L’amour de la Croix – Pasteur David Jang

Ce texte s’appuie sur la parole de Jean 13.1 : « Avant la fête de la Pâque, Jésus, sachant que Son heure était venue de passer de ce monde au Père, ayant aimé les Siens qui étaient dans le monde, Il les aima jusqu’au bout. » Il présente un aperçu biblique de la souffrance et de l’amour, tout particulièrement à méditer durant la période du Carême. Il met en lumière la souffrance de Jésus-Christ et sa véritable signification : celle de l’« amour jusqu’au bout » de Jésus-Christ. En s’appuyant sur différents passages bibliques—Psaume 119, Romains 5, Philippiens 1 et 3, Colossiens 1, 2 Timothée 1 et 2, 1 Pierre 2 et 4—l’auteur souligne que la souffrance du Christ n’est pas une simple « malédiction » ou un « malheur », mais plutôt « le chemin qui conduit à l’amour ». De plus, malgré la querelle des disciples lors du dernier repas, encore en proie aux valeurs du monde (cherchant qui était le plus grand), Jésus montre qu’Il les a « aimés jusqu’au bout ». Ainsi, Il nous enseigne que, par une vie de service et d’humilité, nous goûterons à la vie éternelle et à la gloire de la résurrection. Dans cette perspective, le pasteur David Jang insiste sur le fait que la vraie signification de la souffrance du Christ ne se réduit pas à un objet de tristesse ou de compassion humaine, mais qu’il importe de discerner et de mettre en pratique l’essence d’amour et de service qu’elle recèle : voilà le cœur véritable du discipolat. Nous pouvons structurer cette réflexion en deux points : premièrement, « La signification de la souffrance et l’amour du Christ », et deuxièmement, « L’application pratique de “Il les aima jusqu’au bout” ».


I. La signification de la souffrance et l’amour du Christ

À chaque période de Carême, nous réfléchissons avec une attention particulière à la souffrance que Jésus a endurée. Le pasteur David Jang souligne que le Carême n’est pas seulement un temps où l’on contemple la passion douloureuse de Jésus, mais un moment opportun pour saisir l’amour transcendant et éternel de Dieu qui est contenu dans cette souffrance. Le dernier repas décrit dans Jean 13 inaugure la marche résolue de Jésus vers la croix. L’évangéliste Jean atteste que Jésus, « ayant aimé les Siens qui étaient dans le monde, Il les aima jusqu’au bout » (Jn 13.1). L’expression « jusqu’au bout » ne suppose aucune limite temporelle ni aucune condition ; elle désigne un amour « parfait », un amour qui se poursuit jusqu’à la croix.

Selon l’enseignement du pasteur David Jang, ce que nous appelons habituellement « souffrance », vu d’un point de vue strictement humain, peut sembler « malédiction » ou « épreuve douloureuse ». Mais, du point de vue de Jésus, elle est « un acte d’amour décidé » envers les hommes. Il n’a pas évité la souffrance ; Il a choisi la voie de la croix, portant sur Lui le péché et les limites de l’humanité. Ainsi a-t-Il révélé l’amour de Dieu, Sa volonté de sauver le monde. La Bible affirme que cette souffrance nous est bénéfique. Le Psaume 119.67 déclare : « Avant d’être affligé, je m’égarais ; maintenant j’observe Ta parole. » Et au verset 71 : « Il m’est bon d’être affligé, afin d’apprendre Tes statuts. » Autrement dit, la souffrance est un moyen par lequel nous découvrons réellement ce qu’est la Parole de Dieu.

Le pasteur David Jang relève également Romains 5.3-4 où Paul déclare : « Nous nous glorifions même des afflictions, sachant que l’affliction produit la persévérance, la persévérance la victoire dans l’épreuve, et la victoire dans l’épreuve l’espérance. » Le processus qui nous fait grandir dans la connaissance de l’amour de Dieu se déploie davantage lorsque nous traversons la souffrance humaine. Participer à la souffrance du Christ ne signifie pas seulement affronter la douleur, mais discerner, dans cette souffrance, le service, la grâce et la profondeur du pardon qu’Il offre aux pécheurs. Philippiens 1.29 dit : « Car il vous a été fait la grâce, par rapport à Christ, non seulement de croire en Lui, mais encore de souffrir pour Lui. » Il y a ici une inversion surprenante : la souffrance du Christ devient un canal de grâce.

En outre, dans Philippiens 3.10-11, Paul confesse : « Mon but est de Le connaître, Lui, ainsi que la puissance de Sa résurrection et la communion à Ses souffrances, en devenant conforme à Lui dans Sa mort, pour parvenir, si je puis, à la résurrection d’entre les morts. » Cela montre que la souffrance n’arrive pas sans but, mais qu’elle est un chemin sacré pour prendre part à la « puissance de la résurrection » du Christ. La souffrance constitue l’occasion d’imiter l’humilité, le service, et l’amour dont Jésus a fait preuve jusqu’à s’offrir entièrement sur la croix. Dans Colossiens 1.24, Paul déclare : « Je me réjouis maintenant dans mes souffrances pour vous ; et ce qui manque aux souffrances du Christ, je l’achève en ma chair, pour Son corps, qui est l’Église. » Ainsi, la souffrance peut servir à édifier l’Église et à manifester le service envers la communauté. Cela rejoint l’affirmation du pasteur David Jang : « La souffrance ne se vit pas seul ; elle est une opportunité d’étendre l’amour et de servir. »

Dans sa deuxième lettre à Timothée, Paul exhorte à maintes reprises à souffrir avec l’Évangile (2 Tm 1.8, 2.3). Derrière cette exhortation se trouve la compréhension théologique que la souffrance du Christ est déjà investie d’une signification positive, celle de « l’amour de Dieu ». Par conséquent, les disciples ne doivent pas simplement chercher à échapper à la souffrance par crainte, mais ils doivent suivre la voie qu’Il a tracée au cœur de cette souffrance. Dans 1 Pierre 2.20-21 et 4.13, il est également question de la valeur qu’il y a à souffrir pour faire le bien, car c’est agréable aux yeux de Dieu. Participer aux souffrances du Christ conduit, au moment où Il apparaîtra dans Sa gloire, à une joie et un bonheur immenses. Le pasteur David Jang précise que « la souffrance est inévitable dans la vie chrétienne, et elle nous conduit finalement à prendre part à la gloire de la résurrection. »

Il existe en effet une grande différence entre la compréhension intellectuelle de cette vérité et son application réelle dans la vie. Bien que la Bible traite de la souffrance de façon récurrente, de nombreuses Églises et croyants manquent d’une compréhension appropriée de la souffrance. Le pasteur David Jang rappelle souvent le principe : « Il n’y a pas de gloire sans souffrance. » L’œuvre de salut accomplie par le Seigneur à la croix témoigne de la façon la plus puissante de l’amour de Dieu envers le pécheur : c’est précisément cette souffrance elle-même. Par conséquent, si l’Église assimile trop rapidement la souffrance à une malédiction ou un châtiment, elle risque de perdre le cœur même de l’Évangile : « l’amour du Christ qui va jusqu’au bout. » Dans le passage de Jean 13, on voit clairement la détermination de Jésus à endosser volontairement la souffrance pour continuer à aimer les Siens jusqu’au bout.

Le pasteur David Jang souligne que, dans Jean 13.1, l’expression « Il les aima jusqu’au bout » n’inclut pas seulement l’idée d’une absence de limite temporelle (« jusqu’à la fin »), mais aussi l’idée d’une absence de restriction quant à Son sacrifice ou à Son dévouement. Même lorsque les disciples ont commis des erreurs, ont abandonné Jésus et même L’ont renié, Son amour à leur égard ne s’est pas interrompu. Le point culminant de cet amour est le sacrifice sur la croix, et c’est précisément ce sacrifice qui prouve que la souffrance de Jésus n’est pas une malédiction mais un acte d’amour. Ainsi, la souffrance devient « le prix à payer pour aimer ».

En examinant Jean 13, nous découvrons que Jésus était pleinement conscient de la mort qui L’attendait : « Avant la fête de la Pâque, Jésus, sachant que Son heure était venue… » Cet événement aboutira au supplice de la croix, un châtiment cruel. Malgré tout, Il choisit d’aimer les Siens jusqu’au bout. D’un point de vue purement humain, c’est incompréhensible et cela relève d’un amour qui dépasse notre entendement. Le pasteur David Jang explique que « lorsque quelqu’un aime vraiment quelqu’un d’autre, il n’hésite pas à s’exposer à la souffrance si celle-ci est inévitable pour le bien de l’autre, car l’amour implique nécessairement un sacrifice et un don de soi. » La souffrance de Jésus exprime de manière la plus concrète qui soit le choix de l’humilité et l’attitude de serviteur qu’Il a incarnés.

Si l’on se réfère aux Évangiles de Matthieu 20 et de Luc 22, on voit clairement que, malgré l’amour persistant de Jésus, les disciples étaient encore imprégnés de valeurs séculières : ils se disputaient pour savoir qui était le plus grand. Dans Matthieu 20.20-27, notamment, Jésus enseigne que, dans Son royaume, celui qui veut être grand doit d’abord devenir serviteur. Le pasteur David Jang met l’accent sur ce point : « Dans le monde, les chefs dominent et cherchent la grandeur. Dans le royaume du Seigneur, c’est l’inverse. » Pour être un disciple authentique, on se réjouit plutôt de prendre la dernière place, en servant humblement les autres.

Le lavement des pieds relaté dans Jean 13.4-5 incarne cet enseignement dans un acte concret : aucun disciple n’a voulu prendre l’initiative de remplir ce rôle de serviteur, laver les pieds de ses compagnons. Or, Jésus se lève, ôte Son vêtement, prend un linge et un bassin, puis lave les pieds de Ses disciples. À l’époque, il incombait normalement à un esclave d’accomplir cette tâche humble. Pourtant, personne n’a voulu endosser ce rôle. Alors, le Seigneur donne Lui-même l’exemple et enseigne que l’amour ne se limite pas à des paroles, mais qu’il se prouve par le service. Le pasteur David Jang souligne : « Le dernier repas de Jésus avec Ses disciples eut lieu à un moment crucial, tout près de la crucifixion. Malgré l’imminence de Sa souffrance, le Seigneur insiste sur l’importance d’être serviteur, plutôt que de chercher la grandeur. »

Ainsi, la souffrance qui débute dans Jean 13 n’est pas un simple tableau de douleur, mais la scène dramatique d’un « Dieu qui aime jusqu’au bout ». Jésus n’annonce pas seulement cet amour par des paroles, Il prend la place la plus humble. C’est là la véritable essence du chemin vers la croix. En acceptant la croix, Jésus offre la vie éternelle au pécheur, et, dans l’histoire, l’amour infaillible et immuable du Christ s’est manifesté de façon éclatante. Dans cette optique, le pasteur David Jang enseigne que la vie chrétienne consiste à « ne jamais renoncer à l’amour, même dans la souffrance », et à « rendre témoignage à cet amour par le service ». La croix implique la souffrance mais aussi l’amour ; et de cet amour découle la vie éternelle.


II. L’application pratique de « Il les aima jusqu’au bout »

Comme nous l’avons vu, la souffrance du Christ représente l’apogée de l’amour, et la croix est le lieu où se révèle « Dieu qui aime jusqu’au bout ». Le pasteur David Jang souligne l’importance, pour l’Église et les croyants d’aujourd’hui, de traduire ce message biblique dans la pratique. Lorsque Jésus a été confronté à la dispute des disciples sur la question « Qui est le plus grand ? », Il leur a répondu par le lavement des pieds. De même, pour mener une vie où l’on « aime jusqu’au bout », il faut se demander comment appliquer cet exemple de façon concrète.

Jésus dit à Ses disciples : « Si donc Moi, le Seigneur et le Maître, Je vous ai lavé les pieds, vous devez aussi vous laver les pieds les uns aux autres » (Jn 13.14). Être disciple, c’est donc avant tout suivre l’exemple donné par le Seigneur. Toutefois, dans nos cœurs subsistent souvent un esprit de comparaison—« Qui est le plus grand ? »—, un désir de s’élever, une attitude qui veut être servi plutôt que de servir. Le pasteur David Jang fait observer que « dans l’Église d’aujourd’hui, des convoitises telles que la recherche de la gloire, du pouvoir et du paraître sont parfois bien présentes. Mais dans le royaume du Seigneur, c’est l’inverse : le plus grand est celui qui s’abaisse et sert davantage. Nous devons expérimenter ce renversement radical de nos valeurs. »

Alors, comment imiter l’exemple de Jésus, « Il les aima jusqu’au bout » ? D’abord, il faut comprendre que l’amour n’est pas qu’un sentiment ou une parole, mais une détermination de se donner pour le bien de l’autre, en dépit des circonstances. Dans Jean 13, Jésus lave les pieds de Ses disciples bien qu’Il sache déjà qu’ils se disputent (Jn 13.2) et qu’un d’entre eux Le trahira (Jn 13.21-27). Son amour ne dépend pas de la réaction ou du mérite de ceux qu’Il aime. L’amour relève de notre propre responsabilité, de l’engagement que nous devons prendre, même si cela implique la souffrance. Le pasteur David Jang commente : « L’amour ne doit pas vaciller, même si la personne que nous aimons ne réagit pas comme il faudrait. C’est précisément cet amour que Jésus a démontré à l’égard de Ses disciples et de l’humanité. »

En second lieu, l’amour que Jésus a manifesté s’est concrétisé dans un « service actif ». Le lavement des pieds n’était pas un simple geste pour illustrer l’humilité. À cette époque, après une journée de marche, les pieds étaient sales et poussiéreux, et les laver répondait à un besoin réel. Jésus ne s’est pas contenté de belles paroles ; Il a pris des mesures concrètes pour subvenir aux besoins de Ses disciples. C’est le même principe dans nos communautés ecclésiales : veiller sur autrui, se dévouer à sa famille et à son entourage, et, d’une manière générale, identifier et prendre en charge les besoins des autres. Le pasteur David Jang déclare : « Un amour authentique s’accompagne toujours d’un passage à l’acte. Peu importent la beauté ou la force d’un discours, si en réalité nous ne nous soucions pas de nos semblables, cet amour n’est pas celui de Jésus. »

Dans Luc 22.14-20, on apprend que, avant de souffrir, Jésus désirait célébrer la Pâque avec Ses disciples. Il partage avec eux le pain et la coupe, en disant : « Ceci est Mon corps qui est donné pour vous. » Le verbe « donner » est lourd de sens : l’amour, c’est se « donner soi-même ». Et cet acte de don s’accomplit parfaitement sur la croix. Jésus nous ordonne de célébrer ce repas en souvenir de Lui, afin que nous ne perdions jamais de vue l’amour sacrificiel qu’Il nous a offert. Le pasteur David Jang indique : « Chaque fois que nous prenons la Cène, nous sommes conviés à méditer l’amour concret de Jésus, qui a livré Son corps et versé Son sang pour nous. Ce n’est pas une simple cérémonie, mais un appel à nous rappeler que nous devons à notre tour nous servir les uns les autres de la même manière. »

L’Église est donc appelée, dans cet esprit, à commémorer le sacrifice de Jésus et à exhorter chaque croyant à vivre l’« amour jusqu’au bout » dans son quotidien. Si l’Église ne pratique pas cet amour et n’emprunte pas la voie de Jésus, alors l’Évangile apparaîtra vite comme un slogan creux aux yeux du monde. Or, on sait qu’aux premiers temps de l’Église, les disciples mettaient en commun leurs biens et se soutenaient mutuellement (Ac 2.44-45) ; ils prenaient soin les uns des autres au milieu des persécutions et des souffrances. C’est ainsi que l’Empire romain fut touché et que la puissance de l’Évangile fut révélée. Le pasteur David Jang affirme : « Aujourd’hui encore, l’Église a la responsabilité de manifester la réalité du royaume de Dieu par la pratique concrète de l’amour, pour que le monde sache que nous sommes vraiment Ses disciples. »

De plus, si nous regardons autour de nous, les personnes « dont il faut laver les pieds » sont innombrables : les pauvres, les malades, les exclus, les migrants, les personnes en situation de handicap, etc. Jésus, sans hésiter, les aurait servis. Pourtant, il nous arrive de les délaisser sous prétexte que « nous sommes trop occupés » ou que « quelqu’un d’autre s’en chargera ». Le pasteur David Jang rappelle : « Si Jésus passait du temps avec les exclus, les malades, les publicains, les prostituées, les lépreux, c’est parce qu’Il choisissait délibérément de s’approcher des exclus. C’est la logique même de l’amour de la croix. » L’Église et les croyants ne doivent pas se demander « Qui me servira ? » mais « Qui puis-je servir ? ».

Pour expérimenter plus pleinement l’amour de Jésus qui va « jusqu’au bout », il est crucial d’adopter une perspective « eschatologique » sur la vie, c’est-à-dire de changer notre échelle de valeurs. Le pasteur David Jang explique : « L’arrivée de nouveaux cieux et d’une nouvelle terre signifie l’avènement d’un monde entièrement renouvelé, fondé sur des valeurs diamétralement opposées à celles de la terre. » L’énigmatique parole de Jésus, « Plusieurs des premiers seront les derniers, et plusieurs des derniers seront les premiers », illustre les lois de ce royaume. Dans le monde, la réussite se définit en termes de réussite sociale, de prestige, de domination, tandis que dans le royaume de Dieu, on s’élève en s’abaissant, on trouve l’honneur en se dépouillant de soi-même et en élevant l’autre. Lorsque Jésus lave les pieds de Ses disciples dans Jean 13, Il témoigne de manière tangible de cet ordre nouveau.

Nous ne devons pas craindre la souffrance, mais y découvrir le « mystère de l’amour » et, dans le contexte qui nous est propre, choisir de persévérer dans l’amour. Le pasteur David Jang insiste : « Même si notre vie est difficile, même si les autres ne nous comprennent pas ou nous persécutent, nous ne devons jamais renoncer à aimer jusqu’au bout. » Car la gloire de la résurrection ne se manifeste pas simplement en « endurant » la souffrance, mais en la « comblant d’amour ». Jésus, confronté à la souffrance, à l’abandon de Ses disciples et à l’opprobre du monde, a délibérément choisi de se donner jusqu’au bout. C’est ce don qui conduit à la résurrection. Sans amour, la souffrance n’est que malédiction, mais remplie d’amour, elle ouvre l’accès à la vie éternelle.

La souffrance de Jésus n’a rien d’un sacrifice passif ou d’une injustice subie : c’est un amour actif, exprimé de manière tangible. En choisissant la croix, le supplice le plus infamant, Jésus révèle la profondeur de l’amour de Dieu, qui surpasse le péché et la faillibilité des hommes. Le pasteur David Jang affirme : « La croix est amour à 100 %. Nous sommes appelés à la proclamer et à en être témoins. Mais pas seulement par nos mots : nous devons modeler notre propre vie sur l’exemple de Jésus, “Il les aima jusqu’au bout”. » L’amour va de pair avec la souffrance, mais c’est en traversant cette souffrance que nous pouvons réellement découvrir la grâce de Dieu et entrevoir l’espérance de la résurrection. Voilà le message essentiel du Carême : ne pas nous contenter d’observer de loin la passion de Jésus ou d’éprouver une pitié humaine à Son égard, mais décider de mettre en pratique le même amour.

Au cours de la vie de foi, il arrive de connaître des conflits et des blessures, même à l’intérieur de l’Église. Des disputes peuvent éclater entre responsables et fidèles ou entre les fidèles eux-mêmes : « Qui a raison ? » « Qui mérite d’être le plus considéré ? » « Qui doit être servi en premier ? » Pourtant, dans tout cela, Jésus nous dit : « Soyez des serviteurs les uns des autres ; lavez-vous les pieds les uns aux autres. » Ce commandement demeure pleinement d’actualité. En prenant soin du pied de l’autre, en pardonnant ses faiblesses, en servant nos frères et sœurs, l’Église est appelée à être la lumière et le sel du monde. Le pasteur David Jang insiste : « Ce n’est qu’en adoptant réellement la posture de serviteur dans tous les domaines de la vie que le monde, en voyant l’Église, se dira : “Oui, ce sont vraiment les disciples de Jésus !” » Autrement dit, l’attitude de Jésus lavant les pieds de Ses disciples doit se perpétuer dans nos communautés aujourd’hui.

Toute forme d’amour implique nécessairement un renoncement ; toute forme d’édification de l’autre suppose une part de souffrance. Cependant, cette souffrance n’est pas une « malédiction ». Elle peut même être le plus beau cadeau de Dieu, car elle nous permet de goûter plus intensément l’amour de Jésus et la grâce qu’Il répand sur chacun de nous. Certes, si nous nous sacrifions par pur intérêt personnel ou par ambition, nous nous épuiserons, mais si nous souffrons parce que nous choisissons d’aimer, alors cette souffrance recèle une douceur profonde. C’est précisément la leçon de Jésus. Dans Jean 13, Jésus, qui aime « jusqu’au bout », intègre dans Son amour la joie, la reconnaissance et même la promesse de la résurrection. Le pasteur David Jang rappelle sans cesse cet Évangile en soulignant à quel point les disciples, malgré leurs années passées aux côtés de Jésus, n’avaient pas pleinement assimilé cette « humilité et cet amour ». Il met en garde contre la facilité avec laquelle l’Église d’aujourd’hui s’en détourne, risquant ainsi de perdre l’essence de sa mission et de cesser d’être une source d’espérance pour le monde.

Lors du dernier repas, malgré les faiblesses de Ses disciples qui allaient bientôt L’abandonner, Jésus « les aima jusqu’au bout ». Dans cette « souffrance du Christ » se concentre l’aboutissement de Son amour, et ce sacrifice est le fondement de notre vie éternelle. Nous ne nous souvenons pas de cet amour uniquement de façon abstraite ; nous le manifestons concrètement par l’attitude du serviteur qui lave les pieds et sert autrui. Lorsque l’Église vit ainsi, le monde pourra enfin constater la vérité des paroles de Jésus : « À ceci tous connaîtront que vous êtes Mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres » (Jn 13.35).

Le pasteur David Jang conclut en ces termes : « La croix du Christ, Sa souffrance, sont l’expression de la volonté de Dieu de nous aimer jusqu’au bout ; c’est là que s’est ouverte la porte de la vie éternelle. Nous aussi, pour marcher à la suite de cette Bonne Nouvelle, devons choisir la voie de l’amour jusqu’au bout. » Un tel choix n’est pas aisé, car le monde nous pousse à nous élever et à nous centrer sur nous-mêmes. Mais nous avons l’exemple de Jésus et l’assistance du Saint-Esprit. Si nous nous attachons à cet amour et consentons à devenir les serviteurs les uns des autres, l’Église retrouvera la puissance de la croix et proclamera avec force l’espérance de la résurrection. Tant pendant le Carême que tout au long de notre vie de foi, puissions-nous méditer en profondeur la souffrance et l’amour de Jésus, et décider de les mettre en pratique : alors, nous pourrons, à notre tour, laver les pieds des autres et devenir de véritables disciples.

Cette parole de Jean 13.1, « Il les aima jusqu’au bout », proclame avec force que le chemin du chrétien dans ce monde est à la fois un chemin de « souffrance » et un chemin « d’amour ». La souffrance du Christ est certes douloureuse, mais elle est aussi le plan le plus magnifique de Dieu pour sauver l’humanité, et Jésus y a consenti par obéissance totale. Le pasteur David Jang martèle ce point dans ses prédications et ses écrits : plutôt que d’éviter la souffrance par crainte, nous devons en saisir le sens divin et l’essence de l’amour, et suivre les traces du Christ. C’est en vivant ainsi que nous faisons l’expérience de la puissance de la résurrection, c’est-à-dire d’une vie nouvelle et d’une joie profonde. Une souffrance dépourvue d’amour risque de conduire au désespoir, mais une souffrance imprégnée d’amour est une porte mystérieuse vers la vie. Tel est le message spirituel essentiel auquel nous invite la période du Carême.

D’abord, nous devons réaliser que la souffrance de Jésus ne se résume pas à une douleur humaine, mais qu’elle exprime l’infinité de l’amour de Dieu. Jésus a aimé « jusqu’au bout », révélant que la souffrance n’est pas une malédiction, mais bien la route qui mène à la vie éternelle. Et participer à cette souffrance constitue pour nous une grâce et une bénédiction. Deuxièmement, l’amour et la souffrance du Christ doivent être rendus visibles dans la vie quotidienne de l’Église et des croyants, par des gestes concrets. Lorsque nous suivons l’exemple de service donné par Jésus en lavant les pieds de Ses disciples, en nous aimant les uns les autres jusqu’au bout, le monde découvre alors l’espérance de la résurrection. Voilà le message que le pasteur David Jang ne cesse de proclamer. Comme dans Jean 13, « Il les aima jusqu’au bout », nous aussi, quelles que soient les circonstances, nous sommes appelés à persévérer dans l’amour, à adopter l’attitude humble d’un serviteur, et à manifester la réalité du royaume de Dieu autour de nous.

Tout cela découle de la leçon que Jésus a donnée à Ses disciples lors de ce dernier repas. Tandis qu’ils cherchaient encore à savoir « qui est le plus grand », Jésus a choisi « d’être le serviteur » en lavant leurs pieds. Et Il allait aussitôt après se livrer à la croix, ouvrant ainsi à l’humanité la voie de la vie éternelle. Oui, la croix implique la souffrance, mais elle est aussi le message d’amour le plus beau qui soit. Puissions-nous donc, au cours du Carême et tout au long de notre vie de foi, nous imprégner de cette parole que répète le pasteur David Jang—« la croix est souffrance, mais elle n’est pas malédiction, elle est amour »—et décider à notre tour d’aimer jusqu’au bout. L’amour ne se prouve pas seulement par des paroles, mais par une vie concrète de service, caractérisée par le lavement des pieds et l’humilité. Même si le chemin est étroit et difficile, suivre l’exemple de Jésus nous donne accès à une joie profonde et à l’espérance de la résurrection. Puissions-nous, en tant que communauté, continuer à proclamer l’écho de cette vérité de Jean 13.1—« Il les aima jusqu’au bout »—et à la faire résonner dans nos vies.

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十字架之爱 – 张大卫牧师

本文围绕约翰福音13章1节的经文——“逾越节以前,耶稣知道自己离世归父的时候到了,他既然爱世间属自己的人,就爱他们到底”——阐述了关于苦难与爱的圣经洞见,尤其强调在受难期(四旬期)期间,我们要深深默想耶稣基督的苦难,以及这苦难的真正意义在于“基督对我们爱到底”。文中引用诗篇119篇、罗马书5章、腓立比书1章与3章、歌罗西书1章、提摩太后书1章与2章、彼得前书2章与4章等多处经文,指出基督的苦难并非“咒诅或不幸”,而是“引领我们进入爱的道路”。此外,尽管门徒在最后的晚餐仍陷于世俗价值观的争执,谁大谁小,然而主耶稣仍然“爱他们到底”。祂以此向我们彰显,通过服事与卑微的生活,我们也能尝到永生和复活的荣耀。由此,张大卫牧师强调:不要把耶稣基督的苦难仅仅视为悲伤或人性的怜悯,而应领悟其中蕴含的“奇妙服事与爱的本质”,并将之付诸实践,这才是真门徒的核心。本文分两大部分来整理:第一,“苦难的意义与基督的爱”,第二,“‘爱他们到底’的实践性应用”。


一、苦的意基督的

在受难期(四旬期)里,我们会格外地默想耶稣所经历的苦难。张大卫牧师提醒说,受难期不单是对耶稣痛苦受难的悲叹与哀伤,而是更要抓住那“超越且永恒的神之爱”在苦难之中的彰显。约翰福音13章所记载的最后的晚餐,正是基督走向十字架道路的正式开端。约翰见证说,耶稣既然爱属自己的人,就爱他们到底(约13:1)。这里的“爱他们到底”,并没有时间或条件的限制,乃是“完全的爱”,这种爱本身正是通往十字架的道路。

按照张大卫牧师的教导,我们从人的角度看“苦难”,往往会认为它是“咒诅”或“痛苦的考验”,可是在耶稣的眼中,这却是对世人的“爱的决断”。主耶稣并没有逃避苦难,而是选择背负十字架的道路,承担了人类的罪和局限,也借此彰显了神对世人的救赎之意。圣经告诉我们,这苦难对我们大有益处。诗篇119篇67节说:“我未受苦以先走迷了路;现在却遵守你的话。”第71节又说:“我受苦是与我有益,为要使我学习你的律例。”可见,苦难的经历能成为我们真正认识神话语的途径。

张大卫牧师同样引用罗马书5章3-4节中保罗的话:“在患难中也是欢欢喜喜的。因为知道患难生忍耐,忍耐生老练,老练生盼望。”他指出,对神的爱有更深的认识,往往在我们经历人性苦难的过程里更加完全地发生。所谓“与基督的苦难有分”,并不只是说我们遭遇痛苦,而是指我们在苦难之中更加体悟耶稣的服事、恩典,以及祂对罪人的深切饶恕。腓立比书1章29节写道:“因为你们蒙恩,不但得以信服基督,并要为他受苦。”其中暗含着“基督的苦难反而成为恩典管道”的悖论。

此外,腓立比书3章10-11节保罗说:“使我认识基督、晓得他复活的大能,并且晓得和他一同受苦,效法他的死,或者我也得以从死里复活。”这说明苦难并非毫无目标地临到,而是引导我们与基督“复活的大能”相连的圣洁之路。苦难是效法耶稣在十字架上所彰显的卑微与服事,并甘心把自己完全交出之爱的机会。歌罗西书1章24节保罗说:“现在我为你们受苦倒觉欢乐,并且为基督的身体,就是为教会,要在我肉身上补满基督患难的缺欠。”这说明苦难能成为建造教会、服事群体的工具,正如张大卫牧师所强调的“苦难不是孤立承受的,而是爱的延伸与服事的机会”。

在提摩太后书里,保罗也多次劝勉要与他“一同为福音受苦”(提后1:8, 2:3)。这番劝勉背后,包含了“基督的苦难已带着神的爱”的神学认知。故而门徒不应在惧怕中躲避苦难,反倒要在苦难中跟随主的道路。彼得前书2章20-21节、4章13节也谈到,为行善受苦在神面前是可喜爱的;与基督的苦难有分,将来当主在荣耀里显现时,也会带来极大的喜乐。对此,张大卫牧师的解读是:“苦难对基督徒而言必然会临到,但最终会引我们进入复活的荣耀。”

的确,仅仅在头脑里理解这些教导,和在实际生活中去践行,往往截然不同。虽然圣经里屡次论及苦难,今日许多教会与信徒仍对苦难没有正确的认识。张大卫牧师常提到“没有苦难就没有荣耀”的真理。主耶稣在十字架上成就救赎之工,正是因那苦难本身最有力地见证了神对罪人的爱。因此,如果教会只把苦难简单视为“咒诅或刑罚”,就会错失福音的核心——“基督对我们爱到底”的救赎之爱。从约翰福音13章的经文可见,耶稣“爱属自己的人,爱他们到底”的背后,显然有着“甘心领受苦难”的意志。

张大卫牧师指出,约翰福音13章1节那句“爱他们到底”,此处所指“到底”没有时间上的局限(意即“直到最后一刻”),也没有牺牲与奉献的限制。不管门徒有何过失,甚至抛弃耶稣或在危难时否认祂,耶稣的爱仍然不止息;这爱的巅峰就是十字架上的牺牲。而这牺牲正证明了耶稣的苦难不是咒诅,而是爱。换言之,苦难是“为了爱所付的代价”。

回到约翰福音13章首节:“逾越节以前,耶稣知道自己离世归父的时候到了……”,这句表明主十分清楚将临的是痛苦的死亡与惨烈的十字架刑罚。即便如此,耶稣还是选择了“爱到底”的道路。从人的角度来看,这是难以理解的超越之爱。张大卫牧师在此处强调:“若人真正爱某个人,即便那份爱会带来苦难,也不会退缩。因为爱本身意味着为对方牺牲和奉献,这几乎是必然的。”耶稣的苦难正是祂“俯就卑微、以仆人的姿态活着”的爱最具体的展现。

结合马太福音20章、路加福音22章里门徒彼此争论谁大的场景,我们看到即便耶稣“爱他们到底”,门徒仍受制于世俗的权力观,谁位分高、谁权势大。耶稣则清楚宣告:“在你们中间,谁愿为大,就必做你们的用人”(参太20:20-27)。张大卫牧师对此评论说:“世上的君王都要管辖人、高高在上,但在主的国度却相反。”真正的门徒应在卑微处服事,以此为荣耀,用谦卑彼此相待。

耶稣在最后的晚餐里为门徒洗脚(约13:4-5)正是这一教导的实践。当时,门徒没人愿意主动作“仆人”的角色;于是耶稣解下外衣,拿起毛巾束腰,倒水在盆里,一一洗门徒的脚。要知道,在当时的中东文化背景下,这通常是仆人才做的最卑微的工作。可门徒却谁也不先去洗脚或彼此服事。主耶稣亲自示范说明,爱绝不是停留在言语上,而必须通过实际的服事来印证。张大卫牧师说:“最后的晚餐,正是耶稣救赎人类前最紧迫的时刻。但主却反向地告诉门徒:并不是‘谁更大’,而是‘谁真像仆人那样服事’,这才是首要之事。”

因此,约翰福音13章呈现的苦难开端,并非只是悲惨的场景,而是“那位爱我们到底的神”所展现的戏剧性舞台。耶稣没有用言语空谈,而是亲身选择了最卑微之处。这就是通往十字架的核心。祂甘心背十字架,使我们这些罪人得享永生,并在历史中永远铭刻“基督的爱是信实不变的”这一真理。基于此,张大卫牧师总结说,基督徒的生命就是要“在苦难中依然不放弃爱”,并“以服事来见证这份爱”。十字架虽是苦难,但同时也是爱,而正是这爱带来“永生”的应许。


二、“到底”的

如上所述,基督的苦难乃是爱的巅峰,十字架则是“那位爱我们到底的上帝”最真实的展现。张大卫牧师再三强调,今天的教会与信徒当如何在现实生活中活出这份圣经信息,才是至关重要的。正如耶稣在门徒为“谁大谁小”争论不休时,用“洗脚的服事”来回答他们一样,我们若要“爱人到底”,就必须有具体的行动与应用。

主耶稣对门徒说:“我是你们的主,你们的夫子,尚且洗你们的脚;你们也当彼此洗脚。”(约13:14)即是告诉我们,跟随主的榜样并付诸行动,才是门徒的标志。可现实是,我们内心仍常被“谁更伟大”、“谁更高”的比较心所捆绑,常常渴望被服事,而不是去服事别人。张大卫牧师指出:“现今很多教会也潜藏着名誉欲、权力欲、炫耀心。但在主的国度,真正为大的,乃是那些甘愿谦卑与服事别人的人。我们要经历的,正是这价值观的彻底扭转。”

那么,该如何效法耶稣“爱他们到底”的样式呢?首先,我们要认识到,“爱”不是单纯的情感或言语,而是一种“不论何种境遇都不放弃、为对方益处舍己”的意志。约翰福音13章里,耶稣明知门徒中有人争大位,有人即将背叛自己(约13:2, 21-27),但祂仍然爱他们到底。这表明,爱并不取决于对方是否配合或回报,而是我们本分所在,纵使会带来苦难也要承担。张大卫牧师评论道:“哪怕对方没有令人满意的表现,爱也不该因此动摇。耶稣对门徒,以及对全人类所显明的爱,就是这样的爱。”

耶稣所示范的爱,具体体现为“服事的行动”。给门徒洗脚不仅是表面姿态,而是实实在在地满足他们日常所需。那时候在炎热多尘的环境里,一整天下来,脚满是尘土,需要用水洗净,乃是极具体的服事。耶稣不只是“口头上、心意上”表示关怀,而是真正动手去照顾门徒。这种爱,在教会群体当中,或在家庭、邻舍乃至更广泛的社会中,也应当化为行动:留意别人的需要,并乐意实实在在地帮助。张大卫牧师提醒说:“真爱从来都是伴随行动的。即便言词再美妙,若不在行动上帮助周围有需要的人,也不能称为跟随耶稣榜样的爱。”

特别是路加福音22章14-20节描述,耶稣在受难前渴望与门徒同守逾越节,还分给他们饼和杯,说“这是为你们舍的我的身体”。其中明显带有“给予、舍己”的信息。也就是说,爱就是“把自己献出来”,而这份“舍己”在十字架上被彻底成全。耶稣也嘱咐我们每逢守圣餐,要纪念祂的这种牺牲之爱。张大卫牧师表示:“当我们在圣餐礼中,领受主为我们撕裂的身体和所流的宝血时,要思想这份真实的爱。而不只是履行仪式,还当省察我们是否也如此彼此服事。”

因此,教会当在纪念主牺牲的场合,彼此劝勉,要在生活中活出“爱到底”的样式,将这爱带到世界。如果教会对这爱无动于衷,不愿真心跟随主所指示的道路,那福音在世人眼中也就成了空洞的口号。回顾初代教会,门徒彼此供应、甘愿分享财物(徒2:44-45),在逼迫和苦难中仍彼此照顾,这种见证正是转化罗马帝国、彰显福音大能的关键。张大卫牧师说:“在当代,我们也有责任透过实践爱的行动来见证神的国度,这正是世人能真切认出‘他们真是耶稣的门徒’的主要标志。”

再者,若我们环顾四周,就会发现有许多“需要我们洗脚”的人:贫困者、病患、被边缘化的人、外来移民、残疾人等等。他们往往被社会忽视。我们也许看见他们,却觉得“我是更重要的人”,或者想着“会有别人去帮助”,就此忽略。但张大卫牧师提醒说:“耶稣在世时,与边缘人、病患、税吏、妓女、麻风病人同行,医治他们、接纳他们,绝非偶然。这正是十字架之爱所体现的方式。祂先主动走到他们面前。”因此,教会和信徒当自问的,不是“谁来服事我”,而是“我要去服事谁”。

要更深体验耶稣“爱到底”,需要我们生命中“末世性的价值观改变”。张大卫牧师指出:“新天新地,也就是神的国度降临,意味着以往价值观的根本改变。”正如耶稣所言“在后者要在前,在前者要在后”,这是天国的逆向原则。在世上,人们把更高的地位与他人的敬重视为成功;但在神的国度里,反倒是降卑服事他人,甘心舍己,使人得益处,这才算是“真正的尊贵”。约翰福音13章中,耶稣为门徒洗脚的举动就是对此“天国奥秘”的最佳诠释。

面临苦难时,不应只是恐惧,而要在其中窥见“爱的奥秘”,并在神所赐的时机与环境中,实践“爱到底”。张大卫牧师一再强调:“无论生活多艰难,无论人是否理解或甚至逼迫我们,都不可放弃爱到底的生命。”因为复活的荣耀,不仅是苦苦忍耐就能得到,而更是因“在苦难中仍以爱充满”而带来的祝福。主耶稣正是在面对苦难、门徒背叛和世人讥诮时,依然选择把自己完全交出,这才连结到复活的大能。我们也是如此。若没有爱,苦难便是咒诅;若在爱里经历苦难,就孕育着永生的盼望。

耶稣的苦难并非“被动的牺牲”或“单纯地受委屈”,而是非常具体、积极地表达爱。基督甘愿接受十字架这样最羞辱的刑罚,就是要彰显神之爱远超人的罪与局限。张大卫牧师说:“十字架完全是出于爱。我们既蒙召成为这爱的见证人,就必须将它传播并见证出来,而且不仅在言语上,更要在我们自身生活中‘效法那位爱我们到底的耶稣’。”这条爱的道路往往伴随苦难,但也正是在苦难中,我们才体验神更深的恩典,并怀抱复活的盼望。所以在受难期,我们切莫只是远远观望耶稣的受苦,或对祂的痛苦停留在怜悯,而要反思“我们如何去实践同样的爱”,并立志照此去行。

在信仰生活中,我们也难免在教会里遭遇冲突与伤害:领袖与信徒之间、信徒彼此之间,常常为“谁对谁错”“谁更值得被认可”“谁应先受优待”而争执。然而耶稣对这样的我们说:“你们要作仆人,彼此洗脚。”这教导今天仍然有效。只有当我们彼此洗脚、互相包容,彼此服事,教会才会在世上真正成为光与盐。张大卫牧师进一步指出:“当信徒在各个领域都以仆人的姿态委身,那时人们才能从教会身上看到‘啊,他们真是耶稣的门徒。’”换句话说,耶稣在最后的晚餐里为门徒洗脚的场景,也必须在当今教会共同体中被重新呈现。

爱的代价必然伴随牺牲。为他人得益处、让别人得生命与建造,总会有苦难夹杂其中。然而,那苦难并非咒诅,反倒常常成为神的珍贵礼物。因为在苦难的经历中,我们更深体会耶稣之爱,以及祂向我们各人所施的恩典。若是为“自我、野心”去承担的劳苦,往往令人疲惫不堪;但若因爱而牺牲,那就甘之如饴。耶稣教导的正是如此。约翰福音13章里,“爱他们到底”的主,把喜乐、感恩和复活的盼望一并储存在爱中。张大卫牧师也反复传递这一福音讯息:门徒跟随主多年,仍未能真正内化“服事与爱”,当代教会也太容易疏忽这点。如果不恢复此核心,教会就会失去本质,也无法将盼望带给世界。

耶稣在最后的晚餐里对门徒的态度——明知他们软弱,甚至会弃祂而去,却依然“爱他们到底”——这正是教会与信徒的终极榜样。基督的苦难乃是爱的结晶,祂对我们的牺牲更是我们得永生的根基。对此,我们不仅要在观念上记得,更应在实际生活里践行“彼此洗脚”,即持守仆人心态、付诸服事行动。当这样的教会、这样的信徒聚集时,世人就会看见约翰福音13章35节所言“你们若有彼此相爱的心,众人因此就认出你们是我的门徒了”确实成真。

张大卫牧师说:“耶稣的十字架、那苦难,就是上帝爱到底的意志,也因此开启了永生之门。我们也当走上这福音之路,选择‘爱到底’的生活。”这样的选择并不轻松,因为世俗不断诱惑我们去追逐自我中心和更高地位,但我们已得着主耶稣的榜样,并且有圣灵帮助。只要我们真心持守这份爱,甘心彼此作仆人,教会就能再次彰显十字架的大能,并宣告那完全的复活盼望。无论是受难期还是日常生活,我们若深思并践行张大卫牧师所强调的这番真理——“十字架虽是苦难,却绝不是咒诅,而是爱”——就能定意活出这份爱。爱不是口号,而是透过彼此洗脚、彼此谦卑来印证。纵使这道路狭窄艰难,但只要我们遵行耶稣已立的榜样,就能享受超越世俗的喜乐与复活的盼望。愿“爱他们到底”这句话,今日也透过我们的生命与教会不断回荡,直到主再来。

愿我们牢记:首先,要看到耶稣苦难的意义超越人间痛苦,揭示神无限大爱;并且祂那“爱到底”的姿态让我们明白,苦难并非咒诅,而是迈向永生的门。而能与这苦难同有份,对我们而言,反是蒙恩与福分。其次,基督的苦难与爱应该在当代教会和信徒日常生活里通过具体行为再现。唯有重现耶稣在洗脚时示范的服事精神,“爱到底”才得以真实彰显,世人亦能借此认识复活的盼望。张大卫牧师反复传递的讯息正是如此:像约翰福音13章所说的“爱他们到底”一样,我们也要在任何光景下都不放弃爱,甘心作仆人,将神的国度见证在地上。

这一切,终归源于耶稣在最后的晚餐所作的教导与行动。门徒在争谁大谁小时,主以“仆人之姿”回应。随后主走向十字架,为全人类敞开永生之路。十字架虽然象征苦难,却也是最美的爱之信息。由此,盼望我们在受难期以及每个信仰日常,能再次深深思想张大卫牧师一贯强调的真理:“十字架虽苦,却不是咒诅,而是爱。”并下定决心活出“爱到底”的生命。爱需要用生活来见证,通过彼此洗脚、甘心卑微来彰显。尽管这道路艰险,但因有主耶稣所立的榜样,我们就能得享世人无法给予的喜乐与复活盼望。愿“爱他们到底”的呼声,依然在今天通过我们的生命与教会,继续传扬不息。阿们。

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十字架の愛 – 張ダビデ牧師

本稿は、ヨハネの福音書13章1節の「過越の祭りの前に、イエスはこの世を去って父のみもとに行く時が来たことを悟り、この世にいる自分の者たちを愛して、彼らを最後まで愛された」という御言葉を中心に、苦難と愛に対する聖書的な洞察を整理したものである。特に四旬節(受難節)の期間に私たちが深く黙想すべきイエス・キリストの苦難、そしてその苦難の真の意味がイエス・キリストの「最後まで愛される」ご意志にあるという事実を軸に展開している。本文で提示された詩篇119篇、ローマ書5章、ピリピ書1章と3章、コロサイ書1章、テモテ第二1章と2章、ペテロ第一2章と4章の節々を共に考察しながら、キリストの苦難は単なる「呪いや不幸」ではなく「愛へと導く道」であることを強調している。また、弟子たちが最後の晩餐の席で依然として世的価値観にとらわれ、「誰がより偉いか」を争う姿にもかかわらず、イエス様が彼らを「最後まで愛された」ことを示されることで、私たちも仕え合い、へりくだる生き方を通して永遠の命と復活の栄光を味わうことができると教えておられる。このような文脈の中で張ダビデ牧師は、イエス・キリストの苦難を単に悲しみや人間的な同情の対象とするのではなく、その苦難に込められた驚くべき仕えと愛の本質を悟り、実践することこそ真の弟子道の核心であると力説する。以下、「第一に『苦難の意味とキリストの愛』、第二に『最後まで愛されることの実践的適用』」という流れで整理したい。


Ⅰ. 苦難の意味とキリストの愛

イエス様が受けられた苦難について、私たちは四旬節の期間に特に深く黙想するようになる。張ダビデ牧師によれば、四旬節は単に悲しく痛ましいイエスの受難を見つめる時間ではなく、その苦難に込められた超越的かつ永遠の神の愛を悟る機会であると強調している。ヨハネの福音書13章に記されているイエス様の最後の晩餐は、キリストの十字架へ向かう歩みが本格的に始まる場面である。ヨハネはイエス様が「この世にいる自分の者たちを愛して、最後まで愛された」と証言する(ヨハネ13:1)。ここで「最後まで愛された」という言葉は、時間的制限や条件的制約のない「完全な愛」を意味し、その愛がまさしく十字架へと続く道そのものであることを示している。

張ダビデ牧師の教えによれば、私たちが一般的に「苦難」と呼ぶものは、人間的な視点から見ると「呪い」や「つらい試練」のように思えるかもしれない。しかしイエス様の視点から見れば、それは人々に対する「愛の決断」である。イエス様は苦難を避けず、十字架の道を選択されることによって、人間の罪と限界を背負われた。そしてその過程を通して、神の愛、すなわち世に対する救いのご意志を明らかにされたのである。聖書はこの苦難が私たちにとって益であると語る。詩篇119篇67節では「苦しみに会う前には私は誤った道を行きましたが、今はあなたの御言葉を守ります」と告白し、71節では「苦しみに会ったことは私にとって益でした。これによって私はあなたのおきてを学ぶことができました」と語る。つまり「苦難」という過程は、神の御言葉が真に何であるかを悟るための通路として働くというのである。

張ダビデ牧師はローマ書5章3〜4節でパウロが語る「患難をも喜んでいます。それは患難が忍耐を生み、忍耐が練達を生み、練達が希望を生むと知っているからです」という一節も同じ文脈で解説する。神の愛をより深く知る過程は、人間的な苦難を通り抜けるときに、より完全に起こる。キリストの苦難にあずかるということは、単に痛みを直面する行為を指すのではなく、その苦難の中に込められたイエス様の仕えと恵み、そして罪人に対する赦しの深みを悟ることを意味する。ピリピ書1章29節には「キリストのために、あなたがたに与えられた恵みは、彼を信じることだけでなく、彼のために苦難を受けることでもあるのです」とある。そこには「キリストの苦難」がむしろ恵みの通路であるという逆説が含まれている。

さらにピリピ書3章10〜11節でパウロが「私はキリストとその復活の力とにあずかり、その苦難にもあずかって、彼の死のさまに倣い、何とかして死人の中からの復活に達したいのです」と告白しているように、苦難は単に目的なく与えられる現象ではなく、キリストの「復活の力」にあずかるための聖なる道であることを示している。苦難は、キリストが十字架で示されたへりくだりと仕え、そしてご自分を徹底的にささげられた愛を倣う機会である。コロサイ書1章24節でパウロは「今、私はあなたがたのために受ける苦しみを喜びとし、キリストの残された苦難を、その体なる教会のために、私の肉体に満たしています」と語り、苦難が教会を建て上げ、共同体に仕える手段になり得ることを示している。これは張ダビデ牧師が強調する「苦難は一人で受けるものではなく、愛の拡張であり、仕えの機会である」との言葉と通じる。

テモテ第二の手紙でもパウロは繰り返し、福音と共に苦難を受けるよう勧めている(Ⅱテモテ1:8、2:3)。この勧めの背景には、キリストの苦難がすでに「神の愛」という肯定的な意味を持つという神学的理解がある。ゆえに弟子たちは恐れの中で苦難を避けようとするだけではなく、その中に込められた主の道をたどるべきだというわけである。ペテロ第一2章20〜21節と4章13節でも、善を行って苦しみを受けるのは神の御前に麗しいことであり、キリストの苦難にあずかることは、やがて主が栄光のうちに現れるとき、大きな喜びと楽しみに結びつくと語っている。張ダビデ牧師はこれを「苦難はキリスト者の人生に必然であり、最終的には復活の栄光にあずからせてくれる道である」と解説する。

実際、このような教えを頭で理解することと、現実の生活で適用することには大きな違いがある。聖書が苦難について繰り返し語っているにもかかわらず、今日、多くの教会と信徒たちは苦難に対する正しい理解を持たずにいる場合が多い。張ダビデ牧師は「苦難なしに栄光はない」という真理をしばしば言及する。主が十字架で成し遂げられた救いのみわざは、まさにその苦難自体が罪人に対する神の愛を最も力強く証言するからだというのである。したがって教会が苦難をあまりにも安易に呪いや罰だと解釈してしまうと、福音の核心である「キリストの最後までの愛」を取り逃してしまう。本文に示されているイエス様の姿、すなわち「ご自分の者たちを最後まで愛される」その姿の中には、「苦難をいとわず受け入れるご意思」が確かに表れている。

張ダビデ牧師は、ヨハネの福音書13章1節の「この世にいる自分の者たちを愛して、最後まで愛された」という表現について、ここで言う「最後まで」には時間的限界がなく(「最後まで」=文字通り最後の瞬間まで)、また犠牲や献身に制約がないと説き明かす。つまり、弟子たちが失敗し、イエス様を見捨てて逃げ去り、さらには否認してしまっても、イエス様の愛は止むことなく彼らへ向かっていた。その愛の頂点が十字架の犠牲であり、その犠牲こそイエス様の苦難が呪いではなく愛であることを証明する。苦難は最終的に「愛のために払うべき代価」であることを私たちに示しているのだ。

ヨハネの福音書13章を読むとき、最初の節からすでにイエス様のこのような決断が宣言されている。「過越の祭りの前に、イエスはこの世を去って父のみもとに行く時が来たことを悟り…」という表現は、イエス様が近づいてくる痛ましい死をはっきりと認識しておられたことを伝える。そしてその死は十字架という残酷な刑罰を伴う。しかしそれにもかかわらず、イエス様はこの世にいる自分の者たちを「最後まで愛する」道を選ばれた。それは人間的な観点からは理解し難い超越的な愛である。張ダビデ牧師はこの点について、「人が真に誰かを愛するなら、その愛が苦難を招くことであってもいとわない。なぜなら、愛というものは本来、相手のための犠牲と献身を必然的に含むものだからだ」と説明する。こうしてイエス様の苦難は、ご自分を低くしてしもべの姿で生きられた主の愛を最も具体的に示す出来事なのである。

さらにマタイの福音書20章やルカの福音書22章に記されている弟子たちの争いの場面を見ると、イエス様が最後まで愛してくださったにもかかわらず、弟子たちは依然として世俗的な価値観、すなわち「誰がより偉いか、誰がより高い地位を得るか」に固執していたことがわかる。特にマタイ20章20〜27節あたりでは、イエス様は世の支配者たちが権勢を振るい、高くなることを目指すのに対して、主の国は全く逆であると明言なさる。張ダビデ牧師はこの箇所に注目し、「世の支配者は権威を誇り高くなることにこそ価値を置くが、主の国ではその逆であり、真の弟子であるならば低いところに身を置いて兄弟に仕えることを栄光と考え、へりくだる心で互いに接すべきだ」と強調する。

イエス様が最後の晩餐でお示しになった「足を洗う」出来事(ヨハネ13:4〜5)は、まさにこのような教えを生きた形で実践なさった現場である。当時の弟子たちは、誰一人として先にしもべの役割を引き受けようとはしなかった。しかしイエス様はご自分で上着を脱ぎ、腰に手ぬぐいを巻き、水をたらいにくんで弟子たちの足を洗われる。これは当時の中東地域の風習において、しもべが行う最も低い身分の仕事であった。ところが、誰も進んで仲間の足を洗ったり、愛の仕えを実践しようとしなかった。そこで主御自身が手本を示されることで、愛は決して言葉だけではなく、「仕えをもって立証」されるべきものであると弟子たちに教えられたのである。張ダビデ牧師は「イエス様の最後の晩餐は、人類のための救いがまもなく成し遂げられようとする切迫した瞬間だった。しかし主は弟子たちに『誰がより偉いか』ではなく、『誰が本当にしもべのように仕えるか』が大切なのだということを、みずからの行動で示された」と説明する。

ヨハネの福音書13章に描かれているイエス様の苦難の始まりは、ただ痛ましい場面ではなく、「最後まで愛してくださる神」を示す劇的な舞台である。イエス様はその愛を言葉だけで宣言されるのではなく、自ら低い立場を選ばれた。それが十字架へ向かう道の本質である。イエス様が十字架を喜んで負われたことによって、罪人である私たちが永遠の命を得、キリストの愛が真実で変わらないものであることが歴史の中に明確に刻まれた。このような文脈の中で張ダビデ牧師は、キリスト者の生とは「苦難の中にあっても愛を手放さないこと」であり、「仕えによってその愛を証しすること」であると教える。十字架は苦難であるが、同時に愛でもある。そしてその愛から湧き出る命は「永遠の命」だというのである。


Ⅱ. 「最後まで愛される」ことの実践的適用

ここまで見てきたように、キリストの苦難は愛の頂点であり、十字架はまさに「最後まで愛してくださる神」を示す現場である。張ダビデ牧師は、この聖書のメッセージを今日の教会と信徒たちが日常の生活でどう実践すべきか、その重要性を繰り返し強調する。イエス様が「あなたがたのうちで誰が偉いか」と世俗的な争いをしていた弟子たちに対して、足を洗う仕えをもって応えられたように、私たちも「最後まで愛される生き方」をするためには具体的な適用が必要だからである。

イエス様は弟子たちに「私が主であり師であるのに、あなたがたの足を洗ったのであれば、あなたがたも互いに足を洗い合うべきです」(ヨハネ13:14)とおっしゃる。つまり、主が示された模範に倣い実践することが弟子であることの印だということだ。ところが、実際の私たちの内面には依然として「誰が偉いか」という比較意識や、高くなりたい欲望、人から仕えられたいという態度が根付いている。張ダビデ牧師は「今日の教会の中にも、名誉欲や権力欲、誇示欲が暗黙のうちに蔓延している。しかし主の御国ではむしろ低くなり、より仕える者が本当に偉大な者なのだ。私たちはこの価値観の急進的転換を経験しなければならない」と語る。

ではどのようにすれば、イエス様の「最後まで愛される」お姿を倣うことができるだろうか。まず、愛とは感情や言葉ではなく、「どんな状況でも諦めず、相手の益のために自分を差し出す意志」であると認識しなければならない。ヨハネの福音書13章のイエス様は、弟子たちが「誰が偉いか」と争い、さらにはこの後イエス様を裏切る者(ヨハネ13:2, 21〜27)がいることをご存知だったにもかかわらず、彼らを最後まで愛された。そこには、愛は相手の反応や善行によって左右されるものではないという事実が示されている。愛はまさに自分が果たすべき「自分の使命」であり、苦難を伴っても担うべき召しなのである。張ダビデ牧師は「愛というものは、相手がそれに値する行動を示さなくても揺るがぬものでなければならない。イエス様が弟子たちや人類に示された愛がまさにそういう愛だ」と説明する。

イエス様が示してくださった愛は「実践的な仕え」として具体化される。足を洗う行為は単に謙遜を誇示するジェスチャーではない。長い一日の労苦を経て砂だらけになった足を洗うことは、きわめて実質的な仕えであった。イエス様は「言葉だけ、心だけ」で愛されたのではなく、実際的な行動によって弟子たちの必要を満たされたのである。これは教会共同体の中で互いの必要を気遣い、家族や隣人に献身的に寄り添い、あるいは生活のさまざまな領域で他者のニーズを察して進んで助ける姿として現れる。張ダビデ牧師は「真の愛は必ず行動を伴う。どんなにもっともらしい言葉を並べても、いざ周囲の人々を助けなければ、それはイエス様の模範に倣う愛とは言えない」と強調する。

特にルカの福音書22章14〜20節を見ると、イエス様が苦難を受ける前に過越の食事を弟子たちと共にすることを切に望まれたと記されている。そしてパンとぶどう酒を弟子たちに分かち与えながら、「これはあなたがたのために与える私のからだ」と言われた。ここには「与える」「差し出す」という強いメッセージが込められている。愛とは「自分を差し出すこと」であり、その差し出しが十字架の上で完成されたということである。そしてイエス様は、この聖餐を行うたびに、ご自身の犠牲的な愛を忘れないようにと私たちに託された。張ダビデ牧師は「私たちが聖餐にあずかるたびに、イエス様が私たちのためにからだを裂き、血を流してくださったその実際の愛を黙想しなければならない。それは単なる儀式ではなく、私たちもそうやって互いに仕えよとの御言葉の前に立つ時間だ」と語る。

こうして教会はイエス様の犠牲を記念する場において、「最後まで愛する生き方」をすべての信徒に勧め、その愛が世へと流れ出るよう奨励しなければならない。もし教会がこの愛を実践せず、イエス様の道に従わないなら、世の人々にとって福音は空虚なスローガンに終わってしまうだろう。実際、弟子たちは初代教会時代、互いの必要を満たし合い、財産を惜しみなく分かち合い(使徒2:44〜45)、迫害や苦難の中でも互いを顧みる姿を示した。それがローマ帝国を変え、福音の力を示す強力な証拠となったのである。張ダビデ牧師は「今日の時代においても、教会が真の愛の実践によって世に神の国を証しする責任がある。そうしてこそ世の人々は『ああ、彼らは本当にイエスの弟子なんだ』と気づくのだ」と強調する。

さらに私たちが周りを見渡すと、「足を洗ってあげるべき」人が本当に多い。貧しい人、病む人、孤立している人、移民の方々、障がいを持つ人など、日常の中で私たちが見過ごしがちな人々がいる。もしイエス様なら、彼らの足を喜んで洗って差し上げたに違いない。ところが私たちは、そのような人々に目を向けながらも、多くの場合「自分のほうが大事」という思いにとらわれて結局は無視したり、「誰かがきっと世話をしてくれるだろう」と後回しにしてしまうことがある。しかし張ダビデ牧師は「イエス様が疎外された人たち、病人や取税人、娼婦、ツァラアト(重い皮膚病)患者たちと共におられ、彼らを癒やし、彼らに近づいていかれたのは決して偶然ではない。彼らに先に近づかれるその姿勢こそ、十字架に込められた愛のあり方なのだ」と解説する。ゆえに教会と信徒は「誰が自分に仕えてくれるのか」ではなく、「自分が誰に仕えるべきか」を模索すべきだというわけである。

「最後まで愛してくださる」イエス様をより深く体験するには、私たちの人生に「終末論的価値観の変化」が必要だという点も大切である。張ダビデ牧師は「新しい天と新しい地、すなわち神の国が到来するということは、かつての価値観とは全く異なる、完全に新しい世界が開かれることを意味する」と語る。そしてイエス様が「後の者が先になり、先の者が後になる」という逆説をお示しになったことこそ、その国の法則であると説き明かす。世の中では上に昇り、より多くの承認を得て他者を支配することが成功とされるが、神の国ではへりくだることによってかえって高い地位に就き、自分を捨てて他者を立てることで真の尊厳を得る世界なのである。ヨハネの福音書13章で弟子たちの足を洗われるイエス様は、まさにこの神の国の秘密を最も具体的に示されている。

苦難をただ恐れとして向き合うのではなく、その中に込められた「愛の神秘」を悟り、私たちに与えられた時と環境の中で最後まで愛し抜くことを実践することが大切である。張ダビデ牧師は「私たちの人生がどんなに苦しく、誰もが私たちを認めず、時には迫害を受けるような状況になっても、『最後まで愛する』生き方を諦めてはならない」と重ねて強調する。なぜなら復活の栄光は、ただ苦難に「耐え忍ぶ」だけでなく、「愛で満たす」ことによって与えられるからだ。イエス様は苦難に直面したとき、弟子たちの裏切りや世の嘲りに直面したとき、ご自分を徹底的に差し出す愛を選ばれた。そしてそれが復活をもたらす力へと結びついた。私たちも同じである。もし愛がなければ苦難はむしろ呪いとなり得るが、愛のうちにある苦難は永遠の命をはらんでいる。

イエス様の苦難は、私たちが一般に考える「受け身の犠牲」や「理不尽な不遇」ではなく、非常に具体的かつ能動的な愛の表現である。キリストが十字架という最も恥ずかしい刑罰を選び取られたのは、人間の罪と限界を超える神の愛の深さを証明するためであった。張ダビデ牧師は「十字架はまったくもって愛である。そして私たちはその愛を宣べ伝え、証しする証人として召されている。しかしその愛をただ言葉で知らせるだけでなく、自分自身の生の中で『最後まで愛してくださるイエス様』に倣わなければならない」と勧める。愛には苦難が伴う。しかしまさにその苦難の中でこそ、私たちは神の恵みを体験し、復活の希望を持つことができる。ゆえに四旬節は、イエス様の苦難を遠くから観照したり、イエス様の痛みに対して単なる同情を抱く時間ではなく、「私たちがどう同じ愛を実践していくのか」を黙想し、決断する時となるべきなのである。

信仰生活を送る中で、私たちはときに教会の中でさえ衝突や傷つきを経験することがある。指導者と信徒の間、あるいは信徒同士の間で、「誰が正しいか」「誰がより認められるべきか」「誰が先に待遇されるべきか」といった問題で争うこともある。しかしイエス様の教えは、このように争う私たちに向かって「あなたがたはしもべになりなさい。互いの足を洗い合う者となりなさい」と語っている。現代においても、この御言葉はそのまま有効である。私たちが互いの足を洗い合い、互いの欠けを包み合い、兄弟姉妹を仕える生き方を通してこそ、教会は世に光と塩となることができる。張ダビデ牧師は「信徒たちが人生のあらゆる領域でしもべの姿をもって献身するとき、はじめて世は教会を見て『ああ、彼らは本当にイエスの弟子たちなんだ!』と知るようになるのだ」と強く語る。これはイエス様が弟子たちの足を洗われた姿が、現代の教会共同体の中でも再現されるべきだという意味である。

愛には必ず犠牲が伴う。他者を生かし建てるには、常に苦難が付きまとう。しかしその苦難は「呪い」ではない。むしろ神がくださる最も大きな贈り物にもなり得る。なぜなら私たちはその苦難を通してイエス様の愛、そして主が私たち一人ひとりに注いでくださる恵みをより深く味わうことができるからだ。私たちが「自分のため、自分の欲のため」に甘受する苦労は、疲弊や消耗感に陥りやすいかもしれない。しかし誰かを愛するために献身する苦難は甘い。イエス様の教えが示すのはまさにそれである。ヨハネの福音書13章に記された「最後まで愛してくださる」主は、その愛のうちに喜びと感謝、そして復活の希望までも含めておられる。張ダビデ牧師はこの福音を伝え続けながら、弟子たちがイエス様のそばで何年も過ごしたにもかかわらず、決して身につかなかった「仕えと愛」を、現代の教会もあまりにも容易に失っていると警告する。そしてこの点を回復しなければ教会が本質を失い、人々に希望を与えられないと力説する。

イエス様が最後の晩餐で示された弟子たちへの態度――彼らが不十分であり、さらにはご自分を見捨てることをご存知であったにもかかわらず「最後まで愛してくださる」姿――こそ教会と信徒たちの究極的な模範である。キリストの苦難は愛の結晶であり、私たちに対する主の犠牲こそ、私たちの永遠の命の土台となる。そして私たちはその愛を単に観念的に覚えるだけでなく、実際の生活の中で足を洗い合う姿、つまりしもべの態度と仕えの行いによって示さなければならない。そのような教会、そのような信徒たちが集まるとき、世は初めて「あなたがたが互いに愛し合うなら、それによってすべての人があなたがたは私の弟子であることを知るだろう」(ヨハネ13:35)というイエス様の御言葉が真実であることを目撃するようになるのである。

張ダビデ牧師は、これを「イエス様の十字架、その苦難は最後まで愛そうとされる神のご意志であり、それこそが永遠の命への扉を開かれた出来事だ。だから私たちもこの福音の道を歩むために最後まで愛する人生を選ばなければならない」と述べる。その選択は容易ではない。なぜなら世は絶えず私たちを高ぶりたい欲求や自己中心的な価値観へと引き寄せるからだ。しかし私たちにはすでにイエス様の手本があり、聖霊の助けが与えられている。もし私たちが真実にこの愛にしっかりととどまり、互いにしもべとなることをいとわないならば、教会は再び十字架の力を現し、真の復活の希望を宣言できるであろう。四旬節をはじめとする私たちの日常の中で、イエス様がお示しになったこの苦難と愛を深く黙想し、生活に適用していくことを決断するなら、私たちもまたイエス様に倣い、互いの足を洗い合うことのできる真の弟子となることができる。

「最後まで愛された」(ヨハネ13:1)という宣言は、キリスト者がこの世で歩むべき道が「苦難の道」であると同時に「愛の道」であることを告げる核心的な聖句である。キリストの苦難は痛ましく悲劇的な出来事であるが、同時にそれは人間を生かす神の最も美しいご計画であり、イエス様の自己犠牲的な従順であった。張ダビデ牧師はまさにこの点を、さまざまな説教や著述で強調し続けている。そして苦難をただ避けたり恐れたりするのではなく、その中に込められた神の御心と愛の本質を発見し、同じように従う生き方が重要だと教えている。このように生きるときこそ、私たちは真の復活の力、すなわち新しい命と喜びを経験できるのである。愛のない苦難はただ苦い絶望に変わり得るが、愛に包まれた苦難は不思議な命の門へと私たちを導く。これこそ四旬節に私たちが深く思い起こすべき最も重要な霊的メッセージであろう。

まず、イエス様が経験された苦難の意味が単なる人間的な痛みを超えた、神の限りない愛であることを悟らなければならない。その愛を「最後まで」注がれたイエス様のご様子から、苦難が呪いではなく永遠の命へ通じる道であることがはっきりと示される。そしてその苦難にあずかることこそ、私たちに与えられた恵みであり祝福である。次に、キリストの苦難と愛は、具体的な実践を通して今日の教会と信徒たちの日常の中に再現されなければならない。イエス様が足を洗って示された仕えの精神を引き継いで、私たちが互いに足を洗い合い、最後まで愛する生き方をするとき、ようやく世は教会を通して復活の希望を見いだすことになる。張ダビデ牧師が絶えず語り続けるメッセージはこれである。ヨハネの福音書13章に記された「最後まで愛された」という言葉のように、私たちもどのような状況下でも愛することを諦めず、へりくだって仕えるしもべとして生き、この地に真の神の国を証しするようにということである。

これらすべては結局、イエス様が最後の晩餐で弟子たちに教え、ご自身で行われたあの出来事に遡る。弟子たちは互いに高くなろうとして争いを起こし、イエス様はそれに対して「しもべの姿」で答えられた。そしてその直後、イエス様は十字架にかけられ、人類に永遠の命への道を開かれた。その十字架は苦難であると同時に、最も美しい愛のメッセージである。だからこそ、私たちが四旬節はもとより信仰生活のあらゆる場面で、張ダビデ牧師が強調するように「十字架は苦難だが、決して呪いではなく愛である」という御言葉を深く黙想し、最後まで愛する生き方を選び取ることを願う。愛は言葉ではなく、生き方によって証明されなければならず、互いの足を洗い合い、へりくだる態度を通して明らかになる。たとえその道が狭く険しくとも、イエス様がすでに示された模範に倣うとき、私たちは世が与え得ない喜びと復活の希望を享受することができる。「最後まで愛された」という宣言が、私たちの人生と共同体を通して今日も響き渡ることを願ってやまない。

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The Love of the Cross – Pastor David Jang

This text is a biblical insight into suffering and love, centered on John 13:1:

“Before the Passover Festival, Jesus knew that His hour had come to depart this world to the Father. Having loved His own who were in the world, He loved them to the end.”

Focusing especially on the suffering of Jesus Christ and the true significance of that suffering during the Lenten season, the text highlights that the real meaning of Christ’s suffering lies in His “love to the end.” Drawing on various Scripture passages—Psalm 119, Romans 5, Philippians 1 and 3, Colossians 1, 2 Timothy 1 and 2, and 1 Peter 2 and 4—it emphasizes that Christ’s suffering is not a “curse or misfortune” but rather a “path leading to love.” Additionally, even though the disciples were still bound by worldly values—arguing over who was the greatest—during the Last Supper, Jesus showed them that He “loved them to the end.” Through this, He taught that we too will taste eternal life and the glory of resurrection by living a life of service and humility. In this context, Pastor David Jang insists that true discipleship does not merely regard Christ’s suffering as an occasion for sorrow or human sympathy, but rather recognizes and practices the essence of His amazing service and love contained within it. This message is organized under two main points: (1) “The Meaning of Suffering and the Love of Christ” and (2) “Practical Application of ‘He Loved Them to the End.’”


I. The Meaning of Suffering and the Love of Christ

Each Lenten season, we tend to meditate more deeply on the suffering that Jesus endured. Pastor David Jang emphasizes that Lent is not merely a time to look upon the painful and sorrowful passion of Jesus, but a chance to recognize the transcendent, eternal love of God contained in that suffering. The Last Supper recorded in John 13 marks the true beginning of Christ’s journey to the cross. John testifies that Jesus loved His own in the world and loved them to the end (John 13:1). The phrase “He loved them to the end” indicates a love without temporal or conditional limitations—a “perfect love” that leads directly to the cross.

According to Pastor David Jang’s teaching, what we typically refer to as “suffering” may seem like a “curse” or “agonizing ordeal” from a human perspective, but from Jesus’ perspective, it is a “decision of love” for humanity. Instead of avoiding suffering, Jesus chose the way of the cross, bearing humanity’s sins and limitations. Through this process, He revealed the love of God—namely, God’s will to save the world. Scripture tells us this suffering benefits us. Psalm 119:67 confesses, “Before I was afflicted I went astray, but now I keep Your word,” and verse 71 says, “It is good for me that I have been afflicted, that I may learn Your statutes.” In other words, the process of suffering serves as a channel through which we come to grasp what God’s Word truly is.

Pastor David Jang explains that Romans 5:3–4—where Paul says, “We also glory in tribulations, knowing that tribulation produces perseverance; and perseverance, character; and character, hope”—conveys the same idea. The process by which we come to know God’s love more deeply occurs most completely when we pass through human suffering. Participating in Christ’s suffering does not merely mean confronting pain; rather, it means recognizing the depth of Jesus’ service, grace, and forgiveness for sinners, all present in that suffering. Philippians 1:29 states, “For to you it has been granted on behalf of Christ not only to believe in Him, but also to suffer for His sake.” This contains the paradox that Christ’s suffering itself can be a channel of grace.

Moreover, Philippians 3:10–11 records Paul’s confession:

“That I may know Him and the power of His resurrection, and the fellowship of His sufferings, being conformed to His death, if, by any means, I may attain to the resurrection from the dead.”
This shows that suffering is not simply a phenomenon without purpose, but a holy path for us to share in the “power of His resurrection.” Suffering is an opportunity to emulate Christ’s humility and service, exemplified on the cross—where He completely gave Himself out of love. In Colossians 1:24, Paul says, “I now rejoice in my sufferings for you, and fill up in my flesh what is lacking in the afflictions of Christ, for the sake of His body, which is the church.” Through this, he reveals that suffering can be a tool to build up the church and serve the community. This perfectly aligns with Pastor David Jang’s emphasis that “suffering is not endured alone; it is an extension of love and an opportunity for service.”

In 2 Timothy as well, Paul repeatedly exhorts believers to suffer with the gospel (2 Tim. 1:8, 2:3). Underlying this exhortation is the theological understanding that Christ’s suffering already holds a positive meaning—“the love of God.” Therefore, disciples must not remain in fear, merely trying to avoid suffering, but instead follow the Lord’s path revealed in it. 1 Peter 2:20–21 and 4:13 also say that when we do good and suffer for it, this is commendable before God, and that participating in the suffering of Christ will ultimately lead to great joy and gladness when He is revealed in glory. Regarding this, Pastor David Jang comments, “Suffering is inevitable in the Christian life, and it ultimately leads us to share in the glory of the resurrection.”

It is one thing to understand this teaching intellectually and quite another to apply it in our daily lives. Despite repeated biblical references to suffering, many churches and believers today lack a proper understanding of it. Pastor David Jang frequently reminds us of the truth that “There is no glory without suffering.” The saving work that Christ accomplished on the cross bears the most powerful witness to God’s love for sinners precisely because of the suffering involved. Therefore, if the church too readily labels suffering as a curse or punishment, it risks losing “Christ’s love to the end,” the very heart of the gospel. The Jesus we see in the passage—One who loves His own to the very end—clearly demonstrates a “willing acceptance of suffering.”

Pastor David Jang teaches that in John 13:1—“Having loved His own who were in the world, He loved them to the end”—the phrase “to the end” has no temporal limit (“to the last moment”) and no restriction on sacrifice or devotion. In other words, even when the disciples failed, abandoned Him, or even denied Him, Jesus’ love toward them remained unceasing. The apex of that love is the sacrifice on the cross, and it is precisely this sacrifice that proves Jesus’ suffering is not a curse but rather love. In the end, suffering shows us the “price that must be paid for love.”

When we look at John 13, we see in the very first verse that Jesus’ decision is already proclaimed: “Before the Passover Festival, Jesus knew that His hour had come to depart this world to the Father….” This indicates He clearly recognized the painful death soon to come. This death would be by crucifixion, a gruesome punishment. Yet despite this, Jesus chose to love His own in the world “to the end.” From a human standpoint, this is incomprehensible, transcendent love. At this point, Pastor David Jang says, “If a person truly loves someone, they will not hesitate to face even suffering on that person’s behalf. This is because love inherently involves sacrifice and devotion for the other’s sake.” The suffering of Jesus thus becomes the most concrete demonstration of His self-lowering and servant-like love.

Moreover, when we read in Matthew 20 and Luke 22 about the disciples’ quarrel, we see that despite Jesus’ unceasing love for them, they still clung to worldly values, arguing over who would be greatest or have the highest position. Specifically, in Matthew 20:20–27, Jesus declares the complete opposite of the world’s perspective. Pastor David Jang notes, “The rulers of the world aim to wield power and elevate themselves, but the Kingdom of the Lord is the exact reverse.” If one is a true disciple, one must regard it as glorious to take the lowly place and serve one’s brothers, seeing each other in humility.

At the Last Supper, Jesus demonstrated this teaching in action by washing the disciples’ feet (John 13:4–5). At that time, not a single disciple willingly took the servant’s role. But Jesus Himself took off His outer garment, wrapped a towel around His waist, poured water into a basin, and began to wash their feet. Foot-washing was the job of a servant in Middle Eastern custom at the time. Yet no one stepped forward to cleanse their brothers’ feet or practice love by serving. Therefore, the Lord Himself provided the example, showing that love is never merely verbal but must be “proven through service.” Pastor David Jang explains, “During the Last Supper, even though the moment of salvation for humanity was imminent, the Lord instead chose to show the disciples that what truly matters is not ‘who is the greatest’ but ‘who genuinely serves as a servant.’”

From this viewpoint, the beginning of Jesus’ suffering in John 13 is not just a painful scene but a dramatic stage on which the “God who loves us to the end” is revealed. Jesus did not merely declare that love with words; He personally took the lowliest place. That is the essence of the path leading to the cross. By willingly taking up the cross, Jesus enabled sinners like us to obtain eternal life, and He forever etched into history the truth that His love is faithful and unchanging. In this context, Pastor David Jang teaches that the Christian life is “not letting go of love even in the midst of suffering” and “testifying to that love through service.” The cross is suffering but it is also love—and the life that flows from that love is “eternal life.”


II. The Practical Application of “He Loved Them to the End”

As we have seen, Christ’s suffering represents the pinnacle of love, and the cross is the place where “God who loves us to the end” is revealed. Pastor David Jang repeatedly underscores how crucial it is for today’s churches and believers to embody this biblical message in real life. Just as Jesus responded to the disciples’ worldly debate over “who is greatest” by washing their feet, we likewise need concrete applications to live a “life that loves to the end.”

Jesus told the disciples, “If I then, your Lord and Teacher, have washed your feet, you also ought to wash one another’s feet” (John 13:14). In other words, living out the example the Lord has shown is the hallmark of true discipleship. Yet in reality, our hearts remain full of competitive attitudes—who is greater, who is more exalted, who deserves more admiration. Pastor David Jang points out, “The modern church is often filled with the desire for honor, power, and display. But in the Lord’s Kingdom, the truly great person is the one who humbles himself more and serves more. We must experience this radical shift in perspective.”

So how can we emulate Jesus’ example of loving “to the end”? First, we must realize that love is not just a feeling or words, but rather “an unyielding determination to devote oneself to the other person’s good in any circumstance.” In John 13, Jesus continues to love the disciples despite knowing they are bickering over who is greater and that one of them will betray Him (John 13:2, 21–27). This shows that love does not depend on whether the other person responds appropriately or is worthy. Love is our rightful duty—our portion—and we are called to bear it even if it involves suffering. Pastor David Jang explains, “Love must not waver just because the other person fails to show a corresponding attitude. That is the love Jesus showed to the disciples, and ultimately to all humanity.”

The love Jesus displayed was put into action through “practical service.” Washing the disciples’ feet was far from a mere gesture of humility; it was an extremely concrete act of serving people’s actual needs—after a long day’s journey on dusty roads, washing feet was quite significant. Jesus did not merely “love in words or in mind” but met the disciples’ needs through His actions. This also applies to how the church community cares for one another, how we devote ourselves to family and neighbors, and how we take notice of and readily help those in need across various realms of life. Pastor David Jang stresses, “True love always entails action. No matter how eloquent our speech may be, if we do not help those around us in tangible ways, we cannot say we are practicing the kind of love Jesus exemplified.”

Particularly in Luke 22:14–20, we read that before His suffering, Jesus longed to celebrate the Passover with His disciples. He then distributed bread and wine to them, saying, “This is My body which is given for you.” Here, the message of “given,” “given for you,” powerfully resonates. Love is about “giving oneself,” and that self-giving was consummated on the cross. Jesus also commanded that whenever we commemorate the Lord’s Supper, we should never forget His sacrificial love. Pastor David Jang explains, “Whenever we partake in Communion, we should meditate on the concrete love of Jesus, who gave His body and shed His blood for us. It is not just a ritual; it is a moment when we are called to serve one another just as He served us.”

Therefore, when the church gathers to remember Jesus’ sacrifice, it should exhort every believer to live a life of “loving to the end,” ensuring that this love flows out to the world. If the church proclaims this love without practicing it—failing to follow Jesus’ way—then the gospel will become an empty slogan in the eyes of the world. In the early church, the disciples voluntarily met each other’s needs and even shared possessions (Acts 2:44–45), caring for one another despite persecution and hardship. This demonstrated the mighty power of the gospel and helped transform the Roman Empire. Pastor David Jang says, “In our current era as well, the church has a responsibility to attest to God’s Kingdom by practicing genuine love. This is how the world comes to realize, ‘Ah, these people truly are Jesus’ disciples.’”

Moreover, if we look around us, there are many people who need their “feet washed”—the poor, the sick, the marginalized, immigrants, the disabled, and others we easily ignore in our daily lives. Jesus would have gladly washed their feet. Yet we, though we see them, often continue to think, “I am more important,” or assume someone else will serve them, ultimately turning away. But Pastor David Jang points out, “It is no accident that Jesus spent His time with the outcasts—the sick, tax collectors, prostitutes, lepers—and healed them, drawing near to their brokenness. His approach to them models the very manner of love that is embodied in the cross.” Hence, the church and believers must ask not “Who will serve me?” but “Whom shall I serve?”

To experience Jesus’ love to the end more deeply, we need what Pastor David Jang calls a “change in our eschatological perspective.” He says, “The arrival of the new heaven and the new earth—God’s Kingdom—implies a world governed by entirely different values.” Jesus declared, “The last will be first, and the first last,” and this paradox is precisely the law of that Kingdom. In this world, exalting ourselves, receiving recognition, and ruling over others is deemed success; but in God’s Kingdom, one attains exaltation by lowering oneself, and experiences true honor by renouncing self-interest and uplifting others. In John 13, Jesus washing the disciples’ feet is the most tangible demonstration of this Kingdom principle.

We should not simply respond to suffering with fear but recognize the “mystery of love” within it and strive to practice love to the very end in our given time and circumstances. Pastor David Jang repeats, “No matter how tough life is, whether people ignore us or even persecute us, we must not give up living a life of love.” This is because the glory of resurrection does not come from “merely enduring suffering” but from “filling suffering with love.” When Jesus faced suffering—when He encountered the disciples’ betrayal and the scorn of the world—He chose to love, completely giving Himself. And that led to the resurrection. The same is true for us. Without love, suffering easily becomes a curse; but suffering wrapped in love opens the door to eternal life.

Christ’s suffering is not about passive sacrifice or unjust victimhood. Rather, it is a very proactive expression of love. By choosing the cross—one of the most disgraceful punishments—Christ demonstrated the boundless depth of God’s love, transcending humanity’s sin and limitations. Pastor David Jang states, “The cross is entirely about love. And we are called to proclaim and bear witness to that love. Yet we must not do so merely in words; we must become more like the Jesus who ‘loved them to the end’ in our own lives.” True love is inevitably accompanied by suffering. However, it is within that very suffering that we experience God’s grace and hold fast to the hope of the resurrection. Hence, Lent should not be a season for us to merely observe Jesus’ suffering from a distance or simply feel pity for His pain, but rather a time to meditate on “How can we practice that same love?” and make a decisive commitment to do so.

In the course of our faith journey, we sometimes encounter conflict and hurt even within the church. Leaders and believers clash over “who is right,” “who deserves greater acknowledgment,” and “who should be served first.” Yet Jesus’ teaching calls out to us as we quarrel: “Become servants, washing one another’s feet.” This message is as relevant today as ever. By washing one another’s feet, covering one another’s weaknesses, and serving our brothers and sisters, the church can truly become the salt and light of the world. Pastor David Jang remarks, “Only when believers devote themselves as servants in every sphere of their lives can the world see the church and say, ‘Ah, they are truly followers of Jesus!’” This means that the same spirit Jesus showed when He washed the disciples’ feet must be manifested in church communities today.

All love comes with a cost. Wherever someone is nurtured or strengthened, suffering always accompanies it. But that suffering is not a “curse.” It can instead be God’s greatest gift, because through it, we experience Jesus’ love and grace more profoundly. Suffering for “my own sake” and “my own ambition” often leads to exhaustion and frustration. However, suffering endured for the sake of loving others proves sweet. That is exactly what Jesus taught. In John 13, the Jesus who “loved them to the end” stores within that love the joy, gratitude, and hope of resurrection. Pastor David Jang has consistently shared this gospel message, warning that, just as the disciples never fully internalized “service and love” even after years by Jesus’ side, modern churches also all too easily lose sight of it. He cautions that if we fail to recover this point, the church forfeits its essence and cannot offer hope to the world.

Jesus’ attitude toward the disciples at the Last Supper—loving them to the end, though He knew they would fall short and even abandon Him—stands as the ultimate example for every believer and for the church as a whole. Christ’s suffering is the consummation of love, and His sacrifice forms the foundation of our eternal life. We are not to remember His love as a mere concept, but to manifest it practically in our lives by washing one another’s feet—serving with humility and a servant’s posture. Only when a church and its members do this will the world witness the truth of Jesus’ words: “By this all will know that you are My disciples, if you have love for one another” (John 13:35).

Pastor David Jang affirms, “Jesus’ cross—His suffering—reflects God’s unwavering will to love us to the very end, and it is the event that opened the door to eternal life. Accordingly, we too must choose a life of persevering love if we are to walk in this gospel path.” Such a choice is not easy, for the world continually tempts us with the desire for self-exaltation and self-centered values. But we have the example of Jesus and the help of the Holy Spirit. If we truly cling to this love and become willing servants to one another, the church will again reveal the power of the cross and declare the hope of the resurrection. During Lent—and indeed throughout our daily lives—if we meditate on Jesus’ suffering and love, as Pastor David Jang emphasizes, and commit ourselves to apply them, we too can become genuine disciples who wash one another’s feet after the example of Christ.

The declaration in John 13:1, that Jesus “loved them to the end,” is the core statement proclaiming that the path believers must walk in this world is both a “path of suffering” and a “path of love.” The suffering of Christ is undeniably painful and tragic, yet simultaneously it is God’s most beautiful plan to save humanity, and Jesus’ act of self-sacrificial obedience. Pastor David Jang consistently underscores this point in his sermons and writings, teaching that rather than merely avoiding or fearing suffering, we should discover God’s purpose and the essence of love within it and follow that same path. When we do, we will experience the true power of the resurrection—new life and abiding joy. Suffering devoid of love can be bitter and despairing, but suffering enveloped in love leads us to a mysterious doorway of life. This is the most important spiritual message we should reflect upon during Lent.

First, we must recognize that Jesus’ suffering transcends mere human torment and embodies God’s infinite love. In His decision to love “to the end,” we see that suffering is not a curse but a pathway to eternal life. Moreover, sharing in that suffering is both a gift and a blessing given to us. Second, Christ’s suffering and love must be tangibly reenacted in the daily lives of the church and its believers. When we uphold the spirit of service Jesus modeled by washing the disciples’ feet—when we wash one another’s feet and love each other to the end—the world will discover the hope of the resurrection through the church. This, Pastor David Jang insists, is his unceasing message. Like the statement “He loved them to the end” in John 13, we too must refuse to abandon love in any circumstance, humbly living as servants and bearing witness to the true Kingdom of God on this earth.

Ultimately, this all traces back to the Last Supper, where Jesus taught His disciples and demonstrated the truth by His actions. Though they were quarreling over rank, Jesus answered with the posture of a servant. Immediately after, He went to the cross, opening the way to eternal life for all mankind. The cross involves suffering, but it is also the most beautiful expression of love. Therefore, during Lent and at all times in our life of faith, may we deeply meditate on Pastor David Jang’s key affirmation—“The cross is suffering, but it is never a curse; it is love”—and decide to live a life that loves to the very end. Love must be proved by our actions, washing each other’s feet, and assuming the posture of humility. The way may be narrow and difficult, but following the example of Jesus, we will experience a joy and hope of resurrection that the world cannot offer. May the proclamation “He loved them to the end” continue to echo through our lives and communities today.

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El amor de la cruz – Pastor David Jang

Este escrito se basa en la palabra de Juan 13:1: “Antes de la fiesta de la Pascua, sabiendo Jesús que le había llegado la hora de pasar de este mundo al Padre, como había amado a los suyos que estaban en el mundo, los amó hasta el fin”. Aquí se presenta una reflexión bíblica sobre el sufrimiento y el amor, especialmente en el tiempo de Cuaresma, subrayando que el verdadero sentido del sufrimiento de Jesucristo se encuentra en su “amor hasta el fin”. A la luz de los pasajes bíblicos propuestos en el Salmo 119, Romanos 5, Filipenses 1 y 3, Colosenses 1, 2 Timoteo 1 y 2, y 1 Pedro 2 y 4, se enfatiza que el sufrimiento de Cristo no es una “maldición o desgracia”, sino el “camino que conduce al amor”. Además, se destaca que, a pesar de que los discípulos en la Última Cena seguían presos de los valores mundanos, discutiendo sobre quién era mayor, Jesús los amó “hasta el fin”. De este modo, también nosotros, a través de la humildad y el servicio, podremos experimentar la vida eterna y la gloria de la resurrección. En esta línea, el pastor David Jang insiste en que no debemos contemplar el sufrimiento de Jesús únicamente como tristeza o compasión humana, sino que debemos comprender y practicar la esencia de su maravilloso amor y servicio, pues en ello reside la clave del verdadero discipulado. A continuación, se presenta un resumen en dos partes: primero, “El significado del sufrimiento y el amor de Cristo”, y segundo, “La aplicación práctica de ‘los amó hasta el fin’”.


I. El significado del sufrimiento y el amor de Cristo

Cada Cuaresma, meditamos de un modo especial en el sufrimiento que soportó Jesús. El pastor David Jang señala que este tiempo no consiste simplemente en contemplar con tristeza el padecimiento de Jesús, sino en aprovechar la oportunidad para comprender el amor de Dios, un amor trascendente y eterno que se revela en ese sufrimiento. La última cena de Jesús, registrada en Juan 13, marca el inicio del camino hacia la cruz de Cristo. Juan da testimonio de que Jesús amó a los suyos hasta el fin (Jn 13:1). El término “hasta el fin” no se limita a un aspecto temporal ni a condiciones externas, sino que se trata de un “amor pleno”, y ese amor es justamente el mismo camino que lleva a la cruz.

Según la enseñanza del pastor David Jang, lo que a simple vista llamamos “sufrimiento” puede considerarse “maldición” o “prueba dolorosa” desde la perspectiva humana, pero, desde la mirada de Jesús, constituye una “decisión de amor” hacia la humanidad. Jesús no esquivó el sufrimiento, sino que escogió el camino de la cruz para cargar con el pecado y la limitación humanos. A través de ese proceso, reveló el amor de Dios y su voluntad de salvar al mundo. La Biblia afirma que este sufrimiento nos aprovecha. El Salmo 119:67 declara: “Antes que fuera yo humillado, descarriado andaba; mas ahora guardo tu palabra”, y el versículo 71 añade: “Bueno me es haber sido humillado, para que aprenda tus estatutos”. Es decir, el sufrimiento actúa como un medio para comprender en profundidad la Palabra de Dios.

El pastor David Jang también interpreta Romanos 5:3-4 —“nos gloriamos en las tribulaciones, sabiendo que la tribulación produce paciencia; y la paciencia, prueba; y la prueba, esperanza”— en la misma línea. A medida que atravesamos el sufrimiento humano, llegamos a conocer más profundamente el amor de Dios. Participar en los padecimientos de Cristo no significa simplemente afrontar el dolor, sino descubrir la profundidad del servicio, la gracia y el perdón que Jesús manifestó hacia los pecadores en ese mismo sufrimiento. Filipenses 1:29 declara: “Porque a vosotros os es concedido, a causa de Cristo, no sólo que creáis en él, sino también que padezcáis por él”. Aquí se encierra la paradoja de que el sufrimiento de Cristo puede convertirse en vía de bendición y gracia.

Asimismo, Filipenses 3:10-11 muestra cómo Pablo consideraba el sufrimiento un “camino sagrado” para participar en el “poder de la resurrección de Cristo”: “A fin de conocerle, y el poder de su resurrección, y la participación de sus padecimientos, llegando a ser semejante a él en su muerte, si en alguna manera llegase a la resurrección de entre los muertos”. De esta manera, el sufrimiento nos ofrece la oportunidad de imitar la entrega absoluta de Jesús en la cruz, su humildad y su servicio. En Colosenses 1:24, Pablo afirma: “Ahora me gozo en lo que padezco por vosotros, y cumplo en mi carne lo que falta de las aflicciones de Cristo por su cuerpo, que es la iglesia”. Así demuestra que el sufrimiento puede edificar la Iglesia y servir a la comunidad. Esto coincide con la afirmación del pastor David Jang: “El sufrimiento no se vive en solitario, sino que es una expansión del amor y una oportunidad de servicio”.

En 2 Timoteo, Pablo exhorta repetidamente a sufrir juntamente con el evangelio (2 Ti 1:8; 2:3). Detrás de esta exhortación subyace la comprensión teológica de que el sufrimiento de Cristo ya contiene el sentido positivo del “amor de Dios”. Por lo tanto, los discípulos no deben dejarse llevar por el temor ni rehuir el sufrimiento, sino más bien seguir el camino del Señor que se encuentra en medio de él. 1 Pedro 2:20-21 y 4:13 indican que sufrir por hacer el bien es algo hermoso ante los ojos de Dios, y participar en los padecimientos de Cristo conlleva gran gozo cuando se manifieste la gloria del Señor. El pastor David Jang lo expresa así: “El sufrimiento es algo inevitable en la vida cristiana y, al final, nos conduce a la gloria de la resurrección”.

Ciertamente, existe una brecha importante entre comprender intelectualmente esta enseñanza y aplicarla a la vida real. Aun cuando la Biblia menciona repetidamente el sufrimiento, en la iglesia actual muchos creyentes no logran una comprensión adecuada de este tema. El pastor David Jang enfatiza con frecuencia la máxima “no hay gloria sin sufrimiento”. La obra salvadora de Cristo en la cruz consiste en que precisamente ese sufrimiento testifica de un modo contundente el amor de Dios hacia los pecadores. Por eso, si la Iglesia interpreta el sufrimiento con demasiada ligereza, como si fuera solo castigo o maldición, corre el riesgo de perder de vista el núcleo del evangelio: “El amor de Cristo hasta el fin”. El relato del Evangelio de Juan describe la actitud de Jesús, que “amó hasta el fin” a los suyos, revelando de manera patente su “voluntad de aceptar el sufrimiento”.

El pastor David Jang destaca que la frase de Juan 13:1, “los amó hasta el fin”, no está supeditada a una limitación de tiempo (“hasta el fin” = hasta el último instante), ni se ve restringida por sacrificios o renuncias. Es decir, aunque los discípulos se equivocaran y huyeran, e incluso llegaran a negar a Jesús, su amor nunca dejó de dirigirse hacia ellos. El punto máximo de ese amor es el sacrificio de la cruz, el cual prueba que el sufrimiento de Jesús no es maldición, sino amor. El sufrimiento se revela, finalmente, como el “precio que se paga por amar”.

Al examinar Juan 13, vemos cómo desde el versículo inicial se anuncia la decisión de Jesús. La frase “Antes de la fiesta de la Pascua, sabiendo Jesús que le había llegado la hora de pasar de este mundo al Padre…” indica que Él conocía muy bien la muerte próxima y dolorosa que le esperaba. Esa muerte significaba una terrible ejecución en la cruz. Aun así, Jesús eligió amar hasta el fin a los suyos que estaban en el mundo, un amor que, desde la perspectiva humana, es difícil de entender, pues trasciende toda lógica. El pastor David Jang señala: “Si uno ama de verdad, no rehuye el sufrimiento que viene como consecuencia de ese amor. Porque el amor, en su misma esencia, conlleva sacrificio y entrega por el prójimo”. Así, el sufrimiento de Jesús es el acontecimiento que expresa de manera más concreta su amor: el amor de quien se abaja y vive como siervo.

Además, si leemos Mateo 20 y Lucas 22, hallamos la escena en que los discípulos discuten sobre quién es el mayor. A pesar de haber sido objeto de ese amor “hasta el fin”, aún permanecían atados a los valores terrenales, deseando la posición más alta. Es notable cómo en Mateo 20:20-27, Jesús declara que en el mundo los gobernantes se enseñorean de sus súbditos, pero en su reino es diferente. El pastor David Jang dirige la atención a este pasaje, insistiendo en que “en el mundo se ansía el poder y el prestigio, pero en el reino del Señor sucede lo contrario”. El auténtico discípulo se humilla para servir a sus hermanos, y en ese hecho encuentra su verdadera gloria.

En la escena del lavado de pies durante la Última Cena (Jn 13:4-5), Jesús representa este principio en forma concreta. Ningún discípulo quiso hacerse cargo de la función de siervo, pero Jesús, quitándose el manto y atándose una toalla a la cintura, lavó los pies de sus discípulos. Se trataba de la tarea más baja, propia de un esclavo en la cultura de Oriente Medio de aquella época. Nadie quiso hacerlo primero, pero el Señor mismo lo hizo para mostrar que el amor no se manifiesta con meras palabras, sino que se evidencia a través del servicio. El pastor David Jang comenta: “La Última Cena ocurrió en un momento sumamente crítico, poco antes de consumarse la salvación de la humanidad. Sin embargo, el Señor enseñó a los discípulos que la cuestión importante no era ‘quién es mayor’, sino ‘quién está dispuesto a servir como un siervo’”.

La escena que abre Juan 13, en la cual Jesús inicia su camino de sufrimiento, no es simplemente un cuadro de dolor, sino un “escenario dramático que revela al Dios que ama hasta el fin”. Jesús no anunció ese amor con palabras vacías: Él mismo se hizo el más humilde. Ese es el espíritu del camino que conduce a la cruz. Gracias a que Jesús cargó la cruz, los pecadores obtuvimos la vida eterna y quedó grabado en la historia que el amor de Cristo es fiel e inmutable. En este sentido, el pastor David Jang enseña que la vida cristiana consiste en “no soltar el amor ni siquiera en medio del sufrimiento” y, a su vez, “dar testimonio de ese amor a través del servicio”. La cruz es sufrimiento, pero también es amor. Y la vida que brota de ese amor es la “vida eterna”.


II. La aplicación práctica de “los amó hasta el fin”

Como hemos visto, el sufrimiento de Cristo es la cumbre de su amor, y la cruz el lugar donde se revela al “Dios que ama hasta el fin”. El pastor David Jang subraya repetidamente la importancia de llevar a la práctica esta verdad bíblica en la vida cotidiana de la iglesia y de los creyentes de hoy. Así como Jesús respondió al afán mundano de los discípulos —“¿Quién es mayor?”— lavando sus pies, nosotros también necesitamos una aplicación concreta para vivir el “amor hasta el fin”.

Jesús dijo a sus discípulos: “Pues si yo, el Señor y el Maestro, he lavado vuestros pies, vosotros también debéis lavaros los pies los unos a los otros” (Jn 13:14). Ser discípulo significa, por tanto, seguir el ejemplo de nuestro Maestro. Sin embargo, en nuestro interior permanece el deseo de compararnos, de buscar la posición más alta, de querer ser servidos antes que servir. El pastor David Jang señala: “En la iglesia de hoy subsisten ambiciones de honor, poder y reconocimiento. Pero en el reino del Señor, el mayor es quien se hace siervo y se rebaja para servir. Necesitamos experimentar un cambio radical en nuestros valores”.

¿Cómo podemos imitar a Jesús, que “amó hasta el fin”? Primero, debemos comprender que el amor no consiste en sentimientos o palabras, sino en “una voluntad firme de no rendirse y de entregarse a favor del otro, aun en situaciones difíciles”. En Juan 13, Jesús conocía la disputa de los discípulos acerca de quién era mayor y, más aún, sabía que uno de ellos iba a traicionarlo (Jn 13:2, 21-27). Pese a ello, los amó hasta el fin. Esto demuestra que el amor no depende de la reacción ni de la bondad del otro. El amor es mi deber, mi responsabilidad, y aunque conlleve sufrimiento, es un llamado que no debo rehuir. El pastor David Jang afirma: “El amor no debe tambalearse aun cuando la otra persona no responda a la altura. El amor que Jesús mostró a sus discípulos, y a toda la humanidad, es precisamente ese tipo de amor”.

El amor que mostró Jesús se hace tangible a través del “servicio práctico”. Lavar los pies no era un simple gesto simbólico para exhibir humildad: en una época en la que se andaba largas distancias bajo el sol, el lavado de pies era una atención realmente necesaria. Jesús no dijo “los amo” y se quedó en palabras o buenos deseos, sino que fue más allá para suplir la necesidad real de sus discípulos. Esto puede trasladarse a nuestra práctica en la iglesia: cuidar unos de otros, ayudar con dedicación a familiares y vecinos, y atender las necesidades de los demás en diversas áreas de la vida. El pastor David Jang señala: “El amor verdadero siempre va acompañado de actos concretos. Por muy elocuentes que sean nuestras palabras, si no atendemos a las necesidades de quienes nos rodean, no podemos decir que imitamos el amor de Jesús”.

En Lucas 22:14-20 se describe cómo, antes de padecer, Jesús deseó celebrar la Pascua con sus discípulos. Mientras repartía el pan y el vino, dijo: “Esto es mi cuerpo, que por vosotros es dado”. El acto de “dar”, de “entregarse”, es un poderoso mensaje de amor. Así, el amor consiste en “entregar la propia vida”, y esta entrega se llevó a su plenitud en la cruz. Jesús pide que cada vez que participemos de la Cena del Señor recordemos su amor sacrificial. El pastor David Jang enseña: “Al tomar la Santa Cena, reflexionamos en cómo Jesús rasgó su cuerpo y vertió su sangre por nosotros. No es solo un rito, sino un llamado para que también nosotros nos sirvamos mutuamente”.

Así, la iglesia debe exhortar a los creyentes a vivir ese “amor hasta el fin” —que Jesús encarnó— y a llevarlo al mundo. Si la iglesia no practica este amor ni sigue el camino de Jesús, el evangelio se convierte en una consigna vacía para quienes nos observan. De hecho, en la iglesia primitiva, los discípulos compartían lo que tenían y atendían las necesidades de todos (Hch 2:44-45), y en medio de la persecución continuaron cuidándose mutuamente. Esa expresión de amor fue un poderoso testimonio que transformó el Imperio romano y evidenció el poder del evangelio. El pastor David Jang declara: “Hoy, la iglesia tiene la misma responsabilidad de demostrar con hechos el amor de Cristo al mundo. Es la manera de que el mundo reconozca que somos discípulos de Jesús”.

Por otra parte, basta mirar a nuestro alrededor para darnos cuenta de cuántas personas necesitan que alguien “les lave los pies”: pobres, enfermos, marginados, inmigrantes, personas con discapacidades… a menudo se nos hace fácil ignorarlos en el día a día. Esas personas son a quienes, sin duda, Jesús habría lavado los pies. Nosotros, en cambio, acostumbramos pensar: “Hay cosas más importantes” o “alguien más se encargará”. Sin embargo, el pastor David Jang advierte: “No es casualidad que Jesús haya vivido entre los marginados, publicanos, prostitutas, leprosos y enfermos, y que se acercara a ellos para sanarles. Así es el estilo de amor que se expresa en la cruz”. Por consiguiente, la iglesia y los creyentes debemos cambiar la pregunta: no “¿Quién me va a servir?”, sino “¿A quién puedo servir?”.

Para experimentar más profundamente el amor de Jesús que “ama hasta el fin”, hemos de abrazar una transformación en nuestra perspectiva escatológica y en nuestros valores. El pastor David Jang explica que “la llegada de los cielos nuevos y la tierra nueva implica la aparición de un mundo radicalmente distinto, un universo con valores completamente renovados”. Jesús anunció: “Los últimos serán los primeros, y los primeros, los últimos”. En el mundo, subir en la escala del poder y del reconocimiento es lo que se considera éxito, pero en el reino de Dios es a la inversa: quien se humilla se eleva, y quien se entrega para edificar al otro recibe la mayor honra. El lavado de pies en Juan 13 es la demostración práctica de ese gran secreto del reino de Dios.

No debemos ver el sufrimiento únicamente como algo que causa temor; más bien, necesitamos descubrir en él el “misterio del amor” y, en medio de nuestras circunstancias, practicar el amor “hasta el fin”. El pastor David Jang insiste: “Aunque nuestra vida sea difícil, aunque nadie nos reconozca y, peor aún, aunque seamos perseguidos, no debemos abandonar nunca el camino del amor”. Esto se debe a que la gloria de la resurrección no se consigue simplemente “soportando” el sufrimiento, sino “llenándolo de amor”. Jesús, ante la traición de los discípulos y las burlas del mundo, se entregó por completo y eligió amar, y aquel amor lo condujo al poder de la resurrección. Lo mismo sucede con nosotros. Sin amor, el sufrimiento sería pura maldición; pero el sufrimiento abrazado por el amor encierra la semilla de la vida eterna.

El sufrimiento de Jesús no fue un simple sacrificio pasivo ni una circunstancia injusta, sino una demostración concreta y activa de su amor. El hecho de escoger la cruz, la forma más vergonzosa de ejecución, fue la manera de mostrar la insondable profundidad del amor de Dios hacia los pecadores. El pastor David Jang afirma: “La cruz es por entero amor. Y nosotros hemos sido llamados como testigos de ese amor, no solo para hablarlo, sino para encarnarlo en nuestra vida, ‘amando hasta el fin’ a ejemplo de Jesús”. Es cierto que amar conlleva sufrimiento. No obstante, precisamente en ese sufrimiento experimentamos la gracia de Dios y abrigamos la esperanza de la resurrección. Por eso la Cuaresma no debe ser un período de simple contemplación lejana o de compasión superficial hacia el dolor de Jesús, sino un tiempo para reflexionar y decidir “cómo vamos a practicar el mismo amor”.

En nuestro caminar de fe, a veces vivimos conflictos y heridas dentro de la propia iglesia. Surgen discusiones entre líderes y fieles, o entre los mismos creyentes, preguntándose quién tiene razón, quién merece más reconocimiento o quién debe ser atendido primero. Sin embargo, las palabras de Jesús para nosotros son: “Sed servidores los unos de los otros, lavaos los pies mutuamente”. Este mandato sigue vigente hoy. Cuando nos lavamos los pies los unos a los otros, cubrimos las faltas de los demás y nos servimos mutuamente, la iglesia se convierte de verdad en luz y sal en el mundo. El pastor David Jang enfatiza: “Solo cuando los creyentes viven como siervos en todas las áreas de su vida, el mundo ve a la iglesia y dice: ‘De veras, ellos son discípulos de Jesús’”. Esto implica que el ejemplo de Jesús lavando los pies a sus discípulos debe reproducirse también en nuestras comunidades actuales.

El amor siempre supone un sacrificio. En todo acto de alentar y levantar al prójimo se presenta, de una u otra manera, el sufrimiento. Sin embargo, ese sufrimiento no es “maldición”. Más bien puede convertirse en el mayor de los regalos de Dios, pues, a través de él, experimentamos más plenamente el amor de Jesús y la gracia que Él nos concede. Si sufrimos “por mí mismo, por mi ambición”, podemos cansarnos y frustrarnos. Pero cuando sufrimos “por amor”, descubrimos que ese sufrimiento se endulza. Este es precisamente el mensaje de Jesús. En Juan 13, al mostrar a un Señor que “ama hasta el fin”, Él encierra en ese amor la alegría, la gratitud y la esperanza de la resurrección. El pastor David Jang advierte que la iglesia de hoy corre el riesgo de perder fácilmente “el servicio y el amor” —asuntos que ni siquiera los discípulos aprendieron cabalmente tras años con Jesús—, y que, si no recuperamos esta esencia, la iglesia perderá su razón de ser y dejará de dar esperanza al mundo.

La actitud de Jesús en la Última Cena —Él amó a los discípulos hasta el fin, aun sabiendo que eran débiles y que lo abandonarían— es el modelo supremo para la iglesia y para los creyentes. El sufrimiento de Cristo es la culminación del amor, y su sacrificio es el fundamento de nuestra vida eterna. No se trata de recordarlo solo como un concepto, sino de reproducirlo en nuestra vida concreta, lavándonos los pies los unos a los otros con un corazón de siervo y con acciones de servicio. Solo cuando una comunidad cristiana se reúne alrededor de esta práctica, el mundo podrá ver que las palabras de Jesús —“En esto conocerán todos que sois mis discípulos, si tuviereis amor los unos con los otros” (Jn 13:35)— son verdaderas.

El pastor David Jang comenta al respecto: “La cruz de Jesús y su sufrimiento expresan la voluntad divina de amar hasta el fin. Esa voluntad abrió la puerta a la vida eterna, y nosotros también debemos escoger el camino de amar hasta el fin”. Ciertamente, no es un camino fácil, pues el mundo nos incita constantemente a alimentar la ambición y el egoísmo. Pero contamos con el ejemplo de Jesús y la guía del Espíritu Santo. Si de veras nos aferramos a este amor y estamos dispuestos a convertirnos en siervos de los demás, la iglesia volverá a manifestar el poder de la cruz y proclamará con fuerza la esperanza de la resurrección. En el tiempo de Cuaresma y a lo largo de nuestro día a día, meditamos en el sufrimiento y el amor de Jesús, tal como el pastor David Jang nos anima a hacerlo, y decidimos ponerlo por obra. De ese modo, llegamos a ser verdaderos discípulos que lavan los pies de los demás y se asemejan al Maestro.

La frase de Juan 13:1, “los amó hasta el fin”, resume la senda que debe recorrer el cristiano en este mundo: un “camino de sufrimiento” y, a la vez, un “camino de amor”. El sufrimiento de Cristo es doloroso y trágico, pero, al mismo tiempo, es el más hermoso plan de Dios para la salvación del hombre, y la obediencia absoluta de Jesús. El pastor David Jang lo ha repetido en muchas de sus predicaciones y escritos: no debemos huir del sufrimiento ni temerlo, sino hallar en él la voluntad de Dios y la esencia de su amor, y seguir sus pasos. Solo así experimentaremos el poder de la resurrección, una nueva vida llena de gozo. Un sufrimiento sin amor podría conducirnos a la desesperación, pero un sufrimiento envuelto en amor abre la puerta a un misterio de vida. Este es el mensaje espiritual clave que deberíamos recordar en Cuaresma.

En primer lugar, debemos reconocer que el sufrimiento de Jesús supera lo meramente humano y expone el amor infinito de Dios. En su amor, “hasta el fin”, se hace evidente que el sufrimiento no es una maldición, sino el camino hacia la vida eterna. Participar de este sufrimiento es en realidad un privilegio y un don. En segundo lugar, es fundamental que el amor y el sufrimiento de Cristo se reproduzcan hoy a través de acciones concretas en la iglesia y en la vida de los creyentes. Cuando seguimos el ejemplo de Jesús lavando los pies y amamos hasta el fin, entonces el mundo descubre en la iglesia la esperanza de la resurrección. Este es el mensaje que el pastor David Jang proclama sin cesar. Así como leemos en Juan 13: “los amó hasta el fin”, nosotros también debemos persistir en el amor, con humildad y en actitud de servicio, testificando el reino de Dios aquí en la tierra.

Todo esto surge del acontecimiento en que Jesús, durante la Última Cena, respondió al afán de grandeza de sus discípulos con un acto de servicio: tomó la forma de siervo. Poco después, fue clavado en la cruz para abrir el camino de salvación a la humanidad. Esa cruz entraña sufrimiento, pero también la proclamación del amor más grandioso. Por ello, durante la Cuaresma y en toda nuestra vida de fe, el pastor David Jang insiste en este mensaje: “La cruz es sufrimiento, pero no una maldición; es amor”. Si meditamos profundamente en esto y escogemos vivir “amando hasta el fin”, comprobaremos que el amor no se queda en palabras, sino que se traduce en hechos concretos de servicio y humildad. Aunque el camino sea estrecho y difícil, cuando seguimos el ejemplo de Jesús, experimentamos un gozo y una esperanza de resurrección que el mundo no puede darnos. Roguemos para que la proclamación “los amó hasta el fin” resuene en nuestra vida y en nuestras comunidades hoy mismo.

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십자가 사랑 – 장재형목사

이 글은 장재형(장다윗)목사의 요한복음 13장 1절의 말씀 “유월절 전에 예수께서 자기가 세상을 떠나 아버지께로 돌아가실 때가 이른 줄 아시고 세상에 있는 자기 사람들을 사랑하시되 끝까지 사랑하시니라”를 중심으로, 고난과 사랑에 대한 성경적 통찰을 정리한 것이다. 특히 사순절 기간에 우리가 깊이 묵상해야 할 예수 그리스도의 고난, 그리고 그 고난의 참된 의미가 예수 그리스도의 ‘끝까지 사랑하심’에 있다는 사실을 중심으로 전개된다. 본문에서 제시된 시편 119편, 로마서 5장, 빌립보서 1장과 3장, 골로새서 1장, 디모데후서 1장과 2장, 베드로전서 2장과 4장의 구절들을 함께 살피면서, 그리스도의 고난이 단지 ‘저주나 불행’이 아니라 ‘사랑으로 인도하는 길’이라는 점을 강조하고 있다. 또한 제자들이 최후의 만찬 자리에서 여전히 세상적 가치관에 사로잡혀 누가 더 크냐를 다투는 모습에도 불구하고, 예수님께서는 그들을 ‘끝까지 사랑’하셨음을 보여 주심으로써, 우리 역시 섬김과 낮아짐의 삶을 통해 영원한 생명과 부활의 영광을 맛보게 될 것임을 가르치신다. 이러한 맥락에서 장재형 목사는, 예수 그리스도의 고난을 단순히 슬픔이나 인간적 연민의 대상으로 삼는 것이 아니라, 그 안에 담긴 놀라운 섬김과 사랑의 본질을 깨닫고 실천하는 것이야말로 참된 제자도의 핵심이라고 역설한다. 첫째로 ‘고난의 의미와 그리스도의 사랑’, 둘째로 ‘끝까지 사랑하시니라의 실천적 적용’이라는 흐름으로 정리해 본다.

Ⅰ. 고난의 의미와 그리스도의 사랑

예수님께서 당하신 고난에 대해 우리는 사순절 기간마다 더욱 각별히 묵상하게 된다. 장재형 목사는 사순절은 단지 슬프고 고통스러운 예수님의 수난을 바라보는 시간이 아니라, 그 고난 속에 담긴 초월적이고 영원한 하나님의 사랑을 깨닫는 기회라고 강조한다. 요한복음 13장에 기록된 예수님의 마지막 만찬은 그리스도의 십자가를 향한 발걸음이 본격적으로 시작되는 장면이다. 요한은 예수님께서 세상에서 자기 사람들을 사랑하시되 끝까지 사랑하신다고 증언한다(요 13:1). 여기서 “끝까지 사랑하신다”라는 말은 시간적 한계나 조건적 제약이 붙지 않은 ‘완전한 사랑’을 의미하며, 그 사랑이 바로 십자가로 이어지는 길 자체임을 보여 준다.

장재형 목사의 가르침에 따르면, 우리가 흔히 ‘고난’이라고 부르는 것은 인간적 시선에서 보면 ‘저주’이거나 ‘괴로운 시련’인 듯 보이지만, 예수님의 시선에서 보면 이는 사람들을 향한 ‘사랑의 결단’이다. 예수님은 고난을 피해 가지 않으시고, 십자가의 길을 선택하심으로써 인간의 죄와 한계를 짊어지셨다. 그리고 그 과정을 통해 하나님의 사랑, 곧 세상을 향한 구원의 의지를 드러내셨다. 성경은 이 고난이 우리에게 유익이라고 말한다. 시편 119편 67절은 “고난 당하기 전에는 내가 그릇 행하였더니 이제는 주의 말씀을 지키나이다”라고 고백하고, 71절은 “고난 당한 것이 내게 유익이라 이로 말미암아 내가 주의 율례들을 배우게 되었나이다”라고 말한다. 즉, 고난이라는 과정은 하나님 말씀이 진정 무엇인지를 깨닫게 하는 통로로서의 역할을 한다.

장재형 목사는 로마서 5장 3~4절에서 바울이 말한 “환난 중에 즐거워하나니 이는 환난은 인내를, 인내는 연단을, 연단은 소망을 이루는 줄 앎이라”라는 구절 역시 같은 맥락에서 설명한다. 하나님의 사랑을 더욱 깊이 알게 되는 과정은 인간적 고난을 통과할 때 더 온전히 일어난다. 그리스도의 고난에 참여한다는 말은 단순히 고통을 맞닥뜨리는 행위를 말하는 것이 아니라, 그 고난 속에 담긴 예수님의 섬김과 은혜, 그리고 죄인을 향한 용서의 깊이를 깨닫는다는 뜻이다. 빌립보서 1장 29절은 “그리스도를 위하여 너희에게 은혜를 주신 것은 다만 그를 믿을 뿐 아니라 또한 그를 위하여 고난도 받게 하려 하심이라”라고 한다. 여기에는 그리스도의 고난이 오히려 은혜의 통로가 된다는 역설이 담겨 있다.

또한 빌립보서 3장 10~11절에 “내가 그리스도와 그 부활의 권능과 그 고난에 참여함을 알고자 하여 그의 죽으심을 본받아 어떻게 해서든지 죽은 자 가운데서 부활에 이르려 하노니”라고 고백한 바울의 말은, 고난이 단지 목적 없이 주어지는 현상이 아니라, 그리스도의 ‘부활의 권능’에 참여하기 위한 거룩한 길임을 보여 준다. 고난은 그리스도께서 십자가에서 보여 주신 낮아짐과 섬김, 그리고 자신을 철저히 내어 주신 사랑을 본받을 기회이다. 골로새서 1장 24절에서 바울은 “나는 이제 너희를 위하여 받는 괴로움을 기뻐하고 그리스도의 남은 고난을 그의 몸된 교회를 위하여 내 육체에 채우노라”라고 말함으로써, 고난이 교회를 세우고 공동체를 섬기는 도구가 될 수 있음을 드러낸다. 이는 장재형 목사가 강조하는 “고난은 홀로 받는 것이 아니라, 사랑의 확장이요 섬김의 기회다”라는 말과 일맥상통한다.

디모데후서에서도 바울은 반복해서 복음과 함께 고난을 받으라고 권면한다(딤후 1:8, 2:3). 이 권면의 배경에는 그리스도의 고난이 이미 ‘하나님의 사랑’이라는 긍정적 의미를 지닌다는 신학적 이해가 깔려 있다. 그러므로 제자들은 두려움 속에서 고난을 피하려고만 해서는 안 되고, 그 안에 담긴 주님의 길을 따라가야 한다는 것이다. 베드로전서 2장 20~21절과 4장 13절에서도, 선을 행함으로 고난을 받는 것은 하나님 앞에서 아름다운 일이며, 그리스도의 고난에 참여하는 것은 장차 주님께서 영광 가운데 나타나실 때 큰 기쁨과 즐거움으로 이어진다고 말한다. 장재형 목사는 이를 두고 “고난은 그리스도인의 삶에 있어 필연적이며, 결국 부활의 영광에 참여하게 해 주는 길”이라고 해설한다.

사실 이런 가르침을 머리로 이해하는 것과, 이를 실제 삶에 적용하는 것은 큰 차이가 있다. 성경에서 고난에 대한 말씀이 반복해서 등장함에도 불구하고, 오늘날 많은 교회와 성도들은 고난에 대해 올바른 이해를 갖지 못하는 경우가 많다. 장재형 목사는 “고난 없이 영광은 없다”라는 진리를 자주 언급한다. 주님께서 십자가에서 이룬 구원의 사역은, 바로 그 고난 자체가 죄인을 향한 하나님의 사랑을 가장 강력하게 증언하기 때문이라는 것이다. 따라서 교회가 고난을 너무 쉽게 저주나 벌로만 해석해 버리면, 복음의 핵심인 “그리스도의 끝까지 사랑하심”을 놓쳐 버리게 된다. 본문에 나타난 예수님의 모습, 즉 자기 사람들을 끝까지 사랑하시는 모습 속에는 ‘고난을 기꺼이 수용하시는 의지’가 분명히 드러나 있다.

장재형 목사는, 요한복음 13장 1절의 “세상에 있는 자기 사람들을 사랑하시되 끝까지 사랑하시니라”는 표현을 두고, 여기서 말하는 ‘끝까지’의 범주에는 시간적 한계가 없으며(“끝까지”=마지막 순간까지), 또한 희생이나 헌신의 제약이 없다고 설명한다. 즉, 제자들이 실수하고 예수님을 버리고 도망치거나 심지어 부인하더라도, 예수님의 사랑은 멈추지 않고 그들을 향해 있었다. 그 사랑의 정점이 십자가의 희생이며, 바로 그 희생이야말로 예수님의 고난이 저주가 아니라 사랑임을 증명한다. 고난은 결국“사랑을 위해 치러야 할 대가”임을 우리에게 보여 준다.

우리가 요한복음 13장을 살펴볼 때, 그 첫 구절에서 이미 예수님의 이러한 결단이 선포된다. “유월절 전에 예수께서 자기가 세상을 떠나 아버지께로 돌아가실 때가 이른 줄 아시고…”라는 표현은, 예수님께서 곧 다가올 고통스러운 죽음을 뚜렷이 인식하셨음을 알려 준다. 그리고 그 죽음은 십자가라는 참혹한 형벌을 동반한다. 그러나 그럼에도 불구하고 예수님은 세상에 있는 자기 사람들을 향해 끝까지 사랑하시는 길을 선택하셨다. 이는 인간적인 관점에서 보면 이해하기 어려운 초월적인 사랑이다. 장재형목사는 이 지점에서 “사람이 진정으로 누군가를 사랑한다면, 그 사랑이 고난을 자초하는 일이라도 마다하지 않는다. 왜냐하면 사랑은 본래 상대를 위한 희생과 헌신을 필연적으로 내포하기 때문”이라고 설명한다. 이처럼 예수님의 고난은 자신을 낮추고 종의 모습으로 살아가신 주님의 사랑을 가장 구체적으로 드러내는 사건이다.

이에 더해 마태복음 20장과 누가복음 22장에 기록된 제자들의 다툼 장면을 보면, 예수님께서 끝까지 사랑하셨음에도 불구하고 제자들은 여전히 세속적인 가치관, 즉 누가 더 크냐, 누가 더 높은 자리를 차지하느냐에 집착하고 있었음을 알 수 있다. 특히 마태복음 20장 20-27)고 선언하신다. 장재형 목사는 이 대목을 주목하며, “세상의 지배자들은 권세를 부리고 높아지는 것을 목표로 삼지만, 주님의 나라는 그 반대”라고 강조한다. 참된 제자라면, 낮은 자리에서 형제를 섬기는 것을 영광으로 여기고, 자신을 낮추는 마음으로 서로를 대해야 한다는 것이다.

예수님께서 최후의 만찬에서 보여 주신 발 씻김의 사건(요 13:4~5)은 바로 이러한 가르침을 삶으로 구현한 현장이다. 당시 제자들은 누구 하나 먼저 종의 역할을 맡으려 하지 않았다. 그러나 예수님께서는 친히 겉옷을 벗으시고, 수건을 허리에 두르시고, 물을 대야에 부어 제자들의 발을 씻기신다. 이것은 중동의 풍습상 종이 해야 할 가장 낮은 일이었다. 하지만 그 아무도 먼저 나서서 형제의 발을 씻기거나, 사랑의 섬김을 실천하지 않았다. 그래서 주님께서 직접 본을 보이심으로써, 사랑은 결코 말로만 하는 것이 아니라 ‘섬김으로 입증’해야 함을 제자들에게 가르치셨다. 장재형 목사는 “예수님의 마지막 만찬은 인류에 대한 구원이 얼마 남지 않은 긴박한 순간이었다. 그러나 주님은 제자들에게 오히려 ‘누가 더 크냐’가 아니라 ‘누가 진정 종처럼 섬기느냐’가 중요하다고 몸소 보여 주셨다”라고 설명한다.

요한복음 13장에 펼쳐진 예수님의 고난의 시작은, 그저 고통스러운 장면이 아니라 ‘끝까지 사랑하시는 하나님’을 드러내는 극적인 무대다. 예수님은 그 사랑을 말로만 선포하지 않으시고, 몸소 낮은 자리를 택하셨다. 그것이 십자가로 가는 길의 본질이다. 예수님께서 십자가를 기꺼이 지심으로써, 죄인인 우리가 영원한 생명을 얻게 되었고, 그리스도의 사랑이 신실하고 변함없다는 사실이 역사 속에 분명히 각인되었다. 이러한 맥락에서 장재형 목사는 그리스도인의 삶이란 “고난 속에서도 사랑을 놓지 않는 것”이며, “섬김으로써 그 사랑을 증언하는 것”이라고 가르친다. 십자가는 고난이지만 동시에 사랑이다. 그리고 그 사랑으로부터 나오는 생명은 ‘영원한 생명’이라는 것이다.

Ⅱ. 끝까지 사랑하시니라의 실천적 적용

앞서 살펴본 바와 같이, 그리스도의 고난은 사랑의 절정이며, 십자가는 바로 ‘끝까지 사랑하시는 하나님’을 보여 주는 현장이다. 장재형 목사는 이러한 성경의 메시지를 오늘날 교회와 성도들이 실제 삶에서 어떻게 구현할 것인지에 대한 중요성을 거듭 강조한다. 예수님께서 “너희 중에 누가 크냐”라는 제자들의 세속적인 다툼을 마주했을 때, 발을 씻기는 섬김으로 답하셨던 것처럼, 우리도 ‘끝까지 사랑하시는 삶’을 살려면 구체적인 적용이 필요하기 때문이다.

예수님은 제자들에게 “내가 주와 선생이 되어 너희 발을 씻었으니, 너희도 서로 발을 씻어 주는 것이 옳으니라”(요 13:14)라고 말씀하신다. 즉, 주님이 보여 주신 본을 따라 실천하는 것이 제자됨의 표지라는 의미다. 그런데 실상 우리의 내면에는 여전히‘누가 더 크냐’는 비교 의식, 높아지고자 하는 욕망, 섬김을 받으려는 태도가 자리 잡고 있다. 장재형 목사는 “오늘날 교회 안에도 명예욕, 권력욕, 과시욕이 은연중에 만연해 있다. 하지만 주님의 나라에서는 오히려 낮아지고 더 섬기는 자가 참으로 큰 자다. 우리는 이 가치관의 급진적 전환을 경험해야 한다”고 말한다.

그렇다면 어떻게 해야 예수님의 ‘끝까지 사랑하시는’ 모습을 본받을 수 있을까? 먼저, 우리는 사랑이란 감정이나 말이 아니라, ‘어떤 상황에서도 포기하지 않고 상대의 유익을 위해 자신을 내어 주는 의지’임을 인식해야 한다. 요한복음 13장의 예수님은 제자들이 누가 더 크냐고 다투고 심지어 뒤이어 자신을 배반할 제자가 있음을 아셨음에도(요 13:2, 21~27), 그들을 끝까지 사랑하신다. 이는 사랑이 상대의 반응 여부나 착함에 좌우되지 않음을 보여 준다. 사랑은 곧 내가 마땅히 해야 할 ‘내 몫’이며, 고난을 동반하더라도 감당해야 할 부름이라는 것이다. 장재형 목사는 “사랑은 상대가 그에 걸맞은 태도를 보이지 않아도 흔들리지 않아야 한다. 예수님께서 제자들에게, 또 인류에게 보여 주신 사랑이 바로 그런 사랑”이라고 설명한다.

예수님께서 보여 주신 사랑은 ‘실천적 섬김’으로 구체화된다. 발을 씻겨 주시는 행위는 단순히 겸손을 과시하는 제스처가 아니다. 고된 하루 일과를 마치고 먼지투성이가 된 발을 씻는 일은 매우 실질적인 섬김이었다. 예수님은 ‘말로만, 마음으로만’ 사랑하지 않으시고, 실제적인 행동으로 제자들의 필요를 채워 주셨다. 이것은 교회 공동체 안에서 서로를 보살피고, 가족이나 이웃들에게 헌신적으로 다가가며, 혹은 삶의 다양한 영역에서 타인의 필요를 살피고 기꺼이 돕는 모습으로 드러난다. 장재형 목사는“참된 사랑은 언제나 행동을 동반한다. 아무리 그럴듯한 말을 해도, 정작 주변의 사람들을 돕지 않는다면 그것은 예수님의 본을 따르는 사랑이라 할 수 없다”고 강조한다.

특히 누가복음 22장 14~20절을 보면, 예수님께서 고난을 받기 전에 유월절을 제자들과 함께 지키기 원하셨다고 기록되어 있다. 그리고 떡과 포도주를 제자들에게 나누어 주시면서 “이것은 너희를 위하여 주는 내 몸”이라고 말씀하셨다. 여기에는 ‘주심’, ‘내어 주심’이라는 강력한 메시지가 담겨 있다. 사랑이란 ‘자신을 내어 주는 것’이고, 그 내어 줌이 바로 십자가 위에서 완성되었다는 뜻이다. 그리고 예수님은 우리가 이 성만찬을 기념할 때마다, 그분의 희생적 사랑을 잊지 말라고 당부하신다. 장재형 목사는 “우리가 성찬에 참여할 때마다, 예수님께서 우리에게 몸을 찢어 주시고 피를 흘려 주신 그 실제적 사랑을 묵상해야 한다. 그것은 단지 예식을 치르는 것이 아니라, 우리도 그렇게 서로 섬기라는 말씀 앞에 서는 것”이라고 말한다.

이처럼 교회는 예수님의 희생을 기념하는 자리에서 ‘끝까지 사랑하는 삶’을 각 성도에게 권면해야 하며, 그 사랑이 세상으로 흘러 나가도록 격려해야 한다. 만약 교회가 이 사랑을 실천하지 않고, 예수님의 길을 따르지 않는다면, 세상 사람들에게 복음은 공허한 구호로 전락하고 말 것이다. 실제로 제자들은 초대교회 시절 서로의 필요를 채우고 재산을 기꺼이 나누며(행 2:44~45), 박해와 고난 가운데서도 서로를 돌보는 모습을 보였다. 그것이 로마 제국을 변화시키고, 복음의 능력을 드러낸 강력한 증거였다. 장재형 목사는 “오늘 우리의 시대에도, 교회가 참된 사랑의 실천으로 세상에 하나님의 나라를 증언할 책임이 있다. 그것이 곧 세상 사람들이 ‘아, 저들이 정말 예수의 제자이구나’라고 깨닫게 되는 결정적 표지”라고 강조한다.

뿐만 아니라, 우리가 주변을 돌아보면 ‘발을 씻어 줘야 할’ 사람이 너무 많다. 가난한 사람, 병든 사람, 소외된 이들, 이주민, 장애인 등 우리가 일상 속에서 외면하기 쉬운 존재들이 있다. 예수님이라면 그들의 발을 기꺼이 씻겨 주셨을 것이다. 그런데 우리는 그들을 돌아보면서도, 종종 ‘내가 더 중요한 사람’이라는 생각에 사로잡혀 끝내 외면하거나, 누가 섬겨 주겠거니 하고 미룰 때가 많다. 하지만 장재형 목사는 “예수님께서 소외된 사람들, 병자와 세리, 창기, 문둥병자와 함께하시고 그들을 치유하시며, 그들에게 다가가셨다는 사실은 결코 우연이 아니다. 그들에게 먼저 다가가시는 모습이 바로 십자가에 담긴 사랑의 방식”이라고 설명한다. 그러므로 교회와 성도는 ‘누가 나를 섬겨 줄 것인가’가 아니라 ‘내가 누구를 섬길 것인가’를 고민해야 한다는 것이다.

끝까지 사랑하시는 예수님의 모습을 더욱 깊이 체험하기 위해서는 우리의 삶에 ‘종말론적 가치관의 변화’가 필요하다는 점이 중요하다. 장재형 목사는 “새 하늘과 새 땅, 즉 하나님 나라가 임한다는 것은 이전의 가치관과 전혀 다른, 완전히 새로운 세계가 열린다는 뜻”이라고 말한다. 그리고 예수님께서 말씀하신 “나중 된 자가 먼저 되고, 먼저 된 자가 나중 된다”라는 역설이 바로 그 나라의 법칙임을 설명한다. 세상에서는 더욱 높아지고, 더욱 인정받으며, 다른 사람을 지배하는 것이 성공으로 간주되지만, 하나님 나라는 낮아짐을 통해 오히려 높은 자리에 오르고, 자신을 버리고 남을 세워 줌으로써 참된 존귀를 얻는 세계라는 것이다. 요한복음 13장에서 제자들의 발을 씻어 주시는 예수님은 바로 이 하나님 나라의 비밀을 가장 실제적으로 보여 주신다.

고난을 두려움으로만 대할 것이 아니라, 그 안에 담긴 ‘사랑의 신비’를 깨닫고, 우리에게 주어진 시간과 환경 속에서 끝까지 사랑하기를 실천하는 것이 중요하다. 장재형 목사는 “우리의 삶이 아무리 힘들고, 사람들이 우리를 몰라주고, 심지어 핍박하는 상황이 주어지더라도, 우리는 끝까지 사랑하는 삶을 포기하면 안 된다”고 거듭 역설한다. 왜냐하면 부활의 영광은 단지 고난을 ‘참고 견디는 것’이 아니라, ‘사랑으로 채우는 것’을 통해 주어지기 때문이다. 예수님께서는 고난을 마주했을 때, 제자들의 배반과 세상의 조롱을 마주했을 때, 자신을 철저히 내어 주는 사랑을 선택하셨다. 그리고 그것이 부활을 이루는 능력으로 연결되었다. 우리도 마찬가지다. 사랑이 없이는 고난이 오히려 저주가 되겠지만, 사랑 안에서의 고난은 영원한 생명을 품고 있다.

예수님의 고난은 우리가 흔히 생각하는 ‘수동적 희생’이나 ‘억울함’이 아니라, 아주 구체적이고 능동적인 사랑의 표현이다. 그리스도께서 십자가라는 가장 치욕스러운 형벌을 선택하신 것은, 인간의 죄와 한계를 넘어서는 하나님 사랑의 깊이를 증명하기 위함이었다. 장재형 목사는 “십자가는 전적으로 사랑이다. 그리고 우리는 그 사랑을 전파하고 증언하는 증인으로 부름받았다. 그러나 그 사랑을 말로만 알리는 것이 아니라, 우리 자신의 삶 속에서 ‘끝까지 사랑하시는 예수님’을 닮아 가야 한다”고 권면한다. 사랑은 고난을 동반한다. 하지만 바로 그 고난 속에서 우리는 하나님의 은혜를 체험하고, 부활의 소망을 간직할 수 있다. 그러므로 사순절은 예수님의 고난을 멀리서 관조하거나 예수님의 아픔에 대해 단순한 동정을 갖는 시간이 아니라, ‘우리가 어떻게 동일한 사랑을 실천할 것인가’를 묵상하며 결단하는 시간이 되어야 한다.

신앙생활을 하다 보면, 때로는 교회 안에서조차 갈등과 상처를 경험하기도 한다. 지도자와 성도 간, 성도들 상호 간에 ‘누가 옳으냐’, ‘누가 더 인정받아야 하느냐’, ‘누가 먼저 대접받아야 하느냐’ 같은 문제로 다투기도 한다. 그러나 예수님의 가르침은 그러한 다툼을 하는 우리를 향해 “너희는 종이 되라, 서로의 발을 씻기는 자가 되라”고 말씀하신다. 오늘날에도 이 말씀은 그대로 유효하다. 우리가 서로 발을 씻어 주고, 서로의 부족함을 감싸 주며, 형제자매를 섬기는 삶을 통해, 교회는 세상에 빛과 소금이 될 수 있다. 장재형 목사는 “성도들은 삶의 모든 영역에서 종의 모습으로 헌신할 때에야 비로소, 세상이 교회를 보고 ‘아, 저들이 진정 예수의 제자들이구나!’ 하고 알게 된다”고 힘주어 말한다. 이는 제자들의 발을 씻기신 예수님의 모습이 오늘날 교회 공동체 안에서도 재현되어야 한다는 뜻이다.

사랑에는 반드시 희생이 따른다. 남을 살리고 세우는 일에는 언제나 고난이 동반된다. 하지만 그 고난은 ‘저주’가 아니다. 오히려 하나님의 가장 큰 선물이 될 수도 있다. 왜냐하면 우리는 그 고난을 통해 예수님의 사랑, 그리고 그분이 우리 각자에게 베푸시는 은혜를 보다 깊이 맛볼 수 있기 때문이다. 우리가 “나를 위해서, 나의 욕심을 위해서” 감내하는 고생은 지치고 피곤하기만 할 때가 많지만, 누군가를 사랑하기 위해 헌신하는 고난은 달다. 예수님의 가르침이 바로 그것이다. 요한복음 13장에 기록된 ‘끝까지 사랑하시는’ 주님은, 그 사랑 안에 기쁨과 감사, 그리고 부활의 소망까지 담아 놓으셨다. 장재형 목사는 이 복음을 지속적으로 전하면서, 제자들이 예수님 곁에서 여러 해를 지냈음에도 결코 체화되지 못한 ‘섬김과 사랑’을, 현대 교회도 너무 쉽게 놓치고 있다고 경고한다. 그리고 이 점을 회복하지 않으면 교회가 본질을 잃어버리고, 사람들에게 희망을 주지 못한다고 역설한다.

예수님께서 마지막 만찬에서 보여 주신 제자들을 향한 태도—그들이 부족하고 심지어 자신을 버릴 것을 아셨음에도 “끝까지 사랑하시는” 모습—이 바로 교회와 성도들의 궁극적 모범이다. 그리스도의 고난은 사랑의 결정체이며, 우리를 향한 그분의 희생이야말로 우리의 영원한 생명의 토대가 된다. 그리고 우리는 그 사랑을 단순히 관념적으로만 기억하는 것이 아니라, 실제 삶에서 발을 씻어 주는 모습, 즉 종의 태도와 섬김의 행동으로 드러내야 한다. 그런 교회, 그런 성도들이 모일 때 비로소 세상은 “너희가 서로 사랑하면 이로써 모든 사람이 너희가 내 제자인 줄 알리라”(요 13:35)는 예수님의 말씀이 참이라는 사실을 목격하게 될 것이다.

장재형 목사는 이를 두고 “예수님의 십자가, 그 고난은 끝까지 사랑하시려는 하나님의 의지이며, 그것이 곧 영원한 생명의 문을 여신 사건이다. 그러니 우리 역시 이 복음의 길을 걷기 위해 끝까지 사랑하는 삶을 선택해야 한다”고 말한다. 선택은 쉽지 않다. 왜냐하면 세상은 계속해서 우리를 높아지려는 욕망과 자기중심적 가치관으로 이끌기 때문이다. 그러나 우리에게는 이미 예수님의 본이 있고, 성령의 도우심이 있다. 우리가 진실로 이 사랑을 붙들고, 서로에게 종이 되기를 마다하지 않는다면, 교회는 다시 십자가의 능력을 나타낼 것이며, 온전한 부활의 희망을 선포할 수 있게 될 것이다. 사순절을 비롯해 우리의 일상 속에서, 예수님께서 보여 주신 이 고난과 사랑을 깊이 묵상하고 삶에 적용하기를 결단한다면, 우리 역시 예수님을 닮아 서로의 발을 씻어 줄 수 있는 참된 제자가 될 수 있다.

 “끝까지 사랑하시니라”라는 요한복음 13장 1절의 말씀은, 그리스도인이 이 세상에서 걸어가야 할 길이 ‘고난의 길’인 동시에‘사랑의 길’임을 선포하는 핵심 구절이다. 그리스도의 고난은 고통스럽고 비극적인 사건이지만, 동시에 그것은 인간을 살리는 하나님의 가장 아름다운 계획이었고, 예수님의 자기 희생적 순종이었다. 장재형 목사는 바로 이 점을 여러 설교와 저술에서 지속적으로 강조해 왔다. 그리고 고난을 단순히 피하거나 두려워하기보다, 그 안에 담긴 하나님의 뜻과 사랑의 본질을 발견하고, 똑같이 따라가는 삶이 중요하다고 가르친다. 이렇게 살아갈 때, 우리는 진정한 부활의 능력, 곧 새로운 생명과 기쁨을 경험할 수 있다. 사랑이 없는 고난은 그저 쓰라린 절망이 될 수 있지만, 사랑으로 감싸인 고난은 신비한 생명의 문으로 우리를 인도한다. 이것이 사순절에 우리가 되새겨야 할 가장 중요한 영적 메시지다.

먼저 우리는 예수님께서 겪으신 고난의 의미가 단순히 인간적 고통을 넘어서는, 하나님의 무한한 사랑임을 깨달아야 한다. 그 사랑을 ‘끝까지’ 베푸신 예수님의 모습에서, 고난이 저주가 아니라 영원한 생명으로 가는 길이라는 사실이 확연히 드러난다. 그리고 그 고난에 참여하는 것이야말로 우리에게 주어진 은혜이며 축복이다. 두 번째로, 그리스도의 고난과 사랑은 구체적 실천을 통해 오늘날 교회와 성도들의 일상 안에 재현되어야 한다. 예수님께서 발을 씻어 주시며 보여 주신 섬김의 정신을 이어받아, 우리가 서로의 발을 씻어 주고, 끝까지 사랑하는 삶을 살아갈 때, 비로소 세상은 교회를 통해 부활의 소망을 발견하게 된다. 장재형 목사가 끊임없이 전달하는 메시지는 이것이다. 요한복음 13장에 기록된 ‘끝까지 사랑하시니라’는 말씀처럼, 우리 역시 어떤 상황에서도 사랑하기를 포기하지 않고, 겸손히 섬김의 종으로 살아가며, 이 땅에 참된 하나님 나라를 증언하라는 것이다.

이 모든 것은 결국 예수님의 마지막 만찬에서 제자들에게 가르쳐 주시고 몸소 행하신 그 사건으로부터 출발한다. 제자들은 자신들끼리 높아지고자 분쟁을 일으켰고, 예수님은 이에 대해 ‘종의 모습’으로 답하셨다. 그리고 곧이어 예수님은 십자가에 달리셔서, 인류에게 영원한 생명의 길을 여셨다. 그 십자가는 고난이지만, 동시에 가장 아름다운 사랑의 메시지다. 그러므로 우리가 사순절을 비롯해 신앙생활의 모든 시간 속에서, 장재형 목사가 강조하는 말씀—“십자가는 고난이지만 결코 저주가 아니라 사랑이다”—를 깊이 묵상하며 끝까지 사랑하는 삶을 결단하기를 소망한다. 사랑은 말이 아니라 삶으로 증명되어야 하며, 서로의 발을 씻기고 낮아지는 태도를 통해 드러난다. 그 길이 좁고 험할지라도, 예수님께서 이미 보여 주신 모범을 따를 때 우리는 세상이 줄 수 없는 기쁨과 부활의 소망을 누릴 수 있다. “끝까지 사랑하시니라”는 선언이 우리의 삶과 공동체를 통해 오늘도 계속 울려 퍼지기를 바란다.

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L’identité et la voie du salut – Pasteur David Jang


1. Vivre en participant à la souffrance de Jésus-Christ

Le pasteur David Jang a souligné de manière constante, dans de nombreuses prédications, conférences et dans son ministère pastoral, « l’Évangile de Jésus-Christ » et « la vie qui participe à la souffrance ». En particulier, à l’approche du temps de Carême, il insiste sur l’importance de méditer profondément le chemin de souffrance que Jésus a parcouru pour nous, et de nous y associer, afin de prendre pleinement conscience de l’immense grâce dont nous sommes bénéficiaires.

Le Carême est une période d’environ 40 jours (hors dimanches) précédant Pâques, durant laquelle on commémore la souffrance de Jésus-Christ et on se prépare à la mort et à la résurrection de la croix par la repentance et la prière. C’est couramment un temps où les chrétiens s’examinent eux-mêmes et ravivent le désir de suivre, ne serait-ce qu’un peu, la voie que Jésus a empruntée.

Lorsqu’il prêche sur le Carême, le pasteur David Jang mentionne l’enseignement sur le jeûne que Jésus donne dans Matthieu 6. Le commandement de Jésus « Lorsque tu jeûnes, oins ta tête et lave ton visage » (Mt 6.17) signifie que celui qui jeûne ne doit pas adopter volontairement une expression misérable ni chercher à exhiber sa souffrance. En d’autres termes, il ne s’agit pas d’afficher une tristesse mondaine ou une souffrance personnelle, mais plutôt, conformément à l’intention originelle de Jésus, de « se tenir humblement devant Dieu tout en conservant la paix et l’assurance devant les hommes ». Dans ce monde, on peut facilement sombrer dans une atmosphère sombre et morose à l’heure de l’épreuve, mais le véritable croyant doit s’appuyer davantage sur Dieu même au milieu de tout cela, et faire de cette période une « occasion de se rapprocher de Lui ».

Le temps du Carême est particulièrement propice à la méditation sérieuse du message de salut contenu dans la croix de Jésus. La croix n’est pas simplement un symbole de la souffrance du Christ, mais révèle l’essence de la « rédemption » et de la « médiation » que Dieu offre aux pécheurs que nous sommes. Parce que le Christ est mort sur la croix, nos péchés ont été pardonnés et, par sa résurrection, nous avons reçu l’espérance d’une vie nouvelle. Pour saisir pleinement la signification de cet Évangile, il est indispensable de s’efforcer d’assimiler la voie de Jésus par la prière et la méditation de la Parole.

Dans ses prédications, le pasteur David Jang souligne souvent que, dans les temps de souffrance, les chrétiens d’aujourd’hui réagissent parfois seulement de la manière que le monde attend d’eux, ou se laissent envahir par une peur injustifiée et vivent dans la morosité. Il considère que cette tendance vient du fait que nous sommes trop liés aux hommes et que nous cherchons à nous reposer sur eux comme soutien. Cependant, pour celui qui croit en Jésus, même au milieu des tribulations et des épreuves, il faut manifester la confiance et la joie envers Dieu, à l’image de la parole « oins ta tête et lave ton visage ». Bien sûr, il ne s’agit pas de banaliser la souffrance ou de proscrire toute expression de tristesse. Mais le message est de croire que, même à cette époque tourmentée, la providence de Dieu demeure inchangée et que, plutôt que de compter uniquement sur le regard des hommes, nous devons nous concentrer davantage sur Dieu.

En effet, nombre de fidèles ont dû supporter l’éloignement physique de la communauté ecclésiale et vivre isolés lors de situations de catastrophe mondiale comme la COVID-19, ou encore au cours de douleurs et de crises personnelles. Pourtant, le pasteur David Jang interprète cette période comme un « temps de désert d’Arabie pour s’approcher de Dieu ». De la même façon que l’apôtre Paul, après avoir rencontré Jésus, a connu un temps de retraite spirituelle approfondie en Arabie, il nous exhorte à ne pas considérer la « distanciation sociale » ou la « solitude » qui nous est imposée comme une simple déprime ou un sentiment d’exclusion, mais plutôt à en faire une occasion d’étudier plus profondément la Parole, d’augmenter notre temps de prière, et de nous rapprocher davantage de Dieu.

Un autre aspect que le pasteur David Jang met en avant, c’est l’importance de transmettre correctement le cœur de la foi aux enfants et aux générations futures pendant ces temps de souffrance. Même si les possibilités d’acquérir des connaissances à l’école ou dans divers contextes parascolaires sont limitées, les parents doivent d’abord s’attacher à la Parole et expliquer facilement l’essentiel de l’Évangile (par exemple, le plan du salut ou les fondements de la Bonne Nouvelle) à la portée des enfants. En même temps, ils doivent éviter de sous-estimer la grande capacité de compréhension et les compétences intellectuelles des enfants, et leur transmettre systématiquement les enseignements centraux de la Bible. Tout comme la position de base et la disposition des touches sont importantes lorsqu’on tape sur un clavier d’ordinateur ou de smartphone, il est décisif, dans la vie de foi, de bien enclencher le premier bouton.

Plus que tout, il faut prendre garde à ce que les fidèles ne fouillent pas dans la « poubelle spirituelle » à l’ère d’Internet et des réseaux sociaux. Dans un monde où l’on peut facilement accéder à la pornographie et à toutes sortes d’informations nuisibles à tout instant, il met en garde sur le fait qu’un simple élan de curiosité peut nuire autant à notre âme qu’à notre corps. Surtout, plus le temps de solitude et d’ennui s’allonge, plus la tentation de consommer sans discernement Internet ou les médias comme passe-temps devient forte. Le pasteur David Jang qualifie cette réalité de « poubelle de Géhenne (l’enfer) » et exhorte à ne pas laisser notre cœur et notre temps être volés par de tels contenus nocifs, mais plutôt à méditer des passages tels que les Psaumes ou l’Épître aux Romains afin de purifier spirituellement notre être.

En fin de compte, le Carême consiste à se souvenir de « l’expérience de la souffrance » sans en éprouver crainte ni n’y voir qu’un aspect négatif, mais en faire plutôt une occasion de se réorienter spirituellement et de voir plus clairement la grâce de Dieu au sein même de la souffrance. Le message du salut proclamé par la croix et la résurrection de Jésus-Christ ne reste pas un événement du passé ; il s’agit, pour moi, ma famille et la communauté ecclésiale d’aujourd’hui, d’une grâce à faire l’expérience et à goûter de manière renouvelée. Le message de Carême du pasteur David Jang part précisément de là : « oins ta tête et lave ton visage ». Selon cette parole prononcée par Jésus lui-même, même en temps d’épreuve, il s’agit de ne pas perdre la présence et la paix du Seigneur, et de s’approcher toujours plus de Lui. C’est là l’esprit véritable du Carême et la vie qui participe à la voie de Jésus.


2. Saisir l’essence de l’Évangile

Non seulement pendant le Carême, mais aussi dans ses prédications et conférences habituelles, le pasteur David Jang exhorte fréquemment à « maîtriser (達通) l’Épître aux Romains ». Parmi les lettres de l’apôtre Paul, l’Épître aux Romains contient l’essentiel de la doctrine chrétienne et a une grande profondeur tant sur le plan théologique que spirituel. Paul y aborde avec perspicacité un large éventail de sujets, allant du péché et de la grâce, du salut et de la justification, à la souveraineté de Dieu et la responsabilité humaine, jusqu’à la vie de l’Église. Ainsi, lire intégralement l’Épître aux Romains, en comprendre profondément le contenu et l’appliquer à sa vie constitue pour tout chrétien une tâche de la plus haute importance.

Si le pasteur David Jang met autant l’accent sur l’Épître aux Romains, c’est parce que l’Église moderne et les croyants oublient souvent les concepts clés de l’Évangile que Paul soulignait. Beaucoup, tout en déclarant croire en Jésus, ne ressentent pas à quel point la grâce du salut qu’Il accorde est grande et merveilleuse, ni l’ampleur du bouleversement qu’implique la justification par laquelle le pécheur est déclaré juste ; ils se contentent de reproduire machinalement la vie d’Église. L’Épître aux Romains présente un contraste clair entre « le péché et la grâce », « la Loi et l’Évangile », « la condamnation et le salut », qui sont le point de départ de la foi chrétienne, et proclame avec netteté à quel point le plan de salut que Dieu a préparé est parfait et grandiose.

Il faut d’abord prêter attention à la « colère de Dieu » dont Paul parle à partir du verset 18 du premier chapitre de Romains. À ce propos, le pasteur David Jang enseigne que nous devons reconnaître clairement dans quel état lamentable se trouve l’humanité à cause du péché. La colère par laquelle Dieu juge le péché et révèle sa sainteté n’est pas un simple emportement émotionnel, mais reflète en même temps la justice et l’amour de Dieu. Les hommes répugnent à admettre qu’ils sont pécheurs. Pourtant, dans le chapitre 1 de Romains, Paul décrit avec clarté à quel point nos péchés sont universellement répandus et comment ils provoquent la juste colère et le jugement qui viennent de Dieu.

Le pasteur David Jang affirme qu’il faut connaître avec certitude la « colère de Dieu » pour comprendre véritablement la « grâce de Dieu ». Autrement dit, l’homme doit admettre qu’il est pécheur et qu’il ne peut qu’être placé devant le jugement divin ; ce n’est qu’en reconnaissant cette réalité qu’il est possible de saisir le sens véritable de la croix de Jésus-Christ. Sinon, la mort expiatoire et la résurrection du Christ risquent de rester de simples notions doctrinales. C’est pourquoi il insiste sur l’importance de s’appuyer fermement sur les chapitres 1 à 3 de Romains, qui décrivent le péché et le jugement, puis annoncent au milieu de cela la promesse du salut.

Le pasteur David Jang témoigne de l’expérience qu’il a eue en 2003 lorsqu’il enseignait l’Épître aux Romains aux États-Unis, et comment il a récemment relu ce contenu et en a retiré une grande bénédiction. Il dit avoir rassemblé et diffusé largement les supports de ce cours à l’époque, et il encourage les croyants à les étudier, ne serait-ce que par devoir. En effet, l’Épître aux Romains renferme de nombreuses vérités essentielles de manière très dense, et si l’on ne comprend pas ce corpus doctrinal de manière systématique, il y a un risque que notre foi soit déformée ou reste à un niveau superficiel.

De fait, l’Épître aux Romains a pour thème central la « justification par la foi » (la vérité selon laquelle on est déclaré juste par la foi). Paul soutient que, de même que toute l’humanité est devenue pécheresse en Adam, tous ceux qui croient sont déclarés justes en Christ. Cette doctrine constitue un point crucial, car elle traverse l’ensemble de l’Ancien Testament, les prophéties, l’incarnation et le ministère terrestre de Jésus, la croix, et la résurrection ; elle fut aussi l’une des confessions de foi majeures que Luther, Calvin et autres réformateurs restaurèrent puissamment tout au long de l’histoire de l’Église. Le pasteur David Jang souligne sans cesse cet aspect et affirme que l’Épître aux Romains, dans sa totalité, nous conduit à examiner l’Église et le monde à la lumière de cet « Évangile de la justification ».

De plus, au chapitre 8 de Romains, on découvre une déclaration extraordinaire : « la loi de l’Esprit de vie » nous a libérés de la loi du péché et de la mort. Cela signifie que le croyant n’est pas seulement une personne dont les péchés ont été pardonnés, mais qu’il a aussi reçu, grâce à la présence intérieure et à la conduite du Saint-Esprit, la puissance de marcher chaque jour vers la sainteté. À partir de ce passage, le pasteur David Jang enseigne en particulier que ceux qui croient en Dieu ne doivent pas retomber sous le joug du péché ou vivre dans un état d’impuissance. Puisque nous sommes devenus une nouvelle créature en Jésus-Christ et que l’Esprit du Christ habite en nous, nous devons choisir de vivre en êtres totalement différents de ce que nous étions auparavant.

Ainsi, l’Épître aux Romains aborde un large éventail de sujets, allant de la sotériologie à la pneumatologie et à l’ecclésiologie, et aboutit finalement à cette question pratique : « Comment le croyant peut-il vivre dignement du salut qu’il a reçu ? ». À partir du chapitre 12, on trouve des directives pour la vie concrète, fondées sur le socle doctrinal précédent. Le pasteur David Jang décrit cela par l’expression « l’Évangile doit s’incarner en nous ». En d’autres termes, il ne s’agit pas d’une simple connaissance intellectuelle, mais d’un Évangile qui se concrétise dans la vie quotidienne. Certaines personnes lisent beaucoup la Bible et étudient la doctrine sans que leur vie ne change pour autant, parce qu’elles ne considèrent la Parole que comme un objet d’« étude intellectuelle ». En affirmant « maîtrisez l’Épître aux Romains », le pasteur David Jang insiste sur la nécessité d’incarner la Parole dans tous les domaines de notre existence.

En résumé, le « projet de maîtrise de l’Épître aux Romains » que préconise le pasteur David Jang n’est pas une simple tâche de lecture biblique, mais un processus visant à assimiler concrètement les doctrines centrales du salut et à renouveler notre âme. Grâce à cela, les croyants réalisent clairement « à quel point j’étais pécheur à l’origine », « quelle grâce de salut j’ai reçue par Jésus-Christ » et « quel genre de vie je dois mener avec la puissance du Saint-Esprit ». Plus la compréhension de ces vérités s’approfondit, plus le culte et la prière, la communion et le service, et même l’évangélisation et la mission, peuvent être pratiqués à un niveau totalement différent de ce qu’ils étaient auparavant.


3. Rétablissement de l’identité

En insistant à la fois sur la méditation du Carême et de l’Épître aux Romains, le pasteur David Jang prêche en même temps un message de « restauration de l’identité » à partir du chapitre 43 du livre d’Ésaïe. « Ésaïe 43 » est célèbre pour la déclaration de Dieu « Ne crains pas », adressée au peuple d’Israël dans la situation de déportation à Babylone. « Et maintenant, ainsi parle l’Éternel, qui t’a créé, ô Jacob ! Celui qui t’a formé, ô Israël ! Ne crains pas, car je t’ai racheté ; je t’ai appelé par ton nom : tu es à moi. » (Ésaïe 43.1) Ce passage rappelait à ce peuple plongé dans l’obscurité et le désespoir qu’ils étaient « le peuple choisi de Dieu et sa propriété ».

En citant ce texte, le pasteur David Jang souligne que la même déclaration s’applique à la manière dont les chrétiens d’aujourd’hui se perçoivent. Nous avons souvent tendance, face aux difficultés du monde ou sous le poids de la culpabilité et de la dépression spirituelle, à nous considérer comme insignifiants et à perdre l’essence de la foi. Mais Dieu déclare clairement : « C’est Moi qui t’ai créé. Tu es à Moi. » Si nous passons à côté de cette vérité, nous nous laissons dominer par les circonstances ou succombons facilement aux tentations du monde. Nous devons nous voir comme des « êtres honorables créés par Dieu », tout en reconnaissant que nous sommes aussi des « pécheurs rachetés par Dieu ». C’est cette conscience spirituelle fondamentale qui abat l’orgueil humain et nous place pleinement devant Dieu.

Par ailleurs, la promesse mentionnée au verset 2 d’Ésaïe 43 : « Les eaux ne t’engloutiront pas et la flamme ne te consumera pas », symbolise la protection et la direction de Dieu. Dans le contexte désespéré de la captivité à Babylone, et au milieu des souffrances et des épreuves qui menaçaient de les engloutir, si le peuple d’Israël pouvait encore s’accrocher à l’espérance, c’était en raison de la promesse que le Dieu qui les avait créés ne les oublierait jamais. À ce sujet, le pasteur David Jang souligne la nécessité de reconnaître correctement la « souveraineté de Dieu ». Le Dieu Créateur est notre Maître, et nous sommes son œuvre et sa propriété. Lorsque nous admettons cela, nous nous tenons sur la conviction qu’aucune tempête de la vie ne peut fondamentalement nous anéantir.

En développant ce concept de la souveraineté de Dieu dans un contexte moderne, le pasteur David Jang explique que cela signifie « que Dieu, qui a créé toutes choses, en détient les droits ultimes ». Il emploie une image : lorsqu’il y a un bâtiment, son propriétaire est celui qui l’a édifié. Tant qu’on n’est pas le propriétaire, on ne peut librement le rénover, le détruire ou changer son usage. De la même manière, puisque Dieu a façonné notre existence, il est naturel qu’il en soit le Maître. Mais la société contemporaine, en soulignant l’autonomie et le droit à l’autodétermination, tend en réalité à nier la souveraineté divine. On voit se répandre l’attitude d’un humain qui fixe lui-même les normes de sa vie, décrète le bien et le mal, et ne respecte pas la volonté du Créateur.

Toutefois, le chapitre 43 d’Ésaïe prédit qu’au milieu de la tragédie historique qu’est la déportation à Babylone, le peuple de Dieu ne sera jamais anéanti et sera rétabli. Cela illustre finalement la vérité selon laquelle « le salut de Dieu transcende l’espace et le temps et délivre ceux qui croient en ses promesses ». Selon le pasteur David Jang, il en va de même pour les crises et tribulations de notre époque. Lorsque la COVID-19 a frappé le monde entier, nombreux sont ceux qui ont sombré dans la peur et le désespoir. David Jang a alors prêché sur la parole : « Ne crains pas, car je t’ai racheté, je t’ai appelé par ton nom : tu es à moi », en appelant à restaurer notre confiance en Dieu et à réaffirmer l’identité qu’il nous a donnée.

Le verset 4 du chapitre 43, « Parce que tu as du prix à mes yeux, que tu es honoré et que je t’aime », exprime à quel point Dieu nous juge précieux. Il arrive souvent que les gens se sous-estiment ou voient leur identité vaciller sous le regard d’autrui. Pourtant, la Bible déclare clairement « combien nous sommes précieux aux yeux de Dieu ». Cela ne signifie pas que « le Dieu saint est inconditionnellement de notre côté, donc nous pouvons faire ce que nous voulons », mais plutôt que « nous sommes ses enfants et avons vocation à grandir sans cesse vers la sainteté ». Ainsi, lorsque nous prenons conscience de cette sainte identité, nos paroles et nos actes se transforment peu à peu pour ressembler de plus en plus à Dieu.

S’appuyant sur ce message du chapitre 43 d’Ésaïe, le pasteur David Jang met à nouveau l’accent sur la vocation de l’Église et des croyants. Dans la réalité où la voie du salut et celle de la ruine coexistent, non seulement devons-nous nous-mêmes choisir la voie du salut, mais nous avons aussi la responsabilité d’y guider autrui. Comme le déclare Jérémie 21.8 : « Je mets devant vous la voie de la vie et la voie de la mort », le dénouement de notre vie dépend encore aujourd’hui du chemin que nous choisissons. Même dans un contexte de « distanciation » sociale, nous pouvons nous rapprocher davantage de Dieu ; c’est plutôt un temps pour nous approfondir spirituellement, et redécouvrir notre identité et notre mission.

En outre, le pasteur David Jang invite à profiter de cette période pour recouvrer également la santé physique. À cause de la COVID-19, la vie en intérieur a augmenté et beaucoup ont vu leur corps s’affaiblir par manque d’exercice. Pourtant, le salut dont parle Ésaïe 43 ne concerne pas seulement l’âme ; il vise un salut total qui restaure tous les aspects de notre vie sous la souveraineté de Dieu. Dans ses prédications, David Jang prodigue souvent des conseils pratiques du type : « Faites 200 pompes, faites des flexions, installez même un appareil à la porte de votre maison et faites des exercices ». À la lumière de l’exhortation de 2 Corinthiens 7.1 : « si notre esprit se fortifie, notre âme et notre corps se fortifieront aussi », il souligne la nécessité de rechercher une croissance équilibrée du corps et de l’âme.

En fin de compte, Ésaïe 43 est un chapitre qui réaffirme qu’au milieu du désespoir et de la détresse, « Dieu demeure le Souverain, nous aime et nous restaure ». À partir de ce texte, le pasteur David Jang prêche sur la question de notre appartenance, sur la raison pour laquelle nous devons recevoir une vie nouvelle en Jésus-Christ et sur la manière dont ce salut doit s’appliquer concrètement à notre vie d’aujourd’hui. Lorsque nous entendons la voix de Dieu disant : « Tu es à moi », non seulement nous vivons en tant qu’hommes libres, affranchis du péché et de la mort, mais nous ressentons également, en même temps, la joie et la responsabilité d’être « la propriété de Dieu ».

En résumé, le pasteur David Jang encourage les croyants, à l’approche du Carême, à « maîtriser l’Épître aux Romains » et, à travers ce processus, à saisir fermement l’essence de l’Évangile, à savoir le péché et la grâce, le salut et la justification. En outre, il enseigne qu’en méditant Ésaïe 43, nous devons prendre conscience que notre identité et notre appartenance se trouvent en Dieu, ne pas nous décourager dans la souffrance, et prendre un temps pour nous rapprocher davantage de Lui. Il donne également des conseils pratiques pour transmettre correctement l’essentiel de la foi aux enfants et prendre soin de notre corps afin de rester en bonne santé. En définitive, les prédications et les messages associés au pasteur David Jang forment un courant global qui exhorte les fidèles d’aujourd’hui à développer une relation juste avec Dieu et à grandir dans la maturité, en intégrant la signification du Carême tournée vers Jésus-Christ, l’essence de l’Évangile enseignée dans l’Épître aux Romains, et la restauration de notre identité proclamée dans Ésaïe 43.

Il ne s’agit pas d’une simple exhortation ponctuelle, mais d’un message à long terme appelant à connaître Dieu plus profondément, à nous examiner à la lumière de la Parole, à rechercher la sainteté sous la conduite du Saint-Esprit et à mener constamment une vie évangélique qui reflète Jésus-Christ au sein de l’Église et dans le monde. Comme le déclare Paul dans Romains 10.6–8, « nous n’avons pas besoin de monter au ciel ou de descendre dans l’abîme pour connaître le Christ » ; nous pouvons le découvrir déjà par la ‘Parole’ qui est proche de nous. Cette Parole renferme la foi et la vie, et c’est par l’œuvre du Saint-Esprit qui remplit notre cœur que nous expérimentons la véritable restauration et le réveil. Et cela ne constitue pas une simple émotion passagère, mais la voie pour édifier l’Église et bénir le monde.

En conclusion, le message du pasteur David Jang contient globalement les points clés suivants :

  1. À travers le Carême, méditons à la fois la voie de la souffrance et celle de la grâce, et, comme Jésus l’a dit : « oins ta tête et lave ton visage », gardons une attitude de confiance et de joie envers Dieu même dans la souffrance.
  2. Grâce à la ‘maîtrise de l’Épître aux Romains’, assimilons plus profondément les doctrines centrales de la foi chrétienne, telles que le péché et la grâce, le salut et la justification, ainsi que la vie nouvelle dans l’Esprit.
  3. Gravons dans notre cœur la déclaration d’Ésaïe 43 : « Tu es à moi », prenons conscience que notre identité et notre appartenance résident entièrement en Dieu, et vivons en plaçant notre confiance dans sa protection et son salut qui transcendent tout désespoir et toute tribulation.

Ces trois éléments sont étroitement liés et deviennent la force motrice qui consolide notre foi et transforme notre vie.

身份与救赎之路 —— 张大卫牧师


1. 参与基督受的生命

张大卫牧师在多次讲道、授课以及牧会现场,都始终如一地强调“耶稣基督的福音”和“参与基督受难的生命”。尤其是在四旬期到来之际,他不断呼吁我们要深刻默想耶稣为我们所走过的苦难之路,并且借着与基督苦难同路,来认识自己所领受的浩大恩典。四旬期指复活节前大约40天(不含主日),在此期间纪念耶稣基督的受难,并借着悔改和祈祷,预备迎接主的十字架之死与复活。人们常在这段时间自省 introspection,重新点燃那愿意跟随耶稣脚踪的渴慕。

在四旬期的相关讲道中,张大卫牧师经常提到马太福音第6章中耶稣关于禁食(禁食与祷告)的教训。“你禁食的时候,要梳头洗脸”(太6:17)这句话强调,不要刻意显出悲苦或让人知道自己正处于苦难之中。也就是说,不应以世俗的哀伤或个人的痛苦去吸引人们的目光;相反,耶稣原本的用意是“在神面前彻底谦卑,但在人面前依然保持平安与勇气”。当世界面对苦难时,往往容易陷入晦暗与忧郁,然而真正有信心的人反而应当在苦难中更加倚靠神,把这段时间当作“更亲近神的机会”。

尤其是四旬期,正是我们严肃默想十字架所蕴含之救恩信息的绝佳时刻。十字架并不仅是耶稣受难的象征,更是彰显了“神对罪人的救赎”与“中保”之本质。基督在十字架上牺牲,让我们的罪得以赦免;并且借着主的复活,我们得以获得新的生命盼望。要深入体会这一福音真谛,就必须通过祈祷和默想圣言,下定决心走上耶稣所走的道路。

张大卫牧师时常指出,如今许多基督徒在面对苦难时,只按世俗方式去回应,或者陷于不必要的恐惧与忧郁之中。他认为,原因在于人过度依赖他人,并把可倚靠的对象仅仅局限在世人身上。作为信徒,即使遭遇患难与困境,也应当如同耶稣所说的“要梳头洗脸”,展现对神的信赖以及内心的喜乐。当然,这并不是说要忽视苦难本身或不要表达悲伤,而是强调在任何苦难年代里,要相信神不变的主权和安排,不要过分关注于人眼的评价,而要更专注地仰望神。

事实上,很多信徒在新冠疫情等全球灾难,或个人痛苦与危机之中,不得不与教会群体分隔,过着被孤立的生活。张大卫牧师却将这段日子诠释为“向神更加亲近的阿拉伯旷野时刻”。如同使徒保罗在遇见主之后,于阿拉伯度过一段独立而深层灵修的时间一样,我们面临的“社交距离”或“孤独时刻”,其实不应仅仅被视为孤独与忧郁的状态,而应该成为更深入研究圣经、堆积更多祷告、并与神更加亲密的机会。

张大卫牧师同时强调,苦难时期也是向孩子以及下一代传授信仰核心的关键时刻。即便孩子在学校或各种补习班接受知识的机会受到限制,父母也应当先自己紧紧抓住神的话,用浅显易懂的方式传递福音的核心(如:四律或救恩基础),并按照孩子的眼界循循善诱。然而,也不应低估孩子的高理解力与聪明才智,要系统地教导圣经中的关键真理。就像敲电脑或手机键盘时,正确的基本手型和指法极其重要,在信仰生活中,扣好“第一粒纽扣”也是决定性的。

值得注意的是,在互联网和社交媒体高度发达的时代,我们要警惕信徒不要去翻“属灵的垃圾桶”。这个世界可以随时随地接触到色情或其他各种有害信息,瞬间的好奇都会严重侵蚀人的灵与身。尤其当寂寞和无聊的时刻变长,人更容易陷入用无谓的网络或媒体内容来“打发时间”的诱惑。张大卫牧师将此称为“垃圾桶的地狱(Gehenna)”,警示我们不要把宝贵的心思和时间投入到这些有害之事里,而要借由默想诗篇、罗马书等经文,来使灵性得以净化。

所以说,四旬期就是在纪念“苦难经历”的同时,不要只把苦难视为负面或恐惧之源,而是将其当作在其中更为明晰地看见神恩典的“灵性重整”契机。耶稣基督的十字架与复活所宣告的救恩信息,并非停留在过去的事件,而是今天我与我的家人,以及教会群体可以重新经历与享用的恩典之事。张大卫牧师的四旬期信息正是从这里展开:“要梳头洗脸,用膏抹头。”如同主耶稣自己所吩咐的,在任何患难时刻都不失去主的同在与平安,反而更加亲近祂,这才是四旬期真正的精神,也是与耶稣之路同行的生活。


2. 住福音的精髓

不只是在四旬期,张大卫牧师在平日的讲道和授课中,也常勉励信徒“通晓罗马书(‘罗马书达通’)”。在保罗的众多书信里,罗马书可以说是最系统、神学深度最丰富的一卷,深含基督教信仰和教义的精华。保罗在书中洞见广泛议题:罪与恩典、救恩与称义、神的主权与人的责任,以及教会的生活等等。因此,认真完整地阅读罗马书,并将其中真理融会贯通、应用在生活中,对所有基督徒来说都非常重要。

张大卫牧师之所以特别强调罗马书,是因为当代教会与信徒,时常忽视保罗在此书中反复强调的福音核心概念。虽然很多人自称信耶稣,却未能真正体认到主所赐之救恩是何等浩大,罪人得称为义是一场何等震撼人心的改变;不少人在教会生活中也只是一种“习惯性地”重复。罗马书则清晰对比了“罪与恩典”、“律法与福音”、“定罪与救赎”,宣告神救恩计划的完美与宏大。

首先要关注罗马书1章18节开始对“神的愤怒”的论述。张大卫牧师指出,我们必须由此正确地认识到,人类因罪处在何等悲惨的境况里。神对罪的审判与神圣的愤怒,绝非情绪的发泄,而是彰显神的公义与爱的同时运作。人往往不愿承认自己的罪,但保罗在罗马书1章里,将人类普遍而深重的罪恶及其所招致的神的愤怒和审判一一展现在我们面前。

张大卫牧师认为,只有透彻领会“神的愤怒”,才能真正领悟“神的恩典”。唯有承认自己是罪人,并且在神的审判面前无可逃遁时,才能真正明白耶稣基督十字架的救赎意义。否则,十字架上赎罪的死亡与复活就会仅仅停留在教义知识层面,不会触及生命深处。因此,他强调我们要扎实地把握罗马书1~3章所讲述的罪与审判,以及在此背景下被宣告的救恩应许。

张大卫牧师分享了他在2003年于美国讲授罗马书的经历,并见证他近期重新翻阅当时的教材,再次获得极大的属灵恩典。他也整理并推广那时使用的讲义,鼓励信徒“哪怕以一种‘义务’的方式”也好,都去深入学习。因为罗马书当中的真理何其重要,如果我们不系统地掌握这些教义,我们的信仰就可能被扭曲,或者仅停留在浮浅层面。

事实上,罗马书的核心即“因信称义”(藉着信心得以被神称义)的真理。保罗在其中争辩:正如所有人在亚当里都成了罪人,同样所有在基督里信的人,都被称为义。这一教义贯穿了旧约的约、先知的预言、耶稣的道成肉身与传道、十字架之死以及复活事件,也是教会历史中路德、加尔文等宗教改革者们重新高举的关键信仰告白。张大卫牧师反复强调,整卷罗马书就是在此“称义的福音”根基上,带领信徒去思考教会与世界。

而在罗马书第8章,保罗更宣告“生命之圣灵的律在基督耶稣里释放了我们,使我们脱离罪和死的律”(罗8:2),这是何等令人惊叹的真理。得救的人不仅仅停留在罪得赦免的地步,更是在圣灵的内住和带领下,每日奔走在迈向圣洁之途的过程中。张大卫牧师特别以此指出,真正相信神的人,不应再被罪势所捆绑,也不应在生活中继续软弱无力;我们在基督里已经成为新造的人,并且有基督的灵与我们同在,就应当活出与以往截然不同的新生命。

罗马书不仅从救恩论、圣灵论一直讨论到教会论,并最终解答:“作为被拯救的人,究竟该如何生活?”从罗马书12章往后,保罗将前面所奠定的教义基础,转化为实践生活的指导。张大卫牧师形容:“福音应当在我们里面‘道成肉身’(incarnation)。”换言之,不只是头脑知识,更要在生活中落实。不少人虽然读经很多,也研究教义,却并没有实际的生命转变,这是因为他们只把神的话当作“认知对象”。张大卫牧师的“罗马书达通”之呼吁,即在于让信徒从各个层面“践行”真道。

简而言之,张大卫牧师所倡导的“罗马书达通项目”并非单纯的“读经”任务,而是要真正掌握救恩的核心教义,让我们的灵命焕然一新。通过这一过程,信徒会更清楚地明白“我原本是何等的罪人”、“我因耶稣基督领受了怎样的救恩”、以及“借着圣灵的能力我该如何活出新的样式”。在这体悟加深的同时,我们的敬拜、祈祷、团契、服事以及宣教和传福音,都能提升到截然不同的境界。


3. 

张大卫牧师在强调四旬期以及罗马书默想的同时,也借着以赛亚书43章带出“身份恢复”的信息。以赛亚书43章是上帝对处在巴比伦被掳境遇、深陷绝望的以色列百姓所宣告的:“不要害怕”。经文这样写道:“雅各啊,创造你的耶和华,现在如此说;以色列啊,造成你的那位,现在如此说:‘你不要害怕,因为我救赎了你。我曾提你的名召你,你是属我的。’”(赛43:1) 当时的百姓深陷黑暗与绝望,而这里的信息再次向他们确认:“你们是神所拣选的百姓,是神的产业。”

张大卫牧师借此指出,如今信徒自我认识的视角也应当同样适用这番宣告。我们往往在世间的困难与罪疚,或被压制的属灵低谷中,失去了对自己身份的正确认识,也容易偏离信仰本质。然而神清楚地说:“创造你的就是我,你是我的。”若我们忽视这个真理,就会被环境左右,或被世界的诱惑轻易吞噬。我们需要时刻记得自己是“神所创造的尊贵存在”,同时也是“被神赎回的罪人”。这能破除人本身的骄傲,使我们甘心在神面前降服。

以赛亚书43章2节所说的“江河也不能淹没你,火焰也不着在你身上”,象征了上帝的保守与带领。即使在巴比伦被掳的绝望环境,或其他大大小小要吞噬我们人生的苦难中,以色列之所以能坚持盼望,正是因为创造他们的神绝不忘记他们的应许。张大卫牧师强调,由此我们要正确地承认“神的主权”。这位创造主才是我们真正的主人,而我们不过是祂的工作品和产业。若确信这一点,那么无论什么狂风暴雨,都无法从根本上吞噬我们。

张大卫牧师将神的主权延伸到当代语境,指明这意味着“创造万物的神拥有最终所有权”。打个比方,一栋建筑物只有建造它的人才是其真正的主人,若没有权利证,谁都无法随意拆改、变更用途。同理,我们的人生也是神所塑造,因此尊祂为主人是理所应当。可是现代社会却不断高扬自主与自我决定权,实际上否认了神的主权,流行“人自己决定善恶与价值”的观念,而对造物主的心意置若罔闻。

然而以赛亚书43章却在巴比伦掳掠的历史悲剧之中,预言神的子民终不会彻底灭亡,而是一定会被重建。这也昭示“神的救恩超越时空,对信祂应许的人必施行拯救”的永恒真理。张大卫牧师将当今世代的危机和患难与之类比:当新冠疫情席卷全球时,很多人陷入恐惧与绝望。那时,张大卫牧师就是以赛亚书43章1节“你不要害怕,因为我救赎了你。我曾提你的名召你,你是属我的”作为证道经文,劝勉大家要重建对上帝的信赖,并重新确认自己的属神身份。

特别是43章4节“因我看你为宝为尊,又因我爱你”这一句,更是着重强调神何等珍视我们。人常常因为环境或他人的眼光而自我贬低,身份感也因此动摇。但圣经清晰告诉我们“在神眼里我们是多么宝贵的存在”。这并不代表“至圣的神无条件站在我方,容我随心所欲”,而是说明“我们是祂的儿女,必须不断朝圣洁成长”。当我们意识到这神圣的身份,我们的言行举止也会日益朝着更像神的方向转变。

基于此,以赛亚书43章的信息亦强调教会和信徒的呼召。在当今现实里,救恩与灭亡之路同时摆在面前,我们不仅要为自己选择走上救恩之路,还要担当向他人指明这条正路的使命。正如耶利米书21章8节所言:“我已将生命之路和死亡之路摆在你们面前。”如今我们如何选,便决定了人生的结局。哪怕在推行社会“隔离”的情形下,我们依然可以“更亲近”神,利用这段时间更深地扎根属灵生命,同时重新发现自己的身份和使命。

张大卫牧师更鼓励大家在此阶段兼顾身体健康。疫情时期许多人居家时间增加,运动量不足导致体质下降。但以赛亚书43章所言的救恩并不止于灵魂得救,而是在神统治之下,整个人生都逐步得以重建与复原。张大卫牧师在讲道中经常具体鼓励信徒:“每天做200个俯卧撑,多做深蹲等腿部锻炼,或在家门上挂健身器材来运动。”并引用哥林多后书7章1节的意涵,“我们的灵若刚强,魂和体也会同得刚强。”强调灵与肉身均衡成长的重要性。

所以,以赛亚书43章在绝望与患难之中再次确定:“神仍是掌权者,祂爱我们,并且要亲手复兴我们。”张大卫牧师借此经文分享:我们的身份究竟归属于谁?为什么我们必须在耶稣基督里获得新生命?以及怎样将这救恩切实地运用于当下的生活?当我们听见神说“你是属我的”,我们不但在罪与死亡中得释放,也会因“身属神”而拥有由衷的喜乐与责任感。

总结而言,张大卫牧师勉励四旬期的信徒深入研读罗马书,并在这个过程中牢牢抓住罪与恩典、救赎与称义这些福音核心。同时再透过默想以赛亚书43章,确认自己唯一归属神,不要在苦难中失望;反而要更贴近神,也要向下一代传承信仰要旨,并兼顾身体健康。换言之,与“张大卫牧师”相关的讲道与信息,紧扣四旬期默想耶稣基督、罗马书所启示之福音精髓,以及以赛亚书43章对我们身份恢复的宣告,引领如今的信徒与教会在神面前建立正确的关系,且不断成熟。

这不仅是一时之劝,而是一条长期的属灵道路:更加深刻地认识神,用神的话语光照自己,在圣灵里追求圣洁,并在教会与世人面前显明基督的荣耀。正如保罗在罗马书10章6~8节所言:“我们无需为认识基督而上天或下到阴间去”,因为神的话语就在我们近旁;信与生命都蕴含在其中。当这道丰丰富富地内住在我们心里,我们就会经历真正的复兴与更新,而这并非短暂的情感冲击,而是能建造教会、祝福世界的道路。

综合而言,张大卫牧师的信息主要贯穿以下要点:
第一,在四旬期思考苦难与恩典之路时,要遵行耶稣“梳头洗脸,用膏抹头”的教导,在苦难中更信赖神、保持内心的喜乐。
第二,借着通读和深入研读罗马书,掌握“罪与恩典”、“救恩与称义”、“圣灵里的新生命”等基督教信仰的核心教义,并在日常生活中切实活出来。
第三,牢记以赛亚书43章“你是我的”这句宣告,将我们身份和归属完全认定在神那里,无论外在环境多么黑暗,都要坚信神必拯救与看顾。
这三者紧密相连,并成为坚固信心、更新生命的动力。

这是对我们信仰生活的长远呼召:在神的话语里、在基督耶稣里、在圣灵同在里,不断成长与成熟,把教会与世界带向真正的福分。愿我们都能按此而行。阿们。

アイデンティティと救いへの道 – 張ダビデ牧師


1. イエスキリストの苦難にあずかる人生

張ダビデ牧師は、数多くの説教や講義、そして牧会の現場において、一貫して「イエス・キリストの福音」と「その苦難にあずかる人生」の重要性を強調してきました。特に四旬節(サッジュンセツ、以下「サソンジョル」と表記)を迎えるたびに、イエス様が私たちのために歩まれた苦難の道を深く黙想し、その道に参加することで自分がどれほど大きな恵みにあずかっているかを悟ることが大切だと説きます。サソンジョルは復活祭の前、およそ40日間(主日を除く)にわたりイエス・キリストの苦難を記念し、悔い改めと祈りを通して主の十字架の死と復活を準備する時期です。多くのクリスチャンはこの期間を、自分自身を省みつつ、イエス様の歩まれた道を少しでも追体験しようとする新たな熱望を呼び起こすターニングポイントにします。

張ダビデ牧師がサソンジョルについて説教する際、イエス様がマタイによる福音書6章で語られた「断食の教え」に言及することがあります。「あなたが断食をするとき、頭に油を塗り、顔を洗いなさい」(マタイ6:17)というイエス様の言葉は、断食している者がわざとみすぼらしい表情を作ったり、自分が苦難を受けていることを人に示そうとしたりする態度を戒めています。つまり、世的な悲しみや個人的な痛みを誇示するのではなく、本来イエス様が意図されたように「神の前では心からへりくだり、しかし人の前では平安と大胆さを保ちなさい」という意味です。世の中は苦難の時期を迎えると暗く沈んだ雰囲気に陥りがちですが、真の信仰を持つ人はそのようなときこそ神をいっそう深く仰ぎ見て、この時期を「神に近づく機会」として活用しなければならないと教えます。

特にサソンジョルこそ、イエス様の十字架に秘められた救いのメッセージを真摯に黙想するのに最適な時期です。十字架は単にイエス様の苦難の象徴にとどまらず、罪人である私たちに与えられた「神の贖い」と「仲保」の本質を示しています。キリストが十字架の上で死なれたことによって私たちの罪は赦され、その復活によって新しいいのちの希望を得られたのです。この福音の意味を深く悟るためには、祈りと御言葉の黙想を通してイエス様の歩みを自分のうちに体得しようとする努力が不可欠です。

張ダビデ牧師はしばしば説教の中で、現代のクリスチャンが苦難のときに世の求めるやり方だけで反応したり、不必要な恐れに囚われて沈んでしまったりする姿を指摘します。その原因は、人間関係に過度にとらわれ、頼るべき対象を人の中で探す傾向にあると見ています。イエスを信じる者であれば、患難や逆境のさなかにあっても「頭に油を塗り、顔を洗いなさい」と言われたイエス様の御言葉のように、神への信頼と喜びを外に示せるはずだと説くのです。もちろん、これは苦難そのものを軽んじたり、悲しみを一切表現してはならないという意味ではありません。結局はこの困難な時代にも神の摂理が変わりなく働いていることを信じ、人の視線だけに振り回されるのではなく、神により集中せよというメッセージです。

実際、多くの信徒たちは、新型コロナウイルス感染症(COVID-19)のような世界的な災難や、個人的な痛みや危機を経験する中で、教会共同体から物理的に離れ孤立した生活を余儀なくされました。しかし張ダビデ牧師は、この時間を「神に近づくアラビアの荒野の時間」として捉えます。使徒パウロがイエス様に出会った後、アラビアで独立しつつも深い霊的修練の時を過ごしたように、私たちに与えられた「社会的距離」や「孤独の時間」を、ただの憂鬱や疎外感として片づけるのではなく、むしろ御言葉をより深く研究し、祈りをさらに積み重ね、神と親密になる機会にすべきだという勧めです。

張ダビデ牧師が強調するもう一つの側面は、このような苦難のときを通して子どもたちや次世代にこそ信仰の核心を正しく教えるべきだという点です。子どもたちが学校や塾などで学習の機会を制限されている状況下でも、まず親が御言葉を握り、「福音の核心(例:四つの霊的法則や福音の基礎)」を子どもの目線に合わせ、わかりやすく解き明かす必要があります。その際、子どもたちが持つ高い理解力や知的能力を過小評価せず、聖書の主要な教えを体系的に伝えなければなりません。パソコンやスマートフォンのキーボードを打つとき、基本位置や型が重要であるのと同様に、信仰生活でも最初のボタンを正しくかけることが非常に決定的だというのです。

最も注意すべき点として、インターネットやSNSが発達した時代において、信徒たちが「霊的ゴミ箱」をあさることのないよう警戒しなければならないと張ダビデ牧師は警鐘を鳴らします。いつでも有害情報やわいせつなコンテンツに触れやすい世界で、一瞬の好奇心が私たちの霊と肉体の両方を蝕むおそれがあるからです。特に孤独を感じる時間が長引き、退屈が増すほど、不要なインターネットやメディアコンテンツで時間をつぶす誘惑が大きくなります。張ダビデ牧師はこれを「ゴミ箱ゲヘナ(地獄)」という表現で語り、そのように有害なものに心と時間を奪われることなく、むしろ詩編やローマ書のような御言葉を黙想して霊的浄化を図るよう呼びかけます。

結局のところ、サソンジョルは「苦難の体験」を思い起こしながらも、その苦難を恐れたり否定的に見るのではなく、その中でいっそう神の恵みを明るく見る霊的再整備の契機として招かれているのだと言えます。イエス・キリストの十字架と復活が告げ知らせる救いのメッセージは、決して過去の出来事にとどまらず、今日の私と私の家族、そして教会共同体が新たに体験し享受すべき恵みの出来事だからです。張ダビデ牧師のサソンジョルのメッセージは、まさにここから始まります。「頭に油を塗り、顔を洗いなさい」。イエス様ご自身が言われたこの御言葉通り、どんな患難の時にも主の臨在と平安を失わず、さらに主に近づいていくことこそ、サソンジョルの真の精神であり、イエス様の道にあずかる人生だと言えるのです。


2. 福音の真髄を握る

張ダビデ牧師はサソンジョルのみならず、平素の説教や講義でもしばしば「ローマ書を達通(ダルトン)せよ」と勧めています。ローマ書は使徒パウロが記した書簡の中でも、キリスト教教理の真髄が詰まっている書であり、神学的にも霊的にも非常に奥深い意味を持っています。パウロは罪と恵み、救いと義認、神の主権と人間の責任、そして教会の生き方に至るまで、幅広い主題を洞察に満ちた筆致で扱います。そのため、ローマ書を「完読」し、さらにその内容を深く理解して生活に適用することは、すべてのクリスチャンにとって非常に重要な課題なのです。

張ダビデ牧師がとりわけローマ書を強調する理由は、現代の教会と信徒たちが、パウロが力説していた福音の核心概念をしばしば忘れてしまっているからです。イエス様を信じていると言いながらも、その方が与えてくださる救いの恵みがいかに大きく驚くべきものか、罪人が義とされる「義認」がいかに重大な変化であるかを肌で感じることなく、教会生活を惰性的に繰り返している姿が多いのです。ローマ書は、キリスト教信仰の出発点である「罪と恵み」「律法と福音」「断罪と救い」を明確に対比し、神が成し遂げられた救いのご計画がどれほど完全で偉大であるかをはっきりと宣言します。

まずローマ書1章18節以下でパウロが論じている「神の怒り」に注目しなければならない、と張ダビデ牧師は説教の中で語ります。これは、人間が罪によってどれほど悲惨な状態に置かれているかを正しく認識する必要性を示す箇所です。神が罪を裁き、聖なるご性質を示されるその怒りは、単なる感情的な爆発ではなく、神の義(公義)と愛が同時に働く面があるのだということです。人は自分の罪を罪と認めたがりません。しかしパウロはローマ書1章において、私たちの罪悪がいかに普遍的に蔓延しているか、そしてそれが神からの正しい怒りと裁きを招くかを明快に示しています。

張ダビデ牧師は「神の怒り」を確実に知ってこそ、初めて「神の恵み」を真に悟ることができると述べます。つまり、人間が罪人であることを認め、神の裁きの前に立たざるを得ない存在であると告白してこそ、イエス・キリストの十字架がどういう意味を持つのかを正しく把握できるというわけです。そうでなければ、十字架の代償的死や復活は単なる教理的知識で終わってしまいます。したがって、ローマ書1章から3章まで続く罪と裁き、そしてその中で宣言される救いの約束をしっかりと握るべきだというのです。

張ダビデ牧師は、2003年にアメリカでローマ書を講義した経験や、最近再びその講義内容に触れて大きな恵みを受けたという証しをしばしば語ります。彼は当時の講義資料を整理して広く普及させ、信徒たちが「義務的」にでも学んでほしいと勧めています。それほどまでに重要な真理がローマ書にはびっしりと詰まっており、きちんと教理を体系的に理解しておかないと、私たちの信仰が歪められたり、皮相的なレベルにとどまったりしてしまう恐れがあるからです。

実際にローマ書は、「信仰による義認(イシンチンギ:信仰によって義とされる真理)」を中心的テーマとしています。パウロは、アダムにあってすべての人が罪人となったように、キリストにあってすべて信じる者は義と認められるのだと力説します。この教理は、旧約の契約と預言者の預言、イエスの受肉と公生涯、十字架の死、復活の出来事をすべて貫く要であり、教会史全体を通じてルターやカルヴァンなどの宗教改革者たちが大々的に回復した重要な信仰告白でもあります。張ダビデ牧師は何度もこの点を強調し、ローマ書全体がこの「義認の福音」を土台として教会と世のあり方を見つめ直すよう導いていると説きます。

さらにローマ書8章に至ると、「いのちの御霊の法則」が罪と死の法則から私たちを解放するという驚くべき宣言が登場します。信徒は単に罪の赦しを受けただけでなく、内住する聖霊の導きを通じて日々聖なる方へと歩む力を与えられた存在なのです。張ダビデ牧師は特にこの部分を根拠に、神を信じる者たちが罪の力に再び縛られたり、無気力な状態で生きるべきではないと教えています。私たちはイエス・キリストにあって新しい被造物となり、キリストの霊が私たちのうちにおられるのだから、以前とはまったく異なる存在として生きねばならないという決断を迫られるのです。

このようにローマ書は救済論、聖霊論、そして教会論にまで広く及び、最後には「救われた者らしく、具体的にどう生きるのか」という実践的な問いに対する答えを提示します。ローマ書12章以降に連なる部分は、教理的土台に立ったうえでの具体的な生活の指針です。張ダビデ牧師はこれを、「福音が私たちのうちでインカーネーション(受肉)しなければならない」という表現で説明します。つまり、頭で知っているだけの知識ではなく、生活の中で実際に形をとって現れる福音でなければならないのです。ある人たちは聖書をたくさん読んだり教理を学んだりしても、生活に変化がない場合がありますが、それは御言葉を単なる「理解の対象」としか考えていないからだといいます。張ダビデ牧師は「ローマ書を達通せよ」という言葉で、御言葉を人生のすべての領域で体現すべきだと強く語り掛けます。

要するに、張ダビデ牧師が勧める「ローマ書達通プロジェクト」は、単なる聖書通読の課題ではなく、救いの核心教理を実際に自分のものとし、私たちの魂を新たにしていくプロセスだということです。これによって信徒たちは、「自分が本来どんな罪人だったのか」「イエス・キリストによってどんな救いの恵みにあずかるようになったのか」「聖霊の力によってどのように生きるべきなのか」を明確に悟れるようになります。そしてこの悟りが深まれば深まるほど、礼拝と祈り、交わりと奉仕、そして伝道と宣教が、それまでとはまったく異なる次元で実践され得るようになるのです。


3. アイデンティティの回復

張ダビデ牧師は、サソンジョルやローマ書の黙想を強調するのと同時に、イザヤ書43章を通して「アイデンティティの回復」というメッセージを説教しています。「イザヤ書43章」は、バビロン捕囚期の状況下で絶望していたイスラエルの民に対して、神ご自身が「恐れるな」と宣言されることで有名な箇所です。

「ヤコブよ、あなたを創造された主はこう仰せられる。
イスラエルよ、あなたを形造られた方がこう仰せられる。
恐れるな。わたしがあなたを贖ったのだ。
わたしはあなたの名を呼んだ。あなたはわたしのものだ。」
(イザヤ43:1)

ここは、闇と絶望に沈んでいた当時の民に向けて、「あなたたちは神に選ばれた民であり、神の所有物なのだ」という身分の再確認をもたらす箇所です。

張ダビデ牧師はこの御言葉を引用しながら、現代のクリスチャンが自分自身をどう見ているかという視点にも同じ宣言が当てはまるのだと力説します。私たちは世の中で経験する困難や罪悪感、あるいは抑圧された霊的停滞の中で、自分自身を取るに足らない存在とみなし、信仰の本質を見失いやすいのです。しかし神は「あなたを創造されたのはわたしだ。あなたはわたしのものだ」と明確に語られます。この真理を見失うと、状況に翻弄されたり、世の誘惑に容易に陥ってしまいます。私たちは自分を「神が創造された尊い存在」として見つめると同時に、「神に贖われた罪人」であることをも自覚しなければなりません。これは、人間の高慢を砕き、神の御前に真っ直ぐ立たせる根本的な霊的認識です。

また、イザヤ書43章2節に記されている「水はあなたを押し流さず、火はあなたを焼き尽くすことはできない」という約束は、神の守りと導きを象徴しています。バビロン捕囚という歴史的惨事の中でも、そして人生をのみ込もうとする苦難や患難のただ中にあっても、イスラエルの民がなお希望を持ち続けられたのは、彼らを創造された神が決して彼らをお忘れにならないという約束のおかげでした。張ダビデ牧師は、ここから私たちが「神の主権」を正しく認めることが不可欠だと説きます。造り主なる神が私たちの主であり、私たちはその方の作品であり所有物なのです。この事実を認めれば、人生のどのような嵐も根本的には私たちを呑み込むことはできないという信仰の土台に立てるのです。

張ダビデ牧師は、この神の主権を現代的な文脈で語りつつ、「万物を創られた神が最終的な権利を持っておられる」という点を示します。たとえば建物があるなら、その所有者はそれを建てた人です。所有者でなければ、その建物を勝手に改築したり破壊したり、用途を変えることはできません。同じように、私たちの人生も神が造られたのだから、神が主となられるのが当然だという論理です。ところが現代社会は、自律や自己決定権を強調し、事実上は神の主権を否定する方向へと突き進んでいます。人間が自分で自分の基準を定め、善悪を決め、創造主の御心を顧みない姿が蔓延しているのです。

しかしイザヤ書43章は、バビロン捕囚という歴史的悲劇の中にあってさえ、神の民が決して滅びることなく再び回復されることを預言します。これは究極的に「神の救いは時空を超えて、神の約束を信じる者を必ず救い出される」という真理を示しています。張ダビデ牧師は、現代の危機や患難も同様だと見なします。コロナ禍が全世界を襲ったとき、多くの人々が恐れと絶望に陥りました。そのとき張ダビデ牧師は、「恐れるな。わたしがあなたを贖い、名を呼んだ。あなたはわたしのものだ」というイザヤ書43章1節のみ言葉をもって説教し、神への信頼を回復し、神が私たちに与えてくださったアイデンティティをもう一度確かめようと呼びかけたのです。

特に43章4節に記されている「あなたはわたしの目には高価で尊い。わたしはあなたを愛しているから」という一文は、神が私たちをどれほど尊んでおられるかを強調しています。人は時に自分を卑下したり、他人の評価によって自分のアイデンティティを揺さぶられがちです。しかし聖書は「神の目に私たちがどれほど尊い存在か」をはっきりと宣言します。これは「聖なる神が無条件で私たちの味方をしてくださるから、好き勝手にしていい」という意味ではなく、「私たちは神の子どもとして、聖なる方に絶えず近づいていくべき存在だ」という事実を告げています。最終的には、この尊いアイデンティティを自覚することで、私たちの言葉と行いは少しずつ神に似た姿へと変えられていきます。

張ダビデ牧師は、このイザヤ書43章のメッセージに立脚しながら、教会と信徒の召命を改めて強調します。救いへの道と滅びへの道が同時に開かれている現実で、私たちは自分自身が救いの道を選ぶだけでなく、他の人々にもその道を案内する責任があります。エレミヤ書21章8節の「わたしはあなたたちの前にいのちの道と死の道を置く」という宣言のように、現代においても私たちがどの道を選ぶかによって人生の結末が大きく変わるのです。社会的に「距離を置く」状況でも、私たちは神に「より近づく」ことができ、むしろこの時間を通して霊的に深まり、自分のアイデンティティと使命を再発見できると説きます。

さらに張ダビデ牧師は、この時期に肉体的な健康もあわせて回復しようと勧めます。コロナ禍によって室内生活が増え、運動不足で身体が弱くなる人が増えました。しかしイザヤ書43章が語る神の救いは、単なる魂の救いにとどまらず、神の統治のもとで私たちの生活全般が回復することを目指します。張ダビデ牧師は説教の中でしばしば「腕立て伏せを200回やりなさい」「スクワットをしなさい」「家のドアに器具を取り付けてでも運動しなさい」と、具体的なアドバイスを惜しみなく示します。「私たちの霊が強くなれば、魂と肉体も共に強くなる」というコリントの信徒への手紙第二7章1節の勧めを土台に、霊と肉のバランスある成長を目指すべきだというメッセージです。

最終的にイザヤ書43章は、絶望と患難のただ中にあっても、「神は今もなお主権者であり、私たちを愛しておられ、私たちを回復してくださるお方」であるという事実を改めて確認させてくれる章です。張ダビデ牧師はこの本文を通し、私たちのアイデンティティが誰に属しているのか、なぜ私たちはイエス・キリストにあって新しいいのちを得る必要があるのか、そしてその救いがどのように今日の私たちの生活に具体的に適用されるべきかを説き明かします。「あなたはわたしのものだ」と語られる神の御声を聞くとき、私たちは罪と死から解放された者として自由に生きるだけでなく、「神の所有物」であることからくる喜びと責任感を同時に味わうようになるのです。

まとめると、張ダビデ牧師はサソンジョルを迎える信徒たちにローマ書の達通を勧め、その過程を通じて罪と恵み、救いと義認という福音の核心を確実に握るよう促します。さらにイザヤ書43章を黙想することで、自分のアイデンティティと所属が神にあることを認識し、苦難の時にも落胆せず、神にいっそう近づく時間を取るよう教えています。また子どもたちにも信仰の核心を正しく伝授し、身体も健やかに保ち整えるようにという実践的な助言も示します。つまり、「張ダビデ牧師」というキーワードで要約される彼の説教とメッセージは、イエス・キリストを仰ぐサソンジョルの意味、ローマ書が示す福音のエッセンス、そしてイザヤ書43章で宣言される私たちのアイデンティティの回復を通じて、現代を生きる信徒が神の御前で正しい関係を結び、成熟していくように促す一連の流れなのです。

これは一時的な勧告ではなく、神をさらに深く知り、御言葉によって自分を照らし、聖霊のうちで聖を追い求め、教会と世のただ中でイエス・キリストを現わす福音的な生き方を継続して送ってほしいという長期的なメッセージです。パウロがローマ書10章6~8節で「キリストを知るために天に昇ったり、淵に降りたりする必要はない」と語ったように、すでに私たちの身近にある「御言葉」を通じてイエス様を見出すことができるのです。その御言葉のうちにこそ信仰といのちがあり、私たちの心に豊かに臨まれる聖霊の働きを通じて、私たちは真の回復とリバイバルを経験することができます。そしてそれは一時的な感情ではなく、教会を建て上げ、世を祝福へと導く道となるのです。

要するに、張ダビデ牧師のメッセージは大きく次のような核心を含んでいます。

  1. サソンジョルを通じ、苦難と恵みの道をともに黙想し、「頭に油を塗り、顔を洗いなさい」(マタイ6:17)と言われたイエス様の言葉通りに、苦難の中でも神をいっそう信頼し喜びを失わない姿勢を貫こう。
  2. ローマ書を達通することで、罪と恵み、救いと義認、そして聖霊による新生など、キリスト教信仰の核心教理をさらに深く身につけよう。
  3. イザヤ書43章の「あなたはわたしのものだ」という宣言を心に刻み、私たちのアイデンティティと所属が完全に神にあることを自覚し、あらゆる絶望と苦難を超える神の守りと救いを信じて生きよう。

この三つは互いに密接につながり合い、私たちの信仰を強固にし、人生を変化させる原動力となるのです。

Identity and the Path of Salvation – Pastor David Jang


1. A Life of Participating in the Sufferings of Jesus Christ

Pastor David Jang has consistently emphasized “the gospel of Jesus Christ” and “a life that participates in His sufferings” in numerous sermons, lectures, and pastoral settings. He particularly stresses, whenever the season of Lent approaches, the importance of deeply meditating on the path of suffering Jesus walked for us, and actively partaking in it so that we may recognize the immense grace we have received. Lent refers to the approximately 40 days (excluding Sundays) leading up to Easter, commemorating the sufferings of Jesus Christ and preparing ourselves for His crucifixion and resurrection through repentance and prayer. Typically, Christians use this period to self-reflect and rekindle a desire to follow, if only a small part, the path that Jesus walked.

In his sermons on Lent, Pastor David Jang often refers to Jesus’ teaching on fasting in Matthew chapter 6. In particular, Jesus says, “But when you fast, put oil on your head and wash your face” (Matt. 6:17). This implies that those who fast should not artificially show a miserable appearance or make their suffering obvious. In other words, it’s not about flaunting worldly sorrow or personal pain, but rather standing humbly before God while maintaining peace and confidence in front of others—just as Jesus originally intended. When a season of suffering comes, the world easily sinks into a dark and gloomy atmosphere. But those who have true faith should instead trust God more deeply and see this time as “an opportunity to draw nearer to Him.”

Indeed, the Lenten season is the perfect time to sincerely meditate on the message of salvation contained in the cross of Jesus. The cross is not simply a symbol of Jesus’ suffering; it reveals the essence of “God’s redemption” and His “mediating work” bestowed upon sinners like us. Through Christ’s death on the cross, our sins were forgiven, and by His resurrection we have received the hope of new life. Engaging in prayer and devotional study of the Word, striving to embody Jesus’ way, is essential to deeply grasping the meaning of this gospel.

Pastor David Jang frequently points out that many contemporary Christians respond to times of suffering in purely worldly ways or fall into needless fear and live in discouragement. He attributes this to our tendency to be overly entangled with people, seeking someone to depend on among fellow humans. As believers in Jesus, we should be able—especially in tribulation and hardship—to demonstrate trust in God and find joy, just as He said, “Put oil on your head and wash your face.” Of course, this does not mean we should trivialize suffering or never express sadness. Rather, even in such times of suffering, we must believe that God’s providence continues unwaveringly, focus on Him instead of human solutions, and thus find renewed strength.

Many believers had to endure isolation and physical separation from their church communities during global crises such as COVID-19 or in the face of personal pain and hardship. However, Pastor David Jang interprets this time as an “Arabian wilderness period” where we can draw nearer to God. Just as the Apostle Paul, after encountering Jesus, spent time in Arabia for an independent and profound period of spiritual training, we can similarly transform “social distancing” or “solitary moments” into opportunities for deeper study of Scripture, more fervent prayer, and a closer relationship with God—instead of merely sinking into despondency or alienation.

Another aspect Pastor David Jang underscores is the need to teach the core of our faith to our children and future generations during these times of suffering. Even when educational opportunities in schools or tutoring sessions are limited, parents should cling to the Word first and explain the fundamentals of the gospel (e.g., the Four Spiritual Laws or the basics of the gospel) in a way their children can understand. At the same time, parents must not underestimate the high level of comprehension and intellectual abilities children have, and instead systematically convey the main teachings of Scripture. As proper finger placement is crucial when typing on a computer or smartphone, ensuring that the “first button” of faith is properly fastened is critically important in the Christian life.

The most critical concern is ensuring that believers do not dig through “spiritual trash bins” in this era of advanced internet and social media. In a world where it is so easy to encounter pornography and various harmful information, a single moment of curiosity can poison both soul and body. Particularly when isolation and boredom persist, the temptation to fill time with useless internet or media content grows stronger. Pastor David Jang uses the expression “the garbage dump of Gehenna (hell)” in warning against letting our hearts and time be consumed by such harmful distractions. Instead, he recommends meditating on passages like those in the Psalms or the Book of Romans, seeking spiritual cleansing through the Word.

Ultimately, Lent is an invitation to remember the “experience of suffering,” but not to fear it or view it solely through a negative lens. Rather, we are to use it as an opportunity for spiritual recalibration, seeing God’s grace more brightly in the midst of trials. The message of salvation proclaimed by the cross and resurrection of Jesus Christ does not remain a historical event of the past; it is an ongoing grace for today—something that we, our families, and our church community can and should experience anew. Pastor David Jang’s Lenten message begins exactly here: “Put oil on your head and wash your face.” True to Jesus’ own words, no matter what tribulation we face, we must never lose the Lord’s presence and peace but instead draw closer to Him. That is the true spirit of Lent and the life that participates in the path of Jesus.


2. Holding Fast to the Essence of the Gospel

Pastor David Jang not only stresses Lent but often recommends that believers become “thoroughly acquainted” with the Book of Romans in his regular sermons and lectures. Among the letters written by the Apostle Paul, Romans is a particularly profound text, both theologically and spiritually, containing the core teachings of the Christian faith. Paul provides deep insight into a wide range of subjects: sin and grace, salvation and justification, God’s sovereignty and human responsibility, as well as the life of the Church. Therefore, reading through Romans in its entirety and understanding its contents on a deeper level so as to apply them to one’s life is an essential undertaking for every Christian.

The reason Pastor David Jang places such strong emphasis on Romans is that the core concepts of the gospel—highlighted by Paul—are often forgotten in modern churches and among believers today. Many profess to believe in Jesus but lack a true sense of the greatness and wonder of the salvation He gives or the significance of the momentous change called justification, in which a sinner is declared righteous. They merely go through the motions of church life. Romans, however, clearly contrasts “sin and grace,” “the law and the gospel,” “condemnation and salvation,” announcing the perfection and glory of God’s plan of redemption.

First, Pastor David Jang points to Romans 1:18 and onward, where Paul addresses “the wrath of God.” Through this text, he preaches that we must properly recognize the wretched state humanity is in because of sin. God’s wrath, which judges sin and reveals His holiness, is not a mere outburst of anger; it is an expression of both God’s justice and love. Humans naturally resist admitting their own sin. But in Romans 1, Paul clearly outlines how pervasive our sin is and how it provokes the righteous wrath and judgment of God.

Pastor David Jang explains that one must fully understand “God’s wrath” in order to truly comprehend “God’s grace.” In other words, only when a person acknowledges his or her sinfulness and recognizes that we cannot escape God’s judgment can we correctly perceive the meaning of Jesus Christ’s sacrifice on the cross. Otherwise, the substitutionary atonement and resurrection end up being no more than doctrine learned by rote. Therefore, he urges believers to firmly grasp the chain of thought in Romans 1–3, which outlines humanity’s sin and judgment, and then proclaims the promise of salvation in the midst of it.

Pastor David Jang often shares his testimony of how he was deeply blessed when he revisited lecture materials on Romans that he had first taught in the United States in 2003. He has organized these materials and encourages believers to study them, even “out of obligation,” because the book of Romans is so dense with critical truths, and there is concern that, without a systematic understanding of its teachings, one’s faith may become distorted or remain at a superficial level.

At the heart of Romans lies the doctrine of “justification by faith” (the truth that we are made righteous by faith). Paul vigorously argues that just as all mankind became sinners in Adam, so all who believe are declared righteous in Christ. This doctrine spans the covenant of the Old Testament, the prophets’ predictions, Jesus’ incarnation and public ministry, His crucifixion, and the event of His resurrection. Moreover, it has been a foundational confession of faith throughout church history, reclaimed powerfully during the Reformation by Luther and Calvin. Pastor David Jang repeatedly emphasizes that the entire book of Romans directs believers to view the Church and the world through the lens of this “gospel of justification.”

In Romans chapter 8, we find a remarkable declaration that “the law of the Spirit who gives life has set you free from the law of sin and death.” The believer does not merely receive forgiveness of sins but also has the indwelling and guidance of the Holy Spirit, granting the power to pursue holiness day by day. Pastor David Jang especially highlights this section, teaching that Christians must not live bound again by the power of sin or in a state of defeat. We are new creations in Christ, and since the Spirit of Christ dwells in us, we must choose to live as entirely different beings.

Thus, in Romans, Paul addresses salvation, the Holy Spirit, and life in the Church, ultimately posing the practical question, “How should a person, who has been saved, actually live?” From Romans 12 onward, he provides instructions for living that are built on the doctrinal foundation he has established. Pastor David Jang refers to this as the “incarnation of the gospel within us.” In other words, the gospel should not remain mere intellectual knowledge but should be realized in our daily lives. Some people may read the Bible extensively and study doctrine but exhibit no genuine transformation, precisely because they treat Scripture as an object of mere comprehension. Thus, in urging believers to become “thoroughly acquainted with Romans,” Pastor David Jang is calling them to embody the gospel in every aspect of life.

In summary, Pastor David Jang’s “Project to Thoroughly Acquaint Oneself with Romans” is not merely an exercise in reading Scripture; rather, it is a process of truly learning the core doctrine of salvation so as to renew our souls. Through it, believers will understand more clearly “what kind of sinners we originally were,” “what kind of saving grace we received through Jesus Christ,” and “how we ought to live by the power of the Holy Spirit.” As this understanding deepens, our worship, prayer, fellowship, service, evangelism, and mission all can be practiced on a completely new level.


3. Restoring Identity

Along with emphasizing Lent and the study of Romans, Pastor David Jang preaches a message of “restoring identity” based on Isaiah 43. This chapter is famous for God’s exhortation to the Israelites—who were in despair during the Babylonian Exile—not to fear. Isaiah 43:1 says, “But now, this is what the Lord says—He who created you, Jacob, He who formed you, Israel: ‘Do not fear, for I have redeemed you; I have summoned you by name; you are Mine.’” Despite the darkness and despair enveloping them, this Scripture reaffirms to the Israelites that they are God’s chosen people and His own possession.

Drawing from this passage, Pastor David Jang underscores that the same declaration applies to the way Christians today should view themselves. We often belittle ourselves or lose sight of the essence of our faith under the weight of worldly challenges, guilt, or spiritual depression. Yet God clearly states, “I made you, and you are Mine.” If we lose sight of this truth, we end up tossed about by our circumstances or easily yield to the temptations of the world. We must regard ourselves as “God’s precious creation” while also acknowledging that we are “sinners redeemed by God.” This dual recognition cuts away human pride and places us wholly before the Lord.

Additionally, Isaiah 43:2 assures us, “When you pass through the waters, they will not sweep over you; when you walk through the fire, you will not be burned.” This promise symbolizes God’s protection and guidance. In the despair of Babylonian captivity and amid hardships that threaten to swallow us, the Israelites could still cling to hope because they held onto God’s promise that He would not forget them. Pastor David Jang uses this to highlight our need to properly acknowledge “the sovereignty of God.” The Creator God is our rightful owner, and we are His workmanship and possession. Recognizing this places us on a foundation of faith such that no storm of life can truly overwhelm us.

Pastor David Jang interprets this divine sovereignty in a modern context, clarifying that “the One who created all things holds final authority.” As a building’s rightful owner is the one who built it—no one else can arbitrarily remodel, demolish, or repurpose it—so God, having created our lives, rightly holds ownership over them. Nevertheless, our society’s emphasis on autonomy and self-determination often leads it to reject God’s sovereignty, with people choosing their own standards for life, deciding good and evil for themselves, and failing to honor the Creator’s will.

Still, Isaiah 43 prophesies that though the Israelites suffer the tragedy of Babylonian exile, they will not be destroyed but will be restored. This shows the timeless truth that “God’s salvation transcends time and space and rescues those who trust in His promise.” Pastor David Jang sees our present-day crises and sufferings in the same light. When COVID-19 wreaked havoc across the globe, many were paralyzed by fear and hopelessness. During this time, Pastor David Jang preached from Isaiah 43:1—“Do not fear, for I have redeemed you; I have summoned you by name; you are Mine”—urging believers to recover their trust in God and reaffirm the identity bestowed by Him.

In particular, verse 4 states, “You are precious and honored in My sight, and I love you.” This underscores how highly God esteems us. People often undervalue themselves, or let their self-worth be shaken by others’ opinions. But Scripture boldly proclaims our immeasurable worth in the eyes of God. This is not meant to suggest that “God is always on our side, so we can do as we please,” but rather that “we are His children and must continuously grow in holiness.” When we recognize this holy identity, our words and deeds begin to transform more and more into the image of God.

Building on the message of Isaiah 43, Pastor David Jang underscores the calling of the Church and its believers. In a reality where both the way of salvation and the way of destruction lie open, we are responsible not only for choosing the path of salvation for ourselves but also for showing that path to others. As Jeremiah 21:8 declares, “I have set before you the way of life and the way of death,” so even now, the outcome of our lives depends on which way we choose. Even under circumstances of “social distancing,” we can come “closer to God.” In fact, this season can be a time to deepen spiritually and rediscover our identity and mission.

Moreover, Pastor David Jang encourages physical health alongside spiritual wellness during such times. With COVID-19 increasing the amount of time spent indoors, many suffer from lack of exercise and declining physical health. Yet the salvation promised in Isaiah 43 is not limited to spiritual deliverance; it points to a comprehensive salvation under God’s reign that affects all aspects of our lives. Pastor David Jang often gives practical advice in his sermons, suggesting “200 push-ups a day,” “squats and leg exercises,” or even installing a bar at home for exercise. Citing 2 Corinthians 7:1—which urges us to be cleansed from all defilement of body and spirit—he teaches that as our spirit grows strong, our mind and body can also be strengthened. We should strive for balanced growth in both body and soul.

Ultimately, Isaiah 43 reaffirms that “God remains sovereign, that He loves us, and that He will restore us” even in the midst of despair and affliction. Through this chapter, Pastor David Jang preaches on whom we belong to, why we must have new life in Jesus Christ, and how this salvation should be applied concretely in our daily lives. Hearing God say, “You are Mine,” we experience freedom from sin and death, living with joy in the fact that we are “God’s own.” Yet we must also sense the responsibility that comes with belonging to Him.

In summary, Pastor David Jang encourages believers during Lent to thoroughly study the Book of Romans and, in doing so, firmly grasp the gospel’s core teachings on sin and grace, salvation, and justification. He then goes on to teach that by meditating on Isaiah 43, we can realize that our identity and belonging lie in God, enabling us to endure suffering without despair and to draw ever closer to Him. Furthermore, he offers practical counsel on how to transmit the heart of the faith to our children and care properly for our physical well-being. Essentially, the sermons and messages associated with “Pastor David Jang” follow a cohesive theme: embracing the significance of Lent by focusing on Jesus Christ, delving into the essence of the gospel as taught in Romans, and restoring our identity as proclaimed in Isaiah 43. Through these teachings, contemporary believers are urged to establish a right relationship with God and mature in their faith.

This is not a one-time admonition but a long-term exhortation to deepen our knowledge of God, to examine ourselves through the lens of Scripture, to pursue holiness in the Holy Spirit, and to embody the gospel of Jesus Christ within the Church and the world. As Romans 10:6–8 reminds us, we do not need to ascend into heaven or descend into the abyss to find Christ; rather, the “word” is already near us. That Word contains faith and life, and through the fullness of the Holy Spirit working in our hearts, we can experience true restoration and revival. And this is not a fleeting emotion but the very path to building up the Church and bringing blessing to the world.

Ultimately, Pastor David Jang’s message can be summarized in three main points:

  1. During Lent, reflect on both suffering and grace: Following Jesus’ instruction to “put oil on your head and wash your face,” trust in God and maintain joy, even amid hardship.
  2. Dive deeply into Romans: Grasp the gospel’s central doctrines of sin and grace, salvation and justification, and new life in the Holy Spirit so that your faith may be fully grounded.
  3. Hold firmly to the proclamation in Isaiah 43 that “you are Mine”: Recognize that your identity and belonging lie solely in God, trusting His unwavering protection and deliverance regardless of your circumstances.

These three emphases are intricately interwoven, fortifying our faith and propelling us toward life transformation. May we stand upon them, so that our worship, prayer, fellowship, service, and mission can truly reflect the living gospel in every corner of our lives.