장재형목사가 설립한 올리벳대학교가 유럽의 주요 기독교 대학들과 협력하여 유럽에 새로운 기독교 대학을 세우기 위한 노력을 진행 중입니다.
올리벳대학교 설립자인 장재형목사와 함께 윌리엄 와그너 박사(올리벳대학교 진젠도르프스쿨 박사과정 공동회장), 토마스 존스 박사(올리벳대학교 진젠도르프스쿨 박사과정 고문, 체코 프라하 마르틴부쳐신학교 교수) 등은 독일 마르틴부쳐신학교, 본신학교, 비데네스트신학교 등 유럽의 우수한 신학교들의 지도자들과 협력 방안을 논의하고 있습니다.
이들은 독일 본에 위치한 마르틴부쳐신학교를 방문하여 해당 교의 총장 토마스 슈마허 박사와 만나 유럽에서 두 대학의 교수진이 공동으로 기독교 교육을 실시하는 방안을 모색했습니다. 마르틴부쳐신학교는 독일을 비롯한 여러 국가에 걸쳐 11개 캠퍼스를 두고 있습니다.
올리벳대학교 관계자들은 호르스트 애플러백 총장과 학교의 빠른 확장에 관한 논의를 진행하였으며, 비데네스트신학교 캠퍼스도 방문하여 역사적인 투어와 함께 그리스도 형제단에 대한 정보를 얻었습니다. 또한 현재 올리벳대학교 신학대학 학장인 도날드 틴더 박사와 부인 에디 틴더가 기증한 책으로 알려진 비데네스트신학교 도서관도 방문하였습니다.
방문진은 본신학교 하인리히 더크센 총장과 앤디 위베 학장과의 협력 방안을 논의하였습니다. 한편, 미국에 위치한 본교를 둔 올리벳대학교는 유럽을 비롯한 아시아와 아프리카에서의 신학교육 플랫폼 개발에도 현재 진행 중입니다.
1 Rois 19 nous présente l’un des moments les plus dramatiques dans la vie d’Élie. Dans ce passage, nous voyons ce grand prophète, juste après avoir remporté une victoire miraculeuse, être saisi d’une peur extrême et s’enfuir dans le désert à cause des menaces de Jézabel. À Élie, qui se trouve alors dans une profonde détresse, Dieu se manifeste de manière surprenante pour le réconforter et le remettre en route dans sa mission. Cette scène touche et interpelle profondément les croyants d’aujourd’hui, en leur offrant à la fois compassion, encouragement et un appel à la décision. Le pasteur David Jang, dans ses prédications et ses enseignements, met l’accent sur les principes spirituels de l’histoire d’Élie et la « théologie du Reste » (Remnant Theology). Selon lui, plus l’époque se trouble, plus il est certain que Dieu a préparé ceux qui persévèrent dans Sa volonté.
Élie est un grand prophète qui a exercé son ministère sous le règne d’Achab, roi du royaume du Nord (Israël). La Bible décrit Achab comme un roi « mauvais et encore plus mauvais », et sa situation se dégrade davantage avec l’arrivée de Jézabel, épouse d’Achab, qui diffuse le culte de Baal dans tout le royaume. Dans 1 Rois 18, Élie affronte sur le mont Carmel 450 prophètes de Baal et 400 prophètes d’Astarté, remportant ainsi une grande victoire qui manifeste que Dieu est le seul vrai Dieu. Mais juste après cette victoire, Jézabel fait savoir qu’elle veut tuer Élie, lequel, pris de peur, s’enfuit à Beer-Schéba, puis dans le désert, où il s’assied sous un genêt et supplie Dieu de reprendre sa vie.
Cet épisode est étonnamment humain. L’illustre prophète, qui vient de révéler la gloire de Dieu par un miracle de feu, est soudainement submergé par la peur et la dépression sous la menace de Jézabel. Sa faiblesse humaine y apparaît clairement. Pourtant, c’est alors qu’Élie se trouve au plus bas que Dieu pourvoit à sa subsistance en lui envoyant nourriture et boisson, tout en le restaurant spirituellement. Le verset où « l’ange le toucha et lui dit : “Lève-toi, mange” » illustre de façon vivante la sollicitude bienveillante de Dieu. Cela rejoint fréquemment l’interprétation qu’en fait le pasteur David Jang en citant Hébreux 1.14 : « Ne sont-ils pas tous des esprits au service de Dieu ? » Dans les circonstances de la vie, Dieu peut envoyer un ange, ou même des corbeaux, pour s’occuper de Ses serviteurs. Pour les chrétiens d’aujourd’hui, cette vérité rappelle qu’on ne se retrouve jamais vraiment seul, même si l’on en a parfois l’impression.
Revigoré par cette nourriture miraculeuse, Élie marche quarante jours et quarante nuits jusqu’à l’Horeb. Dans une caverne, il entend à nouveau la voix de Dieu :
« L’Éternel passa. Devant l’Éternel, il y eut un vent fort et violent qui déchirait les montagnes et brisait les rochers, mais l’Éternel n’était pas dans ce vent. Après le vent, il y eut un tremblement de terre, mais l’Éternel n’était pas dans le tremblement de terre. Après le tremblement de terre, un feu, mais l’Éternel n’était pas dans ce feu ; après le feu, un murmure doux et léger. » (1 R 19.11-12)
Ce passage est hautement symbolique. Oui, Dieu peut Se révéler par de grands signes et prodiges, mais c’est souvent « dans un murmure doux et léger » qu’Il communique le message le plus crucial. C’est précisément ce qui va permettre à Élie, alors épuisé et paniqué, de se rétablir et de réaffirmer sa vocation.
Ici, Dieu interroge plusieurs fois Élie en ces termes : « Que fais-tu ici, Élie ? » Il y a dans cette question un soupçon de réprimande, sous-entendant : « Que fais-tu, toi qui ne devrais pas être là, abattu de la sorte ? » Élie, de son côté, répond en exprimant son extrême solitude : « Je suis resté seul et ils cherchent à m’ôter la vie. » (1 R 19.10) Cette plainte – « Je suis resté seul » – est le reflet de la solitude et du désespoir que n’importe quel serviteur de Dieu peut un jour éprouver. Mais Dieu bouleverse la perspective d’Élie en lui annonçant qu’Il a réservé « sept mille hommes qui n’ont pas fléchi le genou devant Baal » (1 R 19.18). C’est là le cœur de ce que l’on appelle la « théologie du Reste » : même si du point de vue humain, on peut penser qu’on est le seul à tenir bon et que tout le peuple s’est tourné vers l’idolâtrie, Dieu a déjà mis à part des hommes qui refusent de se prosterner devant Baal.
Le pasteur David Jang décrit cette « théologie du Reste » en deux points essentiels. Premièrement, il existe toujours, à l’abri de nos perceptions limitées, des « serviteurs cachés ». Même lorsque l’époque est spirituellement obscure, que la société se laisse corrompre par Mammon (matérialisme) et que Baal (idolâtrie) et la débauche semblent régner, Dieu n’a jamais perdu Sa souveraineté. Ainsi, Son plan de salut demeure intact à chaque instant, et Il garde toujours une « semence » en réserve. Ceci vaut non seulement pour l’Ancien Testament, mais tout autant pour le Nouveau et l’époque moderne.
Deuxièmement, ces « restes » deviennent le ferment qui transforme l’époque. Les « sept mille » que Dieu a gardés, ce n’est pas simplement pour préserver un « nombre ». Comme Élie ou Élisée, ce sont eux qui, en tant que gardiens et transmetteurs de la vérité, seront utilisés pour changer l’Histoire. Dans Romains 9.27-29, Paul précise que même si les fils d’Israël sont nombreux comme le sable de la mer, « un reste seulement sera sauvé », rappelant ainsi que Dieu, pour perpétuer la lignée de la foi, préserve un certain « germe ». Ésaïe 1.9 va dans le même sens : « Si l’Éternel des armées ne nous avait laissé un faible reste, nous serions comme Sodome, nous ressemblerions à Gomorrhe. » Dans le jugement, ces « restes » constituent comme une arche de salut.
Cette « théologie du Reste » (Remnant Theology) est régulièrement soulignée par le pasteur David Jang et revêt une importance particulière pour l’Église contemporaine et les efforts missionnaires dans le monde. Il exhorte particulièrement ceux qui partent évangéliser les nations à se souvenir de ce principe. À vue humaine, certains territoires peuvent paraître totalement insensibles à l’Évangile, ou même y être très opposés. Pourtant, de la même manière qu’Élie croyait être seul dans le désert alors que sept mille hommes n’avaient pas fléchi le genou devant Baal, Dieu a déjà préparé dans le monde entier des « restes » prêts à recevoir la Bonne Nouvelle. L’évangéliste ne doit pas se dire « c’est moi qui vais les transformer », mais plutôt « Dieu les a déjà préparés ; je n’ai qu’à les découvrir et leur annoncer la Parole ». C’est cette conviction inébranlable que défend le pasteur David Jang.
Si l’on se remémore Actes 18, lorsque Paul séjourne à Corinthe, on retrouve le même principe. Paul avait peur à cause de l’hostilité des Juifs locaux. Or, de nuit, le Seigneur lui apparut en vision et lui dit : « Ne crains point… car j’ai un peuple nombreux dans cette ville » (Ac 18.9-10). Au premier abord, les Corinthiens semblaient si endurcis que toute évangélisation paraissait vouée à l’échec. Mais Dieu, en réalité, avait déjà des âmes disposées à recevoir le message de Paul. Selon cette promesse, l’Église de Corinthe a été fondée, devenant un pôle majeur de la propagation de l’Évangile parmi les païens. Ainsi, la « théologie du Reste » encourage à s’avancer avec assurance, convaincu que Dieu a déjà préparé Ses élus. L’histoire d’Élie en est le modèle vétérotestamentaire le plus représentatif.
Cela ne signifie pas pour autant qu’on n’ait « rien à faire ». Élie devait en effet oindre Hazaël comme roi de Syrie, Jéhu comme roi d’Israël, et désigner Élisée comme son successeur. La « théologie du Reste » nous invite à une dynamique équilibrée : faire confiance à la souveraineté et à la providence divines, tout en assumant pleinement notre part de responsabilité et d’obéissance. Le pasteur David Jang le répète souvent : « Puisque Dieu a préparé ces personnes, avançons sans crainte. Mais qu’elles se manifestent ou non, nous devons rester fidèles à notre vocation. » L’équilibre se voit clairement dans la vie d’Élie ou de l’apôtre Paul : même forts de la promesse divine, ils ont persévéré, prié et donné le meilleur d’eux-mêmes sur le terrain.
Ainsi, le récit d’Élie en 1 Rois 19 et la « théologie du Reste » demeurent tout à fait pertinents aujourd’hui. Même si les circonstances nous paraissent dures ou désespérées, même si nous pensons être seuls, n’oublions jamais que Dieu a assurément gardé d’autres fidèles. Cette vérité non seulement soutient la foi individuelle, mais inspire à l’Église et à la mission mondiale une vision pleine d’espérance. Les voies de Dieu nous dépassent : Il peut se servir de corbeaux ou d’anges pour nous nourrir, et Il a déjà préparé ces sept mille fidèles qui n’ont pas adoré Baal. Les croyants n’ont donc aucune raison de désespérer. Même lorsque nous sommes paralysés par la peur (« ils veulent m’ôter la vie »), Dieu nous rejoint dans un doux murmure, en disant : « Que fais-tu ici ? » avant de nous renvoyer au cœur du monde. Ce message nous invite à ne jamais abandonner, ni à renoncer, malgré les crises qui nous accablent.
Enfin, la « théologie du Reste » implique qu’on se sente investi d’un appel pour ces « fidèles cachés ». Dans Romains 10, Paul déclare : « Comment entendraient-ils, s’il n’y a personne qui prêche ? » Pour que ceux qui sont déjà disposés répondent à la Parole, il faut des prédicateurs envoyés. C’est un peu comme la semence : on la jette en terre et, même si l’on ne voit pas immédiatement les fruits, ils finiront par germer au temps choisi par Dieu. Aussi aride que soit le terrain aux yeux de l’homme, si Dieu y a déjà semé des « restes », on peut espérer une moisson. C’est pourquoi l’évangéliste ne craint pas le manque de résultats. Il est sûr qu’il y aura toujours au moins une oreille attentive. L’essentiel est de ne pas céder à la peur ou à l’abandon, en s’imaginant qu’il n’y a plus d’espoir.
En somme, l’histoire d’Élie et la « théologie du Reste » nous enseignent que « Dieu agit bien au-delà de nos vues et de nos limites ». Quand Élie était désespéré, au point de souhaiter mourir sous son genêt, l’action de Dieu n’avait pas cessé. Même si nous clamons « Je suis resté seul », la vérité est que nous ne le sommes pas. Quelque part, peut-être à nos côtés, se trouvent d’autres personnes qui n’ont pas fléchi le genou devant Baal. Le pasteur David Jang le répète : « Dans votre ministère, même si vous vous sentez seul et épuisé, même si la situation semble impossible, allez de l’avant avec assurance : Dieu a déjà préparé le Reste. » Ce message va au-delà d’un simple récit historique de l’Ancien Testament ; il nous parle aujourd’hui, comme un puissant encouragement et un défi. À travers la théologie du Reste, nous voyons comment Dieu conduit l’Histoire en Seigneur souverain, et nous pouvons retrouver élan, courage et conviction pour annoncer l’Évangile.
II. Application à l’Église d’aujourd’hui
Comment l’itinéraire spirituel d’Élie, tel que décrit dans 1 Rois 19, et la « théologie du Reste » (Remnant Theology) s’appliquent-ils concrètement à l’Église moderne ? Et de quelle manière le pasteur David Jang met-il en pratique ces principes dans son ministère ? Dans cette partie, nous examinerons les directions que devrait prendre la communauté chrétienne à la lumière de l’histoire d’Élie, ainsi que les valeurs et actions clés que le pasteur David Jang a défendues.
Le premier principe incontournable est la foi en « l’Emmanuel », le Dieu qui est toujours avec nous. Bien qu’Élie ait vécu un miracle extraordinaire sur le mont Carmel, il se sent soudainement seul face aux menaces de Jézabel et sombre dans la peur. Pourtant, en réalité, Dieu ne l’a jamais quitté et a continuellement veillé sur lui par des corbeaux ou des anges. Selon le pasteur David Jang, la véritable crise de l’Église moderne n’est pas tant la sécularisation ou la baisse d’effectifs, mais le fait « d’oublier que Dieu est avec nous ». Même si les croyants vont à l’église, participent à des programmes variés, si la conviction qu’« un Dieu vivant, agissant de manière concrète ici et maintenant » faiblit, ils glissent vite vers la peur, le désespoir ou une foi superficielle. Avant toute mise en place de programme ou de stratégie, l’Église doit donc se concentrer sur le rétablissement de cette conscience d’un Dieu qui marche à nos côtés.
Deuxièmement, il importe de mettre l’accent sur « l’évangélisation et la formation de disciples sur le terrain ». Élie a expérimenté diverses sources de subsistance — un ange, des corbeaux, la veuve de Sarepta. C’est cette provision constante de Dieu qui lui a permis de traverser Israël pour son ministère. Le pasteur David Jang encourage les Églises à offrir aux croyants des « occasions de vivre des expériences de terrain ». Par exemple, des missions de courte durée, des actions de volontariat, des projets de service communautaire. Lorsque les croyants constatent de leurs propres yeux « la préparation de Dieu », leur foi et leur sens de l’appel se trouvent renouvelés. Le pasteur Jang témoigne souvent, au fil de ses nombreux séjours missionnaires, de la joie de découvrir ces âmes que Dieu avait déjà préparées. Même dans les milieux les plus hostiles ou fermés à l’Évangile, il y a toujours un « reste » caché.
À ce sujet, le pasteur David Jang cite fréquemment Ézéchiel 3.11 : « Qu’ils écoutent ou qu’ils n’écoutent pas, toi, annonce-leur mes paroles. » Le rôle d’un évangéliste n’est pas de se laisser abattre par les réactions ni de chercher à tout prix des résultats visibles, mais de persévérer, convaincu que la Parole est une semence qui, tôt ou tard, portera du fruit selon le temps de Dieu. Paul aborde dans Actes 28 le « mystère de l’incrédulité » : face à la même prédication, certains s’ouvrent et d’autres restent fermés, phénomène qui demeure en partie impénétrable. Toutefois, « on ne peut entendre sans prédicateur ». L’Église doit donc continuer de proclamer la Parole, persuadée qu’Il a déjà préparé des cœurs qui Lui appartiennent.
Comment la « théologie du Reste » se rattache-t-elle à la formation de disciples au sein de l’Église ? Le pasteur David Jang s’appuie sur la relation entre Élie et Élisée. Dieu ordonne à Élie d’oindre Élisée comme prophète à sa place, instaurer ainsi une succession spirituelle. Dans le Nouveau Testament, on retrouve un schéma similaire avec Paul et Timothée, ou entre Jésus et Ses douze disciples. L’Église ne doit pas seulement chercher à augmenter le nombre de fidèles, mais s’attacher à former la génération suivante de croyants consacrés. Or, pour devenir un « reste », on ne peut se contenter d’une adhésion intellectuelle ou d’une simple participation aux cultes. C’est au travers d’une vie fondée sur la Parole, la prière, l’obéissance et le renoncement que se forment ceux qui prolongeront la foi. Les responsables d’Église doivent investir dans des programmes de formation spirituelle et de mentorat, qui forment les croyants à être « ceux que Dieu a préparés », insiste David Jang.
De plus, la « recherche des âmes préparées par Dieu » implique une approche souple et audacieuse de l’évangélisation et de la mission. Lorsque Élie rencontre la veuve de Sarepta, il lui demande d’abord de cuisiner pour lui un petit pain avec ce qu’elle possède, ce qui pouvait sembler lourd à porter pour une veuve désœuvrée. Mais Élie, sûr de la direction divine, parle avec assurance, et la veuve lui obéit, entraînant un miracle. De la même manière, l’évangélisation ne doit pas résulter d’un calcul préalable sur la probabilité de réussite, mais d’une foi audacieuse dans le fait que Dieu a déjà préparé des cœurs. Le pasteur David Jang explique avoir établi des Églises dans de nombreuses villes du monde en commençant par « aller annoncer la Parole, l’étudier ensemble, et chercher ceux qui y réagiront ». Son principe est de ne pas juger la réussite ou l’échec selon des critères humains, mais de faire confiance à la souveraineté de Dieu pour rassembler les âmes qu’Il a préparées.
Le pasteur David Jang ajoute qu’« avant une planification complexe et des stratégies raffinées, il faut d’abord une spiritualité éveillée ». Élie, bien que se trouvant sous un genêt et endormi, a su saisir le contact et la voix de l’ange. Aujourd’hui, pour découvrir ceux que Dieu a préparés, les responsables et les croyants doivent rester spirituellement alertes. Souvent, c’est en priant chaque jour : « Seigneur, quelles âmes veux-Tu que je rencontre pour Toi aujourd’hui ? » que se produisent des rencontres inattendues ; de nouvelles personnes arrivent à l’Église, des familles sont restaurées, la communauté s’étend. Être « éveillé » dans le Saint-Esprit conduit à des occasions providentielles.
Il faut néanmoins se garder d’une mauvaise interprétation de la « théologie du Reste » qui deviendrait un motif de repli ou d’élitisme spirituel. Certains pourraient en effet adopter une attitude hautaine consistant à dire : « Nous seuls sommes justes, le monde est corrompu. » Mais si l’on étudie attentivement le récit d’Élie, on voit que Dieu corrige l’erreur d’Élie lorsqu’il prétend : « Je suis resté seul. » Le concept du Reste n’est pas une fierté égocentrique ; c’est la manière dont Dieu préserve Son peuple et, par ce peuple, accomplit un renouveau dans l’Histoire. Le pasteur David Jang insiste pour que l’Église demeure humble : le « reste » doit éviter de se glorifier, mais se reconnaître comme l’objet de la miséricorde de Dieu, appelé à coopérer à Son plan.
Par ailleurs, pour mettre en pratique la « théologie du Reste », l’Église doit ajuster ses critères d’évaluation des personnes. Il est fréquent de juger selon l’apparence extérieure : compétence, formation académique, aisance financière. Or, Dieu peut avoir choisi quelqu’un de pauvre, de peu d’instruction, pour être un instrument essentiel de Son plan. Rappelons que la veuve de Sarepta, insignifiante aux yeux de la société, a joué un rôle crucial dans le déroulement du salut. Le pasteur David Jang exhorte les responsables à « ne jamais sous-estimer la valeur d’une seule âme ». Un jugement trop rapide peut nous faire passer à côté d’un de ces « sept mille genoux qui ne se sont pas courbés ».
La « théologie du Reste » oriente donc non seulement l’évangélisation et la mission, mais aussi la formation des disciples et les relations entre croyants dans l’Église. Quand chaque membre est considéré comme un « précieux instrument de Dieu », détenteur d’un potentiel spirituel à développer, la communauté en ressort vivifiée. Le point essentiel est de cesser d’employer les fidèles comme « moyens de croissance numérique » ou « soutien financier » pour l’Église, et de les estimer comme un héritage sacré. C’est d’ailleurs l’une des raisons pour lesquelles le pasteur David Jang répète depuis des années l’importance de l’« édification » et de l’« enseignement biblique ». Quand un croyant comprend qu’il est lui-même un « reste », appelé par Dieu pour Sa mission à notre époque, cela bouleverse la trajectoire de sa vie. Dans l’Église, dans la famille, au travail, en société, il attend avec foi les rendez-vous préparés par le Seigneur.
Concrètement, parmi les propositions du pasteur David Jang, il y a la lecture commune de la Bible et l’entraînement effectif à la prière fondée sur la Parole. Nombre d’Églises utilisent déjà des programmes de lecture de la Bible sur un an ou deux, ou des groupes de partage. Le pasteur Jang affirme que, des mégapoles comme São Paulo ou New York aux régions reculées d’Afrique, le point de départ de tout renouveau est « lire ensemble la Parole, échanger librement autour d’elle, prier collectivement et mettre en pratique ce que nous y avons appris ». C’est là qu’on constate un changement dans la vie des gens. C’est pourquoi il conseille aux communautés de « vérifier avant tout si elles fonctionnent réellement autour de la Parole de Dieu », plutôt que de se précipiter vers de nouvelles activités. On voit que si Élie agit sur l’ordre de la Parole, qu’Élisée reçoit son onction sous la Parole, et que ces sept mille fidèles ne plient pas devant le faux dieu mais restent ancrés dans la Parole du Seigneur.
Le récit d’Élie et la « théologie du Reste » (Remnant Theology) offrent donc une orientation solide à l’Église contemporaine, rappelant l’essentiel et donnant des clés pour l’action. Le pasteur David Jang s’appuie sur ces vérités pour exhorter l’Église à ne pas viser en priorité un « pouvoir social » ou un « succès visible », mais à tenir fermement la foi en l’Emmanuel et à se consacrer à l’édification du Reste. De cette manière, l’Église peut, comme Élie, se relever de ses peurs et être un agent de renouveau pour la nation. Et ce renouveau ne vient pas d’événements grandioses ou de la force humaine, mais du rassemblement de ces « sept mille » dispersés, travaillant aux côtés du Seigneur. Ainsi, le message du pasteur David Jang se résume à « Dieu a déjà tout préparé, faites-Lui confiance et avancez avec courage, mais demeurez humbles, estimant chaque âme et l’élevant dans la formation spirituelle ».
Le chapitre 19 de 1 Rois n’est donc pas qu’une ancienne histoire. Aujourd’hui encore, Dieu s’approche de ceux qui, comme Élie, sont exténués au point de vouloir mourir, et Il leur parle avec douceur pour les relever et les renvoyer au milieu du monde. Et si nous prétendons être seuls, souvenons-nous que Dieu a caché bien des disciples et collaborateurs fidèles. Le pasteur David Jang le rappelle à tous ceux qui s’investissent dans le ministère : « Même dans les contextes les plus difficiles, il y a toujours un reste préparé, alors partez plein d’assurance. » Ce message va au-delà du simple récit vétérotestamentaire : il nous rejoint, Église moderne, comme un puissant encouragement et un appel à l’action. Par la « théologie du Reste », nous apprenons à voir Dieu en maître de l’Histoire, et nous recouvrons la passion et l’audace pour témoigner de l’Évangile.
Enfin, ce principe ouvre la voie à la poursuite de l’œuvre de Dieu de génération en génération, à l’image d’Élie passant le flambeau à Élisée, ou de Paul à Timothée. Les croyants et les responsables d’aujourd’hui, à l’image d’Élie, sont appelés à oindre la génération suivante, préparant ainsi la relève et la continuité de l’action divine. Chacun peut se reconnaître dans Élie ou dans les « sept mille » qu’il cherche : personne n’est exclu de ce plan si l’on accepte d’en être. Puissions-nous retenir que Dieu, au-delà de nos défaillances, reste à l’œuvre, et nous donne le privilège de participer à ce grand dessein. C’est ainsi que, de nos jours encore, Son Règne se déploiera, rendant visible la grâce du salut et la justice du Royaume. Et les serviteurs de Dieu, comme David Jang, continueront d’œuvrer pour transmettre cet héritage, afin que chaque croyant devienne à son tour un « Élie » dans son temps, ou un de ces « sept mille » fidèles qui refusent de fléchir les genoux devant les idoles.
1. Introduction to Elijah’s Narrative and the Concept of the Remnant 1 Kings 19 captures one of the most dramatic moments in Elijah’s life. Right after experiencing a miraculous victory, Elijah flees into the wilderness in intense fear because of Jezebel’s threat. In this moment of despair, God appears to Elijah in a remarkable way, touching him and guiding him back to his mission. Modern believers can deeply identify with and be comforted by this passage, which also calls for renewed commitment. Through various sermons and teachings, Pastor David Jang frequently underscores the spiritual principles found in Elijah’s story and what is often referred to as “Remnant Theology.” As times grow more chaotic, there remains a clear promise of God for those who hold on to His will.
Elijah was a great prophet who served during the reign of King Ahab in the northern kingdom of Israel. Scripture describes King Ahab as “more evil than all who were before him,” and his marriage to Jezebel, who spread Baal worship throughout the land, caused Elijah’s ministry context to become extremely hostile. In 1 Kings 18, Elijah confronts 450 prophets of Baal and 400 prophets of Asherah on Mount Carmel. Through this dramatic showdown, God is revealed as the one true God—a great victory for Elijah. However, immediately after this, Jezebel threatens to kill Elijah. Terrified, he flees to Beersheba and then into the wilderness, where he sits under a broom tree (rotem) and implores God to take his life.
This scene is strikingly human. A man who had just revealed God’s glory through a miraculous display of fire is suddenly overwhelmed by fear and despair when faced with Jezebel’s threat. Such frailty is truly relatable. Yet at this point of utter hopelessness, God provides Elijah with heavenly food and drink, meeting his physical needs and initiating his spiritual restoration. The phrase, “the angel touched him and said, ‘Get up and eat,’” visually depicts God’s tender care. Pastor David Jang frequently cites Hebrews 1:14—“Are not all angels ministering spirits…”—to show how God can meet the needs of His people, whether through angels or even through ravens, in ways beyond our expectations. This truth reassures modern Christians that they are never truly alone, even when they feel isolated.
Strengthened by God’s supernatural provision, Elijah journeys forty days and nights to Mount Horeb. In a cave there, he once again hears God’s voice:
“A great and powerful wind tore the mountains apart and shattered the rocks before the Lord, but the Lord was not in the wind; after the wind there was an earthquake, but the Lord was not in the earthquake; after the earthquake a fire, but the Lord was not in the fire; and after the fire came a gentle whisper” (1 Kings 19:11-12, NIV).
This is a highly symbolic scene. Sometimes God reveals Himself through dramatic signs and wonders, yet the most crucial message often arrives in a “gentle whisper.” It’s precisely this quiet voice that revives Elijah from his spiritual depression and reminds him of his calling.
God repeatedly asks Elijah, “What are you doing here?”—a question tinged with rebuke. It’s as though He is saying, “Is this really where you belong right now?” Elijah responds, “I am the only one left. They are trying to kill me.” In his extreme loneliness, he feels he is utterly alone. However, God challenges this mindset by saying, “I reserve seven thousand in Israel—all whose knees have not bowed to Baal.” This is the core of the Bible’s “Remnant Theology.” From a human viewpoint, it appears that only one person is left standing for God while the entire nation has succumbed to idolatry. Yet God has already prepared seven thousand people who have refused to bow to Baal.
2. Key Points in Remnant Theology Pastor David Jang explains this “Remnant Theology” with two main points. First, within human limits, it’s impossible to see or fully grasp the existence of these “hidden ones.” No matter how spiritually dark an era may seem—consumed by Mammon (materialism), Baal (idolatry), or moral corruption—God’s sovereignty never fails. His plan for salvation and providence never crumbles, and there always remains a “seed” left behind. This principle applies not only in the Old Testament but also in the New Testament era and the modern church age.
Second, these remnants function as the catalyst that transforms the age. God’s purpose in preserving the “seven thousand who have not bowed to Baal” is not merely to keep up appearances. Like Elijah—or Elisha—they are used by God to safeguard, proclaim the truth, and effect historical change. In Romans 9:27-29, Scripture tells us that even if the children of Israel are numerous as the sand by the sea, “only the remnant will be saved,” reaffirming that God preserves a specific “seed” for maintaining the lineage of faith. Isaiah 1:9 similarly warns that if the Lord had not left a few survivors, “we would have become like Sodom, we would have been like Gomorrah.” In other words, even in the midst of judgment, the remnant serves as God’s ark of grace.
This “Remnant Theology” recurs throughout Pastor David Jang’s sermons and lectures, playing a vital role in modern church life and global missions. He especially encourages missionaries and evangelists to keep this concept firmly in mind. People may think that a certain land is spiritually barren or that people there seem uninterested in the gospel. But, just as Elijah once cried, “I am the only one left,” when there were actually seven thousand hidden believers, God has likewise prepared “remnant believers” in every part of the world who are ready to receive the gospel. The evangelist should not approach them with an attitude of “I must change them,” but rather with the conviction that “God has already prepared them; I am simply called to find them and proclaim the message.” This is Pastor David Jang’s bold encouragement.
We see this principle vividly in Acts 18, when Paul is in Corinth. Frightened by severe opposition from local Jews, Paul contemplates his next move. Then, in a night vision, the Lord appears to him and says, “I have many people in this city” (Acts 18:9-10). Initially, the situation seemed hopeless due to people’s hardened hearts, but God had already prepared many in Corinth who were open to Paul’s message. Ultimately, the Corinthian church was established and became a strategic hub for the mission to the Gentiles. In this way, “Remnant Theology” compels us to go forward, confident that God has prepared people of grace—Elijah’s story being a prototypical Old Testament example.
However, we must not interpret this as “There is nothing for me to do.” In obedience to God’s command, Elijah was to anoint Hazael as king over Aram, Jehu as king over Israel, and Elisha as his prophetic successor. “Remnant Theology,” therefore, calls for a dynamic balance—trusting in God’s sovereignty and providence while fulfilling our responsibilities. Pastor David Jang repeatedly stresses this point: “Because God has prepared people, go forth without fear. But whether or not you see these people right away, you must remain faithful to your calling.” This balanced perspective is clear in the lives of both Elijah and the Apostle Paul. Even with God’s promise, they labored tirelessly and prayerfully in their mission fields.
Thus, the story in 1 Kings 19 and the “Remnant Theology” remains relevant today. No matter how dire or lonely our circumstances might seem, God always provides a remnant. This truth not only upholds individual faith but also offers a future vision for the church and global missions. God’s ways surpass our imagination as He works concretely in the world—feeding us by ravens if need be, renewing our strength through angels, and concealing seven thousand faithful souls. Hence, a believer has no reason to despair. Even Elijah, who once cried, “They are seeking to take my life,” is met by the Lord in a gentle whisper, “What are you doing here?”—and is sent back into the world. This calls each of us to persevere, even amid seasons of spiritual drought.
Such understanding always includes a sense of calling toward the remnant. In Romans 10, Paul asks, “How can they hear without someone preaching to them?” indicating that sent evangelists must proclaim the Word so that the “already prepared” souls might hear and respond. This parallels a farming analogy: a sower scatters seed, and the harvest comes in due season. Even if a land appears desolate, if God has planted a remnant there, fruit will emerge. With that assurance, an evangelist need not fear “fruitlessness,” since somewhere there are ears ready to hear. We must not make the error of failing to preach or giving up prematurely, thinking “There is no hope.”
In summary, Elijah’s story and “Remnant Theology” show us that “God’s work transcends our human modes and limitations.” Even when Elijah was so despondent he asked God to take his life, the divine plan remained in motion. And, though we cry “I am the only one left,” we are never truly alone. Somewhere in this world, or even nearby, there are others who have not bowed to Baal. Pastor David Jang reiterates this: “Though you may feel isolated or exhausted in ministry—though a certain field seems impossible—God has already prepared the remnant. So go forward boldly.” This message resonates beyond the historical record of the Old Testament, offering encouragement and challenge for our generation. Through Remnant Theology, we discern how God reigns as Lord of history, thereby renewing our fervor and courage to share the gospel.
II. Practical Applications for the Modern Church
1. Applying Elijah’s Journey and Remnant Theology Today How can 1 Kings 19—Elijah’s spiritual journey—and “Remnant Theology” be concretely applied in the modern church? And how is Pastor David Jang implementing these applications in actual ministry? In this section, we’ll examine the direction the church ought to take, drawing on the core values and practical teachings David Jang has emphasized.
The foremost principle the modern church must not lose is the belief in “Immanuel—God with us.” Although Elijah experienced a spectacular miracle on Mount Carmel, he quickly lost heart when Jezebel’s threat made him feel alone. Yet God had never left him, continually caring for him through ravens and angels. Pastor David Jang points out that the real crisis for the contemporary church is not declining membership or secularization, but rather forgetting that “God is alive and with us, working tangibly in our midst.” Even if people attend services and participate in various church programs, if the conviction that “God is truly at work” fades, they can easily succumb to fear, despair, or superficial faith. Therefore, before launching new programs or policies, the church must first renew its faith in the living, present God.
2. Emphasis on Field-Based Evangelism and Discipleship Another practical point is the necessity of “field-based evangelism and discipleship.” At various times, Elijah was sustained by heavenly means—through angels, ravens, and even the widow of Zarephath. This tangible provision underpinned his ability to travel throughout Israel. Pastor David Jang advocates that churches give believers opportunities to experience God’s provision directly. For instance, domestic or foreign short-term missions, community service projects, and local outreach enable believers to witness “God’s preparation” firsthand. David Jang has shared numerous testimonies from various mission fields where “7,000 who have not bowed to Baal” are unexpectedly discovered, bringing fresh spiritual passion and resolve to the entire church.
Here, Pastor David Jang often cites Ezekiel 3:11: “Speak to them whether they listen or fail to listen.” An evangelist should not be swayed by the immediate response or driven by pressure for quick results. Instead, they must trust that the Word of God itself is a seed that, once planted, will assuredly bear fruit in God’s timing. This relates to what the Apostle Paul identifies as the “mystery of unbelief” in Acts 28—some hearts open to the same message while others remain closed, a phenomenon beyond our complete understanding. Regardless, “they cannot hear without someone preaching.” Therefore, believing that “God has many people in this city,” the church must keep proclaiming the Word.
3. Remnant Theology and Church Discipleship How does “Remnant Theology” connect to discipleship within the church? David Jang highlights the relationship between Elijah and Elisha. God commands Elijah to anoint Elisha as a prophet to succeed him, thus securing an unbroken spiritual lineage. This parallels Paul and Timothy, or Jesus and the Twelve in the New Testament. The church should not just focus on increasing membership but on raising the next generation of faith-driven leaders. To become part of God’s remnant, mere familiarity with doctrine or routine church attendance is inadequate. One must become a person genuinely shaped by Scripture, prayer, obedience, and sacrifice. Church leaders must pour energy into discipleship programs and pastoral care, raising individual members to be those “prepared by God”—a consistent teaching in David Jang’s ministry.
David Jang also emphasizes that seeking “those whom God has prepared” for evangelism and missions requires flexibility and boldness. For example, when Elijah meets the widow of Zarephath, he asks her to bake him bread from the little flour she has left—an audacious request, yet Elijah does not hesitate because he trusts God’s leading, and surprisingly the widow obeys. Likewise, evangelism and missions should not hinge on human calculations about receptivity. Instead, evangelists should declare truth boldly, believing God has already prepared that person’s heart. When planting churches in diverse cities and nations, Pastor David Jang has followed a straightforward practice: “Go first, proclaim the Word together, and look for those who respond.” The outcome is left to God; if He has indeed prepared hearts, they will respond.
Another vital point is that “Remnant Theology” calls for more than just complex strategies—it calls for a continually alert spiritual life. Even when Elijah lay exhausted under the broom tree, he did not ignore the angel’s touch. Modern church leaders and lay leaders must likewise be spiritually vigilant; when we remain attuned to the Holy Spirit, God often brings unexpected encounters with those He has prepared, forming or revitalizing communities of faith. Above all, believers should remain in the Spirit, asking daily, “Lord, whom will You lead me to meet today?” Such openness often brings surprising individuals to the church, leading to restored families and expanded communities.
4. Avoiding Misconceptions and Cultivating Humility Sometimes “Remnant Theology” is misunderstood as an exclusive elitism—thinking “We alone are correct; the rest of the world is wrong.” But a closer look at Elijah’s story reveals that God corrects Elijah’s misguided self-assumption: “I am the only one left.” The remnant is not about self-righteousness, but about showing “how God guards His people and renews history through them.” Pastor David Jang warns the church to remain humble. Those who form the remnant should not pridefully boast, “I am chosen,” but instead humbly confess, “God was merciful to me and included me in His work.”
Furthermore, if today’s church is to properly embody “Remnant Theology,” its metrics for valuing people cannot be based on worldly standards. A person who appears limited by secular measures—lacking education, wealth, or social status—might be the very “seed” God is preserving. After all, the widow of Zarephath was neither wealthy nor influential, yet she played a crucial role in the unfolding of God’s redemptive story. Pastor David Jang cautions church leaders: “Never undervalue the worth of a single soul.” Judging too hastily—believing someone has little to offer the church—may risk overlooking one of the seven thousand hidden believers.
Consequently, “Remnant Theology” informs internal discipleship, shepherding, and fellowship, as well as external missions and evangelism. Churches that regard each person as “God’s precious remnant” and endeavor to discover and develop that individual’s gifts and potential will find their ministries brimming with life. Above all, leaders must resist viewing members as tools for church growth or mere financial assets, instead recognizing them as “holy inheritance prepared by God.” This is a core reason David Jang has consistently stressed “nurture” and “biblical education” for many years. When believers personally grasp that “I am one of God’s remnant for this generation, entrusted with a divine assignment,” their life trajectory changes radically. Whether in the church, at home, in the workplace, or in the broader community, they live with the expectation that God may use them in someone else’s life.
To this end, Pastor David Jang offers concrete methods, such as “corporate Scripture reading” and “prayer grounded in the Word.” Many churches implement a one- or two-year Bible reading plan or small-group Bible studies. Whether in São Paulo, New York, or a small African church, genuine transformation begins when the community consistently gathers around the Word, shares openly, prays together, and checks in on practical application. David Jang emphasizes that before launching any new program, “the church must confirm whether it is already operating fundamentally around God’s Word.” We should remember that Elijah was moved by God’s “word,” Elisha was trained under that “word,” and the seven thousand survivors clung to God’s “word” rather than succumbing to Baal’s lies.
5. Conclusion: Reclaiming the Message of Elijah and the Remnant Elijah’s story and “Remnant Theology” point the modern church back to essential truths and suggest a clear path of action. Pastor David Jang insists that the church, rather than chasing social power or visible achievements, must stand on the bedrock conviction that “God is with us” and focus on finding and raising the remnant. As with Elijah, who rose from severe despair and spearheaded Israel’s reform, the contemporary church can become God’s vessel for spiritual revival. Such revival does not stem from grand events or human influence but from discovering those “hidden 7,000” and building community with them.
Pastor David Jang’s core message is that “God has prepared everything,” so we should trust in His providence and sovereignty as we go forth boldly, yet always remain humble, valuing each individual with care. The account in 1 Kings 19 is not merely ancient history; it remains alive today. Even if, like Elijah, we find ourselves drained of hope under a broom tree, God’s work continues. And though we cry, “I’m the only one left,” we can believe that, in truth, we are never alone. Others around the world—or right next to us—have not bowed to Baal. With this assurance, we can persevere in ministry, confident in God’s faithful preparation of the remnant.
In Romans 10, Paul reminds us that “no one can hear without someone preaching,” underscoring that those “already prepared” souls will hear and respond only when the message is proclaimed. Like a farmer sowing seeds, we may not see the harvest at once, but we trust that the seed will sprout in due season. Even when the soil appears barren to human eyes, if God has planted His remnant, the field will surely yield fruit. Emboldened by this conviction, evangelists need not fear a lack of results. There will always be some who listen; the real mistake would be to remain silent or to give up prematurely, concluding “there is no hope.”
Ultimately, Elijah’s story and Remnant Theology teach that “God’s work far exceeds the range and methods we imagine.” Even when Elijah was at his lowest point, praying for his life to end, God’s plan continued unabated. If we too lament, “I alone am left,” God often surprises us by revealing that we are not alone. Pastor David Jang reiterates this assurance: “No matter how lonely or weary your field of ministry, or how impossible it seems, God has prepared the remnant—go forth with courage.” These words transcend the Old Testament era, providing timely encouragement and challenge today. By embracing Remnant Theology, we learn how God actively governs history and can recover a renewed mission and courage to share the gospel.
6. Modern Practice Within the Church Therefore, the modern church must hold onto these truths: “God’s abiding presence” and “His sovereign preparation of remnant believers.” David Jang applies these principles by championing “finding prepared souls through frontline missions,” “valuing each person and nurturing them in the Word,” and “fostering vivid experiences of God’s presence.” Underlying all of this is the fundamental affirmation that “God is the sovereign ruler of history.” Even if, at times, we feel as overwhelmed as Elijah, we should neither retreat nor abandon hope. Instead, we should press on, seeking out the seven thousand hidden ones. It is through such faithful churches and believers that God’s kingdom expands on earth, bringing salvation and demonstrating divine righteousness and holiness to a world in need. Along the way, Pastor David Jang and countless other spiritual leaders, akin to Elijah and Elisha, will anoint future generations to continue God’s work. We must remember that anyone who shares in this journey becomes the Elijah of their era, part of the seven thousand who have not bowed to Baal.
This is the spirit of Elijah’s story in 1 Kings 19, which endures as a living message. Even when we are exhausted by our calling, the Lord gently comes to touch us. And, when we despair that we are alone, He assures us that far more people stand on His side than we realize. So in the face of challenges, let us recall this teaching and regain our resolve. Only when the church is filled with such confidence can seemingly unattainable visions—like city-wide revival, national transformation, and global evangelization—become reality. Instead of always craving “wind, earthquake, and fire,” let us not miss the “gentle whisper” that follows. That inner sensitivity to the Holy Spirit is the most pressing virtue for the modern church to reclaim.
In closing, Elijah’s story and Remnant Theology reshape our personal faith, communal purpose, and missional orientation. Drawing from this foundation, Pastor David Jang has long urged believers to take practical steps such as stepping onto mission fields to find “prepared souls,” discipling each person with the utmost care, and cultivating a tangible awareness of God’s abiding presence. Fundamentally, this is only possible when we hold fast to the truth that God is the Sovereign Lord over history. Like Elijah, we may at times cower in fear or loneliness, but we must not give up. Instead, we press on to discover the hidden seven thousand, thereby participating in the expansion of God’s kingdom. And as this happens, the world will taste salvation, witness the justice and holiness of God’s kingdom, and be transformed. Meanwhile, spiritual leaders like Pastor David Jang will continue to mentor the next generation—just as Elijah passed the baton to Elisha—so that God’s work endures. May all who take part in this journey remember that they can be Elijah for our times, and that we too belong among the seven thousand who stand unbowed before the idols of the age.
El capítulo 19 del Primer Libro de Reyes presenta uno de los momentos más dramáticos en la vida de Elías. En este pasaje, vemos cómo, inmediatamente después de haber experimentado una victoria milagrosa, Elías huye al desierto, presa de un intenso temor a causa de la amenaza de Jezabel. Allí, en medio de su desesperación, Dios se le acerca de manera asombrosa, lo toca y lo conduce nuevamente a su misión. Esta escena se aplica con gran fuerza a los creyentes de hoy, brindándoles consuelo, empatía y un llamado a tomar decisiones valientes. El pastor David Jang, en diversas predicaciones y enseñanzas, ha destacado los principios espirituales que se desprenden de la historia de Elías y la denominada “Teología del Remanente (Remnant Theology)”, subrayando que, mientras más confusa se vuelva la época, existe una promesa firme de Dios para quienes se aferran a Su voluntad.
Elías fue un gran profeta que sirvió durante el reinado de Ajab, en el norte de Israel. La Biblia describe a Ajab como un rey “malo, y además el peor de todos”, y esta maldad se ve magnificada por la influencia de Jezabel, su esposa, quien extendió la adoración a Baal por todo el país. En 1 Reyes 18, Elías se enfrenta en el monte Carmelo a 450 profetas de Baal y 400 profetas de Astarté (Asera), y demuestra con un gran milagro que el Dios de Israel es el único y verdadero Dios. Sin embargo, poco después de esa victoria, Jezabel le hace saber a Elías que planea matarlo. Lleno de pánico, Elías huye a Beerseba, y luego se adentra en el desierto, donde, bajo un enebro, ruega a Dios que le quite la vida.
Esta parte es sorprendentemente humana. Un instante antes, Elías había sido el instrumento de un poderoso milagro que manifestó la gloria de Dios; ahora, atemorizado por Jezabel, se encuentra sumido en una profunda desesperación y vulnerabilidad. Pero en ese estado de abatimiento, Dios satisface sus necesidades físicas con alimento y bebida del cielo, y lo restaura espiritualmente. La frase “El ángel lo tocó y le dijo: ‘Levántate y come’” ilustra con fuerza la compasión divina hacia Elías. Esto se conecta con Hebreos 1:14, un versículo que el pastor David Jang cita con frecuencia (“¿No son todos ellos espíritus ministradores…?”), y demuestra cómo Dios cuida de Su pueblo a través de ángeles o incluso de medios imprevistos (como los cuervos). Para el creyente de hoy, este hecho refuerza la verdad de que jamás estamos solos, por más aislados que nos sintamos.
Con la fuerza del alimento sobrenatural que recibió, Elías camina cuarenta días y cuarenta noches hasta llegar al monte Horeb. Allí, en una cueva, escucha nuevamente la voz de Dios:
“Cuando el Señor pasaba, un viento poderoso y violento partía las montañas y quebraba las peñas delante del Señor, pero el Señor no estaba en el viento. Tras el viento hubo un terremoto, pero el Señor no estaba en el terremoto. Tras el terremoto hubo fuego, pero el Señor tampoco estaba en el fuego. Y después del fuego se oyó un murmullo apacible y delicado.” (1 Re 19:11-12)
Esta escena es profundamente simbólica. Dios a veces se revela a través de grandes milagros y prodigios, pero la enseñanza clave es que el mensaje más importante llega a través de la “voz suave y apacible”. Gracias a esta palabra, Elías, en medio de su depresión y temor, logra levantarse y reencontrar su vocación.
En este contexto, Dios le hace repetidamente la misma pregunta a Elías: “¿Qué haces aquí, Elías?”. En ella se percibe cierta reprensión, como si Dios le dijera: “¿Por qué estás aquí, sin hacer lo que debes hacer?”. Elías responde: “Sólo yo he quedado, y me buscan para quitarme la vida”. Este lamento: “Sólo yo he quedado” expresa la soledad y el abatimiento que todos podemos experimentar al servir a Dios. Pero el Señor corrige la visión de Elías al decirle: “Me he reservado siete mil en Israel, cuyas rodillas no se doblaron ante Baal”. Aquí radica la esencia de la llamada “Teología del Remanente (Remnant Theology)”: aunque a los ojos humanos parezca que todo el pueblo se ha rendido a la idolatría y que uno está totalmente solo, Dios ya ha preparado a siete mil que no han cedido.
El pastor David Jang desarrolla esta “Teología del Remanente” basándose en dos puntos principales:
Existen ‘personas escondidas’ que no podemos encontrar con fuerzas meramente humanas. Por muy oscura que sea la época espiritualmente hablando, por más que la sociedad parezca dominada por el mamón (amor desordenado al dinero), por la idolatría (Baal) o la inmoralidad, Dios sigue ejerciendo Su soberanía. Por ende, Su plan de salvación y Su providencia no se rompen jamás, y siempre hay una “simiente” que permanece. Este principio no sólo se aplica al Antiguo Testamento, sino también al Nuevo Testamento y a la Iglesia actual.
Esos ‘remanentes’ se convierten en la fuerza impulsora que transforma la historia. Dios no guardó a los “siete mil que no doblaron sus rodillas ante Baal” sólo para que fueran un simple número, sino porque, al igual que Elías y Eliseo, ellos estaban llamados a ser líderes fundamentales que preservarían y transmitirían la verdad de Dios, influyendo en el rumbo de los acontecimientos. Tal como señala Romanos 9:27-29, aunque los israelitas sean tan numerosos como la arena del mar, “sólo el remanente será salvo”. Esto demuestra que Dios preserva cierta “semilla de fe” para mantener la línea de la salvación. Asimismo, Isaías 1:9 añade que, si no fuera por ese pequeño grupo que el Señor de los ejércitos ha dejado, “habríamos llegado a ser como Sodoma y Gomorra”. Así, en medio del juicio divino, el remanente actúa como un “arca de gracia”.
La “Teología del Remanente (Remnant Theology)” es un tema recurrente en las predicaciones y enseñanzas del pastor David Jang, y cobra especial relevancia para la Iglesia contemporánea y el movimiento misionero mundial. En sus mensajes, insta a los evangelistas a recordar este concepto cuando parten a anunciar el evangelio a las naciones. Tal vez a nuestros ojos la tierra parezca muy dura y la gente indiferente al evangelio; pero, tal como Elías creyó estar solo mientras existían otros siete mil fieles, Dios ya ha dejado en ese lugar “remanentes” dispuestos a recibir las buenas nuevas. El evangelista no debe pensar: “Yo los voy a cambiar”, sino: “Dios ya ha preparado esos corazones, y yo sólo debo encontrarlos y predicarles”. Con esa certeza puede obrar con valentía.
Un claro ejemplo de esto se ve en Hechos 18, cuando Pablo, en medio de persecución y rechazo en Corinto, siente temor. En una visión nocturna, el Señor le dice: “No temas, habla y no calles, porque tengo mucho pueblo en esta ciudad” (Hch 18:9-10). Aun cuando aparentemente nadie escuchaba, Dios ya había preparado corintios que acogerían la Palabra. Así se fundó la Iglesia de Corinto, que llegaría a ser un centro fundamental para la expansión del evangelio a los gentiles. Este pasaje muestra que la “Teología del Remanente” anima a los creyentes a salir con valentía, confiados en que Dios ya ha preparado a personas con las que Él mismo se ha propuesto obrar. El relato de Elías es la imagen veterotestamentaria más representativa de este principio.
Por otro lado, la “Teología del Remanente” no debe malinterpretarse como un “no tengo nada que hacer”. Elías, en obediencia, unge a Hazael como rey de Siria y a Jehú como rey de Israel, y prepara a Eliseo para que le suceda en el ministerio profético. Es decir, confiar en la soberanía de Dios y en Su providencia no excluye nuestras responsabilidades y nuestra obediencia. El pastor David Jang también lo recalca repetidamente: “Dios ya ha elegido a algunos, no temas ni retrocedas; pero, aunque no veas de inmediato esa persona, cumple con fidelidad la obra que se te ha encomendado”. En la vida de Elías y en la de Pablo vemos ese equilibrio: Dios les asegura Su presencia y Su promesa, y ellos responden con perseverancia y oración, dedicándose a fondo a la misión.
En ese sentido, la historia de Elías en 1 Reyes 19 y la “Teología del Remanente” siguen siendo vigentes hoy. Cuando las circunstancias lucen oscuras y difíciles, cuando uno siente que está solo en la batalla, conviene recordar que Dios siempre tiene un remanente. Esta verdad es un fundamento que sostiene la fe de cada uno, a la vez que aporta una visión esperanzadora para la Iglesia y su misión universal. Dios obra, a veces de maneras inimaginables, alimentándonos con cuervos, enviándonos ángeles y preservando a siete mil que nunca se rindieron. Por eso, el cristiano no tiene razón para caer en la desesperación. Aun cuando Elías temía por su vida, Dios se acercó con una “voz suave y apacible” y le preguntó: “¿Qué haces aquí?”. Luego, lo envió de nuevo al mundo para cumplir su misión. Dicho de otro modo, este mensaje nos invita a no rendirnos ni quedarnos inmóviles, aunque estemos rodeados de sequía y crisis.
Asimismo, la “Teología del Remanente” lleva implícito un llamado al sentido de vocación. Pablo dice en Romanos 10 que, sin alguien que predique, la gente no puede oír. Esto significa que, aunque haya personas preparadas por Dios para recibir la Palabra, sin predicadores que les anuncien el mensaje, ellos no podrán creer. Es como un agricultor que siembra la semilla: no se cosecha inmediatamente, pero, en el tiempo señalado, brota el fruto. Aunque la tierra parezca estéril, si Dios ha plantado allí Su remanente, podemos esperar cosecha. Quien predica no debe temer la falta de resultados. Siempre habrá oídos dispuestos a escuchar. Lo importante es no desistir ni rendirse, poniendo como excusa la aparente dureza del terreno o la falta de esperanza.
En resumen, la historia de Elías y la “Teología del Remanente” enseñan que “Dios obra de manera muy superior a lo que nosotros podemos imaginar”. Aun cuando Elías se sintió tan abatido que deseó la muerte, el plan de Dios seguía en marcha. Y aunque exclamó “¡Solo yo he quedado!”, no era verdad. Había todavía otros siete mil fieles. El pastor David Jang expone estas verdades con insistencia, recalcando: “En tu ministerio, aunque te sientas solo o pienses que todo es imposible, no temas ni te rindas, pues Dios ya ha preparado a Sus remanentes”. Este mensaje, más allá de ser parte de una historia antigua, sigue siendo una palabra de aliento y desafío absolutamente necesaria para nuestra época. A través de la “Teología del Remanente” percibimos cómo Dios actúa como Señor de la historia, y recuperamos la valentía y el compromiso para anunciar el evangelio.
II. La práctica de la Iglesia contemporánea
La experiencia espiritual de Elías, descrita en 1 Reyes 19, y la “Teología del Remanente (Remnant Theology)” plantean la cuestión: ¿cómo puede aplicarse esto de manera concreta a la Iglesia de hoy? ¿Y cómo ha puesto en práctica el pastor David Jang estas enseñanzas en su ministerio? En esta sección abordaremos las directrices que la Iglesia ha de seguir a la luz de la historia de Elías, haciendo especial énfasis en los valores y las prácticas que el pastor David Jang considera fundamentales.
El primer principio que la Iglesia contemporánea no puede pasar por alto es la fe en “Emanuel, el Dios con nosotros”. A pesar de que Elías presenció un milagro extraordinario en el monte Carmelo, al enfrentarse a la amenaza de Jezabel se sintió solo y cayó en el miedo. Sin embargo, Dios nunca lo había abandonado, sino que lo sustentó a través de cuervos y ángeles. Según el pastor David Jang, “la mayor crisis de la Iglesia actual no es el descenso en la membresía ni la secularización; es el olvido de la presencia viva y concreta de Dios con nosotros”. Aunque los creyentes asistan a los cultos y participen en diversas actividades, si su conciencia de “Dios está vivo y obra hoy” se debilita, es fácil caer en la superficialidad, el temor o la desesperación. Por eso, antes de cualquier plan o programa, la Iglesia debe recuperar la convicción de que “Dios está presente y actúa”.
El segundo aspecto práctico es “un enfoque misionero y evangelístico centrado en el terreno real”. Elías recibió provisión de maneras diversas: a través de un ángel, de los cuervos y de la viuda de Sarepta. Dichas experiencias concretas reforzaron la fe de Elías en el cuidado real de Dios, capacitándolo para recorrer todo Israel en su ministerio. El pastor David Jang sostiene que la Iglesia debería brindar a sus miembros oportunidades de “encuentro real con el campo”, por ejemplo, mediante misiones de corto plazo, proyectos de servicio social, misiones locales, etc. Así, los creyentes podrán presenciar personalmente cómo Dios “ya tiene preparadas” a las personas y situaciones en cada lugar. En múltiples ocasiones, él mismo ha compartido su testimonio al respecto: incluso en lugares aparentemente duros y cerrados al evangelio, Dios permite descubrir a aquellos que son “como los siete mil que no doblaron sus rodillas ante Baal”. Esa vivencia renueva la pasión y el sentido de misión de toda la comunidad de fe.
En este punto, el pastor David Jang a menudo cita Ezequiel 3:11: “Habla, les guste o no les guste, y diles: ‘Esto dice el Señor’”. El evangelista no se deja llevar por la reacción inmediata de la gente ni se obsesiona con los resultados visibles, sino que predica constantemente, confiando en que la Palabra de Dios es la semilla que, a su debido tiempo, fructificará. En Hechos 28, Pablo expone que existe un cierto “misterio de la incredulidad”: ante el mismo mensaje, algunos se abren y otros se cierran, sin que sea fácil comprender por qué. Lo esencial es que “para que alguien oiga, alguien tiene que hablar”. Así pues, la Iglesia, segura de que Dios “tiene mucho pueblo” en cada lugar, debe proclamar el evangelio sin cesar.
Ahora bien, ¿qué relación tiene la “Teología del Remanente (Remnant Theology)” con la formación de discípulos dentro de la Iglesia? El pastor David Jang subraya que hay mucho que aprender de la relación entre Elías y Eliseo. Dios ordenó que Elías ungiera a Eliseo para que fuera profeta en su lugar. Esto nos recuerda la necesidad de formar a la siguiente generación de líderes espirituales, tal como Jesús lo hizo con los doce discípulos y Pablo con Timoteo. La Iglesia no debería limitarse a aumentar el número de miembros; debe preparar a futuros “remanentes” mediante formación bíblica, oración, obediencia y servicio. Los pastores y líderes deben concentrarse en edificar a cada creyente como “un siervo fiel que Dios ya ha llamado”. Esta ha sido una de las enseñanzas centrales del pastor David Jang a lo largo de su ministerio.
Asimismo, a la hora de “buscar a las personas que Dios ya ha preparado”, la estrategia evangelística o misionera debe ser flexible y dinámica. Cuando Elías se topa con la viuda de Sarepta, le pide con valentía que primero le prepare un pan con lo poco que tenía. A simple vista, esto podía resultar ofensivo o exigente, pero Elías habló con la confianza de que Dios la había preparado de antemano, y ella respondió con fe. De igual manera, en la labor evangelizadora, no debemos quedarnos analizando en exceso si la gente “va a aceptar o no” antes de compartirles el mensaje. Si creemos que Dios “ya ha preparado a las personas”, seremos libres para testificar sin miedo. El pastor David Jang ha promovido en muchas ciudades y países la apertura de nuevas iglesias aplicando un método similar: “ve, enseña la Palabra, ora y busca a quienes responden”. En otras palabras, no se trata de medir el éxito por logros humanos, sino de confiar en que “la obra es de Dios y Él conoce Sus planes y tiempos”.
Algo que el pastor David Jang enfatiza con insistencia es que, para un evangelista que cree en la “Teología del Remanente”, la clave no es la planificación estratégica o la sofisticación, sino la “vigilancia espiritual”. Cuando Elías estaba agotado en el desierto, aun dormido, no ignoró la voz y el toque del ángel. Para que los líderes y los creyentes de hoy puedan encontrarse con las personas “preparadas por Dios”, es imprescindible que estén alerta en el Espíritu, orando constantemente: “Señor, ¿a quién quieres que alcance hoy a través de mí?”. A menudo, sin buscarlo, se presentan personas con quienes se puede formar una comunidad de fe que transforme matrimonios, familias y ciudades enteras.
Otro punto a aclarar es que la “Teología del Remanente” no debe convertirse en una visión exclusivista. Algunos, erróneamente, asumen que “nosotros somos los únicos correctos y el resto está equivocado”. Sin embargo, la historia de Elías muestra que Dios corrige su actitud autosuficiente. Elías decía: “Solo yo he quedado”, pero Dios le respondió que había siete mil fieles más. Así que el remanente no se considera a sí mismo mejor que los demás. Más bien, es consciente de que Dios, por Su misericordia, lo ha preservado y llamado para Su obra. El pastor David Jang subraya que la Iglesia debe mantener siempre la humildad. El remanente no presume de su elección; en lugar de eso, agradece y se asombra de que Dios lo incluya en Su plan.
Del mismo modo, si la Iglesia desea poner en práctica la “Teología del Remanente”, sus criterios para valorar a las personas deben diferir de los estándares meramente humanos. Incluso alguien que parezca pobre, carente de estudios o que pase por dificultades económicas, puede ser “la simiente que Dios ha dejado”. La viuda de Sarepta no era alguien de posición notable, pero jugó un papel vital en la historia de la salvación (o de la “alianza divina” en el Antiguo Testamento). El pastor David Jang advierte a los líderes: “Nunca menosprecien ni subestimen el valor de un alma”. Guiarse únicamente por lo que se ve externamente podría llevarnos a pasar por alto a esos “siete mil” que no se han doblegado.
La “Teología del Remanente” no sólo es relevante para la evangelización y las misiones, sino también para la pastoral interna y la formación de discípulos en la Iglesia. Cuando la Iglesia reconoce en cada miembro a un “remanente valioso ante Dios”, procura descubrir y desarrollar los dones y el potencial de cada uno. En este proceso, es esencial que los líderes dejen de ver a la gente como meros “instrumentos para el crecimiento de la Iglesia” o “medios para obtener recursos”, y empiecen a verlos como un preciado legado que Dios ha guardado. El pastor David Jang insiste en la importancia de la “formación” y la “enseñanza bíblica” para que cada creyente comprenda: “Soy un remanente de Dios para esta generación”. Cuando uno entiende esto, su perspectiva de la vida cambia. En la Iglesia, en la familia, en el trabajo, en cualquier lugar, se enciende la expectativa de “¿A quién quiere Dios que conozca hoy? ¿Qué propósito quiere cumplir a través de mí?”.
En concreto, el pastor David Jang recomienda métodos como “leer la Biblia juntos” y “orar en base a la Escritura”. Por ejemplo, se pueden aprovechar planes de lectura bíblica de uno o dos años, o grupos pequeños de estudio sistemático. En São Paulo, Nueva York o incluso en pequeñas iglesias africanas, se ha observado que cuando una comunidad se organiza alrededor de la lectura de la Palabra, la comunión y la oración, la vida de la gente comienza a transformarse. Por eso el pastor David Jang alerta: “Antes de crear más programas, examinemos si estamos viviendo sobre el cimiento de la Palabra que ya tenemos”. Al fin y al cabo, Elías obedeció la “Palabra” de Dios, Eliseo se formó bajo esa misma “Palabra”, y los siete mil permanecieron fieles a la “Palabra” en lugar de inclinarse ante el falso mensaje de Baal.
La historia de Elías en 1 Reyes 19 y la “Teología del Remanente (Remnant Theology)” ofrecen a la Iglesia actual no sólo una enseñanza teológica, sino una guía práctica de acción. El pastor David Jang destaca este principio en su ministerio, insistiendo en que la prioridad de la Iglesia no es perseguir el éxito visible ni el poder terrenal, sino “pararse firmemente en la convicción de que Dios está con nosotros y ha preparado a un remanente” y, a la vez, “descubrir y formar a esos remanentes para que sean discípulos fieles”. Elías, a pesar de sentir un gran temor, se levantó de su depresión y lideró un cambio radical en Israel. Del mismo modo, hoy, mediante la Iglesia, puede surgir una renovación espiritual. Y esa renovación no se apoya en eventos grandiosos o en la fuerza humana, sino en la búsqueda y la comunión con aquellos “siete mil” escondidos. El núcleo del mensaje del pastor David Jang es: “Dios lo tiene todo preparado. Confiemos en Su providencia y salgamos con valentía, pero con humildad, valorando a cada persona y formándola en la fe”.
El mensaje de 1 Reyes 19 no es sólo una historia del pasado. También hoy, cuando nos sintamos exhaustos en nuestra misión, Dios vendrá a tocarnos con ternura y a nutrirnos. Y aunque pensemos “sólo yo he quedado”, lo cierto es que hay muchos más. Por eso, en cada momento de soledad, recordemos esta palabra y cobremos valentía. Cuando la Iglesia se fortalece con esta clase de ánimo, deja de temer la imposibilidad de planes como la “evangelización de las ciudades”, la “reforma del país” o las “misiones mundiales”. No debemos conformarnos con “vientos, terremotos y fuego” como manifestaciones externas; hay que permanecer alertas a la “voz suave y apacible”. Esa sensibilidad espiritual es el recurso más urgente que la Iglesia de nuestros días necesita recuperar.
En definitiva, la historia de Elías y la “Teología del Remanente (Remnant Theology)” reafirman nuestras coordenadas y nuestro objetivo tanto a nivel individual como comunitario y misionero. El pastor David Jang ha trabajado para llevar estas ideas a la práctica, enfatizando la evangelización en el campo misionero centrada en “encontrar a los que están preparados”, la formación interna para “valorar a cada persona y cimentarla en la Palabra”, y la vivencia cotidiana de la “compañía de Dios”. Todo esto se apoya en la convicción de que “Dios es soberano de toda la historia”. Al igual que Elías, podemos sentir miedo y soledad, pero no abandonamos nuestra labor, porque creemos que Dios ya tiene Sus “siete mil” preparados. Por medio de esas iglesias y creyentes fieles, Su Reino se sigue extendiendo hoy, y la justicia y la santidad del Reino de Dios continúan impactando al mundo. Como pasó con Elías y Eliseo, muchos otros líderes ungirán a la próxima generación, perpetuando la obra de Dios. Cualquiera que se sume a esta tarea es un “Elías de hoy” y forma parte de esos “siete mil” que permanecen. Mantengamos vivo el recuerdo de esta verdad.
열왕기상 19장은 엘리야의 삶 가운데 가장 극적인 순간 중 하나를 보여준다. 이 본문에서 우리는 기적적인 승리를 경험한 직후, 이세벨의 위협 때문에 극심한 두려움에 사로잡혀 광야로 도피하는 엘리야의 모습을 보게 된다. 그리고 그런 엘리야에게 하나님은 놀라운 방식으로 찾아오셔서 그를 어루만지시고 다시금 사명으로 인도하신다. 특히 이 장면은 현대를 살아가는 신앙인들에게도 깊은 공감과 위로, 그리고 결단을 요구하는 말씀으로 적용된다. 장재형목사는 여러 설교와 강의를 통해 엘리야 이야기가 가진 영적 원리와 ‘남은 자 사상(Remnant Theology)’을 강조하였는데, 이는 시대가 혼탁해질수록 하나님의 뜻을 붙들고 살아가는 자들에 대한 약속이 분명히 존재한다는 메시지를 전한다.
엘리야는 북이스라엘의 아합왕 시대에 활동한 대선지자다. 성경은 아합왕을 “악하고도 악한 왕”으로 묘사하는데, 그중에서도 아합왕과 결혼하여 바알 숭배를 전국적으로 퍼뜨린 이세벨이 등장함으로써 엘리야의 사역 환경은 극도로 악화되었다. 열왕기상18장에서 엘리야는 갈멜산에서 바알 선지자 450명, 아세라 선지자 400명과 대결을 하여, 하나님이 참된 신이심을 드러내는 위대한 승리를 거둔다. 그러나 그 직후 이세벨이 엘리야를 죽이겠다는 살벌한 소식을 전해오자, 엘리야는 두려움에 사로잡혀 브엘세바로 도망치고 이어 광야로 들어가 로뎀나무 아래에 앉아 자신의 생명을 거두어달라고 하나님께 간청하게 된다.
이 대목은 놀랍도록 인간적이다. 한순간 전까지는 불의 기적을 통해 하나님의 영광을 드러낸 영적 거장이었으나, 이세벨의 위협 앞에서 극심한 두려움과 좌절을 맛본다. 인간적 나약함이 여실히 드러나는 장면이다. 하지만 이토록 절망한 엘리야에게 하나님은 하늘의 양식과 음료를 제공하심으로써 그의 육체적 필요를 채우시고, 동시에 영적 회복을 주도하신다. “천사가 그를 어루만지며 이르되 일어나서 먹으라”라는 대목은 하나님의 따뜻한 돌보심을 시각적으로 생생하게 보여준다. 이는 장재형목사가 자주 인용하는 히브리서 1장 14절, 곧 “모든 천사들은 섬기는 영”이라는 구절을 실제 삶 속에서 체험하는 예시가 된다. 하나님은 천사를 통해서도, 혹은 까마귀처럼 예상치 못한 수단을 통해서도 자신의 사람을 돌보시는 분이시다. 이 사실은 현대 그리스도인들에게 ‘내가 혼자 있다’고 느낄지라도 결코 혼자가 아님을 일깨워준다.
엘리야는 이렇게 하나님께서 공급하시는 초자연적 양식을 먹고 40일 밤낮을 호렙산까지 이동한다. 그곳 동굴에서 엘리야는 하나님의 음성을 다시금 듣게 된다. “여호와께서 지나가시는데 크고 강한 바람이 산을 가르고 바위를 부수었으나 그 가운데 여호와께서 계시지 아니하고, 또 지진이 일어났으나 그 가운데도 여호와께서 계시지 아니하며, 불이 났으나 그 가운데 여호와께서 계시지 아니하고, 불 후에 세미한 소리가 있다.”(왕상 19:11-12) 이것은 대단히 상징적인 장면이다. 하나님은 종종 우리에게 위대한 표적과 기적을 통해 자신을 드러내시기도 하지만, 정작 가장 중요한 메시지는 “세미한 음성”으로 전하신다는 것이다. 이것이 바로 영적 침체와 극심한 두려움에 사로잡힌 엘리야가 다시금 회복되고, 자신의 소명을 재확인하는 결정적 계기가 된다.
여기서 하나님이 엘리야에게 반복적으로 물으시는 질문이 “네가 어찌하여 여기 있느냐?”이다. 이 질문에는 어느 정도 책망의 뉘앙스가 담겨 있다. 곧 “네가 여기서 이렇게 주저앉아 있을 사람이 아니지 않느냐?”라는 의미이기도 하다. 이에 엘리야는 “오직 나만 남았습니다. 그들이 내 생명을 찾아 빼앗으려 합니다.”라며 극도로 고독한 심경을 토로한다. “나만 남았습니다”라는 이 표현은 하나님의 일을 감당하면서 누구나 겪을 수 있는 극한의 고독과 절망을 대변한다. 그러나 하나님은 “바알에게 무릎 꿇지 아니한 칠천 명을 내가 남겨 두었다”고 하심으로써 엘리야의 고정관념을 깨뜨리신다. 이것이 바로 성경이 말하는 “남은 자 사상(Remnant Theology)”의 핵심이다. 사람의 눈에는 자기 혼자만 남은 것처럼 보이고, 이스라엘 전체가 우상숭배에 빠져버린 것만 같았지만, 하나님은 이미 우상에게 굴복하지 않은 칠천 명을 예비해 놓으셨다.
장재형목사는 이러한 ‘남은 자 사상’을 두 가지 핵심 포인트로 설명한다. 첫째, 인간의 한계 안에서는 절대 찾거나 파악할 수 없는 ‘숨겨진 자들’이 존재한다는 것이다. 아무리 시대가 영적으로 어둡고, 사회가 맘몬(물질)에 물들고, 바알(우상숭배)과 음란이 만연하더라도, 하나님은 그분의 통치를 벗어나지 않으신다. 그러므로 하나님의 구원 계획과 섭리는 어느 시점에도 무너지지 않고, 반드시 “남겨진 씨앗”이 존재한다. 이는 구약 시대뿐만 아니라 신약과 현대 교회 시대에도 그대로 적용되는 원리다.
둘째, 이러한 남은 자들은 시대를 바꾸는 마중물이 된다는 점이다. 하나님이 “바알에게 무릎 꿇지 않은 칠천”을 예비하신 이유는 단순히 ‘숫자’를 보존하려는 목적이 아니다. 그들은 엘리야처럼, 혹은 엘리사처럼, 하나님의 진리를 파수하고 전수하며 역사를 변화시키는 데 쓰임받는 핵심 인물들이다. 로마서 9장 27-29절에 언급된 것처럼, 이스라엘 자손이 비록 바다의 모래같이 많을지라도 “남은 자만 구원을 받으리니”라는 구절은 하나님께서 믿음의 계보를 이끌어 가시기 위해 특정한 ‘씨앗’을 보존하신다는 사실을 재확인한다. 또한 이사야서 1장 9절도 “만군의 주께서 우리에게 생존자를 조금 남겨 두지 아니하셨더라면 우리가 소돔 같고 고모라 같았으리라”라고 말씀한다. 그만큼 남은 자들의 존재는 하나님의 심판의 와중에서도 은혜의 방주 같은 역할을 한다.
이 “남은 자 사상(Remnant Theology)”은 장재형목사의 설교나 강의에서 반복적으로 강조되며, 현대 교회와 세계 선교 현장에서 매우 중요하게 적용된다. 그는 특히 열방에 복음을 전하러 나가는 전도자들에게 이 개념을 명심하도록 독려한다. 사람의 눈에 볼 때는 ‘그 땅은 너무 굳어 보이고, 사람들이 복음에 전혀 관심이 없어 보인다.’고 생각할 수도 있다. 그러나 엘리야가 광야에서 ‘나만 홀로 남았다’고 절망했지만 사실은 칠천 명이 숨겨져 있던 것처럼, 하나님은 세계 도처에 이미 복음을 받아들일 준비가 된 “남은 자들”을 두고 계신다는 것이다. 전도자는 “내가 그들을 변화시킨다”는 마음이 아니라, “이미 그들을 준비하신 하나님이 계시기에, 나는 그저 그들을 발견하고 말씀을 전하기만 하면 된다”는 담대한 확신을 가져야 한다고 장재형목사는 역설한다.
사도행전 18장에서 바울이 고린도에 체류할 때, 현지 유대인들의 극심한 반발과 핍박으로 인해 두려워하던 모습을 떠올리면, 이 원리는 훨씬 더 실감이 난다. 밤에 주님이 환상 가운데 바울에게 나타나 “이 성 중에 내 백성이 많다”라고 말씀하셨던 사건이 그것이다(행 18:9-10). 처음에는 사람들이 워낙 완악해 보이므로 전도가 전혀 되지 않는 것 같았지만, 하나님은 이미 고린도에 바울의 메시지를 들을 준비가 된 백성들을 예비해 두신 상태였다. 결국 그 말씀대로 고린도교회가 세워지고, 나아가 이방인의 복음 전파에 중요한 거점이 된다. 이처럼 ‘남은 자 사상’은 하나님이 이미 예비하신 은혜의 사람들을 믿고 담대히 나아가라는 촉구이며, 엘리야 이야기는 그 대표적인 구약적 모형이다.
또 한편, 이는 ‘내가 할 일이 아무것도 없다’는 의미로 오해되어서는 안 된다. 엘리야는 결국 하나님의 명령에 따라 하사엘에게 기름을 부어 아람 왕이 되게 하고, 예후에게 기름을 부어 이스라엘 왕이 되게 했으며, 엘리사를 후계 선지자로 세워야 했다. ‘남은 자 사상’이란, 결국 우리를 통해 일하시는 하나님의 주권과 섭리를 신뢰하면서도, 우리 각자가 맡은 책임과 순종을 결코 소홀히 하지 않는 역동적 균형을 요구한다. 장재형목사 역시 이를 거듭 강조하며, “하나님이 예비하신 사람이 있으니, 두려움 없이 나아가라. 그러나 그 사람이 보이든 보이지 않든, 우리도 우리의 소명에 충실해야 한다”고 촉구한다. 이러한 균형감은 엘리야나 사도 바울의 삶을 보면 더욱 분명해진다. 하나님이 친히 주신 약속이 있을지라도, 그들은 늘 인내와 기도로 최선을 다해 사역 현장에 몸을 던졌다는 공통점이 있다.
이렇듯 열왕기상 19장에 담긴 엘리야 이야기와 ‘남은 자 사상’은 오늘날에도 유효하다. 우리는 상황이 아무리 힘들고 암담해 보여도, 홀로 싸우고 있다고 느낄지라도, 하나님께서는 반드시 남은 자를 예비하셨다는 사실을 신뢰해야 한다. 이것이 개인의 신앙을 붙드는 토대가 될 뿐 아니라, 교회 공동체와 세계 선교의 미래를 내다보게 하는 비전의 원천이 된다. 하나님의 방법은 우리 생각을 초월하여 구체적으로 역사하시며, 심지어 까마귀와 같은 도구로도 우리를 먹이시고, 천사를 통해 체력을 보강하시며, 눈에 보이지 않는 칠천의 사람들을 숨겨놓으신다. 그렇기에 신자는 결코 절망할 이유가 없다. ‘내 생명을 찾아 빼앗으려 한다’라는 두려움에 고착된 엘리야에게 조차도 하나님은 세미한 음성으로 찾아와 “네가 여기서 무엇을 하고 있느냐?”고 물으시며 다시금 그를 세상 한가운데로 돌려보내신다. 이 같은 메시지는 우리 각자의 삶이 아무리 기근과 같은 고통으로 가득해도 결코 포기하거나 주저앉지 말라는 초청이기도 하다.
그리고 여기에는 반드시 ‘남은 자’를 향한 소명의식이 동반된다. 바울은 로마서 10장에서 ‘어떻게 전파하는 이가 없는데 들을 수 있겠느냐?’고 말하며, 보냄받은 전도자들이 말씀을 선포해야 “이미 준비된” 영혼들이 그 소리를 듣고 반응할 수 있음을 강조한다. 이는 곧 우리가 단지 농부처럼 씨를 뿌리면, 곧바로 수확이 일어나는 원리는 아니지만, 적절한 때에 자라서 열매를 맺는다는 약속과 같다. 사람의 눈에는 황무지 같아 보이는 땅이라도, 하나님께서 이미 남은 자를 심어 놓으셨다면, 그 땅에서 열매를 기대할 수 있다는 메시지다. 이 믿음이 있기에, 전도자는 ‘열매 없음’을 두려워하지 않는다. 들을 귀가 있는 자는 반드시 있다. 중요한 것은 우리가 두려움에 휩싸여 전하지 않거나, “이젠 소망이 없다”며 포기해버리는 실수를 범하지 않아야 한다는 점이다.
정리하자면, 엘리야 이야기와 남은 자 사상은 “하나님이 일하심은 우리가 생각하는 방식과 범위를 훨씬 뛰어넘는다”는 사실을 가르쳐준다. 엘리야가 로뎀나무 아래에서 죽기를 구할 만큼 절망했을 때조차도 하나님의 역사는 여전히 진행 중이었다. 그리고 우리가 ‘나만 남았다’고 절규할지라도, 사실은 결코 혼자가 아니다. 세상 어딘가에, 혹은 바로 우리 곁에 바알에게 무릎 꿇지 않은 이들이 존재한다. 장재형목사는 이를 거듭 설파하며, “현장에서 사역할 때 외롭고 지쳐도, 불가능해 보이는 현장이 있을지라도, 하나님은 이미 남은 자들을 준비하셨기에 담대히 나아가라”고 강조한다. 이 메시지는 구약의 역사적 기록을 넘어, 오늘 우리가 살아가는 시대에도 절실히 필요한 격려와 도전으로 다가온다. 남은 자 사상을 통해 우리는 하나님이 어떻게 역사의 주인으로 행하시는지 깊이 깨닫고, 복음 증거의 사명감과 담대함을 되찾을 수 있다.
Ⅱ. 현대 교회의 실천
열왕기상 19장에 묘사된 엘리야의 영적 여정과 ‘남은 자 사상(Remnant Theology)’은 구체적으로 현대 교회에 어떤 적용점을 제공할까? 그리고 그러한 적용점을 장재형목사는 실제 사역에서 어떻게 풀어내고 있을까? 본 소주제에서는 현대 교회 공동체가 엘리야의 이야기를 통해 어떤 방향으로 나아가야 하며, 그 과정에서 장재형목사가 강조해온 핵심 가치와 실천 내용을 중심으로 살펴보고자 한다.
가장 먼저, 현대 교회가 놓치지 말아야 할 원리는 “임마누엘의 하나님”에 대한 믿음이다. 엘리야는 갈멜산에서 압도적 기적을 체험했음에도 불구하고, 이세벨의 위협 앞에 홀로라고 느끼는 순간 두려움에 빠져버렸다. 그러나 실제로는 하나님이 그의 곁을 떠나신 적이 없었고, 까마귀나 천사를 통해 끊임없이 돌보셨다. 장재형목사는 이 대목을 통해 “현대 교회의 위기는 교세의 감소나 세속화보다, ‘하나님이 나와 함께 하심을 망각하는 것’에서 비롯된다”고 강조한다. 성도들이 교회 예배에 출석하고, 다양한 프로그램에 참여하더라도, 궁극적으로 ‘하나님이 살아 계시고, 지금도 구체적으로 일하신다’는 믿음이 희미해지면 쉽게 두려움과 절망, 혹은 피상적 신앙에 빠지게 된다는 것이다. 따라서 교회는 어떤 프로그램이나 정책을 시행하기 이전에, 먼저‘함께하시는 하나님’에 대한 신앙을 회복해야 한다.
두 번째로 주목해야 할 실천적 지점은 “현장 중심의 전도와 제자화”다. 엘리야는 때로는 천사를 통해, 때로는 까마귀를 통해 양식을 공급받았고, 사르밧 과부를 통해서도 하나님의 구원을 경험했다. 결국 엘리야가 이스라엘 전역을 누비며 사역할 수 있었던 동력은 하나님의 실제적 공급이었다. 장재형목사는 교회가 성도들에게 ‘현장을 체험할 기회’를 제공해야 한다고 말한다. 예를 들어, 국내외 단기 선교, 봉사 활동, 지역사회 섬김 프로젝트 등을 통해 성도들이 직접 ‘하나님의 준비하심’을 목격하게 하라는 것이다. 그동안 그는 여러 선교지에서 활동하며, 하나님이 이미 그곳에 예비해 두신 사람들을 발견하는 즐거움을 여러 차례 간증해 왔다. 아무리 복음에 무심하고 적대적인 곳이라도, 그곳에서 ‘바알에게 무릎 꿇지 않은 칠천 명’을 만나게 될 때 교회 공동체 전체가 영적 흥분과 사명감을 새롭게 하게 된다.
여기서 장재형목사는 특히 “듣든지 아니 듣든지 전하라”(에스겔 3:11)는 말씀을 즐겨 인용한다. 전도자는 반응에 일희일비하지 않고, 또 성과를 강박적으로 추구하지도 않는다. 대신, 하나님의 말씀 자체가 씨앗이 되어 심겨졌을 때, 하나님의 때에 반드시 열매를 맺게 된다는 확신 안에서 꾸준히 전파한다. 이 원리는 사도행전 28장에서 사도 바울이 언급한 “불신앙의 신비”와도 연결된다. 똑같은 메시지를 들어도 어떤 사람은 열리고 어떤 사람은 닫히는데, 그 현상 자체는 인간이 이해하기 쉽지 않은 ‘영적 신비’다. 그러나 중요한 것은 “전해야 들을 수 있다”는 사실이다. 그러므로 “하나님이 이미 예비하신 ‘내 백성’이 많다”는 믿음 안에서, 교회는 계속해서 말씀을 선포해야 한다.
그렇다면 “남은 자 사상(Remnant Theology)”은 교회 내 제자훈련과 어떤 관련이 있을까? 장재형목사는 엘리야와 엘리사의 관계에서 그 실마리를 찾는다. 하나님은 “너를 대신하여 선지자가 될 엘리사에게 기름을 부으라”고 명령하심으로, 엘리야의 뒤를 이을 영적 계보를 준비하셨다. 이는 신약에서 바울과 디모데 관계로도, 예수님과 열두 제자의 관계로도 확장해서 적용할 수 있다. 교회는 단순히 성도 수를 늘리는 데 주력하는 것이 아니라, 다음 세대 영적 계승자들을 세워야 한다. ‘남은 자’가 되기 위해서는 단순 교리 지식이나 형식적 예배 참석만으로는 부족하다. 실제로 말씀과 기도의 삶, 순종과 희생의 실천을 통해 준비된 자들이 되어야 한다. 교회 지도자들은 제자훈련 프로그램과 목양을 통해 성도 개인을 ‘하나님이 예비하신 자’로 세우는 데 집중해야 한다는 것이 장재형목사의 일관된 가르침이다.
또한 “하나님이 예비하신 사람들을 찾는 전도와 선교”는 매우 유연하고 역동적인 접근이 필요하다. 엘리야가 사르밧 과부를 만났을 때, 그는 “먼저 네가 가지고 있는 것 중에 나를 위해 떡을 구워 달라”고 요구한다. 이 요구는 엄밀히 말하면 과부의 입장에서는 부담이 될 수 있으나, 하나님의 인도를 의심치 않았던 엘리야는 담대히 말을 전했고, 놀랍게도 그 과부는 순종했다. 이처럼 전도나 선교는 ‘상대방이 받아들일지 말지’ 먼저 계산하기보다, 하나님이 이미 그를 준비하셨다는 확신으로 담대히 권면하는 태도가 중요하다. 장재형목사는 전 세계 여러 국가와 도시에 교회를 세우면서, ‘먼저 가서 선포하고, 함께 말씀을 공부하며, 반응하는 이들을 찾는’ 방식을 택했다. 이는 곧 “전도나 선교의 성패를 인간적인 열매로 판단하지 말라”는 메시지를 준다. 하나님의 타이밍과 섭리 안에서, 남은 자들은 반드시 말씀 앞에 반응하게 되어 있다.
특히 장재형목사가 역설하는 것은 “남은 자 사상을 가진 전도자에게 필요한 것은 복잡한 기획과 치밀한 전략 이전에, 늘 깨어 있는 영성”이라는 점이다. 엘리야는 로뎀나무 아래에서 잠들었을 때조차 천사의 터치와 음성을 놓치지 않았다. 오늘날 교회 지도자와 평신도 리더들은 영적으로 민감하게 깨어 있을 때, 하나님이 예비하신 사람들을 신기하게 만나게 되고, 그들과 함께 교회 공동체를 이루어나가는 은혜를 체험한다는 것이다. 무엇보다 신자는 늘 성령 안에 거하며, “주여, 오늘 나를 통해 어떤 영혼을 만나길 원하십니까?”라고 질문하는 자세를 가져야 한다. 그러면 때때로 전혀 예측하지 못했던 인물들이 교회에 들어오고, 가정이 회복되고, 공동체가 확장되는 역사가 일어나는 것을 보게 된다고 한다.
한편, “남은 자 사상”은 종종 배타적 구별 개념으로 오해되기도 한다. 어떤 이는 ‘우리만 옳고, 세상은 다 틀렸다’라는 잘못된 우월감으로 흐르기도 하는데, 엘리야 이야기를 자세히 보면 하나님은 엘리야의 그릇된 독선, 즉 “오직 나만 남았습니다”라는 극단적 생각을 깨뜨리신다. 남은 자 사상은 결코 자기중심적 자랑거리가 아니라, ‘하나님이 어떻게 자기 백성을 지키시고, 결국 그들을 통해 역사를 새롭게 하시는가’를 드러내는 증표다. 장재형목사는 교회가 이 부분에서 늘 겸손해야 한다고 역설한다. 남은 자는 스스로 “내가 택함을 받았다”고 자부하거나 교만해지는 것이 아니라, “하나님이 나 같은 사람까지도 긍휼히 여기시고, 당신의 사역에 동참하도록 부르셨다”는 감사와 감격으로 겸손히 순종해야 한다는 것이다.
더 나아가, 현대 교회가 ‘남은 자 사상’을 오롯이 반영하려면, 공동체가 사람을 평가하는 잣대를 세속적 기준에서 벗어나야 한다. 겉으로 보기에 능력이 없어 보이거나, 학력이 낮거나, 재정적 어려움을 겪는 성도라 할지라도, 하나님이 “남겨 두신 씨앗”일 수 있다. 실제로 엘리야가 만났던 사르밧 과부는 사회적으로나 경제적으로나 보잘것없는 신분이었지만, 복음(구약 시대에는 언약) 역사에 매우 중요한 역할을 감당했다. 장재형목사는 교회 지도자들에게 “한 영혼의 가치를 절대 가벼이 보지 말라”고 경고한다. 겉으로 드러나는 모습만 보고 ‘이 사람은 우리 교회에 큰 도움이 안 되겠다’라고 섣불리 판단하는 것은, 어쩌면 바알에게 무릎 꿇지 않은 칠천 명 중 한 명을 놓치는 것과 같을 수 있기 때문이다.
‘남은 자 사상’은 전도와 선교 현장에서만이 아니라, 교회 내부의 목양과 제자훈련, 그리고 성도 간의 교제에서도 중요한 지침이 된다. 교회가 성도 개개인을 ‘하나님이 남겨 두신 귀한 사람’으로 보고, 그가 가진 은사와 잠재력을 발견하고 성장시키려 할 때, 그 공동체는 생동감 넘치는 사역을 펼칠 수 있다. 이때 가장 중요한 것은 지도자가 교인들을 ‘교회 성장의 도구’나 ‘재정 확보를 위한 수단’으로 바라보는 시선을 버리고, 하나님이 예비하신 거룩한 유산으로 존중하는 태도를 갖는 것이다. 이것이 장재형목사가 여러 해에 걸쳐 ‘양육’과 ‘말씀 교육’을 강조하는 근본 이유 중 하나다. 성도가 스스로 ‘내가 하나님의 남은 자로서, 이 시대를 위한 사명을 받았다’고 깨달으면, 그 삶의 궤도 자체가 달라진다. 교회 내에서나 가정, 직장, 사회 어느 영역에서든지, 하나님이 나를 통해 누구를 만나게 하실지, 어떤 일을 이루게 하실지 설레고 기대하게 된다.
이를 위해 장재형목사가 구체적으로 제안하는 방법 중 하나는 ‘함께 말씀 읽기’와 ‘말씀을 통한 실제 기도 훈련’이다. 예를 들어, 어떤 교회에서 이미 마련된 1년 혹은 2년 성경 통독 커리큘럼이나 소그룹 분반 공부 시스템을 활용할 수 있다. 상파울루나 뉴욕, 또는 아프리카의 작은 교회처럼 환경과 여건이 매우 다른 여러 지역에서도, 결국에는 “말씀을 함께 읽고, 그 말씀에 대해 자유롭게 나누며, 함께 기도하고, 실천사항을 점검하는” 기본적 구조가 갖춰졌을 때 사람들의 삶이 변하기 시작했다는 것이다. 이런 맥락에서, 장재형목사는 “교회가 새로운 프로그램을 기획하기 전에, 이미 우리 손에 주어진 말씀을 중심으로 철저히 돌아가고 있는지 먼저 확인해야 한다”고 조언한다. 엘리야가 하나님의 ‘말씀’을 듣고 움직였고, 엘리사가 그 ‘말씀’ 아래에서 훈련을 받았으며, 남은 칠천 명 또한 결국 바알의 거짓 메시지에 흔들리지 않고 하나님의 ‘말씀’에 붙들린 자들이었음을 기억해야 한다.
엘리야 이야기와 남은 자 사상(Remnant Theology)은 현대 교회가 견지해야 할 중요한 본질과 실천 방향을 제시한다. 장재형목사는 이 원리를 바탕으로, 교회가 사회적 세력 확장이나 눈에 보이는 성공을 좇기보다는, 먼저 ‘하나님이 함께하신다’는 믿음 위에 서서, ‘남은 자’를 발견하고 세워 가는 데 집중해야 한다고 역설한다. 이 과정을 통해 교회는 엘리야가 극심한 두려움에서 회복되어 다시 이스라엘의 개혁을 이끌었던 것처럼, 이 시대에 새로운 영적 부흥을 일으키는 도구가 될 수 있다. 그리고 그 부흥은 결코 거창한 외적 행사나 인간적인 영향력이 아니라, 숨어 있는 칠천 명 같은 이들을 찾아내고 그들과 함께하는 데서 시작된다. 이렇듯 장재형목사의 사역과 그가 전달하는 메시지의 핵심은, “하나님이 이미 모든 것을 준비하셨으니, 우리가 그분의 섭리와 예비하심을 신뢰하고 담대히 나아가되, 동시에 늘 겸손함으로 한 사람 한 사람을 소중히 여기며 양육하라”는 데 있다.
열왕기상 19장의 엘리야 이야기는 단지 옛날이야기가 아니다. 오늘날에도, 그리고 앞으로도, 엘리야처럼 사명에 지쳤을 때 우리에게 찾아와 부드럽게 쓰다듬으시는 하나님이 계시다. 또한 ‘나만 남았다’고 절망하기에는, 하나님이 이미 너무나 많은 숨은 제자와 동역자들을 예비해 두셨음을 믿어야 한다. 그러므로 혼자라고 느끼는 순간마다, 이 말씀을 다시 떠올리며 용기를 내야 한다. 교회가 이런 용기로 충만해질 때, 불가능해 보이던 성시화 운동, 국가 개혁, 열방 선교 등의 광대한 꿈도 현실이 될 것이다. “바람, 지진, 불”과 같은 극적인 표적만 기대하지 말고, 그 후에 들려오는 “세미한 음성”을 놓치지 않는 영적 민감함이야말로, 현대 교회가 새롭게 회복해야 할 가장 긴급한 덕목이다.
정리하자면, 엘리야의 이야기를 통해 배우는 ‘남은 자 사상(Remnant Theology)’은 개인과 공동체, 그리고 선교지 현장을 모두 아우르며 우리 신앙의 좌표와 목적을 재정립해준다. 장재형목사는 이 원리를 실천하기 위해, 현장 선교를 통한 ‘준비된 영혼 찾기’, 교회 내 ‘한 사람 한 사람을 귀히 여기며 말씀으로 양육하기’, ‘하나님 동행에 대한 실감 있는 체험’을 강조해 왔다. 이는 본질적으로 “하나님이 모든 역사의 주권자가 되신다”는 대전제를 붙들 때 비로소 가능한 일이다. 엘리야처럼 우리도 때로는 두려움과 외로움 속에서 흔들릴 수 있지만, 결코 포기하거나 물러나지 않고, 하나님께서 숨겨 두신 칠천 명을 찾기 위해 계속 나아갈 수 있다. 이러한 교회와 성도들을 통해, 결국 하나님의 나라가 이 땅에서 확장되고, 세상은 구원의 소식과 하나님 나라의 정의, 그리고 거룩함을 맛보게 될 것이다. 그리고 그 여정 가운데 장재형목사를 비롯한 많은 영적 지도자들은, 엘리야와 엘리사의 관계처럼, 다음 세대에게 기름을 부으며 하나님의 사역을 계승하게 할 것이다. 그 길에 동참하는 모든 이가 바로 시대의 엘리야요, 칠천 명의 일부가 될 수 있음을 기억해야 한다.
L’événement de la crucifixion de Jésus-Christ est le cœur du salut qui parcourt toute la Bible. C’est aussi l’endroit où le péché de l’humanité et l’amour de Dieu se croisent de manière dramatique. En particulier, dans l’Évangile selon Jean (19.17-27), le récit de l’exécution de Jésus sur la croix est décrit avec une concision incomparable, tout en délivrant un message d’une puissance inouïe. Dans ce passage, la scène où Jésus se rend au lieu appelé Golgotha, la « colline du Crâne », pour être crucifié, est brève, mais elle contient à la fois une tragédie indescriptible et l’amour profond de Dieu pour les pécheurs. Chaque chrétien qui médite sur ce passage doit se souvenir à quel point la « voie de la Croix » empruntée par Jésus était dure et déchirante, et prendre conscience que ce chemin était celui de la rédemption à notre égard. Le pasteur David Jang souligne à propos de ce texte que « tous les événements et les images qui apparaissent au moment où Jésus est cloué sur la croix témoignent à la fois de l’humilité et du dévouement infini du Fils de Dieu, et de la cruauté d’un monde entaché par le péché ». En partant de ce propos, nous allons examiner pas à pas le chemin que Jésus a emprunté vers la croix, les personnes qui restèrent à ses côtés, ainsi que l’attitude des soldats romains présents. Sous le thème unique « Il fut cloué sur la croix », nous intégrerons tous les éléments dans une réflexion globale, tout en considérant la vérité universelle et éternelle de l’Évangile qui s’y trouve.
Lorsque nous observons le processus par lequel Jésus fut livré pour être crucifié, nous voyons d’abord qu’il fut condamné à mort par Ponce Pilate, sous la pression écrasante des Juifs et de leurs fausses accusations. Pilate, ayant un certain pressentiment de l’innocence de Jésus, finit tout de même par prononcer la peine de la croix pour protéger sa position de gouverneur romain et prévenir une révolte de la part des chefs religieux juifs et de la foule. Néanmoins, il est un point de la décision de Pilate qui n’a pas changé : l’inscription placée au-dessus de la croix, « Jésus de Nazareth, Roi des Juifs ». Les grands prêtres et les chefs religieux juifs protestèrent, exigeant que l’on écrive plutôt : « Celui qui se dit Roi des Juifs ». Mais Pilate trancha : « Ce que j’ai écrit, je l’ai écrit », proclamant ainsi, à son insu, la royauté de Jésus. Le pasteur David Jang qualifie cette scène de « vérité dévoilée dans l’ironie », car même si Pilate livra Jésus à la croix par pur calcul politique, il proclama de sa propre main la royauté authentique de Jésus. C’est un épisode qui montre que, même au milieu des intrigues et des intentions pécheresses des hommes, la providence de Dieu se révèle.
Le chemin que Jésus emprunta en portant sa croix jusqu’au Golgotha est étroitement lié au concept de la culpabilité dans la tradition juive. Dans Lévitique 16, on trouve la réglementation relative au « Jour des Expiations ». Le grand prêtre préparait deux boucs : l’un était offert en sacrifice pour l’Éternel, et l’autre servait à porter les péchés de tout le peuple avant d’être envoyé dans le désert pour y périr. Ainsi, un animal innocent mourait ou était exilé pour que la communauté d’Israël reçoive le pardon de ses péchés. Cette tradition juive du « bouc émissaire » (scapegoat), où la mort de l’innocent obtient le pardon des fautes du peuple, atteint son accomplissement ultime et éternel dans l’événement de la croix de Jésus. Ésaïe 53 annonce également cette image du « serviteur souffrant » : « Il était transpercé à cause de nos crimes, brisé à cause de nos fautes » (Ésaïe 53.5). Comme un agneau mené à l’abattoir, le Seigneur s’est tu et a avancé en silence sur le chemin de la souffrance. Ce chemin s’acheva sur la colline du Golgotha.
En méditant Ésaïe 53 et Jean 19, le pasteur David Jang affirme : « Lorsque Jésus marcha vers le Golgotha en portant sa croix, c’était l’accomplissement sous nos yeux de la prophétie d’Ésaïe sur le serviteur souffrant. » À ce stade, il est crucial de noter que Jésus a porté Lui-même la croix, symbole de la condamnation réservée aux criminels. Parmi les peines capitales de la Rome antique, la crucifixion était l’une des plus cruelles et des plus infamantes. Les citoyens romains en étaient généralement épargnés ; elle était plutôt réservée aux peuples assujettis ou aux criminels considérés comme les pires. Le condamné devait porter lui-même l’instrument de son supplice, la croix, à travers plusieurs lieux de la cité, jusqu’au lieu d’exécution. Il s’agissait pour les autorités d’infliger la plus grande honte possible au condamné, tout en servant d’avertissement : « Voilà ce qui arrive à qui se révolte. » Qui plus est, Jésus était déjà épuisé et gravement affaibli par les coups, le fouet, la dérision et les humiliations que lui avaient infligés les Juifs. Pourtant, Il continua d’avancer sans rien dire.
D’après Matthieu 27 et Marc 15, Jésus s’écroula sous le poids de la croix, au point que les soldats romains durent réquisitionner Simon de Cyrène pour porter la croix à sa place. Simon, qui venait de Cyrène, au nord de l’Afrique (l’actuelle Libye), se trouvait à Jérusalem pour le pèlerinage de la Pâque. Il assista par hasard à la scène de la condamnation de Jésus. Sans le vouloir, il se trouva associé à ce portement de croix, qui fut pour lui à la fois une souffrance et un honneur. Marc le décrit comme « le père d’Alexandre et de Rufus », et il est fort probable que ce Rufus soit le même que Paul salue dans Romains 16.13. Sur cette base, la tradition ecclésiale suppose que Simon et sa famille sont devenus d’importants membres de la communauté chrétienne. Le pasteur David Jang commente : « Certains sont contraints de porter la croix de façon forcée, mais lorsque, dans cette contrainte, on fait l’expérience de la souffrance du Seigneur, cela peut devenir un canal de bénédiction. » Peut-être Simon n’avait-il prévu qu’un bref séjour à Jérusalem avant de repartir, mais son expérience du portement de la croix bouleversa son existence et sa famille.
La marche de Jésus vers la croix illustre la culmination de la violence du pouvoir humain, de la cruauté et de l’indifférence des foules. Dépouillé de ses vêtements, coiffé d’une couronne d’épines, frappé par des bâtons et des fouets, Il supporta tout cela jusqu’à la colline du Calvaire. « Calvaire » (en latin) ou « Golgotha » (en hébreu) signifie « Crâne ». À la hauteur du nom effrayant de cet endroit, les ossements et les crânes des exécutés y traînaient, et on y pratiquait des châtiments atroces. Les chefs religieux juifs avaient placé Jésus entre deux brigands pour Le faire passer pour un criminel des plus abjects et pour accroître Son humiliation. Ironiquement, cette image de Jésus crucifié entre deux malfaiteurs accentue au contraire Son innocence et le plan de salut de Dieu, de manière dramatique. La croix était un signe de honte et de dérision pour le monde, mais elle est, pour ceux qui croient, puissance de salut et trône de grâce. Bien qu’Il ait subi le même supplice que les brigands, Jésus était innocent et s’est offert en sacrifice pour nous.
Dans Jean 19.19 et suivants, nous voyons la réaction indignée des grands prêtres face à la plaque rédigée par Pilate : « Jésus le Nazaréen, le Roi des Juifs ». Ils demandaient à Pilate de remplacer cela par « Il s’est dit Roi des Juifs », mais Pilate refusa : « Ce que j’ai écrit, je l’ai écrit. » Dans ce bref échange, on comprend que l’expression « Roi des Juifs » ne pouvait être révoquée. Malgré la venue réelle de Jésus comme Roi des Juifs, leurs chefs religieux s’obstinaient à Le rejeter et tentaient d’obtenir que Pilate retire cette mention. Mais Pilate, fort de sa propre autorité, maintint ce qu’il avait écrit, et, de fait, « Jésus est Roi » fut rendu public aux yeux du monde en latin, en grec et en hébreu. L’évangéliste Jean saisit tout le sens symbolique de cette scène, invitant ses lecteurs à contempler « la royauté divine accomplie sur la croix ». Le pasteur David Jang y voit la preuve que « Dieu se sert même de la méchanceté et de l’astuce humaines comme d’un instrument pour révéler Son plan de salut. » En d’autres termes, l’humanité ne saurait s’extraire de la souveraineté de Dieu, et même l’injustice qui mena Jésus à la mort a fini par concrétiser le dessein divin.
La suite, dans Jean 19.23 et suivants, décrit la manière dont les soldats se partagent les vêtements de Jésus. Selon la coutume, ceux qui exécutaient la crucifixion se répartissaient les derniers biens du condamné. Les soldats se partagèrent le vêtement de Jésus en quatre parts, et pour la tunique tissée d’une seule pièce, ils décidèrent de tirer au sort plutôt que de la déchirer. Jean y voit l’accomplissement du Psaume 22.18 : « Ils se partagent mes vêtements, ils tirent au sort ma tunique. » Mais il ne faut pas manquer cette vérité : Jésus, totalement dépouillé de tout, se retrouva même sans le dernier vêtement qui aurait pu couvrir Son corps. C’est l’expression ultime de « l’anéantissement total ». Dans Sa vie publique, Il n’avait pas où reposer Sa tête (Matthieu 8.20). Et sur la croix, Il fut littéralement privé de tout. Le pasteur David Jang souligne que cela prouve que « Jésus, qui est Dieu, a tout abandonné volontairement, devenant réellement l’Agneau expiatoire pour nous. » Jusqu’à la fin, Il n’a rien revendiqué pour Lui-même, mais S’est offert en sacrifice pour payer le prix de nos péchés.
Ici, deux attitudes contraires se dessinent. D’un côté, les soldats, au pied de la croix, qui se disputent la dernière tunique du condamné ; de l’autre, Jésus, qui renonce à tout, même à Son droit le plus élémentaire, pour nous le donner. D’un côté, la convoitise humaine, de l’autre, l’Amour divin qui se donne pleinement. Ce contraste met en lumière le caractère pécheur de l’homme et, simultanément, la perfection du sacrifice de Dieu. Par conséquent, le croyant se doit de regarder non pas du côté des soldats cupides, mais de Jésus sur la croix, qui a tout donné. Pour nous aujourd’hui, englués dans la culture de la possession, c’est un puissant défi. Libérés de la convoitise, nous sommes appelés à contempler Jésus sur la croix et à entrer dans une dynamique d’humilité, de partage et de don de soi. Le pasteur David Jang avertit : « Il arrive que l’Église ressemble à ces soldats, même sous la croix de Jésus, cherchant à se partager les avantages qui l’arrangent. » Il nous exhorte à regarder sans cesse Celui qui, dépourvu de tout sur la croix, nous appelle à nous repentir de notre convoitise et à la rejeter.
Ensuite, selon Jean 19.25, quelques femmes se tenaient au pied de la croix : la mère de Jésus, Marie, la sœur de cette dernière (Salomé, d’après Marc, qui était aussi la mère de Jacques et Jean, fils de Zébédée), Marie femme de Clopas, et Marie de Magdala. À cette époque, les femmes ne jouissaient pas d’un grand statut social et n’avaient pas, comme les disciples hommes, été officiellement appelées. Pourtant, paradoxalement, ce sont elles qui restent jusqu’au bout à côté du Christ lors de Ses derniers instants. Lieu abominable, la croix était un supplice terrible. Se montrer solidaire d’un condamné crucifié, c’était s’exposer à des poursuites pour complicité ou s’attirer les foudres des autorités romaines. Mais ces femmes restèrent tout de même. Voilà l’exemple vivant de cette parole : « L’amour parfait bannit la crainte » (1 Jean 4.18). Le pasteur David Jang commente : « Quand on aime réellement le Seigneur, aucune menace ni aucune peur ne peut retenir nos pas. » Et Jésus, voyant ces femmes, s’adresse à Sa mère et au disciple bien-aimé (Jean) en les confiant l’un à l’autre : « Femme, voici ton fils. Voici ta mère » (Jean 19.26-27). Par ces mots, Jésus prend soin de Sa mère jusqu’au dernier moment, tout en établissant entre Marie et Jean un lien nouveau, celui de la « famille de la foi ».
En effet, Jésus avait déjà proclamé : « Qui est ma mère, et qui sont mes frères ? Ceux qui font la volonté de mon Père céleste, voilà mon frère, ma sœur, ma mère » (Matthieu 12.48-50). Pour Jésus, Marie était Sa mère selon la chair, mais elle était aussi une disciple appelée à suivre la voie du Seigneur. Ainsi, en s’adressant à elle du haut de la croix : « Femme, voici ton fils », le Christ dépasse la simple relation mère-fils selon la chair. Il affirme que tous ceux qui Le suivent deviennent la famille de Dieu, qui se soutient et s’aime mutuellement. Même dans Ses souffrances les plus intenses, Jésus fonde les principes du Royaume de Dieu au cœur de la communauté, et Il témoigne de Son amour pour les Siens jusqu’au bout.
À travers l’événement de la croix, nous voyons le grand récit de la vie de Jésus arriver à son achèvement. Bien qu’Il ait pris notre chair, Il était sans péché. Durant Son ministère, Il a proclamé l’Évangile du Royaume, guéri les malades, libéré les pauvres, et apporté l’espérance du salut aux pécheurs, aux collecteurs d’impôts et aux prostituées. Les chefs juifs Le condamnèrent par jalousie, la foule Le rejeta par incompréhension, et Il fut finalement mis à mort. Vue de l’extérieur, c’était une tragédie ; mais, dans la perspective de Dieu, c’était le sommet de l’amour pour le monde perdu et l’acte expiatoire le plus pur. Le pasteur David Jang explique que la croix est « le lieu où l’amour et la justice de Dieu se rencontrent et s’embrassent », parce qu’on y voit la manifestation suprême de l’amour divin, tout autant que l’accomplissement de la justice de Dieu qui exige le prix du péché.
Le fait que la crucifixion ait eu lieu durant la Pâque rend ce moment encore plus significatif. Dans l’Ancien Testament, lorsque les Israélites étaient esclaves en Égypte, ils marquèrent le sang d’un agneau sur leurs portes pour que l’ange de la mort les épargne (Exode 12). Depuis, ils fêtaient chaque année la Pâque pour commémorer cet événement. Or, la mort de Jésus coïncide avec la Pâque. Ce n’est pas une coïncidence fortuite de l’histoire : Jésus est « l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde » (Jean 1.29). Il a payé, une fois pour toutes, la dette de notre péché, libérant le pécheur de la condamnation de mort et restaurant sa communion avec Dieu. Ainsi, tout comme le sang de l’agneau pascal avait préservé les Hébreux de la mort en Égypte, le sang de Jésus nous délivre du jugement éternel et nous ouvre un chemin de réconciliation avec Dieu.
La marche de Jésus vers la croix ne fut pas simplement un trajet vers la mort, mais l’accomplissement de Sa mission salvatrice. À première vue, Il subissait l’humiliation, la moquerie, les coups et l’opprobre, comme s’Il était un vaincu. Mais, dans la réalité spirituelle, Il affirmait la victoire du Royaume de Dieu, car Il triomphait de la puissance du péché et de la mort. Les paroles de Jésus au moment de rendre l’esprit — « Tout est accompli » (Jean 19.30) — confirment que ce chemin est bien l’achèvement, et non un échec. Voilà pourquoi, en contemplant la croix, il ne faut pas s’arrêter à la tristesse et à la souffrance, mais considérer aussi la victoire de la Résurrection qui suivra. Par la Résurrection, la croix devient la porte de la vie éternelle, le socle d’une paix rétablie entre l’homme et Dieu.
En méditant le texte biblique sur la crucifixion, nous découvrons deux implications majeures pour notre vie. Premièrement, lorsque Jésus dit : « Aimez vos ennemis » (Matthieu 5.44), ce n’est pas qu’un idéal moral abstrait. Il a Lui-même subi les violences et les moqueries de ceux qui voulaient Le tuer, qu’il s’agisse des soldats romains, des chefs religieux ou de la foule, et a prié : « Père, pardonne-leur » (Luc 23.34). Il n’a pas prononcé de malédictions ni réclamé de vengeance. Il a vaincu le mal par le bien (Romains 12.21) et a montré, à travers la croix, l’amour de Dieu qui va jusqu’à vouloir sauver Ses ennemis. Le pasteur David Jang y voit « la preuve définitive de la parfaite cohérence entre l’enseignement de Jésus et Sa propre vie ». Si nous voulons suivre le Christ, nous devons renoncer à la haine et au ressentiment, que ce soit en famille, au travail, dans la société ou dans nos relations, et mettre en pratique l’amour de la croix. Voilà la vocation du disciple de Jésus.
Deuxièmement, la croix nous appelle à former une « communauté qui porte les fardeaux les uns des autres ». Dans Galates 6.2, Paul exhorte : « Portez les fardeaux les uns des autres, et vous accomplirez ainsi la loi de Christ. » Jésus a porté nos péchés, notre malédiction et notre faiblesse. À notre tour, nous sommes invités à prendre en charge la douleur, la détresse, les blessures et les insuffisances de nos frères et sœurs. La croix, c’est le renoncement, le don total de soi. Par conséquent, celui qui médite sincèrement sur la croix ne peut se contenter de dire : « Je suis sauvé. » Il est poussé à servir l’Église et le prochain. Notamment, si un membre de la communauté chrétienne est faible, nous devons réaliser que sa faiblesse est la nôtre et nous empresser de l’aider, car l’esprit de la croix vit au sein de l’Église lorsque celle-ci se soutient dans l’unité. Le pasteur David Jang précise : « La foi en la croix n’existe jamais dans l’isolement. Elle s’incarne dans la solidarité et le partage de fardeaux au sein de la communauté rachetée par le sang du Christ. Et c’est ainsi que la croix déploie sa force actuelle au milieu de l’Église. »
Enfin, rappelons-nous de l’attitude des femmes et du disciple Jean restés au pied de la croix. Les disciples hommes, pour la plupart, s’étaient enfuis par peur, mais ces femmes, apparemment faibles, n’abandonnèrent pas leur Seigneur. Jésus, de Sa croix, leur adressa Ses derniers mots de consolation et de recommandation : « Femme, voici ton fils » et « Voici ta mère » (Jean 19.26-27). C’est une ultime expression de Son amour filial pour Sa mère terrestre, mais aussi l’institution d’une famille nouvelle, unie par la foi. Désormais, Jésus allait parfaire l’œuvre de salut au travers de Sa mort sur la croix, puis ressusciter et former l’Église, où tous sont liés par la grâce. Cette scène illustre comment l’Église d’aujourd’hui doit se comporter et comment nous devons marcher avec le Seigneur dans l’esprit de la croix.
En fin de compte, de Jean 19.17 à 27 se dégage un message central : premièrement, Jésus a tout abandonné jusqu’à mourir pour le pécheur ; deuxièmement, par ce sacrifice, le salut nous est acquis ; troisièmement, ceux qui reçoivent cette grâce sont appelés à devenir, en Christ, une famille unie, porteuse de l’espérance de la résurrection. Regarder la croix ne doit pas nous conduire à la simple tristesse, mais à la découverte de l’amour et de la puissance de Dieu, plus forts que toute souffrance. De plus, l’événement de la croix doit imprégner chaque sphère de notre vie, nous invitant à aimer nos ennemis, à porter les fardeaux les uns des autres et à œuvrer à l’avènement du Royaume de Dieu.
Le pasteur David Jang conclut souvent la méditation de la croix en disant : « Nous ne devons pas fuir la croix qui nous est destinée. » Jésus a enseigné à Ses disciples : « Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même et se charge de sa croix, et qu’il me suive » (Matthieu 16.24). Par « sa croix », on entend l’abandon de notre égoïsme, de notre nature pécheresse et de nos désirs mondains, pour aimer notre prochain à l’exemple de Jésus et bâtir le Royaume de Dieu, au prix du sacrifice. Même contraint, comme Simon de Cyrène, chacun peut découvrir dans le port de la croix une bénédiction insoupçonnée et un éveil spirituel. En définitive, en tant que disciples de Jésus, nous sommes appelés à appliquer concrètement dans notre vie la voie de la croix qu’Il a Lui-même empruntée.
C’est ainsi que Jean 19.17-27, qui relate la crucifixion de Jésus, rassemble la notion de sacrifice d’expiation dans l’Ancien Testament, la prophétie du serviteur souffrant, l’accomplissement du pardon et du salut dans le Nouveau Testament, et la naissance de la communauté ecclésiale. Bien que l’image de Jésus cloué sur la colline du Crâne semble atroce, elle représente, dans la perspective du plan divin de salut, un lieu de triomphe et de gloire. Au cœur d’un monde plongé dans les ténèbres et la mort, Jésus, la lumière et la vie, a vaincu la puissance de la mort sur la croix et a annoncé, par Sa résurrection, que le Royaume de Dieu était venu. Ceux qui croient en Lui reçoivent la rémission de leurs péchés, la vie éternelle, un modèle nouveau d’existence et une espérance ferme.
Chaque fois que nous nous rappelons cette vérité, nos cœurs devraient s’enflammer. Comme les disciples en route vers Emmaüs, qui disaient : « Notre cœur ne brûlait-il pas au dedans de nous ? » (Luc 24.32), plus nous méditons la croix, plus la gratitude et la joie doivent jaillir du fond de notre âme. Nous devons davantage réaliser que Jésus n’est pas seulement un grand maître ou un philosophe, mais qu’Il est le Sauveur qui a donné Sa vie pour chacun de nous. Cette prise de conscience engendre un élan spirituel capable de dissoudre en nous l’égoïsme, la cupidité, la rancune, la haine, la peur et l’angoisse, grâce à l’amour rédempteur de la croix. Le pasteur David Jang le souligne : « Celui qui s’attache à la croix ne peut plus vivre comme avant. Chaque chrétien doit se renouveler chaque jour dans l’amour de la croix. »
En conclusion, la décision de Jésus de porter la croix jusqu’au Golgotha et d’y mourir visait à sauver tous les hommes destinés à périr dans leur péché. Ce jour-là, la plupart des gens se moquèrent de Jésus, profitèrent de la situation ou bien détournèrent simplement le regard. Seuls quelques femmes et le disciple bien-aimé demeurèrent avec Lui dans la souffrance et les larmes. Pourtant, Jésus, cloué sur la croix, pardonnait encore à ceux qui Le crucifiaient, confiait Sa mère à Son disciple, puis proclama : « Tout est accompli », achevant ainsi l’œuvre de la rédemption. Certes, humainement parlant, c’était la mort tragique d’un homme ; mais, aux yeux de Dieu, c’était l’initiative ultime pour reprendre dans Ses bras un monde pécheur, ainsi que la clé ouvrant la porte de la résurrection. Aussi ne devons-nous pas réduire la mort de Jésus, décrite dans Jean 19, à un sombre événement historique. Elle est portée par un dessein saint et souverain, révèle la justice divine et, avant tout, un amour insondable. C’est là que l’Église puise la vérité fondamentale : « Car Dieu a tant aimé le monde qu’Il a donné Son Fils unique… » (Jean 3.16), s’accomplit totalement sur la croix.
Aujourd’hui encore, lorsque nous méditons la croix de Jésus, notre vie s’en trouve inévitablement transformée. Dans un monde dominé par la cupidité, le matérialisme, l’indifférence et la colère, il n’est pas facile de renoncer à soi-même pour servir les autres et suivre la voie de la vérité. Mais si nous nous souvenons du chemin parcouru par le Christ et si nous comptons sur l’assistance du Saint-Esprit, nous expérimenterons une paix, une joie et une liberté que le monde ne peut donner. Le pasteur David Jang cite souvent Paul qui disait : « Pour moi, jamais je ne me glorifierai d’autre chose que de la croix de notre Seigneur Jésus-Christ » (Galates 6.14), en insistant sur le fait que « la croix est le fondement de l’Église et la source de toute vie ». Ainsi, l’authenticité et la gloire de l’Église et du croyant ne résident pas dans les apparences ni dans une prospérité purement mondaine, mais dans l’attachement au sacrifice de la croix, dans le souvenir incessant de la souffrance du Christ et dans la mise en pratique de Son amour.
En définitive, contempler le Christ crucifié est l’essence même de la foi chrétienne. Par Son sacrifice, le pécheur est justifié. Grâce à cet amour, nous nous repentons et nous retournons à Dieu pour vivre dans Sa grâce. Sans cette réalité, le christianisme n’est qu’une coquille vide. Mais là où se trouve la croix, la vie éclôt, et c’est dans la croix que se tient la promesse de la résurrection. C’est pourquoi nous devons fixer sans cesse les regards sur la croix, suivre cette voie, et transmettre l’amour du Christ à ceux qui nous entourent. L’histoire de la croix, entamée en Jean 19.17-27, s’étend jusqu’au matin de la résurrection, ouvrant une ère nouvelle. De nos jours encore, d’innombrables croyants à travers le monde vivent dans la lumière de cet Évangile et proclament l’amour et la vérité de la croix.
Pour résumer, « Il fut cloué sur la croix » est l’événement décisif qui montre l’amour le plus extrême de Dieu pour l’humanité pécheresse, tout en marquant la défaite définitive du péché et de la mort. Le pasteur David Jang qualifie cette scène de « plus grand paradoxe de l’histoire ». Apparemment, ce n’est qu’un lieu de mort, de honte et d’humiliation, mais en réalité s’y révèlent la gloire, la puissance et la rédemption de Dieu. À la croix, l’orgueil, la convoitise, l’injustice et la cruauté humaine sont mis à nu, tandis que l’amour, la grâce et l’espérance de la résurrection y resplendissent. C’est pourquoi nous devons nous attacher à la croix, participer à l’œuvre de rédemption, et laisser l’Évangile transformer notre vie, notre Église et le monde. C’est ainsi que la croix demeure un « Évangile vivant » pour nous aujourd’hui.
Si nous gravons dans notre cœur la vérité que par la croix de Jésus nous avons reçu le pardon et le salut, alors notre manière de prier, de célébrer le culte, d’aimer notre prochain, de servir et d’annoncer l’Évangile s’en trouvera bouleversée. Nous ne sommes plus les gens d’hier, prisonniers des ténèbres, de la cupidité et de l’égoïsme. À l’exemple du Christ, qui n’a pas cherché Son intérêt mais qui S’est donné pour nous, nous sommes appelés à reproduire dans notre vie ce sacrifice, à garder la signification du sang versé au Golgotha et à en vivre chaque jour. Le pasteur David Jang réaffirme souvent la déclaration de Paul : « Il n’y a rien dont nous puissions nous glorifier sinon la croix, et il n’y a pas de vie sans la croix. » En effet, la croix est le fondement de l’Église et la source de toute existence véritable. Ni la puissance, ni la prospérité, ni les courants de l’histoire ne peuvent ébranler l’amour et le salut de Dieu manifestés à la croix. À genoux devant la croix, nous nous humilions, nous nous repentons et nous adorons dans l’action de grâce. Chaque jour, dans notre faiblesse, nous nous souvenons de la grâce de la croix et nous la transmettons autour de nous. Cette grâce nous procure une paix et une force inaccessibles au monde.
En somme, dans Jean 19.17-27, l’événement de la crucifixion de Jésus est à la fois la plus sombre tragédie et la plus éclatante espérance. Selon l’insistance du pasteur David Jang, « la croix est notre route, notre vérité et notre vie ». En tant que chrétiens, nous devons prendre une décision : ne pas appartenir à la foule qui se moque ou aux soldats qui se partagent les dépouilles, mais ressembler à Simon de Cyrène qui, bien malgré lui, a participé à la souffrance du Christ ; à ces femmes et à Jean qui sont restés auprès du Seigneur jusqu’à la fin, reconnaissants et dévoués. Grâce au pardon obtenu à la croix, nous sommes appelés à aimer même nos ennemis, à porter les fardeaux les uns des autres et à édifier le Royaume de Dieu sur cette terre. En regardant le Christ crucifié, nous croyons que Son sang versé guérit nos péchés et nos blessures, et qu’Il est puissant pour restaurer nos Églises, nos communautés et même les nations.
En définitive, « Il fut cloué sur la croix » résume l’essence de la foi chrétienne : sans la croix de Jésus, pas d’Église, pas de salut, pas de disciples, pas de résurrection ni de vie éternelle. Comme l’a souligné à maintes reprises le pasteur David Jang, nous devons porter la croix dans notre cœur à tout moment. Quel que soit l’état du monde et le cours de l’histoire, l’amour et le salut révélés à la croix sont inébranlables. Ainsi, devant la croix, il nous revient de nous humilier, de confesser nos fautes et de rendre un culte plein de reconnaissance. C’est également notre privilège et notre joie suprême de partager chaque jour la grâce de la croix, grâce qui nous offre la paix, le réconfort et la puissance que le monde ne saurait nous donner.
Puisse la lecture de Jean 19.17-27, et la contemplation du chemin que Jésus a suivi jusqu’à la croix, nous conduire à voir plus loin qu’un simple événement du Ier siècle à Jérusalem, pour y découvrir cette grâce sans cesse renouvelée dans le cœur des croyants et la vie de l’Église. Le pasteur David Jang rappelle que cette grâce réveille constamment l’Église et envoie la Bonne Nouvelle jusqu’aux extrémités du monde. On ne peut accéder à la Résurrection sans passer par la croix, et l’on ne peut naître à une vie nouvelle sans y mourir d’abord. Que la croix du Christ nous étreigne à nouveau, que nous aussi nous reprenions notre propre croix, et que nous marchions à la suite de Jésus. Lui, le Crucifié, est notre véritable Roi, notre Grand Prêtre, notre Sauveur. Et nous, qui sommes Son peuple, qui avons reçu la mission de prolonger Son ministère de réconciliation, proclamerons la grâce du salut partout où nous allons. Alors nous aussi, dans la force de la croix, nous serons renouvelés jour après jour.
The event of Jesus Christ being nailed to the cross is the core of salvation that runs through the entire Bible, and at the same time, the place where humanity’s sin and God’s love intersect most dramatically. In particular, the account of Jesus’ crucifixion in John 19:17–27 is presented more succinctly than in any other Gospel, yet conveys a powerful message. Although the scene of Jesus going up to Golgotha, the Hill of the Skull, and being crucified there is described very briefly, it contains indescribable tragedy as well as God’s profound love for sinners. For every Christian who contemplates this scene, we must remember just how harsh and terrible the “way of the Cross” was for Jesus, and realize that this was, indeed, the path of atonement for us. Pastor David Jang stresses that “all the events and scenes that emerged when Jesus was nailed to the cross are testimonies that simultaneously reveal the infinite humility and devotion of Jesus, the Son of God, and the cruelty of a world steeped in sin.” Based on this teaching, we will delve into the steps Jesus took toward the cross, the people who remained by His side, and even the Roman soldiers who were involved, all under a single overarching theme: “He Was Nailed to the Cross.” We will integrate all these aspects into one discussion and also examine the universal and eternal gospel truth and lessons contained within.
When we look at the process by which Jesus was handed over to the cross, we see that first, in the court of Pilate, Jesus received a sentence of death due to the immense pressure and false accusations from the Jews. Pilate somewhat sensed that Jesus was innocent, but in the end, in order to safeguard his position as Roman governor and to prevent a revolt by the Jewish leaders and the populace, he sentenced Jesus to crucifixion. Nonetheless, there was one aspect of Pilate’s decision that remained unchanged: attaching the placard “Jesus of Nazareth, the King of the Jews” on the cross. The Jewish chief priests and leaders protested, saying, “Write that he claimed to be the King of the Jews,” but Pilate insisted, “What I have written, I have written,” thereby inadvertently proclaiming that Jesus truly is the King of the Jews. Pastor David Jang calls this scene “the truth revealed amid irony.” Though Pilate handed Jesus over to be crucified due to political calculations, he simultaneously ended up proclaiming with his own hands that Jesus is the true King. In the midst of human judgments and sinful intentions interwoven throughout history, God’s providence still shines through.
The path Jesus walked, bearing His cross to Golgotha, is closely tied to the traditional Jewish consciousness of sin. Leviticus 16 in the Old Testament lays out regulations for the Day of Atonement. The high priest prepares two goats: one is offered as a sin offering to the LORD, while the other has the sins of all the people transferred onto it and is then sent into the wilderness. An innocent animal bears the sins of the people, leading it to death or being driven out to die in the wilderness, thereby allowing the Israelite community to receive the grace of sin-forgiveness. This idea of a scapegoat’s death atoning for the sins of the people reached its ultimate and eternal fulfillment in Jesus’ crucifixion. Isaiah 53 likewise prophesies the image of such a “suffering servant.” “He was pierced for our transgressions, he was crushed for our iniquities” (Isa. 53:5). Like a lamb led to the slaughter, He did not open His mouth but silently walked the path of suffering. And the place where He completed that path was on the hill of Golgotha.
Contemplating Isaiah 53 and John 19 together, Pastor David Jang emphasizes, “When Jesus bore the cross and walked toward Golgotha, that was precisely the moment the prophecy of the suffering servant envisioned by the prophet Isaiah was fulfilled.” At this point, we should pay attention to the fact that the Lord Himself carried the cross that a criminal would normally carry. Crucifixion was the most cruel and degrading form of capital punishment under ancient Roman law. Roman citizens were not subjected to it; it was mainly imposed on subjugated peoples or heinous criminals. The condemned were forced to carry the very cross on which they would die through various parts of the city to the execution site. This was intended to impose the highest form of humiliation on criminals and to serve as a brutal warning to citizens: “If you rebel, this is how you will die.” Furthermore, Jesus’ body was already badly weakened by the beating, flogging, mockery, and abuse He had suffered at the hands of the Jews. Nevertheless, He silently walked that path.
According to Matthew 27 and Mark 15, when Jesus, having collapsed due to extreme weakness while carrying His cross, could no longer continue, the Roman soldiers forced Simon of Cyrene to carry it on His behalf. Simon was from Cyrene in North Africa, which is in modern-day Libya; he had come to Jerusalem for the Passover and happened to witness Jesus’ extreme punishment. An outsider and a Gentile, he had no particular intention, but ended up having the simultaneously “glorious” and painful experience of bearing Jesus’ cross. Mark introduces Simon as “the father of Alexander and Rufus,” and there is a high possibility that the “Rufus” whom Paul greets in Romans 16:13 is Simon’s son. Because of this, church tradition infers that Simon and his household likely became important members of the Christian community after the cross event. Pastor David Jang explains, “Some people are compelled to bear the cross, but even in such involuntary circumstances, if they come to share in the Lord’s suffering, it can become a channel of blessing.” Simon may have planned to stay briefly in Jerusalem and then return home, but the experience of bearing the cross transformed his life and his family.
Thus, Jesus’ procession toward the cross reaches its climax amid the evil institutions and violent power of humanity, as well as the indifferent gaze of the crowd. Stripped of His clothes, mocked with a crown of thorns, beaten with rods and flogged, He endured excruciating pain all the way to Calvary. The name Golgotha (Calvary) comes from the Hebrew word for “skull,” and true to its name as a place of horrific punishment, skulls and bones from executed criminals lay scattered around. The Jewish religious leaders wanted to place Jesus on the same level as atrocious criminals, so they set two thieves on either side of Him to further disgrace Him. Yet ironically, that scene of Jesus hanging between two thieves only magnified His innocence and highlighted God’s plan of salvation. Though the cross was a symbol of shame and mockery to the world, for those who believe in Jesus it is the power of salvation and the very throne of grace. Although the Lord received the same punishment as the thieves, He was innocent and became the true sacrificial offering who died in our place.
From John 19:19 onward, we see the Jewish chief priests raging at the sign Pilate had written, “Jesus of Nazareth, the King of the Jews.” They protest to Pilate, “Write that he claimed to be the King of the Jews,” but Pilate replies, “What I have written, I have written.” Within this brief exchange lies the implication that the designation “King of the Jews,” once decided, cannot be retracted. Even though Jesus truly came as the King of the Jews, the Jewish religious leaders rejected Him and tried to have Pilate—of all people—retract that statement. But Pilate, claiming his authority, did not back down on the inscription. As a result, it was declared in Latin, Greek, and Hebrew to all the world, “Jesus is indeed the King.” The Gospel writer John clearly recognizes the symbolic meaning in this event, leading his readers to understand the “kingship of God accomplished on the cross.” Pastor David Jang refers to this as “God uses even human malice and cunning to reveal His plan of salvation.” In other words, humans cannot escape God’s providence regardless of what other path they pursue, and even the unrighteous act of putting Jesus to death ultimately became the vehicle by which God’s sovereignty and purpose were fulfilled.
Continuing in John 19:23 and the following verses, we see the soldiers dividing Jesus’ garments among themselves. At the time, it was customary for those executing a crucifixion to divide the last remaining possessions of the condemned among themselves. So they took Jesus’ clothes, each of the four soldiers taking a piece, and for His seamless undergarment, they cast lots rather than tear it. John connects this moment to Psalm 22:18 (“They divide my garments among them and cast lots for my clothing”) to demonstrate the fulfillment of Old Testament prophecy. Yet there is a crucial truth we must not overlook in this scene: Jesus was stripped of everything He had in this world, and even the last garment covering His body was now the object of the soldiers’ gambling. It is the epitome of “complete emptying.” Although He had no place to rest His head during His ministry (Matt. 8:20), in His final moments before death, He was literally left with nothing on the cross. Pastor David Jang calls this “proof that Jesus, who is God, willingly gave up everything and ultimately became the sacrifice for our atonement.” Until the very end, Jesus claimed no possessions; He remained only as the offering to pay for our sins.
In this scene, two contrasting images appear. One is the soldiers beneath the cross, casting lots to claim even Jesus’ last garment. The other is Jesus, possessing nothing at all, having given everything. The world, like these greedy soldiers, seeks to snatch what belongs to others, but Jesus did not assert His rights. Instead, He gave Himself entirely for us. This contrast simultaneously exposes the stark reality of human sinfulness and testifies to the perfection of God’s sacrificial love. Therefore, Christians must not embody the soldiers’ attitude but remember the life of Jesus on the cross, who poured out everything. This poses a powerful challenge to modern-day people obsessed with possessions. Freed from greed, we look to the crucified Jesus and pursue a path of humility, sharing, and self-sacrifice—that is the life of a true Christian. Pastor David Jang warns that “at times the church itself becomes like those soldiers beneath the cross, competing for whatever shares each can get,” and urges, “We must always look up at the Lord who ‘had nothing left’ beneath the cross, and repent of and forsake our greed.”
Next, in John 19:25 we see the names of several women who were standing near the cross: Mary, the mother of Jesus; Mary’s sister Salome (according to Mark’s Gospel, she was also the mother of James and John, the sons of Zebedee); Mary the wife of Clopas; and Mary Magdalene. Generally, women in that society had low social status and were not called as official disciples like the male disciples. Yet paradoxically, it was precisely these women who remained at the final moments by the cross. It was a terrifying place of brutal execution. Anyone seen as close to the crucified criminal risked being held accountable by the Roman authorities. Nonetheless, they stayed there to witness Jesus’ final moments. This embodies the saying, “There is no fear in love” (1 John 4:18). Pastor David Jang states, “When one genuinely loves the Lord, no threats or terror can restrain that devotion.” As Jesus gazed upon these women, He addressed His mother Mary and His beloved disciple John, instructing them to care for each other: “Woman, behold, your son! … Behold, your mother!” (John 19:26–27). This utterance reveals Jesus’ profound devotion to His mother until the end and simultaneously introduces the concept of a “new family” formed through faith within the community of Christ.
In reality, during His earthly ministry Jesus said, “Who is my mother, and who are my brothers? … Whoever does the will of my Father in heaven is my brother and sister and mother” (Matt. 12:48–50). For Jesus, Mary was His biological mother, but she was also among His followers who had to walk the path of the Lord. Therefore, when He addressed her from the cross, saying, “Woman, behold, your son,” He was pointing beyond mere biological kinship. Anyone who believes in and follows Jesus becomes a child of God, forming a family that cares for one another—He was proclaiming the unity of God’s family. Even under the extreme agony of the cross, Jesus affirmed the principles of the kingdom of God and extended His final act of love toward those who remained.
Through the crucifixion, we witness the completion of Jesus’ entire life as one grand narrative. Though He took on human flesh like us through the incarnation, He was without sin. During His public ministry, He proclaimed the gospel of the kingdom of heaven, healed the sick and the poor, and approached sinners, tax collectors, and prostitutes with hope of salvation. Ultimately, under the jealousy of the Jewish leaders and misunderstanding of the crowds, He was condemned to death, yet He accepted it all, going to His death on the cross. It was a tragedy in human eyes, but from God’s perspective, it was the ultimate act of love in giving His only begotten Son for a sinful world, a holy and atoning act. Pastor David Jang describes the cross as “the place where God’s love and justice kiss each other,” explaining, “At the cross, God’s extravagant love is manifested, and at the same time the demands of justice—paying the penalty for sin—are fulfilled.”
The context of the Passover further underscores the significance of the crucifixion. In the Old Testament, the Israelites, enslaved in Egypt, were saved when the angel of death passed over homes marked with the blood of a lamb (Exodus 12), and they commemorated that event each year with the Passover feast. Jesus’ death on the cross occurred precisely during that Passover season. This was no mere historical coincidence but the fulfillment of the true “Lamb of God who takes away the sin of the world” (John 1:29), the ultimate, once-for-all payment for humanity’s sins. Because of the blood Jesus shed on the cross, sinners can now be freed from eternal death and reconciled to God. Just as the blood of the Passover lamb served as a shield of life in the Exodus, so Jesus’ blood powerfully saves sinners from condemnation.
The path Jesus took in bearing the cross was not merely a march to death but a victorious march accomplishing the mission of humanity’s salvation. Outwardly, it looked like a miserable defeat, filled with ridicule, humiliation, pain, and blood, yet in spiritual reality, He was breaking the power of sin and death and proclaiming the kingdom of God in triumph. This is evident in Jesus’ final words, “It is finished” (John 19:30), indicating that this path was not a defeat but the completion of salvation. Hence, when we look upon the cross, we should not remain only in sorrow and suffering, but look beyond them to see the victory of the resurrection. Through Jesus’ resurrection, the cross became the gateway to eternal life and, for the believer, “the foundation of peace” in being reconciled to God.
When we contemplate the crucifixion as recorded in Scripture, we discern two major points of application. First, when Jesus taught us to “love your enemies” (Matt. 5:44), He was not issuing some abstract ethical command. He Himself experienced firsthand the violence and hatred of those who sought His life—the Roman soldiers, the religious leaders, and the mocking crowds. Even in those circumstances, He prayed for them, “Father, forgive them” (Luke 23:34). He did not merely preach love; He personally received all their evil and hatred in His body and yet did not respond with curses or calls for vengeance. He overcame evil with good (Rom. 12:21) and demonstrated on the cross God’s love that extends salvation even to one’s enemies. Pastor David Jang refers to this as “the ultimate evidence that Jesus’ teachings and actual life were in perfect harmony.” If we follow Jesus, we, too, must set aside hatred and rage in our homes, workplaces, society, and relationships, and practice the love of the cross. That is the way of living as disciples of Jesus.
Second, the cross invites us to become “a community that carries each other’s burdens.” In Galatians 6:2, Paul says, “Bear one another’s burdens, and so fulfill the law of Christ.” Just as Jesus bore our sins, curses, and frailties, we must also bear one another’s grief, pain, lack, and wounds in the community. The cross is thoroughly an act of self-sacrifice and sharing for others. Hence, if we genuinely meditate on and believe in the cross, we will not rest on a mere sense of personal salvation but practice serving the church and our neighbors. Especially within the church community, if there are weaker members, we must see their pain as our own and offer them active help—this is how the spirit of the cross comes alive in the body of Christ. Pastor David Jang notes, “Faith in the cross cannot exist simply as an isolated ‘me-and-God’ relationship. When we stand in solidarity within the church community that Christ purchased with His blood, bearing one another’s burdens, the cross then becomes a present, active power in the church.”
Finally, let us remember again the women and the disciple John who stood near the cross. Most of the male disciples fled in fear, but these seemingly weaker women remained by the Lord’s side until the end. And Jesus, from the cross, offered them incomparable comfort and counsel. “Woman, behold, your son … Behold, your mother” (John 19:26–27) was not only His final filial expression for His earthly mother but also a declaration of the spiritual family formed in faith. Jesus would complete a new history of salvation through the cross, and within that faith, there would be a church united in mutual care. This scene underscores what the church should be like today, and how we must walk alongside the Lord in front of His cross.
Ultimately, in Jesus’ crucifixion—from John 19:17 to 27—the central message emerges in three ways. First, Jesus abandoned everything and endured death for sinners as the sacrificial atonement. Second, it is through this sacrifice that humanity finds salvation. Third, for those who truly receive this sacrifice, the Lord bestows communal familial love and the hope of resurrection. When we gaze upon the cross, we must not remain in grief alone, but perceive the love and power of God that lie beyond the profound suffering. Moreover, so that the crucifixion event may be reenacted in all areas of our lives, we must love our enemies, bear one another’s burdens, and strive to advance God’s kingdom.
Pastor David Jang concludes his reflections on the cross by exhorting us “not to turn away from the cross we ourselves must carry.” Jesus told His disciples, “If anyone would come after me, let him deny himself and take up his cross and follow me” (Matt. 16:24). The “cross we carry” means relinquishing our selfishness, sinfulness, and worldly desires, and, like Jesus, loving our neighbors and building the kingdom of God through sacrifice. Even if like Simon of Cyrene we are compelled to take up the cross, that forced circumstance can lead to unexpected blessings and spiritual awakening. As believers and followers of Jesus, we must practice in our everyday lives the cruciform path that He walked.
Hence, in John 19:17–27, Jesus’ crucifixion event encapsulates the Old Testament sacrificial system and prophecy of the suffering servant, the New Testament fulfillment of forgiveness of sins and salvation, and the birth of the church community. Though the image of Jesus on Golgotha is gruesome, it is, in God’s plan of salvation, the most glorious and victorious place. In a world overshadowed by darkness and death, Jesus came as light and life, destroyed the power of death on the cross, and proclaimed that the kingdom of God has already come through His resurrection. And all who believe in Him receive forgiveness of sins, eternal life, and a new standard and hope for life.
Reflecting on these truths should set our hearts aflame. Just as the disciples on the road to Emmaus felt their hearts burning when they conversed with the risen Lord (Luke 24:32), so too, the more deeply we meditate on the crucifixion, the more we should be filled with gratitude and awe in our innermost being. We must recognize more fully that Jesus is not merely a great teacher or philosopher, but the Savior who gave His life for us. Such realization should permeate our daily lives, melting away our selfishness, greed, anger, hatred, fear, and anxiety through the love displayed in His atoning sacrifice. Pastor David Jang insists, “Those who cling to the cross can never return to life as it was before,” and “If you call yourself a Christian, you must be someone captivated by the love of the cross, continually transformed day by day.”
In conclusion, Jesus’ willingness to carry His cross up Golgotha and endure death was God’s decisive act of salvation to give life to all of us doomed by sin. On that day, many people mocked Jesus’ death, sought their own advantage, or simply turned away, but a few women and the beloved disciple John stayed with Him to share in His anguish and sorrow. Even on the cross, Jesus forgave those who crucified Him, entrusted the care of His mother to a disciple, and completed the work of atonement with the proclamation, “It is finished.” The cross was an event in which one person died in the most horrific manner, but at the same time, it was also the beginning of God’s embrace of sinners and the key that opens the door to resurrection. Thus, we must not see the crucifixion recorded in John 19 merely as a tragic moment in history. It bears the holy ordinance of the One who governs the universe, God’s justice, and above all, immeasurable love. This is the essence the church must hold onto. The statement of John 3:16—“For God so loved the world that he gave his one and only Son…”—was perfectly realized on the cross.
In our present time, if we truly meditate on Jesus’ cross, our life direction cannot remain the same. It is not easy to offer ourselves willingly in service of others and to walk the path of truth in a world full of greed, materialism, apathy, and anger. Yet when we remember the road Jesus walked and, by the Holy Spirit’s help, follow Him, we can experience a peace, joy, and genuine freedom that the world can never provide. Pastor David Jang often quotes Paul’s confession in Galatians 6:14: “May I never boast except in the cross of our Lord Jesus Christ,” stressing that “the cross is the foundation of the church and the wellspring of all life.” Indeed, the true power and glory of the church and believers do not lie in external grandeur or worldly wealth, but in continually remembering Christ’s suffering and death on the cross and practicing that love in our own lives.
Ultimately, faith that looks upon the crucified Jesus is the core of Christianity. Through Christ’s atonement, we sinners have been declared righteous; because of His love, we repent, return to God, and enjoy new life under grace. Without this, the Christian faith becomes an empty shell. Where the cross is, there is life, and only there does the glory of the resurrection appear. Therefore, we must look to the cross every day, follow its way, and share Christ’s love with others. The story of the cross that begins in John 19:17–27 continues on to resurrection morning, opening a new chapter in history. And even today, countless believers around the world live in the light of this gospel, proclaiming the love and truth of the cross.
In summary, the profound event titled “He Was Nailed to the Cross” is both God’s most extreme and definitive expression of love for sinful humanity and the symbol of His eternal victory over sin and death. Pastor David Jang calls this scene “the greatest paradox in human history,” because although it seemed a site of death, defeat, humiliation, and mockery, in reality it was where God’s glory, power, and perfect salvation unfolded. At the foot of the cross, human pride, greed, injustice, and brutality are fully exposed, but at the same time, God’s infinite love, grace, and the hope of resurrection burst forth. Consequently, we must cling to this place of atonement—the cross—and participate in Christ’s redemptive work for ourselves, our church communities, and the world. This is how the cross event becomes a “living gospel” for us today.
When we engrave on our hearts the truth that forgiveness of sins and salvation come through the cross of Jesus, our worship, prayer, love for our neighbors, service, and witness will all inevitably change. We are no longer people belonging to darkness, nor are we intended to live in greed and selfishness. By reproducing in our lives the “self-emptying love” that Jesus demonstrated, by holding onto the meaning of the blood He shed on Golgotha, we will see each of our lives, as well as our church, overflowing with real power and joy. This is the identity and calling of those who believe in the “Crucified Jesus Christ,” and it is what Pastor David Jang has consistently taught: “At the threshold of our faith, the cross must lead; it must dominate every aspect of our lives. Without the cross, nothing else can be made complete.” Understanding this deeply, we must humbly bow before the cross, repent, and worship the Lord with gratitude and awe, sharing the grace of the cross in our daily lives as our highest privilege and joy. Then we will receive a peace, comfort, and power that the world cannot provide.
Indeed, “John 19:17–27” is a brief passage, yet it allows us to behold more profoundly the path Jesus walked to the cross. That path is not confined to a historical event in first-century Jerusalem; it is a “present, ongoing grace” that revives in every believing heart and community. Pastor David Jang teaches that this grace continues to awaken the church and its members, carrying the good news of salvation into every corner of the world. Only by going through the cross can we reach the glory of the resurrection, and only by dying there can we truly find new life. If we are convinced that the Lord, now risen and alive, conquered sin and death, we cannot help but confess, “Lord, I will take up my cross and follow You.” For this confession to go beyond mere words and become a reality in our lives, we need daily reliance on the cross and consistent spiritual training to become more like Jesus in heart. Through such training, greed and pride melt away, apathy turns into love, and conflict transforms into reconciliation.
Therefore, the story of Jesus Christ’s crucifixion recorded in John 19:17–27 is simultaneously the most wretched tragedy and the most radiant hope in history. Every time we reflect upon it, as Pastor David Jang emphasized, “the cross is our way, our truth, and our life.” As Christians, we must decide anew: we will not be like the mocking crowds or the soldiers who tried to seize Jesus’ final garment, but rather, like Simon of Cyrene, we will help carry the cross; like the women and John, we will remain close to the Lord until the end. Let us respond to that love with gratitude and voluntary dedication, receiving forgiveness at the foot of the cross and, through that grace, loving even our enemies, bearing each other’s burdens, and working passionately to establish God’s kingdom in this world. As we look at the crucified Jesus, may we have faith that the blood flowing from His wounds cleanses our sins and heals our hurts, bringing restoration not only to our churches and communities but also to our society and all nations.
Ultimately, the theme “He Was Nailed to the Cross” is the distilled essence of our faith and the starting point and goal of our spiritual journey. Without Jesus’ cross, there is no church, no salvation, no discipleship, and no resurrection or eternal life. As Pastor David Jang has repeatedly emphasized in many sermons, we must keep this cross ever before us. No matter how the currents of the world change and how turbulent history becomes, the love and salvation revealed on the cross can never be shaken. Hence, we bow low at the cross in humility and repentance, worship the Lord with gratitude and awe, and find our highest joy and privilege in sharing even a fraction of the cross’s grace in our daily lives. By remembering this grace each day, we attain peace, comfort, and a power the world cannot give.
May this brief passage—John 19:17–27—lead us to contemplate more deeply the path Jesus took to the cross. That journey was not just a historical event in first-century Jerusalem, but a “continuing grace” that lives on in the hearts of believers and within Christian communities. Pastor David Jang teaches that this grace continually awakens the church, fueling the spread of salvation to the farthest reaches of society and the world. Only through the cross do we arrive at the glory of the resurrection; only by dying to ourselves there do we gain new life. If we trust that the Lord has conquered sin and death and is still alive, we must confess, “Lord, I will carry my cross and follow You.” May this commitment not remain mere words but become our lived reality through daily dependence on the cross and through sustained spiritual practice to take on the heart of Jesus. In that process, greed and pride are dissolved, apathy turns to love, and conflict is transformed into reconciliation.
Hence, the crucifixion scene in John 19:17–27 is at once the darkest tragedy in human history and the brightest moment of hope. Each time we meditate upon it, let us not forget, as Pastor David Jang has pointed out, that “the cross is our way, our truth, and our life.” Since we are called to be Christians, we must renew our resolution. Instead of becoming like those who mocked Jesus or the soldiers who gambled for His clothing, we should be like Simon of Cyrene who took up the cross, and like the women and John who stood faithfully by the Lord to the end, thanking Him for His love and responding with heartfelt service. Having received forgiveness under the cross, we should likewise extend its grace to others—loving our enemies, sharing one another’s burdens, and zealously laboring to establish God’s kingdom in our midst. When we look at the crucified Jesus, we believe that the blood flowing from His wounds cleanses our sins and heals our hurts, bringing the power of restoration to our churches, communities, nations, and ultimately to the whole world.
In the end, the theme “He Was Nailed to the Cross” is the crystallization of the essence of our faith and both the origin and destiny of our spiritual pilgrimage. Apart from the cross of Christ, the church does not exist, nor does salvation, discipleship, or resurrection to eternal life. As Pastor David Jang has tirelessly reminded us, the cross must always lie at the heart of our lives. No matter how the world’s trends shift, no matter how ferociously history flows, the love and redemption revealed at the cross cannot be shaken. Therefore, in humility, let us bow before the cross in repentance, worship the Lord with awe and gratitude, and pour ourselves out in sharing its grace. If we hold onto this grace daily, we will receive the peace, comfort, and power unknown to this world.
May John 19:17–27 bring each of us a more profound realization of the path of the cross that Jesus walked. That path does not remain a historical event but emerges anew in the hearts and communities of believers as “grace in the here and now.” Pastor David Jang maintains that this grace continues to awaken churches and believers, spreading the message of salvation to the ends of the earth. Only by traversing the cross do we reach resurrection’s glory, and only in dying there do we truly receive new life. Believing in the risen, living Lord who overcame sin and death, we cannot but pledge, “Lord, I will carry my cross and follow You.” For this pledge to go beyond a lip-service confession and become real, we need to cling to the cross daily and steadily cultivate the heart of Jesus. In this discipline, greed and arrogance melt away; apathy transforms into love; conflicts turn into reconciliation.
Accordingly, John 19:17–27 reminds us that Jesus Christ’s crucifixion was at once the most horrifying tragedy and the most brilliant hope in all of history. Each time we pause to remember it, as Pastor David Jang has emphasized, we must recognize that “the cross is our road, our truth, and our life.” Since we are called to be Christians, let us renew our commitment not to stand among the mocking throng or the soldiers looking for personal gain at the cross, but to follow in the footsteps of Simon of Cyrene, bearing the cross; or like the women and John, remain faithfully by Jesus’ side to the end, overflowing with gratitude and willingly dedicating ourselves in return for His love. Having experienced the forgiveness given at the cross, we should likewise forgive our enemies, carry each other’s loads, and invest our passion in building God’s kingdom on earth. While gazing upon the crucified Christ, let us believe that the blood from His wounds purifies our sins and heals our brokenness, thereby empowering restoration not just in our personal lives but also in our churches, communities, nations, and indeed across the world.