Pasteur David Jang – Un Évangile qui ne se corrompt pas


1. Le sens de Noël et l’Évangile

À l’approche de Noël, il nous vient spontanément à l’esprit de repenser à la signification de la venue de Jésus sur cette terre. Ce n’est pas seulement un moment de festivité de fin d’année, d’illuminations ou de cantiques entonnés à travers le monde. Pour les chrétiens, Noël est l’une des célébrations les plus essentielles, car c’est précisément en cette période que la question fondamentale – « Pourquoi Dieu a-t-Il envoyé Son Fils sur cette terre ? Pourquoi Jésus-Christ devait-Il venir parmi nous ? » – se pose avec plus d’acuité. À la lumière de l’enseignement du pasteur David Jang, nous sommes invités à méditer de nouveau l’un des passages bibliques les plus souvent évoqués pour Noël : Jean 3.16. Ce verset – « Car Dieu a tant aimé le monde qu’Il a donné Son Fils unique, afin que quiconque croit en Lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle » – indique clairement où se trouve le véritable sens de Noël : Dieu a envoyé Jésus sur terre parce qu’Il nous aimait, et c’est par la grâce rédemptrice du Christ que nous obtenons la vie éternelle.

Selon l’insistance du pasteur David Jang, en regardant la société actuelle, on a l’impression que le sens profond de Noël s’efface peu à peu. Beaucoup ne le perçoivent plus que comme un moment de « fin d’année festive » ou de « congé ». Pourtant, pour ceux qui croient en Jésus-Christ, Noël n’est pas seulement une phase de clôture de l’année, mais un jour solennel où l’on proclame le cœur même de l’Évangile : « Le Seigneur S’est humilié et est venu sur terre pour apporter le salut à l’humanité tout entière. » En ce jour saint, nous devons être préparés à répondre bibliquement à la question : « Pourquoi Jésus était-Il nécessaire sur cette terre ? » Et ce, non seulement sur un plan dogmatique, mais aussi dans notre vie de foi quotidienne.

On peut bien sûr évoquer le récit de la nativité tel que le rapportent Matthieu ou Luc – la naissance du bébé Jésus, les anges louant Dieu et les bergers L’adorant, ou encore les mages d’Orient offrant leurs présents. Toutefois, pour développer plus en profondeur « pourquoi Jésus a dû venir », l’épître aux Romains se révèle particulièrement riche. Le pasteur David Jang raconte qu’au cours d’une série de prédications sur l’Épître aux Romains à San Francisco, alors que Noël approchait, il avait prêché sur Romains 8. Selon lui, cette épître présente l’exposé doctrinal, théorique et systématique le plus abouti sur « le Seigneur venu pour nos péchés et nos fautes ». Certes, l’ensemble de l’Épître aux Romains suit cette logique, mais les chapitres 1, 5 et 8 exposent avec une netteté particulière les raisons de la venue du Seigneur sur cette terre. Le chapitre 5, connu pour sa « théologie du nouvel Adam », montre que si toute l’humanité est vouée à la mort à cause du péché introduit par le premier Adam, Jésus est venu résoudre ce problème et ouvrir, en Lui, la voie à une nouvelle humanité. Autrement dit, l’Épître aux Romains renferme de nombreux versets qui répondent à la question : « Pourquoi Jésus est-Il l’unique voie ? »

Le pasteur David Jang souligne que les dirigeants d’Église et les fidèles doivent étudier avec persévérance la Parole de Dieu, de manière doctrinale et théologique, pour que le sens de l’Évangile ne se dilue pas. Comme l’affirme 1 Pierre 3.15 : « Soyez toujours prêts à défendre l’espérance qui est en vous », nous devons être capables d’expliquer à ceux qui questionnent la nécessité de la venue de Jésus et la nature de l’Évangile. C’est précisément dans cette perspective que le pasteur David Jang insiste : « Même si le monde entier se contente de l’aspect culturel et profane de Noël, ceux qui croient véritablement en Jésus doivent méditer plus profondément sur le sens profond de ce jour et le transmettre autour d’eux. » Prêcher justement l’Évangile à Noël, en prenant comme texte l’Épître aux Romains, peut rappeler aux foules que « la venue du Seigneur est synonyme de notre salut ».

En outre, il ajoute que lorsque l’Église enseigne rigoureusement l’essentiel de l’Évangile à chaque croyant, la raison d’être même de l’Église s’éclaire. Notre mission est de faire des disciples de toutes les nations, d’enseigner et de proclamer la Parole. Il ne s’agit pas simplement d’un accroissement quantitatif de l’Église, mais d’une disposition de cœur : être prêts à répondre à la question « Pourquoi avons-nous besoin de Jésus ? » En effet, aujourd’hui encore, beaucoup dans le monde ignorent l’Évangile de Jésus-Christ. Dans un contexte où Noël est récupéré commercialement ou confondu avec la simple euphorie de fin d’année, les cantiques dénués de leur message authentique ne laissent qu’un sentiment de vide dans le cœur des gens. C’est pourquoi la responsabilité de l’Église, qui doit transmettre une Parole vivante et dynamique, est d’autant plus forte.

La période de l’Avent est, dans la tradition ecclésiale, censée préparer la venue du Seigneur, la méditer et L’attendre. Le pasteur David Jang dit qu’en cette année (vers 2021, d’après le contexte du texte), il avait décidé de prêcher sur l’épître aux Galates, parce que cette lettre met clairement en évidence à quel point l’Évangile est un message pur, qui ne peut se mélanger à rien d’autre, et combien il importe que l’Église préserve l’essence de l’Évangile. Il relève la similarité entre la situation de l’Église de Galatie à l’époque de l’apôtre Paul et la nôtre au XXIᵉ siècle.

Toutefois, au-delà de la joie que suscite Noël, le pasteur David Jang interpelle chacun par une question profonde : « Pourquoi avons-nous besoin du Seigneur ? » Cette question, élargie, touche aussi à « Pourquoi avons-nous établi une Église ? Alors qu’il en existe déjà tant dans le monde, quelle est la raison d’être de notre Église ? Qu’est-ce qui nous distingue d’autres communautés ? » Malgré le grand nombre d’Églises à travers le monde, pourquoi la société ne semble-t-elle pas réellement transformée ? Comme dans l’allégorie de l’histoire (avec la mer et le sel), il suffirait de quelques Églises authentiquement « sel de la terre » pour empêcher la société de se corrompre ; alors pourquoi le monde s’assombrit-il malgré le nombre d’Églises ? Le pasteur David Jang répond : c’est parce que ces Églises, en s’éloignant de la compréhension de la croix du Christ et de l’Évangile du salut, ont perdu la capacité de transformer le monde. Sans la ferveur suscitée par l’Évangile, la puissance de changer la société faiblit.

Le pasteur David Jang qualifie notre Église de « jeune et nouvelle », tout en soulignant à maintes reprises notre identité d’« Église réformée ». Le terme « réformé » (Re-formed) suggère l’idée d’avoir été « refaçonné », et c’est ce sens-là qui est en jeu lors de la Réforme protestante. Dans l’histoire de l’Église, deux grandes controverses doctrinales majeures ont eu lieu : l’une cristallisée autour de la christologie (« Qui est Jésus ? »), l’autre autour de la sotériologie (la doctrine du salut). Au IVᵉ siècle, la controverse christologique, questionnant la nature de Jésus, trouva son dénouement dans le symbole de Chalcédoine : « Vrai Dieu et vrai homme » (Vere Deus, Vere Homo). Plus tard, la grande controverse de la sotériologie mena à la Réforme protestante.

La Réforme fut déclenchée parce que la vérité de l’Évangile, que l’Église devait sauvegarder, s’était altérée. Dans Ésaïe 1.22, on lit : « Ton argent s’est changé en scories, ton vin a été coupé d’eau », une image suggérant qu’on a ajouté de l’eau au vin pur, autrement dit que l’Évangile avait été dilué par des éléments humains. En accumulant des traditions, des rites, des mérites à la pureté première de l’Évangile, on l’avait corrompu. Les réformateurs ont alors appelé l’Église à revenir à l’Écriture seule (Sola Scriptura). Selon le pasteur David Jang, c’est toujours d’actualité : pour éviter toute corruption, l’Église doit sans cesse se replonger dans Galates et Romains, afin de bien comprendre la doctrine du salut telle que Paul l’a exposée. Il raconte qu’il avait déjà prêché sur Galates par le passé, mais qu’alors, l’Église n’était pas encore suffisamment mûre pour saisir pleinement et vivre cette vérité. Désormais, confrontés aux « crises spirituelles » que l’on ressent sur les champs missionnaires à l’étranger ou au contact de la culture latine, il estime que l’épître aux Galates est devenue plus que jamais indispensable.

Dans l’Église orthodoxe (au sens large de la Tradition ancienne) comme dans le protestantisme historique, la sotériologie s’appuie principalement sur l’Épître aux Romains et l’Épître aux Galates. Un verset clé en la matière est : « Le juste vivra par la foi » (cf. Romains, Galates), qu’on peut résumer par la devise « Sola Fide » (la foi seule). Romains 10.10 déclare : « C’est en croyant du cœur qu’on parvient à la justice, et c’est en confessant de la bouche qu’on parvient au salut. » La foi émane du cœur, où réside l’amour. Ainsi, lorsque nous réalisons, croyons et confessons l’amour du Christ dans notre cœur, nous recevons le salut. Dire que l’Évangile s’est estompé signifie que l’amour du Christ s’est estompé. Quand l’amour disparaît dans une Église, c’est elle-même qui perd sa force et sa capacité à transformer le monde.

Alors, pourquoi la prédication personnelle n’aboutit-elle pas et reste-t-elle stérile ? Le pasteur David Jang diagnostique « un manque d’efficacité de l’épée de la Parole ». Sans un affûtage constant par la Parole de Dieu et par l’épée de l’Esprit (Éphésiens 6.17), on ne peut pas annoncer l’Évangile avec force. Les fidèles qui travaillent dans le monde, et sont quotidiennement en contact avec lui, ont particulièrement besoin de ces bases bibliques. Le pasteur David Jang cite l’exemple d’Étienne dans Actes 6-7 : il n’était pas seulement un serviteur chargé de la distribution des biens ; il avait une connaissance approfondie de l’Écriture et de l’histoire d’Israël, ce qui lui a permis de persévérer jusqu’au martyre, devenant ainsi le premier témoin à donner sa vie pour Christ. L’Épître aux Galates a justement été rédigée pour prévenir toute déformation de l’Évangile, contre laquelle Paul mettait déjà vivement en garde l’Église primitive. Et le pasteur David Jang souligne que la situation de notre époque est en tout point comparable à celle des Galates.

D’autant que notre Église s’engage de plus en plus en mission en Amérique latine, une nouvelle opportunité d’appliquer concrètement les enseignements de l’Épître aux Galates. Les Églises latines sont traditionnellement liées au catholicisme romain. Historiquement, ce dernier, en rajoutant traditions et rites humains à l’Écriture, a fini par estomper le centre de l’Évangile, imposant aux croyants des dogmes ajoutés comme les indulgences ou le purgatoire. Cela contredit la sotériologie paulinienne qui proclame « Sola Fide, Sola Gratia » (la foi seule, la grâce seule). Les réformateurs ont réagi en affirmant « Sola Scriptura, Sola Fide, Sola Gratia », rappelant que l’Église doit retourner à la Parole, la seule authentique. Le pasteur David Jang définit ainsi l’« évangélisme » (ou le mouvement évangélique) : ceux qui s’en tiennent à cette confession de foi, aujourd’hui encore, et qui perçoivent la même problématique au sein des Églises latines, y voyant une répétition du même problème qu’à l’époque de la Réforme.

Il nous encourage alors à assumer pleinement cette mission. Les voies s’ouvrent déjà vers l’Amérique latine (depuis la Californie, le Texas, la Floride, etc.), offrant d’innombrables occasions d’annoncer l’Évangile. Mais si l’Église enseigne un « Évangile + quelque chose d’autre », elle en perdra toute sa force. Il faut attester clairement que « seul Jésus-Christ, seule la foi, seule la grâce » suffisent au salut, sans y adjoindre des traditions ou des rites. Quand l’Évangile se brouille, l’amour se refroidit. Malgré l’infinie constance de l’amour du Seigneur, si l’Église se dessèche et ne porte plus de fruit, c’est forcément parce que des éléments étrangers ont filtré dans son message. L’avertissement de Paul en Galates – « Je m’étonne que vous vous détourniez si vite vers un autre Évangile » (Ga 1.6) – résonne de nos jours avec la même pertinence, rappelle le pasteur David Jang.

Il attire aussi l’attention sur Romains 9-11 : Paul manifeste un attachement indéfectible envers son peuple, les Juifs, alors même qu’il sait qu’ils se sont éloignés de l’Évangile. Cela démontre l’attitude que nous devons adopter : « au lieu de condamner ou de critiquer le catholicisme ou une autre confession, il s’agit plutôt de leur annoncer l’Évangile authentique pour qu’ils puissent être restaurés ». Tel était l’ardent désir de Paul envers ceux qui déformaient la vérité, et c’est cette disposition de cœur qui devrait nous animer. C’est dans cet esprit que le pasteur David Jang cite aussi Apocalypse 11, qui appelle à « mesurer le temple » : examiner lucidement les déviances et les erreurs dans l’Église, pour ensuite conduire cette dernière à revenir au cœur de l’Évangile. C’est l’orientation même de la Réforme, « revenir à la Parole de Dieu ».

Il rappelle qu’à l’occasion du 21ᵉ anniversaire de l’Église, il avait prêché sur « Sola Fide, Sola Gratia, Sola Scriptura ». Cette même année, dit-il, Dieu a confié à notre communauté « la mission de transformer une terre de larmes en terre de joie », en y établissant un Centre Évangélique (Evangelical Center), événement historique. Être « évangélique », c’est affirmer sa volonté de préserver l’Évangile dans sa pureté et de ne jamais transiger sur la doctrine que la foi seule, soutenue par l’Écriture seule, nous justifie devant Dieu.

Ainsi, le message de l’Épître aux Galates demeure, depuis l’époque de l’Église primitive jusqu’à l’ère de la Réforme et jusqu’à aujourd’hui, le même : « Aussitôt qu’on ajoute quoi que ce soit à l’Évangile, on le dénature. » C’est pourquoi Galates 1.8 déclare que, fût-ce un ange du ciel, s’il annonce un autre Évangile, qu’il soit anathème. Le pasteur David Jang rappelle que Galates, au même titre que Romains, est un texte doctrinal central, essentiel pour résister à toute forme d’altération du message du salut. Dans nos engagements missionnaires en Amérique latine, cela est particulièrement crucial.

Il semble qu’un renouveau soit en marche dans plusieurs communautés, et cela exige plus que jamais d’être fermes : « N’édulcorez jamais l’essence de l’Évangile. » Même lorsque l’on fonde une nouvelle Église ou que l’on emménage dans un nouveau sanctuaire, il faut se souvenir : « Nous ne serons pas une Église légaliste, formaliste, mais une Église où règne l’Évangile pur. » Dans ces conditions, l’amour de Christ ne se refroidit pas et la communauté s’embrase d’une passion ardente, avancée puissante vers le monde. Des serviteurs infatigables, des croyants doués de persévérance spirituelle grandissent dans un tel milieu « préservé de toute corruption de l’Évangile ».

Le pasteur David Jang évoque souvent le chemin parcouru depuis la fondation de notre Église, et nous invite à nous interroger : « Pourquoi Dieu protège-t-Il notre communauté comme la prunelle de Ses yeux ? » Sans doute parce que nous nous attachons fermement à l’Évangile. Partout dans le monde – en Amérique latine, aux États-Unis, en Asie – nous devons annoncer le même Évangile, sans aucune déformation. Notre mandat est de « réveiller les peuples par l’Évangile, et amener l’Église à incarner l’arche de salut qui transforme le monde ».

En parcourant Galates 1, on remarque comment Paul se présente : « non de la part des hommes, mais par Jésus-Christ et Dieu le Père qui L’a ressuscité d’entre les morts » (Ga 1.1). L’autorité de l’Évangile ne procède pas de l’homme. De la même façon que Jésus est venu selon la volonté de Dieu, Paul est devenu apôtre par Sa seule vocation. Le fondement de l’Église, de l’Évangile, est donc divin et non humain.

Dans Galates 1.6 et suivants, Paul écrit : « Je m’étonne que vous vous détourniez si vite… Il n’y a pas d’autre Évangile, mais il y a des gens qui troublent et veulent renverser l’Évangile du Christ. » Il reproche vivement aux Galates de se laisser égarer par l’idée qu’il faudrait ajouter quelque condition humaine pour être sauvé. Puis, aux versets 8-9, Paul renchérit : « Si quelqu’un, fût-ce nous-mêmes ou un ange venu du ciel, vous prêche un autre Évangile que celui que nous vous avons prêché, qu’il soit anathème ! » C’est dire à quel point l’Évangile ne se négocie pas et ne peut être complété ou remplacé par quoi que ce soit ; il est, en lui-même, le parfait don de Dieu.

Le pasteur David Jang considère ce texte comme un sérieux avertissement pour l’Église actuelle. Il est certes réjouissant de constater l’expansion de l’Église dans le monde, mais si celle-ci se met à diluer l’Évangile, nous retomberons dans les mêmes travers que l’Église primitive, confrontée aux Judaïsants. Le légalisme ou le ritualisme dénué de l’amour et de la puissance de l’Évangile ne transforment pas le monde. Seules les Églises évangéliques et réformées, gardant la pureté de la Bonne Nouvelle, peuvent être « sel et lumière » pour la société.

En cette période de Noël, chaque croyant est invité à réfléchir : « Qu’est-ce que l’Évangile, et pourquoi Jésus est-Il l’unique chemin de salut ? » Le pasteur David Jang insiste sur le fait que Romains et Galates regorgent de réponses à ces interrogations. Comme le déclare Romains 8, « la loi de l’Esprit de vie en Jésus-Christ nous a affranchis de la loi du péché et de la mort », ce qui devient possible parce que Jésus est venu. Et, selon Romains 5, « si par Adam le péché a envahi l’humanité, en Jésus, nouvel Adam, nous recevons une nouvelle vie. » Voilà l’Évangile, un message qui se suffit à lui-même. Quand l’Église s’y attache, Noël acquiert un sens encore plus limpide, et l’amour sacré ne s’éteint jamais.

Pour le pasteur David Jang, c’est là la mission essentielle de l’Église et la source inépuisable de notre dynamisme. L’Église doit vivre dans l’amour, dans l’Évangile, en suivant l’exemple de l’humilité et du service du Seigneur. Ainsi, Noël ne sera plus une fête commerciale parée de lumières, mais le témoignage lumineux de l’amour de Dieu pour le monde.


2. La foi réformée selon l’Épître aux Galates et l’orientation de l’Église

L’avertissement et le défi que l’Épître aux Galates adresse à l’Église se sont appliqués à l’époque médiévale lors de la Réforme, et ils demeurent valables de nos jours. La question cruciale est « Qu’ajoutons-nous à l’Évangile ? ». Quand l’Église ne reconnaît pas pleinement la valeur infinie de l’œuvre expiatoire de Jésus-Christ et suppose qu’il faut y mêler traditions ou mérites humains, elle tombe dans le piège dénoncé par Paul : « On ne peut pas compléter l’Évangile. » Or, tout au long de ses épîtres et dans les confessions de foi de la Réforme, on martèle la même vérité : « Le salut s’obtient Sola Fide, Sola Gratia, Sola Scriptura. »

La Réforme ne fut pas qu’un remaniement structurel de l’Église. Elle portait sur la question fondamentale : « Comment le pécheur est-il justifié devant Dieu ? » L’Église catholique, en surajoutant peu à peu rites et traditions, en imposant la vente d’indulgences ou la croyance au purgatoire, prétendait monopoliser le « canal » de la rédemption. Ainsi, elle détournait l’Évangile de la doctrine paulinienne : « Le salut est entièrement fondé sur la grâce du Christ, reçue par la foi seule. » Luther, Calvin, Zwingli et d’autres réformateurs ont alors crié : « Revenons à la Bible (Sola Scriptura) », lançant le mouvement évangélique (Evangelical).

Le pasteur David Jang rattache cela à l’idée de « Re-formed ». Notre Église n’est pas seulement une nouvelle communauté, mais une « Église réformée », c’est-à-dire ramenée à l’Évangile, car l’histoire nous enseigne qu’une déviance est toujours possible. Dès le tout début, des courants comme le judaïsme chrétien ou le gnosticisme cherchaient déjà à pervertir le message de l’Évangile. Paul y a fermement répondu dans ses diverses lettres, et dans Galates, il condamne le plus fermement le fait de suivre un « autre Évangile ».

Le pasteur David Jang nous invite à scruter plus spécifiquement Galates 1, 2 et 3, qui montrent de manière concrète « comment l’Évangile transforme les gens ». Paul ne rejette pas la Loi en soi, mais il affirme que Christ l’a accomplie, ouvrant ainsi une nouvelle voie. Voilà pourquoi Galates 2.20 – « J’ai été crucifié avec Christ… » – est une confession centrale. Ce n’est pas notre « petit surcroît d’efforts » qui nous sauve, mais le fait que nous devenons une nouvelle créature en Jésus. C’est cela la foi réformée, et depuis la Réforme, c’est le fondement que les Églises évangéliques défendent.

Dans les Églises latines d’aujourd’hui, il arrive souvent qu’on considère des « obligations religieuses » comme indispensables pour « conserver son salut », ou que l’adhésion à certaines traditions devienne une condition incontournable. Les traditions ou rites ne sont pas en soi condamnables ; ils peuvent être riches de signification. Le véritable problème, c’est quand on en fait une forme de « Évangile + alpha », comme au temps des Galates, où l’on disait : « Pour qu’un païen soit sauvé, il doit d’abord être circoncis. » Paul s’élève contre cette idée : le salut repose sur « Jésus-Christ seul », pas sur « Jésus + autre chose ». L’Église catholique médiévale et ceux qui insistent aujourd’hui pour adjoindre des préceptes à l’Évangile se heurtent au même reproche. Le pasteur David Jang souligne : de la même façon, même dans nos milieux évangéliques, si l’on fait peser une culture ou une tradition d’Église comme une condition d’accession à Dieu, on retombe dans une dérive semblable. Organiser la vie ecclésiale n’est pas un mal, mais ne jamais le présenter comme un critère supplémentaire pour être sauvé.

Ainsi, la vocation de l’Église réformée est de se rappeler sans cesse : « Sola Fide, Sola Gratia, Sola Scriptura. » À chaque époque, l’épître aux Galates soulève la même problématique que celle rencontrée par les premiers chrétiens. Selon le pasteur David Jang, c’est la raison pour laquelle les serviteurs de Dieu engagés dans l’évangélisation du monde doivent étudier intensément cette lettre. Et quand, dans le contexte du réseau mondial (OC) qui s’étend, les nouveaux convertis latinos découvrent d’emblée ce message central des Galates, ils peuvent bâtir une Église pure et solide, à l’abri du légalisme et du formalisme. Alors, elle restera un lieu de liberté, de joie et d’enthousiasme, ouverte au monde, manifestant un amour et un zèle missionnaire inépuisables.

Le pasteur David Jang se réjouit de constater, sur le terrain, la croissance de ces nouvelles communautés, et il encourage la mise en place de centres évangéliques (Evangelical Centers), dans lesquels l’Évangile est annoncé clairement, la Parole enseignée et les disciples formés. Le mouvement évangélique (Evangelical) est composé de ceux qui placent la Bonne Nouvelle au centre, en affirmant la souveraineté de l’Écriture et le principe du « par la foi seule » quant au salut. Historiquement, dans le christianisme, on distingue le catholicisme et le protestantisme, et au sein de ce dernier, le protestantisme libéral et l’évangélisme. Être évangélique ne consiste pas seulement à dire « Nous ne sommes pas catholiques ni libéraux », mais à proclamer positivement : « Nous sommes un peuple soumis à la seule autorité de l’Écriture, consacré à l’annonce de l’Évangile. » Dispersés à travers le monde, les centres évangéliques doivent évangéliser, former et conduire les âmes à Jésus-Christ.

Le pasteur David Jang raconte que lors de confessions de foi (confirmation) ou de baptêmes récents, de nombreux jeunes gens, brillants et pleins de ferveur, se sont engagés : signe que lorsqu’on annonce l’Évangile authentique, les cœurs s’ouvrent d’eux-mêmes pour confesser Jésus. Comme l’illustre Osée 14.5 : « Je serai comme la rosée pour Israël », la grâce rafraîchit les âmes desséchées et fait reverdir la terre assoiffée. Pour favoriser cette effusion de la rosée divine, il faut un « lieu où l’on reçoit le Saint-Esprit » : c’est la vision de l’Evangelical Center, rejoignant l’aspiration de Paul pour l’Église.

Quand l’Église annonce « Jésus seul, l’Évangile seul », elle déclenche une transformation radicale. Par exemple, voir une Église d’Amérique latine emménager dans un nouveau bâtiment, célébrer l’initiation chrétienne de 24 fidèles, marquant une nouvelle étape, témoigne de l’action de Dieu. Mais le pasteur David Jang met en garde : ne nous focalisons pas uniquement sur les bâtiments ou l’augmentation numérique. Il est prioritaire de savoir « quelle confession de foi porte cette Église, comment y proclame-t-on l’Évangile du Christ ». Galates 1.8 résonne encore : « Fût-ce un ange venu du ciel, s’il annonce un autre Évangile, qu’il soit anathème. » L’Église, même en forte expansion, perdra sa vitalité si elle altère un tant soit peu l’Évangile. Tandis que si elle se tient fermement à la vérité pure, elle recevra le « pouvoir de transformer le monde entier ».

Le pasteur David Jang cite souvent le Psaume 133 : « Oh ! qu’il est doux, qu’il est agréable pour des frères de demeurer ensemble ! » Il insiste sur la joie d’une communauté unie dans la grâce, ce qui constitue « l’Église aimée de Dieu », où abondent les fruits de l’Esprit. Une telle Église ne voit pas l’amour s’éteindre, ni ses serviteurs s’épuiser, car le feu de l’Évangile ne cesse de brûler. C’est précisément ce que l’Épître aux Galates nous apprend : rester à l’affût de ceux qui voudraient « ajouter autre chose à l’Évangile », et s’en tenir fermement au Christ et à Sa croix. Ainsi, la puissance de l’amour rayonne sans relâche.

Quand l’Évangile conserve toute sa force, l’Église brille d’une lumière puissante dans la société. Le problème, de nos jours, n’est pas qu’il manque d’Églises. Elles sont nombreuses. Mais si les croyants perdent l’amour de Christ ou s’épuisent dans des ajouts qui détournent leur énergie, alors ils ne peuvent plus déployer la force qui transforme le monde. D’où l’appel du pasteur David Jang à vérifier continuellement si notre Église est vraiment « Re-formed » et s’aligne sur l’Évangile que Paul a prêché. La Réforme n’est pas un événement révolu mais un processus permanent, « Semper Reformanda », un retour constant à l’Évangile.

En lisant Galates et Romains de concert, nous voyons combien le salut décrit par Paul est grandiose et radical, et combien il anéantit nos efforts méritoires. Romains 5 développe la notion de « nouvel Adam » : le péché et la mort sont entrés dans l’humanité par le premier Adam, mais la solution se trouve dans le second Adam, Jésus-Christ, qui inaugure une nouvelle création. Personne ne peut sortir de son péché par lui-même ; ni la Loi, ni les traditions ne garantissent le salut. Seul le sacrifice, la mort et la résurrection de Jésus-Christ sauvent. Galates s’inscrit dans la même ligne : ce n’est pas la circoncision ni l’observance de la Loi qui justifient, mais « J’ai été crucifié avec Christ » et « désormais ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi » (Ga 2.20). Les dérives de l’Église, au temps de la Réforme comme aujourd’hui, viennent d’un éloignement de ce fondement. Quand l’Église s’enrichit et conquiert un pouvoir mondain, elle peut tomber dans l’excès d’imposer des règles et des coutumes, de vendre des indulgences, et de rajouter toutes sortes de conditions humaines au salut. Pourtant, Galates 5.1 proclame : « C’est pour la liberté que Christ nous a affranchis. » Voilà le potentiel libérateur de l’Évangile.

Le pasteur David Jang affirme qu’une Église réellement attachée à cet Évangile doit, pour rester fidèle, veiller à ce que chaque croyant renouvelle sans cesse sa conscience de la grâce, et que tous s’exhortent mutuellement. Avec le temps, on peut facilement s’habituer à la forme extérieure du culte et délaisser « l’amour de l’Évangile ». Or, si nous saisissons à nouveau, dans la période de Noël, « pourquoi le Seigneur est venu », notre foi se ravive. Chaque relecture de Jean 3.16 nous saisit à nouveau de l’immensité de l’amour de Dieu qui a offert Son Fils unique, et nous rappelle que nous n’avons rien à y ajouter ni retrancher. Alors l’Église éprouve une humilité infinie et en même temps une audace renouvelée pour rayonner dans le monde.

Noël devient ainsi un appel à « retrouver l’amour premier ». Matthieu 24.12 avertit qu’à l’approche de la fin des temps, l’amour du plus grand nombre se refroidira. Cela peut se produire même au sein de l’Église. Or, l’affaiblissement de l’amour signifie l’affaiblissement de l’Évangile. Mais si l’Église revient à l’Évangile, chaque Noël, au lieu de tomber dans la monotonie, renforce la ferveur de l’amour. Comme un vin qui se bonifie avec le temps, le véritable Évangile ne s’altère pas. C’est seulement quand on y mêle de l’eau ou d’autres éléments qu’il perd sa saveur.

Le pasteur David Jang, reprenant l’introduction de Galates (chapitre 1), insiste : « Cela ne vient pas de l’homme, mais de Dieu. » La venue de Jésus, l’apostolat de Paul, l’existence de l’Église procèdent tous de l’initiative divine. Ce n’est pas l’opinion des hommes ou la tradition qui compte, mais l’autorité de l’Écriture et du Saint-Esprit. C’est le fondement de la foi réformée et de l’Église évangélique.

Lorsque l’Église avance ainsi, Dieu accomplit des œuvres « merveilleuses à nos yeux ». Le pasteur David Jang souligne à quel point l’établissement de centres évangéliques est surprenant, comme un signe que Dieu nous confie une grande mission. Quand l’Église préserve la pureté de l’Évangile, les frontières géographiques ou culturelles se traversent bien plus aisément. Puisque l’amour découle de l’Évangile, on ne lie pas les fidèles par des rites ou coutumes humains. De ce fait, la même Bonne Nouvelle peut se diffuser partout, en Amérique latine, en Asie, en Afrique, produisant des fruits similaires.

L’idée d’étudier l’Épître aux Galates durant la période de Noël vise à raffermir le cœur du message évangélique. Noël ne consiste pas seulement à chanter un récit enfantin sur « le bébé Jésus », mais à méditer « Le Christ humilié, Son chemin de croix et de résurrection, et Son amour infini pour nous ». Cela nous incite à rester sur nos gardes pour ne pas opprimer les croyants par de nouvelles lois ou traditions qui altéreraient la grâce. Alors Noël ne sera plus une simple fête annuelle, mais un moteur puissant qui réforme l’Église et transforme le monde.

Comme le dit le pasteur David Jang : « Là où l’Évangile est prêché dans sa pureté, la joie et l’enthousiasme abondent toujours. » Une Église édifiée non sur des doctrines humaines, mais sur la Parole de Dieu, se fortifie chaque Noël qui passe. L’alliance entre une connaissance doctrinale saine et une vie transformée se réalise concrètement. C’est pourquoi l’enseignement doctrinal, l’étude biblique et la formation de disciples sont cruciaux, et pourquoi l’Église doit former « des soldats de l’Évangile ». Ces personnes seront prêtes à témoigner du Christ avec assurance dans la société et à exposer les raisons de l’espérance qui les habite à quiconque s’interroge : « Pourquoi avons-nous besoin de Jésus ? »

Galates et Romains, en lien avec la signification de Noël, offrent une abondante réponse à la question : « Pourquoi l’Église doit-elle s’attacher exclusivement à Jésus ? Pourquoi Jésus est-Il la seule voie de salut ? » C’est le cœur du message que le pasteur David Jang ne cesse de mettre en avant. Quand l’Église saisit cette vérité, les cantiques de Noël prennent vie, et la liturgie, même traditionnelle, s’enflamme d’une passion toujours renouvelée. L’épître aux Galates nous met en garde : « Seul l’Évangile de Jésus apporte à l’Église la puissance et la vitalité. » Même après des siècles, l’Église ne vieillit pas si l’Évangile reste vivant. Elle ne fait que dégager un parfum plus riche et plus précieux. À Noël, nous proclamons cette réalité : l’amour de Dieu est venu sur terre en Jésus, et c’est une merveilleuse nouvelle pour tous.

Puisse l’Église, fidèle à Galates 1.8, rejeter fermement toute tentative d’ajouter quoi que ce soit à l’Évangile, et s’attacher pleinement à l’amour de Jésus. Alors, quelle que soit la culture ou la langue, d’innombrables âmes seront amenées au salut à travers cette Église. Dans cette espérance, accueillons Noël en méditant la grandeur inouïe de l’amour divin. Que ce moment de clôture d’année et de préparation à la nouvelle soit pour nous une occasion de vivre la puissance de l’Évangile qui bouleverse le monde. Puissent notre Église et toutes les communautés de foi qui lisent ces lignes expérimenter l’accomplissement de la promesse biblique : « L’Évangile est une force pour le salut de quiconque croit » (Romains 1.16). Amen.

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Pastor David Jang – The Gospel That Does Not Deteriorate


1. The Meaning of Christmas and the Gospel

As Christmas approaches, we naturally revisit the question, “What is the significance of Jesus coming into this world?” This is not merely about the festive year-end atmosphere, decorative lights, or the carols heard worldwide. For Christians, Christmas is one of the most important seasons of the year. That is because we are confronted with a fundamental question: “Why did God send His Son to this earth? Why did Jesus Christ have to come into this world?” In light of Pastor David Jang’s teaching, we are reminded once again of John 3:16, a passage often cited at Christmas: “For God so loved the world that He gave His one and only Son, that whoever believes in Him shall not perish but have eternal life.” This verse most directly reveals the true meaning of Christmas, namely, that God sent Jesus because He loves us, and through the redemptive grace found in Christ, we can have eternal life.

According to Pastor David Jang, it seems that the meaning of Christmas is gradually fading in today’s society. Many people regard it merely as “year-end festivities” or a “holiday.” Yet, for those who believe in Jesus Christ, Christmas is not just the season to wrap up the year, but a solemn day on which the core of the gospel is proclaimed: “The Lord humbled Himself and came to this earth to accomplish salvation for the whole world.” On this sacred day, we must be prepared to answer biblically the question, “Why do we need Jesus on this earth?” This is not merely a doctrinal issue; it is closely linked to our actual life of faith.

Typically, reflecting on the birth narratives in Matthew or Luke leads us to recall stories of the baby Jesus, the angels’ praise, the shepherds’ worship, and the gifts of the Magi. But beyond that story, the Book of Romans provides a richer explanation of “why Jesus had to come.” Pastor David Jang once delivered a continuous expository series on Romans in San Francisco and, during Christmas, preached from Romans 8. He taught that Romans, especially chapters 1, 5, and 8, offers the most systematic theological framework explaining “why the Lord had to come.” Romans 5, often referred to as “the new Adam discourse,” declares that while all humanity fell into sin and was destined for death through the first Adam, Jesus came to solve this problem and opened a new humanity in Himself. It shows clearly “why only Jesus” is the answer.

Pastor David Jang stresses that church leaders and believers must thoroughly understand the teachings of Scripture in terms of doctrine and systematic theology, and they must continually strive so that the meaning of the gospel does not become blurred. As 1 Peter 3:15 exhorts us to “always be prepared to give an answer to anyone who asks you to give the reason for the hope that you have,” we should be ready to explain what the gospel is and why Jesus’ coming is necessary. In this sense, Pastor David Jang emphasizes that “even if the whole world is immersed in cultural or secular aspects of Christmas, true believers must reflect deeply on the day’s significance and proclaim it to others.” Preaching the gospel from Romans during the Christmas season can reawaken people to the profound truth that “the Lord’s coming is our salvation.”

Furthermore, Pastor David Jang notes that when the church properly teaches this core of the gospel to every believer, the reason for the church’s very existence becomes clear. Our commission is to make disciples of all nations, to teach and proclaim God’s Word. That calling is not limited to external church growth; rather, it depends on our readiness to answer, “Why do we need Jesus?” In many places around the world today, there are people who do not know the gospel of Jesus Christ. Moreover, as Christmas tilts toward commercialism and becomes merely another festive season at the turn of the year, carols stripped of their true message can leave people’s hearts feeling empty. For that reason, Pastor David Jang emphasizes anew the church’s responsibility to “convey the living, life-giving Word.”

Traditionally, the church observes the season of Advent to prepare for the Lord’s coming, meditating on its meaning and awaiting Him. Yet Pastor David Jang recalls that around 2021, he determined to preach from the Book of Galatians. Galatians shows why the Lord’s coming and the gospel cannot be mixed with anything else, underscoring the church’s duty to preserve the essence of the gospel. The situation faced by the Galatian church in the first century is not so different from what the 21st-century church experiences now.

Even so, in the midst of this joy, Pastor David Jang poses a probing question: “Why do we need the Lord?” This question goes beyond the individual level and extends to, “Why did we found our church? Given that so many churches already exist, why must our church also exist? What differentiates us from other churches?” Churches abound worldwide, yet we see few tangible signs that society is truly changing. As historians use the analogy of the sea and salt, the presence of a few “true salt” churches could prevent the world from decay, but despite having countless churches, darkness still seems to grow. Ultimately, if the church fails to experience the power of the cross and the gospel of salvation, it lacks the ability to transform the world.

Pastor David Jang calls our congregation a “young, new church” and repeatedly underscores that we are a Reformed Church. “Re-formed” implies being “made anew,” referring to the historical Protestant Reformation. Church history shows two major theological controversies: one concerning Christology (“Who is Jesus?”), which, in the early church, led to the Chalcedonian Creed affirming that Jesus is “truly God and truly man,” and then the soteriological controversies (“How are we saved?”) that culminated in the Protestant Reformation.

The Reformation occurred because the truth of the gospel, which the church was meant to preserve, had become corrupted. Using the image from Isaiah 1:22—“Your silver has become dross, your choice wine is diluted with water”—the Reformers declared that “the gospel, which should be pure, has been polluted by added human traditions, deeds, and regulations.” They cried out for the church to return solely to “the written Word of God.” In the same vein, Pastor David Jang insists that we must continue to study Galatians and Romans to rightly understand Paul’s doctrine of salvation, ensuring that the church does not deteriorate. He recalls that there was a time he had already preached through Galatians, but at that point, the church was not yet mature enough to fully realize and embrace that truth. Now, faced with an “urgent spiritual crisis”—both in global missions and in contexts like Latin American culture—Galatians is more desperately needed than ever.

In the Orthodox tradition, salvation doctrine (soteriology) is anchored in Romans and Galatians. One pivotal verse is “The righteous will live by faith,” which can be summarized as “by faith alone (Sola Fide).” Romans 10:10 states that one believes in the heart unto righteousness and confesses with the mouth unto salvation. Faith arises from the heart, and in our hearts we find love. Put differently, when we understand, believe in, and confess Christ’s love, we receive salvation. Therefore, when the gospel is said to have become blurred, it also means that the love of Christ has become blurred. When love dims in the church, its power diminishes, and it loses the ability to transform the world.

Why then does personal evangelism falter and yield little fruit at times? Pastor David Jang points out that it is because “the sword of the Word has become dull.” Unless we are continually sharpened by the sword of the Spirit through the Scriptures, we cannot proclaim the gospel keenly before others. Those of us working in secular professions—regularly engaging with the world—need to ground our witness firmly in Scripture. Citing Stephen from Acts 6–7 as an example, Pastor David Jang notes that Stephen was not merely serving in church; he also had deep knowledge of the Old Testament and Israel’s history, which enabled him to preach tirelessly and become the church’s first martyr. This perspective illuminates the reason Galatians was written. From the earliest days of the church, Paul issued a strong warning to prevent the gospel from being adulterated. According to Pastor David Jang, our current context precisely mirrors the Galatian era.

Specifically, our church’s growing mission in Latin America provides an opportunity to practically apply Galatians. Churches in Latin America have traditionally been dominated by Roman Catholic influence. Historically, as the Catholic Church added many traditions and ceremonies alongside Scripture, the gospel’s core gradually dimmed. It became “tradition plus gospel,” leading to doctrines like indulgences and purgatory—additional teachings that put a burden on believers. This contradicted Paul’s teaching that salvation comes “by faith alone, by grace alone.” The Reformers cried out “Sola Scriptura (by Scripture alone), Sola Fide (by faith alone), Sola Gratia (by grace alone),” calling the church back to the pure message of Scripture. By “evangelical,” Pastor David Jang refers to those who cling to this very confession of faith. Even today, the same issue arises within Latin American churches, prompting renewed attention to Galatians.

Pastor David Jang emphasizes that we are called to fulfill this mission. Various paths to Latin America—via California, Texas, Florida, and more—are open, presenting countless opportunities for the gospel. However, if the church preaches “the gospel plus something else,” it will eventually lose its power. We must teach that salvation by faith in Jesus alone is sufficient—“by grace alone, by faith alone.” If the gospel becomes diluted, love grows cold. Despite God’s eternal love, a church that loses the power to bear fruit must trace the cause to the intrusion of extra elements that pollute the gospel. As Paul warned in Galatians, “I am astonished that you are so quickly deserting Him who called you” (Gal. 1:6). This warning holds true today, Pastor David Jang affirms.

In Galatians, we see how Judaizers infiltrated the early church, distorting the gospel by insisting that Gentiles must be circumcised first to be saved, making circumcision a prerequisite. Paul vehemently maintains that salvation is possible only through Christ’s cross and grace, appropriated by faith, and nothing else. This is the same truth that applies whenever additional conditions—like church traditions or rituals—are taught as necessary for salvation. Pastor David Jang contends that, if in the present day churches in Latin America (or elsewhere) confuse believers by adding to the gospel, we must reinstate Paul’s warning in Galatians.

He then refers to Romans 9–11, which portrays Paul’s “unbreakable love” for his own people, the Jews. This exemplifies the stance we should also adopt: “desiring the salvation of all in Christ.” Rather than condemning or criticizing Catholic or other denominations, our aim should be “to reintroduce the true gospel to those whose message has become blurred, so they may be restored.” That was Paul’s earnest longing, and the same desire should guide us now. Therefore, Pastor David Jang also cites Revelation 11’s exhortation to “measure the temple,” meaning we must soberly examine the distortions and errors that have already arisen, yet ultimately the church must come back to the essence of the gospel to achieve restoration. This is precisely the spirit of the Reformation, which called for “a return to Scripture.”

In that context, he recalls when the church marked its 21st anniversary and how he preached “Sola Fide, Sola Gratia, Sola Scriptura.” That very year, God gave us “the mission to transform the land of tears into the land of joy,” and a historic event unfolded, establishing an Evangelical Center in that region. “Evangelical” means “those determined to preserve the purity of the gospel,” standing firm on the scriptural teaching that we are justified “by faith alone.”

Thus, the message of Galatians has been relevant since the early church. It was central during the Reformation, and the essential issue remains the same: “Once something is added to the gospel, the church loses its purity.” That is why Galatians 1:8 pronounces a curse even on an angel from heaven if that angel preaches a gospel other than the one Paul proclaimed. Pastor David Jang reminds us that Galatians, along with Romans, has always been important to Christian doctrine, and the same uncompromising stance is needed on today’s mission fields—including Latin America.

Recently, many churches report a sense of revival on the horizon. Against this backdrop, the exhortation to “never dilute the essence of the gospel” grows all the more urgent. Whether a new church is being established or an existing one is entering a new building, there must be a clear principle: “We are not a legalistic or purely formal church; we are governed by the pure gospel.” If we hold to this principle, the church will not lose the warmth of Christ’s love; rather, it will be ignited with passionate zeal to move powerfully in the world. Ministers who do not grow weary, and believers who persevere, spring forth from “communities where the gospel remains uncorrupted.”

Pastor David Jang frequently alludes to the path our church has walked since its founding, asking, “Why do you think our church is preserved globally as if it were the apple of God’s eye?” It is likely for no other reason than our commitment to the pure gospel. The same gospel must be preached in Latin America, the United States, Asia—everywhere. Our calling is “to awaken diverse regions of the world with the gospel, so that the church may become the ark of salvation that transforms and saves this world.”

Turning briefly to Galatians 1, Paul introduces himself as “an apostle—sent not from men nor by a man, but by Jesus Christ and God the Father, who raised Him from the dead.” This declaration asserts that the authority of the gospel does not originate from humans. Just as Jesus came into this world not by human commission but by the will of God, so Paul became an apostle through God’s calling. The basis of the church and the gospel rests on this same foundation. It is not a human construct but a message from heaven.

From Galatians 1:6 onward, Paul reprimands the Galatians for “so quickly deserting the one who called them by the grace of Christ” to follow a different gospel. He sharply criticizes the idea that anything beyond Jesus Christ must be added to achieve salvation. Then in verses 8–9, he intensifies his admonition: “If anybody is preaching to you a gospel other than what you accepted, let them be under God’s curse!” This underscores the non-negotiable nature of the gospel as God’s perfect gift, immune to supplementation or compromise.

Pastor David Jang stresses that “this passage is precisely the warning the contemporary church must heed.” While we applaud churches expanding and reaching across the globe, if a church presents a watered-down gospel, it will inevitably repeat the same problems the early church faced. Under legalism or mere formalism, even if church numbers swell, society remains unchanged. Only an evangelical, reformed church that preserves the pure gospel can truly be the salt and light of the earth.

During the Christmas season, all believers should contemplate, “What is the gospel, and why is Jesus our only means of salvation?” Pastor David Jang asserts that Romans and Galatians provide ample answers to these questions. As Romans 8 explains, “the law of the Spirit of life set us free from the law of sin and death,” possible only because Jesus Christ came. As Romans 5 outlines, “through Adam, sin entered the world, but in Jesus, the new Adam, we receive new life.” This is the gospel, and it is sufficient in itself. When the church holds firmly to this, the meaning of Christmas grows clearer, and the holy love of God never cools.

Pastor David Jang maintains that this is the church’s fundamental mission and the inexhaustible energy of our lives. The church must always operate in love and in the gospel, modeling the humility and service shown by the Lord. In so doing, Christmas will not simply become another season of commercial carols and ornate displays but rather a powerful testimony of God’s great love revealed in the world.


2. Reformed Faith and the Church’s Direction through the Book of Galatians

The warnings and challenges Galatians presents to the church applied fully during the medieval Reformation era and continue unchanged for our time. The issue of “adding something to the gospel” arises whenever the church fails to fully acknowledge the infinite worth of Christ’s atoning work and attempts to supplement it with human tradition or merit. However, Paul’s letters and the Reformation confessions consistently stress that “the gospel—by faith alone, by grace alone, by Scripture alone—is entirely sufficient.”

The Reformation was not merely an organizational overhaul of the church. It was a fundamental inquiry into soteriology: “How can sinners be justified before God?” The Catholic Church increasingly burdened believers with layers of human tradition and doctrines (indulgences, purgatory), making it appear as though the church alone controlled “the pathway to salvation.” This distorted Paul’s teaching that salvation is granted entirely by faith in Christ’s grace. Martin Luther, John Calvin, Huldrych Zwingli, and other Reformers rose up, exclaiming, “Sola Scriptura—back to the Bible!” thus launching the evangelical movement.

Pastor David Jang revisits the term “Re-formed,” emphasizing why our church identifies not just as a new church but specifically as a Reformed Church, calling us to “return to the gospel.” Church history shows how easily a church can become corrupted. Even from the early days, there were Gnostics, Judaizers, and others who tried to add or twist the gospel. In each letter, Paul strongly refuted these attempts, and nowhere is his language more direct and forceful than in Galatians, where he warns them against “deserting the true gospel.”

Pastor David Jang encourages a careful reading of Galatians 1, 2, and 3, observing particularly how the gospel transforms lives. We do not dismiss the law itself; rather, we emphasize that Christ fulfilled the law and opened a new and living way. Galatians 2:20—“I have been crucified with Christ…”—becomes the core confession. We rely not on adding our own works but on becoming a new creation entirely in Jesus. This is the essence of Reformed faith and remains the fundamental principle evangelical churches must protect following the Reformation.

In many Latin American congregations today, one still finds the belief that one must observe certain religious obligations to “maintain” salvation, or that venerating tradition and participating in ceremonies constitute vital aspects of salvation. Traditions and sacraments themselves are not necessarily harmful; church traditions hold a rich heritage, and worship rituals can be meaningful expressions of reverence. The problem arises when these become “the gospel plus extra requirements” as though they were essential to salvation. As Paul insists, it cannot be “circumcision plus the gospel”; it must be “the gospel alone.” It cannot be “God’s grace plus human tradition” but solely God’s grace.

Modern churches must heed this lesson. Whether through unique rules, structures, or cultural practices, if a church inadvertently blocks people from approaching God, it risks polluting the gospel’s purity. Church traditions and organization are valuable for order and service, but they must never become conditions for salvation. Therefore, Reformed faith requires continual reemphasis on “Sola Fide, Sola Gratia, Sola Scriptura,” ensuring that the gospel remains untainted by worldly changes.

From Pastor David Jang’s viewpoint, Galatians addresses the same issues the church has battled for 2,000 years. Anyone engaged in global mission work should study and meditate on this epistle. Particularly as our OC (global ministry network) expands, new believers forming churches in Latin America will benefit immensely by grounding their faith in Galatians, giving them a solid foundation from the outset. This prevents legalism and formalism from creeping in, fostering a community brimming with the freedom, joy, and zeal found in the gospel. Such a church will maintain an open, outward focus, propelled continually by love and mission. Pastor David Jang envisions a church blossoming in the power of the Holy Spirit, flowing like a river of life into every corner of the globe.

Another important element is Pastor David Jang’s concept of the “Evangelical Center.” We as Evangelicals are people who stake our lives on preserving the core of the biblical gospel. Broadly, within church history, there is Catholicism (the old church) and Protestantism (the new church), and within Protestantism, a distinction often appears between liberal and evangelical (or conservative) streams. “Evangelical” literally means “those who uphold and spread the gospel,” so our identity goes beyond merely rejecting Catholic or liberal viewpoints. Positively, it is a bold commitment: “We are a community that lives solely under the authority of Scripture and the pure gospel.” Spread across the world, these Evangelical Centers must fulfill concrete ministries of evangelism, biblical teaching, and discipleship, bringing souls to Christ.

Pastor David Jang notes that in many churches recently, during confirmation or baptism services, dozens of new believers publicly profess their faith. He observes that “there are brilliant minds, youth as fresh as the morning dew, and many who yearn for grace.” When the genuine gospel is proclaimed, young hearts open, and they readily confess Jesus as Lord. Hosea 14:5 says, “I will be like the dew to Israel,” and likewise, this dew-like grace revives souls that were withering and refreshes parched land. For this to happen, we need places where people can truly receive the Holy Spirit. These are Evangelical Centers, embodying Paul’s vision for the church.

When a church consistently proclaims “Christ alone, the gospel alone,” remarkable change follows. For instance, in a Latin church that dedicated a new building, 24 people participated in confirmation, launching a fresh chapter of ministry. This is undoubtedly moving, but Pastor David Jang cautions us not to focus solely on “the visible church building” or “the numerical increase.” He insists that “the bigger issue is the church’s confession of faith and how it proclaims the gospel of Christ.” As warned in Galatians 1:8, “Even if an angel from heaven should preach a gospel other than the one we preached to you, let them be under God’s curse.” If the gospel is compromised even slightly, the church inevitably loses its power. But if it preserves the gospel’s purity, it wields “the power to transform the entire world.”

Pastor David Jang used to quote Psalm 133—“How good and pleasant it is when God’s people live together in unity!”—emphasizing the joy of a congregation dwelling together in grace. Such a fellowship is “the church the Lord loves,” overflowing with the fruit of the Spirit. There, love will not grow cold, and no worker will burn out, because the flame of the gospel never dies. As Galatians teaches, when the church firmly rejects those who attempt to “add” to the gospel, clinging only to Jesus and His cross, the power of that love radiates outward.

Once the gospel’s essence is certain, the church becomes a potent light to the world. The darkness we see today is not due to a shortage of churches; there are already many. But when believers lose the love of Christ or get sidetracked by peripheral matters, the church cannot unleash its original transformative power. Thus, Pastor David Jang continually urges us to ask, “Is this truly a Re-formed church?” The Reformation is not a single historical event; it is a process of the church consistently returning to the gospel—“Semper Reformanda,” always reforming.

Reading Galatians alongside Romans, we grasp how great and expansive salvation is, how it nullifies all human merit, and how it is rooted in Christ’s redemptive work. Romans 5’s “new Adam” teaching shows that humanity’s fall into sin and death began with Adam, yet God’s remedy is in Jesus Christ, the second Adam, who creates a new humanity. No human effort can extricate us from sin; thus neither the law nor tradition can guarantee salvation. Salvation comes solely by the power of the cross and resurrection of Jesus Christ.

Galatians likewise portrays a path to salvation not through circumcision or adherence to the law but by living “crucified with Christ.” It is Christ who has paid the penalty for sin, and we are justified by faith in His grace alone. The issues that brought about the Reformation— and those we see in modern churches—stem from deviating from this central truth. When a church gains worldly influence and authority, it can devolve into controlling people via religious systems, financial gain (like indulgences), or other extraneous add-ons that weigh believers down. Galatians 5:1, however, declares, “It is for freedom that Christ has set us free,” revealing the liberating power of the gospel.

Pastor David Jang explains that to maintain such a gospel-centered community, each believer must remain vigilant under the preaching of the Word and also encourage one another in the gospel. Over time, one can become numb to the radical love of Christ, slipping into routine and tradition. But if we reaffirm “the reason the Lord came” during Christmas, our faith stays fervent. Each time we read John 3:16—“God so loved the world that He gave His one and only Son”—we marvel anew at God’s immense love, recognizing we can neither add nor subtract anything from it. This keeps the church humble, yet simultaneously bold in its vision for the world.

Consequently, Christmas can serve as a clarion call for the church to “return to its first love.” Matthew 24:12 warns that “the love of many will grow cold” as the end times approach, and regrettably, this can happen inside the church as well. But when love wanes, it signifies the gospel has grown dim. If the church returns to the gospel, each Christmas offers an opportunity for our love to burn brighter. Genuine gospel truth never deteriorates, like fine wine that becomes more precious over time. It is only when adulterated by other substances that the church grows dull and cold.

Pastor David Jang highlights Galatians 1’s introduction: “not from men, nor by a man, but by Jesus Christ and God the Father.” Jesus’ advent, Paul’s apostleship, and the existence of the church all derive from God’s initiative, not human tradition or perspective. This is “Reformed faith,” the hallmark of the evangelical church.

When the church follows this path, God enacts wonders “that our eyes can scarcely believe.” Pastor David Jang refers to the establishment of the Evangelical Center as a truly marvelous act of God, confirming His immense calling. Indeed, if the church keeps the gospel pure, cultural and geographic barriers in mission work become far less daunting. Because love flows from the gospel itself, believers are freed from human-imposed traditions and laws. Thus, whether in Latin America, Asia, or Africa, the gospel bears the same fruit, inspiring confidence in its universal power.

Studying Galatians during the Christmas season is about reaffirming these gospel foundations. Far from a sentimental tale of the “baby Jesus,” Christmas is about “the Christ who humbled Himself, the path of the cross and resurrection, and God’s boundless promise of love for us.” It is also a time to guard against any distortion of grace by human inventions that burden and exhaust believers. When we truly honor Christ at Christmas, it does not devolve into an annual ritual; it triggers a mighty force that reforms the church and changes the world.

As Pastor David Jang reiterates, “Where the gospel is proclaimed in its purity, joy and passion abound.” When the church is founded on God’s Word, each Christmas it grows deeper and more mature. Proper doctrine, united with tangible life transformation, ensues. Therefore, sound doctrine, biblical study, and ongoing discipleship are indispensable, and the church must continually raise up “soldiers of the gospel.” Such prepared individuals bear bold witness to Jesus Christ in the world and stand ready to explain “why we need Jesus” to those who inquire.

Galatians and Romans, set against the backdrop of Christmas, richly answer “why the church must cling to Jesus alone and why only Jesus is the way of salvation.” That is Pastor David Jang’s central message. When the church holds firmly to this truth, among all the Christmas carols, there remains a song of real life; even in outwardly formal worship, an unquenchable zeal persists. Galatians, in particular, reminds us that “the church’s vitality and power spring solely from the gospel of Jesus.” No matter how much time passes, if the gospel lives, the church never grows old. Instead, it exudes an even more profound and precious fragrance. Christmas reminds us of this, shining a spotlight on how amazing God’s love is, which arrived in this world through Jesus.

We pray that with the spirit of Galatians 1:8, we resolutely reject any temptation to “add” to the gospel and cling to Jesus’ love alone. If so, regardless of cultural or linguistic boundaries, that church will guide countless souls to salvation. As we celebrate Christmas, may we deeply remember “God’s wondrous love,” use it as a sacred moment to conclude the year and prepare for the next, and witness how “the power of the gospel” can overturn the world. May our church—and every faith community reading these words—experience that promised gospel power in our generation.

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David Jang – Un evangelio que no se corrompe

  1. El significado de la Navidad y el Evangelio
    Cuando se acerca la Navidad, naturalmente volvemos la mirada al “significado de la venida de Jesús a esta tierra”. No se trata solo del ambiente festivo de fin de año, los adornos o los villancicos que suenan en todo el mundo. Para los cristianos, la Navidad es una de las fiestas más importantes, porque durante este tiempo se hace más clara la pregunta fundamental: “¿Por qué Dios envió a Su Hijo a esta tierra? ¿Por qué era necesario que Jesucristo viniera a nuestro mundo?”. A la luz de las enseñanzas del pastor David Jang, podemos meditar profundamente en el pasaje bíblico a menudo citado como el más apropiado para la Navidad: Juan 3:16. “Porque de tal manera amó Dios al mundo, que dio a su Hijo unigénito, para que todo aquel que en él cree no se pierda, mas tenga vida eterna”. Este versículo muestra de la forma más directa cuál es el verdadero sentido de la Navidad. Es decir, Dios envió a Jesús a este mundo “porque nos amó” y, por medio de la gracia redentora que se halla en Cristo, podemos obtener la vida eterna.

Según el énfasis del pastor David Jang, al observar la sociedad actual parece que el verdadero sentido de la Navidad se va diluyendo. Cada vez más gente la ve simplemente como “un ambiente de fin de año” o un “día festivo”. Sin embargo, para los creyentes en Jesucristo, la Navidad no es tan solo la época de cerrar un año, sino un día solemne donde se proclama la esencia misma del Evangelio: “El Señor se humilló y vino a este mundo para llevar a cabo la salvación de toda la humanidad”. En este día sagrado debemos estar listos para responder bíblicamente a la pregunta: “¿Por qué necesitábamos que Jesús viniera a esta tierra?”. Y no se trata solo de una cuestión teológica, sino de algo que está directamente relacionado con nuestra vida de fe.

Por lo general, al repasar los relatos del nacimiento de Jesús en Mateo o Lucas, recordamos la historia del Niño Jesús, la alabanza de los ángeles, la adoración de los pastores y los regalos de los sabios de Oriente. Sin embargo, más allá de esa narrativa, podemos remitirnos a Romanos para encontrar una explicación amplia acerca de “por qué tenía que venir Jesús”. El pastor David Jang recuerda que en el pasado, mientras predicaba una serie de mensajes sobre Romanos en San Francisco, llegó la Navidad y eligió predicar Romanos 8. Y es que el sentido original de “el Señor vino a este mundo por nuestros pecados y nuestras faltas” queda doctrinal, teórica y sistemáticamente muy bien expuesto en la epístola a los Romanos. De hecho, todo Romanos sigue ese hilo, pero capítulos como el 1, 5 y 8 muestran con especial claridad “por qué era necesario que el Señor viniera a esta tierra”. Romanos 5, conocido por su énfasis en la “nueva humanidad en Cristo” o “Nuevo Adán”, declara que, aunque toda la humanidad cayó en el pecado y estaba destinada a la muerte por causa del primer hombre, Adán, Jesús vino para resolver ese problema y abrir una nueva humanidad en Él. Así pues, Romanos está lleno de pasajes que responden de forma contundente a la pregunta: “¿Por qué solo Jesús?”.

El pastor David Jang insta a que los líderes de la iglesia y los creyentes comprendan adecuadamente el mensaje de la Biblia en su aspecto doctrinal y teológico, y que sobre todo se esfuercen para que no se desvanezca el sentido del Evangelio. Tal como 1 Pedro 3:15 exhorta a “estar preparados para responder a todo el que pida razón de la esperanza que hay en nosotros”, hemos de estar listos para explicar correctamente qué es el Evangelio y por qué necesitamos la venida de Jesús. Desde este punto de vista, el pastor David Jang enfatiza que aunque muchos se dejen llevar por la atmósfera secular y cultural de la Navidad, los verdaderos creyentes deben reflexionar con mayor profundidad sobre el significado de este día y proclamarlo a los demás. De ahí que en Navidad sea provechoso basarse en Romanos para proclamar el Evangelio y recordar a tantas personas que “la venida del Señor es precisamente nuestra salvación”.

Además, el pastor David Jang subraya que para que la iglesia tenga clara su razón de ser, es indispensable enseñar a los creyentes la esencia misma del Evangelio. Nuestra misión es hacer discípulos a todas las naciones, enseñar y predicar la Palabra. Dicha misión no se limita al crecimiento externo de la iglesia, sino que depende de nuestra disposición para responder constantemente a la pregunta: “¿Por qué necesitamos a Jesús?”. En la actualidad, son numerosos los que no conocen adecuadamente el Evangelio de Jesucristo en diferentes partes del mundo. Y en un contexto en el que la Navidad se inclina hacia lo comercial o se considera solo parte del festejo de fin de año, los villancicos que han perdido su significado genuino difícilmente llenarán el corazón de las personas. Por ello, “la iglesia debe permanecer viva y predicar con poder la Palabra”, asumiendo con más fuerza esa responsabilidad.

Con la llegada de la Navidad, la iglesia tradicionalmente ha observado el Adviento, un tiempo para preparar la venida del Señor y reflexionar sobre su significado. No obstante, el pastor David Jang cuenta que aquel año (cerca de 2021, según el contexto original), decidió predicar sobre Gálatas. Porque esta carta deja en claro por qué la venida del Señor y el Evangelio son verdades puras que no pueden mezclarse con nada más, y por qué la iglesia debe salvaguardar la esencia del Evangelio. La situación que vivió la iglesia de Galacia no es tan distinta de la que enfrentamos en el siglo XXI.

Incluso en medio de la alegría de la fiesta, el pastor David Jang plantea una pregunta profunda: “¿Por qué necesitamos al Señor?”. Esta pregunta trasciende lo individual y apunta a: “¿Por qué fundamos esta iglesia? Habiendo tantas iglesias ya en el mundo, ¿por qué era necesario que existiera la nuestra? ¿Qué diferencia hay entre nuestra iglesia y las demás?”. Aunque por todas partes del mundo existen muchísimas iglesias, ¿por qué hay tan poca evidencia de que la sociedad se transforme realmente? Siguiendo la metáfora histórica acerca del mar y la sal, si existiera un grupo de “auténtica sal” que cumpla con su rol, el mundo no se corrompería. Sin embargo, a pesar de ser tantas, las iglesias parecen incapaces de evitar que la sociedad se oscurezca cada vez más. En última instancia, si la iglesia no comprende profundamente la cruz de Cristo y el poder salvador del Evangelio, y si el gozo que produce el Evangelio no está vivo, entonces el poder para cambiar el mundo se debilita.

El pastor David Jang define a nuestra iglesia como “joven y nueva” y recalca repetidas veces que somos una Iglesia Reformada. El término “reforma” (Re-formed) implica “volver a ser formados” y se relaciona con la Reforma Protestante. En la historia de la Iglesia ha habido dos grandes corrientes de discusión teológica. Una es la cristología (quién es Jesús), y la otra es la soteriología (cómo somos salvos). En la iglesia primitiva, el problema cristológico “¿quién es Jesús?” culminó en el Credo de Calcedonia, que declaró “Vere Deus, Vere Homo” (verdadero Dios y verdadero hombre). Luego, el gran debate soteriológico llevó a la Reforma Protestante.

La Reforma Protestante se debió a que la verdad original del Evangelio se había corrompido en la Iglesia. En Isaías 1:22 se lee que “Tu plata se ha convertido en escoria, tu vino está mezclado con agua”, un símbolo de que el “vino original fue diluido y adulterado”. El Evangelio, que debía mantenerse puro, se mezcló con tradiciones y obras humanas que se fueron añadiendo, y de ese modo se arruinó su pureza. Los reformadores clamaban: “Volvamos a la Escritura, solo a la Palabra escrita de Dios”. El pastor David Jang señala que en la actualidad se aplica el mismo principio: la iglesia debe estudiar con constancia Gálatas y Romanos para entender correctamente la soteriología de Pablo y así evitar que la iglesia se corrompa. Ya hubo un tiempo en que él predicó sobre Gálatas, pero recuerda que en aquel entonces la congregación no estaba suficientemente madura para asimilar del todo esa verdad. Ahora, sin embargo, se vive una “crisis espiritual” en el campo misionero internacional, a menudo en el contexto de la cultura latina, y percibe más la urgencia de las enseñanzas de Gálatas.

En la Iglesia Ortodoxa tradicional, la soteriología se sustenta principalmente en Romanos y Gálatas. El versículo clave es: “El justo por la fe vivirá” y, en su forma más concentrada, “Solo por la fe (Sola Fide)”. Romanos 10:10 enseña que con el corazón se cree para justicia y con la boca se confiesa para salvación. La fe brota del corazón y en el corazón está el amor. Es decir, cuando el amor de Cristo es comprendido y creído en el corazón, y se confiesa con la boca, recibimos salvación. Por lo tanto, cuando se dice que el Evangelio se ha vuelto difuso, implica que el amor de Cristo se ha desvanecido. Y una iglesia en la que el amor se desvanece pierde su fuerza y su capacidad de transformar el mundo.

¿Por qué a veces no vemos fruto en el evangelismo personal? El pastor David Jang explica que es porque “la espada de la Palabra se ha embotado”. Si no somos entrenados constantemente con la espada del Espíritu a través de la Escritura, no podremos presentar el Evangelio de manera contundente. Para quienes se desempeñan en el mundo secular, donde hay mucho contacto con la gente, es aún más necesario contar con un fundamento firme en la Palabra. El pastor David Jang menciona el ejemplo de Esteban en Hechos 6 y 7, quien no solo servía en la iglesia, sino que conocía en profundidad las Escrituras y la historia de Israel. Por eso no se rendía, sino que siguió predicando hasta convertirse en el primer mártir cristiano. Gálatas se escribió para evitar que el Evangelio se corrompiera, y Pablo lo advirtió con firmeza a la iglesia primitiva. La realidad que afrontamos hoy coincide casi exactamente con la situación que Gálatas describe, según la visión del pastor David Jang.

Sobre todo, en este tiempo, nuestra iglesia está expandiendo la misión en América Latina, lo que brinda la oportunidad de aplicar el mensaje de Gálatas de forma concreta. Tradicionalmente, la iglesia católica romana ha tenido gran influencia en la región latina. Si revisamos el trasfondo de la Reforma, vemos que, además del Evangelio, la Iglesia Católica incorporó gran número de tradiciones y rituales, diluyendo el núcleo del mensaje. Enseñó una forma de “tradición + Evangelio”, imponiendo doctrinas agregadas como las indulgencias y el purgatorio. Esto contradecía la doctrina paulina de la salvación por “Solo Fe, Solo Gracia”. Los reformadores exclamaban “Sola Scriptura (Solo la Escritura), Sola Fide (Solo la Fe), Sola Gratia (Solo la Gracia)”, insistiendo en que la Iglesia debía volver al mensaje puro de la Biblia. El pastor David Jang se refiere a esto como “evangelicalismo” (Evangelical), es decir, aquellos que conservan esta declaración de fe, y explica que en la Iglesia latina de hoy estas mismas cuestiones se repiten, lo cual hace más relevante el mensaje de Gálatas.

El pastor David Jang enfatiza que debemos cumplir esta misión. Se están abriendo varios caminos para llegar a la región latina (California, Texas, Florida, etc.), y las oportunidades de difundir el Evangelio son enormes. Pero si la iglesia predica “Evangelio + algo más”, a la larga perderá su fuerza. Debemos proclamar que “Solo Jesús, Solo Fe, Solo Gracia” bastan para la salvación, sin añadir ninguna tradición ni rito. Cuando el Evangelio se difumina, el amor se enfría. Y aunque el amor del Señor es eterno, si la iglesia languidece y no produce fruto, siempre es porque se han infiltrado otros elementos en el Evangelio. Así que la advertencia de Pablo en Gálatas—“Me asombra que tan pronto os apartéis para seguir un evangelio diferente”—sigue vigente en nuestros días, como lo recalca el pastor David Jang.

Históricamente, cuando se escribió Gálatas, algunos judaizantes habían entrado a la iglesia y estaban pervirtiendo el Evangelio. Decían: “Los gentiles deben circuncidarse para ser salvos”, convirtiendo la circuncisión en un requisito indispensable de salvación. Pero Pablo proclamó tajantemente que “la salvación se da únicamente por la cruz y la gracia de Jesucristo, y por la fe en esa gracia”. No se debía imponer ningún otro requisito. Fue lo mismo que sucedió en la Edad Media con la Iglesia Católica, cuando se enseñaba: “Solo a través de las tradiciones y rituales de la Iglesia se obtiene la salvación”, distorsionando el Evangelio. Hoy en día, si las iglesias o la región latina añaden toda clase de reglas y confunden a la gente, la advertencia de Gálatas vuelve a tomar pleno vigor, según señala el pastor David Jang.

Seguidamente menciona Romanos 9 al 11, donde Pablo muestra el amor inquebrantable por su propio pueblo, los judíos. Esto nos enseña que nuestra actitud también debe ser la de “guiar a todos hacia la salvación en Cristo”. En vez de solo condenar o criticar a católicos u otras denominaciones, el anhelo de Pablo era llevar a esos “hermanos cuyos ojos se habían nublado” de vuelta al Evangelio auténtico para su restauración. Y ese debería ser nuestro sentir hoy. Por ello el pastor David Jang alude a la exhortación de Apocalipsis 11: “Mide el templo”. Hay que examinar con rigor las distorsiones y errores que ya han surgido, pero al final la iglesia debe volver al núcleo del Evangelio y experimentar la restauración. Esta es la misma esencia del llamado de la Reforma Protestante: “Volvamos a la Palabra”.

En ese sentido, recuerda cómo, cuando la iglesia celebró su 21º aniversario, predicó “Sola Fide, Sola Gratia, Sola Scriptura”. Precisamente ese año Dios dio a nuestra iglesia la “misión de convertir una tierra de lágrimas en tierra de alegría” y establecimos allí un Centro Evangélico (Evangelical Center), un acontecimiento histórico. El evangelicalismo (Evangelical) implica la determinación de guardar puro el Evangelio y la declaración de que “Solo por la autoridad de la Escritura es que se recibe la justificación por ‘solo fe’”, sin hacer concesiones.

Así, el mensaje de Gálatas ha estado presente desde la iglesia primitiva y el problema de fondo en la época de la Reforma fue exactamente el mismo. “En cuanto se añade algo al Evangelio o se le impone otra condición, la iglesia pierde su pureza”. Por eso en Gálatas 1:8 se dice que, incluso si un ángel del cielo anunciara otro Evangelio, “sea anatema”. El pastor David Jang recalca que esta es la razón por la que Gálatas se analiza junto con Romanos como un libro doctrinal fundamental, y exhorta que en el campo misionero latino esta actitud se hace esencial.

Últimamente en muchas iglesias se percibe un nuevo movimiento de avivamiento. En ese contexto, cobra más relevancia la advertencia: “No corrompan jamás la esencia del Evangelio”. Incluso cuando se inicia una nueva iglesia o se estrena un nuevo templo, debemos tener claro: “No seremos una iglesia legalista y formal, sino una donde reine el Evangelio puro”. Si es así, el amor de Cristo no se enfriará y la iglesia rebosará pasión para impactar al mundo con poder. Trabajadores que no se cansan y creyentes con perseverancia (la perseverancia de los santos) nacen en una comunidad “donde el Evangelio no está contaminado”.

El pastor David Jang rememora el camino que nuestra iglesia ha transitado desde su fundación y nos invita a preguntarnos: “¿Por qué nuestra iglesia está tan cuidada por los ojos de Dios en todo el mundo?”. Y responde: “¿No será porque nos hemos aferrado a un Evangelio puro?”. En América Latina, en Estados Unidos, en Asia, se debe predicar exactamente el mismo Evangelio. Nuestra misión consiste en “despertar a varias regiones del mundo por medio del Evangelio y hacer que la iglesia se transforme en un arca de salvación para la humanidad”.

Al examinar Gálatas 1, vemos que Pablo se presenta como “apóstol no de hombres ni por hombre, sino por Jesucristo y por Dios el Padre que lo resucitó de los muertos”. Esto proclama que la autoridad del Evangelio no proviene del hombre. Del mismo modo que Jesús vino a este mundo enviado por el Padre, y Pablo no fue nombrado apóstol por comisión humana, la base de la iglesia y del Evangelio proviene del cielo y no de sistemas creados por el hombre.

A partir de Gálatas 1:6, Pablo amonesta con vehemencia: “Estoy asombrado de que tan pronto os hayáis alejado para seguir un evangelio diferente. No que haya otro, sino que hay algunos que os perturban y quieren pervertir el Evangelio de Cristo”. Es una reprobación directa a los creyentes de Galacia que se habían confundido pensando que para ser salvos necesitaban algo además de Jesucristo. Luego, en Gálatas 1:8-9, remata con la contundencia de: “Si alguien, incluso nosotros o un ángel del cielo, os predica otro evangelio diferente del que os hemos predicado, sea anatema”. El Evangelio es innegociable y no se sustituye ni se refuerza con nada externo, sino que es el perfecto regalo de Dios.

Según el pastor David Jang, “este pasaje es la advertencia que la iglesia de hoy debe recordar con urgencia”. Está bien que la iglesia crezca y se extienda por el mundo, pero si en ese proceso se diluye el Evangelio, tarde o temprano se repetirá el mismo problema que afrontó la iglesia primitiva. Si la iglesia cae en el legalismo o en lo meramente formal, por muchas iglesias que haya, la sociedad no cambiará. Solo la iglesia evangélica, la iglesia reformada, es decir, la iglesia que conserva la pureza del Evangelio, puede ser la sal y la luz para el mundo.

Al acercarse la Navidad, cada creyente debería reflexionar sobre “¿Qué es el Evangelio y por qué solo Jesús es el camino de salvación?”. El pastor David Jang destaca que Romanos y Gálatas ofrecen abundantes respuestas a esa cuestión. En Romanos 8 se habla de “la ley del Espíritu de vida en Cristo Jesús que nos ha librado de la ley del pecado y de la muerte”. Y en Romanos 5 se explica que “si la humanidad cayó en pecado en Adán, en el Nuevo Adán, Jesús, se abre la nueva vida”. Este es el Evangelio, y el Evangelio en sí es suficiente. Cuando la iglesia se aferra a esta verdad, el sentido de la Navidad se hace más nítido y ese amor sagrado jamás se enfría.

El pastor David Jang afirma que esta es la misión esencial de la iglesia y la fuerza que sostiene nuestra vida sin agotarse. La iglesia debe actuar siempre con amor, anclada en el Evangelio, siguiendo el ejemplo de humildad y servicio que mostró el Señor. Solo así la Navidad no quedará reducida a villancicos comerciales o decoraciones vistosas, sino que se convertirá en un testimonio del verdadero amor de Dios revelado al mundo.

  • La fe reformada a la luz de Gálatas y la dirección de la iglesia
    La advertencia y el desafío de Gálatas a la iglesia se aplicaron directamente en la Reforma de la Edad Media y siguen siendo los mismos en nuestro tiempo. El problema de “añadir algo más al Evangelio” nace cuando la iglesia no reconoce plenamente el valor infinito de la expiación de Jesucristo y cree que deben sumarse tradiciones o méritos humanos. Sin embargo, las epístolas de Pablo y las confesiones de fe de la Reforma dicen en forma unánime: “El Evangelio es suficiente con Solo Fe, Solo Gracia, Solo Escritura”.

La Reforma Protestante no fue solo una innovación en la estructura eclesiástica. Su eje fue la pregunta fundamental de la soteriología: “¿Cómo un pecador puede ser declarado justo ante Dios?”. La Iglesia Católica, al sobrecargar su doctrina con tradiciones humanas y exigir indulgencias y la creencia en el purgatorio, se presentaba como “la vía exclusiva” de salvación. Pero esto distorsionaba la enseñanza de Pablo, quien afirmaba que “la salvación se recibe por la gracia de Cristo, mediante la fe”, sin intermediarios ni añadidos. Por eso Martín Lutero, Juan Calvino, Ulrico Zuinglio y otros reformadores clamaban: “Volvamos a la Escritura” (Sola Scriptura) y desencadenaron el movimiento evangélico (Evangelical).

El pastor David Jang recalca el concepto de “Re-formed (re-formado)”. Nuestra iglesia no es simplemente nueva, sino que se define como una iglesia reformada que clama “Volvamos al Evangelio”. La historia nos muestra lo fácil que es que la iglesia se corrompa. Desde la iglesia primitiva, aparecieron herejías como el gnosticismo o el judaísmo cristiano, que añadían elementos ajenos al Evangelio o lo distorsionaban. Pablo se opuso con firmeza en todas sus cartas a tales amenazas, y en Gálatas fue especialmente tajante contra los que se “pasaban a otro evangelio”.

El pastor David Jang anima a estudiar cuidadosamente la epístola a los Gálatas—en especial los capítulos 1, 2 y 3—para comprender “cómo el Evangelio transforma a las personas”. No se trata de negar la Ley, sino de enfatizar que Cristo ya cumplió la Ley y abrió un camino nuevo. Por ello, Gálatas 2:20 (“Con Cristo estoy juntamente crucificado…”) es la confesión central. No es que “tus méritos contribuyan un poco”, sino que en Jesús nacemos de nuevo. Esto es la fe reformada, el principio esencial que la Iglesia evangélica defiende tras la Reforma.

En la iglesia latina actual, a veces se difunde la idea de que “para mantener la salvación es necesario cumplir ciertos deberes religiosos” o dar prioridad a la participación en tradiciones y ritos como requisito imprescindible de salvación. No es que la tradición o el ritual sean inherentemente malos; de hecho, la tradición de la iglesia contiene un legado espiritual valioso y la liturgia puede expresar reverencia a Dios. El problema surge si se enseña como “Evangelio + tradiciones humanas” para conseguir la salvación. Eso es, exactamente, la situación que Gálatas condena. Pablo afirmaba: no se trata de “circuncisión + Evangelio”, sino solo “Evangelio”. No es “gracia de Dios + tradiciones humanas”, sino “Solo Gracia”.

El pastor David Jang insiste en aplicar esto a la realidad de la iglesia contemporánea. Si nuestros reglamentos, estructuras o costumbres entorpecen a la gente para que se acerque a Dios, también corremos el riesgo de corromper la pureza del Evangelio. Mantener cierto orden y tradición para servir mejor a los creyentes es válido, pero jamás debe presentarse como una condición adicional para recibir salvación. De ahí que la esencia de la iglesia reformada sea recitar continuamente: “Solo Fe, Solo Gracia, Solo Escritura”, velando para que el Evangelio no se contamine.

En este contexto, el pastor David Jang subraya que, dado que Gálatas aborda el mismo problema que la iglesia ha enfrentado por 2,000 años, todo aquel que esté involucrado en la evangelización mundial debe estudiarlo en profundidad. Particularmente, nuestra red de ministerios global (OC) se expande y se están formando nuevas iglesias donde la gente recibe por primera vez el Evangelio. Si en esos sitios se predica la carta a los Gálatas y se enseña un Evangelio puro sin mezclas, habrá iglesias sanas y fuertes desde el inicio.

Al plantar una iglesia con el fundamento de la doctrina de la salvación que Gálatas enseña, se dificulta la entrada del legalismo y el formalismo en el cuerpo de creyentes. Entonces la iglesia florece desde el principio con la libertad, el gozo y la pasión que brotan del Evangelio. Una comunidad así se abre a la sociedad, llena de amor y con ímpetu misionero. El pastor David Jang espera que, bajo la guía del Espíritu Santo, surjan nuevas iglesias que crezcan y extiendan ríos de vida por América Latina y por todo el mundo.

Otro punto relevante es la función del “Evangelical Center”. Somos evangélicos (Evangelicals) en el sentido de que nos aferramos al corazón del Evangelio tal como enseña la Escritura. En la historia de la iglesia, a grandes rasgos, está la iglesia antigua (católica) y la iglesia surgida de la Reforma (protestante). Y dentro del protestantismo se puede trazar la línea entre liberales y evangélicos (Evangelicals/Conservatives). El movimiento evangélico se define como: “Preservar y difundir el Evangelio, viviendo bajo la autoridad de la Escritura”. No se trata solo de decir “no somos católicos ni liberales”, sino de proclamar positivamente: “Somos un pueblo que vive bajo la Palabra y el Evangelio”. Así, los Centros Evangélicos que se establecen por el mundo deben asumir su labor de evangelismo, enseñanza bíblica y formación de discípulos que conduzcan las almas a Cristo.

El pastor David Jang comenta que en muchas iglesias se han celebrado recientemente ceremonias de confirmación o bautismos, donde decenas de personas han hecho su nueva profesión de fe. “Hay gente muy preparada, jóvenes que parecen rocío fresco, personas que anhelan la gracia”, dice. Cuando el Evangelio auténtico se predica, las nuevas generaciones abren el corazón y confiesan a Jesús. En Oseas 14:5 Dios promete: “Seré a Israel como el rocío”, e igual que ese rocío hace reverdecer lo seco, el poder renovador del Evangelio transforma las almas sedientas. Para ello se necesitan lugares donde las personas “reciban al Espíritu Santo”. Esos lugares son los Centros Evangélicos, en línea con la visión de Pablo para la iglesia.

Cuando la iglesia predica “Solo Jesús, Solo Evangelio”, ocurren transformaciones asombrosas. Por ejemplo, en cierta iglesia latina que abrió las puertas de un nuevo local, 24 personas recibieron el rito de confirmación y emprendieron un nuevo comienzo. Es un espectáculo conmovedor. Pero el pastor David Jang advierte que no debemos centrarnos solo en el “edificio físico” o en el “aumento de miembros”. “Lo verdaderamente importante es la confesión de fe y cómo se anuncia el Evangelio de Cristo”. Gálatas 1:8 advierte en tono severo: “Aunque un ángel del cielo os anuncie otro evangelio diferente del que os hemos anunciado, sea anatema”. La iglesia que tolere la adulteración del Evangelio perderá al final su fuerza. Por el contrario, la iglesia que conserve el Evangelio puro recibirá “el poder de cambiar el mundo entero”.

El pastor David Jang solía citar a menudo el Salmo 133: “¡Mirad cuán bueno y cuán delicioso es que los hermanos habiten juntos en armonía!”, señalando la belleza y gozo que se experimenta cuando los creyentes comparten la gracia en unidad. Una comunidad así es “una iglesia amada por el Señor” y rebosa los frutos del Espíritu. En tal iglesia no se enfría el amor ni se agotan los obreros, porque la llama del Evangelio no se apaga. Como se ve en Gálatas, si la iglesia rechaza firmemente a “quienes quieran añadir algo al Evangelio” y se aferra “solo a Jesús y Su cruz”, el amor de Dios se expande sin cesar.

Con un Evangelio claro, la iglesia brilla con fuerza ante la sociedad. Si la sociedad oscurece, no es por falta de iglesias—ya hay muchas—, sino porque los creyentes, al perder el amor de Cristo o distraerse con otras cosas, no pueden ejercer la autoridad que el Evangelio confiere. Por eso el pastor David Jang subraya la necesidad de examinar si la iglesia realmente está “Re-formed” y aferrada al Evangelio puro, tal como enseñaba Pablo. La reforma no fue un hecho histórico aislado; la iglesia requiere una “reforma continua” (Semper Reformanda), es decir, volver siempre al Evangelio.

Al estudiar Gálatas y Romanos juntos, percibimos la grandeza y la profundidad de la salvación que anulan todo mérito humano. Romanos 5 presenta la “nueva humanidad” a partir de la idea del primer Adán y el último Adán, mostrando que por Adán entró el pecado y la muerte, pero por Jesucristo entró la justicia y la vida. Ningún esfuerzo humano puede librarnos del pecado; ni la Ley ni la tradición pueden garantizarnos la salvación. Solo la cruz y la resurrección de Jesús poseen ese poder.

Gálatas enfatiza que el camino de la salvación no está en la circuncisión ni la observancia de la Ley, sino en “haber sido crucificado con Cristo”, de modo que “ya no vivo yo, sino que Cristo vive en mí”. Los mismos problemas que provocaron la Reforma—la mezcla de la verdadera fe con aspectos seudoreligiosos que oprimían a los fieles—pueden repetirse hoy si la iglesia obtiene poder mundano, lucra con el sistema religioso o manipula a los creyentes añadiendo reglas ajenas al Evangelio. Pero Gálatas 5:1 dice: “Estad, pues, firmes en la libertad con que Cristo nos hizo libres”. Ahí reside el poder liberador del Evangelio.

Para que una comunidad defienda esta doctrina, cada creyente debe permanecer alerta a la Palabra que se predica y recordarse mutuamente el Evangelio en un ambiente de hermandad. Con el paso del tiempo, es fácil que los creyentes se acostumbren a los rituales y se olviden del amor del Evangelio. Sin embargo, si en Navidades renovamos el sentido de “Por qué Jesús vino a este mundo”, no habrá espacio para que se enfríe nuestra fe. Cada vez que leemos Juan 3:16 y reconocemos “Dios dio a Su Hijo unigénito” por amor, nos percatamos de que nada podemos añadir ni quitar a esa salvación. Esa humildad nos inunda y, a la vez, recibimos el valor para impactar al mundo.

Por eso la Navidad sirve para “recuperar el primer amor”. Tal como predijo Mateo 24:12, “el amor de muchos se enfriará” en los últimos tiempos, y esto puede ocurrir también en la iglesia. Pero si el amor se enfría, significa que el Evangelio está perdiendo fuerza. Cuando la iglesia vuelve a la pureza del Evangelio, cada nueva Navidad en lugar de volverse monótona, se vuelve más apasionante. Al igual que un buen vino que se hace mejor con los años, el Evangelio verdadero no se corrompe. El vino solo se aguará si se mezcla con cosas extrañas.

Al citar el inicio de Gálatas (capítulo 1), el pastor David Jang hace hincapié en “no olvidar que todo proviene de Dios, no de los hombres”. Así como Jesús vino enviado por el Padre, y Pablo fue llamado apóstol por Dios, también la iglesia y el Evangelio tienen origen divino y no humano. Esa es la base de la “fe reformada” y de la “iglesia evangélica”.

Cuando la iglesia avanza por este camino, Dios hace “obras maravillosas a nuestros ojos”. El pastor David Jang describe el establecimiento del “Evangelical Center” como algo verdaderamente prodigioso y ve en ello la confirmación de que Dios nos ha confiado una gran misión. Si la iglesia conserva puro el Evangelio, se facilita atravesar fronteras geográficas y culturales, porque el amor y la libertad fluyen del Evangelio, en lugar de imponer cargas humanas. Esto permite que el mismo Evangelio florezca con iguales frutos en América Latina, en Asia, en África y en cualquier lugar.

El motivo para estudiar Gálatas durante la Navidad es reforzar la esencia del Evangelio que hemos expuesto. Que la Navidad no se limite a la “historia del Niño Jesús” desde un relato infantil, sino que sea ocasión para meditar en “el Cristo que se humilló, tomó la cruz, resucitó y nos amó con un amor infinito”. Y, a la vez, vigilar que nadie altere esa gracia añadiendo otros requisitos que opriman a los creyentes. Entonces la Navidad dejará de ser una fiesta cíclica de cada año y se convertirá en el motor poderoso que reforma la iglesia y transforma el mundo.

Como dice el pastor David Jang: “Donde se predica el Evangelio puro, siempre hay gozo y pasión”. Si la iglesia se edifica bajo la Palabra de Dios y no bajo dogmas humanos, crecerá y madurará más cada Navidad. El conocimiento teológico unido a una vida transformada andan de la mano. Por ello es tan importante la formación en doctrina correcta, el estudio de la Escritura y el discipulado continuo: la iglesia debe seguir entrenando “soldados del Evangelio”. Esas personas estarán preparadas para dar testimonio de Jesucristo en el mundo y responder con valentía cada vez que alguien pregunte: “¿Por qué necesitamos a Jesús?”.

Gálatas y Romanos relacionan el significado de la Navidad con “¿Por qué la iglesia debe aferrarse únicamente a Jesús y por qué Él es el único camino de salvación?”. Es el punto esencial que el pastor David Jang ha subrayado repetidas veces. Si la iglesia se aferra a esta verdad, entre los muchos villancicos sonará siempre un canto con vida, en medio de un culto formal habrá una pasión que no se extingue. En particular, el desafío de Gálatas es “solo el Evangelio de Jesús da a la iglesia poder y vitalidad”. Aunque pasen los años, si el Evangelio se mantiene vivo, la iglesia no envejece. Por el contrario, desprende una fragancia más profunda y valiosa. La Navidad nos recuerda esto y es el día en que se proclama al mundo cuán asombroso es el amor de Dios que vino a nosotros en Jesucristo.

Ojalá que, con “la convicción de Gálatas 1:8”, rechacemos firmemente la tentación de añadir algo al Evangelio y abracemos plenamente el amor de Jesús. Entonces, sea cual sea la cultura o el idioma, a través de esa iglesia incontables almas hallarán el camino de la salvación. Confiando en esto, meditemos en el “increíble amor de Dios” que se proclama cada Navidad, cerremos el año y entremos al nuevo con este anhelo. Que cada iglesia lectora de este texto experimente el poder transformador del Evangelio prometido en la Escritura, y sea protagonista de cómo ese poder cambia el mundo.

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Pasteur David Jang – Élie et le Reste


I. L’histoire d’Élie et le Reste

1 Rois 19 nous présente l’un des moments les plus dramatiques dans la vie d’Élie. Dans ce passage, nous voyons ce grand prophète, juste après avoir remporté une victoire miraculeuse, être saisi d’une peur extrême et s’enfuir dans le désert à cause des menaces de Jézabel. À Élie, qui se trouve alors dans une profonde détresse, Dieu se manifeste de manière surprenante pour le réconforter et le remettre en route dans sa mission. Cette scène touche et interpelle profondément les croyants d’aujourd’hui, en leur offrant à la fois compassion, encouragement et un appel à la décision. Le pasteur David Jang, dans ses prédications et ses enseignements, met l’accent sur les principes spirituels de l’histoire d’Élie et la « théologie du Reste » (Remnant Theology). Selon lui, plus l’époque se trouble, plus il est certain que Dieu a préparé ceux qui persévèrent dans Sa volonté.

Élie est un grand prophète qui a exercé son ministère sous le règne d’Achab, roi du royaume du Nord (Israël). La Bible décrit Achab comme un roi « mauvais et encore plus mauvais », et sa situation se dégrade davantage avec l’arrivée de Jézabel, épouse d’Achab, qui diffuse le culte de Baal dans tout le royaume. Dans 1 Rois 18, Élie affronte sur le mont Carmel 450 prophètes de Baal et 400 prophètes d’Astarté, remportant ainsi une grande victoire qui manifeste que Dieu est le seul vrai Dieu. Mais juste après cette victoire, Jézabel fait savoir qu’elle veut tuer Élie, lequel, pris de peur, s’enfuit à Beer-Schéba, puis dans le désert, où il s’assied sous un genêt et supplie Dieu de reprendre sa vie.

Cet épisode est étonnamment humain. L’illustre prophète, qui vient de révéler la gloire de Dieu par un miracle de feu, est soudainement submergé par la peur et la dépression sous la menace de Jézabel. Sa faiblesse humaine y apparaît clairement. Pourtant, c’est alors qu’Élie se trouve au plus bas que Dieu pourvoit à sa subsistance en lui envoyant nourriture et boisson, tout en le restaurant spirituellement. Le verset où « l’ange le toucha et lui dit : “Lève-toi, mange” » illustre de façon vivante la sollicitude bienveillante de Dieu. Cela rejoint fréquemment l’interprétation qu’en fait le pasteur David Jang en citant Hébreux 1.14 : « Ne sont-ils pas tous des esprits au service de Dieu ? » Dans les circonstances de la vie, Dieu peut envoyer un ange, ou même des corbeaux, pour s’occuper de Ses serviteurs. Pour les chrétiens d’aujourd’hui, cette vérité rappelle qu’on ne se retrouve jamais vraiment seul, même si l’on en a parfois l’impression.

Revigoré par cette nourriture miraculeuse, Élie marche quarante jours et quarante nuits jusqu’à l’Horeb. Dans une caverne, il entend à nouveau la voix de Dieu :

« L’Éternel passa. Devant l’Éternel, il y eut un vent fort et violent qui déchirait les montagnes et brisait les rochers, mais l’Éternel n’était pas dans ce vent. Après le vent, il y eut un tremblement de terre, mais l’Éternel n’était pas dans le tremblement de terre. Après le tremblement de terre, un feu, mais l’Éternel n’était pas dans ce feu ; après le feu, un murmure doux et léger. » (1 R 19.11-12)

Ce passage est hautement symbolique. Oui, Dieu peut Se révéler par de grands signes et prodiges, mais c’est souvent « dans un murmure doux et léger » qu’Il communique le message le plus crucial. C’est précisément ce qui va permettre à Élie, alors épuisé et paniqué, de se rétablir et de réaffirmer sa vocation.

Ici, Dieu interroge plusieurs fois Élie en ces termes : « Que fais-tu ici, Élie ? » Il y a dans cette question un soupçon de réprimande, sous-entendant : « Que fais-tu, toi qui ne devrais pas être là, abattu de la sorte ? » Élie, de son côté, répond en exprimant son extrême solitude : « Je suis resté seul et ils cherchent à m’ôter la vie. » (1 R 19.10) Cette plainte – « Je suis resté seul » – est le reflet de la solitude et du désespoir que n’importe quel serviteur de Dieu peut un jour éprouver. Mais Dieu bouleverse la perspective d’Élie en lui annonçant qu’Il a réservé « sept mille hommes qui n’ont pas fléchi le genou devant Baal » (1 R 19.18). C’est là le cœur de ce que l’on appelle la « théologie du Reste » : même si du point de vue humain, on peut penser qu’on est le seul à tenir bon et que tout le peuple s’est tourné vers l’idolâtrie, Dieu a déjà mis à part des hommes qui refusent de se prosterner devant Baal.

Le pasteur David Jang décrit cette « théologie du Reste » en deux points essentiels. Premièrement, il existe toujours, à l’abri de nos perceptions limitées, des « serviteurs cachés ». Même lorsque l’époque est spirituellement obscure, que la société se laisse corrompre par Mammon (matérialisme) et que Baal (idolâtrie) et la débauche semblent régner, Dieu n’a jamais perdu Sa souveraineté. Ainsi, Son plan de salut demeure intact à chaque instant, et Il garde toujours une « semence » en réserve. Ceci vaut non seulement pour l’Ancien Testament, mais tout autant pour le Nouveau et l’époque moderne.

Deuxièmement, ces « restes » deviennent le ferment qui transforme l’époque. Les « sept mille » que Dieu a gardés, ce n’est pas simplement pour préserver un « nombre ». Comme Élie ou Élisée, ce sont eux qui, en tant que gardiens et transmetteurs de la vérité, seront utilisés pour changer l’Histoire. Dans Romains 9.27-29, Paul précise que même si les fils d’Israël sont nombreux comme le sable de la mer, « un reste seulement sera sauvé », rappelant ainsi que Dieu, pour perpétuer la lignée de la foi, préserve un certain « germe ». Ésaïe 1.9 va dans le même sens : « Si l’Éternel des armées ne nous avait laissé un faible reste, nous serions comme Sodome, nous ressemblerions à Gomorrhe. » Dans le jugement, ces « restes » constituent comme une arche de salut.

Cette « théologie du Reste » (Remnant Theology) est régulièrement soulignée par le pasteur David Jang et revêt une importance particulière pour l’Église contemporaine et les efforts missionnaires dans le monde. Il exhorte particulièrement ceux qui partent évangéliser les nations à se souvenir de ce principe. À vue humaine, certains territoires peuvent paraître totalement insensibles à l’Évangile, ou même y être très opposés. Pourtant, de la même manière qu’Élie croyait être seul dans le désert alors que sept mille hommes n’avaient pas fléchi le genou devant Baal, Dieu a déjà préparé dans le monde entier des « restes » prêts à recevoir la Bonne Nouvelle. L’évangéliste ne doit pas se dire « c’est moi qui vais les transformer », mais plutôt « Dieu les a déjà préparés ; je n’ai qu’à les découvrir et leur annoncer la Parole ». C’est cette conviction inébranlable que défend le pasteur David Jang.

Si l’on se remémore Actes 18, lorsque Paul séjourne à Corinthe, on retrouve le même principe. Paul avait peur à cause de l’hostilité des Juifs locaux. Or, de nuit, le Seigneur lui apparut en vision et lui dit : « Ne crains point… car j’ai un peuple nombreux dans cette ville » (Ac 18.9-10). Au premier abord, les Corinthiens semblaient si endurcis que toute évangélisation paraissait vouée à l’échec. Mais Dieu, en réalité, avait déjà des âmes disposées à recevoir le message de Paul. Selon cette promesse, l’Église de Corinthe a été fondée, devenant un pôle majeur de la propagation de l’Évangile parmi les païens. Ainsi, la « théologie du Reste » encourage à s’avancer avec assurance, convaincu que Dieu a déjà préparé Ses élus. L’histoire d’Élie en est le modèle vétérotestamentaire le plus représentatif.

Cela ne signifie pas pour autant qu’on n’ait « rien à faire ». Élie devait en effet oindre Hazaël comme roi de Syrie, Jéhu comme roi d’Israël, et désigner Élisée comme son successeur. La « théologie du Reste » nous invite à une dynamique équilibrée : faire confiance à la souveraineté et à la providence divines, tout en assumant pleinement notre part de responsabilité et d’obéissance. Le pasteur David Jang le répète souvent : « Puisque Dieu a préparé ces personnes, avançons sans crainte. Mais qu’elles se manifestent ou non, nous devons rester fidèles à notre vocation. » L’équilibre se voit clairement dans la vie d’Élie ou de l’apôtre Paul : même forts de la promesse divine, ils ont persévéré, prié et donné le meilleur d’eux-mêmes sur le terrain.

Ainsi, le récit d’Élie en 1 Rois 19 et la « théologie du Reste » demeurent tout à fait pertinents aujourd’hui. Même si les circonstances nous paraissent dures ou désespérées, même si nous pensons être seuls, n’oublions jamais que Dieu a assurément gardé d’autres fidèles. Cette vérité non seulement soutient la foi individuelle, mais inspire à l’Église et à la mission mondiale une vision pleine d’espérance. Les voies de Dieu nous dépassent : Il peut se servir de corbeaux ou d’anges pour nous nourrir, et Il a déjà préparé ces sept mille fidèles qui n’ont pas adoré Baal. Les croyants n’ont donc aucune raison de désespérer. Même lorsque nous sommes paralysés par la peur (« ils veulent m’ôter la vie »), Dieu nous rejoint dans un doux murmure, en disant : « Que fais-tu ici ? » avant de nous renvoyer au cœur du monde. Ce message nous invite à ne jamais abandonner, ni à renoncer, malgré les crises qui nous accablent.

Enfin, la « théologie du Reste » implique qu’on se sente investi d’un appel pour ces « fidèles cachés ». Dans Romains 10, Paul déclare : « Comment entendraient-ils, s’il n’y a personne qui prêche ? » Pour que ceux qui sont déjà disposés répondent à la Parole, il faut des prédicateurs envoyés. C’est un peu comme la semence : on la jette en terre et, même si l’on ne voit pas immédiatement les fruits, ils finiront par germer au temps choisi par Dieu. Aussi aride que soit le terrain aux yeux de l’homme, si Dieu y a déjà semé des « restes », on peut espérer une moisson. C’est pourquoi l’évangéliste ne craint pas le manque de résultats. Il est sûr qu’il y aura toujours au moins une oreille attentive. L’essentiel est de ne pas céder à la peur ou à l’abandon, en s’imaginant qu’il n’y a plus d’espoir.

En somme, l’histoire d’Élie et la « théologie du Reste » nous enseignent que « Dieu agit bien au-delà de nos vues et de nos limites ». Quand Élie était désespéré, au point de souhaiter mourir sous son genêt, l’action de Dieu n’avait pas cessé. Même si nous clamons « Je suis resté seul », la vérité est que nous ne le sommes pas. Quelque part, peut-être à nos côtés, se trouvent d’autres personnes qui n’ont pas fléchi le genou devant Baal. Le pasteur David Jang le répète : « Dans votre ministère, même si vous vous sentez seul et épuisé, même si la situation semble impossible, allez de l’avant avec assurance : Dieu a déjà préparé le Reste. » Ce message va au-delà d’un simple récit historique de l’Ancien Testament ; il nous parle aujourd’hui, comme un puissant encouragement et un défi. À travers la théologie du Reste, nous voyons comment Dieu conduit l’Histoire en Seigneur souverain, et nous pouvons retrouver élan, courage et conviction pour annoncer l’Évangile.


II. Application à l’Église d’aujourd’hui

Comment l’itinéraire spirituel d’Élie, tel que décrit dans 1 Rois 19, et la « théologie du Reste » (Remnant Theology) s’appliquent-ils concrètement à l’Église moderne ? Et de quelle manière le pasteur David Jang met-il en pratique ces principes dans son ministère ? Dans cette partie, nous examinerons les directions que devrait prendre la communauté chrétienne à la lumière de l’histoire d’Élie, ainsi que les valeurs et actions clés que le pasteur David Jang a défendues.

Le premier principe incontournable est la foi en « l’Emmanuel », le Dieu qui est toujours avec nous. Bien qu’Élie ait vécu un miracle extraordinaire sur le mont Carmel, il se sent soudainement seul face aux menaces de Jézabel et sombre dans la peur. Pourtant, en réalité, Dieu ne l’a jamais quitté et a continuellement veillé sur lui par des corbeaux ou des anges. Selon le pasteur David Jang, la véritable crise de l’Église moderne n’est pas tant la sécularisation ou la baisse d’effectifs, mais le fait « d’oublier que Dieu est avec nous ». Même si les croyants vont à l’église, participent à des programmes variés, si la conviction qu’« un Dieu vivant, agissant de manière concrète ici et maintenant » faiblit, ils glissent vite vers la peur, le désespoir ou une foi superficielle. Avant toute mise en place de programme ou de stratégie, l’Église doit donc se concentrer sur le rétablissement de cette conscience d’un Dieu qui marche à nos côtés.

Deuxièmement, il importe de mettre l’accent sur « l’évangélisation et la formation de disciples sur le terrain ». Élie a expérimenté diverses sources de subsistance — un ange, des corbeaux, la veuve de Sarepta. C’est cette provision constante de Dieu qui lui a permis de traverser Israël pour son ministère. Le pasteur David Jang encourage les Églises à offrir aux croyants des « occasions de vivre des expériences de terrain ». Par exemple, des missions de courte durée, des actions de volontariat, des projets de service communautaire. Lorsque les croyants constatent de leurs propres yeux « la préparation de Dieu », leur foi et leur sens de l’appel se trouvent renouvelés. Le pasteur Jang témoigne souvent, au fil de ses nombreux séjours missionnaires, de la joie de découvrir ces âmes que Dieu avait déjà préparées. Même dans les milieux les plus hostiles ou fermés à l’Évangile, il y a toujours un « reste » caché.

À ce sujet, le pasteur David Jang cite fréquemment Ézéchiel 3.11 : « Qu’ils écoutent ou qu’ils n’écoutent pas, toi, annonce-leur mes paroles. » Le rôle d’un évangéliste n’est pas de se laisser abattre par les réactions ni de chercher à tout prix des résultats visibles, mais de persévérer, convaincu que la Parole est une semence qui, tôt ou tard, portera du fruit selon le temps de Dieu. Paul aborde dans Actes 28 le « mystère de l’incrédulité » : face à la même prédication, certains s’ouvrent et d’autres restent fermés, phénomène qui demeure en partie impénétrable. Toutefois, « on ne peut entendre sans prédicateur ». L’Église doit donc continuer de proclamer la Parole, persuadée qu’Il a déjà préparé des cœurs qui Lui appartiennent.

Comment la « théologie du Reste » se rattache-t-elle à la formation de disciples au sein de l’Église ? Le pasteur David Jang s’appuie sur la relation entre Élie et Élisée. Dieu ordonne à Élie d’oindre Élisée comme prophète à sa place, instaurer ainsi une succession spirituelle. Dans le Nouveau Testament, on retrouve un schéma similaire avec Paul et Timothée, ou entre Jésus et Ses douze disciples. L’Église ne doit pas seulement chercher à augmenter le nombre de fidèles, mais s’attacher à former la génération suivante de croyants consacrés. Or, pour devenir un « reste », on ne peut se contenter d’une adhésion intellectuelle ou d’une simple participation aux cultes. C’est au travers d’une vie fondée sur la Parole, la prière, l’obéissance et le renoncement que se forment ceux qui prolongeront la foi. Les responsables d’Église doivent investir dans des programmes de formation spirituelle et de mentorat, qui forment les croyants à être « ceux que Dieu a préparés », insiste David Jang.

De plus, la « recherche des âmes préparées par Dieu » implique une approche souple et audacieuse de l’évangélisation et de la mission. Lorsque Élie rencontre la veuve de Sarepta, il lui demande d’abord de cuisiner pour lui un petit pain avec ce qu’elle possède, ce qui pouvait sembler lourd à porter pour une veuve désœuvrée. Mais Élie, sûr de la direction divine, parle avec assurance, et la veuve lui obéit, entraînant un miracle. De la même manière, l’évangélisation ne doit pas résulter d’un calcul préalable sur la probabilité de réussite, mais d’une foi audacieuse dans le fait que Dieu a déjà préparé des cœurs. Le pasteur David Jang explique avoir établi des Églises dans de nombreuses villes du monde en commençant par « aller annoncer la Parole, l’étudier ensemble, et chercher ceux qui y réagiront ». Son principe est de ne pas juger la réussite ou l’échec selon des critères humains, mais de faire confiance à la souveraineté de Dieu pour rassembler les âmes qu’Il a préparées.

Le pasteur David Jang ajoute qu’« avant une planification complexe et des stratégies raffinées, il faut d’abord une spiritualité éveillée ». Élie, bien que se trouvant sous un genêt et endormi, a su saisir le contact et la voix de l’ange. Aujourd’hui, pour découvrir ceux que Dieu a préparés, les responsables et les croyants doivent rester spirituellement alertes. Souvent, c’est en priant chaque jour : « Seigneur, quelles âmes veux-Tu que je rencontre pour Toi aujourd’hui ? » que se produisent des rencontres inattendues ; de nouvelles personnes arrivent à l’Église, des familles sont restaurées, la communauté s’étend. Être « éveillé » dans le Saint-Esprit conduit à des occasions providentielles.

Il faut néanmoins se garder d’une mauvaise interprétation de la « théologie du Reste » qui deviendrait un motif de repli ou d’élitisme spirituel. Certains pourraient en effet adopter une attitude hautaine consistant à dire : « Nous seuls sommes justes, le monde est corrompu. » Mais si l’on étudie attentivement le récit d’Élie, on voit que Dieu corrige l’erreur d’Élie lorsqu’il prétend : « Je suis resté seul. » Le concept du Reste n’est pas une fierté égocentrique ; c’est la manière dont Dieu préserve Son peuple et, par ce peuple, accomplit un renouveau dans l’Histoire. Le pasteur David Jang insiste pour que l’Église demeure humble : le « reste » doit éviter de se glorifier, mais se reconnaître comme l’objet de la miséricorde de Dieu, appelé à coopérer à Son plan.

Par ailleurs, pour mettre en pratique la « théologie du Reste », l’Église doit ajuster ses critères d’évaluation des personnes. Il est fréquent de juger selon l’apparence extérieure : compétence, formation académique, aisance financière. Or, Dieu peut avoir choisi quelqu’un de pauvre, de peu d’instruction, pour être un instrument essentiel de Son plan. Rappelons que la veuve de Sarepta, insignifiante aux yeux de la société, a joué un rôle crucial dans le déroulement du salut. Le pasteur David Jang exhorte les responsables à « ne jamais sous-estimer la valeur d’une seule âme ». Un jugement trop rapide peut nous faire passer à côté d’un de ces « sept mille genoux qui ne se sont pas courbés ».

La « théologie du Reste » oriente donc non seulement l’évangélisation et la mission, mais aussi la formation des disciples et les relations entre croyants dans l’Église. Quand chaque membre est considéré comme un « précieux instrument de Dieu », détenteur d’un potentiel spirituel à développer, la communauté en ressort vivifiée. Le point essentiel est de cesser d’employer les fidèles comme « moyens de croissance numérique » ou « soutien financier » pour l’Église, et de les estimer comme un héritage sacré. C’est d’ailleurs l’une des raisons pour lesquelles le pasteur David Jang répète depuis des années l’importance de l’« édification » et de l’« enseignement biblique ». Quand un croyant comprend qu’il est lui-même un « reste », appelé par Dieu pour Sa mission à notre époque, cela bouleverse la trajectoire de sa vie. Dans l’Église, dans la famille, au travail, en société, il attend avec foi les rendez-vous préparés par le Seigneur.

Concrètement, parmi les propositions du pasteur David Jang, il y a la lecture commune de la Bible et l’entraînement effectif à la prière fondée sur la Parole. Nombre d’Églises utilisent déjà des programmes de lecture de la Bible sur un an ou deux, ou des groupes de partage. Le pasteur Jang affirme que, des mégapoles comme São Paulo ou New York aux régions reculées d’Afrique, le point de départ de tout renouveau est « lire ensemble la Parole, échanger librement autour d’elle, prier collectivement et mettre en pratique ce que nous y avons appris ». C’est là qu’on constate un changement dans la vie des gens. C’est pourquoi il conseille aux communautés de « vérifier avant tout si elles fonctionnent réellement autour de la Parole de Dieu », plutôt que de se précipiter vers de nouvelles activités. On voit que si Élie agit sur l’ordre de la Parole, qu’Élisée reçoit son onction sous la Parole, et que ces sept mille fidèles ne plient pas devant le faux dieu mais restent ancrés dans la Parole du Seigneur.

Le récit d’Élie et la « théologie du Reste » (Remnant Theology) offrent donc une orientation solide à l’Église contemporaine, rappelant l’essentiel et donnant des clés pour l’action. Le pasteur David Jang s’appuie sur ces vérités pour exhorter l’Église à ne pas viser en priorité un « pouvoir social » ou un « succès visible », mais à tenir fermement la foi en l’Emmanuel et à se consacrer à l’édification du Reste. De cette manière, l’Église peut, comme Élie, se relever de ses peurs et être un agent de renouveau pour la nation. Et ce renouveau ne vient pas d’événements grandioses ou de la force humaine, mais du rassemblement de ces « sept mille » dispersés, travaillant aux côtés du Seigneur. Ainsi, le message du pasteur David Jang se résume à « Dieu a déjà tout préparé, faites-Lui confiance et avancez avec courage, mais demeurez humbles, estimant chaque âme et l’élevant dans la formation spirituelle ».

Le chapitre 19 de 1 Rois n’est donc pas qu’une ancienne histoire. Aujourd’hui encore, Dieu s’approche de ceux qui, comme Élie, sont exténués au point de vouloir mourir, et Il leur parle avec douceur pour les relever et les renvoyer au milieu du monde. Et si nous prétendons être seuls, souvenons-nous que Dieu a caché bien des disciples et collaborateurs fidèles. Le pasteur David Jang le rappelle à tous ceux qui s’investissent dans le ministère : « Même dans les contextes les plus difficiles, il y a toujours un reste préparé, alors partez plein d’assurance. » Ce message va au-delà du simple récit vétérotestamentaire : il nous rejoint, Église moderne, comme un puissant encouragement et un appel à l’action. Par la « théologie du Reste », nous apprenons à voir Dieu en maître de l’Histoire, et nous recouvrons la passion et l’audace pour témoigner de l’Évangile.

Enfin, ce principe ouvre la voie à la poursuite de l’œuvre de Dieu de génération en génération, à l’image d’Élie passant le flambeau à Élisée, ou de Paul à Timothée. Les croyants et les responsables d’aujourd’hui, à l’image d’Élie, sont appelés à oindre la génération suivante, préparant ainsi la relève et la continuité de l’action divine. Chacun peut se reconnaître dans Élie ou dans les « sept mille » qu’il cherche : personne n’est exclu de ce plan si l’on accepte d’en être. Puissions-nous retenir que Dieu, au-delà de nos défaillances, reste à l’œuvre, et nous donne le privilège de participer à ce grand dessein. C’est ainsi que, de nos jours encore, Son Règne se déploiera, rendant visible la grâce du salut et la justice du Royaume. Et les serviteurs de Dieu, comme David Jang, continueront d’œuvrer pour transmettre cet héritage, afin que chaque croyant devienne à son tour un « Élie » dans son temps, ou un de ces « sept mille » fidèles qui refusent de fléchir les genoux devant les idoles.

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Pastor David Jang – Elijah and the Remnant


I. Elijah’s Story and the Remnant

1. Introduction to Elijah’s Narrative and the Concept of the Remnant
1 Kings 19 captures one of the most dramatic moments in Elijah’s life. Right after experiencing a miraculous victory, Elijah flees into the wilderness in intense fear because of Jezebel’s threat. In this moment of despair, God appears to Elijah in a remarkable way, touching him and guiding him back to his mission. Modern believers can deeply identify with and be comforted by this passage, which also calls for renewed commitment. Through various sermons and teachings, Pastor David Jang frequently underscores the spiritual principles found in Elijah’s story and what is often referred to as “Remnant Theology.” As times grow more chaotic, there remains a clear promise of God for those who hold on to His will.

Elijah was a great prophet who served during the reign of King Ahab in the northern kingdom of Israel. Scripture describes King Ahab as “more evil than all who were before him,” and his marriage to Jezebel, who spread Baal worship throughout the land, caused Elijah’s ministry context to become extremely hostile. In 1 Kings 18, Elijah confronts 450 prophets of Baal and 400 prophets of Asherah on Mount Carmel. Through this dramatic showdown, God is revealed as the one true God—a great victory for Elijah. However, immediately after this, Jezebel threatens to kill Elijah. Terrified, he flees to Beersheba and then into the wilderness, where he sits under a broom tree (rotem) and implores God to take his life.

This scene is strikingly human. A man who had just revealed God’s glory through a miraculous display of fire is suddenly overwhelmed by fear and despair when faced with Jezebel’s threat. Such frailty is truly relatable. Yet at this point of utter hopelessness, God provides Elijah with heavenly food and drink, meeting his physical needs and initiating his spiritual restoration. The phrase, “the angel touched him and said, ‘Get up and eat,’” visually depicts God’s tender care. Pastor David Jang frequently cites Hebrews 1:14—“Are not all angels ministering spirits…”—to show how God can meet the needs of His people, whether through angels or even through ravens, in ways beyond our expectations. This truth reassures modern Christians that they are never truly alone, even when they feel isolated.

Strengthened by God’s supernatural provision, Elijah journeys forty days and nights to Mount Horeb. In a cave there, he once again hears God’s voice:

“A great and powerful wind tore the mountains apart and shattered the rocks before the Lord, but the Lord was not in the wind; after the wind there was an earthquake, but the Lord was not in the earthquake; after the earthquake a fire, but the Lord was not in the fire; and after the fire came a gentle whisper” (1 Kings 19:11-12, NIV).

This is a highly symbolic scene. Sometimes God reveals Himself through dramatic signs and wonders, yet the most crucial message often arrives in a “gentle whisper.” It’s precisely this quiet voice that revives Elijah from his spiritual depression and reminds him of his calling.

God repeatedly asks Elijah, “What are you doing here?”—a question tinged with rebuke. It’s as though He is saying, “Is this really where you belong right now?” Elijah responds, “I am the only one left. They are trying to kill me.” In his extreme loneliness, he feels he is utterly alone. However, God challenges this mindset by saying, “I reserve seven thousand in Israel—all whose knees have not bowed to Baal.” This is the core of the Bible’s “Remnant Theology.” From a human viewpoint, it appears that only one person is left standing for God while the entire nation has succumbed to idolatry. Yet God has already prepared seven thousand people who have refused to bow to Baal.

2. Key Points in Remnant Theology
Pastor David Jang explains this “Remnant Theology” with two main points. First, within human limits, it’s impossible to see or fully grasp the existence of these “hidden ones.” No matter how spiritually dark an era may seem—consumed by Mammon (materialism), Baal (idolatry), or moral corruption—God’s sovereignty never fails. His plan for salvation and providence never crumbles, and there always remains a “seed” left behind. This principle applies not only in the Old Testament but also in the New Testament era and the modern church age.

Second, these remnants function as the catalyst that transforms the age. God’s purpose in preserving the “seven thousand who have not bowed to Baal” is not merely to keep up appearances. Like Elijah—or Elisha—they are used by God to safeguard, proclaim the truth, and effect historical change. In Romans 9:27-29, Scripture tells us that even if the children of Israel are numerous as the sand by the sea, “only the remnant will be saved,” reaffirming that God preserves a specific “seed” for maintaining the lineage of faith. Isaiah 1:9 similarly warns that if the Lord had not left a few survivors, “we would have become like Sodom, we would have been like Gomorrah.” In other words, even in the midst of judgment, the remnant serves as God’s ark of grace.

This “Remnant Theology” recurs throughout Pastor David Jang’s sermons and lectures, playing a vital role in modern church life and global missions. He especially encourages missionaries and evangelists to keep this concept firmly in mind. People may think that a certain land is spiritually barren or that people there seem uninterested in the gospel. But, just as Elijah once cried, “I am the only one left,” when there were actually seven thousand hidden believers, God has likewise prepared “remnant believers” in every part of the world who are ready to receive the gospel. The evangelist should not approach them with an attitude of “I must change them,” but rather with the conviction that “God has already prepared them; I am simply called to find them and proclaim the message.” This is Pastor David Jang’s bold encouragement.

We see this principle vividly in Acts 18, when Paul is in Corinth. Frightened by severe opposition from local Jews, Paul contemplates his next move. Then, in a night vision, the Lord appears to him and says, “I have many people in this city” (Acts 18:9-10). Initially, the situation seemed hopeless due to people’s hardened hearts, but God had already prepared many in Corinth who were open to Paul’s message. Ultimately, the Corinthian church was established and became a strategic hub for the mission to the Gentiles. In this way, “Remnant Theology” compels us to go forward, confident that God has prepared people of grace—Elijah’s story being a prototypical Old Testament example.

However, we must not interpret this as “There is nothing for me to do.” In obedience to God’s command, Elijah was to anoint Hazael as king over Aram, Jehu as king over Israel, and Elisha as his prophetic successor. “Remnant Theology,” therefore, calls for a dynamic balance—trusting in God’s sovereignty and providence while fulfilling our responsibilities. Pastor David Jang repeatedly stresses this point: “Because God has prepared people, go forth without fear. But whether or not you see these people right away, you must remain faithful to your calling.” This balanced perspective is clear in the lives of both Elijah and the Apostle Paul. Even with God’s promise, they labored tirelessly and prayerfully in their mission fields.

Thus, the story in 1 Kings 19 and the “Remnant Theology” remains relevant today. No matter how dire or lonely our circumstances might seem, God always provides a remnant. This truth not only upholds individual faith but also offers a future vision for the church and global missions. God’s ways surpass our imagination as He works concretely in the world—feeding us by ravens if need be, renewing our strength through angels, and concealing seven thousand faithful souls. Hence, a believer has no reason to despair. Even Elijah, who once cried, “They are seeking to take my life,” is met by the Lord in a gentle whisper, “What are you doing here?”—and is sent back into the world. This calls each of us to persevere, even amid seasons of spiritual drought.

Such understanding always includes a sense of calling toward the remnant. In Romans 10, Paul asks, “How can they hear without someone preaching to them?” indicating that sent evangelists must proclaim the Word so that the “already prepared” souls might hear and respond. This parallels a farming analogy: a sower scatters seed, and the harvest comes in due season. Even if a land appears desolate, if God has planted a remnant there, fruit will emerge. With that assurance, an evangelist need not fear “fruitlessness,” since somewhere there are ears ready to hear. We must not make the error of failing to preach or giving up prematurely, thinking “There is no hope.”

In summary, Elijah’s story and “Remnant Theology” show us that “God’s work transcends our human modes and limitations.” Even when Elijah was so despondent he asked God to take his life, the divine plan remained in motion. And, though we cry “I am the only one left,” we are never truly alone. Somewhere in this world, or even nearby, there are others who have not bowed to Baal. Pastor David Jang reiterates this: “Though you may feel isolated or exhausted in ministry—though a certain field seems impossible—God has already prepared the remnant. So go forward boldly.” This message resonates beyond the historical record of the Old Testament, offering encouragement and challenge for our generation. Through Remnant Theology, we discern how God reigns as Lord of history, thereby renewing our fervor and courage to share the gospel.


II. Practical Applications for the Modern Church

1. Applying Elijah’s Journey and Remnant Theology Today
How can 1 Kings 19—Elijah’s spiritual journey—and “Remnant Theology” be concretely applied in the modern church? And how is Pastor David Jang implementing these applications in actual ministry? In this section, we’ll examine the direction the church ought to take, drawing on the core values and practical teachings David Jang has emphasized.

The foremost principle the modern church must not lose is the belief in “Immanuel—God with us.” Although Elijah experienced a spectacular miracle on Mount Carmel, he quickly lost heart when Jezebel’s threat made him feel alone. Yet God had never left him, continually caring for him through ravens and angels. Pastor David Jang points out that the real crisis for the contemporary church is not declining membership or secularization, but rather forgetting that “God is alive and with us, working tangibly in our midst.” Even if people attend services and participate in various church programs, if the conviction that “God is truly at work” fades, they can easily succumb to fear, despair, or superficial faith. Therefore, before launching new programs or policies, the church must first renew its faith in the living, present God.

2. Emphasis on Field-Based Evangelism and Discipleship
Another practical point is the necessity of “field-based evangelism and discipleship.” At various times, Elijah was sustained by heavenly means—through angels, ravens, and even the widow of Zarephath. This tangible provision underpinned his ability to travel throughout Israel. Pastor David Jang advocates that churches give believers opportunities to experience God’s provision directly. For instance, domestic or foreign short-term missions, community service projects, and local outreach enable believers to witness “God’s preparation” firsthand. David Jang has shared numerous testimonies from various mission fields where “7,000 who have not bowed to Baal” are unexpectedly discovered, bringing fresh spiritual passion and resolve to the entire church.

Here, Pastor David Jang often cites Ezekiel 3:11: “Speak to them whether they listen or fail to listen.” An evangelist should not be swayed by the immediate response or driven by pressure for quick results. Instead, they must trust that the Word of God itself is a seed that, once planted, will assuredly bear fruit in God’s timing. This relates to what the Apostle Paul identifies as the “mystery of unbelief” in Acts 28—some hearts open to the same message while others remain closed, a phenomenon beyond our complete understanding. Regardless, “they cannot hear without someone preaching.” Therefore, believing that “God has many people in this city,” the church must keep proclaiming the Word.

3. Remnant Theology and Church Discipleship
How does “Remnant Theology” connect to discipleship within the church? David Jang highlights the relationship between Elijah and Elisha. God commands Elijah to anoint Elisha as a prophet to succeed him, thus securing an unbroken spiritual lineage. This parallels Paul and Timothy, or Jesus and the Twelve in the New Testament. The church should not just focus on increasing membership but on raising the next generation of faith-driven leaders. To become part of God’s remnant, mere familiarity with doctrine or routine church attendance is inadequate. One must become a person genuinely shaped by Scripture, prayer, obedience, and sacrifice. Church leaders must pour energy into discipleship programs and pastoral care, raising individual members to be those “prepared by God”—a consistent teaching in David Jang’s ministry.

David Jang also emphasizes that seeking “those whom God has prepared” for evangelism and missions requires flexibility and boldness. For example, when Elijah meets the widow of Zarephath, he asks her to bake him bread from the little flour she has left—an audacious request, yet Elijah does not hesitate because he trusts God’s leading, and surprisingly the widow obeys. Likewise, evangelism and missions should not hinge on human calculations about receptivity. Instead, evangelists should declare truth boldly, believing God has already prepared that person’s heart. When planting churches in diverse cities and nations, Pastor David Jang has followed a straightforward practice: “Go first, proclaim the Word together, and look for those who respond.” The outcome is left to God; if He has indeed prepared hearts, they will respond.

Another vital point is that “Remnant Theology” calls for more than just complex strategies—it calls for a continually alert spiritual life. Even when Elijah lay exhausted under the broom tree, he did not ignore the angel’s touch. Modern church leaders and lay leaders must likewise be spiritually vigilant; when we remain attuned to the Holy Spirit, God often brings unexpected encounters with those He has prepared, forming or revitalizing communities of faith. Above all, believers should remain in the Spirit, asking daily, “Lord, whom will You lead me to meet today?” Such openness often brings surprising individuals to the church, leading to restored families and expanded communities.

4. Avoiding Misconceptions and Cultivating Humility
Sometimes “Remnant Theology” is misunderstood as an exclusive elitism—thinking “We alone are correct; the rest of the world is wrong.” But a closer look at Elijah’s story reveals that God corrects Elijah’s misguided self-assumption: “I am the only one left.” The remnant is not about self-righteousness, but about showing “how God guards His people and renews history through them.” Pastor David Jang warns the church to remain humble. Those who form the remnant should not pridefully boast, “I am chosen,” but instead humbly confess, “God was merciful to me and included me in His work.”

Furthermore, if today’s church is to properly embody “Remnant Theology,” its metrics for valuing people cannot be based on worldly standards. A person who appears limited by secular measures—lacking education, wealth, or social status—might be the very “seed” God is preserving. After all, the widow of Zarephath was neither wealthy nor influential, yet she played a crucial role in the unfolding of God’s redemptive story. Pastor David Jang cautions church leaders: “Never undervalue the worth of a single soul.” Judging too hastily—believing someone has little to offer the church—may risk overlooking one of the seven thousand hidden believers.

Consequently, “Remnant Theology” informs internal discipleship, shepherding, and fellowship, as well as external missions and evangelism. Churches that regard each person as “God’s precious remnant” and endeavor to discover and develop that individual’s gifts and potential will find their ministries brimming with life. Above all, leaders must resist viewing members as tools for church growth or mere financial assets, instead recognizing them as “holy inheritance prepared by God.” This is a core reason David Jang has consistently stressed “nurture” and “biblical education” for many years. When believers personally grasp that “I am one of God’s remnant for this generation, entrusted with a divine assignment,” their life trajectory changes radically. Whether in the church, at home, in the workplace, or in the broader community, they live with the expectation that God may use them in someone else’s life.

To this end, Pastor David Jang offers concrete methods, such as “corporate Scripture reading” and “prayer grounded in the Word.” Many churches implement a one- or two-year Bible reading plan or small-group Bible studies. Whether in São Paulo, New York, or a small African church, genuine transformation begins when the community consistently gathers around the Word, shares openly, prays together, and checks in on practical application. David Jang emphasizes that before launching any new program, “the church must confirm whether it is already operating fundamentally around God’s Word.” We should remember that Elijah was moved by God’s “word,” Elisha was trained under that “word,” and the seven thousand survivors clung to God’s “word” rather than succumbing to Baal’s lies.

5. Conclusion: Reclaiming the Message of Elijah and the Remnant
Elijah’s story and “Remnant Theology” point the modern church back to essential truths and suggest a clear path of action. Pastor David Jang insists that the church, rather than chasing social power or visible achievements, must stand on the bedrock conviction that “God is with us” and focus on finding and raising the remnant. As with Elijah, who rose from severe despair and spearheaded Israel’s reform, the contemporary church can become God’s vessel for spiritual revival. Such revival does not stem from grand events or human influence but from discovering those “hidden 7,000” and building community with them.

Pastor David Jang’s core message is that “God has prepared everything,” so we should trust in His providence and sovereignty as we go forth boldly, yet always remain humble, valuing each individual with care. The account in 1 Kings 19 is not merely ancient history; it remains alive today. Even if, like Elijah, we find ourselves drained of hope under a broom tree, God’s work continues. And though we cry, “I’m the only one left,” we can believe that, in truth, we are never alone. Others around the world—or right next to us—have not bowed to Baal. With this assurance, we can persevere in ministry, confident in God’s faithful preparation of the remnant.

In Romans 10, Paul reminds us that “no one can hear without someone preaching,” underscoring that those “already prepared” souls will hear and respond only when the message is proclaimed. Like a farmer sowing seeds, we may not see the harvest at once, but we trust that the seed will sprout in due season. Even when the soil appears barren to human eyes, if God has planted His remnant, the field will surely yield fruit. Emboldened by this conviction, evangelists need not fear a lack of results. There will always be some who listen; the real mistake would be to remain silent or to give up prematurely, concluding “there is no hope.”

Ultimately, Elijah’s story and Remnant Theology teach that “God’s work far exceeds the range and methods we imagine.” Even when Elijah was at his lowest point, praying for his life to end, God’s plan continued unabated. If we too lament, “I alone am left,” God often surprises us by revealing that we are not alone. Pastor David Jang reiterates this assurance: “No matter how lonely or weary your field of ministry, or how impossible it seems, God has prepared the remnant—go forth with courage.” These words transcend the Old Testament era, providing timely encouragement and challenge today. By embracing Remnant Theology, we learn how God actively governs history and can recover a renewed mission and courage to share the gospel.

6. Modern Practice Within the Church
Therefore, the modern church must hold onto these truths: “God’s abiding presence” and “His sovereign preparation of remnant believers.” David Jang applies these principles by championing “finding prepared souls through frontline missions,” “valuing each person and nurturing them in the Word,” and “fostering vivid experiences of God’s presence.” Underlying all of this is the fundamental affirmation that “God is the sovereign ruler of history.” Even if, at times, we feel as overwhelmed as Elijah, we should neither retreat nor abandon hope. Instead, we should press on, seeking out the seven thousand hidden ones. It is through such faithful churches and believers that God’s kingdom expands on earth, bringing salvation and demonstrating divine righteousness and holiness to a world in need. Along the way, Pastor David Jang and countless other spiritual leaders, akin to Elijah and Elisha, will anoint future generations to continue God’s work. We must remember that anyone who shares in this journey becomes the Elijah of their era, part of the seven thousand who have not bowed to Baal.


This is the spirit of Elijah’s story in 1 Kings 19, which endures as a living message. Even when we are exhausted by our calling, the Lord gently comes to touch us. And, when we despair that we are alone, He assures us that far more people stand on His side than we realize. So in the face of challenges, let us recall this teaching and regain our resolve. Only when the church is filled with such confidence can seemingly unattainable visions—like city-wide revival, national transformation, and global evangelization—become reality. Instead of always craving “wind, earthquake, and fire,” let us not miss the “gentle whisper” that follows. That inner sensitivity to the Holy Spirit is the most pressing virtue for the modern church to reclaim.

In closing, Elijah’s story and Remnant Theology reshape our personal faith, communal purpose, and missional orientation. Drawing from this foundation, Pastor David Jang has long urged believers to take practical steps such as stepping onto mission fields to find “prepared souls,” discipling each person with the utmost care, and cultivating a tangible awareness of God’s abiding presence. Fundamentally, this is only possible when we hold fast to the truth that God is the Sovereign Lord over history. Like Elijah, we may at times cower in fear or loneliness, but we must not give up. Instead, we press on to discover the hidden seven thousand, thereby participating in the expansion of God’s kingdom. And as this happens, the world will taste salvation, witness the justice and holiness of God’s kingdom, and be transformed. Meanwhile, spiritual leaders like Pastor David Jang will continue to mentor the next generation—just as Elijah passed the baton to Elisha—so that God’s work endures. May all who take part in this journey remember that they can be Elijah for our times, and that we too belong among the seven thousand who stand unbowed before the idols of the age.

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David Jang – Elías y el Remanente


I. La historia de Elías y el Remanente

El capítulo 19 del Primer Libro de Reyes presenta uno de los momentos más dramáticos en la vida de Elías. En este pasaje, vemos cómo, inmediatamente después de haber experimentado una victoria milagrosa, Elías huye al desierto, presa de un intenso temor a causa de la amenaza de Jezabel. Allí, en medio de su desesperación, Dios se le acerca de manera asombrosa, lo toca y lo conduce nuevamente a su misión. Esta escena se aplica con gran fuerza a los creyentes de hoy, brindándoles consuelo, empatía y un llamado a tomar decisiones valientes. El pastor David Jang, en diversas predicaciones y enseñanzas, ha destacado los principios espirituales que se desprenden de la historia de Elías y la denominada “Teología del Remanente (Remnant Theology)”, subrayando que, mientras más confusa se vuelva la época, existe una promesa firme de Dios para quienes se aferran a Su voluntad.

Elías fue un gran profeta que sirvió durante el reinado de Ajab, en el norte de Israel. La Biblia describe a Ajab como un rey “malo, y además el peor de todos”, y esta maldad se ve magnificada por la influencia de Jezabel, su esposa, quien extendió la adoración a Baal por todo el país. En 1 Reyes 18, Elías se enfrenta en el monte Carmelo a 450 profetas de Baal y 400 profetas de Astarté (Asera), y demuestra con un gran milagro que el Dios de Israel es el único y verdadero Dios. Sin embargo, poco después de esa victoria, Jezabel le hace saber a Elías que planea matarlo. Lleno de pánico, Elías huye a Beerseba, y luego se adentra en el desierto, donde, bajo un enebro, ruega a Dios que le quite la vida.

Esta parte es sorprendentemente humana. Un instante antes, Elías había sido el instrumento de un poderoso milagro que manifestó la gloria de Dios; ahora, atemorizado por Jezabel, se encuentra sumido en una profunda desesperación y vulnerabilidad. Pero en ese estado de abatimiento, Dios satisface sus necesidades físicas con alimento y bebida del cielo, y lo restaura espiritualmente. La frase “El ángel lo tocó y le dijo: ‘Levántate y come’” ilustra con fuerza la compasión divina hacia Elías. Esto se conecta con Hebreos 1:14, un versículo que el pastor David Jang cita con frecuencia (“¿No son todos ellos espíritus ministradores…?”), y demuestra cómo Dios cuida de Su pueblo a través de ángeles o incluso de medios imprevistos (como los cuervos). Para el creyente de hoy, este hecho refuerza la verdad de que jamás estamos solos, por más aislados que nos sintamos.

Con la fuerza del alimento sobrenatural que recibió, Elías camina cuarenta días y cuarenta noches hasta llegar al monte Horeb. Allí, en una cueva, escucha nuevamente la voz de Dios:

“Cuando el Señor pasaba, un viento poderoso y violento partía las montañas y quebraba las peñas delante del Señor, pero el Señor no estaba en el viento. Tras el viento hubo un terremoto, pero el Señor no estaba en el terremoto. Tras el terremoto hubo fuego, pero el Señor tampoco estaba en el fuego. Y después del fuego se oyó un murmullo apacible y delicado.” (1 Re 19:11-12)

Esta escena es profundamente simbólica. Dios a veces se revela a través de grandes milagros y prodigios, pero la enseñanza clave es que el mensaje más importante llega a través de la “voz suave y apacible”. Gracias a esta palabra, Elías, en medio de su depresión y temor, logra levantarse y reencontrar su vocación.

En este contexto, Dios le hace repetidamente la misma pregunta a Elías: “¿Qué haces aquí, Elías?”. En ella se percibe cierta reprensión, como si Dios le dijera: “¿Por qué estás aquí, sin hacer lo que debes hacer?”. Elías responde: “Sólo yo he quedado, y me buscan para quitarme la vida”. Este lamento: “Sólo yo he quedado” expresa la soledad y el abatimiento que todos podemos experimentar al servir a Dios. Pero el Señor corrige la visión de Elías al decirle: “Me he reservado siete mil en Israel, cuyas rodillas no se doblaron ante Baal”. Aquí radica la esencia de la llamada “Teología del Remanente (Remnant Theology)”: aunque a los ojos humanos parezca que todo el pueblo se ha rendido a la idolatría y que uno está totalmente solo, Dios ya ha preparado a siete mil que no han cedido.

El pastor David Jang desarrolla esta “Teología del Remanente” basándose en dos puntos principales:

  1. Existen ‘personas escondidas’ que no podemos encontrar con fuerzas meramente humanas. Por muy oscura que sea la época espiritualmente hablando, por más que la sociedad parezca dominada por el mamón (amor desordenado al dinero), por la idolatría (Baal) o la inmoralidad, Dios sigue ejerciendo Su soberanía. Por ende, Su plan de salvación y Su providencia no se rompen jamás, y siempre hay una “simiente” que permanece. Este principio no sólo se aplica al Antiguo Testamento, sino también al Nuevo Testamento y a la Iglesia actual.
  2. Esos ‘remanentes’ se convierten en la fuerza impulsora que transforma la historia. Dios no guardó a los “siete mil que no doblaron sus rodillas ante Baal” sólo para que fueran un simple número, sino porque, al igual que Elías y Eliseo, ellos estaban llamados a ser líderes fundamentales que preservarían y transmitirían la verdad de Dios, influyendo en el rumbo de los acontecimientos. Tal como señala Romanos 9:27-29, aunque los israelitas sean tan numerosos como la arena del mar, “sólo el remanente será salvo”. Esto demuestra que Dios preserva cierta “semilla de fe” para mantener la línea de la salvación. Asimismo, Isaías 1:9 añade que, si no fuera por ese pequeño grupo que el Señor de los ejércitos ha dejado, “habríamos llegado a ser como Sodoma y Gomorra”. Así, en medio del juicio divino, el remanente actúa como un “arca de gracia”.

La “Teología del Remanente (Remnant Theology)” es un tema recurrente en las predicaciones y enseñanzas del pastor David Jang, y cobra especial relevancia para la Iglesia contemporánea y el movimiento misionero mundial. En sus mensajes, insta a los evangelistas a recordar este concepto cuando parten a anunciar el evangelio a las naciones. Tal vez a nuestros ojos la tierra parezca muy dura y la gente indiferente al evangelio; pero, tal como Elías creyó estar solo mientras existían otros siete mil fieles, Dios ya ha dejado en ese lugar “remanentes” dispuestos a recibir las buenas nuevas. El evangelista no debe pensar: “Yo los voy a cambiar”, sino: “Dios ya ha preparado esos corazones, y yo sólo debo encontrarlos y predicarles”. Con esa certeza puede obrar con valentía.

Un claro ejemplo de esto se ve en Hechos 18, cuando Pablo, en medio de persecución y rechazo en Corinto, siente temor. En una visión nocturna, el Señor le dice: “No temas, habla y no calles, porque tengo mucho pueblo en esta ciudad” (Hch 18:9-10). Aun cuando aparentemente nadie escuchaba, Dios ya había preparado corintios que acogerían la Palabra. Así se fundó la Iglesia de Corinto, que llegaría a ser un centro fundamental para la expansión del evangelio a los gentiles. Este pasaje muestra que la “Teología del Remanente” anima a los creyentes a salir con valentía, confiados en que Dios ya ha preparado a personas con las que Él mismo se ha propuesto obrar. El relato de Elías es la imagen veterotestamentaria más representativa de este principio.

Por otro lado, la “Teología del Remanente” no debe malinterpretarse como un “no tengo nada que hacer”. Elías, en obediencia, unge a Hazael como rey de Siria y a Jehú como rey de Israel, y prepara a Eliseo para que le suceda en el ministerio profético. Es decir, confiar en la soberanía de Dios y en Su providencia no excluye nuestras responsabilidades y nuestra obediencia. El pastor David Jang también lo recalca repetidamente: “Dios ya ha elegido a algunos, no temas ni retrocedas; pero, aunque no veas de inmediato esa persona, cumple con fidelidad la obra que se te ha encomendado”. En la vida de Elías y en la de Pablo vemos ese equilibrio: Dios les asegura Su presencia y Su promesa, y ellos responden con perseverancia y oración, dedicándose a fondo a la misión.

En ese sentido, la historia de Elías en 1 Reyes 19 y la “Teología del Remanente” siguen siendo vigentes hoy. Cuando las circunstancias lucen oscuras y difíciles, cuando uno siente que está solo en la batalla, conviene recordar que Dios siempre tiene un remanente. Esta verdad es un fundamento que sostiene la fe de cada uno, a la vez que aporta una visión esperanzadora para la Iglesia y su misión universal. Dios obra, a veces de maneras inimaginables, alimentándonos con cuervos, enviándonos ángeles y preservando a siete mil que nunca se rindieron. Por eso, el cristiano no tiene razón para caer en la desesperación. Aun cuando Elías temía por su vida, Dios se acercó con una “voz suave y apacible” y le preguntó: “¿Qué haces aquí?”. Luego, lo envió de nuevo al mundo para cumplir su misión. Dicho de otro modo, este mensaje nos invita a no rendirnos ni quedarnos inmóviles, aunque estemos rodeados de sequía y crisis.

Asimismo, la “Teología del Remanente” lleva implícito un llamado al sentido de vocación. Pablo dice en Romanos 10 que, sin alguien que predique, la gente no puede oír. Esto significa que, aunque haya personas preparadas por Dios para recibir la Palabra, sin predicadores que les anuncien el mensaje, ellos no podrán creer. Es como un agricultor que siembra la semilla: no se cosecha inmediatamente, pero, en el tiempo señalado, brota el fruto. Aunque la tierra parezca estéril, si Dios ha plantado allí Su remanente, podemos esperar cosecha. Quien predica no debe temer la falta de resultados. Siempre habrá oídos dispuestos a escuchar. Lo importante es no desistir ni rendirse, poniendo como excusa la aparente dureza del terreno o la falta de esperanza.

En resumen, la historia de Elías y la “Teología del Remanente” enseñan que “Dios obra de manera muy superior a lo que nosotros podemos imaginar”. Aun cuando Elías se sintió tan abatido que deseó la muerte, el plan de Dios seguía en marcha. Y aunque exclamó “¡Solo yo he quedado!”, no era verdad. Había todavía otros siete mil fieles. El pastor David Jang expone estas verdades con insistencia, recalcando: “En tu ministerio, aunque te sientas solo o pienses que todo es imposible, no temas ni te rindas, pues Dios ya ha preparado a Sus remanentes”. Este mensaje, más allá de ser parte de una historia antigua, sigue siendo una palabra de aliento y desafío absolutamente necesaria para nuestra época. A través de la “Teología del Remanente” percibimos cómo Dios actúa como Señor de la historia, y recuperamos la valentía y el compromiso para anunciar el evangelio.


II. La práctica de la Iglesia contemporánea

La experiencia espiritual de Elías, descrita en 1 Reyes 19, y la “Teología del Remanente (Remnant Theology)” plantean la cuestión: ¿cómo puede aplicarse esto de manera concreta a la Iglesia de hoy? ¿Y cómo ha puesto en práctica el pastor David Jang estas enseñanzas en su ministerio? En esta sección abordaremos las directrices que la Iglesia ha de seguir a la luz de la historia de Elías, haciendo especial énfasis en los valores y las prácticas que el pastor David Jang considera fundamentales.

El primer principio que la Iglesia contemporánea no puede pasar por alto es la fe en “Emanuel, el Dios con nosotros”. A pesar de que Elías presenció un milagro extraordinario en el monte Carmelo, al enfrentarse a la amenaza de Jezabel se sintió solo y cayó en el miedo. Sin embargo, Dios nunca lo había abandonado, sino que lo sustentó a través de cuervos y ángeles. Según el pastor David Jang, “la mayor crisis de la Iglesia actual no es el descenso en la membresía ni la secularización; es el olvido de la presencia viva y concreta de Dios con nosotros”. Aunque los creyentes asistan a los cultos y participen en diversas actividades, si su conciencia de “Dios está vivo y obra hoy” se debilita, es fácil caer en la superficialidad, el temor o la desesperación. Por eso, antes de cualquier plan o programa, la Iglesia debe recuperar la convicción de que “Dios está presente y actúa”.

El segundo aspecto práctico es “un enfoque misionero y evangelístico centrado en el terreno real”. Elías recibió provisión de maneras diversas: a través de un ángel, de los cuervos y de la viuda de Sarepta. Dichas experiencias concretas reforzaron la fe de Elías en el cuidado real de Dios, capacitándolo para recorrer todo Israel en su ministerio. El pastor David Jang sostiene que la Iglesia debería brindar a sus miembros oportunidades de “encuentro real con el campo”, por ejemplo, mediante misiones de corto plazo, proyectos de servicio social, misiones locales, etc. Así, los creyentes podrán presenciar personalmente cómo Dios “ya tiene preparadas” a las personas y situaciones en cada lugar. En múltiples ocasiones, él mismo ha compartido su testimonio al respecto: incluso en lugares aparentemente duros y cerrados al evangelio, Dios permite descubrir a aquellos que son “como los siete mil que no doblaron sus rodillas ante Baal”. Esa vivencia renueva la pasión y el sentido de misión de toda la comunidad de fe.

En este punto, el pastor David Jang a menudo cita Ezequiel 3:11: “Habla, les guste o no les guste, y diles: ‘Esto dice el Señor’”. El evangelista no se deja llevar por la reacción inmediata de la gente ni se obsesiona con los resultados visibles, sino que predica constantemente, confiando en que la Palabra de Dios es la semilla que, a su debido tiempo, fructificará. En Hechos 28, Pablo expone que existe un cierto “misterio de la incredulidad”: ante el mismo mensaje, algunos se abren y otros se cierran, sin que sea fácil comprender por qué. Lo esencial es que “para que alguien oiga, alguien tiene que hablar”. Así pues, la Iglesia, segura de que Dios “tiene mucho pueblo” en cada lugar, debe proclamar el evangelio sin cesar.

Ahora bien, ¿qué relación tiene la “Teología del Remanente (Remnant Theology)” con la formación de discípulos dentro de la Iglesia? El pastor David Jang subraya que hay mucho que aprender de la relación entre Elías y Eliseo. Dios ordenó que Elías ungiera a Eliseo para que fuera profeta en su lugar. Esto nos recuerda la necesidad de formar a la siguiente generación de líderes espirituales, tal como Jesús lo hizo con los doce discípulos y Pablo con Timoteo. La Iglesia no debería limitarse a aumentar el número de miembros; debe preparar a futuros “remanentes” mediante formación bíblica, oración, obediencia y servicio. Los pastores y líderes deben concentrarse en edificar a cada creyente como “un siervo fiel que Dios ya ha llamado”. Esta ha sido una de las enseñanzas centrales del pastor David Jang a lo largo de su ministerio.

Asimismo, a la hora de “buscar a las personas que Dios ya ha preparado”, la estrategia evangelística o misionera debe ser flexible y dinámica. Cuando Elías se topa con la viuda de Sarepta, le pide con valentía que primero le prepare un pan con lo poco que tenía. A simple vista, esto podía resultar ofensivo o exigente, pero Elías habló con la confianza de que Dios la había preparado de antemano, y ella respondió con fe. De igual manera, en la labor evangelizadora, no debemos quedarnos analizando en exceso si la gente “va a aceptar o no” antes de compartirles el mensaje. Si creemos que Dios “ya ha preparado a las personas”, seremos libres para testificar sin miedo. El pastor David Jang ha promovido en muchas ciudades y países la apertura de nuevas iglesias aplicando un método similar: “ve, enseña la Palabra, ora y busca a quienes responden”. En otras palabras, no se trata de medir el éxito por logros humanos, sino de confiar en que “la obra es de Dios y Él conoce Sus planes y tiempos”.

Algo que el pastor David Jang enfatiza con insistencia es que, para un evangelista que cree en la “Teología del Remanente”, la clave no es la planificación estratégica o la sofisticación, sino la “vigilancia espiritual”. Cuando Elías estaba agotado en el desierto, aun dormido, no ignoró la voz y el toque del ángel. Para que los líderes y los creyentes de hoy puedan encontrarse con las personas “preparadas por Dios”, es imprescindible que estén alerta en el Espíritu, orando constantemente: “Señor, ¿a quién quieres que alcance hoy a través de mí?”. A menudo, sin buscarlo, se presentan personas con quienes se puede formar una comunidad de fe que transforme matrimonios, familias y ciudades enteras.

Otro punto a aclarar es que la “Teología del Remanente” no debe convertirse en una visión exclusivista. Algunos, erróneamente, asumen que “nosotros somos los únicos correctos y el resto está equivocado”. Sin embargo, la historia de Elías muestra que Dios corrige su actitud autosuficiente. Elías decía: “Solo yo he quedado”, pero Dios le respondió que había siete mil fieles más. Así que el remanente no se considera a sí mismo mejor que los demás. Más bien, es consciente de que Dios, por Su misericordia, lo ha preservado y llamado para Su obra. El pastor David Jang subraya que la Iglesia debe mantener siempre la humildad. El remanente no presume de su elección; en lugar de eso, agradece y se asombra de que Dios lo incluya en Su plan.

Del mismo modo, si la Iglesia desea poner en práctica la “Teología del Remanente”, sus criterios para valorar a las personas deben diferir de los estándares meramente humanos. Incluso alguien que parezca pobre, carente de estudios o que pase por dificultades económicas, puede ser “la simiente que Dios ha dejado”. La viuda de Sarepta no era alguien de posición notable, pero jugó un papel vital en la historia de la salvación (o de la “alianza divina” en el Antiguo Testamento). El pastor David Jang advierte a los líderes: “Nunca menosprecien ni subestimen el valor de un alma”. Guiarse únicamente por lo que se ve externamente podría llevarnos a pasar por alto a esos “siete mil” que no se han doblegado.

La “Teología del Remanente” no sólo es relevante para la evangelización y las misiones, sino también para la pastoral interna y la formación de discípulos en la Iglesia. Cuando la Iglesia reconoce en cada miembro a un “remanente valioso ante Dios”, procura descubrir y desarrollar los dones y el potencial de cada uno. En este proceso, es esencial que los líderes dejen de ver a la gente como meros “instrumentos para el crecimiento de la Iglesia” o “medios para obtener recursos”, y empiecen a verlos como un preciado legado que Dios ha guardado. El pastor David Jang insiste en la importancia de la “formación” y la “enseñanza bíblica” para que cada creyente comprenda: “Soy un remanente de Dios para esta generación”. Cuando uno entiende esto, su perspectiva de la vida cambia. En la Iglesia, en la familia, en el trabajo, en cualquier lugar, se enciende la expectativa de “¿A quién quiere Dios que conozca hoy? ¿Qué propósito quiere cumplir a través de mí?”.

En concreto, el pastor David Jang recomienda métodos como “leer la Biblia juntos” y “orar en base a la Escritura”. Por ejemplo, se pueden aprovechar planes de lectura bíblica de uno o dos años, o grupos pequeños de estudio sistemático. En São Paulo, Nueva York o incluso en pequeñas iglesias africanas, se ha observado que cuando una comunidad se organiza alrededor de la lectura de la Palabra, la comunión y la oración, la vida de la gente comienza a transformarse. Por eso el pastor David Jang alerta: “Antes de crear más programas, examinemos si estamos viviendo sobre el cimiento de la Palabra que ya tenemos”. Al fin y al cabo, Elías obedeció la “Palabra” de Dios, Eliseo se formó bajo esa misma “Palabra”, y los siete mil permanecieron fieles a la “Palabra” en lugar de inclinarse ante el falso mensaje de Baal.

La historia de Elías en 1 Reyes 19 y la “Teología del Remanente (Remnant Theology)” ofrecen a la Iglesia actual no sólo una enseñanza teológica, sino una guía práctica de acción. El pastor David Jang destaca este principio en su ministerio, insistiendo en que la prioridad de la Iglesia no es perseguir el éxito visible ni el poder terrenal, sino “pararse firmemente en la convicción de que Dios está con nosotros y ha preparado a un remanente” y, a la vez, “descubrir y formar a esos remanentes para que sean discípulos fieles”. Elías, a pesar de sentir un gran temor, se levantó de su depresión y lideró un cambio radical en Israel. Del mismo modo, hoy, mediante la Iglesia, puede surgir una renovación espiritual. Y esa renovación no se apoya en eventos grandiosos o en la fuerza humana, sino en la búsqueda y la comunión con aquellos “siete mil” escondidos. El núcleo del mensaje del pastor David Jang es: “Dios lo tiene todo preparado. Confiemos en Su providencia y salgamos con valentía, pero con humildad, valorando a cada persona y formándola en la fe”.

El mensaje de 1 Reyes 19 no es sólo una historia del pasado. También hoy, cuando nos sintamos exhaustos en nuestra misión, Dios vendrá a tocarnos con ternura y a nutrirnos. Y aunque pensemos “sólo yo he quedado”, lo cierto es que hay muchos más. Por eso, en cada momento de soledad, recordemos esta palabra y cobremos valentía. Cuando la Iglesia se fortalece con esta clase de ánimo, deja de temer la imposibilidad de planes como la “evangelización de las ciudades”, la “reforma del país” o las “misiones mundiales”. No debemos conformarnos con “vientos, terremotos y fuego” como manifestaciones externas; hay que permanecer alertas a la “voz suave y apacible”. Esa sensibilidad espiritual es el recurso más urgente que la Iglesia de nuestros días necesita recuperar.

En definitiva, la historia de Elías y la “Teología del Remanente (Remnant Theology)” reafirman nuestras coordenadas y nuestro objetivo tanto a nivel individual como comunitario y misionero. El pastor David Jang ha trabajado para llevar estas ideas a la práctica, enfatizando la evangelización en el campo misionero centrada en “encontrar a los que están preparados”, la formación interna para “valorar a cada persona y cimentarla en la Palabra”, y la vivencia cotidiana de la “compañía de Dios”. Todo esto se apoya en la convicción de que “Dios es soberano de toda la historia”. Al igual que Elías, podemos sentir miedo y soledad, pero no abandonamos nuestra labor, porque creemos que Dios ya tiene Sus “siete mil” preparados. Por medio de esas iglesias y creyentes fieles, Su Reino se sigue extendiendo hoy, y la justicia y la santidad del Reino de Dios continúan impactando al mundo. Como pasó con Elías y Eliseo, muchos otros líderes ungirán a la próxima generación, perpetuando la obra de Dios. Cualquiera que se sume a esta tarea es un “Elías de hoy” y forma parte de esos “siete mil” que permanecen. Mantengamos vivo el recuerdo de esta verdad.

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Le chemin de la rédemption révélé par la Croix – Pasteur David Jang

L’événement de la crucifixion de Jésus-Christ est le cœur du salut qui parcourt toute la Bible. C’est aussi l’endroit où le péché de l’humanité et l’amour de Dieu se croisent de manière dramatique. En particulier, dans l’Évangile selon Jean (19.17-27), le récit de l’exécution de Jésus sur la croix est décrit avec une concision incomparable, tout en délivrant un message d’une puissance inouïe. Dans ce passage, la scène où Jésus se rend au lieu appelé Golgotha, la « colline du Crâne », pour être crucifié, est brève, mais elle contient à la fois une tragédie indescriptible et l’amour profond de Dieu pour les pécheurs. Chaque chrétien qui médite sur ce passage doit se souvenir à quel point la « voie de la Croix » empruntée par Jésus était dure et déchirante, et prendre conscience que ce chemin était celui de la rédemption à notre égard. Le pasteur David Jang souligne à propos de ce texte que « tous les événements et les images qui apparaissent au moment où Jésus est cloué sur la croix témoignent à la fois de l’humilité et du dévouement infini du Fils de Dieu, et de la cruauté d’un monde entaché par le péché ». En partant de ce propos, nous allons examiner pas à pas le chemin que Jésus a emprunté vers la croix, les personnes qui restèrent à ses côtés, ainsi que l’attitude des soldats romains présents. Sous le thème unique « Il fut cloué sur la croix », nous intégrerons tous les éléments dans une réflexion globale, tout en considérant la vérité universelle et éternelle de l’Évangile qui s’y trouve.


Lorsque nous observons le processus par lequel Jésus fut livré pour être crucifié, nous voyons d’abord qu’il fut condamné à mort par Ponce Pilate, sous la pression écrasante des Juifs et de leurs fausses accusations. Pilate, ayant un certain pressentiment de l’innocence de Jésus, finit tout de même par prononcer la peine de la croix pour protéger sa position de gouverneur romain et prévenir une révolte de la part des chefs religieux juifs et de la foule. Néanmoins, il est un point de la décision de Pilate qui n’a pas changé : l’inscription placée au-dessus de la croix, « Jésus de Nazareth, Roi des Juifs ». Les grands prêtres et les chefs religieux juifs protestèrent, exigeant que l’on écrive plutôt : « Celui qui se dit Roi des Juifs ». Mais Pilate trancha : « Ce que j’ai écrit, je l’ai écrit », proclamant ainsi, à son insu, la royauté de Jésus. Le pasteur David Jang qualifie cette scène de « vérité dévoilée dans l’ironie », car même si Pilate livra Jésus à la croix par pur calcul politique, il proclama de sa propre main la royauté authentique de Jésus. C’est un épisode qui montre que, même au milieu des intrigues et des intentions pécheresses des hommes, la providence de Dieu se révèle.

Le chemin que Jésus emprunta en portant sa croix jusqu’au Golgotha est étroitement lié au concept de la culpabilité dans la tradition juive. Dans Lévitique 16, on trouve la réglementation relative au « Jour des Expiations ». Le grand prêtre préparait deux boucs : l’un était offert en sacrifice pour l’Éternel, et l’autre servait à porter les péchés de tout le peuple avant d’être envoyé dans le désert pour y périr. Ainsi, un animal innocent mourait ou était exilé pour que la communauté d’Israël reçoive le pardon de ses péchés. Cette tradition juive du « bouc émissaire » (scapegoat), où la mort de l’innocent obtient le pardon des fautes du peuple, atteint son accomplissement ultime et éternel dans l’événement de la croix de Jésus. Ésaïe 53 annonce également cette image du « serviteur souffrant » : « Il était transpercé à cause de nos crimes, brisé à cause de nos fautes » (Ésaïe 53.5). Comme un agneau mené à l’abattoir, le Seigneur s’est tu et a avancé en silence sur le chemin de la souffrance. Ce chemin s’acheva sur la colline du Golgotha.

En méditant Ésaïe 53 et Jean 19, le pasteur David Jang affirme : « Lorsque Jésus marcha vers le Golgotha en portant sa croix, c’était l’accomplissement sous nos yeux de la prophétie d’Ésaïe sur le serviteur souffrant. » À ce stade, il est crucial de noter que Jésus a porté Lui-même la croix, symbole de la condamnation réservée aux criminels. Parmi les peines capitales de la Rome antique, la crucifixion était l’une des plus cruelles et des plus infamantes. Les citoyens romains en étaient généralement épargnés ; elle était plutôt réservée aux peuples assujettis ou aux criminels considérés comme les pires. Le condamné devait porter lui-même l’instrument de son supplice, la croix, à travers plusieurs lieux de la cité, jusqu’au lieu d’exécution. Il s’agissait pour les autorités d’infliger la plus grande honte possible au condamné, tout en servant d’avertissement : « Voilà ce qui arrive à qui se révolte. » Qui plus est, Jésus était déjà épuisé et gravement affaibli par les coups, le fouet, la dérision et les humiliations que lui avaient infligés les Juifs. Pourtant, Il continua d’avancer sans rien dire.

D’après Matthieu 27 et Marc 15, Jésus s’écroula sous le poids de la croix, au point que les soldats romains durent réquisitionner Simon de Cyrène pour porter la croix à sa place. Simon, qui venait de Cyrène, au nord de l’Afrique (l’actuelle Libye), se trouvait à Jérusalem pour le pèlerinage de la Pâque. Il assista par hasard à la scène de la condamnation de Jésus. Sans le vouloir, il se trouva associé à ce portement de croix, qui fut pour lui à la fois une souffrance et un honneur. Marc le décrit comme « le père d’Alexandre et de Rufus », et il est fort probable que ce Rufus soit le même que Paul salue dans Romains 16.13. Sur cette base, la tradition ecclésiale suppose que Simon et sa famille sont devenus d’importants membres de la communauté chrétienne. Le pasteur David Jang commente : « Certains sont contraints de porter la croix de façon forcée, mais lorsque, dans cette contrainte, on fait l’expérience de la souffrance du Seigneur, cela peut devenir un canal de bénédiction. » Peut-être Simon n’avait-il prévu qu’un bref séjour à Jérusalem avant de repartir, mais son expérience du portement de la croix bouleversa son existence et sa famille.

La marche de Jésus vers la croix illustre la culmination de la violence du pouvoir humain, de la cruauté et de l’indifférence des foules. Dépouillé de ses vêtements, coiffé d’une couronne d’épines, frappé par des bâtons et des fouets, Il supporta tout cela jusqu’à la colline du Calvaire. « Calvaire » (en latin) ou « Golgotha » (en hébreu) signifie « Crâne ». À la hauteur du nom effrayant de cet endroit, les ossements et les crânes des exécutés y traînaient, et on y pratiquait des châtiments atroces. Les chefs religieux juifs avaient placé Jésus entre deux brigands pour Le faire passer pour un criminel des plus abjects et pour accroître Son humiliation. Ironiquement, cette image de Jésus crucifié entre deux malfaiteurs accentue au contraire Son innocence et le plan de salut de Dieu, de manière dramatique. La croix était un signe de honte et de dérision pour le monde, mais elle est, pour ceux qui croient, puissance de salut et trône de grâce. Bien qu’Il ait subi le même supplice que les brigands, Jésus était innocent et s’est offert en sacrifice pour nous.

Dans Jean 19.19 et suivants, nous voyons la réaction indignée des grands prêtres face à la plaque rédigée par Pilate : « Jésus le Nazaréen, le Roi des Juifs ». Ils demandaient à Pilate de remplacer cela par « Il s’est dit Roi des Juifs », mais Pilate refusa : « Ce que j’ai écrit, je l’ai écrit. » Dans ce bref échange, on comprend que l’expression « Roi des Juifs » ne pouvait être révoquée. Malgré la venue réelle de Jésus comme Roi des Juifs, leurs chefs religieux s’obstinaient à Le rejeter et tentaient d’obtenir que Pilate retire cette mention. Mais Pilate, fort de sa propre autorité, maintint ce qu’il avait écrit, et, de fait, « Jésus est Roi » fut rendu public aux yeux du monde en latin, en grec et en hébreu. L’évangéliste Jean saisit tout le sens symbolique de cette scène, invitant ses lecteurs à contempler « la royauté divine accomplie sur la croix ». Le pasteur David Jang y voit la preuve que « Dieu se sert même de la méchanceté et de l’astuce humaines comme d’un instrument pour révéler Son plan de salut. » En d’autres termes, l’humanité ne saurait s’extraire de la souveraineté de Dieu, et même l’injustice qui mena Jésus à la mort a fini par concrétiser le dessein divin.

La suite, dans Jean 19.23 et suivants, décrit la manière dont les soldats se partagent les vêtements de Jésus. Selon la coutume, ceux qui exécutaient la crucifixion se répartissaient les derniers biens du condamné. Les soldats se partagèrent le vêtement de Jésus en quatre parts, et pour la tunique tissée d’une seule pièce, ils décidèrent de tirer au sort plutôt que de la déchirer. Jean y voit l’accomplissement du Psaume 22.18 : « Ils se partagent mes vêtements, ils tirent au sort ma tunique. » Mais il ne faut pas manquer cette vérité : Jésus, totalement dépouillé de tout, se retrouva même sans le dernier vêtement qui aurait pu couvrir Son corps. C’est l’expression ultime de « l’anéantissement total ». Dans Sa vie publique, Il n’avait pas où reposer Sa tête (Matthieu 8.20). Et sur la croix, Il fut littéralement privé de tout. Le pasteur David Jang souligne que cela prouve que « Jésus, qui est Dieu, a tout abandonné volontairement, devenant réellement l’Agneau expiatoire pour nous. » Jusqu’à la fin, Il n’a rien revendiqué pour Lui-même, mais S’est offert en sacrifice pour payer le prix de nos péchés.

Ici, deux attitudes contraires se dessinent. D’un côté, les soldats, au pied de la croix, qui se disputent la dernière tunique du condamné ; de l’autre, Jésus, qui renonce à tout, même à Son droit le plus élémentaire, pour nous le donner. D’un côté, la convoitise humaine, de l’autre, l’Amour divin qui se donne pleinement. Ce contraste met en lumière le caractère pécheur de l’homme et, simultanément, la perfection du sacrifice de Dieu. Par conséquent, le croyant se doit de regarder non pas du côté des soldats cupides, mais de Jésus sur la croix, qui a tout donné. Pour nous aujourd’hui, englués dans la culture de la possession, c’est un puissant défi. Libérés de la convoitise, nous sommes appelés à contempler Jésus sur la croix et à entrer dans une dynamique d’humilité, de partage et de don de soi. Le pasteur David Jang avertit : « Il arrive que l’Église ressemble à ces soldats, même sous la croix de Jésus, cherchant à se partager les avantages qui l’arrangent. » Il nous exhorte à regarder sans cesse Celui qui, dépourvu de tout sur la croix, nous appelle à nous repentir de notre convoitise et à la rejeter.

Ensuite, selon Jean 19.25, quelques femmes se tenaient au pied de la croix : la mère de Jésus, Marie, la sœur de cette dernière (Salomé, d’après Marc, qui était aussi la mère de Jacques et Jean, fils de Zébédée), Marie femme de Clopas, et Marie de Magdala. À cette époque, les femmes ne jouissaient pas d’un grand statut social et n’avaient pas, comme les disciples hommes, été officiellement appelées. Pourtant, paradoxalement, ce sont elles qui restent jusqu’au bout à côté du Christ lors de Ses derniers instants. Lieu abominable, la croix était un supplice terrible. Se montrer solidaire d’un condamné crucifié, c’était s’exposer à des poursuites pour complicité ou s’attirer les foudres des autorités romaines. Mais ces femmes restèrent tout de même. Voilà l’exemple vivant de cette parole : « L’amour parfait bannit la crainte » (1 Jean 4.18). Le pasteur David Jang commente : « Quand on aime réellement le Seigneur, aucune menace ni aucune peur ne peut retenir nos pas. » Et Jésus, voyant ces femmes, s’adresse à Sa mère et au disciple bien-aimé (Jean) en les confiant l’un à l’autre : « Femme, voici ton fils. Voici ta mère » (Jean 19.26-27). Par ces mots, Jésus prend soin de Sa mère jusqu’au dernier moment, tout en établissant entre Marie et Jean un lien nouveau, celui de la « famille de la foi ».

En effet, Jésus avait déjà proclamé : « Qui est ma mère, et qui sont mes frères ? Ceux qui font la volonté de mon Père céleste, voilà mon frère, ma sœur, ma mère » (Matthieu 12.48-50). Pour Jésus, Marie était Sa mère selon la chair, mais elle était aussi une disciple appelée à suivre la voie du Seigneur. Ainsi, en s’adressant à elle du haut de la croix : « Femme, voici ton fils », le Christ dépasse la simple relation mère-fils selon la chair. Il affirme que tous ceux qui Le suivent deviennent la famille de Dieu, qui se soutient et s’aime mutuellement. Même dans Ses souffrances les plus intenses, Jésus fonde les principes du Royaume de Dieu au cœur de la communauté, et Il témoigne de Son amour pour les Siens jusqu’au bout.

À travers l’événement de la croix, nous voyons le grand récit de la vie de Jésus arriver à son achèvement. Bien qu’Il ait pris notre chair, Il était sans péché. Durant Son ministère, Il a proclamé l’Évangile du Royaume, guéri les malades, libéré les pauvres, et apporté l’espérance du salut aux pécheurs, aux collecteurs d’impôts et aux prostituées. Les chefs juifs Le condamnèrent par jalousie, la foule Le rejeta par incompréhension, et Il fut finalement mis à mort. Vue de l’extérieur, c’était une tragédie ; mais, dans la perspective de Dieu, c’était le sommet de l’amour pour le monde perdu et l’acte expiatoire le plus pur. Le pasteur David Jang explique que la croix est « le lieu où l’amour et la justice de Dieu se rencontrent et s’embrassent », parce qu’on y voit la manifestation suprême de l’amour divin, tout autant que l’accomplissement de la justice de Dieu qui exige le prix du péché.

Le fait que la crucifixion ait eu lieu durant la Pâque rend ce moment encore plus significatif. Dans l’Ancien Testament, lorsque les Israélites étaient esclaves en Égypte, ils marquèrent le sang d’un agneau sur leurs portes pour que l’ange de la mort les épargne (Exode 12). Depuis, ils fêtaient chaque année la Pâque pour commémorer cet événement. Or, la mort de Jésus coïncide avec la Pâque. Ce n’est pas une coïncidence fortuite de l’histoire : Jésus est « l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde » (Jean 1.29). Il a payé, une fois pour toutes, la dette de notre péché, libérant le pécheur de la condamnation de mort et restaurant sa communion avec Dieu. Ainsi, tout comme le sang de l’agneau pascal avait préservé les Hébreux de la mort en Égypte, le sang de Jésus nous délivre du jugement éternel et nous ouvre un chemin de réconciliation avec Dieu.

La marche de Jésus vers la croix ne fut pas simplement un trajet vers la mort, mais l’accomplissement de Sa mission salvatrice. À première vue, Il subissait l’humiliation, la moquerie, les coups et l’opprobre, comme s’Il était un vaincu. Mais, dans la réalité spirituelle, Il affirmait la victoire du Royaume de Dieu, car Il triomphait de la puissance du péché et de la mort. Les paroles de Jésus au moment de rendre l’esprit — « Tout est accompli » (Jean 19.30) — confirment que ce chemin est bien l’achèvement, et non un échec. Voilà pourquoi, en contemplant la croix, il ne faut pas s’arrêter à la tristesse et à la souffrance, mais considérer aussi la victoire de la Résurrection qui suivra. Par la Résurrection, la croix devient la porte de la vie éternelle, le socle d’une paix rétablie entre l’homme et Dieu.

En méditant le texte biblique sur la crucifixion, nous découvrons deux implications majeures pour notre vie. Premièrement, lorsque Jésus dit : « Aimez vos ennemis » (Matthieu 5.44), ce n’est pas qu’un idéal moral abstrait. Il a Lui-même subi les violences et les moqueries de ceux qui voulaient Le tuer, qu’il s’agisse des soldats romains, des chefs religieux ou de la foule, et a prié : « Père, pardonne-leur » (Luc 23.34). Il n’a pas prononcé de malédictions ni réclamé de vengeance. Il a vaincu le mal par le bien (Romains 12.21) et a montré, à travers la croix, l’amour de Dieu qui va jusqu’à vouloir sauver Ses ennemis. Le pasteur David Jang y voit « la preuve définitive de la parfaite cohérence entre l’enseignement de Jésus et Sa propre vie ». Si nous voulons suivre le Christ, nous devons renoncer à la haine et au ressentiment, que ce soit en famille, au travail, dans la société ou dans nos relations, et mettre en pratique l’amour de la croix. Voilà la vocation du disciple de Jésus.

Deuxièmement, la croix nous appelle à former une « communauté qui porte les fardeaux les uns des autres ». Dans Galates 6.2, Paul exhorte : « Portez les fardeaux les uns des autres, et vous accomplirez ainsi la loi de Christ. » Jésus a porté nos péchés, notre malédiction et notre faiblesse. À notre tour, nous sommes invités à prendre en charge la douleur, la détresse, les blessures et les insuffisances de nos frères et sœurs. La croix, c’est le renoncement, le don total de soi. Par conséquent, celui qui médite sincèrement sur la croix ne peut se contenter de dire : « Je suis sauvé. » Il est poussé à servir l’Église et le prochain. Notamment, si un membre de la communauté chrétienne est faible, nous devons réaliser que sa faiblesse est la nôtre et nous empresser de l’aider, car l’esprit de la croix vit au sein de l’Église lorsque celle-ci se soutient dans l’unité. Le pasteur David Jang précise : « La foi en la croix n’existe jamais dans l’isolement. Elle s’incarne dans la solidarité et le partage de fardeaux au sein de la communauté rachetée par le sang du Christ. Et c’est ainsi que la croix déploie sa force actuelle au milieu de l’Église. »

Enfin, rappelons-nous de l’attitude des femmes et du disciple Jean restés au pied de la croix. Les disciples hommes, pour la plupart, s’étaient enfuis par peur, mais ces femmes, apparemment faibles, n’abandonnèrent pas leur Seigneur. Jésus, de Sa croix, leur adressa Ses derniers mots de consolation et de recommandation : « Femme, voici ton fils » et « Voici ta mère » (Jean 19.26-27). C’est une ultime expression de Son amour filial pour Sa mère terrestre, mais aussi l’institution d’une famille nouvelle, unie par la foi. Désormais, Jésus allait parfaire l’œuvre de salut au travers de Sa mort sur la croix, puis ressusciter et former l’Église, où tous sont liés par la grâce. Cette scène illustre comment l’Église d’aujourd’hui doit se comporter et comment nous devons marcher avec le Seigneur dans l’esprit de la croix.

En fin de compte, de Jean 19.17 à 27 se dégage un message central : premièrement, Jésus a tout abandonné jusqu’à mourir pour le pécheur ; deuxièmement, par ce sacrifice, le salut nous est acquis ; troisièmement, ceux qui reçoivent cette grâce sont appelés à devenir, en Christ, une famille unie, porteuse de l’espérance de la résurrection. Regarder la croix ne doit pas nous conduire à la simple tristesse, mais à la découverte de l’amour et de la puissance de Dieu, plus forts que toute souffrance. De plus, l’événement de la croix doit imprégner chaque sphère de notre vie, nous invitant à aimer nos ennemis, à porter les fardeaux les uns des autres et à œuvrer à l’avènement du Royaume de Dieu.

Le pasteur David Jang conclut souvent la méditation de la croix en disant : « Nous ne devons pas fuir la croix qui nous est destinée. » Jésus a enseigné à Ses disciples : « Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même et se charge de sa croix, et qu’il me suive » (Matthieu 16.24). Par « sa croix », on entend l’abandon de notre égoïsme, de notre nature pécheresse et de nos désirs mondains, pour aimer notre prochain à l’exemple de Jésus et bâtir le Royaume de Dieu, au prix du sacrifice. Même contraint, comme Simon de Cyrène, chacun peut découvrir dans le port de la croix une bénédiction insoupçonnée et un éveil spirituel. En définitive, en tant que disciples de Jésus, nous sommes appelés à appliquer concrètement dans notre vie la voie de la croix qu’Il a Lui-même empruntée.

C’est ainsi que Jean 19.17-27, qui relate la crucifixion de Jésus, rassemble la notion de sacrifice d’expiation dans l’Ancien Testament, la prophétie du serviteur souffrant, l’accomplissement du pardon et du salut dans le Nouveau Testament, et la naissance de la communauté ecclésiale. Bien que l’image de Jésus cloué sur la colline du Crâne semble atroce, elle représente, dans la perspective du plan divin de salut, un lieu de triomphe et de gloire. Au cœur d’un monde plongé dans les ténèbres et la mort, Jésus, la lumière et la vie, a vaincu la puissance de la mort sur la croix et a annoncé, par Sa résurrection, que le Royaume de Dieu était venu. Ceux qui croient en Lui reçoivent la rémission de leurs péchés, la vie éternelle, un modèle nouveau d’existence et une espérance ferme.

Chaque fois que nous nous rappelons cette vérité, nos cœurs devraient s’enflammer. Comme les disciples en route vers Emmaüs, qui disaient : « Notre cœur ne brûlait-il pas au dedans de nous ? » (Luc 24.32), plus nous méditons la croix, plus la gratitude et la joie doivent jaillir du fond de notre âme. Nous devons davantage réaliser que Jésus n’est pas seulement un grand maître ou un philosophe, mais qu’Il est le Sauveur qui a donné Sa vie pour chacun de nous. Cette prise de conscience engendre un élan spirituel capable de dissoudre en nous l’égoïsme, la cupidité, la rancune, la haine, la peur et l’angoisse, grâce à l’amour rédempteur de la croix. Le pasteur David Jang le souligne : « Celui qui s’attache à la croix ne peut plus vivre comme avant. Chaque chrétien doit se renouveler chaque jour dans l’amour de la croix. »

En conclusion, la décision de Jésus de porter la croix jusqu’au Golgotha et d’y mourir visait à sauver tous les hommes destinés à périr dans leur péché. Ce jour-là, la plupart des gens se moquèrent de Jésus, profitèrent de la situation ou bien détournèrent simplement le regard. Seuls quelques femmes et le disciple bien-aimé demeurèrent avec Lui dans la souffrance et les larmes. Pourtant, Jésus, cloué sur la croix, pardonnait encore à ceux qui Le crucifiaient, confiait Sa mère à Son disciple, puis proclama : « Tout est accompli », achevant ainsi l’œuvre de la rédemption. Certes, humainement parlant, c’était la mort tragique d’un homme ; mais, aux yeux de Dieu, c’était l’initiative ultime pour reprendre dans Ses bras un monde pécheur, ainsi que la clé ouvrant la porte de la résurrection. Aussi ne devons-nous pas réduire la mort de Jésus, décrite dans Jean 19, à un sombre événement historique. Elle est portée par un dessein saint et souverain, révèle la justice divine et, avant tout, un amour insondable. C’est là que l’Église puise la vérité fondamentale : « Car Dieu a tant aimé le monde qu’Il a donné Son Fils unique… » (Jean 3.16), s’accomplit totalement sur la croix.

Aujourd’hui encore, lorsque nous méditons la croix de Jésus, notre vie s’en trouve inévitablement transformée. Dans un monde dominé par la cupidité, le matérialisme, l’indifférence et la colère, il n’est pas facile de renoncer à soi-même pour servir les autres et suivre la voie de la vérité. Mais si nous nous souvenons du chemin parcouru par le Christ et si nous comptons sur l’assistance du Saint-Esprit, nous expérimenterons une paix, une joie et une liberté que le monde ne peut donner. Le pasteur David Jang cite souvent Paul qui disait : « Pour moi, jamais je ne me glorifierai d’autre chose que de la croix de notre Seigneur Jésus-Christ » (Galates 6.14), en insistant sur le fait que « la croix est le fondement de l’Église et la source de toute vie ». Ainsi, l’authenticité et la gloire de l’Église et du croyant ne résident pas dans les apparences ni dans une prospérité purement mondaine, mais dans l’attachement au sacrifice de la croix, dans le souvenir incessant de la souffrance du Christ et dans la mise en pratique de Son amour.

En définitive, contempler le Christ crucifié est l’essence même de la foi chrétienne. Par Son sacrifice, le pécheur est justifié. Grâce à cet amour, nous nous repentons et nous retournons à Dieu pour vivre dans Sa grâce. Sans cette réalité, le christianisme n’est qu’une coquille vide. Mais là où se trouve la croix, la vie éclôt, et c’est dans la croix que se tient la promesse de la résurrection. C’est pourquoi nous devons fixer sans cesse les regards sur la croix, suivre cette voie, et transmettre l’amour du Christ à ceux qui nous entourent. L’histoire de la croix, entamée en Jean 19.17-27, s’étend jusqu’au matin de la résurrection, ouvrant une ère nouvelle. De nos jours encore, d’innombrables croyants à travers le monde vivent dans la lumière de cet Évangile et proclament l’amour et la vérité de la croix.

Pour résumer, « Il fut cloué sur la croix » est l’événement décisif qui montre l’amour le plus extrême de Dieu pour l’humanité pécheresse, tout en marquant la défaite définitive du péché et de la mort. Le pasteur David Jang qualifie cette scène de « plus grand paradoxe de l’histoire ». Apparemment, ce n’est qu’un lieu de mort, de honte et d’humiliation, mais en réalité s’y révèlent la gloire, la puissance et la rédemption de Dieu. À la croix, l’orgueil, la convoitise, l’injustice et la cruauté humaine sont mis à nu, tandis que l’amour, la grâce et l’espérance de la résurrection y resplendissent. C’est pourquoi nous devons nous attacher à la croix, participer à l’œuvre de rédemption, et laisser l’Évangile transformer notre vie, notre Église et le monde. C’est ainsi que la croix demeure un « Évangile vivant » pour nous aujourd’hui.

Si nous gravons dans notre cœur la vérité que par la croix de Jésus nous avons reçu le pardon et le salut, alors notre manière de prier, de célébrer le culte, d’aimer notre prochain, de servir et d’annoncer l’Évangile s’en trouvera bouleversée. Nous ne sommes plus les gens d’hier, prisonniers des ténèbres, de la cupidité et de l’égoïsme. À l’exemple du Christ, qui n’a pas cherché Son intérêt mais qui S’est donné pour nous, nous sommes appelés à reproduire dans notre vie ce sacrifice, à garder la signification du sang versé au Golgotha et à en vivre chaque jour. Le pasteur David Jang réaffirme souvent la déclaration de Paul : « Il n’y a rien dont nous puissions nous glorifier sinon la croix, et il n’y a pas de vie sans la croix. » En effet, la croix est le fondement de l’Église et la source de toute existence véritable. Ni la puissance, ni la prospérité, ni les courants de l’histoire ne peuvent ébranler l’amour et le salut de Dieu manifestés à la croix. À genoux devant la croix, nous nous humilions, nous nous repentons et nous adorons dans l’action de grâce. Chaque jour, dans notre faiblesse, nous nous souvenons de la grâce de la croix et nous la transmettons autour de nous. Cette grâce nous procure une paix et une force inaccessibles au monde.

En somme, dans Jean 19.17-27, l’événement de la crucifixion de Jésus est à la fois la plus sombre tragédie et la plus éclatante espérance. Selon l’insistance du pasteur David Jang, « la croix est notre route, notre vérité et notre vie ». En tant que chrétiens, nous devons prendre une décision : ne pas appartenir à la foule qui se moque ou aux soldats qui se partagent les dépouilles, mais ressembler à Simon de Cyrène qui, bien malgré lui, a participé à la souffrance du Christ ; à ces femmes et à Jean qui sont restés auprès du Seigneur jusqu’à la fin, reconnaissants et dévoués. Grâce au pardon obtenu à la croix, nous sommes appelés à aimer même nos ennemis, à porter les fardeaux les uns des autres et à édifier le Royaume de Dieu sur cette terre. En regardant le Christ crucifié, nous croyons que Son sang versé guérit nos péchés et nos blessures, et qu’Il est puissant pour restaurer nos Églises, nos communautés et même les nations.

En définitive, « Il fut cloué sur la croix » résume l’essence de la foi chrétienne : sans la croix de Jésus, pas d’Église, pas de salut, pas de disciples, pas de résurrection ni de vie éternelle. Comme l’a souligné à maintes reprises le pasteur David Jang, nous devons porter la croix dans notre cœur à tout moment. Quel que soit l’état du monde et le cours de l’histoire, l’amour et le salut révélés à la croix sont inébranlables. Ainsi, devant la croix, il nous revient de nous humilier, de confesser nos fautes et de rendre un culte plein de reconnaissance. C’est également notre privilège et notre joie suprême de partager chaque jour la grâce de la croix, grâce qui nous offre la paix, le réconfort et la puissance que le monde ne saurait nous donner.

Puisse la lecture de Jean 19.17-27, et la contemplation du chemin que Jésus a suivi jusqu’à la croix, nous conduire à voir plus loin qu’un simple événement du Ier siècle à Jérusalem, pour y découvrir cette grâce sans cesse renouvelée dans le cœur des croyants et la vie de l’Église. Le pasteur David Jang rappelle que cette grâce réveille constamment l’Église et envoie la Bonne Nouvelle jusqu’aux extrémités du monde. On ne peut accéder à la Résurrection sans passer par la croix, et l’on ne peut naître à une vie nouvelle sans y mourir d’abord. Que la croix du Christ nous étreigne à nouveau, que nous aussi nous reprenions notre propre croix, et que nous marchions à la suite de Jésus. Lui, le Crucifié, est notre véritable Roi, notre Grand Prêtre, notre Sauveur. Et nous, qui sommes Son peuple, qui avons reçu la mission de prolonger Son ministère de réconciliation, proclamerons la grâce du salut partout où nous allons. Alors nous aussi, dans la force de la croix, nous serons renouvelés jour après jour.

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The Path of Atonement Revealed on the Cross – Pastor David Jang

The event of Jesus Christ being nailed to the cross is the core of salvation that runs through the entire Bible, and at the same time, the place where humanity’s sin and God’s love intersect most dramatically. In particular, the account of Jesus’ crucifixion in John 19:17–27 is presented more succinctly than in any other Gospel, yet conveys a powerful message. Although the scene of Jesus going up to Golgotha, the Hill of the Skull, and being crucified there is described very briefly, it contains indescribable tragedy as well as God’s profound love for sinners. For every Christian who contemplates this scene, we must remember just how harsh and terrible the “way of the Cross” was for Jesus, and realize that this was, indeed, the path of atonement for us. Pastor David Jang stresses that “all the events and scenes that emerged when Jesus was nailed to the cross are testimonies that simultaneously reveal the infinite humility and devotion of Jesus, the Son of God, and the cruelty of a world steeped in sin.” Based on this teaching, we will delve into the steps Jesus took toward the cross, the people who remained by His side, and even the Roman soldiers who were involved, all under a single overarching theme: “He Was Nailed to the Cross.” We will integrate all these aspects into one discussion and also examine the universal and eternal gospel truth and lessons contained within.

When we look at the process by which Jesus was handed over to the cross, we see that first, in the court of Pilate, Jesus received a sentence of death due to the immense pressure and false accusations from the Jews. Pilate somewhat sensed that Jesus was innocent, but in the end, in order to safeguard his position as Roman governor and to prevent a revolt by the Jewish leaders and the populace, he sentenced Jesus to crucifixion. Nonetheless, there was one aspect of Pilate’s decision that remained unchanged: attaching the placard “Jesus of Nazareth, the King of the Jews” on the cross. The Jewish chief priests and leaders protested, saying, “Write that he claimed to be the King of the Jews,” but Pilate insisted, “What I have written, I have written,” thereby inadvertently proclaiming that Jesus truly is the King of the Jews. Pastor David Jang calls this scene “the truth revealed amid irony.” Though Pilate handed Jesus over to be crucified due to political calculations, he simultaneously ended up proclaiming with his own hands that Jesus is the true King. In the midst of human judgments and sinful intentions interwoven throughout history, God’s providence still shines through.

The path Jesus walked, bearing His cross to Golgotha, is closely tied to the traditional Jewish consciousness of sin. Leviticus 16 in the Old Testament lays out regulations for the Day of Atonement. The high priest prepares two goats: one is offered as a sin offering to the LORD, while the other has the sins of all the people transferred onto it and is then sent into the wilderness. An innocent animal bears the sins of the people, leading it to death or being driven out to die in the wilderness, thereby allowing the Israelite community to receive the grace of sin-forgiveness. This idea of a scapegoat’s death atoning for the sins of the people reached its ultimate and eternal fulfillment in Jesus’ crucifixion. Isaiah 53 likewise prophesies the image of such a “suffering servant.” “He was pierced for our transgressions, he was crushed for our iniquities” (Isa. 53:5). Like a lamb led to the slaughter, He did not open His mouth but silently walked the path of suffering. And the place where He completed that path was on the hill of Golgotha.

Contemplating Isaiah 53 and John 19 together, Pastor David Jang emphasizes, “When Jesus bore the cross and walked toward Golgotha, that was precisely the moment the prophecy of the suffering servant envisioned by the prophet Isaiah was fulfilled.” At this point, we should pay attention to the fact that the Lord Himself carried the cross that a criminal would normally carry. Crucifixion was the most cruel and degrading form of capital punishment under ancient Roman law. Roman citizens were not subjected to it; it was mainly imposed on subjugated peoples or heinous criminals. The condemned were forced to carry the very cross on which they would die through various parts of the city to the execution site. This was intended to impose the highest form of humiliation on criminals and to serve as a brutal warning to citizens: “If you rebel, this is how you will die.” Furthermore, Jesus’ body was already badly weakened by the beating, flogging, mockery, and abuse He had suffered at the hands of the Jews. Nevertheless, He silently walked that path.

According to Matthew 27 and Mark 15, when Jesus, having collapsed due to extreme weakness while carrying His cross, could no longer continue, the Roman soldiers forced Simon of Cyrene to carry it on His behalf. Simon was from Cyrene in North Africa, which is in modern-day Libya; he had come to Jerusalem for the Passover and happened to witness Jesus’ extreme punishment. An outsider and a Gentile, he had no particular intention, but ended up having the simultaneously “glorious” and painful experience of bearing Jesus’ cross. Mark introduces Simon as “the father of Alexander and Rufus,” and there is a high possibility that the “Rufus” whom Paul greets in Romans 16:13 is Simon’s son. Because of this, church tradition infers that Simon and his household likely became important members of the Christian community after the cross event. Pastor David Jang explains, “Some people are compelled to bear the cross, but even in such involuntary circumstances, if they come to share in the Lord’s suffering, it can become a channel of blessing.” Simon may have planned to stay briefly in Jerusalem and then return home, but the experience of bearing the cross transformed his life and his family.

Thus, Jesus’ procession toward the cross reaches its climax amid the evil institutions and violent power of humanity, as well as the indifferent gaze of the crowd. Stripped of His clothes, mocked with a crown of thorns, beaten with rods and flogged, He endured excruciating pain all the way to Calvary. The name Golgotha (Calvary) comes from the Hebrew word for “skull,” and true to its name as a place of horrific punishment, skulls and bones from executed criminals lay scattered around. The Jewish religious leaders wanted to place Jesus on the same level as atrocious criminals, so they set two thieves on either side of Him to further disgrace Him. Yet ironically, that scene of Jesus hanging between two thieves only magnified His innocence and highlighted God’s plan of salvation. Though the cross was a symbol of shame and mockery to the world, for those who believe in Jesus it is the power of salvation and the very throne of grace. Although the Lord received the same punishment as the thieves, He was innocent and became the true sacrificial offering who died in our place.

From John 19:19 onward, we see the Jewish chief priests raging at the sign Pilate had written, “Jesus of Nazareth, the King of the Jews.” They protest to Pilate, “Write that he claimed to be the King of the Jews,” but Pilate replies, “What I have written, I have written.” Within this brief exchange lies the implication that the designation “King of the Jews,” once decided, cannot be retracted. Even though Jesus truly came as the King of the Jews, the Jewish religious leaders rejected Him and tried to have Pilate—of all people—retract that statement. But Pilate, claiming his authority, did not back down on the inscription. As a result, it was declared in Latin, Greek, and Hebrew to all the world, “Jesus is indeed the King.” The Gospel writer John clearly recognizes the symbolic meaning in this event, leading his readers to understand the “kingship of God accomplished on the cross.” Pastor David Jang refers to this as “God uses even human malice and cunning to reveal His plan of salvation.” In other words, humans cannot escape God’s providence regardless of what other path they pursue, and even the unrighteous act of putting Jesus to death ultimately became the vehicle by which God’s sovereignty and purpose were fulfilled.

Continuing in John 19:23 and the following verses, we see the soldiers dividing Jesus’ garments among themselves. At the time, it was customary for those executing a crucifixion to divide the last remaining possessions of the condemned among themselves. So they took Jesus’ clothes, each of the four soldiers taking a piece, and for His seamless undergarment, they cast lots rather than tear it. John connects this moment to Psalm 22:18 (“They divide my garments among them and cast lots for my clothing”) to demonstrate the fulfillment of Old Testament prophecy. Yet there is a crucial truth we must not overlook in this scene: Jesus was stripped of everything He had in this world, and even the last garment covering His body was now the object of the soldiers’ gambling. It is the epitome of “complete emptying.” Although He had no place to rest His head during His ministry (Matt. 8:20), in His final moments before death, He was literally left with nothing on the cross. Pastor David Jang calls this “proof that Jesus, who is God, willingly gave up everything and ultimately became the sacrifice for our atonement.” Until the very end, Jesus claimed no possessions; He remained only as the offering to pay for our sins.

In this scene, two contrasting images appear. One is the soldiers beneath the cross, casting lots to claim even Jesus’ last garment. The other is Jesus, possessing nothing at all, having given everything. The world, like these greedy soldiers, seeks to snatch what belongs to others, but Jesus did not assert His rights. Instead, He gave Himself entirely for us. This contrast simultaneously exposes the stark reality of human sinfulness and testifies to the perfection of God’s sacrificial love. Therefore, Christians must not embody the soldiers’ attitude but remember the life of Jesus on the cross, who poured out everything. This poses a powerful challenge to modern-day people obsessed with possessions. Freed from greed, we look to the crucified Jesus and pursue a path of humility, sharing, and self-sacrifice—that is the life of a true Christian. Pastor David Jang warns that “at times the church itself becomes like those soldiers beneath the cross, competing for whatever shares each can get,” and urges, “We must always look up at the Lord who ‘had nothing left’ beneath the cross, and repent of and forsake our greed.”

Next, in John 19:25 we see the names of several women who were standing near the cross: Mary, the mother of Jesus; Mary’s sister Salome (according to Mark’s Gospel, she was also the mother of James and John, the sons of Zebedee); Mary the wife of Clopas; and Mary Magdalene. Generally, women in that society had low social status and were not called as official disciples like the male disciples. Yet paradoxically, it was precisely these women who remained at the final moments by the cross. It was a terrifying place of brutal execution. Anyone seen as close to the crucified criminal risked being held accountable by the Roman authorities. Nonetheless, they stayed there to witness Jesus’ final moments. This embodies the saying, “There is no fear in love” (1 John 4:18). Pastor David Jang states, “When one genuinely loves the Lord, no threats or terror can restrain that devotion.” As Jesus gazed upon these women, He addressed His mother Mary and His beloved disciple John, instructing them to care for each other: “Woman, behold, your son! … Behold, your mother!” (John 19:26–27). This utterance reveals Jesus’ profound devotion to His mother until the end and simultaneously introduces the concept of a “new family” formed through faith within the community of Christ.

In reality, during His earthly ministry Jesus said, “Who is my mother, and who are my brothers? … Whoever does the will of my Father in heaven is my brother and sister and mother” (Matt. 12:48–50). For Jesus, Mary was His biological mother, but she was also among His followers who had to walk the path of the Lord. Therefore, when He addressed her from the cross, saying, “Woman, behold, your son,” He was pointing beyond mere biological kinship. Anyone who believes in and follows Jesus becomes a child of God, forming a family that cares for one another—He was proclaiming the unity of God’s family. Even under the extreme agony of the cross, Jesus affirmed the principles of the kingdom of God and extended His final act of love toward those who remained.

Through the crucifixion, we witness the completion of Jesus’ entire life as one grand narrative. Though He took on human flesh like us through the incarnation, He was without sin. During His public ministry, He proclaimed the gospel of the kingdom of heaven, healed the sick and the poor, and approached sinners, tax collectors, and prostitutes with hope of salvation. Ultimately, under the jealousy of the Jewish leaders and misunderstanding of the crowds, He was condemned to death, yet He accepted it all, going to His death on the cross. It was a tragedy in human eyes, but from God’s perspective, it was the ultimate act of love in giving His only begotten Son for a sinful world, a holy and atoning act. Pastor David Jang describes the cross as “the place where God’s love and justice kiss each other,” explaining, “At the cross, God’s extravagant love is manifested, and at the same time the demands of justice—paying the penalty for sin—are fulfilled.”

The context of the Passover further underscores the significance of the crucifixion. In the Old Testament, the Israelites, enslaved in Egypt, were saved when the angel of death passed over homes marked with the blood of a lamb (Exodus 12), and they commemorated that event each year with the Passover feast. Jesus’ death on the cross occurred precisely during that Passover season. This was no mere historical coincidence but the fulfillment of the true “Lamb of God who takes away the sin of the world” (John 1:29), the ultimate, once-for-all payment for humanity’s sins. Because of the blood Jesus shed on the cross, sinners can now be freed from eternal death and reconciled to God. Just as the blood of the Passover lamb served as a shield of life in the Exodus, so Jesus’ blood powerfully saves sinners from condemnation.

The path Jesus took in bearing the cross was not merely a march to death but a victorious march accomplishing the mission of humanity’s salvation. Outwardly, it looked like a miserable defeat, filled with ridicule, humiliation, pain, and blood, yet in spiritual reality, He was breaking the power of sin and death and proclaiming the kingdom of God in triumph. This is evident in Jesus’ final words, “It is finished” (John 19:30), indicating that this path was not a defeat but the completion of salvation. Hence, when we look upon the cross, we should not remain only in sorrow and suffering, but look beyond them to see the victory of the resurrection. Through Jesus’ resurrection, the cross became the gateway to eternal life and, for the believer, “the foundation of peace” in being reconciled to God.

When we contemplate the crucifixion as recorded in Scripture, we discern two major points of application. First, when Jesus taught us to “love your enemies” (Matt. 5:44), He was not issuing some abstract ethical command. He Himself experienced firsthand the violence and hatred of those who sought His life—the Roman soldiers, the religious leaders, and the mocking crowds. Even in those circumstances, He prayed for them, “Father, forgive them” (Luke 23:34). He did not merely preach love; He personally received all their evil and hatred in His body and yet did not respond with curses or calls for vengeance. He overcame evil with good (Rom. 12:21) and demonstrated on the cross God’s love that extends salvation even to one’s enemies. Pastor David Jang refers to this as “the ultimate evidence that Jesus’ teachings and actual life were in perfect harmony.” If we follow Jesus, we, too, must set aside hatred and rage in our homes, workplaces, society, and relationships, and practice the love of the cross. That is the way of living as disciples of Jesus.

Second, the cross invites us to become “a community that carries each other’s burdens.” In Galatians 6:2, Paul says, “Bear one another’s burdens, and so fulfill the law of Christ.” Just as Jesus bore our sins, curses, and frailties, we must also bear one another’s grief, pain, lack, and wounds in the community. The cross is thoroughly an act of self-sacrifice and sharing for others. Hence, if we genuinely meditate on and believe in the cross, we will not rest on a mere sense of personal salvation but practice serving the church and our neighbors. Especially within the church community, if there are weaker members, we must see their pain as our own and offer them active help—this is how the spirit of the cross comes alive in the body of Christ. Pastor David Jang notes, “Faith in the cross cannot exist simply as an isolated ‘me-and-God’ relationship. When we stand in solidarity within the church community that Christ purchased with His blood, bearing one another’s burdens, the cross then becomes a present, active power in the church.”

Finally, let us remember again the women and the disciple John who stood near the cross. Most of the male disciples fled in fear, but these seemingly weaker women remained by the Lord’s side until the end. And Jesus, from the cross, offered them incomparable comfort and counsel. “Woman, behold, your son … Behold, your mother” (John 19:26–27) was not only His final filial expression for His earthly mother but also a declaration of the spiritual family formed in faith. Jesus would complete a new history of salvation through the cross, and within that faith, there would be a church united in mutual care. This scene underscores what the church should be like today, and how we must walk alongside the Lord in front of His cross.

Ultimately, in Jesus’ crucifixion—from John 19:17 to 27—the central message emerges in three ways. First, Jesus abandoned everything and endured death for sinners as the sacrificial atonement. Second, it is through this sacrifice that humanity finds salvation. Third, for those who truly receive this sacrifice, the Lord bestows communal familial love and the hope of resurrection. When we gaze upon the cross, we must not remain in grief alone, but perceive the love and power of God that lie beyond the profound suffering. Moreover, so that the crucifixion event may be reenacted in all areas of our lives, we must love our enemies, bear one another’s burdens, and strive to advance God’s kingdom.

Pastor David Jang concludes his reflections on the cross by exhorting us “not to turn away from the cross we ourselves must carry.” Jesus told His disciples, “If anyone would come after me, let him deny himself and take up his cross and follow me” (Matt. 16:24). The “cross we carry” means relinquishing our selfishness, sinfulness, and worldly desires, and, like Jesus, loving our neighbors and building the kingdom of God through sacrifice. Even if like Simon of Cyrene we are compelled to take up the cross, that forced circumstance can lead to unexpected blessings and spiritual awakening. As believers and followers of Jesus, we must practice in our everyday lives the cruciform path that He walked.

Hence, in John 19:17–27, Jesus’ crucifixion event encapsulates the Old Testament sacrificial system and prophecy of the suffering servant, the New Testament fulfillment of forgiveness of sins and salvation, and the birth of the church community. Though the image of Jesus on Golgotha is gruesome, it is, in God’s plan of salvation, the most glorious and victorious place. In a world overshadowed by darkness and death, Jesus came as light and life, destroyed the power of death on the cross, and proclaimed that the kingdom of God has already come through His resurrection. And all who believe in Him receive forgiveness of sins, eternal life, and a new standard and hope for life.

Reflecting on these truths should set our hearts aflame. Just as the disciples on the road to Emmaus felt their hearts burning when they conversed with the risen Lord (Luke 24:32), so too, the more deeply we meditate on the crucifixion, the more we should be filled with gratitude and awe in our innermost being. We must recognize more fully that Jesus is not merely a great teacher or philosopher, but the Savior who gave His life for us. Such realization should permeate our daily lives, melting away our selfishness, greed, anger, hatred, fear, and anxiety through the love displayed in His atoning sacrifice. Pastor David Jang insists, “Those who cling to the cross can never return to life as it was before,” and “If you call yourself a Christian, you must be someone captivated by the love of the cross, continually transformed day by day.”

In conclusion, Jesus’ willingness to carry His cross up Golgotha and endure death was God’s decisive act of salvation to give life to all of us doomed by sin. On that day, many people mocked Jesus’ death, sought their own advantage, or simply turned away, but a few women and the beloved disciple John stayed with Him to share in His anguish and sorrow. Even on the cross, Jesus forgave those who crucified Him, entrusted the care of His mother to a disciple, and completed the work of atonement with the proclamation, “It is finished.” The cross was an event in which one person died in the most horrific manner, but at the same time, it was also the beginning of God’s embrace of sinners and the key that opens the door to resurrection. Thus, we must not see the crucifixion recorded in John 19 merely as a tragic moment in history. It bears the holy ordinance of the One who governs the universe, God’s justice, and above all, immeasurable love. This is the essence the church must hold onto. The statement of John 3:16—“For God so loved the world that he gave his one and only Son…”—was perfectly realized on the cross.

In our present time, if we truly meditate on Jesus’ cross, our life direction cannot remain the same. It is not easy to offer ourselves willingly in service of others and to walk the path of truth in a world full of greed, materialism, apathy, and anger. Yet when we remember the road Jesus walked and, by the Holy Spirit’s help, follow Him, we can experience a peace, joy, and genuine freedom that the world can never provide. Pastor David Jang often quotes Paul’s confession in Galatians 6:14: “May I never boast except in the cross of our Lord Jesus Christ,” stressing that “the cross is the foundation of the church and the wellspring of all life.” Indeed, the true power and glory of the church and believers do not lie in external grandeur or worldly wealth, but in continually remembering Christ’s suffering and death on the cross and practicing that love in our own lives.

Ultimately, faith that looks upon the crucified Jesus is the core of Christianity. Through Christ’s atonement, we sinners have been declared righteous; because of His love, we repent, return to God, and enjoy new life under grace. Without this, the Christian faith becomes an empty shell. Where the cross is, there is life, and only there does the glory of the resurrection appear. Therefore, we must look to the cross every day, follow its way, and share Christ’s love with others. The story of the cross that begins in John 19:17–27 continues on to resurrection morning, opening a new chapter in history. And even today, countless believers around the world live in the light of this gospel, proclaiming the love and truth of the cross.

In summary, the profound event titled “He Was Nailed to the Cross” is both God’s most extreme and definitive expression of love for sinful humanity and the symbol of His eternal victory over sin and death. Pastor David Jang calls this scene “the greatest paradox in human history,” because although it seemed a site of death, defeat, humiliation, and mockery, in reality it was where God’s glory, power, and perfect salvation unfolded. At the foot of the cross, human pride, greed, injustice, and brutality are fully exposed, but at the same time, God’s infinite love, grace, and the hope of resurrection burst forth. Consequently, we must cling to this place of atonement—the cross—and participate in Christ’s redemptive work for ourselves, our church communities, and the world. This is how the cross event becomes a “living gospel” for us today.

When we engrave on our hearts the truth that forgiveness of sins and salvation come through the cross of Jesus, our worship, prayer, love for our neighbors, service, and witness will all inevitably change. We are no longer people belonging to darkness, nor are we intended to live in greed and selfishness. By reproducing in our lives the “self-emptying love” that Jesus demonstrated, by holding onto the meaning of the blood He shed on Golgotha, we will see each of our lives, as well as our church, overflowing with real power and joy. This is the identity and calling of those who believe in the “Crucified Jesus Christ,” and it is what Pastor David Jang has consistently taught: “At the threshold of our faith, the cross must lead; it must dominate every aspect of our lives. Without the cross, nothing else can be made complete.” Understanding this deeply, we must humbly bow before the cross, repent, and worship the Lord with gratitude and awe, sharing the grace of the cross in our daily lives as our highest privilege and joy. Then we will receive a peace, comfort, and power that the world cannot provide.

Indeed, “John 19:17–27” is a brief passage, yet it allows us to behold more profoundly the path Jesus walked to the cross. That path is not confined to a historical event in first-century Jerusalem; it is a “present, ongoing grace” that revives in every believing heart and community. Pastor David Jang teaches that this grace continues to awaken the church and its members, carrying the good news of salvation into every corner of the world. Only by going through the cross can we reach the glory of the resurrection, and only by dying there can we truly find new life. If we are convinced that the Lord, now risen and alive, conquered sin and death, we cannot help but confess, “Lord, I will take up my cross and follow You.” For this confession to go beyond mere words and become a reality in our lives, we need daily reliance on the cross and consistent spiritual training to become more like Jesus in heart. Through such training, greed and pride melt away, apathy turns into love, and conflict transforms into reconciliation.

Therefore, the story of Jesus Christ’s crucifixion recorded in John 19:17–27 is simultaneously the most wretched tragedy and the most radiant hope in history. Every time we reflect upon it, as Pastor David Jang emphasized, “the cross is our way, our truth, and our life.” As Christians, we must decide anew: we will not be like the mocking crowds or the soldiers who tried to seize Jesus’ final garment, but rather, like Simon of Cyrene, we will help carry the cross; like the women and John, we will remain close to the Lord until the end. Let us respond to that love with gratitude and voluntary dedication, receiving forgiveness at the foot of the cross and, through that grace, loving even our enemies, bearing each other’s burdens, and working passionately to establish God’s kingdom in this world. As we look at the crucified Jesus, may we have faith that the blood flowing from His wounds cleanses our sins and heals our hurts, bringing restoration not only to our churches and communities but also to our society and all nations.

Ultimately, the theme “He Was Nailed to the Cross” is the distilled essence of our faith and the starting point and goal of our spiritual journey. Without Jesus’ cross, there is no church, no salvation, no discipleship, and no resurrection or eternal life. As Pastor David Jang has repeatedly emphasized in many sermons, we must keep this cross ever before us. No matter how the currents of the world change and how turbulent history becomes, the love and salvation revealed on the cross can never be shaken. Hence, we bow low at the cross in humility and repentance, worship the Lord with gratitude and awe, and find our highest joy and privilege in sharing even a fraction of the cross’s grace in our daily lives. By remembering this grace each day, we attain peace, comfort, and a power the world cannot give.

May this brief passage—John 19:17–27—lead us to contemplate more deeply the path Jesus took to the cross. That journey was not just a historical event in first-century Jerusalem, but a “continuing grace” that lives on in the hearts of believers and within Christian communities. Pastor David Jang teaches that this grace continually awakens the church, fueling the spread of salvation to the farthest reaches of society and the world. Only through the cross do we arrive at the glory of the resurrection; only by dying to ourselves there do we gain new life. If we trust that the Lord has conquered sin and death and is still alive, we must confess, “Lord, I will carry my cross and follow You.” May this commitment not remain mere words but become our lived reality through daily dependence on the cross and through sustained spiritual practice to take on the heart of Jesus. In that process, greed and pride are dissolved, apathy turns to love, and conflict is transformed into reconciliation.

Hence, the crucifixion scene in John 19:17–27 is at once the darkest tragedy in human history and the brightest moment of hope. Each time we meditate upon it, let us not forget, as Pastor David Jang has pointed out, that “the cross is our way, our truth, and our life.” Since we are called to be Christians, we must renew our resolution. Instead of becoming like those who mocked Jesus or the soldiers who gambled for His clothing, we should be like Simon of Cyrene who took up the cross, and like the women and John who stood faithfully by the Lord to the end, thanking Him for His love and responding with heartfelt service. Having received forgiveness under the cross, we should likewise extend its grace to others—loving our enemies, sharing one another’s burdens, and zealously laboring to establish God’s kingdom in our midst. When we look at the crucified Jesus, we believe that the blood flowing from His wounds cleanses our sins and heals our hurts, bringing the power of restoration to our churches, communities, nations, and ultimately to the whole world.

In the end, the theme “He Was Nailed to the Cross” is the crystallization of the essence of our faith and both the origin and destiny of our spiritual pilgrimage. Apart from the cross of Christ, the church does not exist, nor does salvation, discipleship, or resurrection to eternal life. As Pastor David Jang has tirelessly reminded us, the cross must always lie at the heart of our lives. No matter how the world’s trends shift, no matter how ferociously history flows, the love and redemption revealed at the cross cannot be shaken. Therefore, in humility, let us bow before the cross in repentance, worship the Lord with awe and gratitude, and pour ourselves out in sharing its grace. If we hold onto this grace daily, we will receive the peace, comfort, and power unknown to this world.

May John 19:17–27 bring each of us a more profound realization of the path of the cross that Jesus walked. That path does not remain a historical event but emerges anew in the hearts and communities of believers as “grace in the here and now.” Pastor David Jang maintains that this grace continues to awaken churches and believers, spreading the message of salvation to the ends of the earth. Only by traversing the cross do we reach resurrection’s glory, and only in dying there do we truly receive new life. Believing in the risen, living Lord who overcame sin and death, we cannot but pledge, “Lord, I will carry my cross and follow You.” For this pledge to go beyond a lip-service confession and become real, we need to cling to the cross daily and steadily cultivate the heart of Jesus. In this discipline, greed and arrogance melt away; apathy transforms into love; conflicts turn into reconciliation.

Accordingly, John 19:17–27 reminds us that Jesus Christ’s crucifixion was at once the most horrifying tragedy and the most brilliant hope in all of history. Each time we pause to remember it, as Pastor David Jang has emphasized, we must recognize that “the cross is our road, our truth, and our life.” Since we are called to be Christians, let us renew our commitment not to stand among the mocking throng or the soldiers looking for personal gain at the cross, but to follow in the footsteps of Simon of Cyrene, bearing the cross; or like the women and John, remain faithfully by Jesus’ side to the end, overflowing with gratitude and willingly dedicating ourselves in return for His love. Having experienced the forgiveness given at the cross, we should likewise forgive our enemies, carry each other’s loads, and invest our passion in building God’s kingdom on earth. While gazing upon the crucified Christ, let us believe that the blood from His wounds purifies our sins and heals our brokenness, thereby empowering restoration not just in our personal lives but also in our churches, communities, nations, and indeed across the world.

www.davidjang.org

El Camino de la Expiación Revelado en la Cruz – Pastor David Jang

El suceso de la crucifixión de Jesucristo constituye el eje central de la salvación que atraviesa toda la Biblia, y es a la vez el lugar donde se cruzan de manera dramática el pecado de la humanidad y el amor de Dios. De manera particular, en Juan 19:17-27 se describe el proceso de la crucifixión de Jesús con un relato breve pero inmensamente poderoso. Aunque el momento en que Jesús es clavado en la cruz en el monte llamado Gólgota o Calvario se presenta de forma muy concisa, encierra una tragedia inconmensurable y, al mismo tiempo, el profundo amor de Dios hacia el pecador. Todo creyente que reflexione en esta escena debe recordar cuán dura y estremecedora fue la senda de la cruz que recorrió Jesucristo, y comprender que ese camino fue, en realidad, la vía expiatoria a nuestro favor. El pastor David Jang enfatiza que “todos los acontecimientos y detalles que se manifestaron cuando Jesús fue clavado en la cruz dan testimonio, a la vez, de la humildad y entrega infinitas del Hijo de Dios y de la crueldad de un mundo manchado de pecado”. Basados en esta enseñanza, abordaremos de manera unificada, bajo el gran tema “Fue clavado en la cruz”, los pasos de Jesús hacia el Calvario, las personas que estuvieron a su lado y hasta la conducta de los soldados romanos allí presentes, examinando a fondo la verdad y la enseñanza eterna del evangelio que encierra esta escena.


1. El juicio ante Pilato y la decisión de condenar a Jesús

Al observar el proceso mediante el cual Jesús fue entregado a la cruz, vemos que, primeramente, Él es llevado ante el tribunal de Pilato, donde la enorme presión y las acusaciones falsas de los judíos lo condenan a muerte. Pilato, aunque intuía en cierta medida la inocencia de Jesús, finalmente cedió ante su propio interés de conservar su puesto como gobernador romano y evitar posibles motines de los líderes judíos y de la multitud. Así, terminó por sentenciar a Jesús a la crucifixión. Sin embargo, en la decisión de Pilato hubo algo que no varió: colocar el letrero sobre la cruz que decía “Jesús Nazareno, Rey de los Judíos”. Los sumos sacerdotes y los líderes judíos protestaron diciendo que escribiera: “Este dijo: ‘Yo soy Rey de los Judíos’”, pero Pilato se mantuvo firme respondiendo: “Lo que he escrito, escrito está” (Jn 19:22). Al obrar así, proclamó de forma irónica que Jesús era en verdad el Rey de los judíos. El pastor David Jang llama a este episodio “la verdad que se pone de manifiesto en medio de la ironía”. Aunque Pilato, movido por conveniencias políticas, llevó a Jesús a la cruz, con su propia mano declaró que Él era el Rey legítimo. Incluso en medio de las decisiones humanas y las intenciones pecaminosas, la providencia de Dios se revela en la historia.


2. El trasfondo del “Camino al Calvario” y la idea de la expiación

El trayecto de Jesús con la cruz hacia Gólgota se vincula estrechamente con la concepción judía tradicional sobre el pecado. En Levítico 16 se describe la celebración del “Día de la Expiación”. El sumo sacerdote preparaba dos machos cabríos: uno para ofrecerlo como sacrificio por el pecado ante Yahvé y el otro para cargar simbólicamente los pecados de todo el pueblo y, tras ser expulsado al desierto, morir. De este modo, la comunidad de Israel recibía la gracia del perdón gracias a la muerte de un animal inocente que moría en lugar de las personas o era enviado al desierto. Esa figura del “chivo expiatorio” alcanza su cumplimiento supremo y eterno en el suceso de la cruz de Jesús. Asimismo, Isaías 53 profetiza la imagen de ese “siervo sufriente”: “Mas él herido fue por nuestras rebeliones, molido por nuestros pecados” (Is 53:5). Como un cordero llevado en silencio al matadero, el Señor recorrió el camino del sufrimiento sin pronunciar palabra. El lugar donde ese camino se consumó fue el monte Calvario.

Reflexionando sobre Isaías 53 y Juan 19, el pastor David Jang insiste en que “cuando Jesús cargaba la cruz camino de Gólgota, se cumplía en ese momento la profecía vista por el profeta Isaías sobre el siervo sufriente”. En este aspecto, debemos prestar atención al hecho de que el Señor llevó sobre Sus propios hombros la cruz reservada a los condenados. La crucifixión era el método de ejecución más cruel y humillante del sistema romano de la época. Se excluía de este castigo a los ciudadanos romanos, y se reservaba para los pueblos subyugados o los criminales más abominables, a quienes obligaban a llevar la misma cruz con la que serían ejecutados por las calles de la ciudad. El propósito era infligir al reo la máxima humillación y, de paso, infundir temor en la población para evitar rebeliones. Más aún, Jesús ya había sido brutalmente golpeado por los judíos con varas y látigos y, por ello, se encontraba en un estado físico muy debilitado. Aun así, soportó en silencio aquel camino.

Según Mateo 27 y Marcos 15, Jesús se desplomó debido a la fatiga mientras llevaba la cruz, y entonces los soldados romanos obligaron a un hombre de Cirene llamado Simón a llevarla por Él. Simón venía de la región norteafricana de Cirene (actual Libia) para la Pascua y se topó con la escena de la crucifixión. Aunque no era judío, ni tenía la intención de participar en esa situación, acabó compartiendo el dolor (¿y el honor?) de cargar la cruz de Jesús. Marcos lo presenta como el padre de Alejandro y Rufo. Más adelante, en Romanos 16:13, Pablo envía saludos a un tal “Rufo”, y existe una gran probabilidad de que sea este mismo hijo de Simón. Así, la tradición eclesiástica señala que Simón y su familia pasaron a formar parte activa de la comunidad cristiana tras aquel suceso. El pastor David Jang explica que “hay quienes cargan la cruz de forma obligada, pero incluso en esa circunstancia forzada, cuando participan del sufrimiento del Señor, tal experiencia puede convertirse en una puerta de bendición”. Tal vez Simón se proponía regresar pronto a su tierra después de visitar Jerusalén en la Pascua, pero aquella vivencia de llevar la cruz transformó su vida y la de su familia.


3. La crueldad de las autoridades humanas y la valentía del sacrificio de Jesús

El recorrido de Jesús cargando la cruz se convierte en la cúspide de la violencia ejercida por las autoridades humanas y la insensibilidad de la multitud. Entre burlas y golpes, llevando la corona de espinas, cruzó el camino al Calvario (Gólgota). El nombre de Gólgota (Calvario) procede de un término hebreo que significa “cráneo” o “calavera”, un lugar horrendo, lleno de restos de ejecuciones. Los líderes religiosos judíos querían ubicar a Jesús en la misma categoría que los criminales más viles y, por ello, pusieron a dos ladrones a Su derecha y a Su izquierda. No obstante, de manera paradójica, esa escena subrayó aún más la inocencia de Jesús y el plan divino de salvación. Porque, si bien la cruz era motivo de afrenta y burla para el mundo, para los que creen en Jesús es el trono de la gracia y el poder de la salvación. El Señor, aunque sufrió el mismo castigo que los delincuentes, siendo totalmente inocente, se ofreció a morir en lugar nuestro como sacrificio perfecto.

Juan 19:19 en adelante relata cómo los sumos sacerdotes se indignan ante el letrero que Pilato había escrito, “Jesús Nazareno, Rey de los Judíos”. Le piden que lo cambie por “Él dijo: ‘Soy Rey de los Judíos’”, pero Pilato responde tajantemente: “Lo que he escrito, escrito está”. Este brevísimo diálogo deja claro que el título de “Rey de los Judíos” no será revocado. Aun cuando Jesús vino como verdadero Rey de los judíos, los líderes religiosos de Israel lo rechazaron. Pretendieron forzar al gobernador romano a que borrara aquella inscripción, pero Pilato se rehusó a retractarse y, de forma involuntaria, promulgó al mundo entero –en latín, griego y hebreo– que “Jesús es el Rey”. El evangelista Juan percibe el significado simbólico de este suceso y lo registra para que los lectores comprendan que en la cruz se consumó la realeza de Dios. El pastor David Jang lo describe de este modo: “Dios utiliza incluso la maldad y la astucia humanas para revelar Su plan de salvación”. El ser humano no puede salirse de la soberanía divina, ni siquiera los actos injustos de condenar a muerte a Jesús. Al final, todo se encamina al cumplimiento de los propósitos de Dios.


4. El despojo de la vestidura de Jesús: “La completa renuncia”

Seguidamente, en Juan 19:23 y versículos siguientes, se narra cómo los soldados se reparten las vestiduras de Jesús. Al ajusticiar a un reo, solía ser costumbre que los soldados se repartieran sus últimas posesiones. Repartieron las ropas de Jesús en cuatro partes, una para cada soldado, y al llegar a la túnica, tejida de una sola pieza, decidieron no romperla, sino echar suertes para adjudicársela. Juan vincula esta escena con el Salmo 22:18 (“Repartieron entre sí mis vestidos, y sobre mi ropa echaron suertes”), mostrando así el cumplimiento de la profecía del Antiguo Testamento. Sin embargo, más allá de la referencia profética, no debemos perder de vista la cruda realidad: Jesús fue despojado de todo lo que tenía en el mundo, hasta el último trozo de tela para cubrir Su cuerpo, mientras los soldados echaban suertes por Sus prendas. Esto representa el pináculo de la “entrega total”. Aunque durante Su ministerio terrenal se dice que el Señor no tenía “dónde recostar la cabeza” (Mt 8:20), llegado el momento final, colgado en la cruz, verdaderamente no conservó nada. El pastor David Jang subraya que esto constituye “la prueba de que Jesús, siendo Dios, se despojó voluntariamente de todo para convertirse en ofrenda expiatoria por nosotros”. Hasta el último instante, no reclamó posesión alguna, sino que se dedicó a pagar el precio por nuestro pecado.

En esta escena, se pone de manifiesto un gran contraste: de un lado, los soldados que, a los pies de la cruz, echan suertes para apropiarse de la última prenda del moribundo; y del otro, Jesús, que no posee nada y lo entrega todo. El mundo, cual soldados avariciosos, trata de apropiarse de lo ajeno, mientras que Jesús renuncia a Sus derechos y se entrega por completo. Tal oposición revela la cruda realidad del pecado humano y, simultáneamente, la perfección del sacrificio divino. Por ello, el cristiano no debe identificarse con la conducta de los soldados, sino contemplar la vida de Jesús, quien en la cruz lo dio todo. Este pasaje representa un desafío radical para quienes hoy viven atrapados en la obsesión por adquirir y poseer. Contemplando al Jesús crucificado, somos llamados a la humildad, a la solidaridad y al sacrificio personal. El pastor David Jang advierte: “A veces, aún bajo la sombra de la cruz, la iglesia se parece a aquellos soldados que pelean por repartirse sus propias ganancias. Hemos de contemplar al Señor que nada tuvo y, al ver Su ejemplo, arrepentirnos y renunciar a nuestro afán de posesión”.


5. Las mujeres al pie de la cruz y la formación de una nueva familia espiritual

En Juan 19:25 se mencionan los nombres de las mujeres que permanecieron junto a la cruz de Jesús. Allí estaban Su madre, María; la hermana de la madre de Jesús (Salomé, madre de Jacobo y Juan, según Marcos), María, esposa de Cleofás, y María Magdalena. En la cultura de la época, la mujer tenía un estatus muy limitado y no era considerada formalmente “discípula” como los hombres. Sin embargo, paradójicamente, fueron estas mujeres las que se mantuvieron hasta el final en la escena de la crucifixión. Era un lugar terrible, donde se ejecutaba a criminales violentos, y el simple hecho de asociarse con uno de esos condenados podía acarrear serios riesgos. Aun así, ellas se quedaron para acompañar el sufrimiento último de Jesús. Este es un claro ejemplo de que “en el amor no hay temor” (1 Jn 4:18). El pastor David Jang comenta: “Cuando uno ama de veras al Señor, ningún temor puede detener sus pasos”. En aquel momento, Jesús vio a Su madre y a Su discípulo amado, Juan, y los encomendó el uno al otro diciendo: “Mujer, he ahí tu hijo… He ahí tu madre” (Jn 19:26-27). Esta declaración alude tanto al cuidado filial de Jesús para con Su madre terrenal como a la formación de una nueva familia de fe dentro de la comunidad cristiana.

Durante Su ministerio, Jesús dijo: “¿Quién es mi madre y quiénes son mis hermanos? … Cualquiera que hace la voluntad de mi Padre que está en los cielos, ése es mi hermano, mi hermana y mi madre” (Mt 12:48-50). Es decir, María era Su madre en la carne, pero también debía seguirlo como discípula en la fe. Al decir: “Mujer, he ahí tu hijo”, Jesús abre un horizonte que trasciende la relación meramente biológica, para mostrarnos que quienes le obedecen y siguen forman parte de la familia de Dios. Incluso en la agonía de la cruz, estableció el fundamento de la comunidad cristiana, donde el amor y el cuidado mutuo deben prevalecer, y donde el vínculo de la fe es aún más sólido que los lazos sanguíneos.


6. La culminación del ministerio de Jesús en la cruz

La historia de la crucifixión nos permite contemplar cómo toda la vida de Jesús se cierra como un gran poema épico. Aunque asumió la misma carne que nosotros, no tenía pecado. En Su ministerio terrenal, anunció el reino de los cielos, sanó a enfermos y trajo esperanza a pecadores, cobradores de impuestos y prostitutas. Finalmente, tras ser incomprendido por el pueblo e incitado por los celos de los líderes judíos, fue condenado a la forma más cruel de ejecución. Pero Él lo aceptó todo y murió en la cruz. Para los ojos humanos, aquello fue un terrible desastre, pero desde la perspectiva divina, fue el gesto supremo de amor, al entregar a Su Hijo unigénito para salvar a un mundo pecador, y el acto expiatorio más sagrado. El pastor David Jang describe la cruz como “el lugar donde el amor de Dios y Su justicia se besan”. Eso se entiende porque la cruz manifiesta la misericordia infinita de Dios y, al mismo tiempo, cumple el justo pago por el pecado.

La coincidencia con la Pascua realza todavía más el significado de la crucifixión. En el Antiguo Testamento, el pueblo de Israel, esclavo en Egipto, se salvó de la muerte pintando con sangre de cordero los postes de la puerta (Éx 12). Cada año, recordaban este hecho con la celebración de la Pascua. De igual manera, la muerte de Cristo sucedió precisamente en esos días de Pascua, lo que no es una simple casualidad histórica, sino un acto planeado, en el que el “Cordero de Dios que quita el pecado del mundo” (Jn 1:29) pagó una vez y para siempre el precio del pecado humano. Gracias a la sangre derramada por Jesús, los pecadores fuimos librados de la condenación eterna y reconciliados con Dios. Así como la sangre del cordero pascual fue protección contra el ángel de la muerte en el Éxodo, la sangre de Jesús se convierte en el poder salvador que nos libra de la ira y el juicio.

El camino que recorrió Jesús con la cruz no fue, pues, una simple marcha hacia la muerte, sino la consumación victoriosa de la obra de salvación. Aunque exteriormente se veía como una derrota cruel, humillante y sangrienta, en lo espiritual representaba el triunfo sobre el poder del pecado y la muerte. La frase final de Jesús, “Consumado es” (Jn 19:30), refleja que Su misión no terminó en el fracaso, sino que llegó a la plenitud. Al contemplar la cruz, no debemos quedarnos solo en la pena o el dolor, sino ver más allá, a la victoria de la resurrección. A través de ella, la cruz se transforma en la puerta de entrada a la vida eterna, y para el creyente es un fundamento de paz y reconciliación con Dios.


7. Dos aspectos clave para la vida cristiana

Contemplando profundamente la crucifixión registrada en la Biblia, encontramos dos aspectos prácticos de aplicación. Primero, cuando Jesús nos mandó “amad a vuestros enemigos” (Mt 5:44), no se trataba de un idealismo abstracto. Él experimentó en carne propia la violencia y el escarnio de los soldados romanos, de los líderes religiosos y de la multitud, y, aun así, oró: “Padre, perdónalos, porque no saben lo que hacen” (Lc 23:34). No se limitó a enseñar sobre el amor; absorbió el odio y la agresión sin responder con maldición o venganza. Venció el mal a fuerza de bien (Ro 12:21) y reveló el amor de Dios que desea salvar aun a los que se le oponen. El pastor David Jang lo considera “la prueba concluyente de que en Jesús no hay disonancia entre Sus enseñanzas y Su práctica diaria”. Si somos sus discípulos, estamos llamados a seguir Su ejemplo en la familia, el trabajo, la sociedad y las relaciones humanas, renunciando al rencor y comprometiéndonos a amar como Él amó. Esa es la senda del discipulado.

Segundo, la cruz nos invita a formar parte de una “comunidad que asume la carga de los demás”. En Gálatas 6:2, Pablo exhorta: “Sobrellevad los unos las cargas de los otros, y cumplid así la ley de Cristo”. Así como Jesús llevó nuestros pecados, maldiciones y debilidades, nosotros también debemos asumir los dolores, heridas y carencias de los demás para vivir como comunidad. La cruz es ante todo un acto de entrega y solidaridad. Por lo tanto, el auténtico creyente no se detiene en la convicción individual de “estar yo salvado”, sino que se entrega a la iglesia y al prójimo con un corazón sacrificado. Muy en especial dentro de la comunidad cristiana, si algún hermano o hermana sufre, hemos de sentirlo como si nos pasara a nosotros y ofrecerle ayuda activa. El pastor David Jang apunta que “la fe de la cruz no puede existir de forma individualista. Solo cuando la iglesia comparte y carga mutuamente las cargas, la cruz cobra vitalidad en la vida diaria de la congregación”.


8. El ejemplo de las mujeres al pie de la cruz y del discípulo amado

Al meditar de nuevo en las mujeres que se mantuvieron al pie de la cruz y el discípulo amado, recordamos que la mayoría de los discípulos hombres habían huido aterrados. Sin embargo, estas mujeres, aunque socialmente eran consideradas débiles, no se movieron de allí. Por su parte, Jesús se dirigió a ellas, ofreciéndoles palabras de consuelo y un encargo: “Mujer, he ahí tu hijo… He ahí tu madre” (Jn 19:26-27). Esas palabras recogen la expresión del amor familiar de Jesús hacia Su madre terrenal, y también ilustran cómo Él estaba estableciendo una nueva familia basada en la fe. El Señor culminaría la historia de la salvación en la cruz, y ese amor se expandiría en la iglesia, de modo que todos fueran uno en el amor. Este episodio señala cómo la iglesia de hoy debe actuar y con qué actitud hemos de acompañar a Jesús en Su sufrimiento.

Así, la crucifixión de Jesús se convierte en la culminación del plan divino. Su encarnación hizo que tuviera naturaleza humana, pero jamás pecó. Durante Su ministerio, se entregó a sanar y liberar a los desamparados, y finalmente fue crucificado por la incomprensión de muchos. Con todo, ese suceso, aparentemente trágico, representa la ofrenda de amor de Dios para redimir a Su creación. El pastor David Jang describe la cruz como “el lugar donde se encuentran el amor y la justicia de Dios, para sellarse con un beso”, pues a la vez que Dios expresa Su amor infinito, Cristo satisface la justicia del Padre pagando nuestros pecados.


9. El significado de la Pascua y la muerte de Jesús

La fecha de la crucifixión, coincidente con la Pascua, subraya la condición de Jesús como Cordero de Dios. En el Antiguo Testamento, Israel conmemoraba cómo, en la noche previa a su liberación de Egipto, la sangre de un cordero en el dintel de la puerta los salvó de la plaga mortal (Éx 12). Jesús muere en la cruz precisamente en el tiempo de la Pascua, cumpliendo así la imagen del “Cordero de Dios” que quita el pecado del mundo. Su sangre, derramada en la cruz, nos libra de la muerte eterna y forja la reconciliación con Dios. De esta manera, lo que fue un símbolo en el antiguo Éxodo se materializa plenamente en la pasión de Cristo.

Lo que aparentemente era una marcha hacia la derrota, se convierte en un desfile triunfal de salvación para toda la humanidad. Mientras la gente se burlaba y la sangre corría, en el plano espiritual se estaba destruyendo el poder del pecado y la muerte. Cuando Jesús pronuncia: “Consumado es” (Jn 19:30), se vislumbra la consumación de la victoria divina, no la derrota. Por eso, al contemplar la cruz, no podemos quedarnos en el lamento, sino que debemos también vislumbrar la resurrección que sigue. Transformada por la resurrección, la cruz es la puerta de la vida eterna, el fundamento de la paz y la libertad con que el creyente vive.


10. Dos implicaciones para el discipulado

En la narrativa bíblica de la crucifixión se hallan dos aplicaciones fundamentales para nuestra vida:

(1) El amor hacia los enemigos no es meramente un ideal: Cuando Jesús dijo “amad a vuestros enemigos” (Mt 5:44), lo vivió plenamente. Sufrió en carne propia la brutalidad de la gente que lo golpeó y lo escarneció, pero clamó por su perdón. De este modo, venció el mal con el bien, y manifestó el amor salvífico de Dios incluso por los malvados. El pastor David Jang recalca: “En Jesús, no hay separación entre Su palabra y Su vida; lo que enseñó lo vivió hasta el último aliento”. Si pretendemos ser Sus discípulos, debemos también desterrar el odio y el rencor en nuestras relaciones familiares, laborales y sociales, para imitar el amor de Cristo.

(2) Cargar unos con las cargas de los otros: La cruz nos invita a una vida comunitaria donde se comparten y asumen los problemas, sufrimientos y debilidades del prójimo. Gálatas 6:2 ordena “Sobrellevad los unos las cargas de los otros, y cumplid así la ley de Cristo”. Del mismo modo en que Jesús cargó con nuestras culpas, la verdadera iglesia practica la solidaridad y el apoyo mutuo. La fe genuina en la cruz no conduce a la autosuficiencia espiritual, sino a entregarnos al servicio y al cuidado de los demás. El pastor David Jang concluye: “La fe en la cruz no puede sostenerse de forma aislada. Cuando la comunidad cristiana comparte los pesos, la cruz se convierte en un poder activo en medio de nosotros”.


11. Permanecer al pie de la cruz y la invitación a la nueva familia

Si volvemos la mirada a las mujeres y a Juan, el discípulo amado, que se quedaron junto a la cruz cuando casi todos los demás se dispersaron por miedo, descubrimos una actitud que todo creyente debería imitar. Incluso en un lugar donde se ajusticiaba a criminales, ellas resistieron por amor a Jesús. Él, a cambio, les dirigió tiernas palabras de consuelo y les confió su cuidado mutuo: “Mujer, he ahí tu hijo… Hijo, he ahí tu madre” (Jn 19:26-27). Con ello, Cristo muestra tanto Su afecto familiar hacia María como Su visión de una familia de fe en la que todos somos hijos e hijas de Dios. La crucifixión se convierte en el cimiento de una iglesia que practica la comunión y la unión en el amor. Así, este pasaje describe la forma ideal de la iglesia en el presente, y la manera en que nuestro seguimiento del Señor nos conduce a la participación plena en Su pasión y Su misión.

La cruz de Jesús pone fin a una historia de entrega total. Si contemplamos Su encarnación, notamos que Él hizo Suya nuestra humanidad, pero permaneció sin pecado. Proclamó el Reino, sanó, restauró y extendió la mano a los marginados, y terminó condenado bajo falsas acusaciones. Desde el punto de vista humano, fue un escándalo; desde la visión de Dios, fue el sacrificio redentor máximo. El pastor David Jang define la crucifixión como “el momento en que se estrechan en un beso la justicia y el amor de Dios”.


12. Cruz y Pascua: La victoria sobre el poder del pecado

El hecho de que la crucifixión de Jesús coincida con la celebración de la Pascua es decisivo. El pueblo de Israel, esclavo en Egipto, fue protegido de la muerte por la sangre del cordero en las puertas de sus casas, y ahora los creyentes somos salvados por la sangre del Cordero que quita el pecado del mundo. Lo que en la Pascua judía era símbolo de liberación física y política, se transforma aquí en una liberación definitiva del pecado y la muerte. El sacrificio de Jesús en la cruz abre el camino para la reconciliación con Dios. Así, la resurrección ensancha este acontecimiento y confirma que la muerte ha sido vencida. Para la comunidad cristiana, este es el suceso central que da vida y esperanza.

El recorrido de Jesús hacia el Calvario, por tanto, no es una derrota en sentido estricto, sino un avance triunfal en el plan de salvación. Aunque parecía que toda la culpa y violencia de la humanidad caían sobre Él, espiritualmente estaba destruyendo el reino del pecado. De ahí que Su última palabra, “Consumado es” (Jn 19:30), evidencie un cumplimiento pleno y victorioso de la misión de salvar a la humanidad.


13. El amor a los enemigos y la comunidad de la cruz

Observando de nuevo la crucifixión, nos hacemos conscientes de lo que implica el verdadero amor a los enemigos. Cristo no solo enseñó “amad a vuestros enemigos”, sino que soportó con mansedumbre la violencia y la burla, orando por el perdón de quienes lo crucificaban: “Padre, perdónalos” (Lc 23:34). Así, cumplió con integridad lo que predicó y encarnó hasta el límite esa enseñanza. Quien quiera llamarse discípulo de Cristo debe anhelar este mismo camino. En un mundo marcado por el egoísmo y la ira, la vía de la cruz invita a la compasión, la reconciliación y la renuncia al rencor. El pastor David Jang reafirma que “la prueba de que Cristo vivió conforme a Su palabra está en la cruz, donde sufrió la peor injusticia sin levantar nunca una maldición”.

El segundo elemento práctico es la vida comunitaria del “sobrellevar los unos las cargas de los otros” (Gá 6:2). En la cruz, Jesús cargó con la pena y la condena del pecado humano. De manera análoga, la iglesia está llamada a ser una familia que comparte, consuela y sostiene mutuamente a sus miembros. Donde la cruz es recordada y venerada, no puede prevalecer el egoísmo ni la indiferencia. El pastor David Jang advierte que “una fe individualista no puede ser verdadera fe en la cruz. Debemos formar comunidades que llevan las cargas del prójimo para que la fuerza del sacrificio de Cristo fluya en medio de nosotros”.


14. La perseverancia de las mujeres y el discípulo amado, ejemplo de lealtad

La valentía de las mujeres y de Juan ante la cruz contrasta con el miedo que dispersó a los demás discípulos. Aparentemente frágiles, ellas demostraron mayor coraje y fidelidad. Jesús recompensó su dedicación confiándoles la tarea de cuidarse mutuamente: “Mujer, he ahí tu hijo… Hijo, he ahí tu madre” (Jn 19:26-27). Esa expresión es un ejemplo de amor filial y de la consolidación de una nueva familia de fe, en la que Dios es el Padre y todos somos hermanos. Este instante marca el surgimiento de la iglesia post-pascual, que avanza unida en el sufrimiento y la esperanza de la resurrección. La escena sugiere cómo la iglesia de hoy debe mantener una relación afectiva y cercana con el Señor crucificado.

Por consiguiente, la crucifixión de Jesús revela de manera dramática el núcleo del plan de redención divino. Él vino en carne para identificarse con nosotros, recorrió las aldeas anunciando el Reino, se acercó a los marginados y soportó la peor humillación para rescatarnos. Aunque fue una tragedia desde la óptica humana, para Dios se trató de la ofrenda máxima de amor. El pastor David Jang describe la cruz como “el espacio donde la justicia de Dios y Su amor infinito se manifiestan plenamente”.


15. La grandeza de la paradoja: Muerte y victoria en la cruz

La cruz, vista en aquel entonces como un símbolo de deshonra, se convierte para los creyentes en un estandarte de victoria. Aunque haya humillación y muerte, es en realidad la vía de la glorificación y el poder de Dios. El pastor David Jang lo llama “el escenario de la mayor paradoja de la historia de la humanidad”, porque, si bien se percibía como un lugar de derrota, vergüenza y burla, allí se desplegaban la gloria, la autoridad y la salvación divinas. La cruz expone la soberbia y la maldad humanas, pero a la vez revela la misericordia y la gracia divinas, que dan paso a la esperanza de la resurrección. Por eso, debemos apropiarnos de la fuerza redentora de la cruz, asumirla de corazón y compartirla con el mundo. Esa es la forma en que hoy el suceso de la crucifixión sigue siendo “evangelio vivo” para quienes lo aceptan.

Al entender que nuestros pecados fueron perdonados gracias a la cruz de Cristo, toda nuestra vida es transformada. Del mismo modo que los discípulos de Emaús sintieron arder su corazón cuando el Resucitado les explicaba las Escrituras (Lc 24:32), reflexionar en la cruz debería encender nuestro interior con gratitud y reverencia. Jesús no fue solo un gran maestro o filósofo; es el Salvador que entregó Su vida por cada uno de nosotros. Ese reconocimiento mueve nuestro corazón y rompe las cadenas del egoísmo, la avaricia, el odio y el temor, porque en la cruz hallamos un amor infinito. El pastor David Jang exhorta: “Quien se aferra a la cruz no puede volver a vivir igual, porque el amor de Cristo nos impulsa a cambiar y renovarnos”.


16. Conclusión: La cruz, eje del evangelio y camino del discipulado

En conclusión, el acto de Jesús de llevar Su cruz hasta el Calvario, aceptando la muerte, fue la manifestación contundente de la redención que Dios ofrece a la humanidad, condenada por el pecado. Ese día, muchos lo injuriaron, se repartieron Sus ropas o ignoraron Su dolor, pero unas pocas mujeres y el discípulo amado se quedaron con Él. Desde la cruz, Jesús perdonó a quienes lo crucificaban, cuidó de Su madre encomendándola a Juan y selló Su obra con la frase “Consumado es”. La crucifixión, aunque parece la muerte atroz de un hombre, es en realidad el inicio del amor de Dios que nos acoge y la llave que abre la puerta de la resurrección. Así, no podemos reducir Juan 19 a un mero relato triste. Allí se halla la voluntad santa de Dios, Su justicia y, por encima de todo, Su inmenso amor. Este pasaje concentra la esencia de la fe cristiana: “Porque de tal manera amó Dios al mundo, que dio a Su Hijo unigénito…” (Jn 3:16) se cumple plenamente en la cruz.

En nuestros días, al contemplar la cruz de Cristo, nuestras metas y prioridades se renuevan. En un mundo regido por la codicia y la indiferencia, optar por servir a los demás y seguir la verdad de Dios no es tarea fácil. Sin embargo, cuando recordamos el camino que recorrió Jesús y recibimos la fortaleza del Espíritu Santo, experimentamos una paz y un gozo que el mundo no puede dar. El pastor David Jang cita con frecuencia la confesión de Pablo: “Lejos esté de mí gloriarme, sino en la cruz de nuestro Señor Jesucristo” (Gá 6:14), subrayando que “en la cruz se asientan todos los cimientos de la iglesia y de la vida nueva”. Ni la opulencia ni la fama terrenal constituyen la gloria del cristiano; su verdadero poder y virtud radican en recordar sin cesar la pasión de Cristo y en vivir de acuerdo con Su amor.

De este modo, la fe centrada en “Jesucristo crucificado” es el corazón mismo del cristianismo. Gracias a Su sacrificio expiatorio, los pecadores fuimos declarados justos, y Su amor nos lleva al arrepentimiento y a una vida renovada cada día. Sin la cruz, la fe cristiana carece de sentido. Donde hay cruz, hay vida; y allí se abre la puerta de la resurrección. Por ello, debemos contemplarla continuamente, seguir Su senda y anunciar este amor a los demás. La historia de la cruz en Juan 19:17-27 se extiende hasta la mañana de la resurrección, inaugurando un capítulo nuevo en la historia de la salvación, y sigue transformando hoy a innumerables creyentes en el mundo entero que viven iluminados por este evangelio.

En pocas palabras, el gran acontecimiento de “Ser clavado en la cruz” es la expresión más radical y definitiva del amor de Dios por la humanidad pecadora, y, al mismo tiempo, la señal de la victoria que destruye para siempre el poder de la muerte. El pastor David Jang lo llama “la más grande paradoja de la historia humana”, porque en ese lugar de muerte, humillación y burla, se manifestó la gloria y el dominio divinos. Ante la cruz se desnuda el pecado y la crueldad del hombre, pero también se revela el amor perfecto y la gracia de Dios, anunciando la esperanza de la resurrección. Por lo tanto, debemos abrazar este acto supremo de expiación y ser partícipes de la obra redentora de Cristo en nosotros, en la iglesia y en el mundo. Así, la cruz se hace “evangelio vivo” en nuestro presente.

Si recordamos que a través de la cruz obtuvimos perdón y salvación, nuestras oraciones, nuestro culto, nuestro amor al prójimo y nuestra labor evangelizadora no pueden seguir iguales. Ya no somos hijos de las tinieblas, ni personas dominadas por la codicia o el egoísmo. Cuando recreamos el amor de la cruz en nuestra vida cotidiana y comprendemos el valor de la sangre derramada en el Calvario, nuestras existencias y la iglesia se llenan de alegría, fuerza y esperanza. Ese es el sentido de nuestra identidad y misión cristianas. El pastor David Jang repite a menudo: “En el umbral de nuestra fe, la cruz se encuentra al frente, y esta debe regir toda nuestra vida”. Reconozcamos, pues, que sin la cruz nada puede ser verdadero ni pleno, y que cada día debemos contemplar su amor y extenderlo a los demás. Solo así podremos ser fieles al camino de Cristo.

En definitiva, la cruz no es un simple emblema religioso o un adorno, sino la misma esencia del corazón de Dios. En ella se unen la obediencia y el sacrificio del Hijo, el amor del Padre y el poder del Espíritu Santo. Y ese camino invita también a nosotros a cargar con “nuestra cruz” y seguir a Jesús. Si creemos en el Señor resucitado, que triunfó sobre la muerte, no podemos sino decir: “Señor, tomaré mi cruz y caminaré contigo”. Para que esta confesión no se quede en palabras, debemos ejercitarnos espiritualmente cada día, contemplando la cruz y asimilando el corazón de Cristo. Tal práctica derrite nuestro orgullo y avaricia, volviéndolos amor y reconciliación, y transformando los conflictos en paz.

Por tanto, los versículos de Juan 19:17-27, que describen la crucifixión de Jesús, constituyen el relato de la tragedia más sobrecogedora de la historia y, a la vez, de la esperanza más brillante. Cada vez que lo meditamos, no olvidemos –siguiendo la enseñanza del pastor David Jang– que “la cruz es nuestro camino, nuestra verdad y nuestra vida”. Si somos llamados cristianos, hemos de decidirnos de nuevo a no ser como la muchedumbre que se burlaba ni como los soldados que se repartían las vestiduras de Jesús, sino a parecernos a Simón de Cirene, quien tomó la cruz y experimentó la bendición, o a las mujeres y al discípulo amado, que no abandonaron al Señor, sino que lo acompañaron hasta el final. Igualmente, fortaleciéndonos con el perdón que brota de la cruz, somos llamados a amar aun a los enemigos, a llevar las cargas del prójimo y a construir aquí el reino de Dios. Al contemplar a Jesús crucificado, recordemos que de Sus heridas mana la sangre que limpia nuestro pecado y sana nuestras dolencias, y proclamemos que ese poder sigue obrando hoy para restaurar a la iglesia, a la sociedad y a todas las naciones.

En conclusión, el tema “Fue clavado en la cruz” resume la esencia de la fe cristiana, el punto de partida y la meta de nuestro camino espiritual. Sin la cruz de Jesús, no habría iglesia, ni salvación, ni discipulado, ni esperanza de resurrección. Tal como insiste el pastor David Jang en innumerables sermones, debemos llevar siempre la cruz en el corazón. Por más que cambien las tendencias y por más que la corriente de la historia se torne turbulenta, la obra salvadora de Dios en la cruz jamás se conmoverá. Por ende, postrémonos en arrepentimiento, alabemos y oremos con gratitud y, en nuestra vida, compartamos la gracia de la cruz. Así, obtendremos la paz, el consuelo y el poder que el mundo no puede ofrecer.

Recordemos, pues, que el Calvario no se limita a un hecho histórico del siglo I en Jerusalén, sino que sigue vivo para nosotros. El pastor David Jang afirma que la gracia de la cruz está siempre operante para sacudir a la iglesia y llevar las buenas nuevas a toda la tierra. Solo pasando por la cruz llegamos a la resurrección, y solo muriendo allí hallamos la verdadera vida. Al contemplar esa entrega total de Jesús, demos gracias y reafirmemos nuestra determinación de cargar nuestra propia cruz y seguirlo. Jesucristo, crucificado en el Calvario, es nuestro auténtico Rey, nuestro Sumo Sacerdote y nuestro Salvador. Como tales, recibimos Su ministerio, Su gracia y Su misión de proclamar este mensaje al mundo. Dentro de la fuerza de la cruz, nuestra vida experimenta renovación constante.

Que al reflexionar en Juan 19:17-27 podamos enfocar nuestra mirada en la senda de la cruz que recorrió Jesús. Aquel suceso no es un mero acontecimiento histórico del siglo I, sino la gracia que sigue viva y actuando en cada creyente y en la comunidad de fe. El pastor David Jang señala que esta gracia es el motor que despierta a la iglesia y extiende el evangelio de salvación a los rincones más remotos del mundo. Solo a través de la cruz alcanzamos la victoria de la resurrección; solo muriendo allí accedemos a una vida nueva. Sigamos, pues, empuñando la cruz y seamos transformados día tras día, entregando nuestro egoísmo y dejándonos moldear por el amor de Jesús. Si permitimos que ese amor fluya a nuestro alrededor, veremos milagros de reconciliación, de superación de conflictos y de paz verdadera.

Por lo tanto, al meditar en este pasaje de Juan 19, recordemos con el pastor David Jang que “la cruz es el camino, la verdad y la vida”. El cristiano que se precie debe decidir una vez más no comportarse como la multitud burlona o como los soldados que se repartieron las ropas del Señor, sino identificarse con los que llevaron la cruz con Él, los que lo acompañaron hasta el final y respondieron con gratitud y entrega. Del mismo modo, acogidos en el perdón de la cruz, estamos llamados a amar incluso a nuestros adversarios, a sostenernos mutuamente y a edificar el reino de Dios en este mundo. Contemplando al Cristo crucificado, proclamemos con fe que Su sangre aún tiene el poder de purificar nuestros pecados, sanar nuestras dolencias y renovar a la iglesia y a la sociedad.

En definitiva, “Fue clavado en la cruz” resume el centro de la fe cristiana, el principio y la meta de nuestro camino espiritual. Sin la cruz de Jesús, nada tendría sentido: ni la iglesia, ni la salvación, ni el discipulado, ni la resurrección. Como recalca a menudo el pastor David Jang, debemos grabar la cruz profundamente en nuestro corazón. Aunque las corrientes del mundo cambien, el amor y el plan de salvación de Dios manifestados en la cruz son inamovibles. Así, la humildad, la alabanza y la acción de gracias ante la cruz, junto con el compartir de la gracia recibida, son nuestro privilegio más grande y nuestra fuente de gozo. De esta forma, la paz, la consolación y el poder que sobrepasan el entendimiento humano descenderán a nuestras vidas.

Recordemos que el Calvario trasciende la historia del primer siglo y sigue actualizándose cada vez que los creyentes nos acercamos a Jesús con fe. El pastor David Jang enseña que esta gracia redentora continúa impulsando y purificando a la iglesia para llevar la luz del evangelio hasta los confines de la tierra. Solo a través de la cruz se llega a la resurrección; solo muriendo con Cristo en la cruz se experimenta la verdadera vida. Que esta meditación nos impulse a tomar nuestra propia cruz, a seguirlo sin reservas y a llevar el mensaje del amor y la redención de Cristo al mundo entero. Jesús, crucificado en el Calvario, es nuestro Rey y Salvador, y Su poder se perfecciona en nuestra debilidad cuando nos aferramos a la cruz. Así, día a día, la fuerza del sacrificio de Cristo renueva nuestro ser, y en esa renovación hallamos vida, victoria y esperanza. ¡Gloria sea dada al Cordero de Dios, que quita el pecado del mundo!

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L’amour de la Croix – Pasteur David Jang

Ce texte s’appuie sur la parole de Jean 13.1 : « Avant la fête de la Pâque, Jésus, sachant que Son heure était venue de passer de ce monde au Père, ayant aimé les Siens qui étaient dans le monde, Il les aima jusqu’au bout. » Il présente un aperçu biblique de la souffrance et de l’amour, tout particulièrement à méditer durant la période du Carême. Il met en lumière la souffrance de Jésus-Christ et sa véritable signification : celle de l’« amour jusqu’au bout » de Jésus-Christ. En s’appuyant sur différents passages bibliques—Psaume 119, Romains 5, Philippiens 1 et 3, Colossiens 1, 2 Timothée 1 et 2, 1 Pierre 2 et 4—l’auteur souligne que la souffrance du Christ n’est pas une simple « malédiction » ou un « malheur », mais plutôt « le chemin qui conduit à l’amour ». De plus, malgré la querelle des disciples lors du dernier repas, encore en proie aux valeurs du monde (cherchant qui était le plus grand), Jésus montre qu’Il les a « aimés jusqu’au bout ». Ainsi, Il nous enseigne que, par une vie de service et d’humilité, nous goûterons à la vie éternelle et à la gloire de la résurrection. Dans cette perspective, le pasteur David Jang insiste sur le fait que la vraie signification de la souffrance du Christ ne se réduit pas à un objet de tristesse ou de compassion humaine, mais qu’il importe de discerner et de mettre en pratique l’essence d’amour et de service qu’elle recèle : voilà le cœur véritable du discipolat. Nous pouvons structurer cette réflexion en deux points : premièrement, « La signification de la souffrance et l’amour du Christ », et deuxièmement, « L’application pratique de “Il les aima jusqu’au bout” ».


I. La signification de la souffrance et l’amour du Christ

À chaque période de Carême, nous réfléchissons avec une attention particulière à la souffrance que Jésus a endurée. Le pasteur David Jang souligne que le Carême n’est pas seulement un temps où l’on contemple la passion douloureuse de Jésus, mais un moment opportun pour saisir l’amour transcendant et éternel de Dieu qui est contenu dans cette souffrance. Le dernier repas décrit dans Jean 13 inaugure la marche résolue de Jésus vers la croix. L’évangéliste Jean atteste que Jésus, « ayant aimé les Siens qui étaient dans le monde, Il les aima jusqu’au bout » (Jn 13.1). L’expression « jusqu’au bout » ne suppose aucune limite temporelle ni aucune condition ; elle désigne un amour « parfait », un amour qui se poursuit jusqu’à la croix.

Selon l’enseignement du pasteur David Jang, ce que nous appelons habituellement « souffrance », vu d’un point de vue strictement humain, peut sembler « malédiction » ou « épreuve douloureuse ». Mais, du point de vue de Jésus, elle est « un acte d’amour décidé » envers les hommes. Il n’a pas évité la souffrance ; Il a choisi la voie de la croix, portant sur Lui le péché et les limites de l’humanité. Ainsi a-t-Il révélé l’amour de Dieu, Sa volonté de sauver le monde. La Bible affirme que cette souffrance nous est bénéfique. Le Psaume 119.67 déclare : « Avant d’être affligé, je m’égarais ; maintenant j’observe Ta parole. » Et au verset 71 : « Il m’est bon d’être affligé, afin d’apprendre Tes statuts. » Autrement dit, la souffrance est un moyen par lequel nous découvrons réellement ce qu’est la Parole de Dieu.

Le pasteur David Jang relève également Romains 5.3-4 où Paul déclare : « Nous nous glorifions même des afflictions, sachant que l’affliction produit la persévérance, la persévérance la victoire dans l’épreuve, et la victoire dans l’épreuve l’espérance. » Le processus qui nous fait grandir dans la connaissance de l’amour de Dieu se déploie davantage lorsque nous traversons la souffrance humaine. Participer à la souffrance du Christ ne signifie pas seulement affronter la douleur, mais discerner, dans cette souffrance, le service, la grâce et la profondeur du pardon qu’Il offre aux pécheurs. Philippiens 1.29 dit : « Car il vous a été fait la grâce, par rapport à Christ, non seulement de croire en Lui, mais encore de souffrir pour Lui. » Il y a ici une inversion surprenante : la souffrance du Christ devient un canal de grâce.

En outre, dans Philippiens 3.10-11, Paul confesse : « Mon but est de Le connaître, Lui, ainsi que la puissance de Sa résurrection et la communion à Ses souffrances, en devenant conforme à Lui dans Sa mort, pour parvenir, si je puis, à la résurrection d’entre les morts. » Cela montre que la souffrance n’arrive pas sans but, mais qu’elle est un chemin sacré pour prendre part à la « puissance de la résurrection » du Christ. La souffrance constitue l’occasion d’imiter l’humilité, le service, et l’amour dont Jésus a fait preuve jusqu’à s’offrir entièrement sur la croix. Dans Colossiens 1.24, Paul déclare : « Je me réjouis maintenant dans mes souffrances pour vous ; et ce qui manque aux souffrances du Christ, je l’achève en ma chair, pour Son corps, qui est l’Église. » Ainsi, la souffrance peut servir à édifier l’Église et à manifester le service envers la communauté. Cela rejoint l’affirmation du pasteur David Jang : « La souffrance ne se vit pas seul ; elle est une opportunité d’étendre l’amour et de servir. »

Dans sa deuxième lettre à Timothée, Paul exhorte à maintes reprises à souffrir avec l’Évangile (2 Tm 1.8, 2.3). Derrière cette exhortation se trouve la compréhension théologique que la souffrance du Christ est déjà investie d’une signification positive, celle de « l’amour de Dieu ». Par conséquent, les disciples ne doivent pas simplement chercher à échapper à la souffrance par crainte, mais ils doivent suivre la voie qu’Il a tracée au cœur de cette souffrance. Dans 1 Pierre 2.20-21 et 4.13, il est également question de la valeur qu’il y a à souffrir pour faire le bien, car c’est agréable aux yeux de Dieu. Participer aux souffrances du Christ conduit, au moment où Il apparaîtra dans Sa gloire, à une joie et un bonheur immenses. Le pasteur David Jang précise que « la souffrance est inévitable dans la vie chrétienne, et elle nous conduit finalement à prendre part à la gloire de la résurrection. »

Il existe en effet une grande différence entre la compréhension intellectuelle de cette vérité et son application réelle dans la vie. Bien que la Bible traite de la souffrance de façon récurrente, de nombreuses Églises et croyants manquent d’une compréhension appropriée de la souffrance. Le pasteur David Jang rappelle souvent le principe : « Il n’y a pas de gloire sans souffrance. » L’œuvre de salut accomplie par le Seigneur à la croix témoigne de la façon la plus puissante de l’amour de Dieu envers le pécheur : c’est précisément cette souffrance elle-même. Par conséquent, si l’Église assimile trop rapidement la souffrance à une malédiction ou un châtiment, elle risque de perdre le cœur même de l’Évangile : « l’amour du Christ qui va jusqu’au bout. » Dans le passage de Jean 13, on voit clairement la détermination de Jésus à endosser volontairement la souffrance pour continuer à aimer les Siens jusqu’au bout.

Le pasteur David Jang souligne que, dans Jean 13.1, l’expression « Il les aima jusqu’au bout » n’inclut pas seulement l’idée d’une absence de limite temporelle (« jusqu’à la fin »), mais aussi l’idée d’une absence de restriction quant à Son sacrifice ou à Son dévouement. Même lorsque les disciples ont commis des erreurs, ont abandonné Jésus et même L’ont renié, Son amour à leur égard ne s’est pas interrompu. Le point culminant de cet amour est le sacrifice sur la croix, et c’est précisément ce sacrifice qui prouve que la souffrance de Jésus n’est pas une malédiction mais un acte d’amour. Ainsi, la souffrance devient « le prix à payer pour aimer ».

En examinant Jean 13, nous découvrons que Jésus était pleinement conscient de la mort qui L’attendait : « Avant la fête de la Pâque, Jésus, sachant que Son heure était venue… » Cet événement aboutira au supplice de la croix, un châtiment cruel. Malgré tout, Il choisit d’aimer les Siens jusqu’au bout. D’un point de vue purement humain, c’est incompréhensible et cela relève d’un amour qui dépasse notre entendement. Le pasteur David Jang explique que « lorsque quelqu’un aime vraiment quelqu’un d’autre, il n’hésite pas à s’exposer à la souffrance si celle-ci est inévitable pour le bien de l’autre, car l’amour implique nécessairement un sacrifice et un don de soi. » La souffrance de Jésus exprime de manière la plus concrète qui soit le choix de l’humilité et l’attitude de serviteur qu’Il a incarnés.

Si l’on se réfère aux Évangiles de Matthieu 20 et de Luc 22, on voit clairement que, malgré l’amour persistant de Jésus, les disciples étaient encore imprégnés de valeurs séculières : ils se disputaient pour savoir qui était le plus grand. Dans Matthieu 20.20-27, notamment, Jésus enseigne que, dans Son royaume, celui qui veut être grand doit d’abord devenir serviteur. Le pasteur David Jang met l’accent sur ce point : « Dans le monde, les chefs dominent et cherchent la grandeur. Dans le royaume du Seigneur, c’est l’inverse. » Pour être un disciple authentique, on se réjouit plutôt de prendre la dernière place, en servant humblement les autres.

Le lavement des pieds relaté dans Jean 13.4-5 incarne cet enseignement dans un acte concret : aucun disciple n’a voulu prendre l’initiative de remplir ce rôle de serviteur, laver les pieds de ses compagnons. Or, Jésus se lève, ôte Son vêtement, prend un linge et un bassin, puis lave les pieds de Ses disciples. À l’époque, il incombait normalement à un esclave d’accomplir cette tâche humble. Pourtant, personne n’a voulu endosser ce rôle. Alors, le Seigneur donne Lui-même l’exemple et enseigne que l’amour ne se limite pas à des paroles, mais qu’il se prouve par le service. Le pasteur David Jang souligne : « Le dernier repas de Jésus avec Ses disciples eut lieu à un moment crucial, tout près de la crucifixion. Malgré l’imminence de Sa souffrance, le Seigneur insiste sur l’importance d’être serviteur, plutôt que de chercher la grandeur. »

Ainsi, la souffrance qui débute dans Jean 13 n’est pas un simple tableau de douleur, mais la scène dramatique d’un « Dieu qui aime jusqu’au bout ». Jésus n’annonce pas seulement cet amour par des paroles, Il prend la place la plus humble. C’est là la véritable essence du chemin vers la croix. En acceptant la croix, Jésus offre la vie éternelle au pécheur, et, dans l’histoire, l’amour infaillible et immuable du Christ s’est manifesté de façon éclatante. Dans cette optique, le pasteur David Jang enseigne que la vie chrétienne consiste à « ne jamais renoncer à l’amour, même dans la souffrance », et à « rendre témoignage à cet amour par le service ». La croix implique la souffrance mais aussi l’amour ; et de cet amour découle la vie éternelle.


II. L’application pratique de « Il les aima jusqu’au bout »

Comme nous l’avons vu, la souffrance du Christ représente l’apogée de l’amour, et la croix est le lieu où se révèle « Dieu qui aime jusqu’au bout ». Le pasteur David Jang souligne l’importance, pour l’Église et les croyants d’aujourd’hui, de traduire ce message biblique dans la pratique. Lorsque Jésus a été confronté à la dispute des disciples sur la question « Qui est le plus grand ? », Il leur a répondu par le lavement des pieds. De même, pour mener une vie où l’on « aime jusqu’au bout », il faut se demander comment appliquer cet exemple de façon concrète.

Jésus dit à Ses disciples : « Si donc Moi, le Seigneur et le Maître, Je vous ai lavé les pieds, vous devez aussi vous laver les pieds les uns aux autres » (Jn 13.14). Être disciple, c’est donc avant tout suivre l’exemple donné par le Seigneur. Toutefois, dans nos cœurs subsistent souvent un esprit de comparaison—« Qui est le plus grand ? »—, un désir de s’élever, une attitude qui veut être servi plutôt que de servir. Le pasteur David Jang fait observer que « dans l’Église d’aujourd’hui, des convoitises telles que la recherche de la gloire, du pouvoir et du paraître sont parfois bien présentes. Mais dans le royaume du Seigneur, c’est l’inverse : le plus grand est celui qui s’abaisse et sert davantage. Nous devons expérimenter ce renversement radical de nos valeurs. »

Alors, comment imiter l’exemple de Jésus, « Il les aima jusqu’au bout » ? D’abord, il faut comprendre que l’amour n’est pas qu’un sentiment ou une parole, mais une détermination de se donner pour le bien de l’autre, en dépit des circonstances. Dans Jean 13, Jésus lave les pieds de Ses disciples bien qu’Il sache déjà qu’ils se disputent (Jn 13.2) et qu’un d’entre eux Le trahira (Jn 13.21-27). Son amour ne dépend pas de la réaction ou du mérite de ceux qu’Il aime. L’amour relève de notre propre responsabilité, de l’engagement que nous devons prendre, même si cela implique la souffrance. Le pasteur David Jang commente : « L’amour ne doit pas vaciller, même si la personne que nous aimons ne réagit pas comme il faudrait. C’est précisément cet amour que Jésus a démontré à l’égard de Ses disciples et de l’humanité. »

En second lieu, l’amour que Jésus a manifesté s’est concrétisé dans un « service actif ». Le lavement des pieds n’était pas un simple geste pour illustrer l’humilité. À cette époque, après une journée de marche, les pieds étaient sales et poussiéreux, et les laver répondait à un besoin réel. Jésus ne s’est pas contenté de belles paroles ; Il a pris des mesures concrètes pour subvenir aux besoins de Ses disciples. C’est le même principe dans nos communautés ecclésiales : veiller sur autrui, se dévouer à sa famille et à son entourage, et, d’une manière générale, identifier et prendre en charge les besoins des autres. Le pasteur David Jang déclare : « Un amour authentique s’accompagne toujours d’un passage à l’acte. Peu importent la beauté ou la force d’un discours, si en réalité nous ne nous soucions pas de nos semblables, cet amour n’est pas celui de Jésus. »

Dans Luc 22.14-20, on apprend que, avant de souffrir, Jésus désirait célébrer la Pâque avec Ses disciples. Il partage avec eux le pain et la coupe, en disant : « Ceci est Mon corps qui est donné pour vous. » Le verbe « donner » est lourd de sens : l’amour, c’est se « donner soi-même ». Et cet acte de don s’accomplit parfaitement sur la croix. Jésus nous ordonne de célébrer ce repas en souvenir de Lui, afin que nous ne perdions jamais de vue l’amour sacrificiel qu’Il nous a offert. Le pasteur David Jang indique : « Chaque fois que nous prenons la Cène, nous sommes conviés à méditer l’amour concret de Jésus, qui a livré Son corps et versé Son sang pour nous. Ce n’est pas une simple cérémonie, mais un appel à nous rappeler que nous devons à notre tour nous servir les uns les autres de la même manière. »

L’Église est donc appelée, dans cet esprit, à commémorer le sacrifice de Jésus et à exhorter chaque croyant à vivre l’« amour jusqu’au bout » dans son quotidien. Si l’Église ne pratique pas cet amour et n’emprunte pas la voie de Jésus, alors l’Évangile apparaîtra vite comme un slogan creux aux yeux du monde. Or, on sait qu’aux premiers temps de l’Église, les disciples mettaient en commun leurs biens et se soutenaient mutuellement (Ac 2.44-45) ; ils prenaient soin les uns des autres au milieu des persécutions et des souffrances. C’est ainsi que l’Empire romain fut touché et que la puissance de l’Évangile fut révélée. Le pasteur David Jang affirme : « Aujourd’hui encore, l’Église a la responsabilité de manifester la réalité du royaume de Dieu par la pratique concrète de l’amour, pour que le monde sache que nous sommes vraiment Ses disciples. »

De plus, si nous regardons autour de nous, les personnes « dont il faut laver les pieds » sont innombrables : les pauvres, les malades, les exclus, les migrants, les personnes en situation de handicap, etc. Jésus, sans hésiter, les aurait servis. Pourtant, il nous arrive de les délaisser sous prétexte que « nous sommes trop occupés » ou que « quelqu’un d’autre s’en chargera ». Le pasteur David Jang rappelle : « Si Jésus passait du temps avec les exclus, les malades, les publicains, les prostituées, les lépreux, c’est parce qu’Il choisissait délibérément de s’approcher des exclus. C’est la logique même de l’amour de la croix. » L’Église et les croyants ne doivent pas se demander « Qui me servira ? » mais « Qui puis-je servir ? ».

Pour expérimenter plus pleinement l’amour de Jésus qui va « jusqu’au bout », il est crucial d’adopter une perspective « eschatologique » sur la vie, c’est-à-dire de changer notre échelle de valeurs. Le pasteur David Jang explique : « L’arrivée de nouveaux cieux et d’une nouvelle terre signifie l’avènement d’un monde entièrement renouvelé, fondé sur des valeurs diamétralement opposées à celles de la terre. » L’énigmatique parole de Jésus, « Plusieurs des premiers seront les derniers, et plusieurs des derniers seront les premiers », illustre les lois de ce royaume. Dans le monde, la réussite se définit en termes de réussite sociale, de prestige, de domination, tandis que dans le royaume de Dieu, on s’élève en s’abaissant, on trouve l’honneur en se dépouillant de soi-même et en élevant l’autre. Lorsque Jésus lave les pieds de Ses disciples dans Jean 13, Il témoigne de manière tangible de cet ordre nouveau.

Nous ne devons pas craindre la souffrance, mais y découvrir le « mystère de l’amour » et, dans le contexte qui nous est propre, choisir de persévérer dans l’amour. Le pasteur David Jang insiste : « Même si notre vie est difficile, même si les autres ne nous comprennent pas ou nous persécutent, nous ne devons jamais renoncer à aimer jusqu’au bout. » Car la gloire de la résurrection ne se manifeste pas simplement en « endurant » la souffrance, mais en la « comblant d’amour ». Jésus, confronté à la souffrance, à l’abandon de Ses disciples et à l’opprobre du monde, a délibérément choisi de se donner jusqu’au bout. C’est ce don qui conduit à la résurrection. Sans amour, la souffrance n’est que malédiction, mais remplie d’amour, elle ouvre l’accès à la vie éternelle.

La souffrance de Jésus n’a rien d’un sacrifice passif ou d’une injustice subie : c’est un amour actif, exprimé de manière tangible. En choisissant la croix, le supplice le plus infamant, Jésus révèle la profondeur de l’amour de Dieu, qui surpasse le péché et la faillibilité des hommes. Le pasteur David Jang affirme : « La croix est amour à 100 %. Nous sommes appelés à la proclamer et à en être témoins. Mais pas seulement par nos mots : nous devons modeler notre propre vie sur l’exemple de Jésus, “Il les aima jusqu’au bout”. » L’amour va de pair avec la souffrance, mais c’est en traversant cette souffrance que nous pouvons réellement découvrir la grâce de Dieu et entrevoir l’espérance de la résurrection. Voilà le message essentiel du Carême : ne pas nous contenter d’observer de loin la passion de Jésus ou d’éprouver une pitié humaine à Son égard, mais décider de mettre en pratique le même amour.

Au cours de la vie de foi, il arrive de connaître des conflits et des blessures, même à l’intérieur de l’Église. Des disputes peuvent éclater entre responsables et fidèles ou entre les fidèles eux-mêmes : « Qui a raison ? » « Qui mérite d’être le plus considéré ? » « Qui doit être servi en premier ? » Pourtant, dans tout cela, Jésus nous dit : « Soyez des serviteurs les uns des autres ; lavez-vous les pieds les uns aux autres. » Ce commandement demeure pleinement d’actualité. En prenant soin du pied de l’autre, en pardonnant ses faiblesses, en servant nos frères et sœurs, l’Église est appelée à être la lumière et le sel du monde. Le pasteur David Jang insiste : « Ce n’est qu’en adoptant réellement la posture de serviteur dans tous les domaines de la vie que le monde, en voyant l’Église, se dira : “Oui, ce sont vraiment les disciples de Jésus !” » Autrement dit, l’attitude de Jésus lavant les pieds de Ses disciples doit se perpétuer dans nos communautés aujourd’hui.

Toute forme d’amour implique nécessairement un renoncement ; toute forme d’édification de l’autre suppose une part de souffrance. Cependant, cette souffrance n’est pas une « malédiction ». Elle peut même être le plus beau cadeau de Dieu, car elle nous permet de goûter plus intensément l’amour de Jésus et la grâce qu’Il répand sur chacun de nous. Certes, si nous nous sacrifions par pur intérêt personnel ou par ambition, nous nous épuiserons, mais si nous souffrons parce que nous choisissons d’aimer, alors cette souffrance recèle une douceur profonde. C’est précisément la leçon de Jésus. Dans Jean 13, Jésus, qui aime « jusqu’au bout », intègre dans Son amour la joie, la reconnaissance et même la promesse de la résurrection. Le pasteur David Jang rappelle sans cesse cet Évangile en soulignant à quel point les disciples, malgré leurs années passées aux côtés de Jésus, n’avaient pas pleinement assimilé cette « humilité et cet amour ». Il met en garde contre la facilité avec laquelle l’Église d’aujourd’hui s’en détourne, risquant ainsi de perdre l’essence de sa mission et de cesser d’être une source d’espérance pour le monde.

Lors du dernier repas, malgré les faiblesses de Ses disciples qui allaient bientôt L’abandonner, Jésus « les aima jusqu’au bout ». Dans cette « souffrance du Christ » se concentre l’aboutissement de Son amour, et ce sacrifice est le fondement de notre vie éternelle. Nous ne nous souvenons pas de cet amour uniquement de façon abstraite ; nous le manifestons concrètement par l’attitude du serviteur qui lave les pieds et sert autrui. Lorsque l’Église vit ainsi, le monde pourra enfin constater la vérité des paroles de Jésus : « À ceci tous connaîtront que vous êtes Mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres » (Jn 13.35).

Le pasteur David Jang conclut en ces termes : « La croix du Christ, Sa souffrance, sont l’expression de la volonté de Dieu de nous aimer jusqu’au bout ; c’est là que s’est ouverte la porte de la vie éternelle. Nous aussi, pour marcher à la suite de cette Bonne Nouvelle, devons choisir la voie de l’amour jusqu’au bout. » Un tel choix n’est pas aisé, car le monde nous pousse à nous élever et à nous centrer sur nous-mêmes. Mais nous avons l’exemple de Jésus et l’assistance du Saint-Esprit. Si nous nous attachons à cet amour et consentons à devenir les serviteurs les uns des autres, l’Église retrouvera la puissance de la croix et proclamera avec force l’espérance de la résurrection. Tant pendant le Carême que tout au long de notre vie de foi, puissions-nous méditer en profondeur la souffrance et l’amour de Jésus, et décider de les mettre en pratique : alors, nous pourrons, à notre tour, laver les pieds des autres et devenir de véritables disciples.

Cette parole de Jean 13.1, « Il les aima jusqu’au bout », proclame avec force que le chemin du chrétien dans ce monde est à la fois un chemin de « souffrance » et un chemin « d’amour ». La souffrance du Christ est certes douloureuse, mais elle est aussi le plan le plus magnifique de Dieu pour sauver l’humanité, et Jésus y a consenti par obéissance totale. Le pasteur David Jang martèle ce point dans ses prédications et ses écrits : plutôt que d’éviter la souffrance par crainte, nous devons en saisir le sens divin et l’essence de l’amour, et suivre les traces du Christ. C’est en vivant ainsi que nous faisons l’expérience de la puissance de la résurrection, c’est-à-dire d’une vie nouvelle et d’une joie profonde. Une souffrance dépourvue d’amour risque de conduire au désespoir, mais une souffrance imprégnée d’amour est une porte mystérieuse vers la vie. Tel est le message spirituel essentiel auquel nous invite la période du Carême.

D’abord, nous devons réaliser que la souffrance de Jésus ne se résume pas à une douleur humaine, mais qu’elle exprime l’infinité de l’amour de Dieu. Jésus a aimé « jusqu’au bout », révélant que la souffrance n’est pas une malédiction, mais bien la route qui mène à la vie éternelle. Et participer à cette souffrance constitue pour nous une grâce et une bénédiction. Deuxièmement, l’amour et la souffrance du Christ doivent être rendus visibles dans la vie quotidienne de l’Église et des croyants, par des gestes concrets. Lorsque nous suivons l’exemple de service donné par Jésus en lavant les pieds de Ses disciples, en nous aimant les uns les autres jusqu’au bout, le monde découvre alors l’espérance de la résurrection. Voilà le message que le pasteur David Jang ne cesse de proclamer. Comme dans Jean 13, « Il les aima jusqu’au bout », nous aussi, quelles que soient les circonstances, nous sommes appelés à persévérer dans l’amour, à adopter l’attitude humble d’un serviteur, et à manifester la réalité du royaume de Dieu autour de nous.

Tout cela découle de la leçon que Jésus a donnée à Ses disciples lors de ce dernier repas. Tandis qu’ils cherchaient encore à savoir « qui est le plus grand », Jésus a choisi « d’être le serviteur » en lavant leurs pieds. Et Il allait aussitôt après se livrer à la croix, ouvrant ainsi à l’humanité la voie de la vie éternelle. Oui, la croix implique la souffrance, mais elle est aussi le message d’amour le plus beau qui soit. Puissions-nous donc, au cours du Carême et tout au long de notre vie de foi, nous imprégner de cette parole que répète le pasteur David Jang—« la croix est souffrance, mais elle n’est pas malédiction, elle est amour »—et décider à notre tour d’aimer jusqu’au bout. L’amour ne se prouve pas seulement par des paroles, mais par une vie concrète de service, caractérisée par le lavement des pieds et l’humilité. Même si le chemin est étroit et difficile, suivre l’exemple de Jésus nous donne accès à une joie profonde et à l’espérance de la résurrection. Puissions-nous, en tant que communauté, continuer à proclamer l’écho de cette vérité de Jean 13.1—« Il les aima jusqu’au bout »—et à la faire résonner dans nos vies.

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