâtir une Église pure et solide, à l’abri du légalisme et du formalisme. Alors, elle restera un lieu de liberté, de joie et d’enthousiasme, ouverte au monde, manifestant un amour et un zèle missionnaire inépuisables.
Le pasteur David Jang se réjouit de constater, sur le terrain, la croissance de ces nouvelles communautés, et il encourage la mise en place de centres évangéliques (Evangelical Centers), dans lesquels l’Évangile est annoncé clairement, la Parole enseignée et les disciples formés. Le mouvement évangélique (Evangelical) est composé de ceux qui placent la Bonne Nouvelle au centre, en affirmant la souveraineté de l’Écriture et le principe du « par la foi seule » quant au salut. Historiquement, dans le christianisme, on distingue le catholicisme et le protestantisme, et au sein de ce dernier, le protestantisme libéral et l’évangélisme. Être évangélique ne consiste pas seulement à dire « Nous ne sommes pas catholiques ni libéraux », mais à proclamer positivement : « Nous sommes un peuple soumis à la seule autorité de l’Écriture, consacré à l’annonce de l’Évangile. » Dispersés à travers le monde, les centres évangéliques doivent évangéliser, former et conduire les âmes à Jésus-Christ.
Le pasteur David Jang raconte que lors de confessions de foi (confirmation) ou de baptêmes récents, de nombreux jeunes gens, brillants et pleins de ferveur, se sont engagés : signe que lorsqu’on annonce l’Évangile authentique, les cœurs s’ouvrent d’eux-mêmes pour confesser Jésus. Comme l’illustre Osée 14.5 : « Je serai comme la rosée pour Israël », la grâce rafraîchit les âmes desséchées et fait reverdir la terre assoiffée. Pour favoriser cette effusion de la rosée divine, il faut un « lieu où l’on reçoit le Saint-Esprit » : c’est la vision de l’Evangelical Center, rejoignant l’aspiration de Paul pour l’Église.
Quand l’Église annonce « Jésus seul, l’Évangile seul », elle déclenche une transformation radicale. Par exemple, voir une Église d’Amérique latine emménager dans un nouveau bâtiment, célébrer l’initiation chrétienne de 24 fidèles, marquant une nouvelle étape, témoigne de l’action de Dieu. Mais le pasteur David Jang met en garde : ne nous focalisons pas uniquement sur les bâtiments ou l’augmentation numérique. Il est prioritaire de savoir « quelle confession de foi porte cette Église, comment y proclame-t-on l’Évangile du Christ ». Galates 1.8 résonne encore : « Fût-ce un ange venu du ciel, s’il annonce un autre Évangile, qu’il soit anathème. » L’Église, même en forte expansion, perdra sa vitalité si elle altère un tant soit peu l’Évangile. Tandis que si elle se tient fermement à la vérité pure, elle recevra le « pouvoir de transformer le monde entier ».
Le pasteur David Jang cite souvent le Psaume 133 : « Oh ! qu’il est doux, qu’il est agréable pour des frères de demeurer ensemble ! » Il insiste sur la joie d’une communauté unie dans la grâce, ce qui constitue « l’Église aimée de Dieu », où abondent les fruits de l’Esprit. Une telle Église ne voit pas l’amour s’éteindre, ni ses serviteurs s’épuiser, car le feu de l’Évangile ne cesse de brûler. C’est précisément ce que l’Épître aux Galates nous apprend : rester à l’affût de ceux qui voudraient « ajouter autre chose à l’Évangile », et s’en tenir fermement au Christ et à Sa croix. Ainsi, la puissance de l’amour rayonne sans relâche.
Quand l’Évangile conserve toute sa force, l’Église brille d’une lumière puissante dans la société. Le problème, de nos jours, n’est pas qu’il manque d’Églises. Elles sont nombreuses. Mais si les croyants perdent l’amour de Christ ou s’épuisent dans des ajouts qui détournent leur énergie, alors ils ne peuvent plus déployer la force qui transforme le monde. D’où l’appel du pasteur David Jang à vérifier continuellement si notre Église est vraiment « Re-formed » et s’aligne sur l’Évangile que Paul a prêché. La Réforme n’est pas un événement révolu mais un processus permanent, « Semper Reformanda », un retour constant à l’Évangile.
En lisant Galates et Romains de concert, nous voyons combien le salut décrit par Paul est grandiose et radical, et combien il anéantit nos efforts méritoires. Romains 5 développe la notion de « nouvel Adam » : le péché et la mort sont entrés dans l’humanité par le premier Adam, mais la solution se trouve dans le second Adam, Jésus-Christ, qui inaugure une nouvelle création. Personne ne peut sortir de son péché par lui-même ; ni la Loi, ni les traditions ne garantissent le salut. Seul le sacrifice, la mort et la résurrection de Jésus-Christ sauvent. Galates s’inscrit dans la même ligne : ce n’est pas la circoncision ni l’observance de la Loi qui justifient, mais « J’ai été crucifié avec Christ » et « désormais ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi » (Ga 2.20). Les dérives de l’Église, au temps de la Réforme comme aujourd’hui, viennent d’un éloignement de ce fondement. Quand l’Église s’enrichit et conquiert un pouvoir mondain, elle peut tomber dans l’excès d’imposer des règles et des coutumes, de vendre des indulgences, et de rajouter toutes sortes de conditions humaines au salut. Pourtant, Galates 5.1 proclame : « C’est pour la liberté que Christ nous a affranchis. » Voilà le potentiel libérateur de l’Évangile.
Le pasteur David Jang affirme qu’une Église réellement attachée à cet Évangile doit, pour rester fidèle, veiller à ce que chaque croyant renouvelle sans cesse sa conscience de la grâce, et que tous s’exhortent mutuellement. Avec le temps, on peut facilement s’habituer à la forme extérieure du culte et délaisser « l’amour de l’Évangile ». Or, si nous saisissons à nouveau, dans la période de Noël, « pourquoi le Seigneur est venu », notre foi se ravive. Chaque relecture de Jean 3.16 nous saisit à nouveau de l’immensité de l’amour de Dieu qui a offert Son Fils unique, et nous rappelle que nous n’avons rien à y ajouter ni retrancher. Alors l’Église éprouve une humilité infinie et en même temps une audace renouvelée pour rayonner dans le monde.
Noël devient ainsi un appel à « retrouver l’amour premier ». Matthieu 24.12 avertit qu’à l’approche de la fin des temps, l’amour du plus grand nombre se refroidira. Cela peut se produire même au sein de l’Église. Or, l’affaiblissement de l’amour signifie l’affaiblissement de l’Évangile. Mais si l’Église revient à l’Évangile, chaque Noël, au lieu de tomber dans la monotonie, renforce la ferveur de l’amour. Comme un vin qui se bonifie avec le temps, le véritable Évangile ne s’altère pas. C’est seulement quand on y mêle de l’eau ou d’autres éléments qu’il perd sa saveur.
Le pasteur David Jang, reprenant l’introduction de Galates (chapitre 1), insiste : « Cela ne vient pas de l’homme, mais de Dieu. » La venue de Jésus, l’apostolat de Paul, l’existence de l’Église procèdent tous de l’initiative divine. Ce n’est pas l’opinion des hommes ou la tradition qui compte, mais l’autorité de l’Écriture et du Saint-Esprit. C’est le fondement de la foi réformée et de l’Église évangélique.
Lorsque l’Église avance ainsi, Dieu accomplit des œuvres « merveilleuses à nos yeux ». Le pasteur David Jang souligne à quel point l’établissement de centres évangéliques est surprenant, comme un signe que Dieu nous confie une grande mission. Quand l’Église préserve la pureté de l’Évangile, les frontières géographiques ou culturelles se traversent bien plus aisément. Puisque l’amour découle de l’Évangile, on ne lie pas les fidèles par des rites ou coutumes humains. De ce fait, la même Bonne Nouvelle peut se diffuser partout, en Amérique latine, en Asie, en Afrique, produisant des fruits similaires.
L’idée d’étudier l’Épître aux Galates durant la période de Noël vise à raffermir le cœur du message évangélique. Noël ne consiste pas seulement à chanter un récit enfantin sur « le bébé Jésus », mais à méditer « Le Christ humilié, Son chemin de croix et de résurrection, et Son amour infini pour nous ». Cela nous incite à rester sur nos gardes pour ne pas opprimer les croyants par de nouvelles lois ou traditions qui altéreraient la grâce. Alors Noël ne sera plus une simple fête annuelle, mais un moteur puissant qui réforme l’Église et transforme le monde.
Comme le dit le pasteur David Jang : « Là où l’Évangile est prêché dans sa pureté, la joie et l’enthousiasme abondent toujours. » Une Église édifiée non sur des doctrines humaines, mais sur la Parole de Dieu, se fortifie chaque Noël qui passe. L’alliance entre une connaissance doctrinale saine et une vie transformée se réalise concrètement. C’est pourquoi l’enseignement doctrinal, l’étude biblique et la formation de disciples sont cruciaux, et pourquoi l’Église doit former « des soldats de l’Évangile ». Ces personnes seront prêtes à témoigner du Christ avec assurance dans la société et à exposer les raisons de l’espérance qui les habite à quiconque s’interroge : « Pourquoi avons-nous besoin de Jésus ? »
Galates et Romains, en lien avec la signification de Noël, offrent une abondante réponse à la question : « Pourquoi l’Église doit-elle s’attacher exclusivement à Jésus ? Pourquoi Jésus est-Il la seule voie de salut ? » C’est le cœur du message que le pasteur David Jang ne cesse de mettre en avant. Quand l’Église saisit cette vérité, les cantiques de Noël prennent vie, et la liturgie, même traditionnelle, s’enflamme d’une passion toujours renouvelée. L’épître aux Galates nous met en garde : « Seul l’Évangile de Jésus apporte à l’Église la puissance et la vitalité. » Même après des siècles, l’Église ne vieillit pas si l’Évangile reste vivant. Elle ne fait que dégager un parfum plus riche et plus précieux. À Noël, nous proclamons cette réalité : l’amour de Dieu est venu sur terre en Jésus, et c’est une merveilleuse nouvelle pour tous.
Puisse l’Église, fidèle à Galates 1.8, rejeter fermement toute tentative d’ajouter quoi que ce soit à l’Évangile, et s’attacher pleinement à l’amour de Jésus. Alors, quelle que soit la culture ou la langue, d’innombrables âmes seront amenées au salut à travers cette Église. Dans cette espérance, accueillons Noël en méditant la grandeur inouïe de l’amour divin. Que ce moment de clôture d’année et de préparation à la nouvelle soit pour nous une occasion de vivre la puissance de l’Évangile qui bouleverse le monde. Puissent notre Église et toutes les communautés de foi qui lisent ces lignes expérimenter l’accomplissement de la promesse biblique : « L’Évangile est une force pour le salut de quiconque croit » (Romains 1.16). Amen.
张大卫牧师多次称呼我们的教会是“年轻而崭新的教会”,并强调我们是改革宗教会(Reformed Church)。这里的“Re-formed”意思是“被重新塑造”,与历史上的宗教改革密切相关。纵观教会史,出现过两大主要神学争议:其一是基督论(Christology),其二是救恩论(Soteriology)。早期教会在“耶稣是谁?”这一基督论争议中,最终经由迦克墩信经确定“他是真神,也是真人”(Vere Deus, Vere Homo)。随后历史上另一重大争议便是救恩论,直接催生了宗教改革。
因此,他回忆在教会21周年时,自己曾讲道“Sola Fide, Sola Gratia, Sola Scriptura(唯独因信、唯独恩典、唯独圣经)”。正是在那一年,上帝赐给我们“将哭泣之地变为喜乐之地”的使命,并在那里建立了“福音派中心(Evangelical Center)”这一历史性事件。福音派(Evangelical)意味着守护纯正福音的信念,同时也是宣告不妥协地坚守“唯独圣经的教导”和“唯独因信称义”的真理。
張ダビデ牧師は私たちの教会を「若く新しい教会」と呼び、改革教会(Reformed Church)であることを再三強調しています。ここで「改革」(Re-formed)とは「再び形作られた」という意味で、歴史的な宗教改革を指し示すときに注目すべき要素でもあります。教会史には大きく二つの神学的論争の流れがありました。一つはキリスト論(Christology)の論争で、もう一つは救済論(Soteriology)の論争です。初代教会の時代、「イエスはどなたか?」という問いから始まったキリスト論の問題は、カルケドン信条を通して「Vere Deus, Vere Homo(まことに神であり、まことに人)」という結論に達しました。それに続く歴史的な大きな論争が救済論に関するものであり、これが宗教改革につながったのです。
正統(オーソドックス)教会において救済論はパウロのローマ書とガラテヤ書が中核をなしています。その鍵となる聖句は「義人は信仰によって生きる」という御言葉であり、さらに要約すれば「オOnly by faith(Sola Fide)」です。ローマ書10章10節によれば、人は心に信じて義とされ、口で告白して救いに至るとあります。信仰は心から出るものであり、その心には愛があります。つまり、キリストの愛を心で悟り信じて告白するとき、私たちは救いにあずかるということです。ですから「福音がかすんだ」というのは、イコール「キリストの愛がかすんだ」ということと同じです。愛がかすんだ教会は力を失い、世を変える能力を失います。
特に最近、私たちの教会が中南米、つまりラテン地域に宣教を拡大していく状況は、ガラテヤ書の教えを実際に適用する機会を与えています。ラテンの教会は伝統的にローマ・カトリックが強い地域でした。宗教改革の背景を見てみると、カトリック教会が聖書以外にも数多くの伝統や儀式を付け加える過程で福音の核心がかすんでしまい、「伝統+福音」の形で教えられ、免罪符や煉獄説など、人間が作った付加的な教理を信徒たちに課すようになりました。これは「オOnly by faith, Only by grace」というパウロの救済論に反する結果をもたらしました。宗教改革者たちは「Sola Scriptura(ただ聖書のみ)、Sola Fide(ただ信仰のみ)、Sola Gratia(ただ恵みのみ)」を叫び、教会が聖書本来のメッセージに立ち返るべきだと主張しました。張ダビデ牧師の言う「福音主義(Evangelical)」とは、まさにこの信仰告白を守ろうとする人々を指すのであり、今日のラテン教会の中でもいまだにこの重要な問題が繰り返されているがゆえに、ガラテヤ書のメッセージにさらに注目すべきだというのです。
この点で、彼は教会が21周年を迎えたとき、「Sola Fide, Sola Gratia, Sola Scriptura」を説教したことを思い出させます。まさにその年、神が「涙の地を喜びの地へ変える使命」を私たちに与え、その土地に福音主義センター(Evangelical Center)が建てられるという歴史的な出来事があったのです。福音主義(Evangelical)とは、純粋な福音を守ろうという意思の表明でもあり、ただ聖書の教えを土台に「ただ信仰によって義とされる」という真理を決して妥協しないという宣言です。
As Christmas approaches, we naturally revisit the question, “What is the significance of Jesus coming into this world?” This is not merely about the festive year-end atmosphere, decorative lights, or the carols heard worldwide. For Christians, Christmas is one of the most important seasons of the year. That is because we are confronted with a fundamental question: “Why did God send His Son to this earth? Why did Jesus Christ have to come into this world?” In light of Pastor David Jang’s teaching, we are reminded once again of John 3:16, a passage often cited at Christmas: “For God so loved the world that He gave His one and only Son, that whoever believes in Him shall not perish but have eternal life.” This verse most directly reveals the true meaning of Christmas, namely, that God sent Jesus because He loves us, and through the redemptive grace found in Christ, we can have eternal life.
According to Pastor David Jang, it seems that the meaning of Christmas is gradually fading in today’s society. Many people regard it merely as “year-end festivities” or a “holiday.” Yet, for those who believe in Jesus Christ, Christmas is not just the season to wrap up the year, but a solemn day on which the core of the gospel is proclaimed: “The Lord humbled Himself and came to this earth to accomplish salvation for the whole world.” On this sacred day, we must be prepared to answer biblically the question, “Why do we need Jesus on this earth?” This is not merely a doctrinal issue; it is closely linked to our actual life of faith.
Typically, reflecting on the birth narratives in Matthew or Luke leads us to recall stories of the baby Jesus, the angels’ praise, the shepherds’ worship, and the gifts of the Magi. But beyond that story, the Book of Romans provides a richer explanation of “why Jesus had to come.” Pastor David Jang once delivered a continuous expository series on Romans in San Francisco and, during Christmas, preached from Romans 8. He taught that Romans, especially chapters 1, 5, and 8, offers the most systematic theological framework explaining “why the Lord had to come.” Romans 5, often referred to as “the new Adam discourse,” declares that while all humanity fell into sin and was destined for death through the first Adam, Jesus came to solve this problem and opened a new humanity in Himself. It shows clearly “why only Jesus” is the answer.
Pastor David Jang stresses that church leaders and believers must thoroughly understand the teachings of Scripture in terms of doctrine and systematic theology, and they must continually strive so that the meaning of the gospel does not become blurred. As 1 Peter 3:15 exhorts us to “always be prepared to give an answer to anyone who asks you to give the reason for the hope that you have,” we should be ready to explain what the gospel is and why Jesus’ coming is necessary. In this sense, Pastor David Jang emphasizes that “even if the whole world is immersed in cultural or secular aspects of Christmas, true believers must reflect deeply on the day’s significance and proclaim it to others.” Preaching the gospel from Romans during the Christmas season can reawaken people to the profound truth that “the Lord’s coming is our salvation.”
Furthermore, Pastor David Jang notes that when the church properly teaches this core of the gospel to every believer, the reason for the church’s very existence becomes clear. Our commission is to make disciples of all nations, to teach and proclaim God’s Word. That calling is not limited to external church growth; rather, it depends on our readiness to answer, “Why do we need Jesus?” In many places around the world today, there are people who do not know the gospel of Jesus Christ. Moreover, as Christmas tilts toward commercialism and becomes merely another festive season at the turn of the year, carols stripped of their true message can leave people’s hearts feeling empty. For that reason, Pastor David Jang emphasizes anew the church’s responsibility to “convey the living, life-giving Word.”
Traditionally, the church observes the season of Advent to prepare for the Lord’s coming, meditating on its meaning and awaiting Him. Yet Pastor David Jang recalls that around 2021, he determined to preach from the Book of Galatians. Galatians shows why the Lord’s coming and the gospel cannot be mixed with anything else, underscoring the church’s duty to preserve the essence of the gospel. The situation faced by the Galatian church in the first century is not so different from what the 21st-century church experiences now.
Even so, in the midst of this joy, Pastor David Jang poses a probing question: “Why do we need the Lord?” This question goes beyond the individual level and extends to, “Why did we found our church? Given that so many churches already exist, why must our church also exist? What differentiates us from other churches?” Churches abound worldwide, yet we see few tangible signs that society is truly changing. As historians use the analogy of the sea and salt, the presence of a few “true salt” churches could prevent the world from decay, but despite having countless churches, darkness still seems to grow. Ultimately, if the church fails to experience the power of the cross and the gospel of salvation, it lacks the ability to transform the world.
Pastor David Jang calls our congregation a “young, new church” and repeatedly underscores that we are a Reformed Church. “Re-formed” implies being “made anew,” referring to the historical Protestant Reformation. Church history shows two major theological controversies: one concerning Christology (“Who is Jesus?”), which, in the early church, led to the Chalcedonian Creed affirming that Jesus is “truly God and truly man,” and then the soteriological controversies (“How are we saved?”) that culminated in the Protestant Reformation.
The Reformation occurred because the truth of the gospel, which the church was meant to preserve, had become corrupted. Using the image from Isaiah 1:22—“Your silver has become dross, your choice wine is diluted with water”—the Reformers declared that “the gospel, which should be pure, has been polluted by added human traditions, deeds, and regulations.” They cried out for the church to return solely to “the written Word of God.” In the same vein, Pastor David Jang insists that we must continue to study Galatians and Romans to rightly understand Paul’s doctrine of salvation, ensuring that the church does not deteriorate. He recalls that there was a time he had already preached through Galatians, but at that point, the church was not yet mature enough to fully realize and embrace that truth. Now, faced with an “urgent spiritual crisis”—both in global missions and in contexts like Latin American culture—Galatians is more desperately needed than ever.
In the Orthodox tradition, salvation doctrine (soteriology) is anchored in Romans and Galatians. One pivotal verse is “The righteous will live by faith,” which can be summarized as “by faith alone (Sola Fide).” Romans 10:10 states that one believes in the heart unto righteousness and confesses with the mouth unto salvation. Faith arises from the heart, and in our hearts we find love. Put differently, when we understand, believe in, and confess Christ’s love, we receive salvation. Therefore, when the gospel is said to have become blurred, it also means that the love of Christ has become blurred. When love dims in the church, its power diminishes, and it loses the ability to transform the world.
Why then does personal evangelism falter and yield little fruit at times? Pastor David Jang points out that it is because “the sword of the Word has become dull.” Unless we are continually sharpened by the sword of the Spirit through the Scriptures, we cannot proclaim the gospel keenly before others. Those of us working in secular professions—regularly engaging with the world—need to ground our witness firmly in Scripture. Citing Stephen from Acts 6–7 as an example, Pastor David Jang notes that Stephen was not merely serving in church; he also had deep knowledge of the Old Testament and Israel’s history, which enabled him to preach tirelessly and become the church’s first martyr. This perspective illuminates the reason Galatians was written. From the earliest days of the church, Paul issued a strong warning to prevent the gospel from being adulterated. According to Pastor David Jang, our current context precisely mirrors the Galatian era.
Specifically, our church’s growing mission in Latin America provides an opportunity to practically apply Galatians. Churches in Latin America have traditionally been dominated by Roman Catholic influence. Historically, as the Catholic Church added many traditions and ceremonies alongside Scripture, the gospel’s core gradually dimmed. It became “tradition plus gospel,” leading to doctrines like indulgences and purgatory—additional teachings that put a burden on believers. This contradicted Paul’s teaching that salvation comes “by faith alone, by grace alone.” The Reformers cried out “Sola Scriptura (by Scripture alone), Sola Fide (by faith alone), Sola Gratia (by grace alone),” calling the church back to the pure message of Scripture. By “evangelical,” Pastor David Jang refers to those who cling to this very confession of faith. Even today, the same issue arises within Latin American churches, prompting renewed attention to Galatians.
Pastor David Jang emphasizes that we are called to fulfill this mission. Various paths to Latin America—via California, Texas, Florida, and more—are open, presenting countless opportunities for the gospel. However, if the church preaches “the gospel plus something else,” it will eventually lose its power. We must teach that salvation by faith in Jesus alone is sufficient—“by grace alone, by faith alone.” If the gospel becomes diluted, love grows cold. Despite God’s eternal love, a church that loses the power to bear fruit must trace the cause to the intrusion of extra elements that pollute the gospel. As Paul warned in Galatians, “I am astonished that you are so quickly deserting Him who called you” (Gal. 1:6). This warning holds true today, Pastor David Jang affirms.
In Galatians, we see how Judaizers infiltrated the early church, distorting the gospel by insisting that Gentiles must be circumcised first to be saved, making circumcision a prerequisite. Paul vehemently maintains that salvation is possible only through Christ’s cross and grace, appropriated by faith, and nothing else. This is the same truth that applies whenever additional conditions—like church traditions or rituals—are taught as necessary for salvation. Pastor David Jang contends that, if in the present day churches in Latin America (or elsewhere) confuse believers by adding to the gospel, we must reinstate Paul’s warning in Galatians.
He then refers to Romans 9–11, which portrays Paul’s “unbreakable love” for his own people, the Jews. This exemplifies the stance we should also adopt: “desiring the salvation of all in Christ.” Rather than condemning or criticizing Catholic or other denominations, our aim should be “to reintroduce the true gospel to those whose message has become blurred, so they may be restored.” That was Paul’s earnest longing, and the same desire should guide us now. Therefore, Pastor David Jang also cites Revelation 11’s exhortation to “measure the temple,” meaning we must soberly examine the distortions and errors that have already arisen, yet ultimately the church must come back to the essence of the gospel to achieve restoration. This is precisely the spirit of the Reformation, which called for “a return to Scripture.”
In that context, he recalls when the church marked its 21st anniversary and how he preached “Sola Fide, Sola Gratia, Sola Scriptura.” That very year, God gave us “the mission to transform the land of tears into the land of joy,” and a historic event unfolded, establishing an Evangelical Center in that region. “Evangelical” means “those determined to preserve the purity of the gospel,” standing firm on the scriptural teaching that we are justified “by faith alone.”
Thus, the message of Galatians has been relevant since the early church. It was central during the Reformation, and the essential issue remains the same: “Once something is added to the gospel, the church loses its purity.” That is why Galatians 1:8 pronounces a curse even on an angel from heaven if that angel preaches a gospel other than the one Paul proclaimed. Pastor David Jang reminds us that Galatians, along with Romans, has always been important to Christian doctrine, and the same uncompromising stance is needed on today’s mission fields—including Latin America.
Recently, many churches report a sense of revival on the horizon. Against this backdrop, the exhortation to “never dilute the essence of the gospel” grows all the more urgent. Whether a new church is being established or an existing one is entering a new building, there must be a clear principle: “We are not a legalistic or purely formal church; we are governed by the pure gospel.” If we hold to this principle, the church will not lose the warmth of Christ’s love; rather, it will be ignited with passionate zeal to move powerfully in the world. Ministers who do not grow weary, and believers who persevere, spring forth from “communities where the gospel remains uncorrupted.”
Pastor David Jang frequently alludes to the path our church has walked since its founding, asking, “Why do you think our church is preserved globally as if it were the apple of God’s eye?” It is likely for no other reason than our commitment to the pure gospel. The same gospel must be preached in Latin America, the United States, Asia—everywhere. Our calling is “to awaken diverse regions of the world with the gospel, so that the church may become the ark of salvation that transforms and saves this world.”
Turning briefly to Galatians 1, Paul introduces himself as “an apostle—sent not from men nor by a man, but by Jesus Christ and God the Father, who raised Him from the dead.” This declaration asserts that the authority of the gospel does not originate from humans. Just as Jesus came into this world not by human commission but by the will of God, so Paul became an apostle through God’s calling. The basis of the church and the gospel rests on this same foundation. It is not a human construct but a message from heaven.
From Galatians 1:6 onward, Paul reprimands the Galatians for “so quickly deserting the one who called them by the grace of Christ” to follow a different gospel. He sharply criticizes the idea that anything beyond Jesus Christ must be added to achieve salvation. Then in verses 8–9, he intensifies his admonition: “If anybody is preaching to you a gospel other than what you accepted, let them be under God’s curse!” This underscores the non-negotiable nature of the gospel as God’s perfect gift, immune to supplementation or compromise.
Pastor David Jang stresses that “this passage is precisely the warning the contemporary church must heed.” While we applaud churches expanding and reaching across the globe, if a church presents a watered-down gospel, it will inevitably repeat the same problems the early church faced. Under legalism or mere formalism, even if church numbers swell, society remains unchanged. Only an evangelical, reformed church that preserves the pure gospel can truly be the salt and light of the earth.
During the Christmas season, all believers should contemplate, “What is the gospel, and why is Jesus our only means of salvation?” Pastor David Jang asserts that Romans and Galatians provide ample answers to these questions. As Romans 8 explains, “the law of the Spirit of life set us free from the law of sin and death,” possible only because Jesus Christ came. As Romans 5 outlines, “through Adam, sin entered the world, but in Jesus, the new Adam, we receive new life.” This is the gospel, and it is sufficient in itself. When the church holds firmly to this, the meaning of Christmas grows clearer, and the holy love of God never cools.
Pastor David Jang maintains that this is the church’s fundamental mission and the inexhaustible energy of our lives. The church must always operate in love and in the gospel, modeling the humility and service shown by the Lord. In so doing, Christmas will not simply become another season of commercial carols and ornate displays but rather a powerful testimony of God’s great love revealed in the world.
2. Reformed Faith and the Church’s Direction through the Book of Galatians
The warnings and challenges Galatians presents to the church applied fully during the medieval Reformation era and continue unchanged for our time. The issue of “adding something to the gospel” arises whenever the church fails to fully acknowledge the infinite worth of Christ’s atoning work and attempts to supplement it with human tradition or merit. However, Paul’s letters and the Reformation confessions consistently stress that “the gospel—by faith alone, by grace alone, by Scripture alone—is entirely sufficient.”
The Reformation was not merely an organizational overhaul of the church. It was a fundamental inquiry into soteriology: “How can sinners be justified before God?” The Catholic Church increasingly burdened believers with layers of human tradition and doctrines (indulgences, purgatory), making it appear as though the church alone controlled “the pathway to salvation.” This distorted Paul’s teaching that salvation is granted entirely by faith in Christ’s grace. Martin Luther, John Calvin, Huldrych Zwingli, and other Reformers rose up, exclaiming, “Sola Scriptura—back to the Bible!” thus launching the evangelical movement.
Pastor David Jang revisits the term “Re-formed,” emphasizing why our church identifies not just as a new church but specifically as a Reformed Church, calling us to “return to the gospel.” Church history shows how easily a church can become corrupted. Even from the early days, there were Gnostics, Judaizers, and others who tried to add or twist the gospel. In each letter, Paul strongly refuted these attempts, and nowhere is his language more direct and forceful than in Galatians, where he warns them against “deserting the true gospel.”
Pastor David Jang encourages a careful reading of Galatians 1, 2, and 3, observing particularly how the gospel transforms lives. We do not dismiss the law itself; rather, we emphasize that Christ fulfilled the law and opened a new and living way. Galatians 2:20—“I have been crucified with Christ…”—becomes the core confession. We rely not on adding our own works but on becoming a new creation entirely in Jesus. This is the essence of Reformed faith and remains the fundamental principle evangelical churches must protect following the Reformation.
In many Latin American congregations today, one still finds the belief that one must observe certain religious obligations to “maintain” salvation, or that venerating tradition and participating in ceremonies constitute vital aspects of salvation. Traditions and sacraments themselves are not necessarily harmful; church traditions hold a rich heritage, and worship rituals can be meaningful expressions of reverence. The problem arises when these become “the gospel plus extra requirements” as though they were essential to salvation. As Paul insists, it cannot be “circumcision plus the gospel”; it must be “the gospel alone.” It cannot be “God’s grace plus human tradition” but solely God’s grace.
Modern churches must heed this lesson. Whether through unique rules, structures, or cultural practices, if a church inadvertently blocks people from approaching God, it risks polluting the gospel’s purity. Church traditions and organization are valuable for order and service, but they must never become conditions for salvation. Therefore, Reformed faith requires continual reemphasis on “Sola Fide, Sola Gratia, Sola Scriptura,” ensuring that the gospel remains untainted by worldly changes.
From Pastor David Jang’s viewpoint, Galatians addresses the same issues the church has battled for 2,000 years. Anyone engaged in global mission work should study and meditate on this epistle. Particularly as our OC (global ministry network) expands, new believers forming churches in Latin America will benefit immensely by grounding their faith in Galatians, giving them a solid foundation from the outset. This prevents legalism and formalism from creeping in, fostering a community brimming with the freedom, joy, and zeal found in the gospel. Such a church will maintain an open, outward focus, propelled continually by love and mission. Pastor David Jang envisions a church blossoming in the power of the Holy Spirit, flowing like a river of life into every corner of the globe.
Another important element is Pastor David Jang’s concept of the “Evangelical Center.” We as Evangelicals are people who stake our lives on preserving the core of the biblical gospel. Broadly, within church history, there is Catholicism (the old church) and Protestantism (the new church), and within Protestantism, a distinction often appears between liberal and evangelical (or conservative) streams. “Evangelical” literally means “those who uphold and spread the gospel,” so our identity goes beyond merely rejecting Catholic or liberal viewpoints. Positively, it is a bold commitment: “We are a community that lives solely under the authority of Scripture and the pure gospel.” Spread across the world, these Evangelical Centers must fulfill concrete ministries of evangelism, biblical teaching, and discipleship, bringing souls to Christ.
Pastor David Jang notes that in many churches recently, during confirmation or baptism services, dozens of new believers publicly profess their faith. He observes that “there are brilliant minds, youth as fresh as the morning dew, and many who yearn for grace.” When the genuine gospel is proclaimed, young hearts open, and they readily confess Jesus as Lord. Hosea 14:5 says, “I will be like the dew to Israel,” and likewise, this dew-like grace revives souls that were withering and refreshes parched land. For this to happen, we need places where people can truly receive the Holy Spirit. These are Evangelical Centers, embodying Paul’s vision for the church.
When a church consistently proclaims “Christ alone, the gospel alone,” remarkable change follows. For instance, in a Latin church that dedicated a new building, 24 people participated in confirmation, launching a fresh chapter of ministry. This is undoubtedly moving, but Pastor David Jang cautions us not to focus solely on “the visible church building” or “the numerical increase.” He insists that “the bigger issue is the church’s confession of faith and how it proclaims the gospel of Christ.” As warned in Galatians 1:8, “Even if an angel from heaven should preach a gospel other than the one we preached to you, let them be under God’s curse.” If the gospel is compromised even slightly, the church inevitably loses its power. But if it preserves the gospel’s purity, it wields “the power to transform the entire world.”
Pastor David Jang used to quote Psalm 133—“How good and pleasant it is when God’s people live together in unity!”—emphasizing the joy of a congregation dwelling together in grace. Such a fellowship is “the church the Lord loves,” overflowing with the fruit of the Spirit. There, love will not grow cold, and no worker will burn out, because the flame of the gospel never dies. As Galatians teaches, when the church firmly rejects those who attempt to “add” to the gospel, clinging only to Jesus and His cross, the power of that love radiates outward.
Once the gospel’s essence is certain, the church becomes a potent light to the world. The darkness we see today is not due to a shortage of churches; there are already many. But when believers lose the love of Christ or get sidetracked by peripheral matters, the church cannot unleash its original transformative power. Thus, Pastor David Jang continually urges us to ask, “Is this truly a Re-formed church?” The Reformation is not a single historical event; it is a process of the church consistently returning to the gospel—“Semper Reformanda,” always reforming.
Reading Galatians alongside Romans, we grasp how great and expansive salvation is, how it nullifies all human merit, and how it is rooted in Christ’s redemptive work. Romans 5’s “new Adam” teaching shows that humanity’s fall into sin and death began with Adam, yet God’s remedy is in Jesus Christ, the second Adam, who creates a new humanity. No human effort can extricate us from sin; thus neither the law nor tradition can guarantee salvation. Salvation comes solely by the power of the cross and resurrection of Jesus Christ.
Galatians likewise portrays a path to salvation not through circumcision or adherence to the law but by living “crucified with Christ.” It is Christ who has paid the penalty for sin, and we are justified by faith in His grace alone. The issues that brought about the Reformation— and those we see in modern churches—stem from deviating from this central truth. When a church gains worldly influence and authority, it can devolve into controlling people via religious systems, financial gain (like indulgences), or other extraneous add-ons that weigh believers down. Galatians 5:1, however, declares, “It is for freedom that Christ has set us free,” revealing the liberating power of the gospel.
Pastor David Jang explains that to maintain such a gospel-centered community, each believer must remain vigilant under the preaching of the Word and also encourage one another in the gospel. Over time, one can become numb to the radical love of Christ, slipping into routine and tradition. But if we reaffirm “the reason the Lord came” during Christmas, our faith stays fervent. Each time we read John 3:16—“God so loved the world that He gave His one and only Son”—we marvel anew at God’s immense love, recognizing we can neither add nor subtract anything from it. This keeps the church humble, yet simultaneously bold in its vision for the world.
Consequently, Christmas can serve as a clarion call for the church to “return to its first love.” Matthew 24:12 warns that “the love of many will grow cold” as the end times approach, and regrettably, this can happen inside the church as well. But when love wanes, it signifies the gospel has grown dim. If the church returns to the gospel, each Christmas offers an opportunity for our love to burn brighter. Genuine gospel truth never deteriorates, like fine wine that becomes more precious over time. It is only when adulterated by other substances that the church grows dull and cold.
Pastor David Jang highlights Galatians 1’s introduction: “not from men, nor by a man, but by Jesus Christ and God the Father.” Jesus’ advent, Paul’s apostleship, and the existence of the church all derive from God’s initiative, not human tradition or perspective. This is “Reformed faith,” the hallmark of the evangelical church.
When the church follows this path, God enacts wonders “that our eyes can scarcely believe.” Pastor David Jang refers to the establishment of the Evangelical Center as a truly marvelous act of God, confirming His immense calling. Indeed, if the church keeps the gospel pure, cultural and geographic barriers in mission work become far less daunting. Because love flows from the gospel itself, believers are freed from human-imposed traditions and laws. Thus, whether in Latin America, Asia, or Africa, the gospel bears the same fruit, inspiring confidence in its universal power.
Studying Galatians during the Christmas season is about reaffirming these gospel foundations. Far from a sentimental tale of the “baby Jesus,” Christmas is about “the Christ who humbled Himself, the path of the cross and resurrection, and God’s boundless promise of love for us.” It is also a time to guard against any distortion of grace by human inventions that burden and exhaust believers. When we truly honor Christ at Christmas, it does not devolve into an annual ritual; it triggers a mighty force that reforms the church and changes the world.
As Pastor David Jang reiterates, “Where the gospel is proclaimed in its purity, joy and passion abound.” When the church is founded on God’s Word, each Christmas it grows deeper and more mature. Proper doctrine, united with tangible life transformation, ensues. Therefore, sound doctrine, biblical study, and ongoing discipleship are indispensable, and the church must continually raise up “soldiers of the gospel.” Such prepared individuals bear bold witness to Jesus Christ in the world and stand ready to explain “why we need Jesus” to those who inquire.
Galatians and Romans, set against the backdrop of Christmas, richly answer “why the church must cling to Jesus alone and why only Jesus is the way of salvation.” That is Pastor David Jang’s central message. When the church holds firmly to this truth, among all the Christmas carols, there remains a song of real life; even in outwardly formal worship, an unquenchable zeal persists. Galatians, in particular, reminds us that “the church’s vitality and power spring solely from the gospel of Jesus.” No matter how much time passes, if the gospel lives, the church never grows old. Instead, it exudes an even more profound and precious fragrance. Christmas reminds us of this, shining a spotlight on how amazing God’s love is, which arrived in this world through Jesus.
We pray that with the spirit of Galatians 1:8, we resolutely reject any temptation to “add” to the gospel and cling to Jesus’ love alone. If so, regardless of cultural or linguistic boundaries, that church will guide countless souls to salvation. As we celebrate Christmas, may we deeply remember “God’s wondrous love,” use it as a sacred moment to conclude the year and prepare for the next, and witness how “the power of the gospel” can overturn the world. May our church—and every faith community reading these words—experience that promised gospel power in our generation.
El significado de la Navidad y el Evangelio Cuando se acerca la Navidad, naturalmente volvemos la mirada al “significado de la venida de Jesús a esta tierra”. No se trata solo del ambiente festivo de fin de año, los adornos o los villancicos que suenan en todo el mundo. Para los cristianos, la Navidad es una de las fiestas más importantes, porque durante este tiempo se hace más clara la pregunta fundamental: “¿Por qué Dios envió a Su Hijo a esta tierra? ¿Por qué era necesario que Jesucristo viniera a nuestro mundo?”. A la luz de las enseñanzas del pastor David Jang, podemos meditar profundamente en el pasaje bíblico a menudo citado como el más apropiado para la Navidad: Juan 3:16. “Porque de tal manera amó Dios al mundo, que dio a su Hijo unigénito, para que todo aquel que en él cree no se pierda, mas tenga vida eterna”. Este versículo muestra de la forma más directa cuál es el verdadero sentido de la Navidad. Es decir, Dios envió a Jesús a este mundo “porque nos amó” y, por medio de la gracia redentora que se halla en Cristo, podemos obtener la vida eterna.
Según el énfasis del pastor David Jang, al observar la sociedad actual parece que el verdadero sentido de la Navidad se va diluyendo. Cada vez más gente la ve simplemente como “un ambiente de fin de año” o un “día festivo”. Sin embargo, para los creyentes en Jesucristo, la Navidad no es tan solo la época de cerrar un año, sino un día solemne donde se proclama la esencia misma del Evangelio: “El Señor se humilló y vino a este mundo para llevar a cabo la salvación de toda la humanidad”. En este día sagrado debemos estar listos para responder bíblicamente a la pregunta: “¿Por qué necesitábamos que Jesús viniera a esta tierra?”. Y no se trata solo de una cuestión teológica, sino de algo que está directamente relacionado con nuestra vida de fe.
Por lo general, al repasar los relatos del nacimiento de Jesús en Mateo o Lucas, recordamos la historia del Niño Jesús, la alabanza de los ángeles, la adoración de los pastores y los regalos de los sabios de Oriente. Sin embargo, más allá de esa narrativa, podemos remitirnos a Romanos para encontrar una explicación amplia acerca de “por qué tenía que venir Jesús”. El pastor David Jang recuerda que en el pasado, mientras predicaba una serie de mensajes sobre Romanos en San Francisco, llegó la Navidad y eligió predicar Romanos 8. Y es que el sentido original de “el Señor vino a este mundo por nuestros pecados y nuestras faltas” queda doctrinal, teórica y sistemáticamente muy bien expuesto en la epístola a los Romanos. De hecho, todo Romanos sigue ese hilo, pero capítulos como el 1, 5 y 8 muestran con especial claridad “por qué era necesario que el Señor viniera a esta tierra”. Romanos 5, conocido por su énfasis en la “nueva humanidad en Cristo” o “Nuevo Adán”, declara que, aunque toda la humanidad cayó en el pecado y estaba destinada a la muerte por causa del primer hombre, Adán, Jesús vino para resolver ese problema y abrir una nueva humanidad en Él. Así pues, Romanos está lleno de pasajes que responden de forma contundente a la pregunta: “¿Por qué solo Jesús?”.
El pastor David Jang insta a que los líderes de la iglesia y los creyentes comprendan adecuadamente el mensaje de la Biblia en su aspecto doctrinal y teológico, y que sobre todo se esfuercen para que no se desvanezca el sentido del Evangelio. Tal como 1 Pedro 3:15 exhorta a “estar preparados para responder a todo el que pida razón de la esperanza que hay en nosotros”, hemos de estar listos para explicar correctamente qué es el Evangelio y por qué necesitamos la venida de Jesús. Desde este punto de vista, el pastor David Jang enfatiza que aunque muchos se dejen llevar por la atmósfera secular y cultural de la Navidad, los verdaderos creyentes deben reflexionar con mayor profundidad sobre el significado de este día y proclamarlo a los demás. De ahí que en Navidad sea provechoso basarse en Romanos para proclamar el Evangelio y recordar a tantas personas que “la venida del Señor es precisamente nuestra salvación”.
Además, el pastor David Jang subraya que para que la iglesia tenga clara su razón de ser, es indispensable enseñar a los creyentes la esencia misma del Evangelio. Nuestra misión es hacer discípulos a todas las naciones, enseñar y predicar la Palabra. Dicha misión no se limita al crecimiento externo de la iglesia, sino que depende de nuestra disposición para responder constantemente a la pregunta: “¿Por qué necesitamos a Jesús?”. En la actualidad, son numerosos los que no conocen adecuadamente el Evangelio de Jesucristo en diferentes partes del mundo. Y en un contexto en el que la Navidad se inclina hacia lo comercial o se considera solo parte del festejo de fin de año, los villancicos que han perdido su significado genuino difícilmente llenarán el corazón de las personas. Por ello, “la iglesia debe permanecer viva y predicar con poder la Palabra”, asumiendo con más fuerza esa responsabilidad.
Con la llegada de la Navidad, la iglesia tradicionalmente ha observado el Adviento, un tiempo para preparar la venida del Señor y reflexionar sobre su significado. No obstante, el pastor David Jang cuenta que aquel año (cerca de 2021, según el contexto original), decidió predicar sobre Gálatas. Porque esta carta deja en claro por qué la venida del Señor y el Evangelio son verdades puras que no pueden mezclarse con nada más, y por qué la iglesia debe salvaguardar la esencia del Evangelio. La situación que vivió la iglesia de Galacia no es tan distinta de la que enfrentamos en el siglo XXI.
Incluso en medio de la alegría de la fiesta, el pastor David Jang plantea una pregunta profunda: “¿Por qué necesitamos al Señor?”. Esta pregunta trasciende lo individual y apunta a: “¿Por qué fundamos esta iglesia? Habiendo tantas iglesias ya en el mundo, ¿por qué era necesario que existiera la nuestra? ¿Qué diferencia hay entre nuestra iglesia y las demás?”. Aunque por todas partes del mundo existen muchísimas iglesias, ¿por qué hay tan poca evidencia de que la sociedad se transforme realmente? Siguiendo la metáfora histórica acerca del mar y la sal, si existiera un grupo de “auténtica sal” que cumpla con su rol, el mundo no se corrompería. Sin embargo, a pesar de ser tantas, las iglesias parecen incapaces de evitar que la sociedad se oscurezca cada vez más. En última instancia, si la iglesia no comprende profundamente la cruz de Cristo y el poder salvador del Evangelio, y si el gozo que produce el Evangelio no está vivo, entonces el poder para cambiar el mundo se debilita.
El pastor David Jang define a nuestra iglesia como “joven y nueva” y recalca repetidas veces que somos una Iglesia Reformada. El término “reforma” (Re-formed) implica “volver a ser formados” y se relaciona con la Reforma Protestante. En la historia de la Iglesia ha habido dos grandes corrientes de discusión teológica. Una es la cristología (quién es Jesús), y la otra es la soteriología (cómo somos salvos). En la iglesia primitiva, el problema cristológico “¿quién es Jesús?” culminó en el Credo de Calcedonia, que declaró “Vere Deus, Vere Homo” (verdadero Dios y verdadero hombre). Luego, el gran debate soteriológico llevó a la Reforma Protestante.
La Reforma Protestante se debió a que la verdad original del Evangelio se había corrompido en la Iglesia. En Isaías 1:22 se lee que “Tu plata se ha convertido en escoria, tu vino está mezclado con agua”, un símbolo de que el “vino original fue diluido y adulterado”. El Evangelio, que debía mantenerse puro, se mezcló con tradiciones y obras humanas que se fueron añadiendo, y de ese modo se arruinó su pureza. Los reformadores clamaban: “Volvamos a la Escritura, solo a la Palabra escrita de Dios”. El pastor David Jang señala que en la actualidad se aplica el mismo principio: la iglesia debe estudiar con constancia Gálatas y Romanos para entender correctamente la soteriología de Pablo y así evitar que la iglesia se corrompa. Ya hubo un tiempo en que él predicó sobre Gálatas, pero recuerda que en aquel entonces la congregación no estaba suficientemente madura para asimilar del todo esa verdad. Ahora, sin embargo, se vive una “crisis espiritual” en el campo misionero internacional, a menudo en el contexto de la cultura latina, y percibe más la urgencia de las enseñanzas de Gálatas.
En la Iglesia Ortodoxa tradicional, la soteriología se sustenta principalmente en Romanos y Gálatas. El versículo clave es: “El justo por la fe vivirá” y, en su forma más concentrada, “Solo por la fe (Sola Fide)”. Romanos 10:10 enseña que con el corazón se cree para justicia y con la boca se confiesa para salvación. La fe brota del corazón y en el corazón está el amor. Es decir, cuando el amor de Cristo es comprendido y creído en el corazón, y se confiesa con la boca, recibimos salvación. Por lo tanto, cuando se dice que el Evangelio se ha vuelto difuso, implica que el amor de Cristo se ha desvanecido. Y una iglesia en la que el amor se desvanece pierde su fuerza y su capacidad de transformar el mundo.
¿Por qué a veces no vemos fruto en el evangelismo personal? El pastor David Jang explica que es porque “la espada de la Palabra se ha embotado”. Si no somos entrenados constantemente con la espada del Espíritu a través de la Escritura, no podremos presentar el Evangelio de manera contundente. Para quienes se desempeñan en el mundo secular, donde hay mucho contacto con la gente, es aún más necesario contar con un fundamento firme en la Palabra. El pastor David Jang menciona el ejemplo de Esteban en Hechos 6 y 7, quien no solo servía en la iglesia, sino que conocía en profundidad las Escrituras y la historia de Israel. Por eso no se rendía, sino que siguió predicando hasta convertirse en el primer mártir cristiano. Gálatas se escribió para evitar que el Evangelio se corrompiera, y Pablo lo advirtió con firmeza a la iglesia primitiva. La realidad que afrontamos hoy coincide casi exactamente con la situación que Gálatas describe, según la visión del pastor David Jang.
Sobre todo, en este tiempo, nuestra iglesia está expandiendo la misión en América Latina, lo que brinda la oportunidad de aplicar el mensaje de Gálatas de forma concreta. Tradicionalmente, la iglesia católica romana ha tenido gran influencia en la región latina. Si revisamos el trasfondo de la Reforma, vemos que, además del Evangelio, la Iglesia Católica incorporó gran número de tradiciones y rituales, diluyendo el núcleo del mensaje. Enseñó una forma de “tradición + Evangelio”, imponiendo doctrinas agregadas como las indulgencias y el purgatorio. Esto contradecía la doctrina paulina de la salvación por “Solo Fe, Solo Gracia”. Los reformadores exclamaban “Sola Scriptura (Solo la Escritura), Sola Fide (Solo la Fe), Sola Gratia (Solo la Gracia)”, insistiendo en que la Iglesia debía volver al mensaje puro de la Biblia. El pastor David Jang se refiere a esto como “evangelicalismo” (Evangelical), es decir, aquellos que conservan esta declaración de fe, y explica que en la Iglesia latina de hoy estas mismas cuestiones se repiten, lo cual hace más relevante el mensaje de Gálatas.
El pastor David Jang enfatiza que debemos cumplir esta misión. Se están abriendo varios caminos para llegar a la región latina (California, Texas, Florida, etc.), y las oportunidades de difundir el Evangelio son enormes. Pero si la iglesia predica “Evangelio + algo más”, a la larga perderá su fuerza. Debemos proclamar que “Solo Jesús, Solo Fe, Solo Gracia” bastan para la salvación, sin añadir ninguna tradición ni rito. Cuando el Evangelio se difumina, el amor se enfría. Y aunque el amor del Señor es eterno, si la iglesia languidece y no produce fruto, siempre es porque se han infiltrado otros elementos en el Evangelio. Así que la advertencia de Pablo en Gálatas—“Me asombra que tan pronto os apartéis para seguir un evangelio diferente”—sigue vigente en nuestros días, como lo recalca el pastor David Jang.
Históricamente, cuando se escribió Gálatas, algunos judaizantes habían entrado a la iglesia y estaban pervirtiendo el Evangelio. Decían: “Los gentiles deben circuncidarse para ser salvos”, convirtiendo la circuncisión en un requisito indispensable de salvación. Pero Pablo proclamó tajantemente que “la salvación se da únicamente por la cruz y la gracia de Jesucristo, y por la fe en esa gracia”. No se debía imponer ningún otro requisito. Fue lo mismo que sucedió en la Edad Media con la Iglesia Católica, cuando se enseñaba: “Solo a través de las tradiciones y rituales de la Iglesia se obtiene la salvación”, distorsionando el Evangelio. Hoy en día, si las iglesias o la región latina añaden toda clase de reglas y confunden a la gente, la advertencia de Gálatas vuelve a tomar pleno vigor, según señala el pastor David Jang.
Seguidamente menciona Romanos 9 al 11, donde Pablo muestra el amor inquebrantable por su propio pueblo, los judíos. Esto nos enseña que nuestra actitud también debe ser la de “guiar a todos hacia la salvación en Cristo”. En vez de solo condenar o criticar a católicos u otras denominaciones, el anhelo de Pablo era llevar a esos “hermanos cuyos ojos se habían nublado” de vuelta al Evangelio auténtico para su restauración. Y ese debería ser nuestro sentir hoy. Por ello el pastor David Jang alude a la exhortación de Apocalipsis 11: “Mide el templo”. Hay que examinar con rigor las distorsiones y errores que ya han surgido, pero al final la iglesia debe volver al núcleo del Evangelio y experimentar la restauración. Esta es la misma esencia del llamado de la Reforma Protestante: “Volvamos a la Palabra”.
En ese sentido, recuerda cómo, cuando la iglesia celebró su 21º aniversario, predicó “Sola Fide, Sola Gratia, Sola Scriptura”. Precisamente ese año Dios dio a nuestra iglesia la “misión de convertir una tierra de lágrimas en tierra de alegría” y establecimos allí un Centro Evangélico (Evangelical Center), un acontecimiento histórico. El evangelicalismo (Evangelical) implica la determinación de guardar puro el Evangelio y la declaración de que “Solo por la autoridad de la Escritura es que se recibe la justificación por ‘solo fe’”, sin hacer concesiones.
Así, el mensaje de Gálatas ha estado presente desde la iglesia primitiva y el problema de fondo en la época de la Reforma fue exactamente el mismo. “En cuanto se añade algo al Evangelio o se le impone otra condición, la iglesia pierde su pureza”. Por eso en Gálatas 1:8 se dice que, incluso si un ángel del cielo anunciara otro Evangelio, “sea anatema”. El pastor David Jang recalca que esta es la razón por la que Gálatas se analiza junto con Romanos como un libro doctrinal fundamental, y exhorta que en el campo misionero latino esta actitud se hace esencial.
Últimamente en muchas iglesias se percibe un nuevo movimiento de avivamiento. En ese contexto, cobra más relevancia la advertencia: “No corrompan jamás la esencia del Evangelio”. Incluso cuando se inicia una nueva iglesia o se estrena un nuevo templo, debemos tener claro: “No seremos una iglesia legalista y formal, sino una donde reine el Evangelio puro”. Si es así, el amor de Cristo no se enfriará y la iglesia rebosará pasión para impactar al mundo con poder. Trabajadores que no se cansan y creyentes con perseverancia (la perseverancia de los santos) nacen en una comunidad “donde el Evangelio no está contaminado”.
El pastor David Jang rememora el camino que nuestra iglesia ha transitado desde su fundación y nos invita a preguntarnos: “¿Por qué nuestra iglesia está tan cuidada por los ojos de Dios en todo el mundo?”. Y responde: “¿No será porque nos hemos aferrado a un Evangelio puro?”. En América Latina, en Estados Unidos, en Asia, se debe predicar exactamente el mismo Evangelio. Nuestra misión consiste en “despertar a varias regiones del mundo por medio del Evangelio y hacer que la iglesia se transforme en un arca de salvación para la humanidad”.
Al examinar Gálatas 1, vemos que Pablo se presenta como “apóstol no de hombres ni por hombre, sino por Jesucristo y por Dios el Padre que lo resucitó de los muertos”. Esto proclama que la autoridad del Evangelio no proviene del hombre. Del mismo modo que Jesús vino a este mundo enviado por el Padre, y Pablo no fue nombrado apóstol por comisión humana, la base de la iglesia y del Evangelio proviene del cielo y no de sistemas creados por el hombre.
A partir de Gálatas 1:6, Pablo amonesta con vehemencia: “Estoy asombrado de que tan pronto os hayáis alejado para seguir un evangelio diferente. No que haya otro, sino que hay algunos que os perturban y quieren pervertir el Evangelio de Cristo”. Es una reprobación directa a los creyentes de Galacia que se habían confundido pensando que para ser salvos necesitaban algo además de Jesucristo. Luego, en Gálatas 1:8-9, remata con la contundencia de: “Si alguien, incluso nosotros o un ángel del cielo, os predica otro evangelio diferente del que os hemos predicado, sea anatema”. El Evangelio es innegociable y no se sustituye ni se refuerza con nada externo, sino que es el perfecto regalo de Dios.
Según el pastor David Jang, “este pasaje es la advertencia que la iglesia de hoy debe recordar con urgencia”. Está bien que la iglesia crezca y se extienda por el mundo, pero si en ese proceso se diluye el Evangelio, tarde o temprano se repetirá el mismo problema que afrontó la iglesia primitiva. Si la iglesia cae en el legalismo o en lo meramente formal, por muchas iglesias que haya, la sociedad no cambiará. Solo la iglesia evangélica, la iglesia reformada, es decir, la iglesia que conserva la pureza del Evangelio, puede ser la sal y la luz para el mundo.
Al acercarse la Navidad, cada creyente debería reflexionar sobre “¿Qué es el Evangelio y por qué solo Jesús es el camino de salvación?”. El pastor David Jang destaca que Romanos y Gálatas ofrecen abundantes respuestas a esa cuestión. En Romanos 8 se habla de “la ley del Espíritu de vida en Cristo Jesús que nos ha librado de la ley del pecado y de la muerte”. Y en Romanos 5 se explica que “si la humanidad cayó en pecado en Adán, en el Nuevo Adán, Jesús, se abre la nueva vida”. Este es el Evangelio, y el Evangelio en sí es suficiente. Cuando la iglesia se aferra a esta verdad, el sentido de la Navidad se hace más nítido y ese amor sagrado jamás se enfría.
El pastor David Jang afirma que esta es la misión esencial de la iglesia y la fuerza que sostiene nuestra vida sin agotarse. La iglesia debe actuar siempre con amor, anclada en el Evangelio, siguiendo el ejemplo de humildad y servicio que mostró el Señor. Solo así la Navidad no quedará reducida a villancicos comerciales o decoraciones vistosas, sino que se convertirá en un testimonio del verdadero amor de Dios revelado al mundo.
La fe reformada a la luz de Gálatas y la dirección de la iglesia La advertencia y el desafío de Gálatas a la iglesia se aplicaron directamente en la Reforma de la Edad Media y siguen siendo los mismos en nuestro tiempo. El problema de “añadir algo más al Evangelio” nace cuando la iglesia no reconoce plenamente el valor infinito de la expiación de Jesucristo y cree que deben sumarse tradiciones o méritos humanos. Sin embargo, las epístolas de Pablo y las confesiones de fe de la Reforma dicen en forma unánime: “El Evangelio es suficiente con Solo Fe, Solo Gracia, Solo Escritura”.
La Reforma Protestante no fue solo una innovación en la estructura eclesiástica. Su eje fue la pregunta fundamental de la soteriología: “¿Cómo un pecador puede ser declarado justo ante Dios?”. La Iglesia Católica, al sobrecargar su doctrina con tradiciones humanas y exigir indulgencias y la creencia en el purgatorio, se presentaba como “la vía exclusiva” de salvación. Pero esto distorsionaba la enseñanza de Pablo, quien afirmaba que “la salvación se recibe por la gracia de Cristo, mediante la fe”, sin intermediarios ni añadidos. Por eso Martín Lutero, Juan Calvino, Ulrico Zuinglio y otros reformadores clamaban: “Volvamos a la Escritura” (Sola Scriptura) y desencadenaron el movimiento evangélico (Evangelical).
El pastor David Jang recalca el concepto de “Re-formed (re-formado)”. Nuestra iglesia no es simplemente nueva, sino que se define como una iglesia reformada que clama “Volvamos al Evangelio”. La historia nos muestra lo fácil que es que la iglesia se corrompa. Desde la iglesia primitiva, aparecieron herejías como el gnosticismo o el judaísmo cristiano, que añadían elementos ajenos al Evangelio o lo distorsionaban. Pablo se opuso con firmeza en todas sus cartas a tales amenazas, y en Gálatas fue especialmente tajante contra los que se “pasaban a otro evangelio”.
El pastor David Jang anima a estudiar cuidadosamente la epístola a los Gálatas—en especial los capítulos 1, 2 y 3—para comprender “cómo el Evangelio transforma a las personas”. No se trata de negar la Ley, sino de enfatizar que Cristo ya cumplió la Ley y abrió un camino nuevo. Por ello, Gálatas 2:20 (“Con Cristo estoy juntamente crucificado…”) es la confesión central. No es que “tus méritos contribuyan un poco”, sino que en Jesús nacemos de nuevo. Esto es la fe reformada, el principio esencial que la Iglesia evangélica defiende tras la Reforma.
En la iglesia latina actual, a veces se difunde la idea de que “para mantener la salvación es necesario cumplir ciertos deberes religiosos” o dar prioridad a la participación en tradiciones y ritos como requisito imprescindible de salvación. No es que la tradición o el ritual sean inherentemente malos; de hecho, la tradición de la iglesia contiene un legado espiritual valioso y la liturgia puede expresar reverencia a Dios. El problema surge si se enseña como “Evangelio + tradiciones humanas” para conseguir la salvación. Eso es, exactamente, la situación que Gálatas condena. Pablo afirmaba: no se trata de “circuncisión + Evangelio”, sino solo “Evangelio”. No es “gracia de Dios + tradiciones humanas”, sino “Solo Gracia”.
El pastor David Jang insiste en aplicar esto a la realidad de la iglesia contemporánea. Si nuestros reglamentos, estructuras o costumbres entorpecen a la gente para que se acerque a Dios, también corremos el riesgo de corromper la pureza del Evangelio. Mantener cierto orden y tradición para servir mejor a los creyentes es válido, pero jamás debe presentarse como una condición adicional para recibir salvación. De ahí que la esencia de la iglesia reformada sea recitar continuamente: “Solo Fe, Solo Gracia, Solo Escritura”, velando para que el Evangelio no se contamine.
En este contexto, el pastor David Jang subraya que, dado que Gálatas aborda el mismo problema que la iglesia ha enfrentado por 2,000 años, todo aquel que esté involucrado en la evangelización mundial debe estudiarlo en profundidad. Particularmente, nuestra red de ministerios global (OC) se expande y se están formando nuevas iglesias donde la gente recibe por primera vez el Evangelio. Si en esos sitios se predica la carta a los Gálatas y se enseña un Evangelio puro sin mezclas, habrá iglesias sanas y fuertes desde el inicio.
Al plantar una iglesia con el fundamento de la doctrina de la salvación que Gálatas enseña, se dificulta la entrada del legalismo y el formalismo en el cuerpo de creyentes. Entonces la iglesia florece desde el principio con la libertad, el gozo y la pasión que brotan del Evangelio. Una comunidad así se abre a la sociedad, llena de amor y con ímpetu misionero. El pastor David Jang espera que, bajo la guía del Espíritu Santo, surjan nuevas iglesias que crezcan y extiendan ríos de vida por América Latina y por todo el mundo.
Otro punto relevante es la función del “Evangelical Center”. Somos evangélicos (Evangelicals) en el sentido de que nos aferramos al corazón del Evangelio tal como enseña la Escritura. En la historia de la iglesia, a grandes rasgos, está la iglesia antigua (católica) y la iglesia surgida de la Reforma (protestante). Y dentro del protestantismo se puede trazar la línea entre liberales y evangélicos (Evangelicals/Conservatives). El movimiento evangélico se define como: “Preservar y difundir el Evangelio, viviendo bajo la autoridad de la Escritura”. No se trata solo de decir “no somos católicos ni liberales”, sino de proclamar positivamente: “Somos un pueblo que vive bajo la Palabra y el Evangelio”. Así, los Centros Evangélicos que se establecen por el mundo deben asumir su labor de evangelismo, enseñanza bíblica y formación de discípulos que conduzcan las almas a Cristo.
El pastor David Jang comenta que en muchas iglesias se han celebrado recientemente ceremonias de confirmación o bautismos, donde decenas de personas han hecho su nueva profesión de fe. “Hay gente muy preparada, jóvenes que parecen rocío fresco, personas que anhelan la gracia”, dice. Cuando el Evangelio auténtico se predica, las nuevas generaciones abren el corazón y confiesan a Jesús. En Oseas 14:5 Dios promete: “Seré a Israel como el rocío”, e igual que ese rocío hace reverdecer lo seco, el poder renovador del Evangelio transforma las almas sedientas. Para ello se necesitan lugares donde las personas “reciban al Espíritu Santo”. Esos lugares son los Centros Evangélicos, en línea con la visión de Pablo para la iglesia.
Cuando la iglesia predica “Solo Jesús, Solo Evangelio”, ocurren transformaciones asombrosas. Por ejemplo, en cierta iglesia latina que abrió las puertas de un nuevo local, 24 personas recibieron el rito de confirmación y emprendieron un nuevo comienzo. Es un espectáculo conmovedor. Pero el pastor David Jang advierte que no debemos centrarnos solo en el “edificio físico” o en el “aumento de miembros”. “Lo verdaderamente importante es la confesión de fe y cómo se anuncia el Evangelio de Cristo”. Gálatas 1:8 advierte en tono severo: “Aunque un ángel del cielo os anuncie otro evangelio diferente del que os hemos anunciado, sea anatema”. La iglesia que tolere la adulteración del Evangelio perderá al final su fuerza. Por el contrario, la iglesia que conserve el Evangelio puro recibirá “el poder de cambiar el mundo entero”.
El pastor David Jang solía citar a menudo el Salmo 133: “¡Mirad cuán bueno y cuán delicioso es que los hermanos habiten juntos en armonía!”, señalando la belleza y gozo que se experimenta cuando los creyentes comparten la gracia en unidad. Una comunidad así es “una iglesia amada por el Señor” y rebosa los frutos del Espíritu. En tal iglesia no se enfría el amor ni se agotan los obreros, porque la llama del Evangelio no se apaga. Como se ve en Gálatas, si la iglesia rechaza firmemente a “quienes quieran añadir algo al Evangelio” y se aferra “solo a Jesús y Su cruz”, el amor de Dios se expande sin cesar.
Con un Evangelio claro, la iglesia brilla con fuerza ante la sociedad. Si la sociedad oscurece, no es por falta de iglesias—ya hay muchas—, sino porque los creyentes, al perder el amor de Cristo o distraerse con otras cosas, no pueden ejercer la autoridad que el Evangelio confiere. Por eso el pastor David Jang subraya la necesidad de examinar si la iglesia realmente está “Re-formed” y aferrada al Evangelio puro, tal como enseñaba Pablo. La reforma no fue un hecho histórico aislado; la iglesia requiere una “reforma continua” (Semper Reformanda), es decir, volver siempre al Evangelio.
Al estudiar Gálatas y Romanos juntos, percibimos la grandeza y la profundidad de la salvación que anulan todo mérito humano. Romanos 5 presenta la “nueva humanidad” a partir de la idea del primer Adán y el último Adán, mostrando que por Adán entró el pecado y la muerte, pero por Jesucristo entró la justicia y la vida. Ningún esfuerzo humano puede librarnos del pecado; ni la Ley ni la tradición pueden garantizarnos la salvación. Solo la cruz y la resurrección de Jesús poseen ese poder.
Gálatas enfatiza que el camino de la salvación no está en la circuncisión ni la observancia de la Ley, sino en “haber sido crucificado con Cristo”, de modo que “ya no vivo yo, sino que Cristo vive en mí”. Los mismos problemas que provocaron la Reforma—la mezcla de la verdadera fe con aspectos seudoreligiosos que oprimían a los fieles—pueden repetirse hoy si la iglesia obtiene poder mundano, lucra con el sistema religioso o manipula a los creyentes añadiendo reglas ajenas al Evangelio. Pero Gálatas 5:1 dice: “Estad, pues, firmes en la libertad con que Cristo nos hizo libres”. Ahí reside el poder liberador del Evangelio.
Para que una comunidad defienda esta doctrina, cada creyente debe permanecer alerta a la Palabra que se predica y recordarse mutuamente el Evangelio en un ambiente de hermandad. Con el paso del tiempo, es fácil que los creyentes se acostumbren a los rituales y se olviden del amor del Evangelio. Sin embargo, si en Navidades renovamos el sentido de “Por qué Jesús vino a este mundo”, no habrá espacio para que se enfríe nuestra fe. Cada vez que leemos Juan 3:16 y reconocemos “Dios dio a Su Hijo unigénito” por amor, nos percatamos de que nada podemos añadir ni quitar a esa salvación. Esa humildad nos inunda y, a la vez, recibimos el valor para impactar al mundo.
Por eso la Navidad sirve para “recuperar el primer amor”. Tal como predijo Mateo 24:12, “el amor de muchos se enfriará” en los últimos tiempos, y esto puede ocurrir también en la iglesia. Pero si el amor se enfría, significa que el Evangelio está perdiendo fuerza. Cuando la iglesia vuelve a la pureza del Evangelio, cada nueva Navidad en lugar de volverse monótona, se vuelve más apasionante. Al igual que un buen vino que se hace mejor con los años, el Evangelio verdadero no se corrompe. El vino solo se aguará si se mezcla con cosas extrañas.
Al citar el inicio de Gálatas (capítulo 1), el pastor David Jang hace hincapié en “no olvidar que todo proviene de Dios, no de los hombres”. Así como Jesús vino enviado por el Padre, y Pablo fue llamado apóstol por Dios, también la iglesia y el Evangelio tienen origen divino y no humano. Esa es la base de la “fe reformada” y de la “iglesia evangélica”.
Cuando la iglesia avanza por este camino, Dios hace “obras maravillosas a nuestros ojos”. El pastor David Jang describe el establecimiento del “Evangelical Center” como algo verdaderamente prodigioso y ve en ello la confirmación de que Dios nos ha confiado una gran misión. Si la iglesia conserva puro el Evangelio, se facilita atravesar fronteras geográficas y culturales, porque el amor y la libertad fluyen del Evangelio, en lugar de imponer cargas humanas. Esto permite que el mismo Evangelio florezca con iguales frutos en América Latina, en Asia, en África y en cualquier lugar.
El motivo para estudiar Gálatas durante la Navidad es reforzar la esencia del Evangelio que hemos expuesto. Que la Navidad no se limite a la “historia del Niño Jesús” desde un relato infantil, sino que sea ocasión para meditar en “el Cristo que se humilló, tomó la cruz, resucitó y nos amó con un amor infinito”. Y, a la vez, vigilar que nadie altere esa gracia añadiendo otros requisitos que opriman a los creyentes. Entonces la Navidad dejará de ser una fiesta cíclica de cada año y se convertirá en el motor poderoso que reforma la iglesia y transforma el mundo.
Como dice el pastor David Jang: “Donde se predica el Evangelio puro, siempre hay gozo y pasión”. Si la iglesia se edifica bajo la Palabra de Dios y no bajo dogmas humanos, crecerá y madurará más cada Navidad. El conocimiento teológico unido a una vida transformada andan de la mano. Por ello es tan importante la formación en doctrina correcta, el estudio de la Escritura y el discipulado continuo: la iglesia debe seguir entrenando “soldados del Evangelio”. Esas personas estarán preparadas para dar testimonio de Jesucristo en el mundo y responder con valentía cada vez que alguien pregunte: “¿Por qué necesitamos a Jesús?”.
Gálatas y Romanos relacionan el significado de la Navidad con “¿Por qué la iglesia debe aferrarse únicamente a Jesús y por qué Él es el único camino de salvación?”. Es el punto esencial que el pastor David Jang ha subrayado repetidas veces. Si la iglesia se aferra a esta verdad, entre los muchos villancicos sonará siempre un canto con vida, en medio de un culto formal habrá una pasión que no se extingue. En particular, el desafío de Gálatas es “solo el Evangelio de Jesús da a la iglesia poder y vitalidad”. Aunque pasen los años, si el Evangelio se mantiene vivo, la iglesia no envejece. Por el contrario, desprende una fragancia más profunda y valiosa. La Navidad nos recuerda esto y es el día en que se proclama al mundo cuán asombroso es el amor de Dios que vino a nosotros en Jesucristo.
Ojalá que, con “la convicción de Gálatas 1:8”, rechacemos firmemente la tentación de añadir algo al Evangelio y abracemos plenamente el amor de Jesús. Entonces, sea cual sea la cultura o el idioma, a través de esa iglesia incontables almas hallarán el camino de la salvación. Confiando en esto, meditemos en el “increíble amor de Dios” que se proclama cada Navidad, cerremos el año y entremos al nuevo con este anhelo. Que cada iglesia lectora de este texto experimente el poder transformador del Evangelio prometido en la Escritura, y sea protagonista de cómo ese poder cambia el mundo.
크리스마스가 다가오면, 우리는 자연스럽게 “예수님이 이 땅에 오신 의미”를 되새기게 된다. 이는 단순히 연말의 축제 분위기나 장식, 그리고 전 세계적으로 울려 퍼지는 캐럴에만 국한되지 않는다. 본래 기독교인들에게 있어 성탄절은 가장 중요한 절기 중 하나다. 왜냐하면 “왜 하나님께서 아들을 이 땅에 보내셨는가? 왜 예수 그리스도가 이 땅 가운데 오셔야 했는가?”라는 근본적인 물음이 바로 이 시기에 더욱 또렷해지기 때문이다. 여기서 우리는 장재형목사의 가르침에 비추어, 성경 본문 중 크리스마스에 가장 적합한 구절로 흔히 알려진 요한복음 3장 16절을 다시금 깊이 묵상할 수 있다. “하나님이 세상을 이처럼 사랑하사 독생자를 주셨으니, 이는 그를 믿는 자마다 멸망하지 않고 영생을 얻게 하려 하심이라”는 말씀은 성탄절의 진정한 의미가 어디에 있는지를 가장 직접적으로 알려 준다. 곧, 하나님께서 이 땅에 예수를 보내신 이유는 ‘우리를 사랑하셨기 때문’이며, 그리스도 안에 있는 구속의 은혜를 통해 우리가 영원한 생명을 얻기 위함이라는 것이다.
장재형(장다윗)목사의 강조에 따르면, 요즘 시대를 보면 크리스마스의 의미가 점점 사라져 가는 듯하다. ‘연말 분위기’나 ‘휴일’ 정도로만 받아들이는 사람이 많아진 것이다. 그러나 예수 그리스도를 믿는 자들에게 크리스마스는 단순히 한 해를 마무리하는 시기가 아니라, “주님이 낮아지시고, 온 세상을 위한 구원을 이루기 위해 이 땅에 오셨다”는 복음의 핵심이 선포되는 엄중한 날이다. 이 거룩한 날에 우리는 “왜 예수가 이 땅에 필요한가?”라는 물음에 성경적으로 답변할 준비가 되어 있어야 한다. 이는 단지 교리적인 차원에서만이 아니라, 우리의 실제 신앙생활과도 직결되는 문제다.
기본적으로 마태복음이나 누가복음에 나타난 예수 탄생 기사를 살피면서 아기 예수의 탄생 이야기, 천사들의 찬양과 목자들의 경배, 동방박사들의 예물 드림 등을 떠올릴 수 있다. 그러나 그 이야기를 넘어, “왜 예수님이 오셔야 했는가?”에 대한 풍성한 설명을 담아내는 곳으로서 로마서를 꼽을 수 있다. 장재형목사는 과거 샌프란시스코에서 로마서 강해를 연속으로 진행하던 중 성탄절을 맞이했을 때, 로마서 8장의 메시지를 전했다. “우리의 죄와 허물을 위해 오신 주님”이라는 본래적 의미가 로마서를 통해 교리적으로, 이론적으로, 체계적으로 가장 잘 정리된다는 것이다. 사실 로마서 전체가 그러한 논리를 따라가지만, 특히 로마서1장, 5장, 8장 등에서는 ‘왜 주님이 이 땅에 오시게 되었는지’가 매우 선명하게 드러난다. 로마서 5장은 ‘새 아담론’이라고 불릴 정도로, 인류가 모두 죄에 빠져 죽을 수밖에 없는 존재가 된 것은 첫 사람 아담 때문이지만, 이 문제를 해결하기 위해 예수님이 오셨고 예수님 안에서 새 인류가 열렸다고 선언한다. 즉 “왜 오직 예수인가?”라는 질문에 답변을 제공하는 핵심 구절들이 이 로마서에 가득하다.
장재형목사는 교회 지도자와 성도들이라면 성경에 등장하는 메시지를 교리적, 조직신학적으로 잘 이해하고, 그중에서도 특히 복음의 의미가 흐려지지 않도록 끊임없이 정진해야 한다고 역설한다. 베드로전서 3장 15절에 “너희 안에 있는 소망에 관하여 묻는 자들에게 대답할 것을 예비하라”고 권면한 대로, 복음이 무엇이며 예수의 오심이 왜 필요한지를 묻는 이들에게 우리가 제대로 답변해줄 준비가 되어 있어야 한다. 이런 측면에서 장재형목사는 “만인이 성탄절의 문화적, 세속적 분위기에만 빠져 있을지라도, 진정으로 예수를 믿는 자들은 이 날의 깊은 의미를 더 성찰하고 사람들에게 전해야 한다”고 강조한다. 그래서 크리스마스 때 오히려 로마서를 본문으로 삼아 복음을 선포할 때, 수많은 사람에게 “주님의 오심이 곧 우리의 구원”임을 새삼 일깨울 수 있다는 것이다.
여기에 덧붙여, 장재형목사는 교회가 바로 이 복음의 정수를 각 성도에게 제대로 가르쳐야만, 교회의 존재 이유가 분명해진다고 말한다. 우리에게 주어진 사명은 만 백성을 제자 삼는 것이며, 말씀을 가르치고 전하는 것이다. 이런 소명은 그저 교회의 외형적 성장에 국한되지 않고, 우리가 ‘왜 예수가 필요한가?’라는 물음에 늘 답할 수 있도록 준비되어 있는 태도에 달려 있다. 실제로 오늘날 세계 각지에서 예수 그리스도의 복음을 제대로 알지 못하는 이들이 많다. 또, 크리스마스가 상업적인 시즌으로 치우치거나, 단지 연말연시의 축제 기간으로만 여겨지고 있는 현실에서, 진정한 메시지를 잃어버린 캐럴들은 사람들의 마음속에 공허함만을 안기기 쉽다. 그런 까닭에, “교회가 살아 있고 생명력 있는 말씀을 제대로 전해야 한다”는 책임감이 더욱 강조된다.
크리스마스를 맞이하면서 교회 전통에서 지켜져 온 강림절(대림절) 기간은 원래 주님의 오심을 준비하며 그 의미를 새기고 기다리는 절기다. 그러나 장재형목사는 그 해(본문에서 언급된 2021년 즈음), 갈라디아서 본문을 통해 말씀을 전하고자 마음먹었다고 한다. 갈라디아서가 주는 중요한 가르침은, 주님의 오심과 복음이 왜 다른 것과 절대로 섞일 수 없는 순수한 진리인지, 또 왜 교회가 복음의 본질을 지켜야 하는지 분명하게 보여주기 때문이다. 갈라디아 교회가 겪었던 상황이 21세기를 살아가는 우리 교회와도 크게 다를 바가 없다는 것이다.
그러나 그 기쁨 가운데에서도, 장재형목사는 깊이 있는 질문을 던진다. “왜 우리는 주님이 필요한가?” 이 질문은 개인 차원을 넘어, “우리가 교회를 왜 세웠는가? 세상에 이미 교회가 많음에도 불구하고, 우리 교회가 따로 존재해야 하는 이유는 무엇인가? 우리 교회와 다른 교회들의 차이는 무엇인가?”라는 문제로까지 이어진다. 전 세계 어딜 가든 교회는 참으로 많지만, 어째서 사회가 실질적으로 바뀌고 있다는 증거가 희미한가? 역사학자들이 말하는 바다와 소금의 비유처럼, 소수의 ‘진정한 소금’ 역할을 하는 교회가 있다면 세상은 썩지 않는데, 지금은 수많은 교회가 있음에도 세상이 점점 더 어두워지는 이유는 무엇인가? 결국 교회가 그리스도의 십자가와 구원의 복음을 깨닫고, 복음의 감격이 살아 있어야 하는데, 그러지 못하니 세상을 바꿀 만한 능력도 점차 약해지는 것 아니냐는 것이다.
장재형목사는 우리 교회를 “젊고 새로운 교회”라고 부르며, 개혁교회(Reformed Church)임을 여러 차례 강조한다. 여기서 ‘개혁’(Re-formed)은 ‘다시 만들었다’는 말이고, 역사적인 종교개혁을 언급할 때 우리가 주목해야 할 부분이다. 교회사는 크게 두 가지 신학적 논쟁의 흐름이 있었다. 하나는 기독론(Christology)의 논쟁, 다른 하나는 구원론(Soteriology)의 논쟁이다. 초대교회 시기에 “예수는 누구인가?”라는 질문에서 비롯한 기독론 문제가 칼케돈 신조를 통해 “Vere Deus Vere Homo(참 하나님이면서 참 인간)”라는 결론에 이르렀다면, 그다음으로 역사적인 큰 논쟁이었던 구원론적 분쟁이 바로 종교개혁으로 이어진 것이다.
종교개혁은 교회가 본래 지켜야 할 복음의 진리가 변질되었기 때문에 일어났다. 이사야서 1장 22절의 표현으로 “포도주에 물이 타지고, 은에 찌끼가 끼었다”는 상징이 있는데, 이는 ‘복음에 다른 것이 섞여 오염되었다’는 뜻이다. 본래 순수해야 할 복음에 자꾸 사람이 추가한 전통이나 행위, 규례가 덧붙여지면서, 그 순수가 훼손되고 말았던 것이다. 종교개혁자들은 성경대로, 오직 ‘기록된 하나님의 말씀’으로 돌아가야 한다고 외쳤다. 장재형목사는 오늘날에도 동일한 의미에서, 교회가 변질되지 않도록 계속해서 갈라디아서나 로마서를 통해 바울의 구원론을 바로 이해해야 한다고 말한다. 이미 한 차례 갈라디아서를 강해했던 시점이 있었지만, 당시에는 아직 교회가 그 진리를 충분히 실감하고 받아들일 만큼 성숙하지 않았다고 회고한다. 이제는 해외 선교 현장에서, 혹은 라틴 문화를 접하는 자리에서, 복음이 희미해지는 “영적 위기 상황”을 체감하고 있으므로, 갈라디아서 말씀이 더욱 절실하다는 것이다.
정통(Orthodox) 교회에서 구원론은 바울의 로마서와 갈라디아서가 중추를 이룬다. 여기에 핵심 요절을 뽑자면 바로 “의인은 오직 믿음으로 말미암아 살리라”는 말씀이며, 더 압축하면 “오직 믿음(Sola Fide)으로만”이 된다. 로마서 10장 10절에 따르면, 사람이 마음으로 믿어 의에 이르고 입으로 시인하여 구원에 이른다고 한다. 믿음은 마음에서 나오는 것인데, 마음에는 사랑이 있다. 다시 말해, 그리스도의 사랑을 마음에서 깨닫고 믿고 고백할 때, 우리가 구원에 이르게 된다는 것이다. 그러므로 복음이 흐려졌다는 말은, 그리스도의 사랑이 흐려졌다는 말과 동일하다. 사랑이 흐려진 교회는 힘이 빠지고, 세상을 변화시킬 능력을 잃는다.
그렇다면 개인의 전도가 잘되지 않고 결실이 없을 때는 왜 그럴까? 장재형목사는 그것은 “말씀의 칼이 무디어져 있기 때문”이라고 지적한다. 성경을 통해 끊임없이 성령의 검으로 단련되지 않으면, 사람 앞에서 복음을 예리하게 전할 수 없다. 세상 안에서 활동하는 직업인, 즉 세상과 접촉이 많은 성도라면 더욱 말씀의 근거가 필요하다. 사도행전 6~7장에 등장하는 스데반 집사를 예로 들면서, 그는 단지 교회에서 봉사만 했던 사람이 아니라, 구약 성경과 이스라엘 역사를 깊이 이해하고 있었기 때문에 지치지 않고, 끝까지 선교하며, 최초의 순교자의 길을 걸을 수 있었다는 점을 강조한다. 갈라디아서가 기록된 이유도 바로 여기서 찾을 수 있다. 복음이 변질되지 않도록 하기 위해, 초대교회 때부터 바울이 강하게 경계해왔던 것이다. 그리고 우리가 직면한 현실도 갈라디아서 시대와 정확히 일치한다는 것이 장재형목사의 통찰이다.
특히 최근 우리 교회가 중남미, 즉 라틴 지역으로 선교를 확장해 가는 상황은, 갈라디아서의 가르침을 실제로 적용할 기회를 제공한다. 라틴의 교회들은 전통적으로 로마 가톨릭이 강세였다. 종교개혁의 배경을 살펴보면, 가톨릭 교회가 성경 외에도 수많은 전통과 의식을 덧붙이는 과정에서 복음의 핵심이 희미해졌고, ‘전통+복음’의 형태로 가르치면서 면죄부, 연옥설 등 사람이 만든 추가적인 교리를 교인들에게 지우게 되었다. 이는 “오직 믿음, 오직 은혜”라는 바울의 구원론에 어긋나는 결과를 초래했다. 종교개혁자들은 “Sola Scriptura(오직 성경으로), Sola Fide(오직 믿음으로), Sola Gratia(오직 은혜로)”를 외치며 교회가 성경 본연의 메시지로 돌아와야 한다고 주장했다. 장재형목사가 말하는 복음주의(Evangelical)는 바로 이런 신앙 고백을 지키려는 이들을 가리키며, 오늘날 라틴교회 안에서도 여전히 이 중요한 이슈가 반복되고 있기 때문에, 갈라디아서의 메시지를 더욱 주목해야 한다는 것이다.
장재형목사는 이 사명을 우리가 감당해야 한다고 강조한다. 라틴 지역으로 들어가는 길은 이미 여러 경로(미국 캘리포니아, 텍사스, 플로리다 등)로 열려 있고, 복음 전파의 기회 또한 무궁무진하다. 그러나 그때 교회가 ‘복음+다른 무엇’을 가르치면, 결국 교회는 힘을 잃는다. “오직 예수, 오직 믿음, 오직 은혜”로 구원이 충분하다는 사실을 알려야 하고, 어떤 전통과 의식으로 구원에 덧붙이지 말아야 한다. 복음이 흐려지면, 사랑이 식어버린다. 주님의 사랑이 영원함에도 불구하고, 교회가 맥없이 식어지고 열매를 맺지 못할 때, 반드시 그 원인은 복음에 다른 요소가 침투했기 때문이다. 갈라디아서에서 바울이 “너희가 다른 복음으로 속히 떠나가는 것을 내가 이상히 여기노라”라고 했던 경고가, 지금도 유효한 것이다.
실제로 갈라디아서가 쓰인 당시, 교회 안에는 유대주의자들이 들어와서 복음을 왜곡했다. 그들은 “이방인도 구원을 받으려면 할례를 먼저 받아야 한다”고 강조했고, 할례를 구원의 필수 조건처럼 만들었다. 바울은 “구원은 오직 예수 그리스도의 십자가와 은혜, 그리고 그 은혜를 믿는 믿음으로만 이루어진다”고 선언하며, 다른 조건을 붙여서는 안 된다고 단호히 가르쳤다. 이것은 중세 가톨릭 교회가 “교회의 전통이나 의식을 통해야만 구원에 이를 수 있다”는 식으로 복음을 훼손했을 때도 똑같이 적용되는 진리였다. 그리고 오늘날 교회들이나 라틴 지역에서, 복음에 이것저것을 더하며 사람들을 혼란케 한다면, 갈라디아서의 경고가 다시금 살아나야 한다고 장재형목사는 말한다.
이어 그는 로마서 9~11장을 통해 “바울이 자기 동족인 유대인에 대해 가졌던 끊을 수 없는 사랑”을 역설적으로 보여주면서, 우리의 태도 역시 “그리스도 안에서 모든 이를 구원으로 이끌고자 하는” 마음이어야 한다고 권면한다. 단순히 가톨릭이나 다른 교파를 정죄하거나 비판하는 데 머무르는 것이 아니라, “복음이 흐려진 형제들에게 우리가 진정한 복음을 다시 전해서 그들도 회복하도록 돕는 것”이 바울의 열망이었고, 그것이 지금 우리가 가져야 할 태도라는 것이다. 그래서 장재형목사는 교회 안을 측량하라는 계시록 11장의 권고도 언급한다. 이미 일어났던 왜곡과 오류를 냉철히 살피되, 결국에는 교회가 복음의 핵심으로 돌아와 회복을 이루어야 한다는 것이고, 그것이 곧 “성경으로 돌아가자”는 종교개혁의 정신과도 맞닿는다.
그런 면에서 그는 교회가 21주년을 맞이했을 때, “Sola Fide, Sola Gratia, Sola Scriptura”를 설교한 일을 상기시킨다. 바로 그해 하나님께서 “눈물의 땅을 기쁨의 땅으로 바꾸는 사명을” 우리에게 주셨고, 그 땅에 복음주의 센터(Evangelical Center)를 세우는 역사적 사건이 있었다. 복음주의(Evangelical)란, 순수한 복음을 지키겠다는 의지의 표명이기도 하며, 오직 성경의 가르침을 바탕으로 ‘오직 믿음’으로 의롭다 함을 받는다는 진리를 결코 타협하지 않겠다는 선언이다.
이처럼 갈라디아서가 주는 메시지는 초대교회부터 늘 있어 왔고, 종교개혁 시기에도 문제의 본질은 동일했다. “복음에 무엇을 더하거나, 복음 외에 다른 조건을 붙이는 순간, 교회는 순수성을 잃는다.” 그래서 갈라디아서 1장 8절에서는 하늘의 천사가 전하더라도, 복음 외에 다른 복음을 전하면 저주를 받을 것이라고까지 엄하게 말한다. 장재형목사는 “왜 갈라디아서가 로마서와 함께 묶여서 교리서로 중요하게 다루어지는지” 다시금 환기시키며, 라틴 선교 현장에서도 이것이 반드시 필요한 태도임을 설파한다.
최근에는 교회마다 새로운 부흥의 움직임이 감지된다고 한다. 그 과정에서, “복음의 본질을 절대 흐리지 말라”는 권면이 더욱 절실해진다. 새로운 교회가 시작되거나, 교회당을 입당하는 순간조차도, “우리는 율법적이고 형식적인 교회가 아니라 순수한 복음이 지배하는 교회가 되어야 한다”는 뚜렷한 원칙이 있어야 한다. 그렇게만 된다면, 그리스도의 사랑이 식지 않을 것이며, 교회는 불타는 열정으로 가득 차 세상을 향해 능력 있게 나아갈 수 있다는 것이다. 지치지 않는 사역자들, 견인(堅忍)의 신앙을 가진 성도들은 바로 “복음이 오염되지 않은 공동체” 안에서 자라나는 법이다.
장재형목사는 창립 이래 우리 교회가 걸어온 길을 거듭 언급하면서, “우리 교회가 왜 전 세계적으로 하나님의 눈동자처럼 지킴을 받는가?” 하고 자문해 보라고 한다. 그건 다른 것 없이 순수한 복음을 붙든다는 한 가지 이유 때문이 아니겠냐는 것이다. 중남미에서도, 미국에서도, 아시아에서도 동일한 복음이 그대로 전해져야 한다. 우리의 사명은 “세계의 여러 지역을 복음으로 깨우고, 교회가 변화되어 세상을 살리는 구원의 방주가 되도록 하는 것”이다.
갈라디아서 1장 본문을 잠깐 살피면, 바울은 “사람들에게서 난 것도 아니요 오직 예수 그리스도와 그를 죽은 자 가운데서 살리신 하나님 아버지로 말미암아 사도 된 바울”이라고 자신을 소개한다. 이는 복음의 권위가 결코 인간에게서 온 것이 아님을 선언하는 것이다. 예수님께서 이 땅에 오신 이유와 마찬가지로, 바울 역시 사람에게서 임명을 받거나 권한을 위임받은 것이 아니라, 하나님의 부르심으로 사도가 되었다는 고백이다. 교회의 근거, 복음의 근거 역시 여기에 있다. 사람이 만든 체계가 아니라, 하늘로부터 온 말씀이라는 것이다.
바울은 갈라디아서 1장 6절 이하에서 “너희가 다른 복음을 따르는 것을 내가 이상하게 여기노라. 다른 복음은 없나니, 그리스도의 복음을 변하게 하려는 어떤 자들이 있다”고 지적한다. 갈라디아 교인들이 예수 그리스도 외에 무언가를 더해야 구원을 얻을 수 있다고 혼란에 빠진 것을 강하게 책망하는 부분이다. 그리고 1장 8절~9절에서는 더 나아가 “우리가 전한 복음 외에 다른 복음을 전하면 저주를 받을 것”이라고 단호하게 말한다. 그만큼 복음은 타협이 없고, 절대 다른 것으로 대체되거나 보충될 수 없는 완전한 하나님의 선물이다.
장재형목사는 “이 본문이야말로 오늘의 교회가 다시금 되새겨야 할 경고”라고 말한다. 교회가 성장하고 전 세계로 퍼져 나가는 것은 좋은 일이지만, 만약 복음이 흐려지는 교회라면, 결국 시간이 지나면서 초대교회가 경험했던 똑같은 문제를 되풀이하게 된다는 것이다. 율법주의나 형식주의가 교회를 지배하면, 교회가 더 많아져도 세상은 여전히 바뀌지 않는다. 복음주의 교회, 개혁교회, 다시 말해 순수한 복음을 지키는 교회가 세상에 진정한 소금과 빛이 될 수 있다.
성탄절을 맞이하는 모든 성도들은 “복음이 무엇이며, 왜 예수가 오직 유일한 구원의 길인가?”라는 질문을 생각해야 한다. 장재형목사는 이 질문에 답할 수 있는 내용이 로마서와 갈라디아서에 풍부히 기록되어 있다고 역설한다. 로마서 8장에서 말하듯이“우리를 죄와 사망의 법에서 해방하신 생명의 성령의 법”은, 예수 그리스도가 오심으로 가능해진 것이다. 로마서 5장에서 설명하듯 “아담 안에서 죄가 들어온 인류는 새로운 아담이신 예수 안에서 새 생명을 얻는다.” 이것이 복음이며, 복음은 그 자체로 충분하다. 교회가 이것을 붙들 때, 크리스마스의 의미는 더욱 또렷해지고, 그 거룩한 사랑은 결코 식지 않는다.
장재형목사는 이것이 교회의 본질적 사명이요, 우리 삶의 지치지 않는 동력이 된다고 말한다. 교회는 늘 사랑 안에서, 복음 안에서, 주님이 보여 주신 낮아짐과 섬김으로 움직여야 한다. 그래야만 성탄절이 그저 상업적 캐럴과 화려한 장식으로 끝나지 않고, 진정한 하나님의 사랑을 세상 가운데 드러내는 증거가 될 수 있다.
2. 갈라디아서를 통한 개혁신앙과 교회의 방향
갈라디아서가 교회에 주는 경고와 도전은 중세 시대 종교개혁에 그대로 적용되었고, 오늘날 우리 시대에도 달라지지 않는다. “복음에 무엇을 더하는가?”의 문제는, 교회가 예수 그리스도의 대속 사건이 가진 무한한 가치를 온전히 인정하지 못하고, 인간의 전통이나 공로를 보태어야 한다고 믿는 데서 비롯된다. 그러나 바울의 서신과 종교개혁 신앙고백이 일관되게 말하는 바는, “복음은 오직 믿음, 오직 은혜, 오직 성경으로 충분하다”는 것이다.
종교개혁은 단지 교회 조직을 바꾼 혁신이 아니었다. 구원론의 문제, 즉 “어떻게 죄인이 하나님 앞에서 의롭다 함을 얻는가?”에 대한 근본적 질문이었다. 가톨릭 교회가 점차 교리에 사람의 전통을 가중시키고, 면죄부나 연옥설 같은 것들을 성도들에게 요구함으로써, 교회가 ‘구원의 통로’를 독점하는 듯한 모습을 보였다. 이는 바울의 가르침, 곧 “구원은 전적으로 그리스도의 은혜를 믿는 믿음으로 얻어진다”는 진리를 왜곡하는 것이었다. 그래서 루터, 칼뱅, 쯔빙글리 등 종교개혁가들이 “다시 성경으로 돌아가자(Sola Scriptura)”고 외치며, 복음주의(Evangelical) 운동을 일으켰다.
장재형목사는 이것을 “Re-formed(개혁)”이라는 단어로 다시금 되짚는다. 우리 교회가 단순한 새 교회가 아니라, “복음으로 돌아가자는” 개혁교회라는 정체성을 가져야 하는 이유는, 역사가 우리에게 보여주듯 교회가 얼마든지 변질될 수 있기 때문이다. 초기 교회부터 이미 영지주의자나 유대주의자 등, 복음에 다른 것을 덧붙이거나 복음을 왜곡하는 움직임이 있었다. 바울은 각 서신에서 이런 도전을 강력히 반박했고, 갈라디아서에서는 “다른 복음을 좇는 것”에 대해 가장 직접적이고 단호한 표현으로 책망하고 있다.
장재형목사는 갈라디아서의 본문을 자세히 살펴보며, 특히 1장과 2장, 그리고 3장 전체를 통해 “어떻게 복음이 사람을 변화시키는가?”를 주목해 보라고 권면한다. 율법 자체를 부정하는 것이 아니라, 그리스도께서 이미 율법을 완성하시고, 새로운 길을 여셨다는 사실을 강조한다. 그래서 갈라디아서 2장 20절 말씀, “내가 그리스도와 함께 십자가에 못 박혔나니…”가 핵심 고백이 된다. 우리 행위의 ‘조금 더함’이 아니라, 전적으로 예수 안에서 새로운 피조물이 된다는 것이다. 이것이 개혁신앙이며, 종교개혁 이후로도 복음주의 교회가 수호해야 할 가장 본질적인 원리다.
오늘날 라틴교회 안에서, 때로는 “종교적 의무를 지켜야만 구원을 유지할 수 있다”거나, 전통 의식을 지키는 것과 성례에 참여하는 것이 곧 구원의 필수 요건인 양 인식하는 경우가 많다. 물론 전통과 성례 자체가 나쁘다는 것은 아니다. 교회 전통은 풍부한 신앙의 유산을 담고 있으며, 예배 의식도 하나님께 경외심을 표하는 소중한 표현일 수 있다. 그러나 문제는 그것이 “복음+α”의 형태로 구원을 위해 반드시 필요한 요소처럼 teach(가르침)되고 있다면, 바로 갈라디아서적 비판을 면치 못한다. 바울이 말하듯, “할례+복음”이 아니라 “오직 복음”이어야 한다. “주님이 주신 은혜+인간의 전통”이 아니라, “오직 은혜”로 충분하다.
장재형목사는 이를 현대교회 맥락에 구체적으로 적용한다. 우리 교회만의 규례나 조직, 혹은 문화적 요소가 사람들이 하나님께 나아가는 길을 막는다면, 그것 역시 복음의 순수성을 흐리는 행위가 될 수 있다는 것이다. 교회가 전통이나 제도를 통해 성도를 섬기고 질서를 세우는 것은 중요하지만, 절대로 구원의 조건처럼 남용되어서는 안 된다. 그래서 개혁교회의 정신은 끊임없이“오직 믿음, 오직 은혜, 오직 성경”을 되새기며, 시대가 바뀌어도 복음이 오염되지 않도록 깨어 있어야 한다고 말한다.
이 맥락에서, 장재형목사는 갈라디아서가 초대교회부터 2000년 동안 교회가 부딪쳐온 같은 문제를 다루고 있으므로, 오늘날 세계 선교 현장에서 복음을 전하는 이들이라면 반드시 이 서신을 깊이 연구하고 묵상해야 한다고 강조한다. 특히 글로벌 사역 네트워크(OC)의 확장으로 말미암아, 새롭게 복음을 접하고 교회를 형성하는 라틴의 성도들이 갈라디아서의 메시지를 듣게 된다면, 처음부터 “다른 복음”이 섞이지 않은 순수하고 건강한 교회를 세울 수 있을 것이라는 기대가 있다.
우리가 교회를 개척할 때, 갈라디아서가 말하는 핵심 구원론을 기초로 삼으면, 불필요한 율법주의나 형식주의가 교회 안에 들어올 틈이 줄어든다. 그러면 교회는 처음부터 복음에 기반한 자유와 기쁨, 열정이 충만한 공동체가 된다. 이런 교회는 세상을 향해 활짝 열린 모습을 보이고, 사랑과 선교의 동력이 끊임없이 솟아오른다. 장재형목사는 성령의 역사 속에서 새로운 교회가 자라나고, 라틴 지역은 물론 세계 곳곳으로 생명의 강이 흘러가기를 소망한다.
또 한 가지 중요한 것은, 장재형목사가 말한 “Evangelical Center(복음주의 센터)”의 역할이다. 우리는 복음주의자(Evangelicals)로서, 성경이 가르치는 복음의 핵심을 지키는 것에 생명을 건 사람들이다. 교회사를 크게 나누면, 구교(가톨릭)와 신교(개신교)로 구분할 수 있고, 신교 안에서도 자유주의(liberals)와 복음주의(Evangelicals/Conservatives)로 분류할 수 있다. 복음주의는 말 그대로 “복음을 지키고 전파하는 데 집중하겠다”는 움직임이다. 그런데 이러한 정체성은 단지 ‘우리는 가톨릭이 아니다’, ‘우리는 자유주의가 아니다’라는 수준이 아니라, 긍정적으로 “우리는 오직 복음, 오직 성경의 권위 아래 살아가는 공동체다”라고 자신 있게 말하는 태도를 의미한다. 그래서 전 세계로 흩어진 복음주의 센터들은 각 지역에서 복음전도, 말씀 교육, 제자 양육을 통해 영혼들을 그리스도께로 인도하는 구체적인 사역을 감당해 나가야 한다.
장재형목사는 최근 여러 교회에서 견신례(Confirmation)나 세례식을 통해 수십 명이 새로운 신앙고백을 하는 모습을 보면서, “거기에는 똑똑한 사람들, 이슬 같은 청년들, 은혜를 사모하는 자들이 가득하다”고 말했다. 참된 복음이 들어가면 젊은 영혼들이 기꺼이 마음을 열고 예수를 고백하기 때문이다. 구약 호세아 14장 5절에 “내가 이스라엘에게 이슬과 같으리니”라는 말이 있는데, 이슬 같은 은혜로 시들어가던 영혼이 살아나고, 마른 밭이 촉촉해지는 변화가 일어나는 것이다. 이를 위해서는 선교지에 “성령받는 장소”가 필요하다. 그것이 바로 Evangelical Center이며, 교회에 대한 바울의 비전이기도 하다.
교회가 이렇게 “오직 예수, 오직 복음”을 전할 때, 놀라운 변화가 일어난다. 라틴의 한 교회가 새 건물로 입당하고, 거기에 모인24명이 견신례를 받는 등, 새 출발을 하는 광경은 우리에게 깊은 감동을 준다. 그러나 장재형목사는 단지 ‘눈에 보이는 건물’의 문제나 ‘수적 증가’에만 집중해서는 안 된다고 말한다. “이 교회가 어떤 신앙고백을 가지고, 그리스도의 복음을 어떻게 선포하는가?”가 훨씬 더 중요한 이슈다. 갈라디아서 1장 8절 이하의 “하늘의 천사라도 복음에 다른 것을 더하면 저주를 받을지어다”라는 강력한 선언은, 우리 시대에도 여전히 유효하다. 복음이 조금이라도 변질되면, 교회는 결국 힘을 잃는다. 반면, 순수한 복음을 지키면, 그 교회는 “전 세계를 변화시킬 만한 능력”을 가지게 된다.
장재형목사는 예전에 “형제가 연합하여 동거함이 어찌 그리 선하고 아름다운고”라는 시편 133편 말씀을 자주 인용하며, 성도들이 은혜 안에서 교제하고 하나를 이루는 공동체를 구축하는 것이 얼마나 큰 기쁨인지 강조했다. 그러한 공동체는 “주님이 사랑하시는 교회”가 되며, 성령의 열매가 충만한 교회가 된다. 거기엔 사랑이 식거나 사역자가 지치는 일이 벌어지지 않는다. 왜냐하면 복음의 불길이 꺼지지 않고 계속 타오르기 때문이다. 갈라디아서가 보여주듯, 교회가 “복음에 무언가를 더하려는” 사람들을 단호히 경계하고, “오직 예수와 그분의 십자가”를 붙들 때, 그 사랑의 능력이 계속 확산되어 간다.
복음의 본질이 분명하면, 교회는 사회를 향해 강력한 빛이 된다. 지금 사회가 어두워져 가는 것은, 교회가 많지 않아서가 아니다. 이미 교회 수는 매우 많다. 하지만 성도들이 그리스도의 사랑을 잃어버리거나, 복음 외에 다른 것들에 에너지를 빼앗긴다면, 교회가 본연의 능력을 발휘하기 어렵다. 그래서 장재형목사는 “이 교회가 정말 ‘Re-formed’, 곧 바울이 말한 순수 복음을 붙들고 있느냐?”를 계속 점검할 필요가 있다고 주장한다. 개혁은 한 번으로 끝나는 사건이 아니라, 교회가 늘 복음으로 돌아가는 “지속적 개혁(Semper Reformanda)”이어야 한다는 것이다.
갈라디아서와 로마서를 함께 보면, 바울이 말하는 구원이 얼마나 놀랍고 광대하며, 또한 인간의 모든 공로를 무의미하게 만드는지를 깨닫게 된다. 로마서 5장의 “새 아담” 사상은 인류 죄의 근원을 아담에게서 찾고, 그 해결책을 예수 그리스도에게서 찾는 논리로 이어진다. 거기엔 “오직 예수”를 독선적으로 보지 않는 신학적 뒷받침이 충분히 마련되어 있다. 우리는 모두 첫 사람 아담 안에서 타락했고, 그 죄와 사망이 전 인류에 이르렀으나, 둘째 아담이신 예수 안에서 비로소 새롭게 창조된 피조물이 되었다는 것이다. 어떤 인간도 자력으로 죄에서 벗어날 수 없고, 따라서 율법이나 전통 같은 것들이 구원을 보장할 수 없다. 구원은 오직 예수 그리스도의 십자가와 부활의 능력에서만 온다.
갈라디아서가 말하는 구원의 길은, 할례나 율법을 지키는 행위가 아니라, “내가 그리스도와 함께 십자가에 못 박혔나니”라는 삶의 고백이다. 사람이 아니라, 예수 그리스도께서 대속의 죽음으로 죄값을 치르셨고, 우리는 그분을 믿음으로 말미암아 의롭다 함을 얻는다는 것이다. 종교개혁 때나 오늘날 교회가 직면한 문제나, 모두 이 핵심에서 빗나갔기 때문에 생긴다. 교회가 점점 세상적 힘과 권세를 소유하면, 종교적 제도로써 사람을 통제하거나, 재정적 이익을 위해 면죄부 같은 것을 만들고, 복음에 다른 것들을 추가해 영혼들을 짓누르는 일이 벌어진다. 그러나 갈라디아서 5장 1절은 “자유를 주려고 그리스도께서 우리를 자유롭게 하셨으니”라고 선언하며, 그리스도 안에서의 자유를 강조한다. 여기에 바로 복음의 해방적 힘이 있다.
장재형목사는 이런 복음의 교리를 지키는 공동체가 되려면, 성도 개개인이 말씀이 선포될 때마다 각성하고, 또 서로에게 복음을 일깨워 주는 ‘형제애’를 유지해야 한다고 설명한다. 교회 생활을 오래 하다 보면, 자칫 형식과 제도에 익숙해져서 “복음의 사랑”을 잊어버릴 수 있기 때문이다. 그러나 성탄절과 같은 절기에 “주님이 이 땅에 오신 이유”를 재확인한다면, 우리의 신앙이 식을 틈이 없다. 요한복음 3장 16절을 다시 읽을 때마다, “하나님이 독생자를 주셨다”는 사실이 얼마나 엄청난 사랑인지 깨닫게 되고, 거기에 우리가 감히 더하거나 뺄 것이 없음을 고백하게 된다. 그때 교회는 한없이 겸손해지면서, 동시에 세상을 향한 담대한 비전도 품게 된다.
크리스마스는 그래서 교회로 하여금 “처음 사랑을 회복하라”는 촉구이기도 하다. “[마 24:12] 많은 사람의 사랑이 식어지리라”는 예언처럼, 세상 끝날이 가까울수록 사람들의 사랑이 식는다고 했는데, 그것이 오히려 교회 안에서도 발생할 수 있다. 하지만 사랑이 식는다는 것은 곧 복음이 흐려진다는 의미다. 교회가 다시 복음으로 돌아오면, 성탄절이 매년 반복될 때마다 오히려 더 뜨거운 사랑으로 가득 차게 된다. 시간이 흐를수록 포도주가 더 귀해지듯, 진짜 복음은 변질되지 않는다. 물을 타거나, 잡다한 것들이 스며들 때만 교회가 싱거워지고 식어 버리는 법이다.
장재형목사가 갈라디아서 서론(1장)을 인용하면서 강조하는 메시지는, “사람에게서 난 것이 아니라 하나님에게서 왔음”을 잊지 말라는 것이다. 예수님이 이 땅에 오신 것도, 바울이 사도가 된 것도, 교회가 존재하는 것도, 모두 하나님께서 시작하신 일이기 때문에, 사람의 시선이나 전통이 아니라, 궁극적으로는 성경과 성령의 권위에 따라야 한다. 이것이 “개혁신앙”이며, “복음주의 교회”의 존재 이유다.
교회가 이 길을 갈 때, 하나님은 “우리 눈에 기이할 만큼” 놀라운 일을 이루신다. 장재형목사는 “Evangelical Center가 세워진 것은 실로 기이한 일”이라며, 이것이 하나님께서 큰 사명을 맡기신 증거라고 말한다. 실제로 교회가 순수한 복음을 지킨다면, 지리적, 문화적 경계를 넘어서는 선교가 훨씬 수월해진다. 사랑의 원동력이 복음에서 나오는 것이므로, 인간적인 율법이나 전통이 사람들을 얽매이지 않게 되기 때문이다. 그래서 라틴 아메리카에서도, 아시아에서도, 아프리카에서도, 복음이 동일하게 전해지고 동일한 열매를 맺을 수 있다는 확신을 품게 된다.
크리스마스 기간에 갈라디아서를 함께 공부하자는 것은, 지금까지 말해 온 복음의 본질을 다시금 확고히 하자는 의미다. 성탄절이 단지 “아기 예수”만 바라보는 동화적 서사가 아니라, “낮아지신 그리스도, 십자가와 부활의 길, 그리고 우리를 향한 무한한 사랑의 약속”을 재차 묵상하는 기회가 되어야 한다. 또한, 그 사랑을 왜곡하거나, 은혜에 다른 무언가를 추가하여 성도들을 짓누르고 지치게 만드는 일이 없도록 하자는 경계다. 그러면 성탄은 1년에 한 번 반복되는 행사로 끝나지 않고, 교회를 개혁하고 세상을 변화시키는 강력한 동력이 된다.
장재형목사의 말처럼, “복음이 순수하게 전해지는 곳에는 늘 기쁨과 열정이 넘친다.” 교회가 사람의 교리가 아니라 하나님의 말씀으로 지어져 갈 때, 그 교회는 해마다 성탄절이 올 때마다 더 깊어지고 성숙해진다. 교리적 지식과 결합된 실제 삶의 변화가 뒤따른다. 그러므로 올바른 교리 교육, 성경연구, 지속적인 제자훈련이 매우 중요하며, 교회가 ‘복음의 군사들’을 계속 양성해야 한다. 그렇게 준비된 자들은 세상에서 예수 그리스도를 담대히 증언하고, “왜 예수가 필요한가?”를 묻는 자들에게 언제든 소망의 이유를 알려 줄 수 있는 이들이다.
갈라디아서와 로마서는 성탄절의 의미를 바탕으로, “왜 교회가 오직 예수를 붙들어야 하고, 왜 예수는 유일한 구원의 길인가?”라는 질문에 대해 풍성한 답변을 제공한다. 이것이 장재형목사가 누차 강조한 핵심 메시지다. 교회가 이 진리를 붙들면, 수많은 캐럴 중에도 생명력 있는 찬양이 있고, 형식적 예배 속에도 꺼지지 않는 열정이 깃들 수 있다. 특히 갈라디아서의 도전은 “오직 예수의 복음만이 교회에 능력과 활력을 준다”는 점이다. 아무리 오랜 세월이 지나도, 복음이 살아 있다면 교회는 늙지 않는다. 오히려 더 진하고 귀한 향기를 풍기게 된다. 성탄절은 그 사실을 다시금 상기시키는 절기이고, 복음의 주인공이신 예수님을 통해 이 땅에 임한 하나님의 사랑이 얼마나 놀라운 것인지 세상에 선포하는 날이다.
바라건대, “갈라디아서 1장 8절의 심정”으로, 복음에 무언가를 보태려는 유혹을 강력히 거절하고, 온전히 예수의 사랑을 붙드는 교회라면, 어떤 문화권이든, 어떤 언어권이든, 그 교회를 통해 수많은 영혼이 구원의 길로 나아오게 될 것이다. 그날을 기대하며, 크리스마스에 선포되는 ‘하나님의 놀라운 사랑’을 마음 깊이 새기고, 한 해를 마감하며 새해를 준비하는 소중한 계기로 삼자. 성경이 약속한 ‘복음의 능력’이 세상을 어떻게 뒤바꾸는지 체험할 교회가 바로 우리 교회, 그리고 이 글을 읽는 모든 믿음의 공동체가 되길 간절히 기도한다.
1 Rois 19 nous présente l’un des moments les plus dramatiques dans la vie d’Élie. Dans ce passage, nous voyons ce grand prophète, juste après avoir remporté une victoire miraculeuse, être saisi d’une peur extrême et s’enfuir dans le désert à cause des menaces de Jézabel. À Élie, qui se trouve alors dans une profonde détresse, Dieu se manifeste de manière surprenante pour le réconforter et le remettre en route dans sa mission. Cette scène touche et interpelle profondément les croyants d’aujourd’hui, en leur offrant à la fois compassion, encouragement et un appel à la décision. Le pasteur David Jang, dans ses prédications et ses enseignements, met l’accent sur les principes spirituels de l’histoire d’Élie et la « théologie du Reste » (Remnant Theology). Selon lui, plus l’époque se trouble, plus il est certain que Dieu a préparé ceux qui persévèrent dans Sa volonté.
Élie est un grand prophète qui a exercé son ministère sous le règne d’Achab, roi du royaume du Nord (Israël). La Bible décrit Achab comme un roi « mauvais et encore plus mauvais », et sa situation se dégrade davantage avec l’arrivée de Jézabel, épouse d’Achab, qui diffuse le culte de Baal dans tout le royaume. Dans 1 Rois 18, Élie affronte sur le mont Carmel 450 prophètes de Baal et 400 prophètes d’Astarté, remportant ainsi une grande victoire qui manifeste que Dieu est le seul vrai Dieu. Mais juste après cette victoire, Jézabel fait savoir qu’elle veut tuer Élie, lequel, pris de peur, s’enfuit à Beer-Schéba, puis dans le désert, où il s’assied sous un genêt et supplie Dieu de reprendre sa vie.
Cet épisode est étonnamment humain. L’illustre prophète, qui vient de révéler la gloire de Dieu par un miracle de feu, est soudainement submergé par la peur et la dépression sous la menace de Jézabel. Sa faiblesse humaine y apparaît clairement. Pourtant, c’est alors qu’Élie se trouve au plus bas que Dieu pourvoit à sa subsistance en lui envoyant nourriture et boisson, tout en le restaurant spirituellement. Le verset où « l’ange le toucha et lui dit : “Lève-toi, mange” » illustre de façon vivante la sollicitude bienveillante de Dieu. Cela rejoint fréquemment l’interprétation qu’en fait le pasteur David Jang en citant Hébreux 1.14 : « Ne sont-ils pas tous des esprits au service de Dieu ? » Dans les circonstances de la vie, Dieu peut envoyer un ange, ou même des corbeaux, pour s’occuper de Ses serviteurs. Pour les chrétiens d’aujourd’hui, cette vérité rappelle qu’on ne se retrouve jamais vraiment seul, même si l’on en a parfois l’impression.
Revigoré par cette nourriture miraculeuse, Élie marche quarante jours et quarante nuits jusqu’à l’Horeb. Dans une caverne, il entend à nouveau la voix de Dieu :
« L’Éternel passa. Devant l’Éternel, il y eut un vent fort et violent qui déchirait les montagnes et brisait les rochers, mais l’Éternel n’était pas dans ce vent. Après le vent, il y eut un tremblement de terre, mais l’Éternel n’était pas dans le tremblement de terre. Après le tremblement de terre, un feu, mais l’Éternel n’était pas dans ce feu ; après le feu, un murmure doux et léger. » (1 R 19.11-12)
Ce passage est hautement symbolique. Oui, Dieu peut Se révéler par de grands signes et prodiges, mais c’est souvent « dans un murmure doux et léger » qu’Il communique le message le plus crucial. C’est précisément ce qui va permettre à Élie, alors épuisé et paniqué, de se rétablir et de réaffirmer sa vocation.
Ici, Dieu interroge plusieurs fois Élie en ces termes : « Que fais-tu ici, Élie ? » Il y a dans cette question un soupçon de réprimande, sous-entendant : « Que fais-tu, toi qui ne devrais pas être là, abattu de la sorte ? » Élie, de son côté, répond en exprimant son extrême solitude : « Je suis resté seul et ils cherchent à m’ôter la vie. » (1 R 19.10) Cette plainte – « Je suis resté seul » – est le reflet de la solitude et du désespoir que n’importe quel serviteur de Dieu peut un jour éprouver. Mais Dieu bouleverse la perspective d’Élie en lui annonçant qu’Il a réservé « sept mille hommes qui n’ont pas fléchi le genou devant Baal » (1 R 19.18). C’est là le cœur de ce que l’on appelle la « théologie du Reste » : même si du point de vue humain, on peut penser qu’on est le seul à tenir bon et que tout le peuple s’est tourné vers l’idolâtrie, Dieu a déjà mis à part des hommes qui refusent de se prosterner devant Baal.
Le pasteur David Jang décrit cette « théologie du Reste » en deux points essentiels. Premièrement, il existe toujours, à l’abri de nos perceptions limitées, des « serviteurs cachés ». Même lorsque l’époque est spirituellement obscure, que la société se laisse corrompre par Mammon (matérialisme) et que Baal (idolâtrie) et la débauche semblent régner, Dieu n’a jamais perdu Sa souveraineté. Ainsi, Son plan de salut demeure intact à chaque instant, et Il garde toujours une « semence » en réserve. Ceci vaut non seulement pour l’Ancien Testament, mais tout autant pour le Nouveau et l’époque moderne.
Deuxièmement, ces « restes » deviennent le ferment qui transforme l’époque. Les « sept mille » que Dieu a gardés, ce n’est pas simplement pour préserver un « nombre ». Comme Élie ou Élisée, ce sont eux qui, en tant que gardiens et transmetteurs de la vérité, seront utilisés pour changer l’Histoire. Dans Romains 9.27-29, Paul précise que même si les fils d’Israël sont nombreux comme le sable de la mer, « un reste seulement sera sauvé », rappelant ainsi que Dieu, pour perpétuer la lignée de la foi, préserve un certain « germe ». Ésaïe 1.9 va dans le même sens : « Si l’Éternel des armées ne nous avait laissé un faible reste, nous serions comme Sodome, nous ressemblerions à Gomorrhe. » Dans le jugement, ces « restes » constituent comme une arche de salut.
Cette « théologie du Reste » (Remnant Theology) est régulièrement soulignée par le pasteur David Jang et revêt une importance particulière pour l’Église contemporaine et les efforts missionnaires dans le monde. Il exhorte particulièrement ceux qui partent évangéliser les nations à se souvenir de ce principe. À vue humaine, certains territoires peuvent paraître totalement insensibles à l’Évangile, ou même y être très opposés. Pourtant, de la même manière qu’Élie croyait être seul dans le désert alors que sept mille hommes n’avaient pas fléchi le genou devant Baal, Dieu a déjà préparé dans le monde entier des « restes » prêts à recevoir la Bonne Nouvelle. L’évangéliste ne doit pas se dire « c’est moi qui vais les transformer », mais plutôt « Dieu les a déjà préparés ; je n’ai qu’à les découvrir et leur annoncer la Parole ». C’est cette conviction inébranlable que défend le pasteur David Jang.
Si l’on se remémore Actes 18, lorsque Paul séjourne à Corinthe, on retrouve le même principe. Paul avait peur à cause de l’hostilité des Juifs locaux. Or, de nuit, le Seigneur lui apparut en vision et lui dit : « Ne crains point… car j’ai un peuple nombreux dans cette ville » (Ac 18.9-10). Au premier abord, les Corinthiens semblaient si endurcis que toute évangélisation paraissait vouée à l’échec. Mais Dieu, en réalité, avait déjà des âmes disposées à recevoir le message de Paul. Selon cette promesse, l’Église de Corinthe a été fondée, devenant un pôle majeur de la propagation de l’Évangile parmi les païens. Ainsi, la « théologie du Reste » encourage à s’avancer avec assurance, convaincu que Dieu a déjà préparé Ses élus. L’histoire d’Élie en est le modèle vétérotestamentaire le plus représentatif.
Cela ne signifie pas pour autant qu’on n’ait « rien à faire ». Élie devait en effet oindre Hazaël comme roi de Syrie, Jéhu comme roi d’Israël, et désigner Élisée comme son successeur. La « théologie du Reste » nous invite à une dynamique équilibrée : faire confiance à la souveraineté et à la providence divines, tout en assumant pleinement notre part de responsabilité et d’obéissance. Le pasteur David Jang le répète souvent : « Puisque Dieu a préparé ces personnes, avançons sans crainte. Mais qu’elles se manifestent ou non, nous devons rester fidèles à notre vocation. » L’équilibre se voit clairement dans la vie d’Élie ou de l’apôtre Paul : même forts de la promesse divine, ils ont persévéré, prié et donné le meilleur d’eux-mêmes sur le terrain.
Ainsi, le récit d’Élie en 1 Rois 19 et la « théologie du Reste » demeurent tout à fait pertinents aujourd’hui. Même si les circonstances nous paraissent dures ou désespérées, même si nous pensons être seuls, n’oublions jamais que Dieu a assurément gardé d’autres fidèles. Cette vérité non seulement soutient la foi individuelle, mais inspire à l’Église et à la mission mondiale une vision pleine d’espérance. Les voies de Dieu nous dépassent : Il peut se servir de corbeaux ou d’anges pour nous nourrir, et Il a déjà préparé ces sept mille fidèles qui n’ont pas adoré Baal. Les croyants n’ont donc aucune raison de désespérer. Même lorsque nous sommes paralysés par la peur (« ils veulent m’ôter la vie »), Dieu nous rejoint dans un doux murmure, en disant : « Que fais-tu ici ? » avant de nous renvoyer au cœur du monde. Ce message nous invite à ne jamais abandonner, ni à renoncer, malgré les crises qui nous accablent.
Enfin, la « théologie du Reste » implique qu’on se sente investi d’un appel pour ces « fidèles cachés ». Dans Romains 10, Paul déclare : « Comment entendraient-ils, s’il n’y a personne qui prêche ? » Pour que ceux qui sont déjà disposés répondent à la Parole, il faut des prédicateurs envoyés. C’est un peu comme la semence : on la jette en terre et, même si l’on ne voit pas immédiatement les fruits, ils finiront par germer au temps choisi par Dieu. Aussi aride que soit le terrain aux yeux de l’homme, si Dieu y a déjà semé des « restes », on peut espérer une moisson. C’est pourquoi l’évangéliste ne craint pas le manque de résultats. Il est sûr qu’il y aura toujours au moins une oreille attentive. L’essentiel est de ne pas céder à la peur ou à l’abandon, en s’imaginant qu’il n’y a plus d’espoir.
En somme, l’histoire d’Élie et la « théologie du Reste » nous enseignent que « Dieu agit bien au-delà de nos vues et de nos limites ». Quand Élie était désespéré, au point de souhaiter mourir sous son genêt, l’action de Dieu n’avait pas cessé. Même si nous clamons « Je suis resté seul », la vérité est que nous ne le sommes pas. Quelque part, peut-être à nos côtés, se trouvent d’autres personnes qui n’ont pas fléchi le genou devant Baal. Le pasteur David Jang le répète : « Dans votre ministère, même si vous vous sentez seul et épuisé, même si la situation semble impossible, allez de l’avant avec assurance : Dieu a déjà préparé le Reste. » Ce message va au-delà d’un simple récit historique de l’Ancien Testament ; il nous parle aujourd’hui, comme un puissant encouragement et un défi. À travers la théologie du Reste, nous voyons comment Dieu conduit l’Histoire en Seigneur souverain, et nous pouvons retrouver élan, courage et conviction pour annoncer l’Évangile.
II. Application à l’Église d’aujourd’hui
Comment l’itinéraire spirituel d’Élie, tel que décrit dans 1 Rois 19, et la « théologie du Reste » (Remnant Theology) s’appliquent-ils concrètement à l’Église moderne ? Et de quelle manière le pasteur David Jang met-il en pratique ces principes dans son ministère ? Dans cette partie, nous examinerons les directions que devrait prendre la communauté chrétienne à la lumière de l’histoire d’Élie, ainsi que les valeurs et actions clés que le pasteur David Jang a défendues.
Le premier principe incontournable est la foi en « l’Emmanuel », le Dieu qui est toujours avec nous. Bien qu’Élie ait vécu un miracle extraordinaire sur le mont Carmel, il se sent soudainement seul face aux menaces de Jézabel et sombre dans la peur. Pourtant, en réalité, Dieu ne l’a jamais quitté et a continuellement veillé sur lui par des corbeaux ou des anges. Selon le pasteur David Jang, la véritable crise de l’Église moderne n’est pas tant la sécularisation ou la baisse d’effectifs, mais le fait « d’oublier que Dieu est avec nous ». Même si les croyants vont à l’église, participent à des programmes variés, si la conviction qu’« un Dieu vivant, agissant de manière concrète ici et maintenant » faiblit, ils glissent vite vers la peur, le désespoir ou une foi superficielle. Avant toute mise en place de programme ou de stratégie, l’Église doit donc se concentrer sur le rétablissement de cette conscience d’un Dieu qui marche à nos côtés.
Deuxièmement, il importe de mettre l’accent sur « l’évangélisation et la formation de disciples sur le terrain ». Élie a expérimenté diverses sources de subsistance — un ange, des corbeaux, la veuve de Sarepta. C’est cette provision constante de Dieu qui lui a permis de traverser Israël pour son ministère. Le pasteur David Jang encourage les Églises à offrir aux croyants des « occasions de vivre des expériences de terrain ». Par exemple, des missions de courte durée, des actions de volontariat, des projets de service communautaire. Lorsque les croyants constatent de leurs propres yeux « la préparation de Dieu », leur foi et leur sens de l’appel se trouvent renouvelés. Le pasteur Jang témoigne souvent, au fil de ses nombreux séjours missionnaires, de la joie de découvrir ces âmes que Dieu avait déjà préparées. Même dans les milieux les plus hostiles ou fermés à l’Évangile, il y a toujours un « reste » caché.
À ce sujet, le pasteur David Jang cite fréquemment Ézéchiel 3.11 : « Qu’ils écoutent ou qu’ils n’écoutent pas, toi, annonce-leur mes paroles. » Le rôle d’un évangéliste n’est pas de se laisser abattre par les réactions ni de chercher à tout prix des résultats visibles, mais de persévérer, convaincu que la Parole est une semence qui, tôt ou tard, portera du fruit selon le temps de Dieu. Paul aborde dans Actes 28 le « mystère de l’incrédulité » : face à la même prédication, certains s’ouvrent et d’autres restent fermés, phénomène qui demeure en partie impénétrable. Toutefois, « on ne peut entendre sans prédicateur ». L’Église doit donc continuer de proclamer la Parole, persuadée qu’Il a déjà préparé des cœurs qui Lui appartiennent.
Comment la « théologie du Reste » se rattache-t-elle à la formation de disciples au sein de l’Église ? Le pasteur David Jang s’appuie sur la relation entre Élie et Élisée. Dieu ordonne à Élie d’oindre Élisée comme prophète à sa place, instaurer ainsi une succession spirituelle. Dans le Nouveau Testament, on retrouve un schéma similaire avec Paul et Timothée, ou entre Jésus et Ses douze disciples. L’Église ne doit pas seulement chercher à augmenter le nombre de fidèles, mais s’attacher à former la génération suivante de croyants consacrés. Or, pour devenir un « reste », on ne peut se contenter d’une adhésion intellectuelle ou d’une simple participation aux cultes. C’est au travers d’une vie fondée sur la Parole, la prière, l’obéissance et le renoncement que se forment ceux qui prolongeront la foi. Les responsables d’Église doivent investir dans des programmes de formation spirituelle et de mentorat, qui forment les croyants à être « ceux que Dieu a préparés », insiste David Jang.
De plus, la « recherche des âmes préparées par Dieu » implique une approche souple et audacieuse de l’évangélisation et de la mission. Lorsque Élie rencontre la veuve de Sarepta, il lui demande d’abord de cuisiner pour lui un petit pain avec ce qu’elle possède, ce qui pouvait sembler lourd à porter pour une veuve désœuvrée. Mais Élie, sûr de la direction divine, parle avec assurance, et la veuve lui obéit, entraînant un miracle. De la même manière, l’évangélisation ne doit pas résulter d’un calcul préalable sur la probabilité de réussite, mais d’une foi audacieuse dans le fait que Dieu a déjà préparé des cœurs. Le pasteur David Jang explique avoir établi des Églises dans de nombreuses villes du monde en commençant par « aller annoncer la Parole, l’étudier ensemble, et chercher ceux qui y réagiront ». Son principe est de ne pas juger la réussite ou l’échec selon des critères humains, mais de faire confiance à la souveraineté de Dieu pour rassembler les âmes qu’Il a préparées.
Le pasteur David Jang ajoute qu’« avant une planification complexe et des stratégies raffinées, il faut d’abord une spiritualité éveillée ». Élie, bien que se trouvant sous un genêt et endormi, a su saisir le contact et la voix de l’ange. Aujourd’hui, pour découvrir ceux que Dieu a préparés, les responsables et les croyants doivent rester spirituellement alertes. Souvent, c’est en priant chaque jour : « Seigneur, quelles âmes veux-Tu que je rencontre pour Toi aujourd’hui ? » que se produisent des rencontres inattendues ; de nouvelles personnes arrivent à l’Église, des familles sont restaurées, la communauté s’étend. Être « éveillé » dans le Saint-Esprit conduit à des occasions providentielles.
Il faut néanmoins se garder d’une mauvaise interprétation de la « théologie du Reste » qui deviendrait un motif de repli ou d’élitisme spirituel. Certains pourraient en effet adopter une attitude hautaine consistant à dire : « Nous seuls sommes justes, le monde est corrompu. » Mais si l’on étudie attentivement le récit d’Élie, on voit que Dieu corrige l’erreur d’Élie lorsqu’il prétend : « Je suis resté seul. » Le concept du Reste n’est pas une fierté égocentrique ; c’est la manière dont Dieu préserve Son peuple et, par ce peuple, accomplit un renouveau dans l’Histoire. Le pasteur David Jang insiste pour que l’Église demeure humble : le « reste » doit éviter de se glorifier, mais se reconnaître comme l’objet de la miséricorde de Dieu, appelé à coopérer à Son plan.
Par ailleurs, pour mettre en pratique la « théologie du Reste », l’Église doit ajuster ses critères d’évaluation des personnes. Il est fréquent de juger selon l’apparence extérieure : compétence, formation académique, aisance financière. Or, Dieu peut avoir choisi quelqu’un de pauvre, de peu d’instruction, pour être un instrument essentiel de Son plan. Rappelons que la veuve de Sarepta, insignifiante aux yeux de la société, a joué un rôle crucial dans le déroulement du salut. Le pasteur David Jang exhorte les responsables à « ne jamais sous-estimer la valeur d’une seule âme ». Un jugement trop rapide peut nous faire passer à côté d’un de ces « sept mille genoux qui ne se sont pas courbés ».
La « théologie du Reste » oriente donc non seulement l’évangélisation et la mission, mais aussi la formation des disciples et les relations entre croyants dans l’Église. Quand chaque membre est considéré comme un « précieux instrument de Dieu », détenteur d’un potentiel spirituel à développer, la communauté en ressort vivifiée. Le point essentiel est de cesser d’employer les fidèles comme « moyens de croissance numérique » ou « soutien financier » pour l’Église, et de les estimer comme un héritage sacré. C’est d’ailleurs l’une des raisons pour lesquelles le pasteur David Jang répète depuis des années l’importance de l’« édification » et de l’« enseignement biblique ». Quand un croyant comprend qu’il est lui-même un « reste », appelé par Dieu pour Sa mission à notre époque, cela bouleverse la trajectoire de sa vie. Dans l’Église, dans la famille, au travail, en société, il attend avec foi les rendez-vous préparés par le Seigneur.
Concrètement, parmi les propositions du pasteur David Jang, il y a la lecture commune de la Bible et l’entraînement effectif à la prière fondée sur la Parole. Nombre d’Églises utilisent déjà des programmes de lecture de la Bible sur un an ou deux, ou des groupes de partage. Le pasteur Jang affirme que, des mégapoles comme São Paulo ou New York aux régions reculées d’Afrique, le point de départ de tout renouveau est « lire ensemble la Parole, échanger librement autour d’elle, prier collectivement et mettre en pratique ce que nous y avons appris ». C’est là qu’on constate un changement dans la vie des gens. C’est pourquoi il conseille aux communautés de « vérifier avant tout si elles fonctionnent réellement autour de la Parole de Dieu », plutôt que de se précipiter vers de nouvelles activités. On voit que si Élie agit sur l’ordre de la Parole, qu’Élisée reçoit son onction sous la Parole, et que ces sept mille fidèles ne plient pas devant le faux dieu mais restent ancrés dans la Parole du Seigneur.
Le récit d’Élie et la « théologie du Reste » (Remnant Theology) offrent donc une orientation solide à l’Église contemporaine, rappelant l’essentiel et donnant des clés pour l’action. Le pasteur David Jang s’appuie sur ces vérités pour exhorter l’Église à ne pas viser en priorité un « pouvoir social » ou un « succès visible », mais à tenir fermement la foi en l’Emmanuel et à se consacrer à l’édification du Reste. De cette manière, l’Église peut, comme Élie, se relever de ses peurs et être un agent de renouveau pour la nation. Et ce renouveau ne vient pas d’événements grandioses ou de la force humaine, mais du rassemblement de ces « sept mille » dispersés, travaillant aux côtés du Seigneur. Ainsi, le message du pasteur David Jang se résume à « Dieu a déjà tout préparé, faites-Lui confiance et avancez avec courage, mais demeurez humbles, estimant chaque âme et l’élevant dans la formation spirituelle ».
Le chapitre 19 de 1 Rois n’est donc pas qu’une ancienne histoire. Aujourd’hui encore, Dieu s’approche de ceux qui, comme Élie, sont exténués au point de vouloir mourir, et Il leur parle avec douceur pour les relever et les renvoyer au milieu du monde. Et si nous prétendons être seuls, souvenons-nous que Dieu a caché bien des disciples et collaborateurs fidèles. Le pasteur David Jang le rappelle à tous ceux qui s’investissent dans le ministère : « Même dans les contextes les plus difficiles, il y a toujours un reste préparé, alors partez plein d’assurance. » Ce message va au-delà du simple récit vétérotestamentaire : il nous rejoint, Église moderne, comme un puissant encouragement et un appel à l’action. Par la « théologie du Reste », nous apprenons à voir Dieu en maître de l’Histoire, et nous recouvrons la passion et l’audace pour témoigner de l’Évangile.
Enfin, ce principe ouvre la voie à la poursuite de l’œuvre de Dieu de génération en génération, à l’image d’Élie passant le flambeau à Élisée, ou de Paul à Timothée. Les croyants et les responsables d’aujourd’hui, à l’image d’Élie, sont appelés à oindre la génération suivante, préparant ainsi la relève et la continuité de l’action divine. Chacun peut se reconnaître dans Élie ou dans les « sept mille » qu’il cherche : personne n’est exclu de ce plan si l’on accepte d’en être. Puissions-nous retenir que Dieu, au-delà de nos défaillances, reste à l’œuvre, et nous donne le privilège de participer à ce grand dessein. C’est ainsi que, de nos jours encore, Son Règne se déploiera, rendant visible la grâce du salut et la justice du Royaume. Et les serviteurs de Dieu, comme David Jang, continueront d’œuvrer pour transmettre cet héritage, afin que chaque croyant devienne à son tour un « Élie » dans son temps, ou un de ces « sept mille » fidèles qui refusent de fléchir les genoux devant les idoles.
1. Introduction to Elijah’s Narrative and the Concept of the Remnant 1 Kings 19 captures one of the most dramatic moments in Elijah’s life. Right after experiencing a miraculous victory, Elijah flees into the wilderness in intense fear because of Jezebel’s threat. In this moment of despair, God appears to Elijah in a remarkable way, touching him and guiding him back to his mission. Modern believers can deeply identify with and be comforted by this passage, which also calls for renewed commitment. Through various sermons and teachings, Pastor David Jang frequently underscores the spiritual principles found in Elijah’s story and what is often referred to as “Remnant Theology.” As times grow more chaotic, there remains a clear promise of God for those who hold on to His will.
Elijah was a great prophet who served during the reign of King Ahab in the northern kingdom of Israel. Scripture describes King Ahab as “more evil than all who were before him,” and his marriage to Jezebel, who spread Baal worship throughout the land, caused Elijah’s ministry context to become extremely hostile. In 1 Kings 18, Elijah confronts 450 prophets of Baal and 400 prophets of Asherah on Mount Carmel. Through this dramatic showdown, God is revealed as the one true God—a great victory for Elijah. However, immediately after this, Jezebel threatens to kill Elijah. Terrified, he flees to Beersheba and then into the wilderness, where he sits under a broom tree (rotem) and implores God to take his life.
This scene is strikingly human. A man who had just revealed God’s glory through a miraculous display of fire is suddenly overwhelmed by fear and despair when faced with Jezebel’s threat. Such frailty is truly relatable. Yet at this point of utter hopelessness, God provides Elijah with heavenly food and drink, meeting his physical needs and initiating his spiritual restoration. The phrase, “the angel touched him and said, ‘Get up and eat,’” visually depicts God’s tender care. Pastor David Jang frequently cites Hebrews 1:14—“Are not all angels ministering spirits…”—to show how God can meet the needs of His people, whether through angels or even through ravens, in ways beyond our expectations. This truth reassures modern Christians that they are never truly alone, even when they feel isolated.
Strengthened by God’s supernatural provision, Elijah journeys forty days and nights to Mount Horeb. In a cave there, he once again hears God’s voice:
“A great and powerful wind tore the mountains apart and shattered the rocks before the Lord, but the Lord was not in the wind; after the wind there was an earthquake, but the Lord was not in the earthquake; after the earthquake a fire, but the Lord was not in the fire; and after the fire came a gentle whisper” (1 Kings 19:11-12, NIV).
This is a highly symbolic scene. Sometimes God reveals Himself through dramatic signs and wonders, yet the most crucial message often arrives in a “gentle whisper.” It’s precisely this quiet voice that revives Elijah from his spiritual depression and reminds him of his calling.
God repeatedly asks Elijah, “What are you doing here?”—a question tinged with rebuke. It’s as though He is saying, “Is this really where you belong right now?” Elijah responds, “I am the only one left. They are trying to kill me.” In his extreme loneliness, he feels he is utterly alone. However, God challenges this mindset by saying, “I reserve seven thousand in Israel—all whose knees have not bowed to Baal.” This is the core of the Bible’s “Remnant Theology.” From a human viewpoint, it appears that only one person is left standing for God while the entire nation has succumbed to idolatry. Yet God has already prepared seven thousand people who have refused to bow to Baal.
2. Key Points in Remnant Theology Pastor David Jang explains this “Remnant Theology” with two main points. First, within human limits, it’s impossible to see or fully grasp the existence of these “hidden ones.” No matter how spiritually dark an era may seem—consumed by Mammon (materialism), Baal (idolatry), or moral corruption—God’s sovereignty never fails. His plan for salvation and providence never crumbles, and there always remains a “seed” left behind. This principle applies not only in the Old Testament but also in the New Testament era and the modern church age.
Second, these remnants function as the catalyst that transforms the age. God’s purpose in preserving the “seven thousand who have not bowed to Baal” is not merely to keep up appearances. Like Elijah—or Elisha—they are used by God to safeguard, proclaim the truth, and effect historical change. In Romans 9:27-29, Scripture tells us that even if the children of Israel are numerous as the sand by the sea, “only the remnant will be saved,” reaffirming that God preserves a specific “seed” for maintaining the lineage of faith. Isaiah 1:9 similarly warns that if the Lord had not left a few survivors, “we would have become like Sodom, we would have been like Gomorrah.” In other words, even in the midst of judgment, the remnant serves as God’s ark of grace.
This “Remnant Theology” recurs throughout Pastor David Jang’s sermons and lectures, playing a vital role in modern church life and global missions. He especially encourages missionaries and evangelists to keep this concept firmly in mind. People may think that a certain land is spiritually barren or that people there seem uninterested in the gospel. But, just as Elijah once cried, “I am the only one left,” when there were actually seven thousand hidden believers, God has likewise prepared “remnant believers” in every part of the world who are ready to receive the gospel. The evangelist should not approach them with an attitude of “I must change them,” but rather with the conviction that “God has already prepared them; I am simply called to find them and proclaim the message.” This is Pastor David Jang’s bold encouragement.
We see this principle vividly in Acts 18, when Paul is in Corinth. Frightened by severe opposition from local Jews, Paul contemplates his next move. Then, in a night vision, the Lord appears to him and says, “I have many people in this city” (Acts 18:9-10). Initially, the situation seemed hopeless due to people’s hardened hearts, but God had already prepared many in Corinth who were open to Paul’s message. Ultimately, the Corinthian church was established and became a strategic hub for the mission to the Gentiles. In this way, “Remnant Theology” compels us to go forward, confident that God has prepared people of grace—Elijah’s story being a prototypical Old Testament example.
However, we must not interpret this as “There is nothing for me to do.” In obedience to God’s command, Elijah was to anoint Hazael as king over Aram, Jehu as king over Israel, and Elisha as his prophetic successor. “Remnant Theology,” therefore, calls for a dynamic balance—trusting in God’s sovereignty and providence while fulfilling our responsibilities. Pastor David Jang repeatedly stresses this point: “Because God has prepared people, go forth without fear. But whether or not you see these people right away, you must remain faithful to your calling.” This balanced perspective is clear in the lives of both Elijah and the Apostle Paul. Even with God’s promise, they labored tirelessly and prayerfully in their mission fields.
Thus, the story in 1 Kings 19 and the “Remnant Theology” remains relevant today. No matter how dire or lonely our circumstances might seem, God always provides a remnant. This truth not only upholds individual faith but also offers a future vision for the church and global missions. God’s ways surpass our imagination as He works concretely in the world—feeding us by ravens if need be, renewing our strength through angels, and concealing seven thousand faithful souls. Hence, a believer has no reason to despair. Even Elijah, who once cried, “They are seeking to take my life,” is met by the Lord in a gentle whisper, “What are you doing here?”—and is sent back into the world. This calls each of us to persevere, even amid seasons of spiritual drought.
Such understanding always includes a sense of calling toward the remnant. In Romans 10, Paul asks, “How can they hear without someone preaching to them?” indicating that sent evangelists must proclaim the Word so that the “already prepared” souls might hear and respond. This parallels a farming analogy: a sower scatters seed, and the harvest comes in due season. Even if a land appears desolate, if God has planted a remnant there, fruit will emerge. With that assurance, an evangelist need not fear “fruitlessness,” since somewhere there are ears ready to hear. We must not make the error of failing to preach or giving up prematurely, thinking “There is no hope.”
In summary, Elijah’s story and “Remnant Theology” show us that “God’s work transcends our human modes and limitations.” Even when Elijah was so despondent he asked God to take his life, the divine plan remained in motion. And, though we cry “I am the only one left,” we are never truly alone. Somewhere in this world, or even nearby, there are others who have not bowed to Baal. Pastor David Jang reiterates this: “Though you may feel isolated or exhausted in ministry—though a certain field seems impossible—God has already prepared the remnant. So go forward boldly.” This message resonates beyond the historical record of the Old Testament, offering encouragement and challenge for our generation. Through Remnant Theology, we discern how God reigns as Lord of history, thereby renewing our fervor and courage to share the gospel.
II. Practical Applications for the Modern Church
1. Applying Elijah’s Journey and Remnant Theology Today How can 1 Kings 19—Elijah’s spiritual journey—and “Remnant Theology” be concretely applied in the modern church? And how is Pastor David Jang implementing these applications in actual ministry? In this section, we’ll examine the direction the church ought to take, drawing on the core values and practical teachings David Jang has emphasized.
The foremost principle the modern church must not lose is the belief in “Immanuel—God with us.” Although Elijah experienced a spectacular miracle on Mount Carmel, he quickly lost heart when Jezebel’s threat made him feel alone. Yet God had never left him, continually caring for him through ravens and angels. Pastor David Jang points out that the real crisis for the contemporary church is not declining membership or secularization, but rather forgetting that “God is alive and with us, working tangibly in our midst.” Even if people attend services and participate in various church programs, if the conviction that “God is truly at work” fades, they can easily succumb to fear, despair, or superficial faith. Therefore, before launching new programs or policies, the church must first renew its faith in the living, present God.
2. Emphasis on Field-Based Evangelism and Discipleship Another practical point is the necessity of “field-based evangelism and discipleship.” At various times, Elijah was sustained by heavenly means—through angels, ravens, and even the widow of Zarephath. This tangible provision underpinned his ability to travel throughout Israel. Pastor David Jang advocates that churches give believers opportunities to experience God’s provision directly. For instance, domestic or foreign short-term missions, community service projects, and local outreach enable believers to witness “God’s preparation” firsthand. David Jang has shared numerous testimonies from various mission fields where “7,000 who have not bowed to Baal” are unexpectedly discovered, bringing fresh spiritual passion and resolve to the entire church.
Here, Pastor David Jang often cites Ezekiel 3:11: “Speak to them whether they listen or fail to listen.” An evangelist should not be swayed by the immediate response or driven by pressure for quick results. Instead, they must trust that the Word of God itself is a seed that, once planted, will assuredly bear fruit in God’s timing. This relates to what the Apostle Paul identifies as the “mystery of unbelief” in Acts 28—some hearts open to the same message while others remain closed, a phenomenon beyond our complete understanding. Regardless, “they cannot hear without someone preaching.” Therefore, believing that “God has many people in this city,” the church must keep proclaiming the Word.
3. Remnant Theology and Church Discipleship How does “Remnant Theology” connect to discipleship within the church? David Jang highlights the relationship between Elijah and Elisha. God commands Elijah to anoint Elisha as a prophet to succeed him, thus securing an unbroken spiritual lineage. This parallels Paul and Timothy, or Jesus and the Twelve in the New Testament. The church should not just focus on increasing membership but on raising the next generation of faith-driven leaders. To become part of God’s remnant, mere familiarity with doctrine or routine church attendance is inadequate. One must become a person genuinely shaped by Scripture, prayer, obedience, and sacrifice. Church leaders must pour energy into discipleship programs and pastoral care, raising individual members to be those “prepared by God”—a consistent teaching in David Jang’s ministry.
David Jang also emphasizes that seeking “those whom God has prepared” for evangelism and missions requires flexibility and boldness. For example, when Elijah meets the widow of Zarephath, he asks her to bake him bread from the little flour she has left—an audacious request, yet Elijah does not hesitate because he trusts God’s leading, and surprisingly the widow obeys. Likewise, evangelism and missions should not hinge on human calculations about receptivity. Instead, evangelists should declare truth boldly, believing God has already prepared that person’s heart. When planting churches in diverse cities and nations, Pastor David Jang has followed a straightforward practice: “Go first, proclaim the Word together, and look for those who respond.” The outcome is left to God; if He has indeed prepared hearts, they will respond.
Another vital point is that “Remnant Theology” calls for more than just complex strategies—it calls for a continually alert spiritual life. Even when Elijah lay exhausted under the broom tree, he did not ignore the angel’s touch. Modern church leaders and lay leaders must likewise be spiritually vigilant; when we remain attuned to the Holy Spirit, God often brings unexpected encounters with those He has prepared, forming or revitalizing communities of faith. Above all, believers should remain in the Spirit, asking daily, “Lord, whom will You lead me to meet today?” Such openness often brings surprising individuals to the church, leading to restored families and expanded communities.
4. Avoiding Misconceptions and Cultivating Humility Sometimes “Remnant Theology” is misunderstood as an exclusive elitism—thinking “We alone are correct; the rest of the world is wrong.” But a closer look at Elijah’s story reveals that God corrects Elijah’s misguided self-assumption: “I am the only one left.” The remnant is not about self-righteousness, but about showing “how God guards His people and renews history through them.” Pastor David Jang warns the church to remain humble. Those who form the remnant should not pridefully boast, “I am chosen,” but instead humbly confess, “God was merciful to me and included me in His work.”
Furthermore, if today’s church is to properly embody “Remnant Theology,” its metrics for valuing people cannot be based on worldly standards. A person who appears limited by secular measures—lacking education, wealth, or social status—might be the very “seed” God is preserving. After all, the widow of Zarephath was neither wealthy nor influential, yet she played a crucial role in the unfolding of God’s redemptive story. Pastor David Jang cautions church leaders: “Never undervalue the worth of a single soul.” Judging too hastily—believing someone has little to offer the church—may risk overlooking one of the seven thousand hidden believers.
Consequently, “Remnant Theology” informs internal discipleship, shepherding, and fellowship, as well as external missions and evangelism. Churches that regard each person as “God’s precious remnant” and endeavor to discover and develop that individual’s gifts and potential will find their ministries brimming with life. Above all, leaders must resist viewing members as tools for church growth or mere financial assets, instead recognizing them as “holy inheritance prepared by God.” This is a core reason David Jang has consistently stressed “nurture” and “biblical education” for many years. When believers personally grasp that “I am one of God’s remnant for this generation, entrusted with a divine assignment,” their life trajectory changes radically. Whether in the church, at home, in the workplace, or in the broader community, they live with the expectation that God may use them in someone else’s life.
To this end, Pastor David Jang offers concrete methods, such as “corporate Scripture reading” and “prayer grounded in the Word.” Many churches implement a one- or two-year Bible reading plan or small-group Bible studies. Whether in São Paulo, New York, or a small African church, genuine transformation begins when the community consistently gathers around the Word, shares openly, prays together, and checks in on practical application. David Jang emphasizes that before launching any new program, “the church must confirm whether it is already operating fundamentally around God’s Word.” We should remember that Elijah was moved by God’s “word,” Elisha was trained under that “word,” and the seven thousand survivors clung to God’s “word” rather than succumbing to Baal’s lies.
5. Conclusion: Reclaiming the Message of Elijah and the Remnant Elijah’s story and “Remnant Theology” point the modern church back to essential truths and suggest a clear path of action. Pastor David Jang insists that the church, rather than chasing social power or visible achievements, must stand on the bedrock conviction that “God is with us” and focus on finding and raising the remnant. As with Elijah, who rose from severe despair and spearheaded Israel’s reform, the contemporary church can become God’s vessel for spiritual revival. Such revival does not stem from grand events or human influence but from discovering those “hidden 7,000” and building community with them.
Pastor David Jang’s core message is that “God has prepared everything,” so we should trust in His providence and sovereignty as we go forth boldly, yet always remain humble, valuing each individual with care. The account in 1 Kings 19 is not merely ancient history; it remains alive today. Even if, like Elijah, we find ourselves drained of hope under a broom tree, God’s work continues. And though we cry, “I’m the only one left,” we can believe that, in truth, we are never alone. Others around the world—or right next to us—have not bowed to Baal. With this assurance, we can persevere in ministry, confident in God’s faithful preparation of the remnant.
In Romans 10, Paul reminds us that “no one can hear without someone preaching,” underscoring that those “already prepared” souls will hear and respond only when the message is proclaimed. Like a farmer sowing seeds, we may not see the harvest at once, but we trust that the seed will sprout in due season. Even when the soil appears barren to human eyes, if God has planted His remnant, the field will surely yield fruit. Emboldened by this conviction, evangelists need not fear a lack of results. There will always be some who listen; the real mistake would be to remain silent or to give up prematurely, concluding “there is no hope.”
Ultimately, Elijah’s story and Remnant Theology teach that “God’s work far exceeds the range and methods we imagine.” Even when Elijah was at his lowest point, praying for his life to end, God’s plan continued unabated. If we too lament, “I alone am left,” God often surprises us by revealing that we are not alone. Pastor David Jang reiterates this assurance: “No matter how lonely or weary your field of ministry, or how impossible it seems, God has prepared the remnant—go forth with courage.” These words transcend the Old Testament era, providing timely encouragement and challenge today. By embracing Remnant Theology, we learn how God actively governs history and can recover a renewed mission and courage to share the gospel.
6. Modern Practice Within the Church Therefore, the modern church must hold onto these truths: “God’s abiding presence” and “His sovereign preparation of remnant believers.” David Jang applies these principles by championing “finding prepared souls through frontline missions,” “valuing each person and nurturing them in the Word,” and “fostering vivid experiences of God’s presence.” Underlying all of this is the fundamental affirmation that “God is the sovereign ruler of history.” Even if, at times, we feel as overwhelmed as Elijah, we should neither retreat nor abandon hope. Instead, we should press on, seeking out the seven thousand hidden ones. It is through such faithful churches and believers that God’s kingdom expands on earth, bringing salvation and demonstrating divine righteousness and holiness to a world in need. Along the way, Pastor David Jang and countless other spiritual leaders, akin to Elijah and Elisha, will anoint future generations to continue God’s work. We must remember that anyone who shares in this journey becomes the Elijah of their era, part of the seven thousand who have not bowed to Baal.
This is the spirit of Elijah’s story in 1 Kings 19, which endures as a living message. Even when we are exhausted by our calling, the Lord gently comes to touch us. And, when we despair that we are alone, He assures us that far more people stand on His side than we realize. So in the face of challenges, let us recall this teaching and regain our resolve. Only when the church is filled with such confidence can seemingly unattainable visions—like city-wide revival, national transformation, and global evangelization—become reality. Instead of always craving “wind, earthquake, and fire,” let us not miss the “gentle whisper” that follows. That inner sensitivity to the Holy Spirit is the most pressing virtue for the modern church to reclaim.
In closing, Elijah’s story and Remnant Theology reshape our personal faith, communal purpose, and missional orientation. Drawing from this foundation, Pastor David Jang has long urged believers to take practical steps such as stepping onto mission fields to find “prepared souls,” discipling each person with the utmost care, and cultivating a tangible awareness of God’s abiding presence. Fundamentally, this is only possible when we hold fast to the truth that God is the Sovereign Lord over history. Like Elijah, we may at times cower in fear or loneliness, but we must not give up. Instead, we press on to discover the hidden seven thousand, thereby participating in the expansion of God’s kingdom. And as this happens, the world will taste salvation, witness the justice and holiness of God’s kingdom, and be transformed. Meanwhile, spiritual leaders like Pastor David Jang will continue to mentor the next generation—just as Elijah passed the baton to Elisha—so that God’s work endures. May all who take part in this journey remember that they can be Elijah for our times, and that we too belong among the seven thousand who stand unbowed before the idols of the age.