장재형목사가 설립한 올리벳대학교가 유럽의 주요 기독교 대학들과 협력하여 유럽에 새로운 기독교 대학을 세우기 위한 노력을 진행 중입니다.
올리벳대학교 설립자인 장재형목사와 함께 윌리엄 와그너 박사(올리벳대학교 진젠도르프스쿨 박사과정 공동회장), 토마스 존스 박사(올리벳대학교 진젠도르프스쿨 박사과정 고문, 체코 프라하 마르틴부쳐신학교 교수) 등은 독일 마르틴부쳐신학교, 본신학교, 비데네스트신학교 등 유럽의 우수한 신학교들의 지도자들과 협력 방안을 논의하고 있습니다.
이들은 독일 본에 위치한 마르틴부쳐신학교를 방문하여 해당 교의 총장 토마스 슈마허 박사와 만나 유럽에서 두 대학의 교수진이 공동으로 기독교 교육을 실시하는 방안을 모색했습니다. 마르틴부쳐신학교는 독일을 비롯한 여러 국가에 걸쳐 11개 캠퍼스를 두고 있습니다.
올리벳대학교 관계자들은 호르스트 애플러백 총장과 학교의 빠른 확장에 관한 논의를 진행하였으며, 비데네스트신학교 캠퍼스도 방문하여 역사적인 투어와 함께 그리스도 형제단에 대한 정보를 얻었습니다. 또한 현재 올리벳대학교 신학대학 학장인 도날드 틴더 박사와 부인 에디 틴더가 기증한 책으로 알려진 비데네스트신학교 도서관도 방문하였습니다.
방문진은 본신학교 하인리히 더크센 총장과 앤디 위베 학장과의 협력 방안을 논의하였습니다. 한편, 미국에 위치한 본교를 둔 올리벳대학교는 유럽을 비롯한 아시아와 아프리카에서의 신학교육 플랫폼 개발에도 현재 진행 중입니다.
L’événement de la crucifixion de Jésus-Christ est le cœur du salut qui parcourt toute la Bible. C’est aussi l’endroit où le péché de l’humanité et l’amour de Dieu se croisent de manière dramatique. En particulier, dans l’Évangile selon Jean (19.17-27), le récit de l’exécution de Jésus sur la croix est décrit avec une concision incomparable, tout en délivrant un message d’une puissance inouïe. Dans ce passage, la scène où Jésus se rend au lieu appelé Golgotha, la « colline du Crâne », pour être crucifié, est brève, mais elle contient à la fois une tragédie indescriptible et l’amour profond de Dieu pour les pécheurs. Chaque chrétien qui médite sur ce passage doit se souvenir à quel point la « voie de la Croix » empruntée par Jésus était dure et déchirante, et prendre conscience que ce chemin était celui de la rédemption à notre égard. Le pasteur David Jang souligne à propos de ce texte que « tous les événements et les images qui apparaissent au moment où Jésus est cloué sur la croix témoignent à la fois de l’humilité et du dévouement infini du Fils de Dieu, et de la cruauté d’un monde entaché par le péché ». En partant de ce propos, nous allons examiner pas à pas le chemin que Jésus a emprunté vers la croix, les personnes qui restèrent à ses côtés, ainsi que l’attitude des soldats romains présents. Sous le thème unique « Il fut cloué sur la croix », nous intégrerons tous les éléments dans une réflexion globale, tout en considérant la vérité universelle et éternelle de l’Évangile qui s’y trouve.
Lorsque nous observons le processus par lequel Jésus fut livré pour être crucifié, nous voyons d’abord qu’il fut condamné à mort par Ponce Pilate, sous la pression écrasante des Juifs et de leurs fausses accusations. Pilate, ayant un certain pressentiment de l’innocence de Jésus, finit tout de même par prononcer la peine de la croix pour protéger sa position de gouverneur romain et prévenir une révolte de la part des chefs religieux juifs et de la foule. Néanmoins, il est un point de la décision de Pilate qui n’a pas changé : l’inscription placée au-dessus de la croix, « Jésus de Nazareth, Roi des Juifs ». Les grands prêtres et les chefs religieux juifs protestèrent, exigeant que l’on écrive plutôt : « Celui qui se dit Roi des Juifs ». Mais Pilate trancha : « Ce que j’ai écrit, je l’ai écrit », proclamant ainsi, à son insu, la royauté de Jésus. Le pasteur David Jang qualifie cette scène de « vérité dévoilée dans l’ironie », car même si Pilate livra Jésus à la croix par pur calcul politique, il proclama de sa propre main la royauté authentique de Jésus. C’est un épisode qui montre que, même au milieu des intrigues et des intentions pécheresses des hommes, la providence de Dieu se révèle.
Le chemin que Jésus emprunta en portant sa croix jusqu’au Golgotha est étroitement lié au concept de la culpabilité dans la tradition juive. Dans Lévitique 16, on trouve la réglementation relative au « Jour des Expiations ». Le grand prêtre préparait deux boucs : l’un était offert en sacrifice pour l’Éternel, et l’autre servait à porter les péchés de tout le peuple avant d’être envoyé dans le désert pour y périr. Ainsi, un animal innocent mourait ou était exilé pour que la communauté d’Israël reçoive le pardon de ses péchés. Cette tradition juive du « bouc émissaire » (scapegoat), où la mort de l’innocent obtient le pardon des fautes du peuple, atteint son accomplissement ultime et éternel dans l’événement de la croix de Jésus. Ésaïe 53 annonce également cette image du « serviteur souffrant » : « Il était transpercé à cause de nos crimes, brisé à cause de nos fautes » (Ésaïe 53.5). Comme un agneau mené à l’abattoir, le Seigneur s’est tu et a avancé en silence sur le chemin de la souffrance. Ce chemin s’acheva sur la colline du Golgotha.
En méditant Ésaïe 53 et Jean 19, le pasteur David Jang affirme : « Lorsque Jésus marcha vers le Golgotha en portant sa croix, c’était l’accomplissement sous nos yeux de la prophétie d’Ésaïe sur le serviteur souffrant. » À ce stade, il est crucial de noter que Jésus a porté Lui-même la croix, symbole de la condamnation réservée aux criminels. Parmi les peines capitales de la Rome antique, la crucifixion était l’une des plus cruelles et des plus infamantes. Les citoyens romains en étaient généralement épargnés ; elle était plutôt réservée aux peuples assujettis ou aux criminels considérés comme les pires. Le condamné devait porter lui-même l’instrument de son supplice, la croix, à travers plusieurs lieux de la cité, jusqu’au lieu d’exécution. Il s’agissait pour les autorités d’infliger la plus grande honte possible au condamné, tout en servant d’avertissement : « Voilà ce qui arrive à qui se révolte. » Qui plus est, Jésus était déjà épuisé et gravement affaibli par les coups, le fouet, la dérision et les humiliations que lui avaient infligés les Juifs. Pourtant, Il continua d’avancer sans rien dire.
D’après Matthieu 27 et Marc 15, Jésus s’écroula sous le poids de la croix, au point que les soldats romains durent réquisitionner Simon de Cyrène pour porter la croix à sa place. Simon, qui venait de Cyrène, au nord de l’Afrique (l’actuelle Libye), se trouvait à Jérusalem pour le pèlerinage de la Pâque. Il assista par hasard à la scène de la condamnation de Jésus. Sans le vouloir, il se trouva associé à ce portement de croix, qui fut pour lui à la fois une souffrance et un honneur. Marc le décrit comme « le père d’Alexandre et de Rufus », et il est fort probable que ce Rufus soit le même que Paul salue dans Romains 16.13. Sur cette base, la tradition ecclésiale suppose que Simon et sa famille sont devenus d’importants membres de la communauté chrétienne. Le pasteur David Jang commente : « Certains sont contraints de porter la croix de façon forcée, mais lorsque, dans cette contrainte, on fait l’expérience de la souffrance du Seigneur, cela peut devenir un canal de bénédiction. » Peut-être Simon n’avait-il prévu qu’un bref séjour à Jérusalem avant de repartir, mais son expérience du portement de la croix bouleversa son existence et sa famille.
La marche de Jésus vers la croix illustre la culmination de la violence du pouvoir humain, de la cruauté et de l’indifférence des foules. Dépouillé de ses vêtements, coiffé d’une couronne d’épines, frappé par des bâtons et des fouets, Il supporta tout cela jusqu’à la colline du Calvaire. « Calvaire » (en latin) ou « Golgotha » (en hébreu) signifie « Crâne ». À la hauteur du nom effrayant de cet endroit, les ossements et les crânes des exécutés y traînaient, et on y pratiquait des châtiments atroces. Les chefs religieux juifs avaient placé Jésus entre deux brigands pour Le faire passer pour un criminel des plus abjects et pour accroître Son humiliation. Ironiquement, cette image de Jésus crucifié entre deux malfaiteurs accentue au contraire Son innocence et le plan de salut de Dieu, de manière dramatique. La croix était un signe de honte et de dérision pour le monde, mais elle est, pour ceux qui croient, puissance de salut et trône de grâce. Bien qu’Il ait subi le même supplice que les brigands, Jésus était innocent et s’est offert en sacrifice pour nous.
Dans Jean 19.19 et suivants, nous voyons la réaction indignée des grands prêtres face à la plaque rédigée par Pilate : « Jésus le Nazaréen, le Roi des Juifs ». Ils demandaient à Pilate de remplacer cela par « Il s’est dit Roi des Juifs », mais Pilate refusa : « Ce que j’ai écrit, je l’ai écrit. » Dans ce bref échange, on comprend que l’expression « Roi des Juifs » ne pouvait être révoquée. Malgré la venue réelle de Jésus comme Roi des Juifs, leurs chefs religieux s’obstinaient à Le rejeter et tentaient d’obtenir que Pilate retire cette mention. Mais Pilate, fort de sa propre autorité, maintint ce qu’il avait écrit, et, de fait, « Jésus est Roi » fut rendu public aux yeux du monde en latin, en grec et en hébreu. L’évangéliste Jean saisit tout le sens symbolique de cette scène, invitant ses lecteurs à contempler « la royauté divine accomplie sur la croix ». Le pasteur David Jang y voit la preuve que « Dieu se sert même de la méchanceté et de l’astuce humaines comme d’un instrument pour révéler Son plan de salut. » En d’autres termes, l’humanité ne saurait s’extraire de la souveraineté de Dieu, et même l’injustice qui mena Jésus à la mort a fini par concrétiser le dessein divin.
La suite, dans Jean 19.23 et suivants, décrit la manière dont les soldats se partagent les vêtements de Jésus. Selon la coutume, ceux qui exécutaient la crucifixion se répartissaient les derniers biens du condamné. Les soldats se partagèrent le vêtement de Jésus en quatre parts, et pour la tunique tissée d’une seule pièce, ils décidèrent de tirer au sort plutôt que de la déchirer. Jean y voit l’accomplissement du Psaume 22.18 : « Ils se partagent mes vêtements, ils tirent au sort ma tunique. » Mais il ne faut pas manquer cette vérité : Jésus, totalement dépouillé de tout, se retrouva même sans le dernier vêtement qui aurait pu couvrir Son corps. C’est l’expression ultime de « l’anéantissement total ». Dans Sa vie publique, Il n’avait pas où reposer Sa tête (Matthieu 8.20). Et sur la croix, Il fut littéralement privé de tout. Le pasteur David Jang souligne que cela prouve que « Jésus, qui est Dieu, a tout abandonné volontairement, devenant réellement l’Agneau expiatoire pour nous. » Jusqu’à la fin, Il n’a rien revendiqué pour Lui-même, mais S’est offert en sacrifice pour payer le prix de nos péchés.
Ici, deux attitudes contraires se dessinent. D’un côté, les soldats, au pied de la croix, qui se disputent la dernière tunique du condamné ; de l’autre, Jésus, qui renonce à tout, même à Son droit le plus élémentaire, pour nous le donner. D’un côté, la convoitise humaine, de l’autre, l’Amour divin qui se donne pleinement. Ce contraste met en lumière le caractère pécheur de l’homme et, simultanément, la perfection du sacrifice de Dieu. Par conséquent, le croyant se doit de regarder non pas du côté des soldats cupides, mais de Jésus sur la croix, qui a tout donné. Pour nous aujourd’hui, englués dans la culture de la possession, c’est un puissant défi. Libérés de la convoitise, nous sommes appelés à contempler Jésus sur la croix et à entrer dans une dynamique d’humilité, de partage et de don de soi. Le pasteur David Jang avertit : « Il arrive que l’Église ressemble à ces soldats, même sous la croix de Jésus, cherchant à se partager les avantages qui l’arrangent. » Il nous exhorte à regarder sans cesse Celui qui, dépourvu de tout sur la croix, nous appelle à nous repentir de notre convoitise et à la rejeter.
Ensuite, selon Jean 19.25, quelques femmes se tenaient au pied de la croix : la mère de Jésus, Marie, la sœur de cette dernière (Salomé, d’après Marc, qui était aussi la mère de Jacques et Jean, fils de Zébédée), Marie femme de Clopas, et Marie de Magdala. À cette époque, les femmes ne jouissaient pas d’un grand statut social et n’avaient pas, comme les disciples hommes, été officiellement appelées. Pourtant, paradoxalement, ce sont elles qui restent jusqu’au bout à côté du Christ lors de Ses derniers instants. Lieu abominable, la croix était un supplice terrible. Se montrer solidaire d’un condamné crucifié, c’était s’exposer à des poursuites pour complicité ou s’attirer les foudres des autorités romaines. Mais ces femmes restèrent tout de même. Voilà l’exemple vivant de cette parole : « L’amour parfait bannit la crainte » (1 Jean 4.18). Le pasteur David Jang commente : « Quand on aime réellement le Seigneur, aucune menace ni aucune peur ne peut retenir nos pas. » Et Jésus, voyant ces femmes, s’adresse à Sa mère et au disciple bien-aimé (Jean) en les confiant l’un à l’autre : « Femme, voici ton fils. Voici ta mère » (Jean 19.26-27). Par ces mots, Jésus prend soin de Sa mère jusqu’au dernier moment, tout en établissant entre Marie et Jean un lien nouveau, celui de la « famille de la foi ».
En effet, Jésus avait déjà proclamé : « Qui est ma mère, et qui sont mes frères ? Ceux qui font la volonté de mon Père céleste, voilà mon frère, ma sœur, ma mère » (Matthieu 12.48-50). Pour Jésus, Marie était Sa mère selon la chair, mais elle était aussi une disciple appelée à suivre la voie du Seigneur. Ainsi, en s’adressant à elle du haut de la croix : « Femme, voici ton fils », le Christ dépasse la simple relation mère-fils selon la chair. Il affirme que tous ceux qui Le suivent deviennent la famille de Dieu, qui se soutient et s’aime mutuellement. Même dans Ses souffrances les plus intenses, Jésus fonde les principes du Royaume de Dieu au cœur de la communauté, et Il témoigne de Son amour pour les Siens jusqu’au bout.
À travers l’événement de la croix, nous voyons le grand récit de la vie de Jésus arriver à son achèvement. Bien qu’Il ait pris notre chair, Il était sans péché. Durant Son ministère, Il a proclamé l’Évangile du Royaume, guéri les malades, libéré les pauvres, et apporté l’espérance du salut aux pécheurs, aux collecteurs d’impôts et aux prostituées. Les chefs juifs Le condamnèrent par jalousie, la foule Le rejeta par incompréhension, et Il fut finalement mis à mort. Vue de l’extérieur, c’était une tragédie ; mais, dans la perspective de Dieu, c’était le sommet de l’amour pour le monde perdu et l’acte expiatoire le plus pur. Le pasteur David Jang explique que la croix est « le lieu où l’amour et la justice de Dieu se rencontrent et s’embrassent », parce qu’on y voit la manifestation suprême de l’amour divin, tout autant que l’accomplissement de la justice de Dieu qui exige le prix du péché.
Le fait que la crucifixion ait eu lieu durant la Pâque rend ce moment encore plus significatif. Dans l’Ancien Testament, lorsque les Israélites étaient esclaves en Égypte, ils marquèrent le sang d’un agneau sur leurs portes pour que l’ange de la mort les épargne (Exode 12). Depuis, ils fêtaient chaque année la Pâque pour commémorer cet événement. Or, la mort de Jésus coïncide avec la Pâque. Ce n’est pas une coïncidence fortuite de l’histoire : Jésus est « l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde » (Jean 1.29). Il a payé, une fois pour toutes, la dette de notre péché, libérant le pécheur de la condamnation de mort et restaurant sa communion avec Dieu. Ainsi, tout comme le sang de l’agneau pascal avait préservé les Hébreux de la mort en Égypte, le sang de Jésus nous délivre du jugement éternel et nous ouvre un chemin de réconciliation avec Dieu.
La marche de Jésus vers la croix ne fut pas simplement un trajet vers la mort, mais l’accomplissement de Sa mission salvatrice. À première vue, Il subissait l’humiliation, la moquerie, les coups et l’opprobre, comme s’Il était un vaincu. Mais, dans la réalité spirituelle, Il affirmait la victoire du Royaume de Dieu, car Il triomphait de la puissance du péché et de la mort. Les paroles de Jésus au moment de rendre l’esprit — « Tout est accompli » (Jean 19.30) — confirment que ce chemin est bien l’achèvement, et non un échec. Voilà pourquoi, en contemplant la croix, il ne faut pas s’arrêter à la tristesse et à la souffrance, mais considérer aussi la victoire de la Résurrection qui suivra. Par la Résurrection, la croix devient la porte de la vie éternelle, le socle d’une paix rétablie entre l’homme et Dieu.
En méditant le texte biblique sur la crucifixion, nous découvrons deux implications majeures pour notre vie. Premièrement, lorsque Jésus dit : « Aimez vos ennemis » (Matthieu 5.44), ce n’est pas qu’un idéal moral abstrait. Il a Lui-même subi les violences et les moqueries de ceux qui voulaient Le tuer, qu’il s’agisse des soldats romains, des chefs religieux ou de la foule, et a prié : « Père, pardonne-leur » (Luc 23.34). Il n’a pas prononcé de malédictions ni réclamé de vengeance. Il a vaincu le mal par le bien (Romains 12.21) et a montré, à travers la croix, l’amour de Dieu qui va jusqu’à vouloir sauver Ses ennemis. Le pasteur David Jang y voit « la preuve définitive de la parfaite cohérence entre l’enseignement de Jésus et Sa propre vie ». Si nous voulons suivre le Christ, nous devons renoncer à la haine et au ressentiment, que ce soit en famille, au travail, dans la société ou dans nos relations, et mettre en pratique l’amour de la croix. Voilà la vocation du disciple de Jésus.
Deuxièmement, la croix nous appelle à former une « communauté qui porte les fardeaux les uns des autres ». Dans Galates 6.2, Paul exhorte : « Portez les fardeaux les uns des autres, et vous accomplirez ainsi la loi de Christ. » Jésus a porté nos péchés, notre malédiction et notre faiblesse. À notre tour, nous sommes invités à prendre en charge la douleur, la détresse, les blessures et les insuffisances de nos frères et sœurs. La croix, c’est le renoncement, le don total de soi. Par conséquent, celui qui médite sincèrement sur la croix ne peut se contenter de dire : « Je suis sauvé. » Il est poussé à servir l’Église et le prochain. Notamment, si un membre de la communauté chrétienne est faible, nous devons réaliser que sa faiblesse est la nôtre et nous empresser de l’aider, car l’esprit de la croix vit au sein de l’Église lorsque celle-ci se soutient dans l’unité. Le pasteur David Jang précise : « La foi en la croix n’existe jamais dans l’isolement. Elle s’incarne dans la solidarité et le partage de fardeaux au sein de la communauté rachetée par le sang du Christ. Et c’est ainsi que la croix déploie sa force actuelle au milieu de l’Église. »
Enfin, rappelons-nous de l’attitude des femmes et du disciple Jean restés au pied de la croix. Les disciples hommes, pour la plupart, s’étaient enfuis par peur, mais ces femmes, apparemment faibles, n’abandonnèrent pas leur Seigneur. Jésus, de Sa croix, leur adressa Ses derniers mots de consolation et de recommandation : « Femme, voici ton fils » et « Voici ta mère » (Jean 19.26-27). C’est une ultime expression de Son amour filial pour Sa mère terrestre, mais aussi l’institution d’une famille nouvelle, unie par la foi. Désormais, Jésus allait parfaire l’œuvre de salut au travers de Sa mort sur la croix, puis ressusciter et former l’Église, où tous sont liés par la grâce. Cette scène illustre comment l’Église d’aujourd’hui doit se comporter et comment nous devons marcher avec le Seigneur dans l’esprit de la croix.
En fin de compte, de Jean 19.17 à 27 se dégage un message central : premièrement, Jésus a tout abandonné jusqu’à mourir pour le pécheur ; deuxièmement, par ce sacrifice, le salut nous est acquis ; troisièmement, ceux qui reçoivent cette grâce sont appelés à devenir, en Christ, une famille unie, porteuse de l’espérance de la résurrection. Regarder la croix ne doit pas nous conduire à la simple tristesse, mais à la découverte de l’amour et de la puissance de Dieu, plus forts que toute souffrance. De plus, l’événement de la croix doit imprégner chaque sphère de notre vie, nous invitant à aimer nos ennemis, à porter les fardeaux les uns des autres et à œuvrer à l’avènement du Royaume de Dieu.
Le pasteur David Jang conclut souvent la méditation de la croix en disant : « Nous ne devons pas fuir la croix qui nous est destinée. » Jésus a enseigné à Ses disciples : « Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même et se charge de sa croix, et qu’il me suive » (Matthieu 16.24). Par « sa croix », on entend l’abandon de notre égoïsme, de notre nature pécheresse et de nos désirs mondains, pour aimer notre prochain à l’exemple de Jésus et bâtir le Royaume de Dieu, au prix du sacrifice. Même contraint, comme Simon de Cyrène, chacun peut découvrir dans le port de la croix une bénédiction insoupçonnée et un éveil spirituel. En définitive, en tant que disciples de Jésus, nous sommes appelés à appliquer concrètement dans notre vie la voie de la croix qu’Il a Lui-même empruntée.
C’est ainsi que Jean 19.17-27, qui relate la crucifixion de Jésus, rassemble la notion de sacrifice d’expiation dans l’Ancien Testament, la prophétie du serviteur souffrant, l’accomplissement du pardon et du salut dans le Nouveau Testament, et la naissance de la communauté ecclésiale. Bien que l’image de Jésus cloué sur la colline du Crâne semble atroce, elle représente, dans la perspective du plan divin de salut, un lieu de triomphe et de gloire. Au cœur d’un monde plongé dans les ténèbres et la mort, Jésus, la lumière et la vie, a vaincu la puissance de la mort sur la croix et a annoncé, par Sa résurrection, que le Royaume de Dieu était venu. Ceux qui croient en Lui reçoivent la rémission de leurs péchés, la vie éternelle, un modèle nouveau d’existence et une espérance ferme.
Chaque fois que nous nous rappelons cette vérité, nos cœurs devraient s’enflammer. Comme les disciples en route vers Emmaüs, qui disaient : « Notre cœur ne brûlait-il pas au dedans de nous ? » (Luc 24.32), plus nous méditons la croix, plus la gratitude et la joie doivent jaillir du fond de notre âme. Nous devons davantage réaliser que Jésus n’est pas seulement un grand maître ou un philosophe, mais qu’Il est le Sauveur qui a donné Sa vie pour chacun de nous. Cette prise de conscience engendre un élan spirituel capable de dissoudre en nous l’égoïsme, la cupidité, la rancune, la haine, la peur et l’angoisse, grâce à l’amour rédempteur de la croix. Le pasteur David Jang le souligne : « Celui qui s’attache à la croix ne peut plus vivre comme avant. Chaque chrétien doit se renouveler chaque jour dans l’amour de la croix. »
En conclusion, la décision de Jésus de porter la croix jusqu’au Golgotha et d’y mourir visait à sauver tous les hommes destinés à périr dans leur péché. Ce jour-là, la plupart des gens se moquèrent de Jésus, profitèrent de la situation ou bien détournèrent simplement le regard. Seuls quelques femmes et le disciple bien-aimé demeurèrent avec Lui dans la souffrance et les larmes. Pourtant, Jésus, cloué sur la croix, pardonnait encore à ceux qui Le crucifiaient, confiait Sa mère à Son disciple, puis proclama : « Tout est accompli », achevant ainsi l’œuvre de la rédemption. Certes, humainement parlant, c’était la mort tragique d’un homme ; mais, aux yeux de Dieu, c’était l’initiative ultime pour reprendre dans Ses bras un monde pécheur, ainsi que la clé ouvrant la porte de la résurrection. Aussi ne devons-nous pas réduire la mort de Jésus, décrite dans Jean 19, à un sombre événement historique. Elle est portée par un dessein saint et souverain, révèle la justice divine et, avant tout, un amour insondable. C’est là que l’Église puise la vérité fondamentale : « Car Dieu a tant aimé le monde qu’Il a donné Son Fils unique… » (Jean 3.16), s’accomplit totalement sur la croix.
Aujourd’hui encore, lorsque nous méditons la croix de Jésus, notre vie s’en trouve inévitablement transformée. Dans un monde dominé par la cupidité, le matérialisme, l’indifférence et la colère, il n’est pas facile de renoncer à soi-même pour servir les autres et suivre la voie de la vérité. Mais si nous nous souvenons du chemin parcouru par le Christ et si nous comptons sur l’assistance du Saint-Esprit, nous expérimenterons une paix, une joie et une liberté que le monde ne peut donner. Le pasteur David Jang cite souvent Paul qui disait : « Pour moi, jamais je ne me glorifierai d’autre chose que de la croix de notre Seigneur Jésus-Christ » (Galates 6.14), en insistant sur le fait que « la croix est le fondement de l’Église et la source de toute vie ». Ainsi, l’authenticité et la gloire de l’Église et du croyant ne résident pas dans les apparences ni dans une prospérité purement mondaine, mais dans l’attachement au sacrifice de la croix, dans le souvenir incessant de la souffrance du Christ et dans la mise en pratique de Son amour.
En définitive, contempler le Christ crucifié est l’essence même de la foi chrétienne. Par Son sacrifice, le pécheur est justifié. Grâce à cet amour, nous nous repentons et nous retournons à Dieu pour vivre dans Sa grâce. Sans cette réalité, le christianisme n’est qu’une coquille vide. Mais là où se trouve la croix, la vie éclôt, et c’est dans la croix que se tient la promesse de la résurrection. C’est pourquoi nous devons fixer sans cesse les regards sur la croix, suivre cette voie, et transmettre l’amour du Christ à ceux qui nous entourent. L’histoire de la croix, entamée en Jean 19.17-27, s’étend jusqu’au matin de la résurrection, ouvrant une ère nouvelle. De nos jours encore, d’innombrables croyants à travers le monde vivent dans la lumière de cet Évangile et proclament l’amour et la vérité de la croix.
Pour résumer, « Il fut cloué sur la croix » est l’événement décisif qui montre l’amour le plus extrême de Dieu pour l’humanité pécheresse, tout en marquant la défaite définitive du péché et de la mort. Le pasteur David Jang qualifie cette scène de « plus grand paradoxe de l’histoire ». Apparemment, ce n’est qu’un lieu de mort, de honte et d’humiliation, mais en réalité s’y révèlent la gloire, la puissance et la rédemption de Dieu. À la croix, l’orgueil, la convoitise, l’injustice et la cruauté humaine sont mis à nu, tandis que l’amour, la grâce et l’espérance de la résurrection y resplendissent. C’est pourquoi nous devons nous attacher à la croix, participer à l’œuvre de rédemption, et laisser l’Évangile transformer notre vie, notre Église et le monde. C’est ainsi que la croix demeure un « Évangile vivant » pour nous aujourd’hui.
Si nous gravons dans notre cœur la vérité que par la croix de Jésus nous avons reçu le pardon et le salut, alors notre manière de prier, de célébrer le culte, d’aimer notre prochain, de servir et d’annoncer l’Évangile s’en trouvera bouleversée. Nous ne sommes plus les gens d’hier, prisonniers des ténèbres, de la cupidité et de l’égoïsme. À l’exemple du Christ, qui n’a pas cherché Son intérêt mais qui S’est donné pour nous, nous sommes appelés à reproduire dans notre vie ce sacrifice, à garder la signification du sang versé au Golgotha et à en vivre chaque jour. Le pasteur David Jang réaffirme souvent la déclaration de Paul : « Il n’y a rien dont nous puissions nous glorifier sinon la croix, et il n’y a pas de vie sans la croix. » En effet, la croix est le fondement de l’Église et la source de toute existence véritable. Ni la puissance, ni la prospérité, ni les courants de l’histoire ne peuvent ébranler l’amour et le salut de Dieu manifestés à la croix. À genoux devant la croix, nous nous humilions, nous nous repentons et nous adorons dans l’action de grâce. Chaque jour, dans notre faiblesse, nous nous souvenons de la grâce de la croix et nous la transmettons autour de nous. Cette grâce nous procure une paix et une force inaccessibles au monde.
En somme, dans Jean 19.17-27, l’événement de la crucifixion de Jésus est à la fois la plus sombre tragédie et la plus éclatante espérance. Selon l’insistance du pasteur David Jang, « la croix est notre route, notre vérité et notre vie ». En tant que chrétiens, nous devons prendre une décision : ne pas appartenir à la foule qui se moque ou aux soldats qui se partagent les dépouilles, mais ressembler à Simon de Cyrène qui, bien malgré lui, a participé à la souffrance du Christ ; à ces femmes et à Jean qui sont restés auprès du Seigneur jusqu’à la fin, reconnaissants et dévoués. Grâce au pardon obtenu à la croix, nous sommes appelés à aimer même nos ennemis, à porter les fardeaux les uns des autres et à édifier le Royaume de Dieu sur cette terre. En regardant le Christ crucifié, nous croyons que Son sang versé guérit nos péchés et nos blessures, et qu’Il est puissant pour restaurer nos Églises, nos communautés et même les nations.
En définitive, « Il fut cloué sur la croix » résume l’essence de la foi chrétienne : sans la croix de Jésus, pas d’Église, pas de salut, pas de disciples, pas de résurrection ni de vie éternelle. Comme l’a souligné à maintes reprises le pasteur David Jang, nous devons porter la croix dans notre cœur à tout moment. Quel que soit l’état du monde et le cours de l’histoire, l’amour et le salut révélés à la croix sont inébranlables. Ainsi, devant la croix, il nous revient de nous humilier, de confesser nos fautes et de rendre un culte plein de reconnaissance. C’est également notre privilège et notre joie suprême de partager chaque jour la grâce de la croix, grâce qui nous offre la paix, le réconfort et la puissance que le monde ne saurait nous donner.
Puisse la lecture de Jean 19.17-27, et la contemplation du chemin que Jésus a suivi jusqu’à la croix, nous conduire à voir plus loin qu’un simple événement du Ier siècle à Jérusalem, pour y découvrir cette grâce sans cesse renouvelée dans le cœur des croyants et la vie de l’Église. Le pasteur David Jang rappelle que cette grâce réveille constamment l’Église et envoie la Bonne Nouvelle jusqu’aux extrémités du monde. On ne peut accéder à la Résurrection sans passer par la croix, et l’on ne peut naître à une vie nouvelle sans y mourir d’abord. Que la croix du Christ nous étreigne à nouveau, que nous aussi nous reprenions notre propre croix, et que nous marchions à la suite de Jésus. Lui, le Crucifié, est notre véritable Roi, notre Grand Prêtre, notre Sauveur. Et nous, qui sommes Son peuple, qui avons reçu la mission de prolonger Son ministère de réconciliation, proclamerons la grâce du salut partout où nous allons. Alors nous aussi, dans la force de la croix, nous serons renouvelés jour après jour.
The event of Jesus Christ being nailed to the cross is the core of salvation that runs through the entire Bible, and at the same time, the place where humanity’s sin and God’s love intersect most dramatically. In particular, the account of Jesus’ crucifixion in John 19:17–27 is presented more succinctly than in any other Gospel, yet conveys a powerful message. Although the scene of Jesus going up to Golgotha, the Hill of the Skull, and being crucified there is described very briefly, it contains indescribable tragedy as well as God’s profound love for sinners. For every Christian who contemplates this scene, we must remember just how harsh and terrible the “way of the Cross” was for Jesus, and realize that this was, indeed, the path of atonement for us. Pastor David Jang stresses that “all the events and scenes that emerged when Jesus was nailed to the cross are testimonies that simultaneously reveal the infinite humility and devotion of Jesus, the Son of God, and the cruelty of a world steeped in sin.” Based on this teaching, we will delve into the steps Jesus took toward the cross, the people who remained by His side, and even the Roman soldiers who were involved, all under a single overarching theme: “He Was Nailed to the Cross.” We will integrate all these aspects into one discussion and also examine the universal and eternal gospel truth and lessons contained within.
When we look at the process by which Jesus was handed over to the cross, we see that first, in the court of Pilate, Jesus received a sentence of death due to the immense pressure and false accusations from the Jews. Pilate somewhat sensed that Jesus was innocent, but in the end, in order to safeguard his position as Roman governor and to prevent a revolt by the Jewish leaders and the populace, he sentenced Jesus to crucifixion. Nonetheless, there was one aspect of Pilate’s decision that remained unchanged: attaching the placard “Jesus of Nazareth, the King of the Jews” on the cross. The Jewish chief priests and leaders protested, saying, “Write that he claimed to be the King of the Jews,” but Pilate insisted, “What I have written, I have written,” thereby inadvertently proclaiming that Jesus truly is the King of the Jews. Pastor David Jang calls this scene “the truth revealed amid irony.” Though Pilate handed Jesus over to be crucified due to political calculations, he simultaneously ended up proclaiming with his own hands that Jesus is the true King. In the midst of human judgments and sinful intentions interwoven throughout history, God’s providence still shines through.
The path Jesus walked, bearing His cross to Golgotha, is closely tied to the traditional Jewish consciousness of sin. Leviticus 16 in the Old Testament lays out regulations for the Day of Atonement. The high priest prepares two goats: one is offered as a sin offering to the LORD, while the other has the sins of all the people transferred onto it and is then sent into the wilderness. An innocent animal bears the sins of the people, leading it to death or being driven out to die in the wilderness, thereby allowing the Israelite community to receive the grace of sin-forgiveness. This idea of a scapegoat’s death atoning for the sins of the people reached its ultimate and eternal fulfillment in Jesus’ crucifixion. Isaiah 53 likewise prophesies the image of such a “suffering servant.” “He was pierced for our transgressions, he was crushed for our iniquities” (Isa. 53:5). Like a lamb led to the slaughter, He did not open His mouth but silently walked the path of suffering. And the place where He completed that path was on the hill of Golgotha.
Contemplating Isaiah 53 and John 19 together, Pastor David Jang emphasizes, “When Jesus bore the cross and walked toward Golgotha, that was precisely the moment the prophecy of the suffering servant envisioned by the prophet Isaiah was fulfilled.” At this point, we should pay attention to the fact that the Lord Himself carried the cross that a criminal would normally carry. Crucifixion was the most cruel and degrading form of capital punishment under ancient Roman law. Roman citizens were not subjected to it; it was mainly imposed on subjugated peoples or heinous criminals. The condemned were forced to carry the very cross on which they would die through various parts of the city to the execution site. This was intended to impose the highest form of humiliation on criminals and to serve as a brutal warning to citizens: “If you rebel, this is how you will die.” Furthermore, Jesus’ body was already badly weakened by the beating, flogging, mockery, and abuse He had suffered at the hands of the Jews. Nevertheless, He silently walked that path.
According to Matthew 27 and Mark 15, when Jesus, having collapsed due to extreme weakness while carrying His cross, could no longer continue, the Roman soldiers forced Simon of Cyrene to carry it on His behalf. Simon was from Cyrene in North Africa, which is in modern-day Libya; he had come to Jerusalem for the Passover and happened to witness Jesus’ extreme punishment. An outsider and a Gentile, he had no particular intention, but ended up having the simultaneously “glorious” and painful experience of bearing Jesus’ cross. Mark introduces Simon as “the father of Alexander and Rufus,” and there is a high possibility that the “Rufus” whom Paul greets in Romans 16:13 is Simon’s son. Because of this, church tradition infers that Simon and his household likely became important members of the Christian community after the cross event. Pastor David Jang explains, “Some people are compelled to bear the cross, but even in such involuntary circumstances, if they come to share in the Lord’s suffering, it can become a channel of blessing.” Simon may have planned to stay briefly in Jerusalem and then return home, but the experience of bearing the cross transformed his life and his family.
Thus, Jesus’ procession toward the cross reaches its climax amid the evil institutions and violent power of humanity, as well as the indifferent gaze of the crowd. Stripped of His clothes, mocked with a crown of thorns, beaten with rods and flogged, He endured excruciating pain all the way to Calvary. The name Golgotha (Calvary) comes from the Hebrew word for “skull,” and true to its name as a place of horrific punishment, skulls and bones from executed criminals lay scattered around. The Jewish religious leaders wanted to place Jesus on the same level as atrocious criminals, so they set two thieves on either side of Him to further disgrace Him. Yet ironically, that scene of Jesus hanging between two thieves only magnified His innocence and highlighted God’s plan of salvation. Though the cross was a symbol of shame and mockery to the world, for those who believe in Jesus it is the power of salvation and the very throne of grace. Although the Lord received the same punishment as the thieves, He was innocent and became the true sacrificial offering who died in our place.
From John 19:19 onward, we see the Jewish chief priests raging at the sign Pilate had written, “Jesus of Nazareth, the King of the Jews.” They protest to Pilate, “Write that he claimed to be the King of the Jews,” but Pilate replies, “What I have written, I have written.” Within this brief exchange lies the implication that the designation “King of the Jews,” once decided, cannot be retracted. Even though Jesus truly came as the King of the Jews, the Jewish religious leaders rejected Him and tried to have Pilate—of all people—retract that statement. But Pilate, claiming his authority, did not back down on the inscription. As a result, it was declared in Latin, Greek, and Hebrew to all the world, “Jesus is indeed the King.” The Gospel writer John clearly recognizes the symbolic meaning in this event, leading his readers to understand the “kingship of God accomplished on the cross.” Pastor David Jang refers to this as “God uses even human malice and cunning to reveal His plan of salvation.” In other words, humans cannot escape God’s providence regardless of what other path they pursue, and even the unrighteous act of putting Jesus to death ultimately became the vehicle by which God’s sovereignty and purpose were fulfilled.
Continuing in John 19:23 and the following verses, we see the soldiers dividing Jesus’ garments among themselves. At the time, it was customary for those executing a crucifixion to divide the last remaining possessions of the condemned among themselves. So they took Jesus’ clothes, each of the four soldiers taking a piece, and for His seamless undergarment, they cast lots rather than tear it. John connects this moment to Psalm 22:18 (“They divide my garments among them and cast lots for my clothing”) to demonstrate the fulfillment of Old Testament prophecy. Yet there is a crucial truth we must not overlook in this scene: Jesus was stripped of everything He had in this world, and even the last garment covering His body was now the object of the soldiers’ gambling. It is the epitome of “complete emptying.” Although He had no place to rest His head during His ministry (Matt. 8:20), in His final moments before death, He was literally left with nothing on the cross. Pastor David Jang calls this “proof that Jesus, who is God, willingly gave up everything and ultimately became the sacrifice for our atonement.” Until the very end, Jesus claimed no possessions; He remained only as the offering to pay for our sins.
In this scene, two contrasting images appear. One is the soldiers beneath the cross, casting lots to claim even Jesus’ last garment. The other is Jesus, possessing nothing at all, having given everything. The world, like these greedy soldiers, seeks to snatch what belongs to others, but Jesus did not assert His rights. Instead, He gave Himself entirely for us. This contrast simultaneously exposes the stark reality of human sinfulness and testifies to the perfection of God’s sacrificial love. Therefore, Christians must not embody the soldiers’ attitude but remember the life of Jesus on the cross, who poured out everything. This poses a powerful challenge to modern-day people obsessed with possessions. Freed from greed, we look to the crucified Jesus and pursue a path of humility, sharing, and self-sacrifice—that is the life of a true Christian. Pastor David Jang warns that “at times the church itself becomes like those soldiers beneath the cross, competing for whatever shares each can get,” and urges, “We must always look up at the Lord who ‘had nothing left’ beneath the cross, and repent of and forsake our greed.”
Next, in John 19:25 we see the names of several women who were standing near the cross: Mary, the mother of Jesus; Mary’s sister Salome (according to Mark’s Gospel, she was also the mother of James and John, the sons of Zebedee); Mary the wife of Clopas; and Mary Magdalene. Generally, women in that society had low social status and were not called as official disciples like the male disciples. Yet paradoxically, it was precisely these women who remained at the final moments by the cross. It was a terrifying place of brutal execution. Anyone seen as close to the crucified criminal risked being held accountable by the Roman authorities. Nonetheless, they stayed there to witness Jesus’ final moments. This embodies the saying, “There is no fear in love” (1 John 4:18). Pastor David Jang states, “When one genuinely loves the Lord, no threats or terror can restrain that devotion.” As Jesus gazed upon these women, He addressed His mother Mary and His beloved disciple John, instructing them to care for each other: “Woman, behold, your son! … Behold, your mother!” (John 19:26–27). This utterance reveals Jesus’ profound devotion to His mother until the end and simultaneously introduces the concept of a “new family” formed through faith within the community of Christ.
In reality, during His earthly ministry Jesus said, “Who is my mother, and who are my brothers? … Whoever does the will of my Father in heaven is my brother and sister and mother” (Matt. 12:48–50). For Jesus, Mary was His biological mother, but she was also among His followers who had to walk the path of the Lord. Therefore, when He addressed her from the cross, saying, “Woman, behold, your son,” He was pointing beyond mere biological kinship. Anyone who believes in and follows Jesus becomes a child of God, forming a family that cares for one another—He was proclaiming the unity of God’s family. Even under the extreme agony of the cross, Jesus affirmed the principles of the kingdom of God and extended His final act of love toward those who remained.
Through the crucifixion, we witness the completion of Jesus’ entire life as one grand narrative. Though He took on human flesh like us through the incarnation, He was without sin. During His public ministry, He proclaimed the gospel of the kingdom of heaven, healed the sick and the poor, and approached sinners, tax collectors, and prostitutes with hope of salvation. Ultimately, under the jealousy of the Jewish leaders and misunderstanding of the crowds, He was condemned to death, yet He accepted it all, going to His death on the cross. It was a tragedy in human eyes, but from God’s perspective, it was the ultimate act of love in giving His only begotten Son for a sinful world, a holy and atoning act. Pastor David Jang describes the cross as “the place where God’s love and justice kiss each other,” explaining, “At the cross, God’s extravagant love is manifested, and at the same time the demands of justice—paying the penalty for sin—are fulfilled.”
The context of the Passover further underscores the significance of the crucifixion. In the Old Testament, the Israelites, enslaved in Egypt, were saved when the angel of death passed over homes marked with the blood of a lamb (Exodus 12), and they commemorated that event each year with the Passover feast. Jesus’ death on the cross occurred precisely during that Passover season. This was no mere historical coincidence but the fulfillment of the true “Lamb of God who takes away the sin of the world” (John 1:29), the ultimate, once-for-all payment for humanity’s sins. Because of the blood Jesus shed on the cross, sinners can now be freed from eternal death and reconciled to God. Just as the blood of the Passover lamb served as a shield of life in the Exodus, so Jesus’ blood powerfully saves sinners from condemnation.
The path Jesus took in bearing the cross was not merely a march to death but a victorious march accomplishing the mission of humanity’s salvation. Outwardly, it looked like a miserable defeat, filled with ridicule, humiliation, pain, and blood, yet in spiritual reality, He was breaking the power of sin and death and proclaiming the kingdom of God in triumph. This is evident in Jesus’ final words, “It is finished” (John 19:30), indicating that this path was not a defeat but the completion of salvation. Hence, when we look upon the cross, we should not remain only in sorrow and suffering, but look beyond them to see the victory of the resurrection. Through Jesus’ resurrection, the cross became the gateway to eternal life and, for the believer, “the foundation of peace” in being reconciled to God.
When we contemplate the crucifixion as recorded in Scripture, we discern two major points of application. First, when Jesus taught us to “love your enemies” (Matt. 5:44), He was not issuing some abstract ethical command. He Himself experienced firsthand the violence and hatred of those who sought His life—the Roman soldiers, the religious leaders, and the mocking crowds. Even in those circumstances, He prayed for them, “Father, forgive them” (Luke 23:34). He did not merely preach love; He personally received all their evil and hatred in His body and yet did not respond with curses or calls for vengeance. He overcame evil with good (Rom. 12:21) and demonstrated on the cross God’s love that extends salvation even to one’s enemies. Pastor David Jang refers to this as “the ultimate evidence that Jesus’ teachings and actual life were in perfect harmony.” If we follow Jesus, we, too, must set aside hatred and rage in our homes, workplaces, society, and relationships, and practice the love of the cross. That is the way of living as disciples of Jesus.
Second, the cross invites us to become “a community that carries each other’s burdens.” In Galatians 6:2, Paul says, “Bear one another’s burdens, and so fulfill the law of Christ.” Just as Jesus bore our sins, curses, and frailties, we must also bear one another’s grief, pain, lack, and wounds in the community. The cross is thoroughly an act of self-sacrifice and sharing for others. Hence, if we genuinely meditate on and believe in the cross, we will not rest on a mere sense of personal salvation but practice serving the church and our neighbors. Especially within the church community, if there are weaker members, we must see their pain as our own and offer them active help—this is how the spirit of the cross comes alive in the body of Christ. Pastor David Jang notes, “Faith in the cross cannot exist simply as an isolated ‘me-and-God’ relationship. When we stand in solidarity within the church community that Christ purchased with His blood, bearing one another’s burdens, the cross then becomes a present, active power in the church.”
Finally, let us remember again the women and the disciple John who stood near the cross. Most of the male disciples fled in fear, but these seemingly weaker women remained by the Lord’s side until the end. And Jesus, from the cross, offered them incomparable comfort and counsel. “Woman, behold, your son … Behold, your mother” (John 19:26–27) was not only His final filial expression for His earthly mother but also a declaration of the spiritual family formed in faith. Jesus would complete a new history of salvation through the cross, and within that faith, there would be a church united in mutual care. This scene underscores what the church should be like today, and how we must walk alongside the Lord in front of His cross.
Ultimately, in Jesus’ crucifixion—from John 19:17 to 27—the central message emerges in three ways. First, Jesus abandoned everything and endured death for sinners as the sacrificial atonement. Second, it is through this sacrifice that humanity finds salvation. Third, for those who truly receive this sacrifice, the Lord bestows communal familial love and the hope of resurrection. When we gaze upon the cross, we must not remain in grief alone, but perceive the love and power of God that lie beyond the profound suffering. Moreover, so that the crucifixion event may be reenacted in all areas of our lives, we must love our enemies, bear one another’s burdens, and strive to advance God’s kingdom.
Pastor David Jang concludes his reflections on the cross by exhorting us “not to turn away from the cross we ourselves must carry.” Jesus told His disciples, “If anyone would come after me, let him deny himself and take up his cross and follow me” (Matt. 16:24). The “cross we carry” means relinquishing our selfishness, sinfulness, and worldly desires, and, like Jesus, loving our neighbors and building the kingdom of God through sacrifice. Even if like Simon of Cyrene we are compelled to take up the cross, that forced circumstance can lead to unexpected blessings and spiritual awakening. As believers and followers of Jesus, we must practice in our everyday lives the cruciform path that He walked.
Hence, in John 19:17–27, Jesus’ crucifixion event encapsulates the Old Testament sacrificial system and prophecy of the suffering servant, the New Testament fulfillment of forgiveness of sins and salvation, and the birth of the church community. Though the image of Jesus on Golgotha is gruesome, it is, in God’s plan of salvation, the most glorious and victorious place. In a world overshadowed by darkness and death, Jesus came as light and life, destroyed the power of death on the cross, and proclaimed that the kingdom of God has already come through His resurrection. And all who believe in Him receive forgiveness of sins, eternal life, and a new standard and hope for life.
Reflecting on these truths should set our hearts aflame. Just as the disciples on the road to Emmaus felt their hearts burning when they conversed with the risen Lord (Luke 24:32), so too, the more deeply we meditate on the crucifixion, the more we should be filled with gratitude and awe in our innermost being. We must recognize more fully that Jesus is not merely a great teacher or philosopher, but the Savior who gave His life for us. Such realization should permeate our daily lives, melting away our selfishness, greed, anger, hatred, fear, and anxiety through the love displayed in His atoning sacrifice. Pastor David Jang insists, “Those who cling to the cross can never return to life as it was before,” and “If you call yourself a Christian, you must be someone captivated by the love of the cross, continually transformed day by day.”
In conclusion, Jesus’ willingness to carry His cross up Golgotha and endure death was God’s decisive act of salvation to give life to all of us doomed by sin. On that day, many people mocked Jesus’ death, sought their own advantage, or simply turned away, but a few women and the beloved disciple John stayed with Him to share in His anguish and sorrow. Even on the cross, Jesus forgave those who crucified Him, entrusted the care of His mother to a disciple, and completed the work of atonement with the proclamation, “It is finished.” The cross was an event in which one person died in the most horrific manner, but at the same time, it was also the beginning of God’s embrace of sinners and the key that opens the door to resurrection. Thus, we must not see the crucifixion recorded in John 19 merely as a tragic moment in history. It bears the holy ordinance of the One who governs the universe, God’s justice, and above all, immeasurable love. This is the essence the church must hold onto. The statement of John 3:16—“For God so loved the world that he gave his one and only Son…”—was perfectly realized on the cross.
In our present time, if we truly meditate on Jesus’ cross, our life direction cannot remain the same. It is not easy to offer ourselves willingly in service of others and to walk the path of truth in a world full of greed, materialism, apathy, and anger. Yet when we remember the road Jesus walked and, by the Holy Spirit’s help, follow Him, we can experience a peace, joy, and genuine freedom that the world can never provide. Pastor David Jang often quotes Paul’s confession in Galatians 6:14: “May I never boast except in the cross of our Lord Jesus Christ,” stressing that “the cross is the foundation of the church and the wellspring of all life.” Indeed, the true power and glory of the church and believers do not lie in external grandeur or worldly wealth, but in continually remembering Christ’s suffering and death on the cross and practicing that love in our own lives.
Ultimately, faith that looks upon the crucified Jesus is the core of Christianity. Through Christ’s atonement, we sinners have been declared righteous; because of His love, we repent, return to God, and enjoy new life under grace. Without this, the Christian faith becomes an empty shell. Where the cross is, there is life, and only there does the glory of the resurrection appear. Therefore, we must look to the cross every day, follow its way, and share Christ’s love with others. The story of the cross that begins in John 19:17–27 continues on to resurrection morning, opening a new chapter in history. And even today, countless believers around the world live in the light of this gospel, proclaiming the love and truth of the cross.
In summary, the profound event titled “He Was Nailed to the Cross” is both God’s most extreme and definitive expression of love for sinful humanity and the symbol of His eternal victory over sin and death. Pastor David Jang calls this scene “the greatest paradox in human history,” because although it seemed a site of death, defeat, humiliation, and mockery, in reality it was where God’s glory, power, and perfect salvation unfolded. At the foot of the cross, human pride, greed, injustice, and brutality are fully exposed, but at the same time, God’s infinite love, grace, and the hope of resurrection burst forth. Consequently, we must cling to this place of atonement—the cross—and participate in Christ’s redemptive work for ourselves, our church communities, and the world. This is how the cross event becomes a “living gospel” for us today.
When we engrave on our hearts the truth that forgiveness of sins and salvation come through the cross of Jesus, our worship, prayer, love for our neighbors, service, and witness will all inevitably change. We are no longer people belonging to darkness, nor are we intended to live in greed and selfishness. By reproducing in our lives the “self-emptying love” that Jesus demonstrated, by holding onto the meaning of the blood He shed on Golgotha, we will see each of our lives, as well as our church, overflowing with real power and joy. This is the identity and calling of those who believe in the “Crucified Jesus Christ,” and it is what Pastor David Jang has consistently taught: “At the threshold of our faith, the cross must lead; it must dominate every aspect of our lives. Without the cross, nothing else can be made complete.” Understanding this deeply, we must humbly bow before the cross, repent, and worship the Lord with gratitude and awe, sharing the grace of the cross in our daily lives as our highest privilege and joy. Then we will receive a peace, comfort, and power that the world cannot provide.
Indeed, “John 19:17–27” is a brief passage, yet it allows us to behold more profoundly the path Jesus walked to the cross. That path is not confined to a historical event in first-century Jerusalem; it is a “present, ongoing grace” that revives in every believing heart and community. Pastor David Jang teaches that this grace continues to awaken the church and its members, carrying the good news of salvation into every corner of the world. Only by going through the cross can we reach the glory of the resurrection, and only by dying there can we truly find new life. If we are convinced that the Lord, now risen and alive, conquered sin and death, we cannot help but confess, “Lord, I will take up my cross and follow You.” For this confession to go beyond mere words and become a reality in our lives, we need daily reliance on the cross and consistent spiritual training to become more like Jesus in heart. Through such training, greed and pride melt away, apathy turns into love, and conflict transforms into reconciliation.
Therefore, the story of Jesus Christ’s crucifixion recorded in John 19:17–27 is simultaneously the most wretched tragedy and the most radiant hope in history. Every time we reflect upon it, as Pastor David Jang emphasized, “the cross is our way, our truth, and our life.” As Christians, we must decide anew: we will not be like the mocking crowds or the soldiers who tried to seize Jesus’ final garment, but rather, like Simon of Cyrene, we will help carry the cross; like the women and John, we will remain close to the Lord until the end. Let us respond to that love with gratitude and voluntary dedication, receiving forgiveness at the foot of the cross and, through that grace, loving even our enemies, bearing each other’s burdens, and working passionately to establish God’s kingdom in this world. As we look at the crucified Jesus, may we have faith that the blood flowing from His wounds cleanses our sins and heals our hurts, bringing restoration not only to our churches and communities but also to our society and all nations.
Ultimately, the theme “He Was Nailed to the Cross” is the distilled essence of our faith and the starting point and goal of our spiritual journey. Without Jesus’ cross, there is no church, no salvation, no discipleship, and no resurrection or eternal life. As Pastor David Jang has repeatedly emphasized in many sermons, we must keep this cross ever before us. No matter how the currents of the world change and how turbulent history becomes, the love and salvation revealed on the cross can never be shaken. Hence, we bow low at the cross in humility and repentance, worship the Lord with gratitude and awe, and find our highest joy and privilege in sharing even a fraction of the cross’s grace in our daily lives. By remembering this grace each day, we attain peace, comfort, and a power the world cannot give.
May this brief passage—John 19:17–27—lead us to contemplate more deeply the path Jesus took to the cross. That journey was not just a historical event in first-century Jerusalem, but a “continuing grace” that lives on in the hearts of believers and within Christian communities. Pastor David Jang teaches that this grace continually awakens the church, fueling the spread of salvation to the farthest reaches of society and the world. Only through the cross do we arrive at the glory of the resurrection; only by dying to ourselves there do we gain new life. If we trust that the Lord has conquered sin and death and is still alive, we must confess, “Lord, I will carry my cross and follow You.” May this commitment not remain mere words but become our lived reality through daily dependence on the cross and through sustained spiritual practice to take on the heart of Jesus. In that process, greed and pride are dissolved, apathy turns to love, and conflict is transformed into reconciliation.
Hence, the crucifixion scene in John 19:17–27 is at once the darkest tragedy in human history and the brightest moment of hope. Each time we meditate upon it, let us not forget, as Pastor David Jang has pointed out, that “the cross is our way, our truth, and our life.” Since we are called to be Christians, we must renew our resolution. Instead of becoming like those who mocked Jesus or the soldiers who gambled for His clothing, we should be like Simon of Cyrene who took up the cross, and like the women and John who stood faithfully by the Lord to the end, thanking Him for His love and responding with heartfelt service. Having received forgiveness under the cross, we should likewise extend its grace to others—loving our enemies, sharing one another’s burdens, and zealously laboring to establish God’s kingdom in our midst. When we look at the crucified Jesus, we believe that the blood flowing from His wounds cleanses our sins and heals our hurts, bringing the power of restoration to our churches, communities, nations, and ultimately to the whole world.
In the end, the theme “He Was Nailed to the Cross” is the crystallization of the essence of our faith and both the origin and destiny of our spiritual pilgrimage. Apart from the cross of Christ, the church does not exist, nor does salvation, discipleship, or resurrection to eternal life. As Pastor David Jang has tirelessly reminded us, the cross must always lie at the heart of our lives. No matter how the world’s trends shift, no matter how ferociously history flows, the love and redemption revealed at the cross cannot be shaken. Therefore, in humility, let us bow before the cross in repentance, worship the Lord with awe and gratitude, and pour ourselves out in sharing its grace. If we hold onto this grace daily, we will receive the peace, comfort, and power unknown to this world.
May John 19:17–27 bring each of us a more profound realization of the path of the cross that Jesus walked. That path does not remain a historical event but emerges anew in the hearts and communities of believers as “grace in the here and now.” Pastor David Jang maintains that this grace continues to awaken churches and believers, spreading the message of salvation to the ends of the earth. Only by traversing the cross do we reach resurrection’s glory, and only in dying there do we truly receive new life. Believing in the risen, living Lord who overcame sin and death, we cannot but pledge, “Lord, I will carry my cross and follow You.” For this pledge to go beyond a lip-service confession and become real, we need to cling to the cross daily and steadily cultivate the heart of Jesus. In this discipline, greed and arrogance melt away; apathy transforms into love; conflicts turn into reconciliation.
Accordingly, John 19:17–27 reminds us that Jesus Christ’s crucifixion was at once the most horrifying tragedy and the most brilliant hope in all of history. Each time we pause to remember it, as Pastor David Jang has emphasized, we must recognize that “the cross is our road, our truth, and our life.” Since we are called to be Christians, let us renew our commitment not to stand among the mocking throng or the soldiers looking for personal gain at the cross, but to follow in the footsteps of Simon of Cyrene, bearing the cross; or like the women and John, remain faithfully by Jesus’ side to the end, overflowing with gratitude and willingly dedicating ourselves in return for His love. Having experienced the forgiveness given at the cross, we should likewise forgive our enemies, carry each other’s loads, and invest our passion in building God’s kingdom on earth. While gazing upon the crucified Christ, let us believe that the blood from His wounds purifies our sins and heals our brokenness, thereby empowering restoration not just in our personal lives but also in our churches, communities, nations, and indeed across the world.
El suceso de la crucifixión de Jesucristo constituye el eje central de la salvación que atraviesa toda la Biblia, y es a la vez el lugar donde se cruzan de manera dramática el pecado de la humanidad y el amor de Dios. De manera particular, en Juan 19:17-27 se describe el proceso de la crucifixión de Jesús con un relato breve pero inmensamente poderoso. Aunque el momento en que Jesús es clavado en la cruz en el monte llamado Gólgota o Calvario se presenta de forma muy concisa, encierra una tragedia inconmensurable y, al mismo tiempo, el profundo amor de Dios hacia el pecador. Todo creyente que reflexione en esta escena debe recordar cuán dura y estremecedora fue la senda de la cruz que recorrió Jesucristo, y comprender que ese camino fue, en realidad, la vía expiatoria a nuestro favor. El pastor David Jang enfatiza que “todos los acontecimientos y detalles que se manifestaron cuando Jesús fue clavado en la cruz dan testimonio, a la vez, de la humildad y entrega infinitas del Hijo de Dios y de la crueldad de un mundo manchado de pecado”. Basados en esta enseñanza, abordaremos de manera unificada, bajo el gran tema “Fue clavado en la cruz”, los pasos de Jesús hacia el Calvario, las personas que estuvieron a su lado y hasta la conducta de los soldados romanos allí presentes, examinando a fondo la verdad y la enseñanza eterna del evangelio que encierra esta escena.
1. El juicio ante Pilato y la decisión de condenar a Jesús
Al observar el proceso mediante el cual Jesús fue entregado a la cruz, vemos que, primeramente, Él es llevado ante el tribunal de Pilato, donde la enorme presión y las acusaciones falsas de los judíos lo condenan a muerte. Pilato, aunque intuía en cierta medida la inocencia de Jesús, finalmente cedió ante su propio interés de conservar su puesto como gobernador romano y evitar posibles motines de los líderes judíos y de la multitud. Así, terminó por sentenciar a Jesús a la crucifixión. Sin embargo, en la decisión de Pilato hubo algo que no varió: colocar el letrero sobre la cruz que decía “Jesús Nazareno, Rey de los Judíos”. Los sumos sacerdotes y los líderes judíos protestaron diciendo que escribiera: “Este dijo: ‘Yo soy Rey de los Judíos’”, pero Pilato se mantuvo firme respondiendo: “Lo que he escrito, escrito está” (Jn 19:22). Al obrar así, proclamó de forma irónica que Jesús era en verdad el Rey de los judíos. El pastor David Jang llama a este episodio “la verdad que se pone de manifiesto en medio de la ironía”. Aunque Pilato, movido por conveniencias políticas, llevó a Jesús a la cruz, con su propia mano declaró que Él era el Rey legítimo. Incluso en medio de las decisiones humanas y las intenciones pecaminosas, la providencia de Dios se revela en la historia.
2. El trasfondo del “Camino al Calvario” y la idea de la expiación
El trayecto de Jesús con la cruz hacia Gólgota se vincula estrechamente con la concepción judía tradicional sobre el pecado. En Levítico 16 se describe la celebración del “Día de la Expiación”. El sumo sacerdote preparaba dos machos cabríos: uno para ofrecerlo como sacrificio por el pecado ante Yahvé y el otro para cargar simbólicamente los pecados de todo el pueblo y, tras ser expulsado al desierto, morir. De este modo, la comunidad de Israel recibía la gracia del perdón gracias a la muerte de un animal inocente que moría en lugar de las personas o era enviado al desierto. Esa figura del “chivo expiatorio” alcanza su cumplimiento supremo y eterno en el suceso de la cruz de Jesús. Asimismo, Isaías 53 profetiza la imagen de ese “siervo sufriente”: “Mas él herido fue por nuestras rebeliones, molido por nuestros pecados” (Is 53:5). Como un cordero llevado en silencio al matadero, el Señor recorrió el camino del sufrimiento sin pronunciar palabra. El lugar donde ese camino se consumó fue el monte Calvario.
Reflexionando sobre Isaías 53 y Juan 19, el pastor David Jang insiste en que “cuando Jesús cargaba la cruz camino de Gólgota, se cumplía en ese momento la profecía vista por el profeta Isaías sobre el siervo sufriente”. En este aspecto, debemos prestar atención al hecho de que el Señor llevó sobre Sus propios hombros la cruz reservada a los condenados. La crucifixión era el método de ejecución más cruel y humillante del sistema romano de la época. Se excluía de este castigo a los ciudadanos romanos, y se reservaba para los pueblos subyugados o los criminales más abominables, a quienes obligaban a llevar la misma cruz con la que serían ejecutados por las calles de la ciudad. El propósito era infligir al reo la máxima humillación y, de paso, infundir temor en la población para evitar rebeliones. Más aún, Jesús ya había sido brutalmente golpeado por los judíos con varas y látigos y, por ello, se encontraba en un estado físico muy debilitado. Aun así, soportó en silencio aquel camino.
Según Mateo 27 y Marcos 15, Jesús se desplomó debido a la fatiga mientras llevaba la cruz, y entonces los soldados romanos obligaron a un hombre de Cirene llamado Simón a llevarla por Él. Simón venía de la región norteafricana de Cirene (actual Libia) para la Pascua y se topó con la escena de la crucifixión. Aunque no era judío, ni tenía la intención de participar en esa situación, acabó compartiendo el dolor (¿y el honor?) de cargar la cruz de Jesús. Marcos lo presenta como el padre de Alejandro y Rufo. Más adelante, en Romanos 16:13, Pablo envía saludos a un tal “Rufo”, y existe una gran probabilidad de que sea este mismo hijo de Simón. Así, la tradición eclesiástica señala que Simón y su familia pasaron a formar parte activa de la comunidad cristiana tras aquel suceso. El pastor David Jang explica que “hay quienes cargan la cruz de forma obligada, pero incluso en esa circunstancia forzada, cuando participan del sufrimiento del Señor, tal experiencia puede convertirse en una puerta de bendición”. Tal vez Simón se proponía regresar pronto a su tierra después de visitar Jerusalén en la Pascua, pero aquella vivencia de llevar la cruz transformó su vida y la de su familia.
3. La crueldad de las autoridades humanas y la valentía del sacrificio de Jesús
El recorrido de Jesús cargando la cruz se convierte en la cúspide de la violencia ejercida por las autoridades humanas y la insensibilidad de la multitud. Entre burlas y golpes, llevando la corona de espinas, cruzó el camino al Calvario (Gólgota). El nombre de Gólgota (Calvario) procede de un término hebreo que significa “cráneo” o “calavera”, un lugar horrendo, lleno de restos de ejecuciones. Los líderes religiosos judíos querían ubicar a Jesús en la misma categoría que los criminales más viles y, por ello, pusieron a dos ladrones a Su derecha y a Su izquierda. No obstante, de manera paradójica, esa escena subrayó aún más la inocencia de Jesús y el plan divino de salvación. Porque, si bien la cruz era motivo de afrenta y burla para el mundo, para los que creen en Jesús es el trono de la gracia y el poder de la salvación. El Señor, aunque sufrió el mismo castigo que los delincuentes, siendo totalmente inocente, se ofreció a morir en lugar nuestro como sacrificio perfecto.
Juan 19:19 en adelante relata cómo los sumos sacerdotes se indignan ante el letrero que Pilato había escrito, “Jesús Nazareno, Rey de los Judíos”. Le piden que lo cambie por “Él dijo: ‘Soy Rey de los Judíos’”, pero Pilato responde tajantemente: “Lo que he escrito, escrito está”. Este brevísimo diálogo deja claro que el título de “Rey de los Judíos” no será revocado. Aun cuando Jesús vino como verdadero Rey de los judíos, los líderes religiosos de Israel lo rechazaron. Pretendieron forzar al gobernador romano a que borrara aquella inscripción, pero Pilato se rehusó a retractarse y, de forma involuntaria, promulgó al mundo entero –en latín, griego y hebreo– que “Jesús es el Rey”. El evangelista Juan percibe el significado simbólico de este suceso y lo registra para que los lectores comprendan que en la cruz se consumó la realeza de Dios. El pastor David Jang lo describe de este modo: “Dios utiliza incluso la maldad y la astucia humanas para revelar Su plan de salvación”. El ser humano no puede salirse de la soberanía divina, ni siquiera los actos injustos de condenar a muerte a Jesús. Al final, todo se encamina al cumplimiento de los propósitos de Dios.
4. El despojo de la vestidura de Jesús: “La completa renuncia”
Seguidamente, en Juan 19:23 y versículos siguientes, se narra cómo los soldados se reparten las vestiduras de Jesús. Al ajusticiar a un reo, solía ser costumbre que los soldados se repartieran sus últimas posesiones. Repartieron las ropas de Jesús en cuatro partes, una para cada soldado, y al llegar a la túnica, tejida de una sola pieza, decidieron no romperla, sino echar suertes para adjudicársela. Juan vincula esta escena con el Salmo 22:18 (“Repartieron entre sí mis vestidos, y sobre mi ropa echaron suertes”), mostrando así el cumplimiento de la profecía del Antiguo Testamento. Sin embargo, más allá de la referencia profética, no debemos perder de vista la cruda realidad: Jesús fue despojado de todo lo que tenía en el mundo, hasta el último trozo de tela para cubrir Su cuerpo, mientras los soldados echaban suertes por Sus prendas. Esto representa el pináculo de la “entrega total”. Aunque durante Su ministerio terrenal se dice que el Señor no tenía “dónde recostar la cabeza” (Mt 8:20), llegado el momento final, colgado en la cruz, verdaderamente no conservó nada. El pastor David Jang subraya que esto constituye “la prueba de que Jesús, siendo Dios, se despojó voluntariamente de todo para convertirse en ofrenda expiatoria por nosotros”. Hasta el último instante, no reclamó posesión alguna, sino que se dedicó a pagar el precio por nuestro pecado.
En esta escena, se pone de manifiesto un gran contraste: de un lado, los soldados que, a los pies de la cruz, echan suertes para apropiarse de la última prenda del moribundo; y del otro, Jesús, que no posee nada y lo entrega todo. El mundo, cual soldados avariciosos, trata de apropiarse de lo ajeno, mientras que Jesús renuncia a Sus derechos y se entrega por completo. Tal oposición revela la cruda realidad del pecado humano y, simultáneamente, la perfección del sacrificio divino. Por ello, el cristiano no debe identificarse con la conducta de los soldados, sino contemplar la vida de Jesús, quien en la cruz lo dio todo. Este pasaje representa un desafío radical para quienes hoy viven atrapados en la obsesión por adquirir y poseer. Contemplando al Jesús crucificado, somos llamados a la humildad, a la solidaridad y al sacrificio personal. El pastor David Jang advierte: “A veces, aún bajo la sombra de la cruz, la iglesia se parece a aquellos soldados que pelean por repartirse sus propias ganancias. Hemos de contemplar al Señor que nada tuvo y, al ver Su ejemplo, arrepentirnos y renunciar a nuestro afán de posesión”.
5. Las mujeres al pie de la cruz y la formación de una nueva familia espiritual
En Juan 19:25 se mencionan los nombres de las mujeres que permanecieron junto a la cruz de Jesús. Allí estaban Su madre, María; la hermana de la madre de Jesús (Salomé, madre de Jacobo y Juan, según Marcos), María, esposa de Cleofás, y María Magdalena. En la cultura de la época, la mujer tenía un estatus muy limitado y no era considerada formalmente “discípula” como los hombres. Sin embargo, paradójicamente, fueron estas mujeres las que se mantuvieron hasta el final en la escena de la crucifixión. Era un lugar terrible, donde se ejecutaba a criminales violentos, y el simple hecho de asociarse con uno de esos condenados podía acarrear serios riesgos. Aun así, ellas se quedaron para acompañar el sufrimiento último de Jesús. Este es un claro ejemplo de que “en el amor no hay temor” (1 Jn 4:18). El pastor David Jang comenta: “Cuando uno ama de veras al Señor, ningún temor puede detener sus pasos”. En aquel momento, Jesús vio a Su madre y a Su discípulo amado, Juan, y los encomendó el uno al otro diciendo: “Mujer, he ahí tu hijo… He ahí tu madre” (Jn 19:26-27). Esta declaración alude tanto al cuidado filial de Jesús para con Su madre terrenal como a la formación de una nueva familia de fe dentro de la comunidad cristiana.
Durante Su ministerio, Jesús dijo: “¿Quién es mi madre y quiénes son mis hermanos? … Cualquiera que hace la voluntad de mi Padre que está en los cielos, ése es mi hermano, mi hermana y mi madre” (Mt 12:48-50). Es decir, María era Su madre en la carne, pero también debía seguirlo como discípula en la fe. Al decir: “Mujer, he ahí tu hijo”, Jesús abre un horizonte que trasciende la relación meramente biológica, para mostrarnos que quienes le obedecen y siguen forman parte de la familia de Dios. Incluso en la agonía de la cruz, estableció el fundamento de la comunidad cristiana, donde el amor y el cuidado mutuo deben prevalecer, y donde el vínculo de la fe es aún más sólido que los lazos sanguíneos.
6. La culminación del ministerio de Jesús en la cruz
La historia de la crucifixión nos permite contemplar cómo toda la vida de Jesús se cierra como un gran poema épico. Aunque asumió la misma carne que nosotros, no tenía pecado. En Su ministerio terrenal, anunció el reino de los cielos, sanó a enfermos y trajo esperanza a pecadores, cobradores de impuestos y prostitutas. Finalmente, tras ser incomprendido por el pueblo e incitado por los celos de los líderes judíos, fue condenado a la forma más cruel de ejecución. Pero Él lo aceptó todo y murió en la cruz. Para los ojos humanos, aquello fue un terrible desastre, pero desde la perspectiva divina, fue el gesto supremo de amor, al entregar a Su Hijo unigénito para salvar a un mundo pecador, y el acto expiatorio más sagrado. El pastor David Jang describe la cruz como “el lugar donde el amor de Dios y Su justicia se besan”. Eso se entiende porque la cruz manifiesta la misericordia infinita de Dios y, al mismo tiempo, cumple el justo pago por el pecado.
La coincidencia con la Pascua realza todavía más el significado de la crucifixión. En el Antiguo Testamento, el pueblo de Israel, esclavo en Egipto, se salvó de la muerte pintando con sangre de cordero los postes de la puerta (Éx 12). Cada año, recordaban este hecho con la celebración de la Pascua. De igual manera, la muerte de Cristo sucedió precisamente en esos días de Pascua, lo que no es una simple casualidad histórica, sino un acto planeado, en el que el “Cordero de Dios que quita el pecado del mundo” (Jn 1:29) pagó una vez y para siempre el precio del pecado humano. Gracias a la sangre derramada por Jesús, los pecadores fuimos librados de la condenación eterna y reconciliados con Dios. Así como la sangre del cordero pascual fue protección contra el ángel de la muerte en el Éxodo, la sangre de Jesús se convierte en el poder salvador que nos libra de la ira y el juicio.
El camino que recorrió Jesús con la cruz no fue, pues, una simple marcha hacia la muerte, sino la consumación victoriosa de la obra de salvación. Aunque exteriormente se veía como una derrota cruel, humillante y sangrienta, en lo espiritual representaba el triunfo sobre el poder del pecado y la muerte. La frase final de Jesús, “Consumado es” (Jn 19:30), refleja que Su misión no terminó en el fracaso, sino que llegó a la plenitud. Al contemplar la cruz, no debemos quedarnos solo en la pena o el dolor, sino ver más allá, a la victoria de la resurrección. A través de ella, la cruz se transforma en la puerta de entrada a la vida eterna, y para el creyente es un fundamento de paz y reconciliación con Dios.
7. Dos aspectos clave para la vida cristiana
Contemplando profundamente la crucifixión registrada en la Biblia, encontramos dos aspectos prácticos de aplicación. Primero, cuando Jesús nos mandó “amad a vuestros enemigos” (Mt 5:44), no se trataba de un idealismo abstracto. Él experimentó en carne propia la violencia y el escarnio de los soldados romanos, de los líderes religiosos y de la multitud, y, aun así, oró: “Padre, perdónalos, porque no saben lo que hacen” (Lc 23:34). No se limitó a enseñar sobre el amor; absorbió el odio y la agresión sin responder con maldición o venganza. Venció el mal a fuerza de bien (Ro 12:21) y reveló el amor de Dios que desea salvar aun a los que se le oponen. El pastor David Jang lo considera “la prueba concluyente de que en Jesús no hay disonancia entre Sus enseñanzas y Su práctica diaria”. Si somos sus discípulos, estamos llamados a seguir Su ejemplo en la familia, el trabajo, la sociedad y las relaciones humanas, renunciando al rencor y comprometiéndonos a amar como Él amó. Esa es la senda del discipulado.
Segundo, la cruz nos invita a formar parte de una “comunidad que asume la carga de los demás”. En Gálatas 6:2, Pablo exhorta: “Sobrellevad los unos las cargas de los otros, y cumplid así la ley de Cristo”. Así como Jesús llevó nuestros pecados, maldiciones y debilidades, nosotros también debemos asumir los dolores, heridas y carencias de los demás para vivir como comunidad. La cruz es ante todo un acto de entrega y solidaridad. Por lo tanto, el auténtico creyente no se detiene en la convicción individual de “estar yo salvado”, sino que se entrega a la iglesia y al prójimo con un corazón sacrificado. Muy en especial dentro de la comunidad cristiana, si algún hermano o hermana sufre, hemos de sentirlo como si nos pasara a nosotros y ofrecerle ayuda activa. El pastor David Jang apunta que “la fe de la cruz no puede existir de forma individualista. Solo cuando la iglesia comparte y carga mutuamente las cargas, la cruz cobra vitalidad en la vida diaria de la congregación”.
8. El ejemplo de las mujeres al pie de la cruz y del discípulo amado
Al meditar de nuevo en las mujeres que se mantuvieron al pie de la cruz y el discípulo amado, recordamos que la mayoría de los discípulos hombres habían huido aterrados. Sin embargo, estas mujeres, aunque socialmente eran consideradas débiles, no se movieron de allí. Por su parte, Jesús se dirigió a ellas, ofreciéndoles palabras de consuelo y un encargo: “Mujer, he ahí tu hijo… He ahí tu madre” (Jn 19:26-27). Esas palabras recogen la expresión del amor familiar de Jesús hacia Su madre terrenal, y también ilustran cómo Él estaba estableciendo una nueva familia basada en la fe. El Señor culminaría la historia de la salvación en la cruz, y ese amor se expandiría en la iglesia, de modo que todos fueran uno en el amor. Este episodio señala cómo la iglesia de hoy debe actuar y con qué actitud hemos de acompañar a Jesús en Su sufrimiento.
Así, la crucifixión de Jesús se convierte en la culminación del plan divino. Su encarnación hizo que tuviera naturaleza humana, pero jamás pecó. Durante Su ministerio, se entregó a sanar y liberar a los desamparados, y finalmente fue crucificado por la incomprensión de muchos. Con todo, ese suceso, aparentemente trágico, representa la ofrenda de amor de Dios para redimir a Su creación. El pastor David Jang describe la cruz como “el lugar donde se encuentran el amor y la justicia de Dios, para sellarse con un beso”, pues a la vez que Dios expresa Su amor infinito, Cristo satisface la justicia del Padre pagando nuestros pecados.
9. El significado de la Pascua y la muerte de Jesús
La fecha de la crucifixión, coincidente con la Pascua, subraya la condición de Jesús como Cordero de Dios. En el Antiguo Testamento, Israel conmemoraba cómo, en la noche previa a su liberación de Egipto, la sangre de un cordero en el dintel de la puerta los salvó de la plaga mortal (Éx 12). Jesús muere en la cruz precisamente en el tiempo de la Pascua, cumpliendo así la imagen del “Cordero de Dios” que quita el pecado del mundo. Su sangre, derramada en la cruz, nos libra de la muerte eterna y forja la reconciliación con Dios. De esta manera, lo que fue un símbolo en el antiguo Éxodo se materializa plenamente en la pasión de Cristo.
Lo que aparentemente era una marcha hacia la derrota, se convierte en un desfile triunfal de salvación para toda la humanidad. Mientras la gente se burlaba y la sangre corría, en el plano espiritual se estaba destruyendo el poder del pecado y la muerte. Cuando Jesús pronuncia: “Consumado es” (Jn 19:30), se vislumbra la consumación de la victoria divina, no la derrota. Por eso, al contemplar la cruz, no podemos quedarnos en el lamento, sino que debemos también vislumbrar la resurrección que sigue. Transformada por la resurrección, la cruz es la puerta de la vida eterna, el fundamento de la paz y la libertad con que el creyente vive.
10. Dos implicaciones para el discipulado
En la narrativa bíblica de la crucifixión se hallan dos aplicaciones fundamentales para nuestra vida:
(1) El amor hacia los enemigos no es meramente un ideal: Cuando Jesús dijo “amad a vuestros enemigos” (Mt 5:44), lo vivió plenamente. Sufrió en carne propia la brutalidad de la gente que lo golpeó y lo escarneció, pero clamó por su perdón. De este modo, venció el mal con el bien, y manifestó el amor salvífico de Dios incluso por los malvados. El pastor David Jang recalca: “En Jesús, no hay separación entre Su palabra y Su vida; lo que enseñó lo vivió hasta el último aliento”. Si pretendemos ser Sus discípulos, debemos también desterrar el odio y el rencor en nuestras relaciones familiares, laborales y sociales, para imitar el amor de Cristo.
(2) Cargar unos con las cargas de los otros: La cruz nos invita a una vida comunitaria donde se comparten y asumen los problemas, sufrimientos y debilidades del prójimo. Gálatas 6:2 ordena “Sobrellevad los unos las cargas de los otros, y cumplid así la ley de Cristo”. Del mismo modo en que Jesús cargó con nuestras culpas, la verdadera iglesia practica la solidaridad y el apoyo mutuo. La fe genuina en la cruz no conduce a la autosuficiencia espiritual, sino a entregarnos al servicio y al cuidado de los demás. El pastor David Jang concluye: “La fe en la cruz no puede sostenerse de forma aislada. Cuando la comunidad cristiana comparte los pesos, la cruz se convierte en un poder activo en medio de nosotros”.
11. Permanecer al pie de la cruz y la invitación a la nueva familia
Si volvemos la mirada a las mujeres y a Juan, el discípulo amado, que se quedaron junto a la cruz cuando casi todos los demás se dispersaron por miedo, descubrimos una actitud que todo creyente debería imitar. Incluso en un lugar donde se ajusticiaba a criminales, ellas resistieron por amor a Jesús. Él, a cambio, les dirigió tiernas palabras de consuelo y les confió su cuidado mutuo: “Mujer, he ahí tu hijo… Hijo, he ahí tu madre” (Jn 19:26-27). Con ello, Cristo muestra tanto Su afecto familiar hacia María como Su visión de una familia de fe en la que todos somos hijos e hijas de Dios. La crucifixión se convierte en el cimiento de una iglesia que practica la comunión y la unión en el amor. Así, este pasaje describe la forma ideal de la iglesia en el presente, y la manera en que nuestro seguimiento del Señor nos conduce a la participación plena en Su pasión y Su misión.
La cruz de Jesús pone fin a una historia de entrega total. Si contemplamos Su encarnación, notamos que Él hizo Suya nuestra humanidad, pero permaneció sin pecado. Proclamó el Reino, sanó, restauró y extendió la mano a los marginados, y terminó condenado bajo falsas acusaciones. Desde el punto de vista humano, fue un escándalo; desde la visión de Dios, fue el sacrificio redentor máximo. El pastor David Jang define la crucifixión como “el momento en que se estrechan en un beso la justicia y el amor de Dios”.
12. Cruz y Pascua: La victoria sobre el poder del pecado
El hecho de que la crucifixión de Jesús coincida con la celebración de la Pascua es decisivo. El pueblo de Israel, esclavo en Egipto, fue protegido de la muerte por la sangre del cordero en las puertas de sus casas, y ahora los creyentes somos salvados por la sangre del Cordero que quita el pecado del mundo. Lo que en la Pascua judía era símbolo de liberación física y política, se transforma aquí en una liberación definitiva del pecado y la muerte. El sacrificio de Jesús en la cruz abre el camino para la reconciliación con Dios. Así, la resurrección ensancha este acontecimiento y confirma que la muerte ha sido vencida. Para la comunidad cristiana, este es el suceso central que da vida y esperanza.
El recorrido de Jesús hacia el Calvario, por tanto, no es una derrota en sentido estricto, sino un avance triunfal en el plan de salvación. Aunque parecía que toda la culpa y violencia de la humanidad caían sobre Él, espiritualmente estaba destruyendo el reino del pecado. De ahí que Su última palabra, “Consumado es” (Jn 19:30), evidencie un cumplimiento pleno y victorioso de la misión de salvar a la humanidad.
13. El amor a los enemigos y la comunidad de la cruz
Observando de nuevo la crucifixión, nos hacemos conscientes de lo que implica el verdadero amor a los enemigos. Cristo no solo enseñó “amad a vuestros enemigos”, sino que soportó con mansedumbre la violencia y la burla, orando por el perdón de quienes lo crucificaban: “Padre, perdónalos” (Lc 23:34). Así, cumplió con integridad lo que predicó y encarnó hasta el límite esa enseñanza. Quien quiera llamarse discípulo de Cristo debe anhelar este mismo camino. En un mundo marcado por el egoísmo y la ira, la vía de la cruz invita a la compasión, la reconciliación y la renuncia al rencor. El pastor David Jang reafirma que “la prueba de que Cristo vivió conforme a Su palabra está en la cruz, donde sufrió la peor injusticia sin levantar nunca una maldición”.
El segundo elemento práctico es la vida comunitaria del “sobrellevar los unos las cargas de los otros” (Gá 6:2). En la cruz, Jesús cargó con la pena y la condena del pecado humano. De manera análoga, la iglesia está llamada a ser una familia que comparte, consuela y sostiene mutuamente a sus miembros. Donde la cruz es recordada y venerada, no puede prevalecer el egoísmo ni la indiferencia. El pastor David Jang advierte que “una fe individualista no puede ser verdadera fe en la cruz. Debemos formar comunidades que llevan las cargas del prójimo para que la fuerza del sacrificio de Cristo fluya en medio de nosotros”.
14. La perseverancia de las mujeres y el discípulo amado, ejemplo de lealtad
La valentía de las mujeres y de Juan ante la cruz contrasta con el miedo que dispersó a los demás discípulos. Aparentemente frágiles, ellas demostraron mayor coraje y fidelidad. Jesús recompensó su dedicación confiándoles la tarea de cuidarse mutuamente: “Mujer, he ahí tu hijo… Hijo, he ahí tu madre” (Jn 19:26-27). Esa expresión es un ejemplo de amor filial y de la consolidación de una nueva familia de fe, en la que Dios es el Padre y todos somos hermanos. Este instante marca el surgimiento de la iglesia post-pascual, que avanza unida en el sufrimiento y la esperanza de la resurrección. La escena sugiere cómo la iglesia de hoy debe mantener una relación afectiva y cercana con el Señor crucificado.
Por consiguiente, la crucifixión de Jesús revela de manera dramática el núcleo del plan de redención divino. Él vino en carne para identificarse con nosotros, recorrió las aldeas anunciando el Reino, se acercó a los marginados y soportó la peor humillación para rescatarnos. Aunque fue una tragedia desde la óptica humana, para Dios se trató de la ofrenda máxima de amor. El pastor David Jang describe la cruz como “el espacio donde la justicia de Dios y Su amor infinito se manifiestan plenamente”.
15. La grandeza de la paradoja: Muerte y victoria en la cruz
La cruz, vista en aquel entonces como un símbolo de deshonra, se convierte para los creyentes en un estandarte de victoria. Aunque haya humillación y muerte, es en realidad la vía de la glorificación y el poder de Dios. El pastor David Jang lo llama “el escenario de la mayor paradoja de la historia de la humanidad”, porque, si bien se percibía como un lugar de derrota, vergüenza y burla, allí se desplegaban la gloria, la autoridad y la salvación divinas. La cruz expone la soberbia y la maldad humanas, pero a la vez revela la misericordia y la gracia divinas, que dan paso a la esperanza de la resurrección. Por eso, debemos apropiarnos de la fuerza redentora de la cruz, asumirla de corazón y compartirla con el mundo. Esa es la forma en que hoy el suceso de la crucifixión sigue siendo “evangelio vivo” para quienes lo aceptan.
Al entender que nuestros pecados fueron perdonados gracias a la cruz de Cristo, toda nuestra vida es transformada. Del mismo modo que los discípulos de Emaús sintieron arder su corazón cuando el Resucitado les explicaba las Escrituras (Lc 24:32), reflexionar en la cruz debería encender nuestro interior con gratitud y reverencia. Jesús no fue solo un gran maestro o filósofo; es el Salvador que entregó Su vida por cada uno de nosotros. Ese reconocimiento mueve nuestro corazón y rompe las cadenas del egoísmo, la avaricia, el odio y el temor, porque en la cruz hallamos un amor infinito. El pastor David Jang exhorta: “Quien se aferra a la cruz no puede volver a vivir igual, porque el amor de Cristo nos impulsa a cambiar y renovarnos”.
16. Conclusión: La cruz, eje del evangelio y camino del discipulado
En conclusión, el acto de Jesús de llevar Su cruz hasta el Calvario, aceptando la muerte, fue la manifestación contundente de la redención que Dios ofrece a la humanidad, condenada por el pecado. Ese día, muchos lo injuriaron, se repartieron Sus ropas o ignoraron Su dolor, pero unas pocas mujeres y el discípulo amado se quedaron con Él. Desde la cruz, Jesús perdonó a quienes lo crucificaban, cuidó de Su madre encomendándola a Juan y selló Su obra con la frase “Consumado es”. La crucifixión, aunque parece la muerte atroz de un hombre, es en realidad el inicio del amor de Dios que nos acoge y la llave que abre la puerta de la resurrección. Así, no podemos reducir Juan 19 a un mero relato triste. Allí se halla la voluntad santa de Dios, Su justicia y, por encima de todo, Su inmenso amor. Este pasaje concentra la esencia de la fe cristiana: “Porque de tal manera amó Dios al mundo, que dio a Su Hijo unigénito…” (Jn 3:16) se cumple plenamente en la cruz.
En nuestros días, al contemplar la cruz de Cristo, nuestras metas y prioridades se renuevan. En un mundo regido por la codicia y la indiferencia, optar por servir a los demás y seguir la verdad de Dios no es tarea fácil. Sin embargo, cuando recordamos el camino que recorrió Jesús y recibimos la fortaleza del Espíritu Santo, experimentamos una paz y un gozo que el mundo no puede dar. El pastor David Jang cita con frecuencia la confesión de Pablo: “Lejos esté de mí gloriarme, sino en la cruz de nuestro Señor Jesucristo” (Gá 6:14), subrayando que “en la cruz se asientan todos los cimientos de la iglesia y de la vida nueva”. Ni la opulencia ni la fama terrenal constituyen la gloria del cristiano; su verdadero poder y virtud radican en recordar sin cesar la pasión de Cristo y en vivir de acuerdo con Su amor.
De este modo, la fe centrada en “Jesucristo crucificado” es el corazón mismo del cristianismo. Gracias a Su sacrificio expiatorio, los pecadores fuimos declarados justos, y Su amor nos lleva al arrepentimiento y a una vida renovada cada día. Sin la cruz, la fe cristiana carece de sentido. Donde hay cruz, hay vida; y allí se abre la puerta de la resurrección. Por ello, debemos contemplarla continuamente, seguir Su senda y anunciar este amor a los demás. La historia de la cruz en Juan 19:17-27 se extiende hasta la mañana de la resurrección, inaugurando un capítulo nuevo en la historia de la salvación, y sigue transformando hoy a innumerables creyentes en el mundo entero que viven iluminados por este evangelio.
En pocas palabras, el gran acontecimiento de “Ser clavado en la cruz” es la expresión más radical y definitiva del amor de Dios por la humanidad pecadora, y, al mismo tiempo, la señal de la victoria que destruye para siempre el poder de la muerte. El pastor David Jang lo llama “la más grande paradoja de la historia humana”, porque en ese lugar de muerte, humillación y burla, se manifestó la gloria y el dominio divinos. Ante la cruz se desnuda el pecado y la crueldad del hombre, pero también se revela el amor perfecto y la gracia de Dios, anunciando la esperanza de la resurrección. Por lo tanto, debemos abrazar este acto supremo de expiación y ser partícipes de la obra redentora de Cristo en nosotros, en la iglesia y en el mundo. Así, la cruz se hace “evangelio vivo” en nuestro presente.
Si recordamos que a través de la cruz obtuvimos perdón y salvación, nuestras oraciones, nuestro culto, nuestro amor al prójimo y nuestra labor evangelizadora no pueden seguir iguales. Ya no somos hijos de las tinieblas, ni personas dominadas por la codicia o el egoísmo. Cuando recreamos el amor de la cruz en nuestra vida cotidiana y comprendemos el valor de la sangre derramada en el Calvario, nuestras existencias y la iglesia se llenan de alegría, fuerza y esperanza. Ese es el sentido de nuestra identidad y misión cristianas. El pastor David Jang repite a menudo: “En el umbral de nuestra fe, la cruz se encuentra al frente, y esta debe regir toda nuestra vida”. Reconozcamos, pues, que sin la cruz nada puede ser verdadero ni pleno, y que cada día debemos contemplar su amor y extenderlo a los demás. Solo así podremos ser fieles al camino de Cristo.
En definitiva, la cruz no es un simple emblema religioso o un adorno, sino la misma esencia del corazón de Dios. En ella se unen la obediencia y el sacrificio del Hijo, el amor del Padre y el poder del Espíritu Santo. Y ese camino invita también a nosotros a cargar con “nuestra cruz” y seguir a Jesús. Si creemos en el Señor resucitado, que triunfó sobre la muerte, no podemos sino decir: “Señor, tomaré mi cruz y caminaré contigo”. Para que esta confesión no se quede en palabras, debemos ejercitarnos espiritualmente cada día, contemplando la cruz y asimilando el corazón de Cristo. Tal práctica derrite nuestro orgullo y avaricia, volviéndolos amor y reconciliación, y transformando los conflictos en paz.
Por tanto, los versículos de Juan 19:17-27, que describen la crucifixión de Jesús, constituyen el relato de la tragedia más sobrecogedora de la historia y, a la vez, de la esperanza más brillante. Cada vez que lo meditamos, no olvidemos –siguiendo la enseñanza del pastor David Jang– que “la cruz es nuestro camino, nuestra verdad y nuestra vida”. Si somos llamados cristianos, hemos de decidirnos de nuevo a no ser como la muchedumbre que se burlaba ni como los soldados que se repartían las vestiduras de Jesús, sino a parecernos a Simón de Cirene, quien tomó la cruz y experimentó la bendición, o a las mujeres y al discípulo amado, que no abandonaron al Señor, sino que lo acompañaron hasta el final. Igualmente, fortaleciéndonos con el perdón que brota de la cruz, somos llamados a amar aun a los enemigos, a llevar las cargas del prójimo y a construir aquí el reino de Dios. Al contemplar a Jesús crucificado, recordemos que de Sus heridas mana la sangre que limpia nuestro pecado y sana nuestras dolencias, y proclamemos que ese poder sigue obrando hoy para restaurar a la iglesia, a la sociedad y a todas las naciones.
En conclusión, el tema “Fue clavado en la cruz” resume la esencia de la fe cristiana, el punto de partida y la meta de nuestro camino espiritual. Sin la cruz de Jesús, no habría iglesia, ni salvación, ni discipulado, ni esperanza de resurrección. Tal como insiste el pastor David Jang en innumerables sermones, debemos llevar siempre la cruz en el corazón. Por más que cambien las tendencias y por más que la corriente de la historia se torne turbulenta, la obra salvadora de Dios en la cruz jamás se conmoverá. Por ende, postrémonos en arrepentimiento, alabemos y oremos con gratitud y, en nuestra vida, compartamos la gracia de la cruz. Así, obtendremos la paz, el consuelo y el poder que el mundo no puede ofrecer.
Recordemos, pues, que el Calvario no se limita a un hecho histórico del siglo I en Jerusalén, sino que sigue vivo para nosotros. El pastor David Jang afirma que la gracia de la cruz está siempre operante para sacudir a la iglesia y llevar las buenas nuevas a toda la tierra. Solo pasando por la cruz llegamos a la resurrección, y solo muriendo allí hallamos la verdadera vida. Al contemplar esa entrega total de Jesús, demos gracias y reafirmemos nuestra determinación de cargar nuestra propia cruz y seguirlo. Jesucristo, crucificado en el Calvario, es nuestro auténtico Rey, nuestro Sumo Sacerdote y nuestro Salvador. Como tales, recibimos Su ministerio, Su gracia y Su misión de proclamar este mensaje al mundo. Dentro de la fuerza de la cruz, nuestra vida experimenta renovación constante.
Que al reflexionar en Juan 19:17-27 podamos enfocar nuestra mirada en la senda de la cruz que recorrió Jesús. Aquel suceso no es un mero acontecimiento histórico del siglo I, sino la gracia que sigue viva y actuando en cada creyente y en la comunidad de fe. El pastor David Jang señala que esta gracia es el motor que despierta a la iglesia y extiende el evangelio de salvación a los rincones más remotos del mundo. Solo a través de la cruz alcanzamos la victoria de la resurrección; solo muriendo allí accedemos a una vida nueva. Sigamos, pues, empuñando la cruz y seamos transformados día tras día, entregando nuestro egoísmo y dejándonos moldear por el amor de Jesús. Si permitimos que ese amor fluya a nuestro alrededor, veremos milagros de reconciliación, de superación de conflictos y de paz verdadera.
Por lo tanto, al meditar en este pasaje de Juan 19, recordemos con el pastor David Jang que “la cruz es el camino, la verdad y la vida”. El cristiano que se precie debe decidir una vez más no comportarse como la multitud burlona o como los soldados que se repartieron las ropas del Señor, sino identificarse con los que llevaron la cruz con Él, los que lo acompañaron hasta el final y respondieron con gratitud y entrega. Del mismo modo, acogidos en el perdón de la cruz, estamos llamados a amar incluso a nuestros adversarios, a sostenernos mutuamente y a edificar el reino de Dios en este mundo. Contemplando al Cristo crucificado, proclamemos con fe que Su sangre aún tiene el poder de purificar nuestros pecados, sanar nuestras dolencias y renovar a la iglesia y a la sociedad.
En definitiva, “Fue clavado en la cruz” resume el centro de la fe cristiana, el principio y la meta de nuestro camino espiritual. Sin la cruz de Jesús, nada tendría sentido: ni la iglesia, ni la salvación, ni el discipulado, ni la resurrección. Como recalca a menudo el pastor David Jang, debemos grabar la cruz profundamente en nuestro corazón. Aunque las corrientes del mundo cambien, el amor y el plan de salvación de Dios manifestados en la cruz son inamovibles. Así, la humildad, la alabanza y la acción de gracias ante la cruz, junto con el compartir de la gracia recibida, son nuestro privilegio más grande y nuestra fuente de gozo. De esta forma, la paz, la consolación y el poder que sobrepasan el entendimiento humano descenderán a nuestras vidas.
Recordemos que el Calvario trasciende la historia del primer siglo y sigue actualizándose cada vez que los creyentes nos acercamos a Jesús con fe. El pastor David Jang enseña que esta gracia redentora continúa impulsando y purificando a la iglesia para llevar la luz del evangelio hasta los confines de la tierra. Solo a través de la cruz se llega a la resurrección; solo muriendo con Cristo en la cruz se experimenta la verdadera vida. Que esta meditación nos impulse a tomar nuestra propia cruz, a seguirlo sin reservas y a llevar el mensaje del amor y la redención de Cristo al mundo entero. Jesús, crucificado en el Calvario, es nuestro Rey y Salvador, y Su poder se perfecciona en nuestra debilidad cuando nos aferramos a la cruz. Así, día a día, la fuerza del sacrificio de Cristo renueva nuestro ser, y en esa renovación hallamos vida, victoria y esperanza. ¡Gloria sea dada al Cordero de Dios, que quita el pecado del mundo!
십자가에 못 박히신 예수 그리스도의 사건은 성경 전체를 관통하는 구원의 핵심이며, 동시에 인류의 죄와 하나님의 사랑이 극적으로 교차되는 자리라고 할 수 있습니다. 특히 요한복음 19장 17절부터 27절까지 기록된 예수님의 십자가 처형 과정은 그 어느 복음서보다 간결하면서도 강력한 메시지를 전해 줍니다. 본문에서는 예수님께서 골고다라 불리는 해골의 언덕으로 가셔서 십자가에 달리시는 장면이 매우 짧게 묘사되지만, 그 안에는 헤아릴 수 없는 비극과 동시에 죄인을 향한 하나님의 깊은 사랑이 고스란히 담겨 있습니다. 그리고 이 장면을 묵상하는 모든 그리스도인은 예수님께서 걸어가신 ‘십자가의 길’이 얼마나 혹독하고 처절한 것이었는지를 기억하며, 그 길이 곧 나를 위한 대속의 길이었음을 깨달아야 합니다. 장재형(장다윗)목사는 이 본문을 통해 우리에게 “예수님께서 십자가에 못 박히실 때 드러난 모든 사건과 모습들은 하나님의 아들이신 예수님의 무한한 겸손과 헌신, 그리고 죄로 얼룩진 세상의 잔혹함을 동시에 보여주는 증언”임을 강조합니다. 이 말씀을 바탕으로, 십자가로 향하시는 예수님의 걸음과 그 곁을 지켰던 사람들, 그리고 그 자리에 동원되었던 로마 군인들의 모습까지 하나하나 천착해 보고자 합니다. 오직 하나의 소주제로, “십자가에 못 박히시다”라는 대주제 아래에서 모든 내용을 통합하여 정리하되, 그 속에 담긴 보편적이고도 영원한 복음의 진리와 교훈을 함께 살펴보겠습니다.
예수님께서 십자가에 넘겨지는 과정을 보면, 먼저 예수님은 빌라도의 법정에서 유대인들의 엄청난 압박과 거짓된 참소로 인해 사형 언도를 받습니다. 빌라도는 예수님께서 죄가 없음을 어느 정도 직감했지만, 결국 로마 총독으로서 자신의 지위를 지키고 유대 지도자들과 민중의 폭동을 방지하기 위해, 예수님께 십자가 형을 언도하고 말았습니다. 그럼에도 불구하고 빌라도가 내렸던 결정 가운데 변화되지 않았던 한 가지가 있었는데, 바로 십자가 위에 “나사렛 예수 유대인의 왕”이라는 패를 붙이는 일이었습니다. 유대인의 대제사장들과 지도자들은 “자칭 유대인의 왕이라 쓰라”고 항의했지만, 빌라도는 “내가 쓸 것을 썼다”라고 단언함으로써 예수님께서 유대인의 왕이심을 오히려 선포하는 꼴이 되었습니다. 장재형목사는 이 장면을 가리켜“아이러니 속에서 드러난 진리”라고 말합니다. 로마 총독 빌라도는 정치적 계산에 의해 예수님을 십자가로 내몰았지만, 동시에‘진실한 왕’이 예수님이심을 자기 손으로 선포하게 되었기 때문입니다. 인간의 판단과 죄악된 의도가 얽혀 있는 역사 한가운데서도 하나님의 섭리가 드러나는 장면이라 할 수 있습니다.
예수님께서 십자가를 지고 걸어가신 골고다의 길은, 유대인의 전통적 죄의식과도 밀접하게 연관됩니다. 구약 레위기 16장에는‘속죄일’에 관한 규정이 나옵니다. 대제사장은 염소 두 마리를 준비해 하나는 여호와께 속죄제로 바치고, 다른 하나는 온 백성의 죄를 전가받아 광야로 내보내 버립니다. 죄 없는 짐승이 사람들의 죄를 대신 져 죽음에 이르게 하거나, 혹은 광야로 쫓겨나 죽임을 당하는 방식으로 이스라엘 공동체가 죄 사함의 은총을 입게 되는 것입니다. 이처럼 ‘속죄양(scapegoat)’의 죽음을 통해 백성들의 죄가 사해진다는 유대 전통은, 예수님의 십자가 사건을 통해 궁극적이고 영원한 완성에 도달합니다. 이사야 53장 또한 이러한 ‘고난받는 종’의 이미지를 예언하고 있습니다. “그가 찔림은 우리의 허물 때문이요, 그가 상함은 우리의 죄악 때문이라(사 53:5).” 주님은 마치 도수장에 끌려가는 어린 양같이, 아무 말도 하지 않으시고 묵묵히 고난의 길을 걸으셨습니다. 그리고 그 길을 완성하신 곳이 골고다 언덕이었습니다.
장재형목사는 이사야 53장과 요한복음 19장을 함께 묵상하며 “예수님께서 골고다에서 십자가를 지고 걸어가실 때, 그것이야말로 이사야 선지자가 바라본 고난의 종 예언이 성취되는 현장이었다”고 강조합니다. 이 지점에서 우리가 눈여겨봐야 할 것은, 주님이 죄수가 짊어져야 할 십자가를 직접 지고 걸어가셨다는 사실입니다. 십자가형은 고대 로마의 사형 제도 중에서도 가장 잔인하고 치욕스러운 방법이었습니다. 로마 시민권자는 이 형에 처해지지 않았고, 주로 피지배 민족이나 극악범들에게 선고되었으며, 사형수는 자신이 죽을 형틀인 십자가를 직접 지고 도시 곳곳을 돌아 처형장으로 갔습니다. 이는 죄인에게 최고의 치욕을 안기고, 동시에 시민들에게 ‘반역하면 이렇게 죽는다’라는 경고 효과를 주기 위한 잔혹한 의도가 담겨 있었습니다. 더욱이 예수님께서는 이미 유대인들에게 매와 채찍, 조롱과 모욕을 당해 몸이 심각하게 지친 상태였습니다. 그럼에도 불구하고 예수님은 그 길을 묵묵히 걸어가셨습니다.
마태복음 27장과 마가복음 15장에 따르면, 예수님께서 십자가를 지고 가시다가 너무 쇠약해져 쓰러지시자, 로마 병사들이 구레네 사람 시몬을 억지로 끌어다 예수님의 십자가를 대신 지게 합니다. 시몬은 북아프리카의 구레네, 곧 현재의 리비아 지역에서 왔는데, 유월절을 맞아 예루살렘에 순례차 왔다가 예수님의 극형 장면을 우연히 목격하게 된 것입니다. 그는 이방인으로서 특별한 의도가 있던 것도 아니었으나, 결과적으로는 예수님의 십자가를 지는 영광(?)스럽고도 고통스러운 경험을 하게 됩니다. 마가는 시몬을 “알렉산더와 루포의 아버지”라고 소개하는데, 나중에 로마서 16장 13절에서 바울이 문안하는“루포”라는 인물이 시몬의 아들일 가능성이 높습니다. 이를 통해 교회 전승은 시몬과 그의 가정이 십자가 사건 이후 기독교 공동체의 중요한 멤버가 되었을 것으로 추정합니다. 장재형목사는 “어떤 이는 십자가를 억지로 지지만, 그 억지의 상황에서도 주님의 고난을 함께 경험하게 되면 오히려 그것이 축복의 통로가 된다”라고 설명합니다. 시몬은 본디 여행자로서 잠시 예루살렘에 머무르다 돌아갈 예정이었을지 모르지만, 십자가를 짊어진 그 경험이 그의 인생과 가정을 변화시킨 것입니다.
이처럼 예수님의 십자가 행렬은 인간의 악한 제도와 권력의 폭력성, 그리고 무관심한 군중들의 시선 속에서 절정에 달합니다. 옷이 벗겨지고, 가시면류관을 쓰신 채 조롱받고, 몽둥이와 채찍에 맞으시며, 갈보리 언덕까지 그 고통을 감내하셨습니다. 갈보리(골고다)는 히브리말로 해골이라는 뜻인데, 참혹한 형벌의 장소라는 이름에 걸맞게 사방은 처형된 자들의 뼈나 해골이 굴러다니는 흉측한 곳이었습니다. 유대 종교 지도자들은 예수님을 극악한 범죄자들과 동일 선상에 놓고 싶었기에, 두 강도를 예수님의 좌우편에 배치함으로써 예수님을 더욱 치욕스럽게 만들었습니다. 그러나 아이러니하게도, 예수님이 양쪽 강도 사이에 매달린 모습은 역으로 예수님의 무죄함과 하나님의 구원 계획을 극적으로 부각하는 장면이 되었습니다. 십자가는 세상 사람들에게는 수치와 조롱의 상징이었지만, 예수님을 믿는 자들에게는 도리어 구원의 능력과 은혜의 보좌가 되는 것이기 때문입니다. 그분은 강도들과 똑같은 형벌을 받으셨지만, 실제로는 죄가 없으심에도 우리를 대신해 죽으신 참된 희생의 제물이 되셨습니다.
요한복음 19장 19절 이하에서는 빌라도가 작성한 명패 “나사렛 예수 유대인의 왕”에 대해 대제사장들이 분개하는 장면이 등장합니다. 그들은 “자칭 유대인의 왕이라 쓰라”고 빌라도에게 항의했으나, 빌라도는 “내가 쓸 것을 썼다”라고 못 박습니다. 이 짧은 대화 안에는, 이미 한 번 결정된 ‘유대인의 왕’이라는 호칭이 취소될 수 없음을 시사합니다. 예수님이 실제로 유대인의 왕으로 오셨음에도 유대의 종교 지도자들은 이를 거부했고, 오히려 로마 총독인 빌라도를 통하여 그 표현을 철회하게 만들려 했습니다. 그러나 빌라도는 자기 권위로 쓴 문구를 번복하지 않았고, 결과적으로 온 세상에 “예수께서 진정한 왕이시다”라는 말을 로마어(라틴어), 헬라어(그리스어), 히브리어로 동시에 알려 버린 셈이 되었습니다. 복음서 저자 요한은 이 사건에 담긴 상징적 의미를 분명히 인지했고, 독자들이 “십자가 위에서 완성된 하나님의 왕 되심”을 깨닫도록 기술하고 있습니다. 장재형목사는 이것을 가리켜 “하나님께서는 사람의 악의와 잔꾀조차도 당신의 구원 계획을 드러내는 도구로 사용하신다”고 설명합니다. 즉 인간은 하나님의 섭리를 벗어나 어떤 다른 길로 갈 수 없는 존재이며, 심지어 예수님을 죽이는 불의한 행동마저도 궁극적으로 하나님의 주권과 목적을 실현하는 경로가 된다는 뜻입니다.
이어서 요한복음 19장 23절 이하에서는 군인들이 예수님의 옷을 나누어 가지는 모습이 기록됩니다. 당시 십자가형을 집행하는 병사들은 사형수의 마지막 소지품을 자신들끼리 나누는 관습이 있었습니다. 예수님의 옷도 그렇게 네 명의 군병이 각각 한 부분씩 차지했고, 통으로 짠 속옷에 대해서는 찢지 않고 제비를 뽑아 소유를 결정했습니다. 요한은 이 장면을 시편 22편18절(“그들이 내 옷을 나누며 내 겉옷을 제비 뽑나이다”)과 연결 지어 구약의 예언이 성취되었음을 보여 줍니다. 그런데 이 모습 속에서 우리가 놓쳐서는 안 될 한 가지 진실이 있습니다. 예수님께서는 세상에서 가진 모든 것을 다 빼앗기셨고, 심지어 마지막 몸을 가릴 옷마저도 군병들이 나누어 가지려는 장면이 펼쳐졌다는 사실입니다. 이는 “완전한 비움”의 극치를 보여 줍니다. 예수님은 공생애 동안에도 머리 둘 곳이 없으셨다고 기록되지만(마 8:20), 마지막 운명하시기 직전에는 정말로 아무것도 가지지 못하신 상태로 십자가에 달리셨습니다. 장재형목사는 이것을 “하나님이신 예수님께서 기꺼이 전부를 버리셔서, 궁극적으로 우리를 위한 대속물이 되셨다는 증거”라고 말합니다. 예수님은 마지막까지 그 어떤 소유도 주장하지 않으시고, 오직 우리의 죄 값을 치르시는 희생으로 남으셨습니다.
이 장면에서 우리는 두 가지 대조되는 모습을 볼 수 있습니다. 하나는 십자가 밑에서 예수님의 마지막 옷까지도 제비뽑기로 차지하려는 군병들의 모습이고, 다른 하나는 아무것도 소유하지 않은 채 모든 것을 내주신 예수님의 모습입니다. 세상은 탐욕스러운 군병처럼 남의 것까지 빼앗으려 하지만, 예수님은 스스로의 권리를 주장하지 않고 모든 것을 우리에게 내어주신 분이십니다. 이 대비는 곧 인간 죄성의 극명한 단면과, 하나님의 사랑이 얼마나 완전한 희생인가를 동시에 상기시킵니다. 때문에 그리스도인은 군병들의 모습이 아닌, 십자가 위에서 모든 것을 쏟아부으신 예수님의 삶을 기억해야 합니다. 이는 오늘날‘소유’에 집착하는 현대인에게 주는 강력한 도전입니다. 탐욕에서 벗어나, 십자가의 예수님을 바라보며 겸손과 나눔, 그리고 자기 희생의 길로 들어서는 것이 참된 그리스도인의 삶입니다. 장재형목사는 “교회가 종종 예수님의 십자가 아래에서조차 각자 나눠 가질 몫을 찾아 다투는 모습과 비슷해지기도 한다”라고 지적하며, “우리는 언제나 십자가 아래에서 ‘아무것도 가지지 않으셨던’ 주님을 바라보며, 소유와 탐욕을 회개하고 버리는 결단으로 나아가야 한다”고 권면합니다.
다음으로 요한복음 19장 25절을 보면, 예수님의 십자가 곁에 있었던 몇몇 여인들의 이름이 등장합니다. 예수님의 어머니 마리아, 이모 살로메(마가복음에 의하면 세베대의 아들 야고보와 요한의 어머니이기도 합니다), 글로바의 아내 마리아, 그리고 막달라 마리아가 그 현장에 서 있었습니다. 일반적으로 당시 여성들은 사회적 지위가 낮았고, 남성 제자들처럼 공식적 제자로 부름받지 못했으나, 역설적이게도 십자가 최후의 현장에는 바로 이 여인들이 끝까지 남아 있었습니다. 그곳은 극악한 처형이 이뤄지고 있는 공포스러운 자리였습니다. 십자가에 처형되는 죄인의 측근으로 보이면, 자칫 로마 당국자들로부터 연대 책임을 물을 수 있는 곳이었습니다. 그럼에도 불구하고 그들은 예수님의 마지막 순간을 지키기 위해 그 자리에 머물렀습니다. 이는“사랑 안에는 두려움이 없다”(요일 4:18)는 말씀을 생생히 보여 줍니다. 장재형목사는 “진정 주님을 사랑하는 마음이 있으면, 어떠한 위협과 공포도 그 발길을 붙잡지 못한다”라고 말합니다. 그리고 예수님은 이 여인들을 바라보시며, 어머니 마리아와 사랑하는 제자 요한에게 서로를 맡기십니다. “여자여, 보소서 아들이니이다. 보라 네 어머니라.”(요 19:26-27) 이 말씀은 예수님께서 자신의 육신의 어머니를 끝까지 돌보시는 깊은 효심을 드러내기도 하며, 동시에 그리스도의 공동체 안에서“믿음으로 맺어진 새로운 가족”의 개념을 제시하는 구절이기도 합니다.
실제로 예수님은 공생애 중에 “누가 내 어머니이며 동생들이냐? 누구든지 하나님 아버지 뜻대로 행하는 자가 내 형제요 자매요 어머니라”(마 12:48-50)고 하셨습니다. 예수님에게 마리아는 육적 어머니이면서도 주님의 길을 따라야 할 믿음의 제자 중 한 사람이기도 했습니다. 그렇기에 십자가상에서 “여자여 보소서 아들이니이다”라고 부르실 때, 이는 ‘단순히 육신적인 모자(母子) 관계’ 이상의 의미를 갖습니다. 예수님을 믿고 따르는 자라면 누구나 하나님의 자녀로서 서로를 돌봐야 하고, 주 안에서 한 몸을 이루는 가족임을 선포하신 것입니다. 이처럼 예수님께서는 십자가상의 극심한 고통 속에서도 하나님 나라 공동체의 원리를 확립하시며, 남겨진 자들을 향한 사랑을 마지막까지 베푸셨습니다.
십자가 사건을 통해 우리는 예수님의 삶 전체가 마치 하나의 대서사시처럼 완성되는 순간을 보게 됩니다. 예수님은 성육신하심으로 우리와 동일한 육신을 지니셨으나, 죄는 없으셨습니다. 그리고 공생애 동안 하늘나라 복음을 전파하시며, 가난하고 병든 이들을 고치시고, 죄인들과 세리, 창녀들에게 다가가 구원의 소망을 선포하셨습니다. 결국 유대 지도자들의 시기와 민중의 오해 속에서 극형을 선고받으셨으나, 그 모든 것을 받아들이시고 십자가에서 운명하십니다. 인간이 보기에는 비극이었으나, 하나님의 시선에서는 죄악된 세상을 향해 독생자를 내어주신 최고의 사랑이었고, 거룩한 대속의 사건이었습니다. 장재형목사는 십자가가 “하나님의 사랑과 정의가 서로 입맞추는 자리”라고 표현하며, 그 이유를 “십자가는 하나님의 극진한 사랑이 드러나는 동시에, 죄값을 치루는 정의가 완성되는 지점이기 때문”이라 설명합니다.
유월절 시기라는 배경 역시 십자가 사건의 의미를 더욱 선명하게 합니다. 구약 시대 이스라엘 백성은 애굽에서 종살이하던 중, 어린 양의 피로 죽음의 사자가 지나가도록 했고(출 12장), 이를 기념하여 해마다 유월절을 지켰습니다. 그런데 예수님의 십자가 죽음이 바로 유월절 기간에 일어났습니다. 이는 단순한 역사적 우연이 아니라, “세상 죄를 지고 가는 하나님의 어린 양”(요1:29)이신 예수님께서 온 인류의 죄값을 단번에 치루시는 것을 예표하고 완성하는 것입니다. 그리스도께서 십자가에서 흘리신 보혈로 말미암아, 죄인인 우리는 영원한 죽음의 형벌에서 해방되고 하나님과 화목하게 되었습니다. 이처럼 유월절 어린 양의 피가 출애굽 사건에서 생명의 보호막이 되었듯이, 예수님의 피가 죄인을 구원하는 능력이 된다는 점이 극적으로 부각됩니다.
예수님께서 십자가를 지고 가시는 길은 단순한 죽음의 행진이 아니라, 인류 구원의 사명을 완수하는 승리의 행진이기도 했습니다. 겉으로 보기에는 조롱과 모욕, 고통과 피가 가득한 처절한 패배처럼 보였을지 모르지만, 실제 영적 실재에서는 죄의 권세와 사망의 권세를 깨뜨리고 승리하시는 하나님 나라의 선언이었습니다. 예수님의 마지막 말씀이 “다 이루었다”(요19:30)였다는 사실에서도, 이 길이 패배가 아닌 완성임이 드러납니다. 우리가 십자가를 바라볼 때, 단지 슬픔과 고통에만 머무르지 않고 그 너머에 있는 부활의 승리를 함께 보아야 하는 이유입니다. 십자가는 예수님의 부활로 인해 영원한 생명의 관문으로 전환되었고, 그리스도인에게는 “하나님과 화목하게 된 평강의 토대”가 되었습니다.
이처럼 성경에 기록된 십자가 사건을 깊이 묵상할 때, 우리는 두 가지 중요한 차원의 적용점을 깨닫게 됩니다. 첫째, 예수님께서“원수를 사랑하라”(마 5:44)고 하셨을 때, 이는 결코 추상적인 윤리적 명령이 아니었다는 사실입니다. 예수님은 직접 자신을 죽이려는 자들, 로마 군병들과 종교 지도자들, 그리고 무리들의 조롱과 폭력을 몸소 겪으며, 그들을 향해 “아버지 저들을 사하여 주옵소서”(눅 23:34)라고 기도하셨습니다. 말로만 사랑을 선포하신 것이 아니라, 자신의 몸으로 악의 증오를 모두 받아내고도 끝내 저주와 복수를 외치지 않으신 것입니다. 그분은 선으로 악을 이기셨고(롬 12:21), 원수에게조차 구원을 베푸시는 하나님의 사랑을 십자가에서 드러내셨습니다. 장재형목사는 이를 “예수님께서 가르치신 말씀과 실제 삶이 완전히 일치했던 결정적 증거”라고 설명합니다. 우리도 예수님을 따른다면, 가정과 직장, 사회와 인간관계 안에서 증오와 분노를 내려놓고 십자가의 사랑을 실천해야 합니다. 그것이 곧 예수님의 제자로 살아가는 길입니다.
둘째, 십자가는 “서로의 짐을 지는 공동체”로 우리를 초대합니다. 갈라디아서 6장 2절에서 바울은 “너희가 짐을 서로 지라 그리하여 그리스도의 법을 성취하라”고 말합니다. 예수님께서 우리의 죄와 저주, 그리고 연약함을 짊어지셨듯, 우리도 서로의 슬픔과 고통, 부족함과 상처를 함께 지는 공동체가 되어야 합니다. 십자가는 철저히 타인을 위한 희생이고 나눔이었습니다. 그러므로 진정으로 십자가를 묵상하고 믿는다면, “나만 구원받았다”는 개인적 만족에 머무르지 않고, 교회와 이웃을 위해 헌신하는 삶으로 이어져야 합니다. 특별히 교회 공동체 안에서 약한 지체가 있다면, 그것이 곧 내 문제임을 인식하고 적극적으로 도움의 손길을 내미는 것이야말로 십자가 정신의 구현입니다. 장재형목사는 “십자가 신앙은 결코 독립된 ‘나’의 신앙으로만 존재할 수 없다. 주님이 피 흘려 사신 공동체 속에서 서로 연대하며 서로의 짐을 나눌 때, 십자가가 교회 안에서 현재적 능력으로 살아 움직이게 된다”라고 말합니다.
끝으로, 예수님의 십자가 곁에 서 있었던 여인들의 모습과 제자 요한의 모습을 다시 생각해 봅시다. 남성 제자들은 대부분 두려움에 도망쳤지만, 연약해 보이는 여성 제자들은 끝까지 남아 주님을 지켜보았습니다. 그리고 예수님은 그들에게 말할 수 없는 위로와 당부의 말씀을 주셨습니다. “여자여 보소서 아들이니이다” “보라 네 어머니라”(요 19:26-27)는 말씀은, 육신의 어머니를 위한 예수님의 마지막 가족적 사랑의 표현이자, 동시에 믿음 안에서 맺어진 영적 가족을 향한 선언이라고도 할 수 있습니다. 이제 예수님께서는 십자가를 통해 새로운 구원의 역사를 완성하시고, 그 믿음 안에서 서로를 돌보고 연합하는 교회를 탄생시키실 것입니다. 이 장면은 오늘날 교회가 어떠해야 하는지, 그리고 우리가 십자가 앞에서 어떤 마음으로 주님과 동행해야 하는지를 더욱 선명히 알려 줍니다.
결국, 십자가에 못 박히신 예수님의 사건을 통해 요한복음 19장 17절부터 27절에 이르기까지 드러나는 핵심 메시지는, 첫째로는 예수님께서 죄인을 위해 모든 것을 버리고 죽음까지 감당하신 대속의 희생이며, 둘째로는 그러한 희생을 통해 인간의 구원이 가능하다는 사실이고, 셋째로는 그 희생을 진심으로 받아들이는 자들에게 주님은 새로운 공동체의 가족애와 부활의 소망을 주신다는 점입니다. 십자가를 바라보는 시선은 애통함에 그쳐서는 안 되고, 그 깊은 고통 너머에 있는 하나님의 사랑과 능력을 인식해야 합니다. 또한 십자가 사건이 우리 삶의 모든 영역에서 재현되도록, 원수를 사랑하고, 서로의 짐을 지며, 하나님의 나라를 확장하는 데 힘써야 합니다.
장재형목사는 십자가 묵상의 결론으로 “우리도 자신이 지고 가야 할 십자가를 외면하지 말아야 한다”고 권면합니다. 예수님은 제자들에게 “아무든지 나를 따라오려거든 자기를 부인하고 자기 십자가를 지고 나를 따를 것이니라”(마 16:24)라고 하셨습니다. 이때 ‘자기 십자가’는 우리의 이기심, 죄성, 세상적 욕망을 내려놓고, 예수님을 본받아 이웃을 사랑하며 하나님 나라를 이루기 위해 희생할 것을 의미합니다. 구레네 시몬처럼 억지로라도 십자가를 지게 되면, 그 속에서 뜻밖의 축복과 영적 각성이 일어날 수 있습니다. 결국 우리는 예수님을 믿고 따르는 제자로서, 주님이 걸어가신 십자가의 길을 삶 속에서 구체적으로 실천해야만 합니다.
이처럼 요한복음 19장 17-27절에 나타난 예수님의 십자가 사건은, 구약의 속죄 제사와 고난받는 종의 예언, 신약에서의 죄 사함과 구원의 성취, 그리고 교회 공동체의 출발을 집약적으로 담아내고 있습니다. 골고다라는 해골의 언덕에 달리신 예수님의 모습은 너무나 처참해 보이지만, 하나님의 구원 경륜 속에서는 가장 영광스럽고도 승리의 자리입니다. 흑암과 죽음이 지배하는 세상 한가운데서 빛과 생명으로 오신 예수님은 십자가에서 사망의 권세를 물리치셨고, 부활을 통해 하나님 나라가 이미 임했음을 선포하셨습니다. 그리고 그분을 믿는 모든 이에게 죄 사함과 영생, 새로운 삶의 기준과 희망을 주셨습니다.
우리가 이 사실을 기억할 때마다 마음이 뜨거워져야 합니다. 엠마오로 가던 제자들이 부활하신 예수님과 말씀을 나눌 때, “우리 마음이 뜨겁지 아니하더냐”(눅 24:32)라고 고백했던 것처럼, 십자가 사건을 다시 묵상하면 할수록 우리 심령 깊은 곳에서 감격과 감사가 솟아나야 합니다. 예수님이 단지 위대한 스승이나 철학자가 아니라, “나를 위해 목숨까지 내어주신 구주”라는 사실을 더욱 온전하게 깨달아야 합니다. 그 깨달음이야말로 우리 일상에 파급력을 가지며, 이기심과 탐욕, 분노와 미움, 두려움과 염려를 대속의 사랑으로 녹여 내는 원동력이 됩니다. 장재형목사는 “십자가를 붙든 자는 결코 예전과 같은 삶으로 돌아갈 수 없다”며, “그리스도인이라면 십자가의 사랑에 사로잡힌 사람으로 날마다 새롭게 변화되어야 한다”고 역설합니다.
결론적으로, 예수님께서 골고다 언덕에서 스스로의 십자가를 지고 죽음까지 감당하신 것은, 죄로 인해 죽을 수밖에 없는 우리 모두를 살리기 위한 하나님의 결정적 구원 행위였습니다. 수많은 사람들은 그 날에 예수님의 죽음을 조롱하고, 서로 이득을 챙기며, 혹은 외면했지만, 소수의 여인들과 사랑하는 제자 요한은 끝까지 주님의 곁에서 그 고통과 슬픔을 함께했습니다. 그리고 예수님은 십자가상에서조차 자신을 못 박는 자들을 용서하시고, 어머니를 제자에게 부탁하시며, “다 이루었다”는 선포로 모든 대속의 사역을 완수하셨습니다. 십자가는 한 인간이 처참하게 죽어 간 사건이지만, 동시에 하나님이 죄인을 다시 품으시는 사랑의 시작이며, 부활의 문을 여는 열쇠였습니다. 그러므로 우리는 요한복음 19장에 기록된 십자가 사건을 단순히 고통스러운 역사적 비극으로만 보아서는 안 됩니다. 그 안에는 우주의 주관자이신 하나님의 거룩한 작정이 있고, 하나님의 공의가 있고, 무엇보다도 헤아릴 수 없는 사랑이 있습니다. 교회가 붙들어야 할 핵심 진리는 바로 여기에서 나옵니다. “하나님이 세상을 이처럼 사랑하사 독생자를 주셨으니…”라는 요한복음 3장 16절 말씀이 십자가 위에서 완벽히 구현되었습니다.
오늘날 우리 역시 예수님의 십자가를 묵상한다면, 삶의 방향이 달라질 수밖에 없습니다. 탐욕과 물질주의, 무관심과 분노가 가득한 세상 속에서, 기꺼이 자신을 드리며 이웃을 섬기고 진리의 길을 걷는 것은 쉬운 일이 아닙니다. 하지만 예수님께서 걸어가신 길을 기억하고, 성령의 도우심으로 그 길을 따라갈 때, 우리는 세상이 줄 수 없는 평강과 기쁨, 그리고 참된 자유를 누리게 됩니다. 장재형목사는 “십자가 외에는 자랑할 것이 없고, 십자가 없이는 생명이 없다”는 바울의 고백(갈 6:14)을 자주 인용하면서, “십자가가 교회의 모든 기초이며, 또한 모든 생명의 원천”이라고 말해 왔습니다. 그 말대로, 교회와 성도의 참된 능력과 영광은 화려한 외형이나 세속적 부유함에 있지 않고, 예수님과 함께 십자가의 죽음과 고난을 끊임없이 기억하며, 그 사랑을 실천하는 데서 비롯됩니다.
결국 십자가에 못 박히신 예수님을 바라보는 믿음이야말로 기독교의 핵심입니다. 그리스도의 대속을 통해 죄인인 우리가 의롭다 함을 얻었고, 그 사랑으로 인해 우리는 오늘도 회개하고 돌아서며, 은혜 안에서 새 생명을 누립니다. 이것이 없으면 기독교 신앙은 공허한 껍데기에 불과할 것입니다. 십자가가 있는 곳에 생명이 있고, 거기서 비로소 부활의 영광도 열립니다. 그러므로 우리는 날마다 십자가를 바라보고, 그 길을 따라가며, 다른 이들에게도 그리스도의 사랑을 전해야 합니다. 요한복음19장 17-27절에서 시작된 이 십자가 이야기는, 결국 부활의 아침까지 이어져서 새로운 역사의 장을 열어젖히게 됩니다. 그리고 오늘날에도 전 세계적으로 수많은 성도들이 이 복음의 빛 속에 살아가며, 십자가의 사랑과 진리를 전파하고 있습니다.
이 모든 사실을 요약하자면, “십자가에 못 박히시다”라는 위대한 사건은 죄인 된 인류를 향한 하나님의 가장 극단적이며 결정적인 사랑의 표현이며, 동시에 죄와 사망의 세력을 영원히 파멸시키는 승리의 상징이기도 합니다. 장재형목사는 이 장면을 두고 “인류 역사상 가장 위대한 역설의 현장”이라고 부릅니다. 왜냐하면 죽음과 패배, 치욕과 모욕이 난무한 현장 같았지만, 사실은 그곳에서 오히려 하나님의 영광과 권세, 그리고 극진한 구원이 이루어졌기 때문입니다. 십자가 앞에서 인간의 교만과 욕심, 불의와 잔혹함이 낱낱이 폭로되지만, 동시에 무한한 사랑과 은혜, 그리고 부활의 소망이 드러납니다. 그러므로 우리는 이 대속의 현장인 십자가를 붙들고, 나 자신과 교회 공동체, 그리고 세상을 향한 그리스도의 구속 사역에 참여해야 합니다. 그것이 십자가 사건이 오늘날 우리에게 ‘살아 있는 복음’으로 적용되는 길입니다.
예수님의 십자가를 통해 죄 용서와 구원이 임했다는 이 진리를 다시금 가슴에 새긴다면, 우리의 예배와 기도, 그리고 이웃 사랑과 봉사, 복음 전파가 모두 달라질 수밖에 없습니다. 우리는 더 이상 어둠에 속한 자들이 아니며, 탐욕과 이기심에 사로잡혀 살 존재들도 아닙니다. 예수님께서 보여 주신 “자기를 버리는 사랑”을 삶 속에서 재현하고, 골고다 언덕에서 흘려주신 보혈의 의미를 붙들고 살아갈 때, 비로소 우리 각자의 인생과 교회가 참된 능력과 기쁨으로 충만해질 것입니다. 이것이 “십자가에 못 박히신 예수 그리스도”를 믿는 자들의 정체성이요 사명입니다. 그리고 장재형목사는 이 사실을 언제나 가르쳐 왔습니다. “우리의 믿음의 문턱마다, 십자가가 가장 앞서며, 십자가가 우리의 삶 전체를 지배해야 한다.” 십자가 없이는 어느 것도 온전할 수 없음을 깊이 인식하면서, 매일의 걸음마다 주님의 십자가 사랑을 묵상하고, 그 사랑을 이웃과 세상에 흘려보내는 것이 진정한 그리스도인의 길입니다.
결국 십자가는 종교적 상징이나 형식적 장식물이 아니라, 살아 계신 하나님의 마음 그 자체입니다. 성자 예수님의 순종과 희생, 성부 하나님의 크신 사랑, 그리고 성령님의 능력이 한꺼번에 결집된 사건이 곧 십자가입니다. 그리고 그 길은 ‘자신의 십자가를 지고 주님을 따르는 길’로 우리를 초대합니다. 죄와 죽음을 이기시고 부활하셔서 지금도 살아 역사하시는 주님을 믿는다면, 우리는 감히 “주님, 제 십자가를 지고 당신을 따르겠습니다”라고 고백하지 않을 수 없습니다. 이런 고백이 우리의 입술에만 머무르지 않고 실제 삶이 되려면, 매일 십자가를 붙들고 예수님의 심장을 닮아 가는 꾸준한 영적 훈련이 필요합니다. 그 훈련 속에서 탐욕과 교만이 녹아지고, 무관심이 사랑으로 변화되며, 갈등이 화해로 이어지는 기적을 경험하게 됩니다.
따라서 요한복음 19장 17절부터 27절에 기록된 예수 그리스도의 십자가 사건은, 역사상 가장 처절한 비극이면서 동시에 가장 찬란한 희망의 순간입니다. 우리가 이 사건을 묵상할 때마다, 장재형목사가 강조했듯 “십자가가 우리의 길이고 진리이며, 생명”임을 잊지 말아야 합니다. 그리스도인으로 부름받은 이상, 우린 다시금 결단해야 합니다. 예수님을 비웃던 군중이나, 십자가 아래서 마지막 옷까지 가져가려던 군병이 되는 것이 아니라, 오히려 구레네 사람 시몬처럼 예수님의 십자가를 같이 지고, 여인들과 요한처럼 끝까지 주님 곁을 지키며, 그 사랑에 감사하고 자발적 헌신으로 답하는 제자가 되어야 합니다. 그리고 십자가에서 베풀어진 용서를 힘입어, 어떤 원수라도 사랑하고, 서로 짐을 져 주며, 이 땅에서 하나님 나라를 세워 가는 일에 열정을 쏟아야 합니다. 십자가에 달리신 예수님을 바라볼 때, 그분의 상처에서 흘러나오는 보혈이 우리의 죄와 상처를 정결케 하고, 우리의 교회와 공동체, 사회와 열방까지도 회복시키는 능력이 됨을 믿음으로 선포해야 합니다.
결국 “십자가에 못 박히시다”라는 주제는 신앙의 본질을 압축해 놓은 결정체이자, 우리 신앙 여정의 출발점이자 목표 지점입니다. 예수님의 십자가 없이는 교회도, 구원도, 제자도도, 부활과 영생도 없습니다. 장재형목사가 여러 설교를 통해 거듭 강조해 온 바와 같이, 우리는 이 십자가를 늘 마음에 품고 살아야 합니다. 아무리 세상의 풍조가 바뀌고, 역사의 물결이 거세도, 십자가 위에서 드러난 하나님의 사랑과 구원은 결코 흔들리지 않습니다. 그러므로 십자가 앞에 겸손히 엎드려 회개하고, 감격과 감사로 주님을 예배하며, 우리의 작은 삶 속에서라도 십자가의 은혜를 나누는 것이 우리가 지녀야 할 최고의 기쁨이자 특권입니다. 이 은혜를 날마다 기억한다면, 세상에 줄 수 없는 평강과 위로, 능력을 얻게 될 것입니다.
아무쪼록 “요한복음 19장 17-27절”이라는 짧은 본문을 통해, 예수님께서 걸어가신 십자가의 길을 더욱 깊이 바라볼 수 있기를 바랍니다. 그 길은 단지 1세기 예루살렘의 역사적 사건에 머무는 것이 아니라, 매 순간 믿는 자의 심령과 공동체 안에 다시 살아나는 ‘현재진행형 은혜’입니다. 장재형목사는 이 은혜가 교회와 성도를 계속해서 깨우고, 세상의 구석구석에까지 구원의 소식을 전하는 동력이 된다고 말합니다. 우리는 십자가를 통과해야만 부활의 영광에 이를 수 있으며, 십자가에서 죽어야만 진정한 새 생명을 얻을 수 있습니다. 그리스도께서 보여 주신 십자가의 사랑에 진심으로 감사하며, 우리도 각자에게 맡겨진 십자가를 지고 주님을 따르겠다는 결단을 새롭게 다지는 시간이 되길 바랍니다. 십자가에 못 박히신 예수님이야말로 우리의 참된 왕이시고, 대제사장이시며, 구원자이십니다. 그리고 그 왕의 백성으로, 그 대제사장의 맡긴 사역을 이어받는 자로, 그 구원자의 은혜를 세상에 선포하는 자로 살 때, 우리 역시 십자가의 능력 안에서 날마다 새로워질 것입니다.
Ce texte s’appuie sur la parole de Jean 13.1 : « Avant la fête de la Pâque, Jésus, sachant que Son heure était venue de passer de ce monde au Père, ayant aimé les Siens qui étaient dans le monde, Il les aima jusqu’au bout. » Il présente un aperçu biblique de la souffrance et de l’amour, tout particulièrement à méditer durant la période du Carême. Il met en lumière la souffrance de Jésus-Christ et sa véritable signification : celle de l’« amour jusqu’au bout » de Jésus-Christ. En s’appuyant sur différents passages bibliques—Psaume 119, Romains 5, Philippiens 1 et 3, Colossiens 1, 2 Timothée 1 et 2, 1 Pierre 2 et 4—l’auteur souligne que la souffrance du Christ n’est pas une simple « malédiction » ou un « malheur », mais plutôt « le chemin qui conduit à l’amour ». De plus, malgré la querelle des disciples lors du dernier repas, encore en proie aux valeurs du monde (cherchant qui était le plus grand), Jésus montre qu’Il les a « aimés jusqu’au bout ». Ainsi, Il nous enseigne que, par une vie de service et d’humilité, nous goûterons à la vie éternelle et à la gloire de la résurrection. Dans cette perspective, le pasteur David Jang insiste sur le fait que la vraie signification de la souffrance du Christ ne se réduit pas à un objet de tristesse ou de compassion humaine, mais qu’il importe de discerner et de mettre en pratique l’essence d’amour et de service qu’elle recèle : voilà le cœur véritable du discipolat. Nous pouvons structurer cette réflexion en deux points : premièrement, « La signification de la souffrance et l’amour du Christ », et deuxièmement, « L’application pratique de “Il les aima jusqu’au bout” ».
I. La signification de la souffrance et l’amour du Christ
À chaque période de Carême, nous réfléchissons avec une attention particulière à la souffrance que Jésus a endurée. Le pasteur David Jang souligne que le Carême n’est pas seulement un temps où l’on contemple la passion douloureuse de Jésus, mais un moment opportun pour saisir l’amour transcendant et éternel de Dieu qui est contenu dans cette souffrance. Le dernier repas décrit dans Jean 13 inaugure la marche résolue de Jésus vers la croix. L’évangéliste Jean atteste que Jésus, « ayant aimé les Siens qui étaient dans le monde, Il les aima jusqu’au bout » (Jn 13.1). L’expression « jusqu’au bout » ne suppose aucune limite temporelle ni aucune condition ; elle désigne un amour « parfait », un amour qui se poursuit jusqu’à la croix.
Selon l’enseignement du pasteur David Jang, ce que nous appelons habituellement « souffrance », vu d’un point de vue strictement humain, peut sembler « malédiction » ou « épreuve douloureuse ». Mais, du point de vue de Jésus, elle est « un acte d’amour décidé » envers les hommes. Il n’a pas évité la souffrance ; Il a choisi la voie de la croix, portant sur Lui le péché et les limites de l’humanité. Ainsi a-t-Il révélé l’amour de Dieu, Sa volonté de sauver le monde. La Bible affirme que cette souffrance nous est bénéfique. Le Psaume 119.67 déclare : « Avant d’être affligé, je m’égarais ; maintenant j’observe Ta parole. » Et au verset 71 : « Il m’est bon d’être affligé, afin d’apprendre Tes statuts. » Autrement dit, la souffrance est un moyen par lequel nous découvrons réellement ce qu’est la Parole de Dieu.
Le pasteur David Jang relève également Romains 5.3-4 où Paul déclare : « Nous nous glorifions même des afflictions, sachant que l’affliction produit la persévérance, la persévérance la victoire dans l’épreuve, et la victoire dans l’épreuve l’espérance. » Le processus qui nous fait grandir dans la connaissance de l’amour de Dieu se déploie davantage lorsque nous traversons la souffrance humaine. Participer à la souffrance du Christ ne signifie pas seulement affronter la douleur, mais discerner, dans cette souffrance, le service, la grâce et la profondeur du pardon qu’Il offre aux pécheurs. Philippiens 1.29 dit : « Car il vous a été fait la grâce, par rapport à Christ, non seulement de croire en Lui, mais encore de souffrir pour Lui. » Il y a ici une inversion surprenante : la souffrance du Christ devient un canal de grâce.
En outre, dans Philippiens 3.10-11, Paul confesse : « Mon but est de Le connaître, Lui, ainsi que la puissance de Sa résurrection et la communion à Ses souffrances, en devenant conforme à Lui dans Sa mort, pour parvenir, si je puis, à la résurrection d’entre les morts. » Cela montre que la souffrance n’arrive pas sans but, mais qu’elle est un chemin sacré pour prendre part à la « puissance de la résurrection » du Christ. La souffrance constitue l’occasion d’imiter l’humilité, le service, et l’amour dont Jésus a fait preuve jusqu’à s’offrir entièrement sur la croix. Dans Colossiens 1.24, Paul déclare : « Je me réjouis maintenant dans mes souffrances pour vous ; et ce qui manque aux souffrances du Christ, je l’achève en ma chair, pour Son corps, qui est l’Église. » Ainsi, la souffrance peut servir à édifier l’Église et à manifester le service envers la communauté. Cela rejoint l’affirmation du pasteur David Jang : « La souffrance ne se vit pas seul ; elle est une opportunité d’étendre l’amour et de servir. »
Dans sa deuxième lettre à Timothée, Paul exhorte à maintes reprises à souffrir avec l’Évangile (2 Tm 1.8, 2.3). Derrière cette exhortation se trouve la compréhension théologique que la souffrance du Christ est déjà investie d’une signification positive, celle de « l’amour de Dieu ». Par conséquent, les disciples ne doivent pas simplement chercher à échapper à la souffrance par crainte, mais ils doivent suivre la voie qu’Il a tracée au cœur de cette souffrance. Dans 1 Pierre 2.20-21 et 4.13, il est également question de la valeur qu’il y a à souffrir pour faire le bien, car c’est agréable aux yeux de Dieu. Participer aux souffrances du Christ conduit, au moment où Il apparaîtra dans Sa gloire, à une joie et un bonheur immenses. Le pasteur David Jang précise que « la souffrance est inévitable dans la vie chrétienne, et elle nous conduit finalement à prendre part à la gloire de la résurrection. »
Il existe en effet une grande différence entre la compréhension intellectuelle de cette vérité et son application réelle dans la vie. Bien que la Bible traite de la souffrance de façon récurrente, de nombreuses Églises et croyants manquent d’une compréhension appropriée de la souffrance. Le pasteur David Jang rappelle souvent le principe : « Il n’y a pas de gloire sans souffrance. » L’œuvre de salut accomplie par le Seigneur à la croix témoigne de la façon la plus puissante de l’amour de Dieu envers le pécheur : c’est précisément cette souffrance elle-même. Par conséquent, si l’Église assimile trop rapidement la souffrance à une malédiction ou un châtiment, elle risque de perdre le cœur même de l’Évangile : « l’amour du Christ qui va jusqu’au bout. » Dans le passage de Jean 13, on voit clairement la détermination de Jésus à endosser volontairement la souffrance pour continuer à aimer les Siens jusqu’au bout.
Le pasteur David Jang souligne que, dans Jean 13.1, l’expression « Il les aima jusqu’au bout » n’inclut pas seulement l’idée d’une absence de limite temporelle (« jusqu’à la fin »), mais aussi l’idée d’une absence de restriction quant à Son sacrifice ou à Son dévouement. Même lorsque les disciples ont commis des erreurs, ont abandonné Jésus et même L’ont renié, Son amour à leur égard ne s’est pas interrompu. Le point culminant de cet amour est le sacrifice sur la croix, et c’est précisément ce sacrifice qui prouve que la souffrance de Jésus n’est pas une malédiction mais un acte d’amour. Ainsi, la souffrance devient « le prix à payer pour aimer ».
En examinant Jean 13, nous découvrons que Jésus était pleinement conscient de la mort qui L’attendait : « Avant la fête de la Pâque, Jésus, sachant que Son heure était venue… » Cet événement aboutira au supplice de la croix, un châtiment cruel. Malgré tout, Il choisit d’aimer les Siens jusqu’au bout. D’un point de vue purement humain, c’est incompréhensible et cela relève d’un amour qui dépasse notre entendement. Le pasteur David Jang explique que « lorsque quelqu’un aime vraiment quelqu’un d’autre, il n’hésite pas à s’exposer à la souffrance si celle-ci est inévitable pour le bien de l’autre, car l’amour implique nécessairement un sacrifice et un don de soi. » La souffrance de Jésus exprime de manière la plus concrète qui soit le choix de l’humilité et l’attitude de serviteur qu’Il a incarnés.
Si l’on se réfère aux Évangiles de Matthieu 20 et de Luc 22, on voit clairement que, malgré l’amour persistant de Jésus, les disciples étaient encore imprégnés de valeurs séculières : ils se disputaient pour savoir qui était le plus grand. Dans Matthieu 20.20-27, notamment, Jésus enseigne que, dans Son royaume, celui qui veut être grand doit d’abord devenir serviteur. Le pasteur David Jang met l’accent sur ce point : « Dans le monde, les chefs dominent et cherchent la grandeur. Dans le royaume du Seigneur, c’est l’inverse. » Pour être un disciple authentique, on se réjouit plutôt de prendre la dernière place, en servant humblement les autres.
Le lavement des pieds relaté dans Jean 13.4-5 incarne cet enseignement dans un acte concret : aucun disciple n’a voulu prendre l’initiative de remplir ce rôle de serviteur, laver les pieds de ses compagnons. Or, Jésus se lève, ôte Son vêtement, prend un linge et un bassin, puis lave les pieds de Ses disciples. À l’époque, il incombait normalement à un esclave d’accomplir cette tâche humble. Pourtant, personne n’a voulu endosser ce rôle. Alors, le Seigneur donne Lui-même l’exemple et enseigne que l’amour ne se limite pas à des paroles, mais qu’il se prouve par le service. Le pasteur David Jang souligne : « Le dernier repas de Jésus avec Ses disciples eut lieu à un moment crucial, tout près de la crucifixion. Malgré l’imminence de Sa souffrance, le Seigneur insiste sur l’importance d’être serviteur, plutôt que de chercher la grandeur. »
Ainsi, la souffrance qui débute dans Jean 13 n’est pas un simple tableau de douleur, mais la scène dramatique d’un « Dieu qui aime jusqu’au bout ». Jésus n’annonce pas seulement cet amour par des paroles, Il prend la place la plus humble. C’est là la véritable essence du chemin vers la croix. En acceptant la croix, Jésus offre la vie éternelle au pécheur, et, dans l’histoire, l’amour infaillible et immuable du Christ s’est manifesté de façon éclatante. Dans cette optique, le pasteur David Jang enseigne que la vie chrétienne consiste à « ne jamais renoncer à l’amour, même dans la souffrance », et à « rendre témoignage à cet amour par le service ». La croix implique la souffrance mais aussi l’amour ; et de cet amour découle la vie éternelle.
II. L’application pratique de « Il les aima jusqu’au bout »
Comme nous l’avons vu, la souffrance du Christ représente l’apogée de l’amour, et la croix est le lieu où se révèle « Dieu qui aime jusqu’au bout ». Le pasteur David Jang souligne l’importance, pour l’Église et les croyants d’aujourd’hui, de traduire ce message biblique dans la pratique. Lorsque Jésus a été confronté à la dispute des disciples sur la question « Qui est le plus grand ? », Il leur a répondu par le lavement des pieds. De même, pour mener une vie où l’on « aime jusqu’au bout », il faut se demander comment appliquer cet exemple de façon concrète.
Jésus dit à Ses disciples : « Si donc Moi, le Seigneur et le Maître, Je vous ai lavé les pieds, vous devez aussi vous laver les pieds les uns aux autres » (Jn 13.14). Être disciple, c’est donc avant tout suivre l’exemple donné par le Seigneur. Toutefois, dans nos cœurs subsistent souvent un esprit de comparaison—« Qui est le plus grand ? »—, un désir de s’élever, une attitude qui veut être servi plutôt que de servir. Le pasteur David Jang fait observer que « dans l’Église d’aujourd’hui, des convoitises telles que la recherche de la gloire, du pouvoir et du paraître sont parfois bien présentes. Mais dans le royaume du Seigneur, c’est l’inverse : le plus grand est celui qui s’abaisse et sert davantage. Nous devons expérimenter ce renversement radical de nos valeurs. »
Alors, comment imiter l’exemple de Jésus, « Il les aima jusqu’au bout » ? D’abord, il faut comprendre que l’amour n’est pas qu’un sentiment ou une parole, mais une détermination de se donner pour le bien de l’autre, en dépit des circonstances. Dans Jean 13, Jésus lave les pieds de Ses disciples bien qu’Il sache déjà qu’ils se disputent (Jn 13.2) et qu’un d’entre eux Le trahira (Jn 13.21-27). Son amour ne dépend pas de la réaction ou du mérite de ceux qu’Il aime. L’amour relève de notre propre responsabilité, de l’engagement que nous devons prendre, même si cela implique la souffrance. Le pasteur David Jang commente : « L’amour ne doit pas vaciller, même si la personne que nous aimons ne réagit pas comme il faudrait. C’est précisément cet amour que Jésus a démontré à l’égard de Ses disciples et de l’humanité. »
En second lieu, l’amour que Jésus a manifesté s’est concrétisé dans un « service actif ». Le lavement des pieds n’était pas un simple geste pour illustrer l’humilité. À cette époque, après une journée de marche, les pieds étaient sales et poussiéreux, et les laver répondait à un besoin réel. Jésus ne s’est pas contenté de belles paroles ; Il a pris des mesures concrètes pour subvenir aux besoins de Ses disciples. C’est le même principe dans nos communautés ecclésiales : veiller sur autrui, se dévouer à sa famille et à son entourage, et, d’une manière générale, identifier et prendre en charge les besoins des autres. Le pasteur David Jang déclare : « Un amour authentique s’accompagne toujours d’un passage à l’acte. Peu importent la beauté ou la force d’un discours, si en réalité nous ne nous soucions pas de nos semblables, cet amour n’est pas celui de Jésus. »
Dans Luc 22.14-20, on apprend que, avant de souffrir, Jésus désirait célébrer la Pâque avec Ses disciples. Il partage avec eux le pain et la coupe, en disant : « Ceci est Mon corps qui est donné pour vous. » Le verbe « donner » est lourd de sens : l’amour, c’est se « donner soi-même ». Et cet acte de don s’accomplit parfaitement sur la croix. Jésus nous ordonne de célébrer ce repas en souvenir de Lui, afin que nous ne perdions jamais de vue l’amour sacrificiel qu’Il nous a offert. Le pasteur David Jang indique : « Chaque fois que nous prenons la Cène, nous sommes conviés à méditer l’amour concret de Jésus, qui a livré Son corps et versé Son sang pour nous. Ce n’est pas une simple cérémonie, mais un appel à nous rappeler que nous devons à notre tour nous servir les uns les autres de la même manière. »
L’Église est donc appelée, dans cet esprit, à commémorer le sacrifice de Jésus et à exhorter chaque croyant à vivre l’« amour jusqu’au bout » dans son quotidien. Si l’Église ne pratique pas cet amour et n’emprunte pas la voie de Jésus, alors l’Évangile apparaîtra vite comme un slogan creux aux yeux du monde. Or, on sait qu’aux premiers temps de l’Église, les disciples mettaient en commun leurs biens et se soutenaient mutuellement (Ac 2.44-45) ; ils prenaient soin les uns des autres au milieu des persécutions et des souffrances. C’est ainsi que l’Empire romain fut touché et que la puissance de l’Évangile fut révélée. Le pasteur David Jang affirme : « Aujourd’hui encore, l’Église a la responsabilité de manifester la réalité du royaume de Dieu par la pratique concrète de l’amour, pour que le monde sache que nous sommes vraiment Ses disciples. »
De plus, si nous regardons autour de nous, les personnes « dont il faut laver les pieds » sont innombrables : les pauvres, les malades, les exclus, les migrants, les personnes en situation de handicap, etc. Jésus, sans hésiter, les aurait servis. Pourtant, il nous arrive de les délaisser sous prétexte que « nous sommes trop occupés » ou que « quelqu’un d’autre s’en chargera ». Le pasteur David Jang rappelle : « Si Jésus passait du temps avec les exclus, les malades, les publicains, les prostituées, les lépreux, c’est parce qu’Il choisissait délibérément de s’approcher des exclus. C’est la logique même de l’amour de la croix. » L’Église et les croyants ne doivent pas se demander « Qui me servira ? » mais « Qui puis-je servir ? ».
Pour expérimenter plus pleinement l’amour de Jésus qui va « jusqu’au bout », il est crucial d’adopter une perspective « eschatologique » sur la vie, c’est-à-dire de changer notre échelle de valeurs. Le pasteur David Jang explique : « L’arrivée de nouveaux cieux et d’une nouvelle terre signifie l’avènement d’un monde entièrement renouvelé, fondé sur des valeurs diamétralement opposées à celles de la terre. » L’énigmatique parole de Jésus, « Plusieurs des premiers seront les derniers, et plusieurs des derniers seront les premiers », illustre les lois de ce royaume. Dans le monde, la réussite se définit en termes de réussite sociale, de prestige, de domination, tandis que dans le royaume de Dieu, on s’élève en s’abaissant, on trouve l’honneur en se dépouillant de soi-même et en élevant l’autre. Lorsque Jésus lave les pieds de Ses disciples dans Jean 13, Il témoigne de manière tangible de cet ordre nouveau.
Nous ne devons pas craindre la souffrance, mais y découvrir le « mystère de l’amour » et, dans le contexte qui nous est propre, choisir de persévérer dans l’amour. Le pasteur David Jang insiste : « Même si notre vie est difficile, même si les autres ne nous comprennent pas ou nous persécutent, nous ne devons jamais renoncer à aimer jusqu’au bout. » Car la gloire de la résurrection ne se manifeste pas simplement en « endurant » la souffrance, mais en la « comblant d’amour ». Jésus, confronté à la souffrance, à l’abandon de Ses disciples et à l’opprobre du monde, a délibérément choisi de se donner jusqu’au bout. C’est ce don qui conduit à la résurrection. Sans amour, la souffrance n’est que malédiction, mais remplie d’amour, elle ouvre l’accès à la vie éternelle.
La souffrance de Jésus n’a rien d’un sacrifice passif ou d’une injustice subie : c’est un amour actif, exprimé de manière tangible. En choisissant la croix, le supplice le plus infamant, Jésus révèle la profondeur de l’amour de Dieu, qui surpasse le péché et la faillibilité des hommes. Le pasteur David Jang affirme : « La croix est amour à 100 %. Nous sommes appelés à la proclamer et à en être témoins. Mais pas seulement par nos mots : nous devons modeler notre propre vie sur l’exemple de Jésus, “Il les aima jusqu’au bout”. » L’amour va de pair avec la souffrance, mais c’est en traversant cette souffrance que nous pouvons réellement découvrir la grâce de Dieu et entrevoir l’espérance de la résurrection. Voilà le message essentiel du Carême : ne pas nous contenter d’observer de loin la passion de Jésus ou d’éprouver une pitié humaine à Son égard, mais décider de mettre en pratique le même amour.
Au cours de la vie de foi, il arrive de connaître des conflits et des blessures, même à l’intérieur de l’Église. Des disputes peuvent éclater entre responsables et fidèles ou entre les fidèles eux-mêmes : « Qui a raison ? » « Qui mérite d’être le plus considéré ? » « Qui doit être servi en premier ? » Pourtant, dans tout cela, Jésus nous dit : « Soyez des serviteurs les uns des autres ; lavez-vous les pieds les uns aux autres. » Ce commandement demeure pleinement d’actualité. En prenant soin du pied de l’autre, en pardonnant ses faiblesses, en servant nos frères et sœurs, l’Église est appelée à être la lumière et le sel du monde. Le pasteur David Jang insiste : « Ce n’est qu’en adoptant réellement la posture de serviteur dans tous les domaines de la vie que le monde, en voyant l’Église, se dira : “Oui, ce sont vraiment les disciples de Jésus !” » Autrement dit, l’attitude de Jésus lavant les pieds de Ses disciples doit se perpétuer dans nos communautés aujourd’hui.
Toute forme d’amour implique nécessairement un renoncement ; toute forme d’édification de l’autre suppose une part de souffrance. Cependant, cette souffrance n’est pas une « malédiction ». Elle peut même être le plus beau cadeau de Dieu, car elle nous permet de goûter plus intensément l’amour de Jésus et la grâce qu’Il répand sur chacun de nous. Certes, si nous nous sacrifions par pur intérêt personnel ou par ambition, nous nous épuiserons, mais si nous souffrons parce que nous choisissons d’aimer, alors cette souffrance recèle une douceur profonde. C’est précisément la leçon de Jésus. Dans Jean 13, Jésus, qui aime « jusqu’au bout », intègre dans Son amour la joie, la reconnaissance et même la promesse de la résurrection. Le pasteur David Jang rappelle sans cesse cet Évangile en soulignant à quel point les disciples, malgré leurs années passées aux côtés de Jésus, n’avaient pas pleinement assimilé cette « humilité et cet amour ». Il met en garde contre la facilité avec laquelle l’Église d’aujourd’hui s’en détourne, risquant ainsi de perdre l’essence de sa mission et de cesser d’être une source d’espérance pour le monde.
Lors du dernier repas, malgré les faiblesses de Ses disciples qui allaient bientôt L’abandonner, Jésus « les aima jusqu’au bout ». Dans cette « souffrance du Christ » se concentre l’aboutissement de Son amour, et ce sacrifice est le fondement de notre vie éternelle. Nous ne nous souvenons pas de cet amour uniquement de façon abstraite ; nous le manifestons concrètement par l’attitude du serviteur qui lave les pieds et sert autrui. Lorsque l’Église vit ainsi, le monde pourra enfin constater la vérité des paroles de Jésus : « À ceci tous connaîtront que vous êtes Mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres » (Jn 13.35).
Le pasteur David Jang conclut en ces termes : « La croix du Christ, Sa souffrance, sont l’expression de la volonté de Dieu de nous aimer jusqu’au bout ; c’est là que s’est ouverte la porte de la vie éternelle. Nous aussi, pour marcher à la suite de cette Bonne Nouvelle, devons choisir la voie de l’amour jusqu’au bout. » Un tel choix n’est pas aisé, car le monde nous pousse à nous élever et à nous centrer sur nous-mêmes. Mais nous avons l’exemple de Jésus et l’assistance du Saint-Esprit. Si nous nous attachons à cet amour et consentons à devenir les serviteurs les uns des autres, l’Église retrouvera la puissance de la croix et proclamera avec force l’espérance de la résurrection. Tant pendant le Carême que tout au long de notre vie de foi, puissions-nous méditer en profondeur la souffrance et l’amour de Jésus, et décider de les mettre en pratique : alors, nous pourrons, à notre tour, laver les pieds des autres et devenir de véritables disciples.
Cette parole de Jean 13.1, « Il les aima jusqu’au bout », proclame avec force que le chemin du chrétien dans ce monde est à la fois un chemin de « souffrance » et un chemin « d’amour ». La souffrance du Christ est certes douloureuse, mais elle est aussi le plan le plus magnifique de Dieu pour sauver l’humanité, et Jésus y a consenti par obéissance totale. Le pasteur David Jang martèle ce point dans ses prédications et ses écrits : plutôt que d’éviter la souffrance par crainte, nous devons en saisir le sens divin et l’essence de l’amour, et suivre les traces du Christ. C’est en vivant ainsi que nous faisons l’expérience de la puissance de la résurrection, c’est-à-dire d’une vie nouvelle et d’une joie profonde. Une souffrance dépourvue d’amour risque de conduire au désespoir, mais une souffrance imprégnée d’amour est une porte mystérieuse vers la vie. Tel est le message spirituel essentiel auquel nous invite la période du Carême.
D’abord, nous devons réaliser que la souffrance de Jésus ne se résume pas à une douleur humaine, mais qu’elle exprime l’infinité de l’amour de Dieu. Jésus a aimé « jusqu’au bout », révélant que la souffrance n’est pas une malédiction, mais bien la route qui mène à la vie éternelle. Et participer à cette souffrance constitue pour nous une grâce et une bénédiction. Deuxièmement, l’amour et la souffrance du Christ doivent être rendus visibles dans la vie quotidienne de l’Église et des croyants, par des gestes concrets. Lorsque nous suivons l’exemple de service donné par Jésus en lavant les pieds de Ses disciples, en nous aimant les uns les autres jusqu’au bout, le monde découvre alors l’espérance de la résurrection. Voilà le message que le pasteur David Jang ne cesse de proclamer. Comme dans Jean 13, « Il les aima jusqu’au bout », nous aussi, quelles que soient les circonstances, nous sommes appelés à persévérer dans l’amour, à adopter l’attitude humble d’un serviteur, et à manifester la réalité du royaume de Dieu autour de nous.
Tout cela découle de la leçon que Jésus a donnée à Ses disciples lors de ce dernier repas. Tandis qu’ils cherchaient encore à savoir « qui est le plus grand », Jésus a choisi « d’être le serviteur » en lavant leurs pieds. Et Il allait aussitôt après se livrer à la croix, ouvrant ainsi à l’humanité la voie de la vie éternelle. Oui, la croix implique la souffrance, mais elle est aussi le message d’amour le plus beau qui soit. Puissions-nous donc, au cours du Carême et tout au long de notre vie de foi, nous imprégner de cette parole que répète le pasteur David Jang—« la croix est souffrance, mais elle n’est pas malédiction, elle est amour »—et décider à notre tour d’aimer jusqu’au bout. L’amour ne se prouve pas seulement par des paroles, mais par une vie concrète de service, caractérisée par le lavement des pieds et l’humilité. Même si le chemin est étroit et difficile, suivre l’exemple de Jésus nous donne accès à une joie profonde et à l’espérance de la résurrection. Puissions-nous, en tant que communauté, continuer à proclamer l’écho de cette vérité de Jean 13.1—« Il les aima jusqu’au bout »—et à la faire résonner dans nos vies.
This text is a biblical insight into suffering and love, centered on John 13:1:
“Before the Passover Festival, Jesus knew that His hour had come to depart this world to the Father. Having loved His own who were in the world, He loved them to the end.”
Focusing especially on the suffering of Jesus Christ and the true significance of that suffering during the Lenten season, the text highlights that the real meaning of Christ’s suffering lies in His “love to the end.” Drawing on various Scripture passages—Psalm 119, Romans 5, Philippians 1 and 3, Colossians 1, 2 Timothy 1 and 2, and 1 Peter 2 and 4—it emphasizes that Christ’s suffering is not a “curse or misfortune” but rather a “path leading to love.” Additionally, even though the disciples were still bound by worldly values—arguing over who was the greatest—during the Last Supper, Jesus showed them that He “loved them to the end.” Through this, He taught that we too will taste eternal life and the glory of resurrection by living a life of service and humility. In this context, Pastor David Jang insists that true discipleship does not merely regard Christ’s suffering as an occasion for sorrow or human sympathy, but rather recognizes and practices the essence of His amazing service and love contained within it. This message is organized under two main points: (1) “The Meaning of Suffering and the Love of Christ” and (2) “Practical Application of ‘He Loved Them to the End.’”
I. The Meaning of Suffering and the Love of Christ
Each Lenten season, we tend to meditate more deeply on the suffering that Jesus endured. Pastor David Jang emphasizes that Lent is not merely a time to look upon the painful and sorrowful passion of Jesus, but a chance to recognize the transcendent, eternal love of God contained in that suffering. The Last Supper recorded in John 13 marks the true beginning of Christ’s journey to the cross. John testifies that Jesus loved His own in the world and loved them to the end (John 13:1). The phrase “He loved them to the end” indicates a love without temporal or conditional limitations—a “perfect love” that leads directly to the cross.
According to Pastor David Jang’s teaching, what we typically refer to as “suffering” may seem like a “curse” or “agonizing ordeal” from a human perspective, but from Jesus’ perspective, it is a “decision of love” for humanity. Instead of avoiding suffering, Jesus chose the way of the cross, bearing humanity’s sins and limitations. Through this process, He revealed the love of God—namely, God’s will to save the world. Scripture tells us this suffering benefits us. Psalm 119:67 confesses, “Before I was afflicted I went astray, but now I keep Your word,” and verse 71 says, “It is good for me that I have been afflicted, that I may learn Your statutes.” In other words, the process of suffering serves as a channel through which we come to grasp what God’s Word truly is.
Pastor David Jang explains that Romans 5:3–4—where Paul says, “We also glory in tribulations, knowing that tribulation produces perseverance; and perseverance, character; and character, hope”—conveys the same idea. The process by which we come to know God’s love more deeply occurs most completely when we pass through human suffering. Participating in Christ’s suffering does not merely mean confronting pain; rather, it means recognizing the depth of Jesus’ service, grace, and forgiveness for sinners, all present in that suffering. Philippians 1:29 states, “For to you it has been granted on behalf of Christ not only to believe in Him, but also to suffer for His sake.” This contains the paradox that Christ’s suffering itself can be a channel of grace.
Moreover, Philippians 3:10–11 records Paul’s confession:
“That I may know Him and the power of His resurrection, and the fellowship of His sufferings, being conformed to His death, if, by any means, I may attain to the resurrection from the dead.” This shows that suffering is not simply a phenomenon without purpose, but a holy path for us to share in the “power of His resurrection.” Suffering is an opportunity to emulate Christ’s humility and service, exemplified on the cross—where He completely gave Himself out of love. In Colossians 1:24, Paul says, “I now rejoice in my sufferings for you, and fill up in my flesh what is lacking in the afflictions of Christ, for the sake of His body, which is the church.” Through this, he reveals that suffering can be a tool to build up the church and serve the community. This perfectly aligns with Pastor David Jang’s emphasis that “suffering is not endured alone; it is an extension of love and an opportunity for service.”
In 2 Timothy as well, Paul repeatedly exhorts believers to suffer with the gospel (2 Tim. 1:8, 2:3). Underlying this exhortation is the theological understanding that Christ’s suffering already holds a positive meaning—“the love of God.” Therefore, disciples must not remain in fear, merely trying to avoid suffering, but instead follow the Lord’s path revealed in it. 1 Peter 2:20–21 and 4:13 also say that when we do good and suffer for it, this is commendable before God, and that participating in the suffering of Christ will ultimately lead to great joy and gladness when He is revealed in glory. Regarding this, Pastor David Jang comments, “Suffering is inevitable in the Christian life, and it ultimately leads us to share in the glory of the resurrection.”
It is one thing to understand this teaching intellectually and quite another to apply it in our daily lives. Despite repeated biblical references to suffering, many churches and believers today lack a proper understanding of it. Pastor David Jang frequently reminds us of the truth that “There is no glory without suffering.” The saving work that Christ accomplished on the cross bears the most powerful witness to God’s love for sinners precisely because of the suffering involved. Therefore, if the church too readily labels suffering as a curse or punishment, it risks losing “Christ’s love to the end,” the very heart of the gospel. The Jesus we see in the passage—One who loves His own to the very end—clearly demonstrates a “willing acceptance of suffering.”
Pastor David Jang teaches that in John 13:1—“Having loved His own who were in the world, He loved them to the end”—the phrase “to the end” has no temporal limit (“to the last moment”) and no restriction on sacrifice or devotion. In other words, even when the disciples failed, abandoned Him, or even denied Him, Jesus’ love toward them remained unceasing. The apex of that love is the sacrifice on the cross, and it is precisely this sacrifice that proves Jesus’ suffering is not a curse but rather love. In the end, suffering shows us the “price that must be paid for love.”
When we look at John 13, we see in the very first verse that Jesus’ decision is already proclaimed: “Before the Passover Festival, Jesus knew that His hour had come to depart this world to the Father….” This indicates He clearly recognized the painful death soon to come. This death would be by crucifixion, a gruesome punishment. Yet despite this, Jesus chose to love His own in the world “to the end.” From a human standpoint, this is incomprehensible, transcendent love. At this point, Pastor David Jang says, “If a person truly loves someone, they will not hesitate to face even suffering on that person’s behalf. This is because love inherently involves sacrifice and devotion for the other’s sake.” The suffering of Jesus thus becomes the most concrete demonstration of His self-lowering and servant-like love.
Moreover, when we read in Matthew 20 and Luke 22 about the disciples’ quarrel, we see that despite Jesus’ unceasing love for them, they still clung to worldly values, arguing over who would be greatest or have the highest position. Specifically, in Matthew 20:20–27, Jesus declares the complete opposite of the world’s perspective. Pastor David Jang notes, “The rulers of the world aim to wield power and elevate themselves, but the Kingdom of the Lord is the exact reverse.” If one is a true disciple, one must regard it as glorious to take the lowly place and serve one’s brothers, seeing each other in humility.
At the Last Supper, Jesus demonstrated this teaching in action by washing the disciples’ feet (John 13:4–5). At that time, not a single disciple willingly took the servant’s role. But Jesus Himself took off His outer garment, wrapped a towel around His waist, poured water into a basin, and began to wash their feet. Foot-washing was the job of a servant in Middle Eastern custom at the time. Yet no one stepped forward to cleanse their brothers’ feet or practice love by serving. Therefore, the Lord Himself provided the example, showing that love is never merely verbal but must be “proven through service.” Pastor David Jang explains, “During the Last Supper, even though the moment of salvation for humanity was imminent, the Lord instead chose to show the disciples that what truly matters is not ‘who is the greatest’ but ‘who genuinely serves as a servant.’”
From this viewpoint, the beginning of Jesus’ suffering in John 13 is not just a painful scene but a dramatic stage on which the “God who loves us to the end” is revealed. Jesus did not merely declare that love with words; He personally took the lowliest place. That is the essence of the path leading to the cross. By willingly taking up the cross, Jesus enabled sinners like us to obtain eternal life, and He forever etched into history the truth that His love is faithful and unchanging. In this context, Pastor David Jang teaches that the Christian life is “not letting go of love even in the midst of suffering” and “testifying to that love through service.” The cross is suffering but it is also love—and the life that flows from that love is “eternal life.”
II. The Practical Application of “He Loved Them to the End”
As we have seen, Christ’s suffering represents the pinnacle of love, and the cross is the place where “God who loves us to the end” is revealed. Pastor David Jang repeatedly underscores how crucial it is for today’s churches and believers to embody this biblical message in real life. Just as Jesus responded to the disciples’ worldly debate over “who is greatest” by washing their feet, we likewise need concrete applications to live a “life that loves to the end.”
Jesus told the disciples, “If I then, your Lord and Teacher, have washed your feet, you also ought to wash one another’s feet” (John 13:14). In other words, living out the example the Lord has shown is the hallmark of true discipleship. Yet in reality, our hearts remain full of competitive attitudes—who is greater, who is more exalted, who deserves more admiration. Pastor David Jang points out, “The modern church is often filled with the desire for honor, power, and display. But in the Lord’s Kingdom, the truly great person is the one who humbles himself more and serves more. We must experience this radical shift in perspective.”
So how can we emulate Jesus’ example of loving “to the end”? First, we must realize that love is not just a feeling or words, but rather “an unyielding determination to devote oneself to the other person’s good in any circumstance.” In John 13, Jesus continues to love the disciples despite knowing they are bickering over who is greater and that one of them will betray Him (John 13:2, 21–27). This shows that love does not depend on whether the other person responds appropriately or is worthy. Love is our rightful duty—our portion—and we are called to bear it even if it involves suffering. Pastor David Jang explains, “Love must not waver just because the other person fails to show a corresponding attitude. That is the love Jesus showed to the disciples, and ultimately to all humanity.”
The love Jesus displayed was put into action through “practical service.” Washing the disciples’ feet was far from a mere gesture of humility; it was an extremely concrete act of serving people’s actual needs—after a long day’s journey on dusty roads, washing feet was quite significant. Jesus did not merely “love in words or in mind” but met the disciples’ needs through His actions. This also applies to how the church community cares for one another, how we devote ourselves to family and neighbors, and how we take notice of and readily help those in need across various realms of life. Pastor David Jang stresses, “True love always entails action. No matter how eloquent our speech may be, if we do not help those around us in tangible ways, we cannot say we are practicing the kind of love Jesus exemplified.”
Particularly in Luke 22:14–20, we read that before His suffering, Jesus longed to celebrate the Passover with His disciples. He then distributed bread and wine to them, saying, “This is My body which is given for you.” Here, the message of “given,” “given for you,” powerfully resonates. Love is about “giving oneself,” and that self-giving was consummated on the cross. Jesus also commanded that whenever we commemorate the Lord’s Supper, we should never forget His sacrificial love. Pastor David Jang explains, “Whenever we partake in Communion, we should meditate on the concrete love of Jesus, who gave His body and shed His blood for us. It is not just a ritual; it is a moment when we are called to serve one another just as He served us.”
Therefore, when the church gathers to remember Jesus’ sacrifice, it should exhort every believer to live a life of “loving to the end,” ensuring that this love flows out to the world. If the church proclaims this love without practicing it—failing to follow Jesus’ way—then the gospel will become an empty slogan in the eyes of the world. In the early church, the disciples voluntarily met each other’s needs and even shared possessions (Acts 2:44–45), caring for one another despite persecution and hardship. This demonstrated the mighty power of the gospel and helped transform the Roman Empire. Pastor David Jang says, “In our current era as well, the church has a responsibility to attest to God’s Kingdom by practicing genuine love. This is how the world comes to realize, ‘Ah, these people truly are Jesus’ disciples.’”
Moreover, if we look around us, there are many people who need their “feet washed”—the poor, the sick, the marginalized, immigrants, the disabled, and others we easily ignore in our daily lives. Jesus would have gladly washed their feet. Yet we, though we see them, often continue to think, “I am more important,” or assume someone else will serve them, ultimately turning away. But Pastor David Jang points out, “It is no accident that Jesus spent His time with the outcasts—the sick, tax collectors, prostitutes, lepers—and healed them, drawing near to their brokenness. His approach to them models the very manner of love that is embodied in the cross.” Hence, the church and believers must ask not “Who will serve me?” but “Whom shall I serve?”
To experience Jesus’ love to the end more deeply, we need what Pastor David Jang calls a “change in our eschatological perspective.” He says, “The arrival of the new heaven and the new earth—God’s Kingdom—implies a world governed by entirely different values.” Jesus declared, “The last will be first, and the first last,” and this paradox is precisely the law of that Kingdom. In this world, exalting ourselves, receiving recognition, and ruling over others is deemed success; but in God’s Kingdom, one attains exaltation by lowering oneself, and experiences true honor by renouncing self-interest and uplifting others. In John 13, Jesus washing the disciples’ feet is the most tangible demonstration of this Kingdom principle.
We should not simply respond to suffering with fear but recognize the “mystery of love” within it and strive to practice love to the very end in our given time and circumstances. Pastor David Jang repeats, “No matter how tough life is, whether people ignore us or even persecute us, we must not give up living a life of love.” This is because the glory of resurrection does not come from “merely enduring suffering” but from “filling suffering with love.” When Jesus faced suffering—when He encountered the disciples’ betrayal and the scorn of the world—He chose to love, completely giving Himself. And that led to the resurrection. The same is true for us. Without love, suffering easily becomes a curse; but suffering wrapped in love opens the door to eternal life.
Christ’s suffering is not about passive sacrifice or unjust victimhood. Rather, it is a very proactive expression of love. By choosing the cross—one of the most disgraceful punishments—Christ demonstrated the boundless depth of God’s love, transcending humanity’s sin and limitations. Pastor David Jang states, “The cross is entirely about love. And we are called to proclaim and bear witness to that love. Yet we must not do so merely in words; we must become more like the Jesus who ‘loved them to the end’ in our own lives.” True love is inevitably accompanied by suffering. However, it is within that very suffering that we experience God’s grace and hold fast to the hope of the resurrection. Hence, Lent should not be a season for us to merely observe Jesus’ suffering from a distance or simply feel pity for His pain, but rather a time to meditate on “How can we practice that same love?” and make a decisive commitment to do so.
In the course of our faith journey, we sometimes encounter conflict and hurt even within the church. Leaders and believers clash over “who is right,” “who deserves greater acknowledgment,” and “who should be served first.” Yet Jesus’ teaching calls out to us as we quarrel: “Become servants, washing one another’s feet.” This message is as relevant today as ever. By washing one another’s feet, covering one another’s weaknesses, and serving our brothers and sisters, the church can truly become the salt and light of the world. Pastor David Jang remarks, “Only when believers devote themselves as servants in every sphere of their lives can the world see the church and say, ‘Ah, they are truly followers of Jesus!’” This means that the same spirit Jesus showed when He washed the disciples’ feet must be manifested in church communities today.
All love comes with a cost. Wherever someone is nurtured or strengthened, suffering always accompanies it. But that suffering is not a “curse.” It can instead be God’s greatest gift, because through it, we experience Jesus’ love and grace more profoundly. Suffering for “my own sake” and “my own ambition” often leads to exhaustion and frustration. However, suffering endured for the sake of loving others proves sweet. That is exactly what Jesus taught. In John 13, the Jesus who “loved them to the end” stores within that love the joy, gratitude, and hope of resurrection. Pastor David Jang has consistently shared this gospel message, warning that, just as the disciples never fully internalized “service and love” even after years by Jesus’ side, modern churches also all too easily lose sight of it. He cautions that if we fail to recover this point, the church forfeits its essence and cannot offer hope to the world.
Jesus’ attitude toward the disciples at the Last Supper—loving them to the end, though He knew they would fall short and even abandon Him—stands as the ultimate example for every believer and for the church as a whole. Christ’s suffering is the consummation of love, and His sacrifice forms the foundation of our eternal life. We are not to remember His love as a mere concept, but to manifest it practically in our lives by washing one another’s feet—serving with humility and a servant’s posture. Only when a church and its members do this will the world witness the truth of Jesus’ words: “By this all will know that you are My disciples, if you have love for one another” (John 13:35).
Pastor David Jang affirms, “Jesus’ cross—His suffering—reflects God’s unwavering will to love us to the very end, and it is the event that opened the door to eternal life. Accordingly, we too must choose a life of persevering love if we are to walk in this gospel path.” Such a choice is not easy, for the world continually tempts us with the desire for self-exaltation and self-centered values. But we have the example of Jesus and the help of the Holy Spirit. If we truly cling to this love and become willing servants to one another, the church will again reveal the power of the cross and declare the hope of the resurrection. During Lent—and indeed throughout our daily lives—if we meditate on Jesus’ suffering and love, as Pastor David Jang emphasizes, and commit ourselves to apply them, we too can become genuine disciples who wash one another’s feet after the example of Christ.
The declaration in John 13:1, that Jesus “loved them to the end,” is the core statement proclaiming that the path believers must walk in this world is both a “path of suffering” and a “path of love.” The suffering of Christ is undeniably painful and tragic, yet simultaneously it is God’s most beautiful plan to save humanity, and Jesus’ act of self-sacrificial obedience. Pastor David Jang consistently underscores this point in his sermons and writings, teaching that rather than merely avoiding or fearing suffering, we should discover God’s purpose and the essence of love within it and follow that same path. When we do, we will experience the true power of the resurrection—new life and abiding joy. Suffering devoid of love can be bitter and despairing, but suffering enveloped in love leads us to a mysterious doorway of life. This is the most important spiritual message we should reflect upon during Lent.
First, we must recognize that Jesus’ suffering transcends mere human torment and embodies God’s infinite love. In His decision to love “to the end,” we see that suffering is not a curse but a pathway to eternal life. Moreover, sharing in that suffering is both a gift and a blessing given to us. Second, Christ’s suffering and love must be tangibly reenacted in the daily lives of the church and its believers. When we uphold the spirit of service Jesus modeled by washing the disciples’ feet—when we wash one another’s feet and love each other to the end—the world will discover the hope of the resurrection through the church. This, Pastor David Jang insists, is his unceasing message. Like the statement “He loved them to the end” in John 13, we too must refuse to abandon love in any circumstance, humbly living as servants and bearing witness to the true Kingdom of God on this earth.
Ultimately, this all traces back to the Last Supper, where Jesus taught His disciples and demonstrated the truth by His actions. Though they were quarreling over rank, Jesus answered with the posture of a servant. Immediately after, He went to the cross, opening the way to eternal life for all mankind. The cross involves suffering, but it is also the most beautiful expression of love. Therefore, during Lent and at all times in our life of faith, may we deeply meditate on Pastor David Jang’s key affirmation—“The cross is suffering, but it is never a curse; it is love”—and decide to live a life that loves to the very end. Love must be proved by our actions, washing each other’s feet, and assuming the posture of humility. The way may be narrow and difficult, but following the example of Jesus, we will experience a joy and hope of resurrection that the world cannot offer. May the proclamation “He loved them to the end” continue to echo through our lives and communities today.