Une Église qui brille dans la tribulation – Pasteur David Jang


1. Contexte historique et géographique de l’Église de Thessalonique

Avant d’entamer l’étude de la première épître aux Thessaloniciens, il est nécessaire de considérer quelle histoire l’Église de Thessalonique a vécue, ainsi que le contexte régional qui l’a vue naître et les divers défis et persécutions qui en ont découlé. Dans ce processus, en se penchant sur la manière dont l’apôtre Paul et ses collaborateurs ont implanté des Églises dans chaque ville, et sur la façon dont ils ont préservé la communauté de foi malgré l’oppression, nous pouvons ressentir, de manière toujours actuelle, la « puissance de l’Évangile qui fleurit au sein de la tribulation », thème que le pasteur David Jang souligne sans cesse.

Thessalonique était l’une des villes importantes de l’Empire romain antique, jouant le rôle de capitale de la région de Macédoine. À l’époque où l’apôtre Paul y prêchait l’Évangile, la ville connaissait un grand essor économique et culturel, avec environ 200 000 habitants. On y trouvait des Grecs, mais aussi des Juifs, et de nombreux autres peuples, dans un environnement pluriel sur le plan religieux et culturel, marqué à la fois par l’héritage de l’hellénisme et l’existence active de synagogues juives. Par ailleurs, Thessalonique se situait sur l’une des principales routes de communication de l’Empire romain, permettant à ce dernier de relier l’ensemble de son vaste territoire (centré alors sur la Méditerranée). Grâce à cette situation géographique, le commerce et les échanges se développaient intensément. La ville était donc un carrefour où transitaient sans cesse des visiteurs de l’extérieur, ce qui créait un contexte culturel complexe, mêlant diverses religions et philosophies.

Le pasteur David Jang attache beaucoup d’importance à cette toile de fond historique et urbaine. En effet, l’Évangile ne s’est pas transmis uniquement par la parole ; il s’est enraciné et a fleuri dans des espaces de vie concrets, là où les gens se regroupent et vivent leur quotidien. Il souligne : « L’Évangile est une Parole agissante, dynamique, qui s’anime au travers de la vie réelle. Étudier comment elle s’épanouit concrètement dans les villes est d’une importance cruciale. » Cela nous rappelle que la première épître aux Thessaloniciens n’est pas simplement une lettre doctrinale, mais plutôt la correspondance d’un apôtre et de ses collaborateurs envoyée à une « communauté réelle » formée au cœur d’une ville et dans un contexte de persécution.

Avant que l’Église de Thessalonique ne soit fondée, Paul, Silas et Timothée avaient déjà prêché l’Évangile à Philippes, où ils subirent de grandes persécutions. Selon le chapitre 16 du livre des Actes, ils ont été emprisonnés, battus, et ont enduré toutes sortes d’épreuves. Pourtant, ils ont fini par y annoncer l’Évangile et y établir une Église. Le pasteur David Jang commente à ce propos : « Partout où l’Évangile pénètre, les épreuves sont inévitables. Mais plus l’épreuve est profonde, plus l’œuvre du Saint-Esprit est intense. » Après Philippes, ils sont passés par Amphipolis et Apollonie, pour finalement arriver à Thessalonique. Ils y ont alors prêché de manière intensive pendant trois semaines (trois sabbats) dans la synagogue juive, expliquant la Loi et les Prophètes pour annoncer l’Évangile. Le chapitre 17 des Actes précise qu’« ils discutaient avec eux à partir des Écritures », lesquelles, à l’époque, étaient principalement la Loi et les Prophètes en rouleaux. En tant que rabbin, Paul reliait ces textes à la vérité que Jésus est le Christ, qu’il est mort sur la croix et qu’il est ressuscité des morts.

Malgré la brièveté de ces trois semaines, l’enseignement de Paul produisit des effets : des Grecs et « plusieurs femmes de la haute société » (Actes 17 :4), c’est-à-dire des personnes influentes, embrassèrent le message de l’Évangile dans la synagogue. Le problème vint des Juifs qui accueillirent ce message avec hostilité : ils jugèrent le Christ annoncé par Paul comme une atteinte à la tradition juive et à la Loi. De plus, dans l’Empire romain, l’adoration impériale était très répandue, et l’exclusivisme monothéiste (qu’il soit juif ou chrétien) pouvait facilement être considéré comme un acte de rébellion politique. Aux yeux des Juifs conservateurs, ceux qui considéraient Jésus-Christ comme le Messie détruisaient la tradition juive, ce qui déchaîna encore davantage leur violence. Au final, Paul et Silas durent quitter précipitamment Thessalonique sous la pression, pour se rendre à Bérée. Toutefois, ils n’abandonnèrent pas complètement l’Église naissante. Timothée et d’autres collaborateurs revinrent pour la soutenir, et, lorsque Paul arriva à Corinthe (au cours de son deuxième voyage missionnaire), il écrivit aux Thessaloniciens avec un cœur de berger.

Le pasteur David Jang souligne que cette « affection apostolique pour l’Église » constitue l’essence même dont les communautés ecclésiales d’aujourd’hui doivent s’inspirer. Lorsque les Églises, éparpillées dans diverses villes, vacillaient sous le poids des attaques internes et externes, Paul ne se contentait pas de les abandonner et de partir. Il ne cessait de prier pour elles, de leur envoyer des lettres, et d’y dépêcher de nouveaux collaborateurs afin de consolider leur foi. Cette attitude de Paul et de ses compagnons illustre précisément ce que le pasteur David Jang appelle « le soin pastoral qui tient l’Église comme sa propre vie ». L’Évangile peut continuer son chemin d’une ville à l’autre sans jamais s’arrêter, mais les communautés implantées doivent être chéries et nourries avec le cœur de Christ. C’est dans ce contexte que fut rédigée la première épître aux Thessaloniciens. Elle témoigne des tribulations et persécutions endurées par l’Église primitive, ainsi que de la foi, de l’amour et de l’espérance qui se sont pourtant épanouis et ont porté du fruit.

La persécution prenait différentes formes. D’une part, les Juifs orthodoxes voyaient d’un mauvais œil ceux qui embrassaient l’Évangile de Jésus-Christ. D’autre part, les autorités politiques romaines pouvaient les accuser de « servir un autre roi que l’empereur romain » et les expulser par la force. Le pasteur David Jang interprète cette situation ainsi : « La crise de l’Église survient toujours quand ses valeurs entrent en conflit avec celles du monde ; c’est dans ces moments-là que se révèlent la foi authentique et la puissance de l’Évangile. » À Thessalonique, ces persécutions n’étaient pas de simples querelles religieuses : elles pouvaient menacer la survie même des croyants, menant à la ruine financière ou familiale, à l’emprisonnement, et parfois même à la mort. Leur unique espérance était alors « le retour du Seigneur », c’est-à-dire l’espérance eschatologique. L’annonce que, lors de sa seconde venue, le Seigneur les délivrerait de leurs souffrances et leur accorderait le salut soutenait fermement la foi des chrétiens de Thessalonique.

Pendant son séjour à Corinthe, Paul apprit ces nouvelles et fut à la fois inquiet et dans l’allégresse. Il craignait qu’après le départ des responsables, la petite communauté n’abandonne la foi et ne retourne au monde, mais en même temps, il fut profondément ému d’apprendre que cette communauté subsistait et, mieux encore, qu’elle était « un modèle pour tous les croyants de Macédoine et d’Achaïe ». Le pasteur David Jang décrit cette épître comme « une lettre écrite dans les larmes de gratitude et de joie ». Elle laisse transparaître l’ardeur du cœur de Paul, Silas et Timothée.

Le premier chapitre de la première épître aux Thessaloniciens montre clairement la signature collective : « Paul, Silvain et Timothée… ». Cette introduction indique la forme d’une lettre rédigée en collaboration, ou du moins présentée comme telle. Le pasteur David Jang y voit l’expression d’une « spiritualité communautaire » au sein de l’Église. « Cette lettre ne repose pas seulement sur l’autorité apostolique d’un seul, mais manifeste plutôt le service d’hommes qui ont ensemble peiné pour l’Évangile, unis de cœur. » En effet, l’Église primitive ne s’est jamais bâtie sur le seul charisme d’un individu ; elle a grandi grâce à de petites assemblées domestiques, des synagogues transformées, et un réseau de multiples collaborateurs. Pour comprendre cela, il est particulièrement utile de lire en parallèle les épîtres de Paul et les récits des Actes. Le chapitre 17 des Actes, par exemple, fournit une esquisse concise de la fondation de l’Église de Thessalonique et de son contexte.

Comme le répète souvent le pasteur David Jang, « l’Évangile se vit concrètement sur le terrain et se forge dans la souffrance ». Paul, jeté en prison à Philippes, menacé de mort, chassé de ville en ville par les dirigeants juifs, n’a toutefois jamais « abandonné » les Églises. Partout où l’Évangile était annoncé et accueilli, il voyait là un « fondement d’Église préparé par Dieu » et y implantait immanquablement une communauté du Christ avant de s’éloigner. L’Église de Thessalonique a elle aussi été établie sur ce principe. Plus les persécutions étaient intenses, plus l’œuvre du Saint-Esprit se manifestait puissamment, attestant que rien ne pouvait faire obstacle à l’Évangile authentique.

Le pasteur David Jang adopte une vue globale de l’histoire de l’Église et affirme : « En contemplant la survie et l’extension du christianisme avant l’empereur Constantin, nous comprenons l’importance capitale de la foi inébranlable qu’ont maintenue, même sous une persécution extrême, des Églises comme celle de Thessalonique. » Avant la promulgation de l’édit de Milan (313), qui reconnut officiellement le christianisme, les chrétiens étaient considérés comme un groupe illégal pendant une longue période. Malgré cela, leur nombre n’a cessé de croître, se répandant à travers l’Asie Mineure, la Macédoine, l’Achaïe et même toute l’Italie. Au fondement de ce phénomène se trouvaient la foi en la Résurrection du Christ, l’espérance du Retour du Seigneur, et leur enracinement dans la persévérance au milieu de toutes sortes d’épreuves et de persécutions. L’Église de Thessalonique se présente ainsi comme l’un des exemples les plus représentatifs de cette réalité.

Le pasteur David Jang a souvent exprimé son désir de visiter chaque ville afin de « goûter » à l’histoire de l’Évangile. En parcourant la Grèce, en se rendant à Istanbul (l’ancienne Constantinople), ou encore à Milan, il aime observer de ses propres yeux les vestiges des premières Églises et fouler ces lieux. Il en retire chaque fois une conviction renouvelée : « Le temps passe, les pouvoirs et les idéologies changent, mais la semence de l’Évangile ne meurt jamais et se perpétue. » À Milan, il s’est rendu sur les lieux emblématiques de l’édit de Milan, et a pu considérer l’héritage légué par la tradition catholique romaine, puis a cherché à l’appliquer et à l’adapter à l’Église contemporaine. Son désir de visiter Thessalonique s’inscrit dans la même veine : il aspire à ressentir, sur le terrain, « l’amour et la foi » qui s’expriment dans cette lettre, alors que l’Église se trouvait en pleine tribulation.

Ainsi, l’Église de Thessalonique n’était pas simplement « une petite communauté d’autrefois ». Elle se trouvait au cœur d’une grande ville cosmopolite, où coexistaient de multiples ethnies et religions, subissant à la fois la pression écrasante de la puissance romaine et l’hostilité religieuse des Juifs locaux. Malgré ces deux menaces, les croyants sont demeurés fermes dans leur foi, s’aimant ardemment les uns les autres et tenant fermement l’espérance du retour du Seigneur. Le pasteur David Jang met sans cesse l’accent sur l’histoire de l’Église, car il tient à montrer que tout cela n’a pas été qu’un événement passé : des situations similaires se reproduisent de nos jours. Aujourd’hui encore, certains lieux jouissent de liberté et d’abondance, tandis que d’autres subissent des persécutions religieuses et politiques féroces. En divers points du monde, des chrétiens gardent encore une foi prête au martyre, attendant avec espérance le Retour du Seigneur, exactement comme ceux de Thessalonique.

En fin de compte, bien comprendre la première épître aux Thessaloniciens implique de saisir à la fois « l’amour de Dieu qui ne nous abandonne pas dans l’épreuve » et « la vérité de l’Évangile qui brille d’autant plus dans la souffrance ». Le pasteur David Jang désigne ce message comme « l’exemple vivant de la foi montré par l’Église de Thessalonique », et nous exhorte en disant : « Nous aussi, aujourd’hui, devons devenir l’Église de Thessalonique du XXIe siècle. » Il ne s’agit pas d’une Église installée dans le confort et la sécurité, mais d’une communauté qui pénètre le monde, fait face à l’oppression, refuse de reculer, tout en tenant fermement l’espérance du Retour du Seigneur et en portant les fruits de la foi et de l’amour.

Après avoir exploré l’histoire et le contexte global de l’Église de Thessalonique, venons-en à l’essentiel du chapitre 1 de la première épître aux Thessaloniciens. Si la foi en la résurrection du Christ et l’espérance du Retour du Seigneur en constituent la trame de fond, voyons plus précisément quels encouragements Paul souhaite transmettre à travers cette lettre, et comment la foi, l’amour et l’espérance, propres à l’Église primitive, se sont manifestés concrètement. Nous analyserons en particulier la manière dont le pasteur David Jang souligne la foi dans la tribulation, et comment l’« amour et l’œuvre communautaire » rendent témoignage à la puissance de l’Esprit. Enfin, nous réfléchirons à l’application concrète de ces vérités dans nos contextes actuels.


2. Les enseignements fondamentaux du chapitre1 de la première épître aux Thessaloniciens

Dans le chapitre 1 de la première épître aux Thessaloniciens, Paul exprime tout d’abord sa profonde gratitude et son amour pour les croyants, en leur adressant des éloges pour la foi, l’amour et l’espérance qu’ils ont manifestés. Cette lettre est co-signée par l’apôtre Paul, Silvain (Silas) et Timothée, durant leur séjour à Corinthe, alors qu’ils apprennent les souffrances grandissantes de l’Église de Thessalonique. Comme nous l’avons vu, ces souffrances provenaient d’une pression politique romaine et d’une violence religieuse de la part de Juifs conservateurs, combinant deux formes de persécution particulièrement âpres. Malgré cela, l’Église de Thessalonique n’a pas cédé. Au contraire, sa foi et son amour se sont affermis, et son espérance est devenue plus intense encore. Paul, en entendant ces nouvelles, est submergé d’émotion et exprime dans l’introduction de la lettre une profonde reconnaissance. Nous y retrouvons pleinement l’idée chère au pasteur David Jang : « l’authenticité de l’Évangile qui grandit dans la persécution ».

Au verset 2, Paul écrit : « Nous rendons continuellement grâces à Dieu pour vous tous, faisant mention de vous dans nos prières. » Ce n’est pas une simple formule polie, mais la traduction réelle d’une Église pour qui on intercède sans relâche, et dont la persécution ne fait qu’intensifier la prière. Le pasteur David Jang y voit un principe : « Dans le véritable Évangile, on ne délaisse jamais une Église qui souffre. » Pour qu’une Église vive fidèlement l’Évangile, elle ne doit pas oublier les chrétiens persécutés dans d’autres régions, comme Paul et ses collaborateurs ne l’ont pas fait pour Thessalonique. Il appelle l’Église d’aujourd’hui à ne pas se contenter d’être émue par la lecture de cette épître, mais à prier de même pour les communautés qui souffrent dans d’autres parties du monde et à leur apporter l’aide nécessaire.

Le verset 3 est un passage bien connu, qui met en avant les trois vertus cardinales « foi, amour, espérance » au cœur de l’Église primitive. Paul écrit : « Nous nous souvenons sans cesse de l’œuvre de votre foi, du travail de votre amour et de la persévérance de votre espérance en notre Seigneur Jésus-Christ, devant Dieu notre Père. » Le pasteur David Jang insiste sur l’importance du terme « travail » (en grec, κόπος, qui signifie un labeur pénible, un effort soutenu). L’amour n’est pas qu’un sentiment abstrait ; il se manifeste dans la réalité concrète, au prix d’une peine et d’un dévouement tangibles. Dans la tourmente, on est enclin à se replier sur soi, mais les Thessaloniciens, eux, ont puisé dans leur amour la force de se soucier les uns des autres, de subvenir aux besoins, de consoler, et de pleurer avec ceux qui étaient dans la détresse. Ainsi, « l’Église qui devient un modèle » tire son rayonnement de cet amour visible et actif.

Par ailleurs, Paul décrit la foi comme produisant une « œuvre » (ἔργον), l’amour comme exigeant un « travail » (κόπος), et l’espérance comme impliquant la « persévérance » (ὑπομονή). Le pasteur David Jang y voit « un triptyque illustrant que la foi chrétienne n’est pas un simple savoir intellectuel, mais doit s’incarner dans l’action concrète ». La foi en la résurrection et le Retour de Jésus-Christ devient la force de service au milieu de l’adversité, l’amour nous pousse à continuer le partage et le sacrifice même dans la souffrance, et l’espérance eschatologique nous permet de supporter l’épreuve sans succomber au désespoir.

Au verset 4, Paul affirme : « Nous savons, frères bien-aimés de Dieu, que vous avez été élus. » C’est un encouragement à l’égard de l’Église persécutée, pour rappeler que Dieu ne les abandonne pas, mais les serre encore plus fort dans son amour. Le pasteur David Jang relie ce passage aux paroles de Jésus dans les Béatitudes : « Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice, car le royaume des cieux est à eux » (Matthieu 5 :10). C’est précisément parce que les chrétiens de l’Église primitive tenaient fermement à cette « élection » qu’ils purent endurer des menaces si violentes, au péril de leur vie.

Aux versets 5 et 6, Paul souligne que « notre Évangile ne vous a pas été prêché en paroles seulement, mais avec puissance, avec l’Esprit Saint et avec une pleine certitude », et que « vous avez reçu la Parole au milieu de beaucoup de détresse, avec la joie du Saint-Esprit, en sorte que vous soyez devenus un modèle pour tous ceux qui croient ». L’Évangile n’est donc pas qu’un discours ou une théorie, mais une « puissance » (δύναμις). Cette force se déploie par le Saint-Esprit pour produire en nous une certitude inébranlable. Le pasteur David Jang met en garde : « Aujourd’hui encore, pour que l’Évangile soit réellement puissance, il faut s’enraciner dans la certitude donnée par le Saint-Esprit. » De nombreuses Églises s’éteignent ou capitulent face aux persécutions car l’Évangile y reste à l’état de connaissance intellectuelle, sans la force transformante du Saint-Esprit. Mais l’Église de Thessalonique fit l’expérience du noyau même de l’Évangile — la croix et la résurrection de Jésus-Christ, puis son Retour à venir — et, en coopérant avec l’Esprit, elle a tenu bon dans les moments les plus sombres.

Le verset 7 déclare : « En sorte que vous êtes devenus un modèle pour tous les croyants de la Macédoine et de l’Achaïe. » Paul précise ici que la renommée de l’Église de Thessalonique a largement dépassé ses frontières. Si Paul peut écrire qu’« ils sont devenus un exemple pour tous », c’est que cette communauté a accompli bien plus que simplement survivre. Face aux persécutions, loin de se lamenter, ils ont fait preuve d’une solidarité et d’un amour authentique. Cette nouvelle a rapidement circulé, encourageant d’autres Églises. Le pasteur David Jang commente : « L’Église, lorsqu’elle est purifiée dans la souffrance, brille comme de l’or affiné, et ce rayonnement se propage vers d’autres communautés. » De fait, l’histoire de l’Église montre que, malgré de terribles répressions au 1er et au 2e siècle, le christianisme a connu une croissance fulgurante, précisément parce qu’il s’appuyait sur le « témoignage des communautés vivant dans la tribulation ».

Au verset 8, Paul indique que leur témoignage a rayonné non seulement en Macédoine et en Achaïe, mais même « en tous lieux », au point qu’il n’a plus besoin de rien ajouter. Cela signifie que, sans l’aide constante de Paul, ils ont su garder une foi solide et ont incarné l’Évangile non seulement par la parole, mais aussi par leurs actes. Le pasteur David Jang souligne ce passage, rappelant que « lorsque l’Église porte le fruit authentique de l’Évangile, cette nouvelle se répand naturellement, sans qu’elle ait besoin de faire de grands discours ou de grandes campagnes publicitaires ». Aujourd’hui, beaucoup d’Églises misent sur les médias pour leur « image » ou leurs projets. Pourtant, la véritable puissance de l’Évangile vient avant tout « du témoignage de la vie, plutôt que des mots ».

Le verset 9 décrit comment « ils se sont convertis à Dieu en abandonnant les idoles, pour servir le Dieu vivant et vrai ». Les croyants de Thessalonique étaient, auparavant, plongés dans toutes sortes de cultes païens et de valeurs séculières, mais ils se sont détournés de ces idoles pour adorer le seul vrai Dieu. Compte tenu de la forte majorité grecque de Thessalonique, cette rupture n’allait pas de soi. La société baignait dans le polythéisme, le culte impérial, et divers rites civiques à l’égard des dieux protecteurs de la cité. Pourtant, ces croyants ont résolument quitté leur ancienne vie pour se consacrer à Dieu. Pour le pasteur David Jang, c’est la preuve « que la grâce de l’Évangile brise les chaînes du péché et fait de nous de nouvelles créatures ». Le changement radical de vie des Thessaloniciens a sans doute exercé un impact fort sur tous ceux qui les entouraient.

Enfin, au verset 10, Paul conclut : « …et pour attendre des cieux son Fils, qu’il a ressuscité des morts, Jésus, qui nous délivre de la colère à venir. » Dans le texte grec, le verbe employé pour « attendre » est ἀναμένειν, exprimant l’idée d’une attente patiente et confiante du Christ qui viendra « du ciel » (ἐκ τῶν οὐρανῶν). Bien que le Nouveau Testament emploie souvent le terme παρουσία (parousia) pour désigner la « venue » du Seigneur (qu’on retrouve en 2 :19, 3 :13, 4 :15, etc.), ici, 1 Thessaloniciens 1 :10 insiste sur l’idée d’« attendre ardemment le Christ qui reviendra du ciel ». Cette espérance eschatologique, encore embryonnaire dans les premiers temps de l’Église, soutenait néanmoins puissamment la foi des Thessaloniciens soumis à la persécution. Certes, l’excès d’eschatologie peut dériver vers un messianisme fanatique et une fuite du réel. C’est pourquoi, plus tard, Paul doit corriger certains malentendus dans la suite de la première épître et dans la deuxième. Mais dans le premier chapitre, l’insistance est clairement mise sur cette « attente confiante et persévérante » du Seigneur qui revient, conférant aux croyants persécutés une consolation et une force exceptionnelles. Le pasteur David Jang explique : « Une foi équilibrée dans le Retour du Seigneur est une grande source de réconfort et d’énergie pour les chrétiens qui endurent l’oppression. Nous ne pouvons connaître ni le jour, ni l’heure exacts de notre délivrance, mais nous sommes sûrs que le Seigneur viendra pour juger le mal et nous accorder la vie éternelle et la liberté. » C’est cette certitude qui a soutenu l’Église de Thessalonique dans les ténèbres de la souffrance.

En somme, le premier chapitre de la première épître aux Thessaloniciens brosse le portrait exemplaire d’une Église qui reste ferme au milieu de la persécution. Paul y décrit un Évangile qui ne s’exprime pas seulement en paroles, mais aussi en puissance et en conviction par le Saint-Esprit. Les croyants s’aiment, se donnent de la peine pour servir et s’encourager mutuellement, et « attendent » la venue de Jésus qui descendra du ciel (ἀναμένειν). Par là, ils deviennent un modèle qui inspire les autres communautés. Le pasteur David Jang en tire plusieurs pistes de mise en pratique pour l’Église d’aujourd’hui :

  1. «Priez constamment pour les Églises qui souffrent.»
    Même si nous vivons dans une région paisible, il existe ailleurs des frères et sœurs qui subissent d’intenses persécutions. À l’exemple de Paul et de ses collaborateurs, qui n’ont cessé d’intercéder pour l’Église de Thessalonique, nous devons porter ces croyants dans la prière et les assister dans leurs besoins. Si l’Église cesse de prendre soin de ceux qui souffrent, elle dénature la beauté même de l’Évangile.
  2. «Rappelez-vous que l’Évangile est puissance et non un simple discours.»
    Pour qu’une Église naisse et grandisse, nul besoin de programmes fastueux ni d’infrastructures luxueuses ; ce qui compte, c’est l’« action du Saint-Esprit » et la mise en pratique concrète d’une foi authentique. Bien que l’Église de Thessalonique fût petite et sans prestige, elle a exercé une influence considérable dans l’histoire du christianisme. Pour les Églises d’aujourd’hui, avant la taille de la communauté ou sa prospérité financière, la question cruciale est : « Sommes-nous réellement enracinés dans la puissance de l’Évangile et la conviction du Saint-Esprit ? »
  3. «L’amour implique nécessairement un labeur.»
    Les fidèles de Thessalonique ont consolé, partagé, et supporté les épreuves ensemble. Pour qu’une Église devienne une authentique « famille » spirituelle, il faut accepter de payer le prix du « travail de l’amour ». Le pasteur David Jang le répète souvent : « Ne nous contentons pas de proclamer l’amour, mais, à l’exemple de Jésus, pratiquons-le dans l’humilité et le sacrifice. »
  4. «L’espérance du Retour du Seigneur apporte la force au cœur du désespoir.»
    Nous devons certes éviter les déviances sectaires et le fixation extrême sur une date, mais il ne faut pas minimiser la doctrine du Retour du Christ. Plus l’oppression est grande, plus il nous faut nous souvenir de la « substance même de la foi chrétienne » : le Seigneur reviendra pour mettre fin à l’injustice et offrir la vie éternelle à son peuple. Comme les croyants de Thessalonique, il nous faut prendre appui sur « Jésus qui nous délivre de la colère à venir » (1 Th 1 :10).
  5. «Le pasteur doit rester uni à l’Église, partageant les mêmes souffrances.»
    Le pasteur David Jang admire la forme « épître collective » signée par Paul, Silas et Timothée. Ensemble, ils ont souffert pour l’Évangile, et ensemble, ils ont intercédé pour l’Église. L’Église n’est ni le domaine d’un unique pasteur, ni un lieu où chacun vit sa foi de manière solitaire ; c’est un corps uni, où tous se soutiennent réciproquement dans la détresse. La fidélité des Thessaloniciens n’aurait pas atteint un tel niveau sans l’intérêt inlassable de Paul et l’aide de ses collaborateurs. Aujourd’hui, pour préserver la dimension communautaire de l’Église, il faut que pasteurs et fidèles se fassent confiance et s’unissent, y compris dans l’épreuve.

Malgré les dérives escatologiques que Paul corrige plus tard (surtout dans la deuxième épître), l’Église de Thessalonique a continué à grandir dans l’Évangile, marquant l’histoire de l’Église d’un sceau particulier. Cette lettre démontre que les persécutions, loin d’anéantir l’Église, peuvent au contraire la fortifier. Lorsque l’on croit fermement à l’élection et à l’amour de Dieu, et que l’on persévère dans la puissance du Saint-Esprit en s’aimant les uns les autres, aucune tribulation du monde ne peut briser cette Église. Voilà ce que l’Église de Thessalonique atteste de façon historique.

Reste à chacun de voir comment mettre en pratique aujourd’hui ces vérités et ces exemples. Le pasteur David Jang souligne : « La première épître aux Thessaloniciens n’est pas qu’une simple lettre ancienne : pour l’Église de Corée comme pour l’Église mondiale, c’est une Parole vivante qui continue à nous interpeller et à nous pousser à réviser nos pratiques pastorales et notre foi. » Le message de la puissance de l’Évangile dans les Évangiles, les Actes et les épîtres de Paul ne se limite pas au 1er siècle. Tant que l’Église sera présente sur terre, et que la parousie (παρουσία) du Seigneur ne sera pas pleinement accomplie, nous devrons prêter l’oreille à la voix du premier chapitre de la première épître aux Thessaloniciens : « Exercez l’œuvre de la foi, le labeur de l’amour, et la persévérance de l’espérance dans le Retour de notre Seigneur ».

En conclusion, si nous aspirons à devenir, à l’instar de l’Église de Thessalonique, une « Église qui donne l’exemple », nous devons incarner de manière vivante, dans notre contexte concret, les trois valeurs essentielles — la foi, l’amour, l’espérance — qui sont au cœur du témoignage de ces croyants. Comme le répète inlassablement le pasteur David Jang, n’oublions pas que « l’Évangile rayonne plus fortement dans la persécution, et c’est au creuset de la tribulation que se vérifie l’authenticité de l’Église ». Tant que l’Église garde les yeux fixés sur la Croix et la Résurrection, et qu’elle attend ardemment le Seigneur qui « viendra du ciel » (ἀναμένειν), aucune tempête ne pourra l’ébranler. Ainsi pourra-t-elle, à la manière de l’Église de Thessalonique, faire connaître sa foi non seulement en Macédoine et en Achaïe, mais dans « tous les lieux », manifestant des œuvres prodigieuses à la gloire de Dieu.

困境之中闪耀的教会—张大卫牧师


1. 帖撒罗尼迦教会的历史与地理背景

在正式进入《帖撒罗尼迦前书》之前,首先需要探讨帖撒罗尼迦教会所拥有的历史背景,以及其所处的地理环境如何导致种种挑战与逼迫。在此过程中,也会结合张大卫牧师一直以来所强调的传福音的实际旅程——使徒保罗及同工们如何在各个城市建立教会,并在逼迫中维系信仰共同体。通过回顾这些内容,我们能更加切身地体会到,即便在当今仍然适用的那条真理:“福音的能力往往在患难中绽放出更耀眼的光芒”。

帖撒罗尼迦是古罗马帝国的重要城市之一,位于马其顿地区,当时起着省首府的作用。保罗传福音时,这座城市的经济与文化相当繁盛,据说人口可达二十万。城中居住着多种族群,包括希腊人和犹太人,既深受希腊化思想(希腊文化)影响,又有活跃的犹太会堂,形成了多元宗教与文化并存的环境。罗马帝国修建了连接当时“已知世界”(以地中海沿岸为中心)的重要道路,帖撒罗尼迦正处在主要干线的交通要道上,商贸往来发达,外来人口流动频繁,因而在宗教与思想方面都极为复杂。

张大卫牧师非常重视这种城市与历史背景,因为福音并不是只停留在“语言”层面,而是在真实的人群聚居地、具体的日常生活情境之中传播和扎根。他常强调:“福音是一种在真实生活中具有运动力的活泼之道,观察它如何在具体城市中开花结果至关重要。”这也提醒我们,《帖撒罗尼迦前书》并非只是一封单纯的教义书信,而是一封“在城市中心、且遭遇逼迫之际,形成的真实教会共同体”与使徒保罗及其同工之间的往来信件。

在帖撒罗尼迦教会建立前,保罗、西拉(即“士拉”或“西拉诺”,英文“Silas”)、提摩太曾在腓立比传福音,遭受严重的逼迫。根据《使徒行传》第16章记载,他们在腓立比被关进监狱、挨了鞭打,但依然成功见证了福音,并在那里建立了教会。张大卫牧师对此评价道:“福音所到之处,必有试炼随行;但试炼越深,圣灵的工作也就越显宏大。”之后,保罗一行人经由暗妃坡里、亚波罗尼亚,最终抵达帖撒罗尼迦,并在当地的犹太会堂里用三周时间(连续三个安息日)集中释经,宣讲福音。《使徒行传》第17章记载,他们“本着圣经与会堂里的人辩论”。当时“圣经”指的是包含律法和先知书的经卷,保罗以犹太拉比的身份连接这些经文,竭力阐明耶稣基督就是受膏者(弥赛亚),并宣讲祂被钉十字架和从死里复活的核心福音。

尽管保罗只在会堂内宣讲了三周,但他的教导迅速影响了希腊人,以及“不少女贵人”(见《使徒行传》17:4)等社会上具有影响力的阶层。问题在于,一部分犹太人对保罗所传的这位耶稣——“基督”极其反感,甚至激烈地反对。在当时的罗马帝国,皇帝往往被神化,犹太教和基督教所宣扬的独一真神信仰随时可能被视作政治上的威胁。更何况,对一些保守派犹太人而言,接受耶稣为“弥赛亚”似乎破坏了他们的传统与律法,因此保罗和西拉在帖撒罗尼迦也面临强烈的迫害,被迫离开该地,转而前往庇哩亚。然而,保罗并没有因逼迫就彻底“抛下”帖撒罗尼迦教会。他差派提摩太或其他同工回去照料教会,而他自己在第2次宣教旅程时到达哥林多,便在此时写信给帖撒罗尼迦教会的信徒,表达一位属灵牧者的关切之情。

张大卫牧师认为,“这是教会应当效法的使徒之爱”。当城市里的教会在内外挑战和患难中动摇时,使徒保罗和同工们绝不会漠视地离开,而是不断地用祷告、书信、派同工重返的方式来巩固信徒们的信心。保罗的作法也体现了张大卫牧师长期所倡导的“视生命为珍宝的牧养”:福音不停地从一座城市传到另一座城市,但凡福音的种子已经落在某地,就绝不会弃之不顾,而要以基督之心加以扶持。事实上,《帖撒罗尼迦前书》正是在这样的历史脉络下写成,见证了初代教会遭遇逼迫与患难,却仍在信心、爱心与盼望中茁壮成长的真实故事。

当时的逼迫形式多种多样。首先,犹太教的信徒厌恶那些接受耶稣基督福音的人;其次,政治当局也常以“除了罗马皇帝之外,他们又侍奉另一位主”为由,审判或强行驱逐基督徒。对此,张大卫牧师解释:“教会的危机往往在与世俗价值观发生冲突时爆发;而此刻,真正的信心和福音的能力才能显露。”帖撒罗尼迦教会当时所经历的痛苦并非只是一场宗教纠纷,而是现实中生存处境受到威胁,财产或家庭可能破碎,甚至有坐牢、失去生命的危险。他们唯一能够抓住的盼望,就是“主必再来”的末世性盼望。他们相信主再来就会使自己从这患难中得到释放,这种救赎应许支撑着他们的信仰。

保罗在哥林多听闻这些消息,既担心又感动。担心的是,一旦属灵领袖们离开,当地信徒会不会因压力转而放弃信仰;而感动的是,这个小小的群体依然“活着”,甚至在马其顿和亚该亚全境都被传颂为“模范信徒”,对福音忠贞不二。张大卫牧师形容这是“一封带着感恩和喜乐泪水写成的书信”,其中蕴含着保罗、西拉和提摩太火热的内心。

翻开《帖撒罗尼迦前书》第一章,可以清楚看到书信开头的署名:“保罗、西拉和提摩太……”。这是典型的共同署名或联合写信形式。对此,张大卫牧师将其与教会的“群体性属灵”作了关联性解读:“这封信并非仅以一个使徒的权威口吻写就,而是展现了为福音同工、并肩事奉的群体合一。”早期教会从来不是只靠一位富有“个人魅力”(charisma)的人来支撑,而是在无数家庭教会、犹太会堂转化者、以及众多同工伙伴的网络中扩张。为更好理解《帖撒罗尼迦前书》,对照阅读《使徒行传》相关记载(如第17章)也很重要,能帮助我们更立体地认识帖撒罗尼迦教会的诞生与背景。

一如张大卫牧师屡次所言:“福音必须在现场、在苦难中被内化。”保罗一行人在腓立比坐牢、受威胁,在每个城市都遭遇犹太领袖的反对,被迫离开时,却从不“放弃”他们所建立的教会。凡福音传到之处,若有人愿意接受,他们就视那地为神所预备的“教会根基”,毫不迟疑地在那里设立基督的共同体。这正是帖撒罗尼迦教会的诞生方式。迫害愈烈,反倒更彰显圣灵大能;真正的福音也证明了绝非人力和暴力能够阻挡。

张大卫牧师纵观整个教会史时指出:“看看君士坦丁大帝之前的基督教是如何生存与扩展的,就会更加明白帖撒罗尼迦教会那样在极端逼迫下仍然坚守信仰的根基,有何等重要。”历史上,君士坦丁大帝(君士坦丁一世)在颁布《米兰诏书》之前,基督徒一直作为“非法组织”被打压,却仍不断增长,很快遍及小亚细亚、马其顿、亚该亚,甚至扩展至整个意大利。其背后所依托的,就是在各种试炼与迫害中坚不可摧的“复活信仰”和“盼望主再来”的末世心志。帖撒罗尼迦教会正是这其中的典型案例。

在多个场合,张大卫牧师曾表示,他希望能亲身前往各个城市现场,来亲身体认福音的历史。他曾到过希腊地区、伊斯坦布尔(古称君士坦丁堡)以及米兰等地,亲眼看见古教会的遗迹、脚踏历史之地,更加确信“时间流逝、政权交替、思想变迁,但福音的种子从未死去”。在米兰,他探访了颁布《米兰诏书》的纪念遗址,也观摩了罗马天主教传统所留下的历史遗产,并努力将其带给当代基督教会做反思和借鉴。他渴望亲访帖撒罗尼迦的热情,也正是想要在那个历史场景中,切身感受这封书信所展现的“在患难中的教会,依旧被牧者之爱所扶持的信心与盼望”。

可见,帖撒罗尼迦教会并非“古代一座小教会”而已。它坐落于多民族、多文化、多宗教并存的大都市中心,面对来自罗马帝国强权与本土犹太教宗教压力的双重挑战。然而,那里的信徒并未因此退缩,反而坚守信心、彼此相爱,以“主必再来”的未来盼望为依靠。张大卫牧师之所以反复强调教会史,就是想告诉世人,这些历史事件从不是尘封过往,现实中类似的处境依然在不同形态中重现。如今世界上有些地方自由富足,但也仍有教会在遭受严酷的政治或宗教打压。全球某些角落的基督徒仍像帖撒罗尼迦教会一样,以殉道般的信心坚守,只盼主的再来。

因此,正确解读《帖撒罗尼迦前书》,不仅是让人明白“在患难中也不离弃我们的神的慈爱”,更是叫我们学习“福音在痛苦中更加璀璨”的真理。张大卫牧师称此为“帖撒罗尼迦教会信仰的生动范本”,并呼吁:“读这封书信的我们,也应该成为21世纪的‘帖撒罗尼迦教会’。”教会并非只安于舒适安逸的处境,而要深入世界之中,即便遭遇压力或逼迫,也决不后退,并坚守主再来的盼望,结出爱与信心的果实。

在概览了帖撒罗尼迦教会的整体历史与背景之后,接下来便可以进入对《帖撒罗尼迦前书》第一章核心信息的探讨:如果说对基督复活的信心与对主再来的盼望构成他们信仰的根基,那么保罗通过这封书信所要传达的具体劝勉是什么?初代教会所展现的那份信心、爱心与盼望究竟有何模样?尤其是张大卫牧师所强调的“在患难中持守的信心”以及通过“群体之爱与劳苦”而彰显的圣灵大能,又该怎样落地到我们的现实生活之中?让我们一起思考。


2. 《帖撒尼迦前》第一章的核心

《帖撒罗尼迦前书》第一章的核心在于:保罗对帖撒罗尼迦教会信徒怀着深切的感恩与爱,并赞扬他们所展现的信心、爱心及盼望。此信由保罗、西拉(又名“西鲁阿诺”)和提摩太共同署名,写于他们在哥林多停留期间,当时他们陆续听闻帖撒罗尼迦教会仍在持续遭遇逼迫的消息,而这逼迫既来自罗马帝国的政治压力,也混杂了保守犹太人的宗教暴力,堪称“严酷的迫害”。但令人惊讶的是,帖撒罗尼迦教会不但没有被摧毁,反而在信心与爱心上更加坚定,盼望也更为迫切。保罗对此深受感动,在信首热情洋溢地表达感恩,其中蕴含的正是张大卫牧师所常提及的“在逼迫中成长的福音真实性”。

在第一章第2节,保罗说:“我们为你们众人常常感谢神,祷告的时候提到你们。”这并非只是美丽的修饰之词,实质上表明帖撒罗尼迦教会一直是保罗一行祈祷时的重要事项,尤其在逼迫越烈时,他们便越发为这群信徒恳切代求。张大卫牧师在此指出:“真正的福音里,面对受苦的教会决不会袖手旁观。”若教会要活出教会的样式,就当“常常在祷告中记念那些正在受逼迫的弟兄姐妹”。他强调,如今21世纪依旧有很多教会在遭遇严重的逼迫,我们不能只因自己身处和平之地就对他们的苦难视而不见。倘若只满足于读《帖撒罗尼迦前书》而被感动,却未付诸行动,那么就失去这封书信带给我们的挑战与启示。

第3节是广为人知的一段经文,指出初代教会的三大核心价值:“信心、爱心、盼望”。保罗将其具体化如下:“在神我们的父面前,不住地记念你们因信心所做的工夫、因爱心所受的劳苦、因盼望我们主耶稣基督所存的忍耐。”(参照和合本/新译本等译法)张大卫牧师特别强调“劳苦(love’s labor)”一词:爱并非抽象情感,而是需要真实地付出汗水与代价。在逼迫中,人往往容易只顾自我保全,但帖撒罗尼迦的信徒却仍然彼此照顾、补足需要、安慰受伤者、同哭同泣,这些爱心的实际行动使他们成为“模范教会”。

保罗接着指出,信心会产生“工作”(ἔργον,意为行动、结果),爱心会带来“劳苦”(κόπος,意为辛苦的劳动),盼望则带来“忍耐”(ὑπομονή,意为坚韧不拔)。张大卫牧师解读:“基督信仰绝不是头脑里一些知识,而是在生活里彰显的具体行为。”对耶稣基督的复活与再来之信心,成为他们在逆境中不会动摇的事奉动力;爱使他们在痛苦中不放弃、继续牺牲自己去关怀他人;末世的盼望让他们在绝望中依旧坚守、不被摧毁。

在第4节,保罗说:“被神所爱的弟兄们啊,我知道你们是蒙拣选的。”这对身处逼迫中的教会是一种极大安慰,表明神绝不会丢弃他们,反而以更深的爱紧紧扶持。张大卫牧师认为,这与耶稣在“八福”中说的“为义受逼迫的人有福了,因为天国是他们的”(《马太福音》5:10)相呼应。初代信徒在生死交关之际,坚信自己是神所拣选、所深爱的,因此能够持守到底。

尤其在第5、6节,保罗强调:“我们的福音传到你们那里,不独在乎言语,也在乎权能、圣灵,并充足的信心……你们在大患难之中,蒙了圣灵所赐的喜乐,领受真道,就效法了我们,也效法了主。”这再度宣告福音不仅仅是理论或口号,而是“权能”(δύναμις),且借着圣灵带来确实的信心。张大卫牧师指出:“如今,若要福音真正成为能力,就必须在圣灵里扎根,并生发出坚定的确信。”倘若教会只是停留在口头知识,却缺乏属灵的权能与信心,在逼迫面前就容易倾倒。但帖撒罗尼迦教会并非如此,他们在保罗短暂三安息日的集中讲道中,领受了基督十字架与复活、以及再来盼望的核心信息,并在圣灵帮助下以喜乐接受,即便此后面对严酷试炼仍不后退。

接下来的第7节提到:“于是,你们作了马其顿和亚该亚所有信徒的榜样。”保罗以地理区分的方式彰显帖撒罗尼迦教会的名声之广。若能让保罗发出“你们成了众信徒的榜样”这样的称赞,足见他们绝非仅止于艰难度日而已,而是在艰困环境中互相扶持、坚固信心,这样的见证影响了周边教会,为他们带来莫大的鼓舞。张大卫牧师解释:“教会在苦难中被锻炼,能像精金般发光,并将这光芒传递到其他教会。”正如教会历史所见,尽管第一、二世纪基督徒遭遇残酷镇压,教会却迅速增长,这背后的关键正是“患难中教会的榜样力量”。

在第8节,保罗进一步说明,这消息不仅传遍马其顿、亚该亚,更扩散到各地,以至于保罗“就不需再说什么了”。换言之,“即使保罗不在,也能显明他们的信心坚固,不止于言语,而是以实际行动来彰显福音。”张大卫牧师在此强调:“当教会真的结出真实的福音果实,见证自会自然传播,教会无须大肆宣扬‘我们多么了不起’。”在当代,许多教会注重媒体传播和品牌建设,然而《帖撒罗尼迦前书》1章提醒我们,真正的福音力量根基于“比话语更重要的生命见证”。

第9节提到:“他们自己已经述说我们是怎样进到你们那里,你们是怎样离弃偶像归向神,要服侍那又真又活的神。”帖撒罗尼迦的信徒原来或许有各种偶像崇拜、世俗观念,但如今他们单单敬拜真神。对以希腊人居多的城市而言,这种“远离偶像”的决心并不容易,因为社会的多神教文化深入人心,皇帝崇拜和城邦保护神崇拜都早已根深蒂固。然而,他们却毅然舍弃过去的偶像,归向独一真神。张大卫牧师称之为“福音之恩使人摆脱罪的枷锁,成为新造的人”。他们生命的彻底改变,势必给周围人带来极大的冲击与震动。

最后在第10节,保罗提到他们“等候主从天降临”(可对应和合本:“等候他儿子从天降临”)。原文表述(例如“τὸν υἱὸν αὐτοῦ ἐκ τῶν οὐρανῶν”“ἀναμένειν”)指向一种热切等候之态度,也与日后在本书其他章节(如2:19, 3:13, 4:15等)出现的“parousia(主的降临)”类似。换句话说,帖撒罗尼迦的信徒深信耶稣必从天再来,并怀着热切之心等待祂。这样的末世盼望是他们在逼迫中得以坚持的“属灵支柱”,相信这苦难并不永远,主必亲自降临,审判不义,并赐予祂百姓永远的救恩。

当然,末世盼望若被走极端,会衍生“逃避现实”或“预测日期”的狂热行为。因此,保罗在《帖撒罗尼迦前书》后半部分以及《帖撒罗尼迦后书》中,都对这种错误的末世观进行平衡修正。然而在第一章里,保罗主要凸显“从天而降的主”确实为逼迫中的教会带来巨大的安慰和力量。张大卫牧师也提到:“健康的末世信仰,是受逼迫与遭试炼之信徒的大安慰与动力。”他们虽不知道何时、怎样得着具体的拯救,却确信“主必再来,定会审判罪恶,为祂的子民带来永生与自由”。正是这个盼望支撑了帖撒罗尼迦教会。

综合来看,《帖撒罗尼迦前书》第一章展现了教会在逼迫中依然持守的最高图景。保罗坦言,他所教导的福音并非空谈,而是真实大能与圣灵的确证,使信徒在艰难时也不动摇;他们彼此以爱相顾,甘愿劳苦,并以“等待从天降临的耶稣”之末世盼望来坚忍度日,更因此成为其他教会的榜样。张大卫牧师基于此,总结出当今教会在实践层面需要思考的几个方向:

  1. 念受苦的教会并之代。”
    虽然我们身处安逸之处,但世界某些角落的弟兄姐妹仍遭严酷逼迫。对此不可袖手旁观,应学习保罗对帖撒罗尼迦教会的关怀,持续用祷告和爱的实际行动去支持。若教会对别处教会的苦难漠视,福音的美好能力也会被削弱。
  2. 谨记福音非言,而是能力。”
    教会的建立与成长,最核心的不是炫目的项目或宏伟的建筑,而是“圣灵的工作”与“真实的信仰见证”。帖撒罗尼迦教会虽小且条件有限,却在教会史上产生深远影响。今日教会理应更多反省,我们是否真正经历了“福音的大能与圣灵的确信”,而不仅是追求数字与财务稳定。
  3. 必定伴苦。”
    帖撒罗尼迦教会的信徒彼此照料、共同分担痛苦,即便资源不多也甘心乐意分享,展现了属神家庭的真实面貌。若教会要成为真正的属灵家人,就要付出“爱的劳苦”。张大卫牧师常呼吁:“不要只把‘爱’挂在口头,而当如耶稣般实际谦卑与舍己地爱人。”
  4. 末世盼望能在境中力量。”
    虽需提防将再来盼望走向极端化,但绝不能忽视或轻视主再来的教义。当逼迫和困境加剧时,“主必再来”这一核心信仰能安慰并鼓舞信徒。“祂会终结这世界的不公,赐给我们真正的永生与安息。”帖撒罗尼迦教会正是凭着“从那位拯我们脱离将来忿怒的耶稣”(参帖前1:10)而坚韧度日。
  5. 牧者和教会密的连结,共同承受苦。”
    张大卫牧师特别喜欢保罗、西拉和提摩太联合写信的模式:他们一起经历苦难,一同为教会流泪,一起迫切祷告。教会生活从来不是“一人牧养”或“一人信仰”,乃是群体合一、彼此鼓励和扶持。帖撒罗尼迦教会取得“榜样教会”美名,也离不开保罗一行人的不懈关注与再次差派同工的爱心。如今的教会若不想失去群体性,就需牧者与信徒彼此信任,同担苦楚。

尽管帖撒罗尼迦教会后来确也遭遇保罗担忧的那种“末世观错误应用”的影响(在《帖撒罗尼迦后书》中提及更多),但整体而言,他们依旧在福音里成长,也在教会史上留下深刻意义。透过这封书信,我们看到逼迫与患难并未摧毁教会,反能使教会更为坚固——只要教会深信神的拣选与爱,依靠圣灵的大能忍耐相爱,再猛烈的试炼也无所惧。帖撒罗尼迦教会用历史事实证明了这一点。

然而,如何在今日教会与信徒的日常生活中践行这些真理,则需我们每个人用心领受与回应。张大卫牧师总结道:“《帖撒罗尼迦前书》并不是古书,而是继续提醒韩国教会、以及普世教会不断省察牧养与信仰的‘活的道’。”福音书、使徒行传,以及保罗书信所彰显的“福音力量”,从未局限在第一世纪。只要教会仍然存留于世,而主的再来(parousia)尚未完全应验,我们便时刻需要倾听《帖撒罗尼迦前书》第一章的呼唤:“因信心而做工,因爱心而劳苦,因对主再来的盼望而坚忍不拔。”

总之,要成为像帖撒罗尼迦教会那样的“模范教会”,就要在现实生活中鲜活地实践那三大本质价值——信心、爱心、盼望。正如张大卫牧师所反复强调的:“福音在逼迫中放射更强的光,教会的真实性也往往在患难中获得印证。”唯有切实地仰望十字架与复活,并热切期待那从天而降、将要再来的主(ἀναμένειν),教会才不会被任何环境动摇,才能像帖撒罗尼迦教会一般,其美名不但传遍马其顿、亚该亚,也能扩展到“各处”,成为神荣耀大能的见证。

苦難の中で輝く教会 – 張ダビデ牧師


1. デサロニケ教会史的地理的背景

テサロニケ人への第一の手紙を考察するに先立ち、まずデサロニケ教会がどのような歴史を持ち、またその地域的背景や、そこから生じた数々の挑戦と迫害がどのように起こったのかを考えてみる必要があります。その過程で、張ダビデ牧師が繰り返し強調してきた福音宣教の実際的な旅路――すなわち使徒パウロと同労者たちが街ごとに教会を設立し、迫害の中でも信仰共同体を維持してきた姿――をともに見ていくと、現代にもなお有効な「苦難のただ中で花開く福音の力」を生々しく感じ取ることができるでしょう。

デサロニケは、古代ローマ帝国において重要な都市の一つで、マケドニア州の州都としての役割を担っていました。使徒パウロが福音を伝えていた当時、この都市は経済と文化が繁栄しており、人口は約20万人といわれます。ギリシア人のみならずユダヤ人を含む多様な民族が居住し、ヘレニズムの影響を色濃く受けつつも、ユダヤ教の会堂も活発に機能していた多元的な宗教・文化環境でした。ローマ帝国が当時「世界」と考えていた地中海沿岸一帯を結ぶ道の中でも、主要な幹線道路が通る交通の要衝であったため、商業・貿易活動が盛んでした。そうした理由で常に外部からの人の往来があり、さまざまな宗教や思想が流入する複雑な文化的背景を持っていたのです。

張ダビデ牧師は、このような都市的・歴史的背景を非常に重視しています。というのも、福音は単に「言葉」だけで伝えられるものではなく、実際に人々が集まって日々の生活を営む具体的な空間の中でこそ広がり、根を下ろすからです。彼はしばしば「福音とは、実際の生活を通じて生き動くダイナミックな御言葉であり、それが具体的な都市でどのように花開いていくかを考察することはとても重要だ」と強調してきました。これはすなわち、テサロニケ人への第一の手紙が単なる教理的書簡ではなく、「都市のただ中で、さらに迫害の状況の中で形成された現実の共同体」に向けて使徒パウロと同労者たちが書き送った手紙であることを改めて思い起こさせるのです。

デサロニケ教会が設立される以前、すでに使徒パウロとシラス、そしてテモテはピリピで福音を伝え、大きな迫害を受けていました。使徒の働き16章によれば、ピリピでも投獄や鞭打ちなどあらゆる困難を受けましたが、それでも最終的には福音を証しし、教会を立ち上げることに成功しました。張ダビデ牧師はこれについて「福音が入り込むところには必ず試練があるが、試練が深ければ深いほど聖霊の働きも強烈になる」と説きます。ピリピを経由してアンピポリスやアポロニアを通過し、デサロニケに到着したパウロ一行は、そこにあったユダヤ人の会堂で3週(3回の安息日)にわたり、律法と預言書を解き明かしながら福音を説きました。使徒の働き17章には、彼らが「聖書をもって論じた」と記されていますが、当時「聖書」といえば律法と預言書が書かれた巻物を指し、ラビであったパウロはその御言葉を関連づけて、イエスこそがキリスト(メシア)であり、十字架につけられ死なれ、そして死からよみがえられたという福音の核心を力説したのです。

このパウロの教えは、3週間という短い期間にもかかわらず、会堂を中心としたギリシア人、そして「かなり多くの貴婦人」(使徒の働き17:4)のような社会的に影響力を持つ層にも伝わりました。ところが問題は、パウロの伝える福音に敵意を抱いたユダヤ人たちが激しく反発したことでした。当時のローマ帝国では皇帝が神格化されており、ユダヤ教やキリスト教が伝える唯一神思想は、常に政治的な反逆の口実になり得ました。さらに保守的なユダヤ人の立場からは、イエス・キリストをメシアと信じる人々はユダヤ教の伝統と律法を破壊しているかのように映り、いっそう攻撃の対象となったのです。結局パウロとシラスはそこで激しい迫害を受け、デサロニケを離れてベレヤへ移動せざるを得ませんでした。しかし、パウロ一行は迫害を受けているその教会を完全に放置することはしませんでした。テモテや他の同労者たちを再度送り込んで教会をケアし、パウロ自身も第二次伝道旅行中にコリントへ到着した際、デサロニケ教会の信徒たちを牧者の心で思いやりながら手紙を書いたのです。

張ダビデ牧師は、このような「教会に対する使徒的な愛」が、今日の教会共同体にも範とすべき核心的精神だと強調します。都市のあちこちに建てられた教会が内外の挑戦と試練で揺さぶられる時、ただ放置して立ち去るのではなく、絶えず祈りと手紙、さらに同労者を再度派遣することで、その信仰を見守ったのです。使徒パウロと同労者たちのこの姿は、張ダビデ牧師が継続的に強調してきた「いのちのように大切にする牧養」の姿と重なります。福音のスタート地点はある都市から次の都市、さらに別の地域へと絶えず移動しますが、いったん種がまかれた共同体を決して見捨てることなく、キリストの御心をもって世話する必要があるというのです。実際、テサロニケ人への第一の手紙は、まさにそうした文脈の中で書かれた手紙であり、初代教会が経験した苦難と迫害、そしてその最中でも燃え上がった信仰・愛・希望が、どのように成長し結実していったかを証ししています。

迫害の様相は多岐にわたっていました。まず、ユダヤ教徒たちはイエス・キリストの福音を受け入れる人々を快く思わず、さらに政治的支配者たちも「ローマ皇帝以外に主を仰いでいる」という名目で彼らを告発したり暴力的に排除したりしました。これについて張ダビデ牧師は「教会の危機は常に世の価値観と衝突する時に訪れ、その瞬間こそ真の信仰と福音の力が顕わにされる」と解釈しています。当時デサロニケ教会が味わった苦痛は、単なる宗教論争ではありませんでした。実際に生活の基盤を失い、財産や家族が破綻に追い込まれたり、投獄されたり、ひどい場合には命まで危険にさらされることもあったのです。そうした中で彼らが唯一つかんだ希望は、「主が再び来られる」という終末論的な希望でした。主の再臨によってこの苦難から解放される、というその救いへの期待こそが、デサロニケ教会の信徒たちの信仰を支える要となりました。

使徒パウロはコリントに滞在中、それらの知らせを聞き、とても心配すると同時に大きな感激を覚えました。心配した理由は、指導者たちが去った後に残された信徒たちが、迫害のゆえに信仰を捨ててしまわないかという懸念でした。そして感激したのは、小さな共同体が依然として「生きている」という報せ、しかもマケドニアやアカヤ全域において「模範となるほど」忠実に福音を守り抜いているという噂を耳にしたからです。張ダビデ牧師はこれを「感謝と喜びの涙で書かれた手紙」だと表現します。それほどまでに、この手紙には使徒パウロをはじめシラスやテモテの熱い思いが滲み出ているのです。

テサロニケ人への第一の手紙1章を見てみると、彼らの連名が明確に示されています。「パウロ、シルワノ(シラス)、テモテから…」という導入部は、共同執筆あるいは共同書簡の形式を取っており、張ダビデ牧師はこれを教会の「共同体的霊性」と結びつけて説明します。「この手紙は一人の使徒的権威だけを打ち出すものではなく、福音のために共に苦労してきた者たちが、同じ心で仕えている姿を示している」ということです。実際、初代教会は決して一人の「カリスマ」だけで建てられたのではなく、小さな家の教会や会堂、そして多くの同労者たちによるネットワークによって拡大しました。これを正しく知るためにはパウロ書簡を読む際、使徒の働きの関連記録を合わせて見るのが非常に有益です。たとえば使徒の働き17章こそが、デサロニケ教会の誕生と背景を端的ながら描き出しているからです。

張ダビデ牧師が繰り返し強調するように、「福音は現場で、さらに苦難の中で体現される(体化される)」。ピリピで投獄され、脅され、行く街ごとにユダヤ人指導者らの反発に遭って追放されながらも、彼らは教会を「見捨て」なかった。どこへ行っても福音を宣べ伝え、それを受け入れる人が起これば、そこを神が備えられた「教会の礎」と見なし、必ずキリストの共同体を据えてから去ったのです。デサロニケ教会もまさにその原則に則って建てられた教会でした。多くの苦難と迫害が伴えば伴うほど、聖霊の働きがいっそう強く起こり、真の福音はどのような暴力をもってしても阻止できないことが証明されました。

特に張ダビデ牧師は教会史全体を見渡しながら、「コンスタンティヌス帝以前にキリスト教がどのように生き延び、拡散していったかを見れば、デサロニケ教会のように過酷な迫害の下でも守り抜かれた信仰の根がいかに重要であるかがわかる」と語ります。実際、コンスタンティヌス1世(コンスタンティヌス大帝)がミラノ勅令を出してキリスト教を公認する以前、キリスト教徒は違法な団体として扱われる時代が長く続きました。それでも教会は増え続け、小アジア、マケドニア、アカヤ地方、そしてイタリア全域に驚くほど早く広がっていったのです。その根底には、あらゆる試練と迫害にも揺るがない「復活信仰」と「再臨の希望」がありました。そしてデサロニケ教会はその代表的な事例の一つでした。

張ダビデ牧師は、どのような都市であれ自ら足を運んで福音の歴史を体得したいと、これまで何度も語ってきました。ギリシアやイスタンブール(旧コンスタンティノープル)、そしてミラノなどを実際に訪問し、古代教会の足跡を自らの目で確かめ、歩みながら、「時が流れ、政権やイデオロギーが変わっても、福音の種は決して死なずに受け継がれていく」という確信を繰り返し得ているのです。ミラノではミラノ勅令が宣言された記念の場所を訪ね、またローマ・カトリックの伝統が遺した遺産を見ながら、そこから得た教訓と感動を現代のキリスト教に適用しようと努力してきました。彼がデサロニケの地もぜひ訪れてみたいと熱望してきたのは、この手紙が伝えている「苦難の中にある教会を最後までケアする愛と信仰」を現場で肌で感じ取りたいという情熱と結びついています。

このように見ていくと、デサロニケ教会は単なる「昔あった小さな教会」ではありません。多民族・多文化・多宗教が共存する大都市の真っ只中で、ローマ帝国の圧倒的権力と地域ユダヤ人たちの宗教的反発という二重の挑戦に直面していました。それでも信徒たちは屈することなく信仰を守り合い、互いに熱く愛し合い、将来の希望――すなわち主の再臨――を握りしめていました。張ダビデ牧師が繰り返し教会史を強調するのは、そうした歴史が決して過去の一度きりの出来事ではなく、現代にも類似の形で繰り返されていることを伝えたいからにほかなりません。実際、今日においても自由で豊かな地域がある一方で、いまだに厳しい宗教的・政治的弾圧を受けている国や都市が存在します。世界のどこかで、いまだにデサロニケ教会のような殉教的信仰を守り抜き、ひたすら主の再臨を待ち望む人々が数多くいるのです。

結局、テサロニケ人への第一の手紙を正しく理解するということは、「苦難の中でも見捨てられない神の愛」を知ると同時に、「痛みのただ中でより鮮明に映える福音の真理」を学ぶことにほかなりません。張ダビデ牧師はこれを「デサロニケ教会が示した信仰の生きた手本」と呼び、「この手紙を読む私たちもまた、21世紀のデサロニケ教会にならなければならない」と挑戦を与えます。ただ快適で安楽な環境に安住するのではなく、世の中へ出ていき、ときには圧迫を受けても退かず、主の再臨という希望を握りしめながら愛と信仰の実を結んでいく教会となるべきだ、というのです。

こうしてデサロニケ教会の全体的な歴史と背景を概観したところで、次にいよいよテサロニケ人への第一の手紙1章の核心的メッセージを考察していきましょう。キリストの復活に対する信仰と再臨に対する希望が彼らの信仰の基盤をなしているとすれば、具体的にパウロが手紙を通じて伝えようとした勧めは何だったのか、また初代教会が示した信仰・愛・希望はどのような姿だったのかに焦点を当ててみます。特に張ダビデ牧師が強調する「苦難の中での信仰」、そして「共同体的な愛と労苦」を通して働かれる聖霊の力を、現代にどう適用できるのかをともに分かち合っていきたいと思います。


2. テサロニケ人への第一の手紙1章の核心

テサロニケ人への第一の手紙1章は、使徒パウロがデサロニケ教会の信徒たちに抱く深い感謝と愛、そして彼らが示した信仰・愛・希望への称賛が中心をなしています。この手紙はパウロ、シルワノ(シラス)、テモテの三名連名で書かれており、三人の伝道者がコリントに滞在している間、デサロニケ教会の迫害が続いているという知らせを受けて綴られました。すでに先述したとおり、その迫害はローマ帝国の政治的圧力と保守的なユダヤ人たちの宗教的暴力が入り混じった「苛烈な苦難」でした。しかし驚くべきことに、デサロニケ教会は倒れませんでした。むしろ信仰と愛はより強固になり、希望はいっそう切実なものになったのです。パウロはその事実を耳にし、感激をもって手紙の冒頭に熱い感謝を記します。ここには、張ダビデ牧師が常々強調する「迫害の中でこそ成長する福音の真実性」が余すところなく込められています。

1章2節でパウロはこう語ります。「私たちはいつもあなたがた一同のことを神に感謝し、祈るときにあなたがたのことを思い起こしています」(意訳)。これは単なる美辞麗句ではなく、実際にデサロニケ教会がパウロ一行の祈りの課題から外れることがなく、むしろ苦難が激しければ激しいほど、いっそう切実に彼らのために執り成していることを意味します。張ダビデ牧師はこれを「真の福音に生きるなら、苦難に遭う教会を決して見過ごしにしない」という原則として読み解きます。教会が教会らしく生きるためには、どこかで苦しんでいる兄弟姉妹を「いつも祈りの中で」覚えることが不可欠なのです。彼は、21世紀においても依然として深刻な迫害にさらされている地域教会がある事実に目を向け、「テサロニケ人への第一の手紙を読んで感動して終わるのではなく、私たちも同じように苦難にある教会のために祈り、必要な助けを惜しまず注ぐべきだ」と促します。

3節は非常に有名な節で、初代教会が持っていた中心的価値「信仰、愛、希望」を示しています。パウロはそれを次のように具体化します。「あなたがたの信仰の働き、愛の労苦、そして私たちの主イエス・キリストに対する希望の忍耐を、私たちは神の御前でいつも思い起こしている」(意訳)。張ダビデ牧師はこの節について、「初代教会の手本といえる三つの徳目だが、特に『労苦』(愛の労苦、labor of love)という言葉が強調されている点が重要だ」と指摘します。愛とは抽象的感情ではなく、実際に汗を流し、苦労することで表されるというのです。苦難に見舞われると自分の身を守ることに注力しがちですが、デサロニケの信徒たちはむしろ互いを助け合い、必要を満たし、苦しむ者を慰め、ともに涙を流す愛の実践を続けました。それこそが、この教会が「模範となる教会」として評判になるに至った理由なのです。

さらに、信仰は「働き」(ἔργον/ergon)を生み、愛は「労苦」(κόπος/kopos)をもたらし、希望は「忍耐」(ὑπομονή/hypomonē)をもたらすと続きます。張ダビデ牧師はこれを「キリスト教の信仰が単なる頭の知識ではなく、生活の中で具体的行動として現れなければならないことを示す3段階」だと解説します。イエス・キリストの復活と再臨を信じる信仰が、現実の逆境にあっても揺るがない働きの動力となり、愛は苦痛の中でも放棄せず自己犠牲的な分かち合いを継続させ、終末論的希望は絶望的な状況にあっても倒れずに耐える力を与える、というわけです。

パウロは続く4節で「神に愛されている兄弟たちよ、あなたがたが選ばれた者であることを知っています」と語ります。これは苦難の中にいる教会に対し、神は決して彼らを捨てておられず、むしろ深い愛をもって支えておられるという慰めの表現です。張ダビデ牧師は、このような箇所を読むとき、イエスが「義のために迫害される者は幸いである。天の御国はその人たちのものである」(マタイの福音書5章10節)と語られた「八つの幸い」を想起すべきだと助言します。初代教会の信徒たちは、命の危機に直面する現場でこの「選び」を信じ、それゆえに最後まで耐え抜くことができたのです。

特に5節と6節でパウロは「私たちの福音は、言葉だけでなく力と聖霊と強い確信をもってあなたがたに伝わりました」「あなたがたは多くの苦難の中で聖霊による喜びをもって御言葉を受け、私たちと主にならう者となりました」(意訳)と述べます。ここで福音は単なる言葉や理論ではなく「力」(δύναμις/dynamis)であることが強調されます。そしてその力は、聖霊を通して確信へとつながります。張ダビデ牧師はこれを「現代においても福音が真の力となるためには、聖霊のうちに確信が根ざす必要がある」と説明します。教会が世の風潮に流されたり、迫害の前に簡単に崩れ落ちてしまう場合、その多くは福音が口先だけの知識レベルにとどまり、実際の聖霊の権能と確信が不足していることに起因するのです。しかしデサロニケ教会は違いました。パウロが3回の安息日に集中して説いた福音の核心――イエス・キリストの十字架と復活、そして再臨――を聖霊の助けによって喜びとともに受け入れ、その後の苛烈な試練の中でも諦めなかったのです。

7節には「こうして、あなたがたはマケドニアとアカヤにいるすべての信仰者たちの模範となったのです」とあります。これはパウロが地理的な区分を通じて、実際にデサロニケ教会の噂が広く伝わっていたことを示しています。パウロが「あなたがたはすべての信仰者の模範となった」と言い切るほどですから、デサロニケ教会は単なる「生き延びるだけ」ではない何かを成し遂げていたことを意味します。彼らは自分たちを苦しめる周囲の環境を恨む代わりに、むしろ互いを信仰と愛で結束させて乗り越え、その知らせが広まり、ほかの地域の教会にも大きな挑戦と励ましを与えました。張ダビデ牧師はこれを「教会は苦難を通して精錬されて純金のように輝き、その光が周囲の教会へと波及する」と解説します。実際に教会史が示すように、苛烈な弾圧にもかかわらず1世紀から2世紀にかけて教会は爆発的に成長しましたが、その成長の土台には、まさにこのような「苦難の中に生きる共同体の模範」が存在したのです。

8節では、その噂がマケドニアやアカヤにとどまらず各地に広まり、パウロがさらに何かを言い足すまでもないほどだと述べられています。つまり「パウロの指導がなくとも、彼らは揺るぎなく信仰を保ち、口先だけでなく行いをもって福音を示していた」ということです。張ダビデ牧師はこの点を強調しながら、「教会が本物の福音の実を結ぶとき、その評判は自然に広まっていき、わざわざ教会側が『私たちはこうだ』と大々的に宣伝しなくても、人々は気づくようになる」と言います。今日では多くの教会がメディアを用いた“ブランディング”や特定の働きの広報に力を入れていますが、本当の福音の力はむしろ「言葉よりも生活の証し」にあるのだと、この箇所は改めて思い起こさせてくれます。

9節でパウロは「彼らが偶像から離れて神に立ち返り、真の神に仕えている」と言及します。デサロニケ教会の信徒たちは、かつてはあらゆる偶像礼拝や世俗的価値観に染まっていたはずですが、今や神を礼拝し、福音に固く立つ者となったのです。特にギリシア人が多かったであろう環境を踏まえると、この「偶像からの転換」は決して容易な決断ではありません。都市全体が多神教的な文化であり、皇帝崇拝や都市の守護神崇拝も日常茶飯事だったからです。それでも信徒たちは古い生き方を断ち切り、唯一の真の神だけを敬うようになりました。張ダビデ牧師は、これこそ「福音の恵みが罪の鎖を断ち、新しい被造物へと生まれ変わらせる決定的な証拠」だと強調します。信徒たちの生き方が根本的に変えられ、それが周囲の人々に強い衝撃を与えたのでしょう。

そして最後の10節でパウロは「天から来られる御子(イエス)を待ち望んでいる」と語ります。ギリシア語の原文を見ると、テサロニケ人への第一の手紙1章10節には「τὸν υἱὸν αὐτοῦ ἐκ τῶν οὐρανῶν」(天からその御子を)と「ἀναμένειν」(待ち望む)という語が出てきます。つまり、デサロニケの信徒たちはイエスが天から(ἐκ τῶν οὐρανῶν)来られることを確信し、その方を切実に待ち望む(ἀναμένειν)姿勢を持っていたのです。ここには、新約聖書でしばしば用いられる「παρουσία(パルーシア)」という語(2章19節、3章13節、4章15節などで「主の来臨」を指す)が登場していませんが、1章10節は「天から来られるイエスを熱心に待ち望む」という表現を通して再臨信仰を含意しています。彼らは終末論的期待のもと、「いまの苦難は永遠ではなく、やがて主が戻られてすべての不義を裁き、ご自分の民を救ってくださる」と信じていたのです。この信仰こそが、デサロニケの信徒たちが苦難を乗り越える「霊的支え」だったのです。

実際、再臨信仰が極端に傾くと、現実逃避的態度や特定の日付を決める終末論的狂信へ逸脱する危険があります。そのため、パウロはテサロニケ人への第一の手紙後半および第二の手紙において、不健全な終末思想を修正し、バランスをとる必要を感じました。しかし少なくとも1章では、この**「天から来られるイエスを切に待ち望む(ἀναμένειν)希望」**が苦難の只中にいた信徒たちにとって生きた希望であったことを強調しています。張ダビデ牧師も「再臨に対する健全な信仰は、迫害や試練のさなかにある信徒にとって大きな慰めと力になる」と言います。いつ、どのように、具体的に救われるかは人間が知り得ませんが、「必ず主が来られて悪を裁き、ご自分の民に永遠のいのちと自由を与えてくださる」というこの確信が、デサロニケ教会を支えたのです。

まとめると、テサロニケ人への第一の手紙1章は、迫害の中でも信仰を守り抜く教会が示し得る最高の姿を描いています。パウロは自らの伝えた福音が言葉だけではなく力として、聖霊の確信として彼らに及び、彼らは愛と労苦をもって互いに仕え合い、「天から来られるイエスを待ち望む(ἀναμένειν)」再臨信仰によって忍耐して生き抜いた。その結果、周囲の教会をさえ感動させる模範となったのです。張ダビデ牧師はこの事例を踏まえ、現代の教会共同体が取るべきいくつかの実践的方向性を提示しています。

  1. 「苦難に遭う教会をいつもえて祈ること」
    私たちが恵まれた地域にいたとしても、この世界のどこかにはいまだ過酷な迫害に直面している兄弟姉妹がいます。その現状を見過ごすのではなく、デサロニケ教会を助けようとしたパウロのように、祈りと愛の労苦を惜しまない姿勢が必要です。教会が教会を顧みなければ、結局は福音そのものの素晴らしい力も色あせてしまいます。
  2. 「福音は言葉ではなく力であることを自する」
    教会が建てられ成長するうえで、華やかなプログラムや設備よりも重要なのは「聖霊の働き」と「真の信仰の実践」です。デサロニケ教会は小さく、決して華々しい共同体ではなかったはずですが、キリスト教史に残るほどの善き影響を及ぼしました。現代の教会も、人数や財政の安定ばかりを気にする前に、「福音の力と聖霊による確信」を本当に体験しているかを振り返る必要があります。
  3. 「愛には必ず苦が伴う」
    デサロニケ教会の信徒たちは、互いのために犠牲を払い、痛みをともに分かち合い、限られた資源でも喜んで分け合いました。教会が真の家族的共同体となるには、「愛の労苦」が伴わねばなりません。張ダビデ牧師は常々「口先だけの愛ではなく、イエスのように身を低くし、献身的に愛を示そう」と力説してきました。
  4. 「再臨信仰は絶望の中で力となる」
    再臨をゆがめて終末の日付を決めるような極端に走ることは注意が必要ですが、同時に何らかの理由で再臨信仰を軽視したり無視したりしてはなりません。迫害や困難が激化するほど、「主が再び来られる」というキリスト教信仰の核心を再発見すべきです。いまの世の不完全さや不正は最終的に終わりを告げ、信じる者には永遠のいのちと安息が与えられる――この主の約束があるのです。デサロニケ教会が「来たる怒りから私たちを救ってくださるイエス(Ⅰテサロニケ1:10)」に目を注いで耐えたように、現代の教会もその希望を堅く握らねばなりません。
  5. 「牧者は教会と緊密な絆を持ち、ともに苦難を負うべきである」
    張ダビデ牧師は、パウロとシラス、テモテが示した共同書簡の形を好んでいます。彼らは共に苦難を受け、共に教会のために涙を流し、共に切実に祈りました。教会は「自分一人だけ」で牧会したり、「自分一人だけ」で信仰生活をする場所ではなく、すべてのメンバーがひとつのからだを成し、互いに励まし合い、支え合って成長するところです。デサロニケ教会が見せた美しい姿は、決して彼らだけの力で実現されたのではありません。パウロ一行の絶え間ない関心と祈り、再度同労者を派遣してくれるその愛があったからこそ、信徒たちも「模範となる教会」へと成長できたのです。現代において教会が共同体性を失わないためにも、牧会者と信徒が互いに信頼し合い、苦難さえも分かち合う連帯が不可欠だといえます。

このように、デサロニケ教会は時が経つにつれ、パウロが懸念していた「誤った終末観」に一時的に動揺する場面もありました(その問題はテサロニケ人への第二の手紙でより詳しく言及されます)が、それでもなお福音のうちに成長し、教会史の中にも大きな意義を残しました。この手紙を通して私たちは、迫害と苦難が教会を壊すのではなく、むしろさらに強固にする力ともなり得ることを目の当たりにします。神の選びと愛を信じ、聖霊の力によって忍耐し、互いに愛し合う共同体は、この世のどんな試練にも打ち勝つことができる――デサロニケ教会は歴史的にそう証言しているのです。

これらすべてを今日の教会と信徒たちがどのように受け止め、実践に移すかは、それぞれの責任となります。張ダビデ牧師は「テサロニケ人への第一の手紙は、単なる古文書ではなく、韓国教会や世界の教会が繰り返し読み、私たちの牧会と信仰を再点検させる生きた御言葉だ」と説きます。福音書や使徒の働き、そしてパウロ書簡が示す「福音の力」は、決して1世紀だけのものではありません。教会が地上に存在し、そして主の再臨(パルーシア、παρουσία)がまだ完全には成就していないこの時代にあって、私たちは常に「テサロニケ人への第一の手紙1章」が語るメッセージに耳を傾けるべきなのです。「信仰によって働きを行い、愛によって労苦し、再臨の希望によって忍耐しなさい」と。

要するに、今日の私たちの教会がデサロニケ教会のように「模範となる教会」となるためには、彼らが示した三つの本質的価値――信仰・愛・希望――を、現実の中で鮮やかに実践しなければなりません。特に張ダビデ牧師が繰り返し語るように、「福音は迫害の中でいっそう輝きを放ち、教会の真実性は苦難を通して試される」ということを忘れてはならないのです。十字架と復活、そして天から来られるイエスを待ち望む(ἀναμένειν)再臨信仰をしっかりと持つとき、教会はいかなる状況にも揺るがされず、マケドニアやアカヤ全地方、さらに「各地」へと噂が広がるほどの驚くべき業を生み出せるのです。

The Church That Shines in Tribulation – Pastor David Jang


1. The Historical and Geographical Background of the Thessalonian Church

Before delving into 1 Thessalonians, it is worthwhile to first consider the historical context of the Thessalonian church, as well as the regional background that led to various challenges and persecutions. In doing so, we can also reflect on the practical journey of gospel proclamation that Pastor David Jang has consistently emphasized—namely, how the Apostle Paul and his co-workers established churches in city after city and sustained faith communities even in the midst of persecution. We thereby experience firsthand the enduring truth of the “power of the gospel that blossoms in tribulation.”

Thessalonica was one of the key cities of the ancient Roman Empire and served as the capital of the region of Macedonia. At the time when the Apostle Paul preached the gospel there, this city was flourishing economically and culturally, with an estimated population of around 200,000. It was home to a diversity of peoples, including Greeks and Jews. Deeply influenced by Hellenism, it also had an active Jewish synagogue, reflecting its pluralistic religious and cultural environment. As a major transportation hub on one of the Empire’s principal roads connecting the Mediterranean world, Thessalonica was a thriving center of commerce and trade. Given the continual influx of outsiders, the city possessed a complex cultural backdrop, with an array of religions and ideologies circulating.

Pastor David Jang places great emphasis on such urban and historical backgrounds because the gospel is not merely conveyed “in words” but takes root and spreads in the concrete context of real people living real daily lives. He has repeatedly stressed that “the gospel is a living, dynamic Word that operates through actual life, and examining how that Word flourishes in specific cities is critically important.” This understanding reminds us that 1 Thessalonians is not merely a doctrinal epistle but a letter written by the Apostle Paul and his co-laborers to an authentic community of believers established in the heart of a city—amid persecution.

Before the Thessalonian church was founded, Paul, Silas, and Timothy had already endured severe persecution while preaching the gospel in Philippi. According to Acts 16, they had been imprisoned, flogged, and faced numerous hardships there, yet they ultimately succeeded in proclaiming the gospel and founding a church. Pastor David Jang interprets such events as follows: “Wherever the gospel enters, trials inevitably follow; yet the deeper the trial, the more powerfully the Holy Spirit works.” After their time in Philippi, Paul and his companions traveled through Amphipolis and Apollonia before arriving in Thessalonica. There, for three consecutive Sabbaths, they taught the Law and the Prophets at the local Jewish synagogue, fervently proclaiming the core message of the gospel—that Jesus is the Christ who was crucified and risen. Acts 17 indicates they “reasoned with them from the Scriptures.” At that time, “the Scriptures” referred to the scrolls of the Law and the Prophets. Paul, as a rabbi, connected these Old Testament passages to Jesus Christ, underscoring His crucifixion and resurrection.

Remarkably, in just three weeks, Paul’s teaching reached not only Jews who attended the synagogue but also Greeks and a number of prominent women (Acts 17:4). The problem was the vehement hostility of certain Jews who opposed Paul’s gospel. Given that the Roman Empire at that time deified its Emperor, the monotheistic teachings of Judaism and Christianity could easily be construed as politically subversive. Moreover, traditionalist Jews regarded Jesus-believers as destroying Jewish heritage and the Law, which heightened their animosity. Consequently, Paul and Silas faced intense persecution and had to leave Thessalonica for Berea. However, they did not abandon the persecuted church in Thessalonica. They later sent Timothy and other co-laborers to care for the believers, and when Paul reached Corinth (during his second missionary journey), he wrote a letter to the Thessalonian believers, expressing the heart of a shepherd concerned for his flock.

Pastor David Jang views such “apostolic love for the church” as an essential mindset that today’s church communities must emulate. When churches planted across various cities were shaken by internal and external challenges, Paul and his team did not simply leave and forget about them. Instead, they ceaselessly supported them through prayer, letters, and by sending co-workers to strengthen their faith. This example parallels what Pastor David Jang has consistently highlighted: the concept of “shepherding as if it were one’s very life.” Although the gospel may move endlessly from one city to the next, once the seed of faith is planted in a community, that community must not be forsaken but rather cared for with the heart of Christ. Indeed, 1 Thessalonians is a letter composed in such a context, bearing witness to how the early church endured tribulation and persecution while nurturing a vibrant faith, love, and hope.

The forms of persecution they experienced were varied. First, Jews who rejected Jesus as Messiah viewed believers with suspicion, and the political authorities often accused Christians of serving a “king other than Caesar,” leading to legal and violent actions against them. Pastor David Jang interprets this as follows: “The church always faces crises when it collides with the world’s value systems, and it is in these moments that authentic faith and the power of the gospel are made evident.” The suffering of the Thessalonian believers was more than a mere religious dispute; it posed real threats to their survival. Some lost their property or family stability, others were imprisoned, and some even risked their lives. Accordingly, they clung to a singular hope—that the Lord would return. They believed that at His second coming, they would be liberated from all tribulations, and this eschatological expectation sustained the Thessalonians in their faith.

While staying in Corinth, Paul heard news of all this, which stirred both deep concern and overwhelming joy in him. He worried that perhaps, in his absence, the believers might have forsaken their faith and returned to the world. Yet he rejoiced upon hearing that this small church remained alive and was in fact thriving so impressively that it had become an example throughout Macedonia and Achaia. Pastor David Jang calls 1 Thessalonians “a letter written through tears of gratitude and joy,” and it indeed reflects the fervent hearts of Paul, Silas, and Timothy.

1 Thessalonians 1 begins with a clear indication of their united authorship: “Paul, Silvanus, and Timothy…” This introductory phrase demonstrates a collective letter from all three evangelists. Pastor David Jang connects this to the “communal spirituality” of the church, noting, “This letter does not lean on the apostolic authority of one individual alone; rather, it reveals the shared devotion and service of those who have labored together for the gospel.” Indeed, the early church did not grow merely under the charisma of a single leader; it expanded through a vast network of house churches, synagogues, and countless co-workers. To fully appreciate this, one must read Paul’s letters in tandem with the parallel accounts in Acts, such as Acts 17, which briefly outlines the birth of the Thessalonian church.

As Pastor David Jang often emphasizes, “The gospel is internalized in the field and in the midst of suffering.” Even though they were imprisoned in Philippi, threatened, and driven out by Jewish leaders in almost every city, Paul and his team never “abandoned” the churches. Wherever people received the gospel, they saw that place as the “foundation” God had prepared, and they left behind a Christ-centered community before moving on. This was how the Thessalonian church was established. The more afflictions and persecutions they faced, the more strongly the Holy Spirit worked, proving that no form of oppression could stop the true gospel.

Pastor David Jang, looking broadly at church history, states, “If we examine how Christianity survived and spread prior to Emperor Constantine’s reign, it becomes clear how vital the deep roots of faith were in churches like the one in Thessalonica, which preserved their faith under intense persecution.” Indeed, before Constantine the Great (Constantine I) legitimized Christianity via the Edict of Milan, Christians had long been treated as an illegal sect. Yet the church continued to grow, expanding throughout Asia Minor, Macedonia, Achaia, and eventually throughout the entirety of Italy. Underlying that expansion was an unwavering “resurrection faith” and “hope in Christ’s return,” even in the face of all kinds of trials and persecutions—of which the Thessalonian church was a prime example.

Pastor David Jang has expressed on multiple occasions his desire to physically visit the places where the gospel has a rich historical legacy—Greece, Istanbul (ancient Constantinople), and Milan—so as to personally experience the remnants of the early church. Standing on those historical grounds, he renews his conviction that “no matter how much time passes or how many regimes and ideologies shift, the gospel seed does not die but continues on.” In Milan, he has visited the site commemorating the Edict of Milan, studied the heritage of Roman Catholic traditions, and tried to apply the lessons learned there to the contemporary church. He similarly yearned to visit Thessalonica, driven by a passion to experience firsthand the “love and faith that persevere for a persecuted church,” as illustrated in this epistle.

Hence, the Thessalonian church is not simply an “ancient small congregation” that once existed. It was located in the heart of a bustling metropolis composed of many ethnicities, religions, and cultures; it faced the overwhelming power of Rome on one side and the religious hostility of local Jews on the other. Yet the believers refused to cave in to intimidation. They stood firm in their faith, loved one another fervently, and clung to their future hope—the return of the Lord. Pastor David Jang repeatedly stresses the importance of church history precisely because events like those in Thessalonica are not merely confined to the past; they recur in similar forms even now. Some regions of the world today enjoy abundant religious freedom, while others continue to endure severe religious and political suppression. Many believers around the globe still practice a “martyr-like faith,” anxiously awaiting the Lord’s return, just as the Thessalonians did.

Ultimately, grasping 1 Thessalonians rightly means recognizing both “God’s unfailing love amid tribulation” and “the radiant truth of the gospel shining even more brightly in suffering.” Pastor David Jang refers to this as “the living testimony of faith demonstrated by the Thessalonian church,” adding, “We, too, must become the Thessalonian church of the 21st century.” The church must not remain within comfortable, secure confines; it must go forth into the world. And even if it faces opposition, it should not retreat but press on, anchored in the hope of the Lord’s return and bearing the fruit of love and faith.

Having examined the broader historical background of the Thessalonian church, we now turn to the core message of 1 Thessalonians 1. If the church’s foundation of faith was rooted in the resurrection of Christ and the hope of His coming, we should ask what specific exhortations Paul intended to deliver through this letter and how exactly the faith, love, and hope of the early believers manifested themselves. In particular, we will explore how to apply what Pastor David Jang emphasizes—faith in the midst of tribulation and the work of the Holy Spirit through communal love and labor—to our own context.


2. The Core Lessons of 1 Thessalonians 1

Chapter 1 of 1 Thessalonians centers on Paul’s profound gratitude and love for the believers in Thessalonica, as well as his praise for their evident faith, love, and hope. The letter is signed by Paul, Silvanus (Silas), and Timothy together. While staying in Corinth, these three evangelists received updates about the Thessalonian church’s ongoing afflictions under Roman political oppression and violent opposition from conservative Jewish factions—a “severe persecution” indeed. Astonishingly, however, the Thessalonian believers did not crumble; rather, their faith and love grew stronger, and their hope became even more fervent. Moved by this, Paul begins his letter with words of deep thanksgiving—a message that encapsulates what Pastor David Jang consistently highlights: “the authenticity of the gospel that matures in times of persecution.”

In verse 2, Paul writes, “We give thanks to God always for all of you, constantly mentioning you in our prayers.” This is not mere rhetoric; it indicates that the Thessalonian church had a permanent place in Paul and his co-workers’ intercessions. Pastor David Jang explains, “Within true gospel fellowship, a suffering church is never ignored.” For a church to be a true church, it must “always remember in prayer” those brothers and sisters who suffer in various parts of the world. Pastor David Jang also observes that in the 21st century, many local churches continue to face serious persecution, and he urges believers “not merely to read 1 Thessalonians and feel moved but to likewise pray for churches in tribulation and support them in whatever ways we can.”

Verse 3 is famously known for presenting the triad of core values in the early church—faith, love, and hope. Paul makes it concrete: “your work of faith and labor of love and steadfastness of hope in our Lord Jesus Christ.” Pastor David Jang points out the significance of the term “labor” (labor of love), noting that “love is not an abstract emotion but requires genuine toil.” Under persecution, it is natural for people to prioritize self-preservation, yet the Thessalonian believers instead continued caring for each other’s needs, comforting those in distress, and sharing in their sorrows—embodying a very practical love. This was how the church gained the reputation of being an “example to all.”

Furthermore, faith produces “work” (ἔργον—deeds, actions), love produces “labor” (κόπος—hard toil), and hope produces “endurance” (ὑπομονή—steadfast perseverance). Pastor David Jang interprets these as a “three-step progression showing that Christian faith is not merely intellectual but must manifest in tangible action.” Belief in the crucified and risen Lord, and in His second coming, becomes the driving force behind faithful ministry even amid hardship. Love compels sacrificial service that does not waver under pain, and eschatological hope empowers believers to stand firm rather than collapse under seemingly hopeless circumstances.

In verse 4, Paul says, “For we know, brothers loved by God, that He has chosen you.” This serves as a consoling reminder that God has not abandoned these persecuted believers but instead upholds them with profound love. Pastor David Jang connects this sentiment to Jesus’ teaching in the Beatitudes: “Blessed are those who are persecuted for righteousness’ sake, for theirs is the kingdom of heaven” (Matthew 5:10). During the first century, facing life-threatening dangers, early Christians firmly believed in this “divine election,” and it gave them the resolve to endure to the end.

Notably, verses 5 and 6 emphasize that the gospel did not come to them “in word only, but also in power and in the Holy Spirit and with full conviction,” and that despite “much affliction,” they received the word “with the joy of the Holy Spirit,” becoming imitators of Paul and the Lord. Here, the gospel is underscored as “power” (δύναμις), not just abstract theory. Through the Holy Spirit, it produces true conviction. Pastor David Jang explains, “Even today, if the gospel is to be a genuine power, it must be firmly anchored in the Holy Spirit.” Churches often crumble under societal pressures or persecution if they treat belief merely as head knowledge while lacking the empowering conviction of the Spirit. But the Thessalonian church was different. Within the short span of three Sabbath days, they internalized the core of the gospel—Christ crucified, risen, and returning—and, through the Spirit’s help, held fast to it in joy, refusing to relinquish it even amid severe trials.

Verse 7 notes, “So that you became an example to all the believers in Macedonia and in Achaia.” By referencing these regions, Paul indicates that the reputation of the Thessalonians spread widely. For him to write, “You became an example to all,” implies that the Thessalonian believers accomplished more than mere survival. Rather than lamenting their hostile surroundings, they united in faith and love, thereby inspiring neighboring congregations. Pastor David Jang comments, “Through trials, the church is refined like pure gold, and its light inevitably radiates outwards to other churches.” Indeed, church history attests that, despite relentless persecution, the church in the first and second centuries experienced explosive growth, grounded on “the example of a community that perseveres under suffering.”

Verse 8 further clarifies that their testimony extended not only to Macedonia and Achaia but also “in every place,” so much so that Paul had no need to say anything more. This indicates that the church, without Paul’s constant supervision, stood firm in faith and made the gospel evident through their deeds, not just their words. Pastor David Jang underscores this point, stating, “When a church truly bears the fruit of the gospel, the news naturally spreads; there is no need for aggressive self-promotion. People notice authenticity on their own.” In our day, churches often focus heavily on “branding” via media, but this verse reminds us that “the real power of the gospel flows from the testimony of a lived-out faith, not from mere talk.”

In verse 9, Paul mentions that they “turned to God from idols to serve the living and true God.” Considering that most of these believers came from a Hellenistic, multi-deity culture where emperor worship and city patron deities were deeply ingrained, forsaking idols for the true God was a radical decision. Pastor David Jang calls it “a definitive sign of the gospel’s power to break the chains of sin and create new creations.” Such dramatic transformations undoubtedly stunned those around them.

Finally, in verse 10, Paul affirms that they “wait for His Son from heaven.” The original Greek text uses the phrase “ἀναμένειν” (to wait eagerly) for the Lord who comes “from heaven” (ἐκ τῶν οὐρανῶν). While the New Testament frequently uses the term “παρουσία (parousia)”—found later in 1 Thessalonians (2:19, 3:13, 4:15) to denote “the official coming” of Christ—here in 1:10, the idea is that the Thessalonians believed that Jesus would come “from heaven,” and they eagerly awaited Him. This eschatological anticipation served as a firm anchor in the midst of their hardships. Though taking an extreme stance on the second coming can lead to escapism or date-setting fanaticism, and Paul later addresses some misguided end-times views (particularly in 2 Thessalonians), in chapter 1 he highlights that “the hope of the Lord’s imminent return” was indeed the believers’ lifeline. Pastor David Jang also notes that “a healthy belief in Christ’s return is an enormous comfort and source of strength for believers under persecution.” They might not know “when or how exactly” their deliverance would come, but they firmly believed that the Lord would appear to judge evil and grant eternal life and liberty to His people—a conviction that undergirded the Thessalonian church in its most trying times.

In summary, 1 Thessalonians 1 showcases the finest qualities of a church tested by persecution. Paul declares that his gospel came to them not merely in words but in power and full conviction of the Holy Spirit. In the face of severe oppression, the believers labored in love, and through steadfast hope in the Christ who would come “from heaven” (ἀναμένειν), they endured. Consequently, their example became a beacon of hope for other churches, near and far. From this foundation, Pastor David Jang proposes several practical directions for the contemporary church:

  1. “Always remember the suffering church in prayer.”
    Even if we live in comfortable circumstances, there are places in the world where believers face severe persecution. We cannot be indifferent to their struggles but must do as Paul and his co-workers did for the Thessalonians—support them through prayer, love, and, whenever possible, tangible assistance. If churches fail to care for one another, the beauty and power of the gospel will inevitably be diminished.
  2. “Recall that the gospel is not just words but power.”
    When it comes to planting and growing churches, having fancy programs or grand facilities is less crucial than experiencing the work of the Holy Spirit and practicing true faith. Though the Thessalonian church was small and might have seemed inconsequential, it left an indelible mark on church history. Modern churches should question whether they, too, are genuinely experiencing the “power of the gospel and the conviction of the Spirit,” rather than merely depending on numbers or finances.
  3. “Love always involves labor.”
    The Thessalonian believers shared one another’s burdens, gave from their limited resources, and stood alongside the hurting. If a church wants to become a true family, it must be willing to exert this “labor of love.” Pastor David Jang frequently echoes the message: “Rather than merely talking about love, follow the example of Jesus by tangibly lowering yourself and living a life of sacrifice.”
  4. “Hope in Christ’s return offers strength amid despair.”
    While we must guard against misusing eschatology to promote “date-setting” or extremist beliefs, we should never dismiss or ignore the second coming. The more persecution intensifies, the more we need to rediscover this core Christian hope: Christ will indeed come again to address all injustice and bring eternal life and rest to His people. Just as the Thessalonian believers clung to “Jesus, who delivers us from the wrath to come” (1 Thess. 1:10), so must today’s churches hold firmly to that promise.
  5. “Pastors and believers must share a close bond and endure hardships together.”
    Pastor David Jang admires the cooperative nature of Paul, Silas, and Timothy’s letter. They suffered together, wept and prayed for the church together, and wrote fervently together. The church is never a place for solitary ministry or individualistic faith, but a body that grows through mutual encouragement and support. The Thessalonians did not achieve their shining example solely by their own effort; Paul and his co-workers showed unceasing concern, prayer, and sacrificial love, which enabled them to become “a model church.” If the modern church hopes to preserve its sense of community, pastors and members must trust one another and unite, even sharing in tribulation.

Over time, the Thessalonian church did experience some confusion regarding end-time doctrine—an issue Paul addresses more fully in 2 Thessalonians—but they continued to mature in the gospel and left a lasting mark on church history. Through this letter, we see that persecution and affliction do not destroy a church; instead, they can refine it and make it stronger. When a community believes firmly in God’s choosing and loving hand, endures by the Holy Spirit’s power, and loves each other sacrificially, no adversity can prevail against it. This is the powerful testimony the Thessalonian church presents across the centuries.

How we, as modern believers, apply these lessons in our personal and communal lives is a challenge that each congregation must face. Pastor David Jang observes that “1 Thessalonians is not just an ancient epistle but a living Word that continually leads both the Korean church and the global church to re-examine our ministry and faith.” The mighty force of the gospel so vividly portrayed in the Gospels, Acts, and Paul’s letters did not remain confined to the first century. As long as the church exists in this world and the Lord’s parousia (παρουσία) has yet to be fully realized, we must heed the message of 1 Thessalonians 1: “Produce works of faith, labor in love, and endure through the hope of the coming Lord.”

In conclusion, for today’s churches to become “model churches” like Thessalonica, we must robustly embody these three essential virtues—faith, love, and hope—in our present contexts. As Pastor David Jang continually reminds us, “The gospel shines more brilliantly under persecution, and a church’s authenticity is proven through tribulation.” Only when we fix our eyes on the cross, the resurrection, and the coming of the Lord “from heaven” (ἀναμένειν) will we remain unshaken under all circumstances, and our influence—like that of the Thessalonian church—will spread beyond our local regions to “every place,” demonstrating the unstoppable work of God.

Una Iglesia que Brilla en Medio de la Tribulación – Pastor David Jang


1. Antecedentes históricos y geográficos de la iglesia de Tesalónica

Antes de adentrarnos en el estudio de la primera carta a los Tesalonicenses, resulta necesario revisar la historia de la iglesia de Tesalónica, así como el contexto geográfico que dio lugar a varios desafíos y persecuciones. En este proceso, podremos contemplar el recorrido práctico de la proclamación del evangelio que tanto enfatiza el pastor David Jang; es decir, cómo el apóstol Pablo y sus colaboradores establecieron iglesias en cada ciudad y, aun en medio de la persecución, mantuvieron comunidades de fe. Esto nos permite sentir de forma vívida que el “poder del evangelio florece incluso en medio de la tribulación” y que sigue siendo plenamente vigente hoy.

Tesalónica era una de las ciudades más importantes del Imperio romano en la Antigüedad; se encontraba en la provincia de Macedonia y ejercía funciones de capital de la región. En la época en que el apóstol Pablo predicaba el evangelio, esta ciudad gozaba de prosperidad económica y cultural, y se estima que habitaban allí alrededor de 200.000 personas. Vivían helenos, judíos y distintas etnias; era un entorno religioso y cultural muy plural, profundamente influido por la cultura helenística y, al mismo tiempo, con sinagogas judías muy activas. Además, Tesalónica era un importante nudo de comunicaciones, pues por allí pasaba una de las vías principales del imperio —aquellas carreteras que Roma construía para conectar “todo el mundo” (centrado en la cuenca del Mediterráneo en aquella época)—, lo cual estimulaba el comercio y el intercambio comercial. En consecuencia, la ciudad recibía constantemente visitantes y presentaba un trasfondo cultural complejo, repleto de diversas religiones e ideologías.

El pastor David Jang concede gran importancia a este trasfondo histórico y urbano. Su razón es que el evangelio no se transmite solo en palabras, sino que echa raíces y se expande en contextos concretos, allí donde habita la gente y donde se desarrolla la vida cotidiana. Con frecuencia él ha subrayado: “El evangelio es una Palabra con poder de movimiento que cobra vida a través de la existencia real, y por ello es vital considerar cómo esa Palabra florece en las ciudades concretas”. Esto nos recuerda que la primera carta a los Tesalonicenses no es simplemente una epístola doctrinal, sino “una carta dirigida a una comunidad real, surgida en el corazón de una ciudad y bajo persecución”, escrita por el apóstol Pablo y sus colaboradores.

Antes de la fundación de la iglesia de Tesalónica, Pablo, Silas y Timoteo habían predicado el evangelio en Filipos, donde sufrieron intensa persecución. Según Hechos 16, en Filipos fueron encarcelados, azotados y enfrentaron toda clase de aflicciones; aun así, lograron testificar de Cristo y plantar allí una iglesia. El pastor David Jang comenta al respecto: “Allí donde llega el evangelio, siempre surgen pruebas, pero cuanto más profundas son las pruebas, tanto más poderosa es la obra del Espíritu Santo”. Después de Filipos, recorrieron Anfípolis y Apolonia hasta llegar a Tesalónica. Una vez allí, durante tres semanas (tres sábados), predicaron con intensidad en la sinagoga judía, explicando la Ley y los profetas para presentar el evangelio. Hechos 17 señala que “razonaron con ellos a partir de las Escrituras”, las cuales entonces consistían en los rollos de la Torá y de los profetas. Como rabino, Pablo las conectaba para proclamar que Jesús es el Mesías, que murió en la cruz y resucitó de entre los muertos.

Aun con tan solo tres semanas de enseñanza, las enseñanzas de Pablo calaron en los que asistían a la sinagoga: helenos y “no pocas mujeres distinguidas” (Hechos 17:4), pertenecientes a estratos influyentes de la sociedad. El problema surgió con los judíos que, sintiéndose amenazados por ese mensaje del evangelio, reaccionaron con agresividad. En aquel Imperio romano que deificaba al emperador, el monoteísmo de judaísmo y cristianismo podía ser fácilmente visto como un desafío político. A su vez, para ciertos judíos conservadores, aceptar a Jesús como el Mesías equivalía a romper con la tradición y la Ley judía, de modo que intensificaron sus ataques. Esto llevó a que Pablo y Silas fueran perseguidos violentamente, obligándolos a huir de Tesalónica hacia Berea. No obstante, no abandonaron a la joven iglesia perseguida. Volvieron a enviar a Timoteo y a otros colaboradores para cuidarla; y cuando Pablo llegó a Corinto (durante su segundo viaje misionero), escribió la carta a los tesalonicenses con el corazón de un pastor preocupado por sus ovejas.

El pastor David Jang destaca que esa “preocupación apostólica por la iglesia” es una mentalidad esencial que las comunidades de hoy deben imitar. Cuando las iglesias, establecidas en diferentes ciudades, se tambaleaban a causa de desafíos externos e internos, los apóstoles no las abandonaban sin más; antes bien, oraban incesantemente, les enviaban cartas y volvían a mandar colaboradores para fortalecer su fe. El ejemplo de Pablo y sus compañeros coincide con lo que el pastor David Jang denomina “pastorear como si fuese la propia vida”: el evangelio continúa su expansión de ciudad en ciudad, pero la comunidad de fe que brota al sembrar la semilla nunca se desatiende; se cuida con el corazón de Cristo. De hecho, la primera carta a los Tesalonicenses se redactó bajo esta perspectiva, atestiguando cómo la fe, el amor y la esperanza crecieron y dieron fruto en medio de tribulaciones y persecución en la iglesia primitiva.

Las formas de persecución eran diversas. En primer lugar, los judíos se oponían con recelo a quienes acogían el evangelio de Jesucristo; además, las autoridades políticas los acusaban de “servir a otro rey diferente al emperador de Roma” y a veces recurrían a la violencia para expulsarlos. El pastor David Jang interpreta esta situación afirmando: “La crisis de la iglesia siempre ocurre cuando entra en choque con los valores del mundo, y es en ese momento cuando se manifiestan la auténtica fe y el poder del evangelio”. El sufrimiento que afrontaba la iglesia de Tesalónica no se limitaba a meros conflictos religiosos; era un peligro real para la supervivencia. Podían perder sus bienes y sus hogares, ser encarcelados e incluso poner en riesgo sus vidas. Por ello, la única esperanza que sostenía a los creyentes era la convicción de que ‘el Señor volverá’. Creían que, con la segunda venida de Cristo, serían finalmente librados de esa tribulación y su confianza en la salvación futura los mantenía firmes.

Mientras Pablo residía en Corinto, tras escuchar noticias sobre la situación en Tesalónica, experimentó preocupación y también un gran gozo. Le inquietaba la posibilidad de que los creyentes, sin liderazgo directo, abandonaran la fe y regresaran al mundo. Pero se regocijaba al saber que la pequeña comunidad permanecía viva, e incluso se decía que “era un ejemplo para toda Macedonia y Acaya” en cuanto a su fidelidad al evangelio. El pastor David Jang describe esta carta como una “epístola escrita con lágrimas de gratitud y gozo”, pues en ella se refleja de manera muy personal la pasión de Pablo, Silas y Timoteo.

El capítulo 1 de la primera carta a los Tesalonicenses comienza con una mención explícita de esos tres nombres: “Pablo, Silvano y Timoteo…”. Este encabezado, que sugiere un estilo de coautoría o envío conjunto, el pastor David Jang lo vincula con la “espiritualidad comunitaria de la iglesia”. Señala que “no se apela a la autoridad de un solo apóstol, sino que se muestra cómo los colaboradores se unen de corazón para servir”. De hecho, la iglesia primitiva no se construyó en torno a un único líder carismático, sino que se fue extendiendo a través de una red de pequeñas iglesias domésticas, sinagogas y múltiples colaboradores. Para entenderlo adecuadamente, conviene leer las cartas paulinas en paralelo con los hechos relatados en el libro de Hechos, donde el capítulo 17 presenta el contexto del surgimiento de la iglesia en Tesalónica.

Tal como el pastor David Jang enfatiza reiteradamente: “El evangelio se encarna en el lugar y en el sufrimiento”. Aunque Pablo y sus compañeros fueron encarcelados en Filipos, amenazados y expulsados de ciudad en ciudad por las autoridades judías, jamás “abandonaron” la iglesia. Dondequiera que el evangelio era anunciado y algunos lo aceptaban, consideraban que ahí Dios había preparado “el cimiento para Su iglesia” y se aseguraban de establecer una comunidad de Cristo antes de partir. El caso de Tesalónica siguió ese mismo principio. A mayor persecución y tribulación, más intensamente obraba el Espíritu Santo, y el verdadero evangelio demostró ser incontenible ante la violencia.

El pastor David Jang, tomando una mirada panorámica de la historia de la Iglesia, afirma: “Si observamos cómo sobrevivió y se expandió el cristianismo antes de Constantino, comprendemos la importancia de las raíces de fe que se mantuvieron bajo persecuciones tan duras, como en el caso de Tesalónica”. Antes de que el emperador Constantino I emitiera el Edicto de Milán y legalizara el cristianismo, los creyentes sufrieron durante siglos la estigmatización de “secta ilegal”. Aun así, la Iglesia no dejó de crecer y se propagó con rapidez por Asia Menor, Macedonia, Acaya, e incluso por toda Italia. ¿Qué la sostuvo? La fe en la resurrección y la esperanza en la segunda venida, bases que ninguna prueba o persecución pudo destruir. La iglesia de Tesalónica es uno de los ejemplos más representativos de ello.

En varias ocasiones, el pastor David Jang ha expresado su anhelo de visitar personalmente los lugares donde el evangelio echó raíces, para “experimentar” la historia en el terreno. Ha caminado por Grecia, Estambul (la antigua Constantinopla) y Milán, contemplando con sus propios ojos los vestigios de la iglesia primitiva. Y afirma que “por mucho que pase el tiempo, y cambien los regímenes y las ideologías, la semilla del evangelio no muere, sino que se transmite a lo largo de la historia”. En Milán, visitó el lugar donde se proclamó el Edicto de Milán, y exploró el patrimonio legado por la tradición católica romana, tomando esas lecciones e inspiración para aplicarlas en la Iglesia de hoy. Así también, deseaba profundamente conocer la región de Tesalónica, movido por la pasión de comprobar “el amor y la fe que cuidan de la iglesia en medio de la aflicción”, mensaje que transmite esta epístola.

En suma, la iglesia de Tesalónica no fue solo una pequeña comunidad antigua, sino una congregación establecida en medio de una gran ciudad multiétnica, multicultural y multirreligiosa, enfrentada al poder abrumador del Imperio romano y a la reacción hostil de los judíos de la región. Aun así, los creyentes no se rindieron, sino que defendieron su fe con valentía, se amaron profundamente unos a otros y se aferraron a la esperanza futura —la segunda venida de Cristo—. El pastor David Jang insiste en la importancia de la historia de la Iglesia, convencido de que “aquellos acontecimientos no se limitan al pasado, sino que se repiten, con matices similares, en nuestro presente”. Hoy día, existen regiones libres y prósperas, pero también países y ciudades donde la persecución política o religiosa es feroz. Tal como la iglesia de Tesalónica, muchos hermanos y hermanas sufren persecución y esperan con anhelo el retorno de Cristo.

En consecuencia, comprender correctamente la primera carta a los Tesalonicenses implica reconocer “el amor de Dios, que no abandona ni siquiera en la tribulación”, y aprender al mismo tiempo “la verdad del evangelio, que brilla con más intensidad precisamente en el dolor”. El pastor David Jang llama a esto “el vivo ejemplo de la fe tesalonicense”, afirmando que “quienes leemos hoy esta carta, hemos de convertirnos en la iglesia de Tesalónica del siglo XXI”. Debemos ser una iglesia que no se conforme con la comodidad y la seguridad, sino que se adentre en el mundo, y aunque reciba presiones, no retroceda, sino que se aferre a la esperanza del regreso de Cristo y dé fruto de amor y fe.

Habiendo examinado así la historia y el trasfondo de la iglesia de Tesalónica, podemos pasar a analizar el mensaje principal del capítulo 1 de la primera carta a los Tesalonicenses. Si la fe en la resurrección de Cristo y la esperanza de su venida sustentaban sus convicciones, debemos preguntarnos de qué modo Pablo les exhorta en la carta, qué aspecto tenían la fe, el amor y la esperanza de la iglesia primitiva y, sobre todo, cómo podemos aplicar en la actualidad la fe y la “labor comunitaria de amor” que el pastor David Jang tanto enfatiza en medio de la tribulación.


2. Enseñanzas clave de 1 Tesalonicenses 1

El capítulo 1 de la primera carta a los Tesalonicenses se centra en la profunda gratitud y el amor que Pablo siente por los creyentes de Tesalónica, y en la alabanza a la fe, el amor y la esperanza que demostraron. La epístola fue firmada conjuntamente por Pablo, Silas (Silvano) y Timoteo, redactada mientras estaban en Corinto, tras enterarse de la persecución que sufrían los tesalonicenses. Como vimos, esa persecución combinaba la presión política del Imperio romano con la violencia religiosa de los judíos más radicales; era una hostilidad “feroz”. Sin embargo, asombra que la iglesia de Tesalónica no se desplomara, sino que su fe y su amor se hicieran más sólidos, y su esperanza más ferviente. Al saberlo, Pablo se conmueve y lo expresa con gran gratitud desde las primeras líneas. Esto encierra el mismo espíritu que el pastor David Jang subraya al referirse a “la autenticidad del evangelio, que crece en la adversidad”.

En el versículo 2, Pablo escribe: “Damos siempre gracias a Dios por todos vosotros, haciendo memoria de vosotros en nuestras oraciones”. No se trata de un mero recurso retórico; realmente la iglesia de Tesalónica se había convertido en motivo de oración constante, y cuanto más dura era la persecución, más intensamente oraban por ellos. El pastor David Jang explica este versículo como la confirmación de que “en el verdadero evangelio, la iglesia que sufre no es jamás ignorada ni abandonada”. Para que la Iglesia sea realmente Iglesia, no puede permanecer indiferente ante los hermanos que sufren en cualquier lugar del mundo. Él hace hincapié en que en el siglo XXI seguimos teniendo regiones donde persiste la persecución religiosa, y por ello “no debemos limitarnos a leer 1 Tesalonicenses para emocionarnos, sino que debemos orar e interceder activamente por las iglesias que padecen tribulación”.

En el versículo 3, uno de los más famosos de esta carta, Pablo menciona tres valores esenciales de la iglesia primitiva: fe, amor y esperanza. Los desarrolla diciendo: “acordándonos sin cesar delante de nuestro Dios y Padre de la obra de vuestra fe, del trabajo de vuestro amor y de la constancia de vuestra esperanza en nuestro Señor Jesucristo” (1 Tesalonicenses 1:3). El pastor David Jang destaca que, entre estos tres valores, el término “trabajo” (en griego, κόπος, que denota labor o esfuerzo arduo) es especialmente relevante, pues señala que el amor no es un mero sentimiento abstracto, sino algo que exige esfuerzo y sacrificio concretos. Cuando arreciaban las dificultades, era fácil pensar solo en la propia supervivencia; sin embargo, los tesalonicenses persistieron en practicarse amor unos a otros, compartiendo lo que tenían, brindando apoyo a los enfermos, consolando a los afligidos. Esa solidaridad hizo que su reputación creciera, hasta el punto de convertirse en “modelo” para otras iglesias.

Así, la fe produce “obras” (ἔργον en griego, que implica acción y frutos), el amor implica “trabajo” (κόπος, un trabajo costoso), y la esperanza se manifiesta en “paciencia” (ὑπομονή, la capacidad de soportar). El pastor David Jang lo llama “un triple proceso que muestra que la fe cristiana no se queda en conocimiento intelectual, sino que se traduce en hechos concretos”. La fe en la resurrección y en la venida de Jesús impulsa la acción incluso en medio de la adversidad; el amor hace que, a pesar de la tribulación, uno siga entregándose en servicio y sacrificio por los demás; y la esperanza escatológica sostiene al creyente en la prueba, sin permitirle renunciar.

En el versículo 4, Pablo les dice: “Conocemos, hermanos amados de Dios, vuestra elección”. Se trata de consolar a una iglesia en aflicción, diciéndole que Dios no los ha desechado, sino que los ha elegido y los sostiene con su amor. Al reflexionar en este punto, el pastor David Jang conecta la idea con las palabras de Jesús en Mateo 5:10: “Bienaventurados los que padecen persecución por causa de la justicia, porque de ellos es el reino de los cielos”. Los cristianos del siglo I, en un entorno donde peligraba su vida, abrazaron con firmeza esa “elección”, y esa certeza los llevó a resistir con perseverancia.

Los versículos 5 y 6 recalcan que “nuestro evangelio no llegó a vosotros solo en palabras, sino también en poder, en el Espíritu Santo y con plena convicción”, y que “recibisteis la palabra en medio de gran tribulación, con gozo del Espíritu Santo, de tal manera que llegasteis a ser ejemplo”. El evangelio, por tanto, no consiste en teorías o palabras, sino que se revela como “poder” (δύναμις) por medio del Espíritu, y esto produce convicción en los creyentes. Según el pastor David Jang, “aún hoy, para que el evangelio sea un poder real, necesitamos ese arraigo en el Espíritu Santo y en la convicción”. Cuando la Iglesia cede a las corrientes mundanas o se hunde ante la persecución, a menudo se debe a una fe que solo habita en la mente, carente de la fortaleza y convicción que otorga el Espíritu. En cambio, los tesalonicenses, durante aquellas tres semanas de intensa enseñanza sobre la cruz, la resurrección y la segunda venida de Jesús, recibieron el mensaje con la ayuda del Espíritu y permanecieron inquebrantables en medio de su enorme aflicción.

En el versículo 7 leemos: “De esta manera habéis sido ejemplo a todos los creyentes de Macedonia y de Acaya”. Pablo expone cómo el testimonio de los tesalonicenses se propagó geográficamente, sugiriendo que la fama de su fe trascendió más allá de su propia localidad. Al decir “fuisteis ejemplo de todos los creyentes”, recalca que la iglesia no solo sobrevivió, sino que influyó positivamente sobre otras congregaciones. En palabras del pastor David Jang, “la iglesia se purifica y brilla como oro refinado a través de la prueba, y esa luz se transmite a las iglesias vecinas”. En la historia de la Iglesia, se confirma que en el siglo I y II, a pesar de la dureza de las persecuciones, el cristianismo creció de forma explosiva. Y al rascar en ese crecimiento, se ve que detrás está “el ejemplo de comunidades que vivían su fe en medio de tribulaciones”.

En el versículo 8, Pablo comenta que el testimonio de la iglesia ha llegado no solo a Macedonia y Acaya, sino a muchos otros lugares, hasta el punto de que “no tenemos necesidad de decir nada”. Esto alude a que “sin que Pablo tuviera que guiarlos constantemente, se mantuvieron firmes en la fe y predicaron el evangelio con sus hechos”. El pastor David Jang lo recalca con la idea de que “cuando la iglesia produce el fruto genuino del evangelio, ese testimonio se difunde naturalmente, sin requerir campañas de autopromoción”. En la actualidad, muchas iglesias recurren a medios de comunicación y estrategias de “branding” para darse a conocer; no obstante, el auténtico poder del evangelio no radica en la publicidad, sino en “el testimonio de vidas transformadas”.

En el versículo 9, Pablo se refiere a “cómo os convertisteis de los ídolos a Dios para servir al Dios vivo y verdadero”. En Tesalónica, muchos procedían de una cultura politeísta que incluía el culto al emperador y diversos dioses de la ciudad; abandonar todo ello y volverse al único Dios no era fácil. Conllevaba el riesgo de marginación y persecución. Y sin embargo, renunciaron a sus antiguos ídolos y aceptaron adorar exclusivamente al Dios verdadero. El pastor David Jang recalca que esto demuestra de manera contundente “el poder de la gracia del evangelio, que rompe el yugo del pecado y conduce a un nuevo nacimiento”. La transformación radical de la vida de los creyentes habría causado un gran impacto en su entorno.

Por último, el versículo 10 declara que “ellos esperan de los cielos a su Hijo”, es decir, anhelan con fervor la segunda venida de Jesús. El término griego ἀναμένειν (“esperar con ansia”) describe la expectación de que “Jesús regresará desde el cielo”. Aunque en otros pasajes de la carta (2:19, 3:13, 4:15) se utiliza el término παρουσία (parousía) para referirse a la venida oficial del Señor, en 1:10 se pone de relieve la idea de que los creyentes aguardaban la venida de Cristo con la certeza de su retorno. Para los tesalonicenses, esta convicción escatológica fue su principal “columna de esperanza” en medio del sufrimiento. Creían que, aunque no conocían con precisión el “cuándo” o el “cómo”, el Señor volvería para juzgar toda injusticia y brindarles salvación y libertad eternas. Esa fe les permitió mantenerse en pie.

Ciertamente, una perspectiva excesivamente unilateral de la segunda venida puede desembocar en actitudes escapistas o fanatismos que pongan fecha al fin, y de hecho, en la segunda carta a los Tesalonicenses, Pablo aborda la necesidad de corregir ciertos errores en ese sentido. Pero en el capítulo 1 se realza la importancia de esta esperanza escatológica como “un consuelo y una fuerza inmensa” para los creyentes que estaban bajo persecución. El pastor David Jang subraya al respecto: “La fe saludable en la segunda venida de Cristo brinda gran ánimo a los creyentes que padecen sufrimientos”. Aun sin saber con exactitud el modo o el tiempo del rescate, confiaban firmemente en que el Señor vendría a juzgar el mal y a dar vida eterna a su pueblo. Así se mantuvo la iglesia de Tesalónica.

En síntesis, 1 Tesalonicenses 1 presenta el cuadro de una iglesia perseguida que exhibió lo mejor de la fe cristiana: los creyentes experimentaron la Palabra no como teoría, sino como “poder y convicción en el Espíritu”; se amaron mutuamente con “trabajo y esfuerzo”; y perseveraron con la esperanza “de la venida del Señor desde el cielo”. Esto, a su vez, inspiró a otras iglesias, haciendo que la fama de Tesalónica resonara más allá de sus fronteras. Para el pastor David Jang, este pasaje apunta a diversas vías de aplicación para la Iglesia contemporánea:

  1. “Recordad siempre a las iglesias que sufren y orad por ellas.”
    Aunque vivamos en regiones más seguras, en alguna parte del mundo hay hermanos y hermanas enfrentando persecución. No debemos ser indiferentes, sino, como Pablo y sus colaboradores, velar en oración y prestar ayuda en lo posible. La Iglesia pierde la esencia de la belleza del evangelio si descuida a quienes padecen tribulación.
  2. “El evangelio es poder, no solo palabras.”
    Para que la Iglesia crezca, no basta con programas atractivos o infraestructura vistosa; lo esencial es la “obra del Espíritu Santo” y la “auténtica práctica de la fe”. La iglesia de Tesalónica era pequeña y frágil, pero dejó una huella profunda en la historia cristiana. Hoy, antes de pensar en el tamaño numérico o la estabilidad financiera, debemos preguntarnos si estamos “experimentando de verdad el poder y la convicción del evangelio”.
  3. “El amor siempre exige trabajo.”
    Los tesalonicenses “se fatigaban en el amor”, es decir, asumían sacrificios y compartían el dolor de otros. Para que la Iglesia sea una familia, se requiere ese “trabajo de amor”. El pastor David Jang recalca a menudo: “No basta con proclamar el amor con palabras; hemos de reflejar el ejemplo de Jesús, humillándonos y sirviendo realmente”.
  4. “La fe en la segunda venida de Cristo da fuerzas ante la desesperanza.”
    Si bien debemos precavernos del fanatismo y los falsos cálculos apocalípticos, la Iglesia no puede ignorar la esperanza escatológica. Cuanto mayores son las pruebas, más necesitamos “recordar la promesa de que el Señor regresará”. Nuestro mundo es profundamente injusto y precario, pero tenemos la certeza de que Cristo vendrá a poner fin al mal y a conceder reposo eterno a su pueblo. Como los tesalonicenses, necesitamos aferrarnos a “Jesús, quien nos libra de la ira venidera” (1 Tesalonicenses 1:10).
  5. “El liderazgo pastoral debe mantener una unión estrecha con la iglesia y compartir su sufrimiento.”
    Al pastor David Jang le gusta recalcar la “coautoría” de Pablo, Silas y Timoteo. Ellos sufrieron juntos, oraron juntos y sirvieron unidos en favor de la iglesia. La Iglesia no es un ámbito individualista, sino un cuerpo con muchos miembros que se animan y se ayudan mutuamente. El hermoso ejemplo de la iglesia de Tesalónica no se debió únicamente a ellos mismos; también fue fundamental el amor incansable de Pablo y sus colaboradores, quienes volvieron a enviar a Timoteo para sostenerlos. Hoy, si queremos preservar la esencia comunitaria de la Iglesia, pastores y congregaciones deben confiar mutuamente y compartir incluso las adversidades.

Con el paso del tiempo, la iglesia de Tesalónica experimentó ciertas vacilaciones a causa de concepciones equivocadas acerca de la escatología (tema que se profundiza en la segunda carta a los Tesalonicenses). Pero, en términos generales, siguió creciendo en el evangelio y dejó una huella significativa en la historia eclesiástica. Esta epístola nos enseña que la tribulación no destruye la iglesia, sino que puede fortalecerla todavía más. Cuando creemos en la elección y el amor de Dios, y perseveramos en su poder, amándonos unos a otros con el sostén del Espíritu, ninguna aflicción del mundo puede vencer a la verdadera Iglesia.

La pregunta es cómo aplicar todo esto hoy. El pastor David Jang insiste en que “1 Tesalonicenses no es un simple escrito antiguo, sino una Palabra viva que impulsa a revisar constantemente nuestro ministerio y nuestra fe”. El poder del evangelio que relatan los Evangelios, Hechos y las cartas paulinas no se circunscribe al siglo I. Mientras la Iglesia siga existiendo en la tierra, y mientras la segunda venida (parousía) del Señor no se haya cumplido por completo, necesitaremos seguir oyendo la voz de “1 Tesalonicenses 1”: “Obrad en la fe, trabajad en el amor y perseverad con la esperanza de la venida de Cristo”.

En conclusión, si queremos que nuestras iglesias sean “modelos” como la de Tesalónica, debemos vivir hoy los tres valores esenciales —fe, amor y esperanza— de forma concreta y palpable. Tal como el pastor David Jang ha reiterado, “el evangelio brilla con más esplendor bajo la persecución, y la autenticidad de la iglesia se demuestra en la adversidad”. Solo cuando nos aferramos a la cruz, la resurrección y la esperanza de Jesús que descenderá del cielo (ναμένειν), podemos mantenernos firmes ante cualquier circunstancia y proyectar nuestro testimonio de fe, no solo en nuestra ciudad o región, sino hasta los confines de la tierra, como ocurrió con Tesalónica.

환난 속에 빛나는 교회 – 장재형목사

1. 데살로니가 교회의 역사적·지리적 배경

데살로니가전서를 살펴보기 전에, 먼저 데살로니가 교회가 어떠한 역사를 가지고 있으며, 그 지역적 배경과 그로 인한 여러 도전과 핍박이 어떻게 일어났는지를 고찰해볼 필요가 있다. 이 과정에서 장재형(장다윗)목사가 강조해온 복음 전파의 실제적 여정, 곧 사도 바울과 동역자들이 어떻게 도시마다 교회를 세우고 핍박 속에서도 믿음의 공동체를 유지해왔는지를 함께 살펴보면, 오늘날에도 여전히 유효한 ‘환난 속에서 피어나는 복음의 능력’을 생생히 느낄 수 있게 된다.

데살로니가는 고대 로마 제국의 중요한 도시 중 하나로, 마게도냐 주(州)에 속해 있던 지역의 수도 역할을 했다. 사도 바울이 복음을 전하던 당시에, 이 도시는 경제와 문화가 번성하여 인구가 20만 명가량 모여 살았다고 전해진다. 헬라인을 비롯하여 유대인까지 다양한 민족이 거주했는데, 헬레니즘의 영향을 깊게 받은 동시에 유대교 회당도 활발히 운영되던 다원적인 종교·문화 환경이었다. 로마 제국이 당시 전 세계(당시로서는 지중해 연안 중심의 ‘모든 세계’)를 연결하기 위해 깔아놓은 도로 중에서도 주요 간선도로가 지나가는 교통의 요충지였기에, 상업·무역 활동이 발달해 있었다. 그만큼 도시는 늘 외부의 사람들이 왕래하며, 여러 종교와 사상이 흐르는 복잡한 문화적 배경을 가지고 있었다.

장재형목사는 이러한 도시적·역사적 배경을 매우 중시한다. 왜냐하면 복음이 단순히 ‘말’로만 전해진 것이 아니라, 실제 사람이 모여 살고, 매일의 삶이 벌어지는 구체적 공간 속에서 확산되고 뿌리를 내리기 때문이다. 그는 “복음이란 실제 삶을 통해 살아 움직이는 운동력 있는 말씀이며, 그 말씀이 구체적 도시에서 어떻게 꽃피우는지를 살펴보는 것이 매우 중요하다”고 강조해왔다. 이는 곧 데살로니가전서가 단순한 교리 서신이 아니라, ‘도시 한가운데서, 그리고 핍박의 상황 속에서 형성된 실제 공동체’에 대한 사도 바울과 동역자들의 편지임을 되새기게 만든다.

데살로니가 교회가 세워지기 전, 이미 사도 바울과 실라, 그리고 디모데는 빌립보에서 복음을 전하다가 큰 핍박을 받았다. 사도행전 16장에 따르면, 빌립보에서도 감옥에 갇히고 매를 맞는 등 온갖 어려움을 겪었지만, 그들은 결국 복음을 증거하고 교회를 세우는 데 성공했다. 장재형목사는 이를 두고 “복음이 들어가는 곳마다 시련이 반드시 있지만, 시련이 깊을수록 성령의 역사도 강렬해진다”고 설파한다. 빌립보 이후로 암비볼리와 아볼로니아를 거쳐 데살로니가로 도착한 사도 바울 일행은, 그곳에 있는 유대인 회당에서 3주간(세 안식일) 집중적으로 율법과 예언서를 풀어주며 복음을 강론했다. 사도행전 17장에는 그들이‘성경을 가지고 강론하였다’고 기록되어 있는데, 당시 성경이라 함은 율법과 예언서를 담은 두루마기였고, 바울은 랍비로서 이 말씀을 연결해 예수님이 그리스도이시며, 십자가에 달려 죽으셨고, 죽음에서 부활하셨다는 복음의 핵심을 역설했다.

이러한 바울의 가르침은 ‘3주’라는 짧은 시간에도 불구하고, 회당을 중심으로 헬라인, 그리고 ‘적지 않은 귀부인’(사도행전17:4) 등 사회적으로 영향력 있는 계층에게도 전해졌다. 문제는 바울이 전하는 이 복음에 적대감을 가진 유대인들이 매우 격렬하게 반발했다는 점이다. 당대 로마 제국에서는 황제를 신격화했기에, 유대교나 기독교가 전하는 유일신 사상은 언제나 정치적 반발의 빌미가 될 수 있었다. 게다가 보수적인 유대인 입장에서는, 예수 그리스도를 ‘메시아’로 믿는 자들이 유대교 전통과 율법을 파괴한다고 여겨 더더욱 공격의 대상이 된 것이다. 결국 바울과 실라는 그곳에서 격렬한 핍박을 받고 데살로니가를 떠나 베뢰아로 옮겨갈 수밖에 없었다. 하지만, 바울 일행은 핍박을 받는 그 교회를 완전히 방치하지 않았다. 디모데나 다른 동역자들을 다시금 보내어 교회를 돌보고, 바울은 고린도에 도착했을 때(2차 전도 여행 중) 데살로니가 교회 성도들을 향해 목자의 마음으로 편지를 쓰게 되었다.

장재형목사는 바로 이러한 ‘교회를 향한 사도적 사랑’이 오늘날에도 교회 공동체에게 본받아야 할 핵심 정신이라고 역설한다. 도시 곳곳에 세워진 교회들이 안팎의 도전과 시련으로 흔들릴 때, 그냥 버려두고 떠나지 않고 끊임없이 기도로, 편지로, 동역자를 다시 보내어 그들의 믿음을 살폈다. 사도 바울과 동역자들의 이 모습은, 장재형목사가 지속적으로 강조해온 “생명처럼 여기는 목양”과도 맞닿아 있다. 복음의 출발점은 한 도시에서 다음 도시로, 그리고 또 다른 지역으로 끝없이 이동하지만, 이미 씨앗이 뿌려진 공동체는 결코 버리지 않고, 그리스도의 심장으로 돌보아야 한다는 것이다. 실제로 데살로니가전서는 그러한 맥락 속에서 집필된 편지로, 초대 교회가 겪던 환난과 핍박, 그리고 그 가운데서도 타오르던 믿음·사랑·소망이 어떻게 성장하고 열매 맺었는지를 증언한다.

핍박의 양상은 다양했다. 우선, 유대교인들이 예수 그리스도의 복음을 수용하는 이들을 곱지 않게 바라보았고, 정치적 통치자들 역시 “로마 황제 외에 또 다른 주를 섬긴다”는 명목으로 그들을 고소하거나 폭력적으로 내쫓았다. 이러한 상황을 장재형목사는“교회의 위기는 언제나 세상의 가치관과 충돌할 때 찾아오며, 그 순간 진정한 믿음과 복음의 능력이 드러난다”고 해석한다. 당시 데살로니가 교회가 겪었던 고통은 단지 종교적 분쟁이 아니라, 실제 생존이 위협받는 수준이었다. 재산이나 가정이 파탄나거나, 감옥에 갇히고, 심할 경우 목숨까지 위태로워질 수 있었다. 따라서 그들이 붙잡은 희망은 오직 하나였는데, 바로 “주님이 다시 오신다”는 종말론적 소망이었다. 주님이 재림하시면 이 환난으로부터 자유케 되리라는, 그 구원에 대한 기대가 데살로니가 교회 성도들의 신앙을 지탱해주었다.

사도 바울은 고린도에 머물며 이런 소식을 듣고, 매우 걱정하고 또 동시에 감격했다. 걱정한 이유는, 지도자들이 떠난 뒤 남겨진 신자들이 혹시나 믿음을 잃어버리고 세상으로 돌아가지는 않았을까 하는 염려 때문이었고, 감격한 까닭은 작은 공동체가 여전히 ‘살아 있다’는 소식, 심지어 마게도냐와 아가야 온 지방에 ‘본이 될’ 정도로 충성스럽게 복음을 지키고 있다는 소문을 들었기 때문이다. 장재형목사는 이를 두고, “감사와 기쁨의 눈물로 쓰인 편지”라고 표현한다. 그만큼 이 편지에는 사도 바울을 비롯한 실라와 디모데의 뜨거운 심정이 배어 있다.

데살로니가전서 1장을 살펴보면, 이들의 연대 서명이 명확히 드러난다. “바울과 실루아노와 디모데는…” 이와 같은 도입부는 공동 집필 또는 공동 서신 형식을 표방하는데, 장재형목사는 이를 교회의 ‘공동체적 영성’과 연결시켜 설명한다. “이 편지는 한 사람의 사도적 권위만을 내세우는 것이 아니라, 복음을 위해 함께 수고한 자들이 서로 한마음으로 섬기는 모습을 보여준다”는 것이다. 실제로 초대교회는 결코 1인의 ‘카리스마’만으로 세워진 것이 아니라, 작은 가정교회와 회당, 그리고 수많은 동역자들의 네트워크로 확장되었다. 이를 제대로 알기 위해서는 바울 서신을 읽을 때 사도행전의 관련 기록을 동시에 살펴보는 것이 큰 도움이 되는데, 예컨대 사도행전 17장이야말로 데살로니가 교회 탄생과 배경을 간략하게나마 그려준다.

장재형목사가 누차 강조하듯, “복음은 현장에서, 그리고 고난 속에서 체화된다.” 빌립보에서 옥에 갇히고, 위협당하고, 가는 도시마다 유대인 지도자들의 반발로 쫓겨나면서도, 그들은 교회를 ‘버리지’ 않았다. 어디서나 복음이 전해지고, 그 복음을 받아들이는 이들이 발생하면, 그곳을 하나님이 마련하신 ‘교회의 터전’으로 생각하고 반드시 그리스도의 공동체를 세워놓고 떠났다. 데살로니가 역시 그러한 원리에 따라 세워진 교회였다. 많은 환난과 핍박이 따를수록 성령의 역사가 더욱 강렬히 일어났고, 참된 복음은 그 어떤 폭력도 막아설 수 없다는 사실을 증명하였다.

특히 장재형목사는 교회사 전체를 조망하면서, “콘스탄티누스 대제 이전에 기독교가 어떻게 생존하고 확산되었는지를 보면, 데살로니가 교회와 같이 극심한 핍박 아래서도 지켜낸 신앙의 뿌리가 얼마나 중요한지를 알게 된다”고 말한다. 실제로 콘스탄티누스 대제(콘스탄티누스 1세)가 밀라노칙령을 발표해 기독교를 공인하기 전에, 기독교인은 불법 단체로 취급받는 시간이 길었다. 그럼에도 불구하고 교회는 계속해서 증가했고, 소아시아, 마게도냐, 아가야 지방, 심지어 이탈리아 전역에 빠르게 퍼져나갔다. 그 밑바탕에는 온갖 시험과 박해에도 흔들리지 않는 ‘부활 신앙’과 ‘재림 소망’이 깔려 있었다. 그리고 데살로니가 교회가 그 대표적 예시 중 하나였던 것이다.

장재형목사는 어느 도시든 직접 현장을 찾아가 복음의 역사를 체득하기를 소망한다고 여러 차례 밝혔다. 그리스 지역과 이스탄불(옛 콘스탄티노플), 그리고 밀라노 등을 직접 다니면서, 옛 교회의 흔적들을 눈으로 보고 발로 밟으며, “시간이 흐르고 정권과 이념이 바뀌어도 복음의 씨앗은 죽지 않고 이어진다”는 확신을 거듭 확인한다. 밀라노에서는 밀라노칙령이 선포된 기념 장소를 찾고, 또 로마 가톨릭의 전통이 남긴 유산을 보며, 거기서 얻은 교훈과 감동을 동시대 기독교에 접목하고자 힘써왔다. 그가 데살로니가 지역도 꼭 방문하고자 했던 열망은, 바로 이 서신이 들려주는 ‘환난 중에 있는 교회를 끝까지 돌보는 사랑과 믿음’을 현장에서 체감하고자 하는 열정과 맞닿아 있다.

이처럼 데살로니가 교회는 단순히 ‘옛날에 존재했던 작은 교회’가 아니다. 다민족, 다문화, 다종교가 공존하는 큰 도시 한복판에서, 로마 제국의 압도적 권력과 지역 유대인들의 종교적 반발이라는 이중의 도전에 직면해 있었다. 그럼에도 성도들은 굴하지 않고 믿음을 지켰으며, 서로 뜨겁게 사랑했고, 미래의 소망—즉 주님의 재림—을 붙들었다. 장재형목사가 계속해서 교회사를 강조하는 까닭은, 그러한 역사가 결코 과거의 한 사건으로만 끝나지 않고, 오늘날에도 유사한 형태로 반복된다는 사실을 말하고 싶기 때문이다. 실제로 현대에도, 자유롭고 풍요로운 지역이 있는가 하면, 여전히 극심한 종교적·정치적 탄압을 받는 나라와 도시들이 존재한다. 전 세계 어딘가에서는 데살로니가 교회처럼 순교적 신앙을 지키며, 오직 주님의 재림을 기다리는 이들이 아직도 많이 있다는 것이다.

결국 데살로니가전서를 올바로 이해한다는 것은, ‘환난 중에도 버리지 않으시는 하나님의 사랑’을 깨닫는 동시에, ‘고통 가운데서 더 빛나는 복음의 진리’를 배우는 일이다. 장재형목사는 이를 “데살로니가 교회가 보여준 신앙의 생생한 표본”이라 부르며, “이 편지를 읽는 우리 역시 21세기의 데살로니가 교회가 되어야 한다”고 도전한다. 단지 편하고 안락한 환경에만 머무는 교회가 아니라, 세상 속으로 들어가고, 때로는 압박을 받아도 뒤로 물러서지 않고, 주님이 다시 오시는 소망을 붙들며 사랑과 믿음의 열매를 맺어야 한다는 것이다.

이렇게 데살로니가 교회의 전반적 역사와 배경을 살펴보았으니, 이제 본격적으로 데살로니가전서 1장의 핵심 메시지를 살펴볼 수 있다. 그리스도의 부활에 대한 믿음과 재림에 대한 소망이 그들의 신앙의 근간을 이룬다면, 구체적으로 바울이 편지를 통해 전하고자 한 권면은 무엇이었으며, 초대 교회가 보였던 믿음·사랑·소망은 어떤 모습이었는지를 집중적으로 살펴보자. 특히 장재형목사가 강조하는 환난 속에서의 믿음, 그리고 ‘공동체적 사랑과 수고’를 통해 역사하시는 성령의 능력을 어떻게 적용할 수 있는지를 함께 나누어 볼 것이다.

2. 데살로니가전서 1장의 핵심 교훈

데살로니가전서 1장은 바울이 데살로니가 교회 성도들을 향해 품은 깊은 감사와 사랑, 그리고 그들이 보여준 믿음·사랑·소망에 대한 칭찬이 핵심을 이룬다. 이 편지는 사도 바울과 실루아노(실라), 디모데가 공동 서명한 것으로, 세 전도자가 고린도에 머무는 동안, 계속되는 데살로니가 교회의 환난 소식을 듣고 쓴 것이다. 이미 앞선 소주제에서 살펴보았듯, 그 환난은 로마 제국의 정치적 압력과 보수적 유대인들의 종교적 폭력이 뒤섞인 ‘지독한 핍박’이었다. 그러나 놀랍게도 데살로니가 교회는 무너지지 않았다. 오히려 믿음과 사랑이 더 돈독해지고, 소망이 한층 더 간절해졌다. 바울은 이 사실을 전해 듣고 감격해 하며, 편지 첫머리에 뜨거운 감사를 기록한다. 이 안에는 장재형목사가 늘 강조하는 ‘핍박 속에서 성장하는 복음의 진정성’이 고스란히 담겨 있다.

1장 2절에서 바울은 “우리가 너희 무리를 인하여 항상 하나님께 감사하고 기도할 때에 너희를 말한다”라고 표현한다. 이는 단순한 미사여구가 아니라, 실제 데살로니가 교회가 바울 일행의 기도 제목에서 빠지지 않고, 오히려 환난이 심할수록 더욱 간절히 그들을 위해 간구한다는 뜻이다. 장재형목사는 이를 “진정한 복음 안에서는 고난받는 교회를 절대 외면하지 않는다”는 원리로 풀어낸다. 교회가 교회답게 살기 위해서는, 어딘가에 있을지 모르는 고통받는 형제자매들을 ‘항상 기도 가운데’ 기억해야 한다는 것이다. 그는 21세기에도 여전히 심각한 박해를 당하는 지역 교회들이 있음에 주목하면서, “데살로니가전서를 읽고 감동만 받을 것이 아니라, 우리도 동일하게 환난당하는 교회를 위해 기도하고, 필요한 도움을 아끼지 않아야 한다”고 촉구한다.

3절은 아주 유명한 구절로, 초대교회가 가졌던 핵심 가치 ‘믿음, 사랑, 소망’을 제시한다. 바울은 그것을 다음과 같이 구체화한다. “너희의 믿음의 역사와 사랑의 수고와 우리 주 예수 그리스도에 대한 소망의 인내를 우리 하나님 아버지 앞에서 기억한다.” 장재형목사는 이 구절을 두고, “초대교회의 표본과도 같은 세 가지 덕목이지만, 특히 ‘수고’(사랑의 수고, labor of love)라는 단어가 강조되었다는 점이 중요하다”고 지적한다. 사랑이란 추상적 감정이 아니라, 실제 땀을 흘리고 고생하는 수고로 나타나야 한다는 것이다. 환난이 닥치면 자기 보신에만 신경 쓰기 쉽지만, 데살로니가 성도들은 오히려 서로를 돌보고, 필요를 채우며, 아픈 사람을 위로하고 함께 울어주는 사랑의 실천을 계속했다. 그것이 바로 이 교회가 “본이 되는 교회”로까지 명성을 얻게 된 이유다.

나아가 믿음은 ‘역사’(ἔργον, 일·행위·결과)를 낳고, 사랑은 ‘수고’(κόπος, 힘겨운 노동·고생)를 낳으며, 소망은‘인내’(ὑπομονή, 꿋꿋이 견딤)를 낳는다. 장재형목사는 이것을 “기독교 신앙이 단순히 머릿속 지식이 아니라, 삶에서 구체적 행동으로 드러나야 함을 보여주는 3단계”라고 해석한다. 예수 그리스도의 부활과 재림을 믿는 믿음이 실제 역경에서도 흔들리지 않는 사역의 동력이 되고, 사랑이 고통 속에서도 포기하지 않고 자기 희생적 나눔을 계속하게 만들며, 종말론적 소망은 절망적인 현실 앞에서도 무너지지 않고 버틸 수 있는 힘을 제공한다는 것이다.

바울은 이어 4절에서 “하나님의 사랑하심을 받은 형제들아 너희를 택하심을 안다”고 말한다. 이는 환난 가운데 있는 교회를 향해, 하나님이 결코 그들을 버리지 않으셨으며, 오히려 더 깊은 사랑으로 붙드신다는 위로의 표현이다. 장재형목사는 이런 구절을 읽을 때, 예수님이 팔복에서 말씀하신 “의를 위하여 핍박을 받는 자는 복이 있나니 천국이 그들의 것임이라”(마태복음5:10)를 떠올려야 한다고 조언한다. 초대교회의 신자들은 실제 생명을 위협받는 한가운데서 이 ‘택하심’을 믿었고, 그 믿음 때문에 끝까지 인내할 수 있었다.

특히 5절과 6절에서 바울은 “우리의 복음이 말로만 너희에게 이른 것이 아니라 능력과 성령과 큰 확신으로 된 것”이며, “너희가 많은 환난 가운데서 성령의 기쁨으로 말씀을 받아 우리와 주를 본받는 자가 되었다”고 말한다. 여기서 복음은 단순한 말이나 이론이 아니라 ‘능력’(δύναμις)임을 강조한다. 그리고 그 능력은 성령을 통해 확신으로 이어진다. 장재형목사는 이를 두고“오늘날도 복음이 진정한 능력이 되려면, 성령 안에서 확신이 뿌리내려야 한다”고 설명한다. 교회가 세상 풍조에 휘둘리거나, 핍박 앞에서 쉽게 무너지는 경우는, 많은 경우 말뿐인 지식 수준의 믿음에서 머물고, 실제 성령의 권능과 확신이 부족하기 때문이라는 것이다. 하지만 데살로니가 교회는 달랐다. 바울이 세 안식일간 집중적으로 전한 복음의 핵심—곧 예수 그리스도의 십자가와 부활, 그리고 재림—을 성령의 도우심으로 기쁨 가운데 받아들였고, 이후 참혹한 시련 속에서도 포기하지 않았다.

7절에 “그러므로 너희가 마게도냐와 아가야에 있는 모든 믿는 자의 본이 되었다”고 한다. 이는 바울이 지리적 구분을 통해 실제로 데살로니가 교회의 소문이 널리 퍼졌음을 시사한다. 바울이 “너희가 모든 믿는 자의 본이 되었다”고 기록할 정도면, 데살로니가 교회는 단순한 생존 이상의 무언가를 이뤄냈음을 의미한다. 그들은 자신들을 힘들게 하는 주변 환경을 원망하는 대신, 오히려 서로 믿음과 사랑으로 뭉쳐 이겨내었고, 이 소식이 퍼져 다른 지역 교회들에게도 큰 도전과 위로가 되었다. 장재형목사는 이것을 “교회는 환난을 통해 연단되어 정금같이 빛나며, 그 빛이 주변 교회로 전이된다”고 해설한다. 실제로 교회사가 증언하듯, 지독한 탄압에도 불구하고 1세기와 2세기 교회들은 폭발적으로 성장했는데, 그 성장의 밑바탕에는 바로 이러한 ‘환난 중에 사는 공동체의 본’이 자리하고 있었다.

8절은 그 소문이 마게도냐와 아가야에만 들린 것이 아니라, 각처에 퍼져서 바울이 더 할 말이 없을 정도라고 언급한다. 그것은 곧 “바울의 지도가 없어도 그들은 믿음을 굳건히 지켰고, 입으로만이 아니라 실천으로 복음을 드러내고 있었다”는 뜻이다. 장재형목사는 이 부분을 강조하면서, “교회가 참된 복음의 열매를 맺을 때, 그 소문은 자연스럽게 전파되며, 굳이 교회가‘우리는 이렇다’고 대대적으로 선전하지 않아도 주변 사람들이 알아보게 된다”고 말한다. 오늘날에는 교회들이 미디어를 통해‘브랜딩’에 신경 쓰고, 특정 사역을 홍보하는 일이 많은데, 진정한 복음의 힘은 오히려 ‘말보다 삶의 증거’에서 나온다는 점을 상기시키는 구절이다.

9절에서 바울은 “우상을 버리고 하나님께로 돌아와서 참되신 하나님을 섬긴다”는 내용을 언급한다. 데살로니가 교회 신자들은 과거에는 온갖 우상 숭배와 세속적 가치관에 물들어 있었을 테지만, 이제는 하나님을 예배하고 복음을 붙드는 자들이 되었다. 특히 헬라인들이 다수였던 환경을 감안할 때, 이 ‘우상으로부터의 전환’은 결코 쉽지 않은 결단이었다. 사회 전체가 다신론적 문화였고, 황제 숭배와 도시 수호신 숭배도 일상화되어 있었기 때문이다. 그럼에도 불구하고 성도들은 자신들의 옛 삶을 끊고, 오직 참 하나님만을 경외하게 되었다. 장재형목사는 이것이야말로 “복음의 은혜가 죄의 사슬을 끊고, 새로운 피조물로 거듭나게 하는 결정적 증거”라고 강조한다. 교인들의 삶이 근본적으로 변화되었고, 이는 주변 사람들에게 강력한 충격을 주었을 것이다.

마지막으로 10절에서 바울은 “하늘로부터 강림하실 예수님을 기다린다”고 말한다. 헬라어 원문을 살펴보면, 데살로니가전서1장 10절에는 “τὸν υἱὸν αὐτοῦ ἐκ τῶν οὐρανῶν”(하늘로부터 그의 아들을)과 “ἀναμένειν”(기다리다, 간절히 고대하다)라는 표현이 등장한다. 즉, 데살로니가 교인들은 예수님이 하늘로부터(ἐκ τῶν οὐρανῶν) 오실 것을 확신했고, 그분을 간절히 기다린다(ἀναμένειν)는 태도를 갖고 있었다. 이는 신약에서 자주 쓰이는 “παρουσία(parousia)”라는 단어(2장 19절, 3장 13절, 4장 15절 등)로 ‘주님의 공식적인 오심’을 지칭하는 경우와는 달리, 1장 10절에서는 구체적으로‘하늘로부터 오시는 예수님을 간절히 기다림’이라는 표현을 통해 재림 신앙을 내포한다. 그들은 종말론적 기대 속에서, 지금의 고난이 영원하지 않고, 언젠가 주님께서 다시 오셔서 모든 불의를 심판하시고 당신의 백성을 구원하실 것을 믿었다. 그 믿음이야말로 데살로니가 교인들이 환난을 이겨낸 ‘영적 버팀목’이었다.

사실, 재림 신앙이 너무 극단적으로 치우치면 현실 도피적 태도나 날짜를 정하는 종말론적 광신으로 이어지는 위험이 있다. 그래서 바울은 데살로니가전서 후반부와 데살로니가후서에 이르러서는 잘못된 종말 사상과 균형을 잡아줄 필요를 느꼈다. 그러나 적어도 1장에서는 이러한 **“하늘로부터 오시는 예수님을 간절히 기다리는(ἀναμένειν) 소망”**이 환난 중의 교인들에게 산 소망이 되었다는 점을 강조한다. 장재형목사도 “재림에 대한 건전한 믿음은 박해와 시련 가운데 있는 성도들에게 커다란 위로이자 힘”이라고 말한다. 환난으로부터 ‘언제, 어떻게, 구체적으로’ 구원받을지를 인간이 미리 알 수는 없지만, “반드시 주님이 오셔서 악을 심판하시고, 우리에게 영원한 생명과 자유를 허락하실 것”이라는 이 확신이, 데살로니가 교회를 지탱해준 것이다.

정리하자면, 데살로니가전서 1장은 핍박 속에서도 믿음을 지키는 교회가 보여줄 수 있는 최상의 모습을 담고 있다. 바울은 자신이 가르친 복음이 말로만이 아니라 능력으로, 성령의 확신으로 그들에게 임했고, 그들은 사랑과 수고로 서로 섬기며, “하늘로부터 강림하실 예수님을 기다리는(ἀναμένειν)” 재림 신앙으로 인내하며 살아갔다. 이 과정에서 주변 교회들까지도 감동시키는 모범을 보여주었다. 장재형목사는 이를 토대로 오늘날 교회 공동체가 취해야 할 몇 가지 실천 방향을 제시한다.

  1. “고난받는 교회를 늘 기억하며 기도하라.”
    우리는 편안한 지역에 있을지라도, 이 세상 어딘가에는 여전히 극심한 박해를 당하는 형제자매가 있다. 그들의 상황을 무관심하게 넘기지 말고, 데살로니가 교회를 돕던 바울 일행처럼, 기도와 사랑의 수고를 아끼지 않아야 한다. 교회가 교회를 돌보지 않으면, 결국 복음 자체의 아름다운 능력도 희석되고 만다.
  2. “복음은 말이 아니라 능력임을 각성하라.”
    교회가 세워지고 성장하는 데 있어서, 화려한 프로그램이나 시설보다 더 중요한 것은 ‘성령의 역사’와 ‘진정한 믿음의 실천’이다. 데살로니가 교회는 초라하고 작은 공동체였음에도 불구하고, 기독교 역사에 길이 남는 선한 영향력을 발휘했다. 오늘날 교회들도 수적 크기나 재정적 안정감에 앞서, 과연 ‘복음의 능력과 성령의 확신’을 경험하고 있는지 진지하게 돌아봐야 한다.
  3. “사랑에는 반드시 수고가 따른다.”
    데살로니가 교회 성도들은 서로를 위해 희생하며, 아픔을 함께 나누고, 적은 재원이라도 기쁨으로 나누었다. 교회가 진정한 가족 공동체가 되려면, ‘사랑의 수고’가 함께해야 한다. 장재형목사는 늘 “입으로만 사랑을 외치지 말고, 예수님처럼 실제로 낮아지고 헌신하는 삶으로 사랑을 보여주자”고 강조해왔다.
  4. “재림 신앙은 절망 가운데서 힘이 된다.”
    재림을 왜곡해 시한부 종말론으로 흘러가는 것은 경계해야 하지만, 동시에 어떤 이유로든 재림 신앙을 무시하거나 외면해서는 안 된다. 박해와 어려움이 심해질수록, 우리는 ‘주님이 다시 오신다’는 기독교 신앙의 정수를 재발견해야 한다. 이 세상의 불완전함과 불의함을 결국 종결시키고, 신자들에게는 영원한 생명과 안식을 주시겠다는 주님의 약속이 있다. 데살로니가 교회가 ‘노하심에서 건지시는 예수(살전 1:10)’를 바라보며 견딘 것처럼, 오늘의 교회도 그 소망을 붙들어야 한다.
  5. “목회자는 교회와 긴밀한 유대 속에서 함께 고난을 겪어야 한다.”
    장재형목사는 바울과 실라, 디모데가 보여준 공동 서신의 모습을 좋아한다. 그들은 함께 고난받았고, 함께 교회를 위해 눈물 흘렸고, 함께 간절히 기도했다. 교회는 ‘나 혼자’ 목회하거나, ‘나 혼자’ 신앙생활하는 것이 아니라, 모두가 한 몸을 이루어 서로 격려하고 돌보며 자라는 장소이다. 데살로니가 교회가 보여준 아름다운 모습이란, 결코 그들만의 노력으로 가능한 일이 아니었다. 바울 일행의 멈추지 않는 관심과 기도, 다시 동역자를 파견해주는 그 사랑이 있었기에, 성도들도“본이 되는 교회”가 될 수 있었다. 오늘날에도 교회가 공동체성을 잃지 않으려면, 목회자와 성도들이 서로 신뢰하고 고난까지도 함께 나누는 연합이 절실하다.

결국 데살로니가 교회는 시간이 지나면서 사도 바울이 우려했던 ‘잘못된 종말론’에도 잠시 흔들렸지만(그 문제는 데살로니가후서에 더 자세히 언급된다), 여전히 복음 안에서 성장했고, 교회사 속에서도 큰 의미를 남겼다. 이 편지를 통해 우리는, 박해와 환난이 교회를 부수지 못하고 오히려 더 강건하게 만들 수 있음을 본다. 하나님의 택하심과 사랑하심을 믿고, 성령의 능력으로 인내하며 서로 사랑하는 공동체는, 세상의 어떠한 시련도 이길 수 있다는 것을 데살로니가 교회는 역사적으로 증언한다.

이 모든 점들을 오늘날 교회와 성도들이 삶 속에서 어떻게 받아들이고 실천할 것인지는 각자의 몫이다. 장재형목사는“데살로니가전서가 단순한 옛날 편지가 아니라, 한국 교회와 전 세계 교회가 계속해서 곱씹으며, 우리의 목회와 신앙을 재점검하게 하는 살아 있는 말씀”이라고 설명한다. 복음서와 사도행전, 그리고 바울 서신들이 보여주는 ‘복음의 힘’은 결코1세기에 머무르지 않는다. 교회가 이 땅에 존재하는 한, 그리고 주님의 재림(파루시아, παρουσία)이 아직 완전히 성취되지 않은 시점에서, 우리는 항상 ‘데살로니가전서 1장’이 들려주는 음성을 들어야 한다. “믿음으로 역사를 이루고, 사랑으로 수고하며, 재림의 소망으로 인내하라.”

결론적으로, 오늘 우리의 교회가 데살로니가 교회처럼 ‘본이 되는 교회’가 되려면, 그들이 보여준 세 가지 본질적 가치—믿음, 사랑, 소망—을 현실 속에서 생생하게 실천해야 한다. 특히 장재형목사가 계속해서 강조해온 바, “복음은 핍박 속에서 더 큰 빛을 발하며, 교회의 진정성이 환난을 통해 검증된다”는 것을 잊지 말아야 한다. 오직 십자가와 부활, 그리고 하늘로부터 오시는 예수님을 간절히 기다리는(ἀναμένειν) 재림 신앙이 있을 때, 교회는 어떤 상황에서도 흔들리지 않고, 마게도냐와 아가야 온 지방, 그리고 ‘각처’로까지 소문이 퍼질 만큼 놀라운 역사를 만들어낼 수 있다.

Épouse et époux – Pasteur David Jang


1. La nature de la relation conjugale

L’enseignement de Paul concernant la relation entre mari et femme dans Éphésiens 5, à partir du verset 22, est souvent qualifié de « passage difficile à interpréter » par de nombreux théologiens, et continue encore aujourd’hui de susciter des débats. Cependant, le pasteur David Jang propose de ne pas limiter ce texte à une simple question « d’obéissance » ou de « soumission », mais de le considérer à partir de son fondement même : l’amour, le respect réciproque et le caractère complémentaire de la relation conjugale. En effet, dans l’histoire de l’Église, ce passage a parfois été instrumentalisé pour rabaisser le statut de la femme et justifier l’autorité absolue de l’homme. Mais ce sur quoi le pasteur David Jang met l’accent, c’est le but ultime de ce texte : la famille doit être une communauté d’amour où l’on se soutient et où l’on s’édifie mutuellement.

Dans Éphésiens 5, Paul parle du mari et de la femme, puis, dans Éphésiens 6, il enchaîne sur la relation entre parents et enfants, maîtres et serviteurs. Ainsi, la Bible nous enseigne la nature profonde de toutes les relations sociales et spirituelles que nous entretenons. Comme le rappelle souvent le pasteur David Jang, « l’enseignement biblique ne se réduit pas à un principe moral ou éthique, mais prend racine dans une réalité spirituelle ». En particulier, le concept de « soumission » chez Paul se comprend uniquement à la lumière de la phrase « Soumettez-vous les uns aux autres dans la crainte de Christ » (Éph 5.21). C’est à partir de ce commandement que nous pouvons interpréter correctement le verset 22 : « Femmes, que chacune soit soumise à son mari comme au Seigneur ». Il ne s’agit donc pas d’exiger une obéissance unilatérale de la part de la femme, mais de mettre en lumière le principe de réciprocité déjà énoncé au verset 21 : mari et femme doivent se respecter et se craindre mutuellement devant Christ.

Le pasteur David Jang souligne également qu’il faut relier ce texte à la notion de plénitude de l’Esprit, pour mieux l’interpréter. En Éphésiens 5.18, Paul exhorte : « Soyez remplis de l’Esprit », et immédiatement après, au verset 21, il ajoute : « Soumettez-vous les uns aux autres dans la crainte de Christ ». Autrement dit, la « plénitude de l’Esprit » se traduit concrètement dans nos vies par une attitude de respect mutuel et de soumission réciproque. Si l’on est vraiment rempli du Saint-Esprit, on ne peut plus rester centré sur soi-même : on se met naturellement à servir l’autre et à le tenir en haute estime.

Le rapport entre l’homme et la femme, tel qu’exposé à partir d’Éphésiens 5.22, présente en fait les fondements de toutes les relations humaines, ce qui se manifeste clairement dans l’ordre de la création : l’homme et la femme sont unis pour ne former qu’une seule chair (Gn 2.24). Paul cite directement ce verset de la Genèse en Éphésiens 5.31, signifiant ainsi que le mariage n’est pas un simple contrat social ni un simple lien affectif, mais bien le reflet d’une loi créatrice. De cette façon, la famille constitue le point de départ de toutes les relations humaines et peut être considérée comme un microcosme de la communauté ecclésiale, symbole de l’unité de l’Église. C’est une idée chère à l’explication du pasteur David Jang.

Certains se demandent cependant pourquoi Paul s’adresse d’abord à la femme en lui disant : « Femmes, soyez soumises à vos maris comme au Seigneur ». Beaucoup y voient une justification à la domination masculine ; ils se disent que Paul voudrait imposer l’obéissance à la femme tout en donnant au mari un pouvoir de contrôle. Or, selon le pasteur David Jang, « si Paul commence par ‘Femmes, soyez soumises…’, c’est parce qu’il y voit le point de départ de l’amour dans la vie quotidienne du foyer, un amour souvent initié par la femme ». Bien que, traditionnellement, l’homme soit considéré comme la « tête » du foyer, l’expérience montre que, dans de nombreux aspects concrets de la vie, le soin, l’attention et la délicatesse viennent souvent de la femme. Paul reflète cette réalité en demandant d’abord aux femmes d’accomplir ce service, sans pour autant disculper les maris de leur responsabilité.

Car la suite est claire, au verset 25 : « Maris, aimez vos femmes comme Christ a aimé l’Église et s’est livré lui-même pour elle ». Paul exhorte donc de manière encore plus directe à la responsabilité du mari : il doit aimer sa femme avec le même amour sacrificiel que le Christ, qui est allé jusqu’à donner sa vie pour l’Église. À l’époque, dans d’autres religions et cultures, il était courant de dire aux femmes « Obéissez à votre mari » (un reflet du patriarcat). En revanche, exiger du mari qu’il se sacrifie, qu’il donne sa vie pour sa femme, était absolument révolutionnaire. Le pasteur David Jang souligne d’ailleurs que c’est en cela que le christianisme a joué un rôle d’égalité radicale : dans un contexte culturel ultra patriarcal, il a élevé la relation entre l’homme et la femme vers une forme d’égalité et de réciprocité.

Le pasteur David Jang rappelle également la place de la femme dans le judaïsme, l’islam et la culture gréco-romaine de l’époque. En général, la femme y était considérée comme un bien, ou se trouvait dans une position religieuse passive, simplement « réceptrice » de l’enseignement transmis par l’homme, lequel détenait le pouvoir. Mais dès la formation des premières communautés chrétiennes, les femmes ont commencé à participer activement à la vie spirituelle, parfois même de façon trop avant-gardiste (c’est dans ce contexte que Paul écrit en 1 Corinthiens 14 pour tempérer certaines initiatives féminines). Cela montre que le christianisme a offert aux femmes un certain espace de libération à l’époque. Et le pasteur David Jang affirme : « Le christianisme, en un temps où la mentalité dominante prônait une suprématie masculine, a véritablement introduit l’idée d’égalité et de liberté. »

Les problématiques relationnelles — conflits dans le couple, tensions entre parents et enfants, ou encore heurts sociaux liés aux différences de statut — constituent depuis toujours le cœur des souffrances humaines. Selon le pasteur David Jang, la clé pour résoudre ces conflits nous est présentée dans l’ensemble de l’Épître aux Éphésiens, en particulier dans la seconde moitié du chapitre 5. L’essentiel est de fonder toutes nos relations humaines sur le principe de la « soumission mutuelle » et de reconnaître que cela n’est possible que grâce à la plénitude de l’Esprit. Il est en effet très difficile de renoncer à notre égoïsme par notre simple volonté. Mais lorsque l’Esprit de Dieu nous remplit, alors nous pouvons renoncer à nous-mêmes, honorer autrui, et goûter à l’amour véritable.

Le pasteur David Jang fait ensuite un rapprochement entre la création, où revient l’expression « Il y eut un soir, il y eut un matin » (Gn 1), et l’idée de « plénitude » ou « achèvement ». Il note qu’en chinois, le caractère « 多 » (duō), qui signifie « beaucoup », est formé de deux fois « 夕 » (xī, signifiant « soir »). Selon lui, on peut y voir un écho à la vérité biblique : la création se poursuit à travers les « soirs » successifs, jusqu’à ce qu’elle soit parfaitement accomplie, et ce caractère chinois « 多 » incarne cette notion d’abondance qui vient avec le temps.

Pour le couple, c’est similaire. Lorsque deux personnes différentes se marient, il y a au début beaucoup de joie et d’enthousiasme. Mais avec le temps surgissent inévitablement des conflits. Or, comme l’indique la formule « Il y eut un soir, il y eut un matin », cette succession de moments permet une maturation progressive. Le pasteur David Jang explique que les conflits ne sont pas un signe de destruction, mais un passage quasi inévitable pour grandir dans la compréhension mutuelle et parvenir à l’amour authentique. Si, au cœur de ce processus de confrontation, l’un des deux accepte de s’humilier le premier, de manifester respect et crainte envers l’autre, alors le conflit devient non pas explosif mais l’occasion d’une transformation et d’une maturation.

C’est ici qu’interviennent les notions de « destin » et de « destinée » (ce que l’on appelle souvent en coréen ou chinois « 천생연분 », littéralement « un lien décrété par le Ciel »). Le pasteur David Jang cite souvent Proverbes 16.1 et 16.9 : « Les projets que forme le cœur dépendent de l’homme, mais la réponse que donne la bouche vient de l’Éternel » (Pr 16.1), « Le cœur de l’homme médite sa voie, mais c’est l’Éternel qui dirige ses pas » (Pr 16.9). Ces versets soulignent que, même si nous prenons l’initiative de l’amour et du mariage, derrière tout cela se trouve déjà la providence et le plan de Dieu. C’est le principe de la « prédestination » (Predestination) et de la « providence » (Providence).

En chinois, « 천생연분 » signifie que « ce lien nous a été attribué par le ciel ». Le pasteur David Jang l’associe à ce que dit le livre des Proverbes : si nous croyons que Dieu a tout prévu d’avance, alors le couple ne vacille pas, car il prend conscience que son union n’est pas le fruit du hasard. Sans cette conviction, il est facile de se dire, dans les moments de difficulté : « Ne me suis-je pas trompé de personne ? Peut-être aurais-je pu faire un autre choix… » Et c’est là que le couple s’expose au conflit destructeur, car cette façon de relativiser le mariage ouvre la porte au doute et à l’instabilité.

En d’autres termes, selon le pasteur David Jang, l’essence de la relation conjugale réside dans ce domaine mystérieux où se croisent « rencontre destinée » et « décision libre ». Nous exerçons notre libre arbitre pour décider de nous marier, mais nous croyons aussi que Dieu a dirigé ce choix dans le cadre d’un plan éternel. Cette foi donne de la solidité au mariage : face aux épreuves, si l’on se rappelle que « notre rencontre n’est pas le fruit du hasard, mais de la volonté de Dieu », on y puise alors la force de surmonter les conflits.

Finalement, les deux commandements mis en avant dans Éphésiens 5 — « Femmes, soyez soumises à vos maris comme au Seigneur » et « Maris, aimez vos femmes comme Christ a aimé l’Église » — forment un couple inséparable, insiste le pasteur David Jang. Si l’on met l’accent sur un seul verset sans l’autre, on rompt l’équilibre et on aboutit à des dérives violentes. La soumission et le sacrifice doivent toujours être réciproques, et leur source se trouve dans la plénitude de l’Esprit. Quand on comprend que l’essence de l’amour est cette « soumission mutuelle », alors le mariage ne se réduit pas à un simple cadre de vie quotidienne, mais devient un lieu de culte sacré, un reflet de l’union entre Christ et l’Église.

En particulier, dans Éphésiens 5.31-32 — « C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, s’attachera à sa femme, et les deux deviendront une seule chair. Ce mystère est grand ; je dis cela par rapport à Christ et à l’Église » — le pasteur David Jang explique que l’union du couple évoquée ici va bien au-delà de l’aspect physique. De la même manière que l’Église vit une « union mystérieuse » avec Christ, le mari et la femme sont appelés à une union profonde, non pas dans un sens de possession ou de domination, mais dans celui d’une réciprocité inspirée par le service et le sacrifice de Christ. Seule cette réciprocité permet de faire l’expérience de ce mystère.

En résumé, la perspective du pasteur David Jang sur Éphésiens 5.22 et suivants est très équilibrée. Il rejette l’idée préconçue selon laquelle le mari, « tête » du foyer, commanderait la femme de façon autoritaire. Mais il souligne aussi l’importance du service aimant, lequel naît souvent de l’initiative de la femme. Le vrai propos de Paul est de proclamer le principe du « sacrifice et du service réciproque », et d’enseigner que le couple doit reproduire l’amour et le mystère de la relation entre Christ et l’Église. Or, cette mise en pratique n’est possible qu’à travers la plénitude du Saint-Esprit.


2. La crise au sein de la famille

Dans la vie conjugale, les époux en conflit ont tendance à se rejeter mutuellement la faute : « Ne savais-tu pas qui j’étais ? », « Je n’étais pas comme ça avant ! »… Peu à peu, la confiance s’effrite. Selon le pasteur David Jang, c’est précisément dans de tels moments qu’il faut réactiver la foi en la « providence » et le « plan de Dieu ». Bien que nous ayons usé de notre libre arbitre pour nous marier, nous devons nous rappeler que, derrière tout cela, se trouvait déjà la main de Dieu. C’est là, d’après lui, le fondement essentiel qui soutient la vie conjugale.

La différence est énorme selon que l’on considère la relation du couple comme un « simple hasard » ou comme un « destin ». Proverbes 16.1 et 16.9 affirment que, même si l’être humain fait des plans, la réalisation finale dépend de l’Éternel. Pour le pasteur David Jang, cela signifie qu’au départ, on peut penser qu’on a personnellement tout dirigé lorsqu’on est tombé amoureux et qu’on s’est marié, mais, vu sous l’angle de la foi, on réalise que tout était déjà préparé par Dieu, que c’était un « destin scellé au ciel ». À partir du moment où l’on adopte cette vision, on aborde différemment toutes les tempêtes susceptibles de frapper le couple.

En effet, si l’on croit que « Dieu a permis cette relation, et Il ne la laissera pas se briser vainement », on nourrit en soi une espérance qui nous pousse à chercher la sagesse pour surmonter les conflits. On en vient même à se demander : « Pourquoi Dieu a-t-Il permis ces différences entre nous ? » plutôt que de s’offusquer de ces divergences de caractère. Cette approche change complètement la perspective : le conflit n’est plus seulement un problème, mais un levier d’apprentissage et de croissance spirituelle, car on prend conscience que Dieu nous appelle à nous adapter l’un à l’autre et à dépendre de l’Esprit pour nous transformer.

Le pasteur David Jang cite également la sagesse de la tradition confucéenne : « Entre le père et le fils, il faut développer l’affection (有親), et entre le mari et la femme, il faut maintenir la distinction (有別). » Dans les classiques confucéens, cette formule fait partie des « cinq relations » (五倫), mettant en avant l’idée que, pour les parents et leurs enfants, il est nécessaire de cultiver une intimité car ils sont séparés par la différence de génération et de place ; tandis que pour le mari et la femme, souvent trop familiers au quotidien, il faut parfois instaurer une certaine distance respectueuse pour préserver l’individualité de chacun.

Le pasteur David Jang nuance cependant en soulignant que, bien sûr, l’intimité est aussi essentielle entre mari et femme, et qu’il faut également un espace personnel pour les parents et les enfants. Mais l’important est de trouver le bon équilibre relationnel. Dans la perspective paulinienne d’Éphésiens, mari et femme ne doivent pas basculer dans un sacrifice unilatéral, que ce soit du côté de la femme ou de celui du mari. Ils doivent s’édifier mutuellement et « se soumettre les uns aux autres ».

Tous les conflits familiaux découlent en fin de compte d’un « manque d’amour ». Et le principal obstacle à l’amour est que, le plus souvent, nous attendons que l’autre change avant de décider, nous-mêmes, de changer. C’est ce que diagnostique le pasteur David Jang. Nous exigeons que l’autre fasse le premier pas, qu’il fasse preuve de plus d’abnégation, alors que la perspective biblique nous invite à faire ce pas nous-mêmes. C’est là qu’intervient la grâce de Dieu : « Si je décide, par la foi, de m’humilier et de servir l’autre d’abord, alors Dieu fera fructifier cette semence au moment qui lui convient. »

Si l’un reste bloqué dans « j’ai raison » et l’autre dans « je ne céderai jamais », même un petit désaccord peut dégénérer. Mais dès que l’on se dit : « Je vais essayer de comprendre d’abord la situation et les besoins de l’autre », la relation commence déjà à s’adoucir. Bien sûr, faire le premier pas en renonçant à son orgueil n’est pas chose aisée. C’est pourquoi la Bible lie ce comportement à la « plénitude de l’Esprit ». Notre simple force humaine est vite limitée, mais lorsque l’Esprit Saint nous soutient, nous pouvons nous renier nous-mêmes et instaurer une véritable réciprocité dans nos relations.

Le pasteur David Jang rappelle aussi que la famille est comme une « petite Église ». Si l’Église est le corps de Christ, la famille est également un « corps » constitué du mari, de la femme, et des enfants, où chacun se sert et se soutient mutuellement. L’amour dont nous avons besoin vient du Christ, qui a donné sa vie pour l’Église. Paul exhorte donc le mari à manifester ce même amour sacrificiel envers sa femme, et demande à la femme de respecter son mari. Si l’un manque à son rôle, l’équilibre familial en pâtit.

Dans Éphésiens 5.26-27, Paul évoque l’idée de « sanctification » et de « purification par la Parole », disant que Christ a voulu que l’Église soit sainte et sans défaut. De même, le couple doit se purifier et grandir spirituellement, en se soutenant et en se corrigeant mutuellement. Le mari doit certes être la « tête », mais dans le sens où il agit comme Christ, qui a lavé les pieds de ses disciples et qui s’est sacrifié pour eux. La femme doit, quant à elle, respecter le mari et l’honorer comme elle le ferait pour le Seigneur. C’est ainsi que s’exprime concrètement l’amour réciproque.

Le « mystère » évoqué en Éphésiens 5.32, selon lequel cette union du couple renvoie à la relation entre le Christ et l’Église, constitue le message central du chapitre 5. Le mariage est donc plus qu’un simple arrangement entre deux individus. Les époux sont appelés à coopérer pour leur croissance spirituelle mutuelle : ils se reprennent quand c’est nécessaire, prient l’un pour l’autre, soignent leurs blessures, et s’encouragent dans le développement de leurs dons. Ainsi, chacun aide l’autre à « parvenir à la sainteté » et à être « irréprochable » devant Dieu.

Pour le pasteur David Jang, « le mariage est un événement spirituel », dépassant la simple institution humaine ou la simple coutume traditionnelle. Il y a une « providence » à l’arrière-plan, et les conjoints devraient constamment rechercher la plénitude du Saint-Esprit pour ne pas gâcher ce précieux cadeau venu du ciel. Si l’on néglige cette dimension spirituelle, si l’on ne voit dans le mariage qu’une affaire de sentiment ou d’intérêt, on risque de passer à côté de l’œuvre divine et de la détruire soi-même.

Ainsi, l’ordre « Soumettez-vous les uns aux autres dans la crainte de Christ » (Éph 5.21) s’applique d’abord au couple. Ensuite, Paul l’étend aux relations parents-enfants et maîtres-serviteurs. Le pasteur David Jang observe qu’aujourd’hui, nous avons vite fait de « couper les ponts » dès qu’une relation nous pèse. Cette mentalité moderne est en décalage avec le commandement « Soumettez-vous les uns aux autres ». Pour le croyant, la solution aux conflits n’est pas la fuite, mais la recherche de la volonté de Dieu, la prière, et le dépassement de soi par la force du Saint-Esprit. C’est particulièrement vrai pour le couple.

En conclusion, le pasteur David Jang exhorte les époux à ne jamais perdre de vue qu’ils ont été « unis sous le regard de Dieu ». « Quand cette certitude absolue s’effondre et que le couple commence à relativiser son engagement, la destruction de la relation guette », avertit-il. Mais si l’on s’accroche à la conviction que Dieu nous a unis et que, malgré les conflits, on persévère avec l’aide du Saint-Esprit, dans le respect et le service mutuel, alors le mariage devient une source de joie et de bénédiction.


3. L’harmonie entre la foi et la famille (Faith & Family)

Cet enseignement tiré d’Éphésiens 5.22 et suivants demeure parfaitement pertinent aujourd’hui. Dans un monde où le phénomène de « délitement familial » s’accélère, où l’individualisme s’étend, et où certains considèrent le mariage comme un carcan désuet, le pasteur David Jang affirme que « la foi et la famille (Faith & Family) sont deux sphères indissociables ». En effet, la foi chrétienne se déploie d’abord au sein du foyer, car l’Église elle-même est constituée de familles. Si la famille s’effondre, l’Église perd elle aussi sa vitalité.

Dans cette optique, le pasteur David Jang explique qu’à chaque fois qu’il célèbre un mariage, il lit Proverbes 16.1 et 16.9 : « Les projets que forme le cœur dépendent de l’homme, mais la réponse que donne la bouche vient de l’Éternel » et « Le cœur de l’homme médite sa voie, mais c’est l’Éternel qui dirige ses pas ». Ainsi, il rappelle aux futurs époux que, même si c’est eux qui décident de se marier, c’est Dieu qui dirige et scelle véritablement cette union.

Lors des vœux, chacun dit à l’autre : « Je te choisis librement comme époux/épouse ». Rien ne les y contraint. Mais si l’on s’interroge réellement sur le « pourquoi » de cette rencontre, on découvre vite que tout ne peut se réduire à notre libre arbitre. Selon le pasteur David Jang, le mariage est donc le point de convergence entre « notre décision volontaire » et « la providence divine ». C’est pourquoi, quand surgissent des déceptions ou des obstacles, l’idée que « Dieu nous a unis » nous donne la force de nous relever.

C’est là l’application concrète, dans la vie familiale, des doctrines de la « prédestination » (Predestination) et de la « providence » (Providence). Étymologiquement, « Providence » vient de « pro-vidence », qui signifie « voir d’avance » : Dieu voit et prépare à l’avance ce dont nous avons besoin. Le pasteur David Jang précise que ce ne sont pas que de froides notions théologiques, mais bien un réconfort et un soutien réels dans notre quotidien. Quand on se surprend à se demander : « Serais-je plus heureux(se) avec un(e) autre ? », on glisse en réalité vers une attitude qui minimise le rôle de la providence de Dieu et qui met en péril la valeur de notre « lien céleste ».

Le pasteur David Jang insiste : « Ce qu’il y a de plus important dans la vie conjugale, c’est de se rappeler en permanence qu’il s’agit d’une famille de foi (信家會). » C’est-à-dire, bâtir sa maison sur le fondement de la foi, et que cette famille soit à son tour reliée à la communauté ecclésiale, de sorte que tous puissent s’encourager et se fortifier. Quand ce cycle vertueux est en place, l’individu et la société se portent mieux.

Par ailleurs, l’expression « Le mari est la tête de la femme » a souvent été mal comprise, donnant lieu à des abus où le mari exerce un pouvoir autoritaire au sein du foyer. Le pasteur David Jang corrige cette interprétation : « Pour Paul, la ‘tête’ n’est pas un ‘souverain’ qui domine, mais plutôt un ‘chef-serviteur’ (servant leader) qui coordonne, protège et, si nécessaire, se sacrifie pour sauver le corps. » Dans beaucoup de contextes culturels, certains maris ont abusé de cette position pour justifier la violence domestique ou l’exploitation psychologique, ce qui contredit complètement le message d’Éphésiens 5.25 : « Maris, aimez vos femmes comme Christ a aimé l’Église et s’est livré lui-même pour elle. »

Le pasteur David Jang souligne dans ses séminaires : « Imaginez une Église qui rejette, foule aux pieds et exploite le Christ. Peut-on encore parler d’Église ? Impossible ! De même, un mari qui opprime sa femme n’est plus une ‘tête’, mais un tyran. » Le rôle de la « tête » consiste à prendre soin du corps, et non à l’exploiter. Le couple chrétien doit donc se caractériser par un mari qui protège, soutient, et se met au service de sa femme, tandis que celle-ci lui exprime un respect semblable à celui qui est dû au Seigneur. C’est en cela que consiste la véritable « soumission » biblique : un respect mutuel nourri par l’amour sacrificiel.

En fin de compte, le passage d’Éphésiens 5.22 et suivants ne vise pas à enfermer le couple dans une relation étouffante, mais à déployer un principe d’amour qui libère vraiment. Car l’amour authentique ne puise pas sa satisfaction dans la domination et l’assujettissement, mais dans l’union créatrice où chacun se sent à la fois nécessaire à l’autre et comblé par l’autre. Selon la Genèse 1 et 2, Dieu a créé l’homme et la femme, disant : « Il n’est pas bon que l’homme soit seul », puis il les a unis en « une seule chair ». Ainsi, le mariage n’est pas une invention purement humaine, mais un élément sacré inscrit dans l’ordre de la création.

Dans une société qui tend à minimiser l’importance du mariage, à l’individualiser ou à le considérer comme une simple option facultative, l’Église doit redécouvrir et enseigner avec force la vision biblique du couple. Le pasteur David Jang affirme : « Le mariage n’est pas simplement l’alliance de deux personnes qui s’aiment, mais le lieu où s’exprime l’amour venu de Dieu. » Cet amour, c’est justement dans les moments de crise qu’il révèle toute sa puissance. Devant les difficultés financières, l’éducation des enfants ou les tourments intérieurs, le fait de croire que « Dieu est avec nous et conduit notre famille » fait toute la différence.

Le pasteur David Jang ajoute que, face à l’ébranlement actuel de la famille, la communauté ecclésiale doit devenir un lieu où l’on peut partager ouvertement les difficultés conjugales et familiales, et où l’on reçoit un soutien spirituel, affectif et pratique. Autrefois, on avait tendance à dissimuler tous les problèmes familiaux. Mais aujourd’hui, la parole de Galates 6.2 — « Portez les fardeaux les uns des autres » — nous invite à un nouveau modèle d’Église, où l’on se soutient, où l’on prie ensemble, et où l’on offre des formations ou des conseils pastoraux pour que personne ne soit seul dans les combats du mariage. Alors, même quand c’est difficile, on ne lâche pas prise car on sait qu’on n’est pas seul.

De fait, la foi (Faith) et la famille (Family) sont deux piliers qui s’influencent mutuellement. Sans Dieu, la famille succombe vite à l’égoïsme et aux conflits insolubles. Sans famille solide, l’Église s’expose à des divisions et à des fragilités internes. Voilà pourquoi Paul explique, dans Éphésiens 5, qu’il faut d’abord être « rempli de l’Esprit » et « se soumettre les uns aux autres », avant de décliner ces principes dans la relation mari-femme, parents-enfants et maître-serviteur. Ce n’est pas un simple concept théologique, mais un guide concret pour la vie quotidienne.

En définitive, voici ce que le pasteur David Jang met en avant dans son commentaire d’Éphésiens 5.22 et suivants :

  1. Toutes les relations humaines ne peuvent s’épanouir que dans la réciprocité et l’édification mutuelle.
  2. Cette réciprocité n’est réalisable que lorsque l’on craint Dieu et que l’on est rempli du Saint-Esprit.
  3. Le mariage symbolise l’union mystérieuse entre Christ et l’Église, d’où l’importance de se rappeler que ce n’est pas un simple accord entre deux individus, mais un projet soutenu par la providence divine.
  4. Quand les époux traversent des tensions, s’ils se raccrochent à la conviction de cette « union céleste », ils peuvent non seulement surmonter les conflits mais en ressortir grandis.

Cette perspective diffère de celle du patriarcat antique. Le christianisme a, le premier, proposé une voie révolutionnaire en élevant la femme et en plaçant l’homme et la femme sur un pied d’égalité devant Dieu. Les contextes culturels évoluent, mais la nature humaine — égoïsme, isolement, conflits, convoitise — demeure la même. C’est pourquoi le message d’Éphésiens 5.22 et suivants reste toujours d’actualité et, via les prédications du pasteur David Jang, continue à toucher de nombreux croyants d’aujourd’hui.

Enfin, le pasteur David Jang s’adresse aux couples : « La passion ne suffit pas à garantir la stabilité du mariage. Quand vous aurez l’impression que l’amour ne suffit plus, rappelez-vous que Dieu est l’Auteur de votre rencontre. Décidez, chacun, de commencer le premier à respecter et à aimer l’autre. Alors l’Esprit Saint vous accompagnera. Votre foyer deviendra un avant-goût du Ciel, un lieu où chacun lave les pieds de l’autre et partage la joie du Royaume. »

Voilà l’essentiel du message paulinien : la relation entre Christ et l’Église ne doit pas rester un concept théologique abstrait ; elle doit prendre vie concrètement dans nos familles. Et l’interprétation qu’en donne le pasteur David Jang met l’accent sur ce point crucial : l’amour atteint sa plénitude lorsqu’il s’exprime dans une relation de face-à-face, où chacun s’abaisse et sert l’autre le premier. C’est là, en effet, la clé du passage d’Éphésiens 5.22 et suivants, et une exhortation majeure pour l’Église d’aujourd’hui.

妻子与丈夫—张大卫牧师


1. 婚姻系的本

从以弗所书第5章22节开始,保罗关于丈夫和妻子关系的教导一直是许多神学家所指出的“难以诠释的经文”,时至今日仍引发不少争议。然而,张大卫牧师强调,与其单纯从“顺从”和“服从”的角度来狭隘地理解这段经文,不如从其最根本的“爱”、彼此尊重的心,以及“互为补足”的关系这一视角来进行透视。确实,在教会历史上,这段经文曾被错误地滥用,成为贬低女性地位、维护男性绝对权威的依据。但张大卫牧师关注的是,这段经文真正想要传递的最终目的——也就是让家庭成为互相造就、彼此扶持的“爱的共同体”这一真理。

圣经在以弗所书第5章讲到丈夫与妻子的关系,并延伸到第6章中父母与儿女、主人与仆人的关系,通过这些人类一切社会和属灵层面的关系来教导我们:所有人际关系的本质是什么。正如张大卫牧师一贯强调的:“圣经的教导首先并不是停留在伦理层面,而是从属灵层面出发的。”特别是保罗所说的“顺服”概念,只有在“要存敬畏基督的心,彼此顺服”(弗5:21)的前提下才能正确理解。基于此背景,以弗所书5章22节“你们作妻子的,当顺服自己的丈夫,如同顺服主”这句话,并非只是一味要求妻子单方面顺服;相反,它是在21节“又当存敬畏基督的心,彼此顺服”这一命令的框架中,指出夫妻彼此要带着尊重与敬畏的“互为性原则”。

在解读这段经文时,张大卫牧师强调,必须把“被圣灵充满”和“彼此顺服”结合起来解释。以弗所书5章18节教导我们“要被圣灵充满”,紧接着在21节说“要存敬畏基督的心,彼此顺服”,这表明“彼此尊重和顺服”是被圣灵充满后在实际生活中结出的具体果子。也就是说,被圣灵充满的人会放下自我中心的欲望,自然而然地服事别人、看别人比自己更宝贵,这是内在生命被更新所带来的必然结果。

从第5章22节开始所提及的妻子与丈夫的关系,实则为所有人际关系奠定了一个基础。因为在神的创造秩序中,男人与女人结合成为“一体”(创2:24),这在创世记2章24节“因此,人要离开父母,与妻子连合,二人成为一体”中已然彰显出来。保罗在以弗所书5章31节中直接引用了这段经文,说明婚姻并不仅仅是社会契约或感情纽带,而是“创造之旨意的反映”。家庭正是所有人际关系的起点,也可被视为象征教会群体的小宇宙——这是张大卫牧师对这段经文的解读。

那么,为什么保罗要先对妻子说“妻子要顺服丈夫,如同顺服主”呢?不少人在读到这里时,会误解为保罗只是要求女性顺服,却给男性提供了“掌权”的特权。但张大卫牧师解释道:“保罗先对妻子说,意味着爱的开始往往起于妻子的心意。”在传统观念中,男性往往被视为“家中之主”,但在实际生活里,很多精细的照顾与日常关怀通常更多地由女性开启,保罗在此也可谓是反映了现实状况,用“先对妻子提出劝勉”的方式进行教导。当然,这并不代表要减轻丈夫的责任。

接下来第25节——“你们作丈夫的,要爱你们的妻子,正如基督爱教会,为教会舍己”——保罗对丈夫的责任提出了更直接、更大的挑战。耶稣基督为教会甚至舍命的牺牲之爱,也要同样地体现在丈夫对妻子的爱当中。实际上,在当时其他宗教或文化环境里,对妻子说“顺从丈夫”并不新鲜(那只不过是父权制的映射);但要求丈夫为妻子“甚至可以舍掉自己的生命”的宗教或思想,却几乎不存在。这也是基督教教导的革命性所在。张大卫牧师指出,这一点正是“在以男性为中心的时代,把女性的地位和与男性的关系提升到平等、彼此互重的重大转折点”。

他还进一步阐明了犹太教、伊斯兰教,以及当时希腊-罗马文化环境中女性所处的地位——通常被视为财产,或在宗教层面只能处于“聆听”的被动地位,通过丈夫学习,被局限在被动性角色。但是基督教群体形成之后,反倒出现女性在教会中积极参与属灵活动的现象,甚至在某些情况下过于积极,以至于保罗在《哥林多前书》14章提醒“妇女在会中要沉默”以保持秩序。这可见,对于当时许多女性而言,基督教某种程度上成了她们的“解放之地”。张大卫牧师指出:“在男尊女卑盛行的时代,基督教正是宣扬了真正平等与自由意义的一股创新力量。”

再者,人际关系中的冲突——夫妻间的矛盾、父母与子女的隔阂、不同社会地位人群之间的冲突——一向是人类生存体验中核心的痛苦。张大卫牧师认为,以弗所书整体,尤其在第5章下半部分,给出了所有这类冲突的解决之道:一切人际关系都必须建立在“彼此顺服”的互为原则之上,而之所以能实现这一点,完全是因为圣灵的充满。仅凭人的意志力很难去除自我中心,但当神的灵充满我们,我们才能真正否定自我、尊重对方,并最终获得那充满的爱。

张大卫牧师还提到,在创世记第一章反复出现的“有晚上,有早晨”这一模式,暗示了“充满”和“创造的完成”。他举了一个有意思的例子,说汉字“多”由两个“夕”字组成,在东方古典中同样可以看到这一“圣经真理的倒映”。“夜晚过去,新的创造继续,最终进入丰盛完成”的事实,在汉字“多”中竟也有所体现。

这与夫妻关系也有相通之处。两个不同的人组成家庭,起初有喜悦与心动,然而随着时间推移,不可避免地会产生各种冲突。但就像“有晚上,有早晨”的创造循环一样,夫妻也应随着时间推移而不断成熟与丰盈,才能成为真正的“一体”,达成创造性的联结。正因如此,张大卫牧师强调:“夫妻谁都会碰撞,但这并不一定是破坏的征兆;相反,这往往是通往深入了解与真正爱的必要过程。”当我们在这种冲突当中,先选择谦卑自己、尊重并敬畏对方,冲突就不会演变成破裂,而可能成为成长与蜕变的契机。

在这里,“天生缘分”和“命运”这两个概念成为核心。张大卫牧师常常引用箴言16章1节和9节:“心中的谋算在乎人,舌头的应对由于耶和华”(箴16:1),以及“人心筹算自己的道路,惟耶和华指引他的脚步”(箴16:9)。这表明人在意志层面似乎自己选择了爱情和婚姻,但在背后却有神的旨意和计划。这也对应了预定(Predestination)和上帝护理(Providence)的教义。

在华语中,把结婚称为“天生缘分”,意思是“在天上早就注定的缘分”。张大卫牧师认为,这与箴言的教导相通。当我们相信一切都有神预先的安排时,夫妻关系就不会轻易动摇。倘若缺乏对这一真理的坚信,婚姻就很容易被“是不是我选错了?或许有别的选择?”等想法所动摇,从而陷入破坏性的争吵和冲突。

换句话说,张大卫牧师所理解的夫妻关系本质,是“命定相遇”与“自由意志抉择”在奥秘层面交织的。人虽可凭自由意志作出决定,但从更高层面看,那选择乃是神在冥冥之中所带领的;神早已设定好祂的旨意,盼望我们能在其中喜乐同行。有了这样的信念,当夫妻面临冲突时,就能坚信“我们的结合不是偶然,而是必然,也因此珍贵”,因而能够获得化解冲突的力量。

由此可见,以弗所书5章22节之后所强调的“妻子要顺服丈夫,如同顺服主”和“丈夫要爱妻子,如同基督爱教会”这两条命令,其实是相辅相成、无法割裂的“孪生命令”。如果只强调其中一方,就会打破家庭的平衡,并可能带来暴力后果。顺服与牺牲总是互相的,而它们的动力源于圣灵的充满。当我们意识到这份爱的本质在“彼此顺服”,就会明白婚姻不仅是日常生活共同体,更是一处神圣的礼拜之地,也是预表基督与教会合一的“神圣之约”。

尤其是在31-32节——“为这个缘故,人要离开父母,与妻子连合,二人成为一体。这是极大的奥秘,但我是指着基督和教会说的”——张大卫牧师解释说:“这里所说的夫妻合一,超越了看得见的物理层面。”正如教会在基督里达成“神秘的联合”,夫妻也应在灵魂深处彼此合一。这种“合一”绝非丈夫占有妻子,或妻子占有丈夫,更不是彼此压迫,而是通过反映基督的服事与舍己,才能切身体验这份奥秘。

总而言之,对以弗所书5章22节开始的阐释,张大卫牧师的观点非常平衡。他一方面指出不应把“丈夫为头”误解成对妻子的统辖,另一方面也凸显“妻子首先展现爱的服事”这一现实维度。更重要的是,保罗原本的用意在宣扬“相互牺牲与相互服事”的原则,教导我们要在夫妻之间重现基督与教会之间那份神秘而伟大的爱。而这样的爱,唯有通过圣灵的充满才得以实现。


2. 家庭的危机

在婚姻生活中遭遇冲突的夫妻,往往彼此埋怨。“难道你以前不清楚我的本性吗?”“我原本不是这样的人!”之类的对话中,彼此的信任逐渐流失。张大卫牧师提醒说,恰恰在这种时候,更要重新思考并牢牢抓住对“神的护理和预定”的信念。我们虽以自由意志选择了婚姻,但背后有神早已为我们所预备的道路;对此的坚信,就是维系婚姻生活的根基。

夫妻关系若被视为“偶然”,和被视为“命定”,会导致完全不同的态度。箴言16章的教导——“人心筹算自己的道路,惟耶和华指引他的脚步”——是一种信仰告白:无论人如何谋算、预测未来,最终生命的结局仍在上帝手中。张大卫牧师由此强调:“最初我们也许因相爱而陶醉,仿佛是由自我主导了整个婚姻;但用信仰的眼光回顾,会发现这一切其实早已包含在‘天生缘分’所预定的路程之中。”既然认识到我们的相遇根植于神的深远旨意中,那么,当婚姻生活遭遇风浪时,我们应当抱着“既是神所赐,不会徒然破灭”的信念来面对,并在此信念中寻求化解冲突的智慧。更进一步,若我们将二人的差异看作“神为何要让我们如此不同?”来思考,矛盾便成为学习与成长的契机,而不是纯粹的对立;因为我们会因此更加尊重对方的不同,反观自身,迫切依赖“圣灵的带领”。

张大卫牧师也提到儒家典籍中“父子有亲、夫妇有别”的概念,出自传统“五伦”里对其中两种关系的简要概括。“父子本来就相距较远,要刻意培养亲近;夫妇本来就距离过近,反而需要在亲密中保持适度的分寸。”这是富有辩证意味的说法:父母与孩子之间,天生就隔着世代与地位的差异,因此需要有意识地拉近彼此;而夫妻因过于亲近,有时反而需要适度的空间来尊重彼此的个性与自主性。

对这点,张大卫牧师补充说:“当然,父母与孩子之间同样需要留白,夫妻之间也同样需要亲密。”所以不应只从字面进行绝对化解读,而应把握其中所蕴含的“爱与尊重的张力”。最关键的原则在于:“关系的健康建立在彼此的均衡之上。”保罗在以弗所书里所说的夫妻关系,同样不是让女性或男性单方面牺牲、服从、或居于统治之上,而是依据“彼此顺服”原则,互相成全、使对方得生命。

在家庭中所发生的各种争吵与冲突,最终可追溯到“爱的匮乏”。而这种爱之所以缺失,主要原因在于“我们往往期待先让对方改变,却不愿意自己先改变”。张大卫牧师指出,当夫妻中的一方先选择谦卑自己、甘心服事时,就会迎来神的恩典介入。因为圣经也告诉我们,这需要建立在“我愿意先表达爱和尊重,并相信在神的时间里能收获合宜的果效”之信心上。

若夫妻各执己见、互不相让,即使很小的矛盾也难以平息。然而当一方开始想着“我要先理解对方的需要和处境”,两人的关系就会一点点变柔和。诚然,这种放下自尊、先向对方靠近的决定并不容易,所以圣经将其与“被圣灵充满”紧密联系起来。凭着人的努力,这几乎不可能实现;唯有靠着圣灵的力量,我们才会真正“舍己”,进而建立彼此尊重的关系。

张大卫牧师常引用“家是小教会”这一说法。倘若教会是基督的身体,那么家庭也是由夫妻和孩子彼此相爱、互相服事、共同作肢体运作的“爱的共同体”。而这一爱本是从基督而来,基督为教会舍命;保罗在此劝诫丈夫也要以同样的舍己之爱去爱妻子。丈夫要爱妻子如同爱自己身体,妻子要敬重丈夫;两者中任何一方缺失,家庭都会失去平衡。

在以弗所书5章26-27节写道,“用水借着道把教会洗净,成为圣洁……可以献给自己,作个荣耀的教会……是圣洁没有瑕疵的。”这并非仅指婚礼时的某种象征,而是强调夫妻在婚姻生活的全部过程中,都应该彼此在灵命上互相建造。教会通过“道”而被洗涤、得以圣洁,同样夫妻也需要在神的话语里省察、悔改、成长。这里丈夫既是“头”,又当如主耶稣替门徒洗脚那般,随时为妻子“洗脚”,必要时甚至为对方舍命。而妻子则要以“如同顺服主”的态度尊重、配合这样的丈夫。

归根结底,这一切“奥秘”(弗5:32)皆是基督与教会关系的折射。也就是说,夫妻不仅要努力适应对方,更要彼此成为灵命成长的伙伴。为此,有时需要指出彼此的缺点、引导对方悔改,也需要安抚受伤的心灵,并在另一个层面上鼓励对方发挥各自恩赐。用这样的方法彼此成全,帮助对方“成为圣洁、没有瑕疵的样式”,这是夫妻双方共同的责任。

因此,张大卫牧师形容婚姻并不只是一种人间制度或传统典礼,而是一场“属灵事件”。其中包含自由意志的选择,却也笼罩在神预定和护理的奥秘之下,而唯有不断寻求圣灵的充满,才能使这奥秘不被破坏。若轻忽圣灵的工作,将婚姻单纯视为世俗情感交换或利益权衡,就会失去这“天上所赐的珍贵姻缘”,使自己陷入危机。

所以,以弗所书5章21节“又当存敬畏基督的心,彼此顺服”这一话语,最先适用于夫妻关系,接着自然延伸到父母与儿女、仆人与主人等各类垂直与水平的关系。张大卫牧师提到,如今现代人往往采用“跟我合不来就拉开距离”的方式来处理人际关系,但这种做法与圣经“彼此顺服”的精神背道而驰。作为神的子民,一旦我们面临冲突,就应该祈求圣灵的带领,让这段关系更加成熟。夫妻关系当然也是如此。

综上所述,张大卫牧师嘱咐每对夫妻:“要谨记你们是在神的计划之下结合的,不要随意地将这一关系相对化。一旦不再把它视作神圣的绝对,就容易走向崩塌与破坏。”但另一方面,“若牢牢抓住这一绝对性,在冲突中寻求圣灵的能力,彼此尊重与服事,婚姻就会带来奇妙的喜乐和祝福。”


3. 信仰家庭(Faith & Family)的协调

围绕以弗所书5章22节以下的这些教导,即使放在当代依然意义深远。在全球范围内,家庭解体现象日益严峻,个人主义盛行,婚姻制度被不少人视为“过时的枷锁”。对此,张大卫牧师强调:“信仰与家庭(Faith & Family)从来都是紧密相连、不可分割的领域。”因为基督教的信仰,首先就在家庭这最基本的场域中体现出来。教会群体最终是由一个个家庭组成的,如果家庭破裂,教会也难以运转。

在这一脉络上,张大卫牧师提到,他在主持婚礼时,总是会引用箴言16章1节与9节:“心中的谋算在乎人,舌头的应对由于耶和华”(16:1),“人心筹算自己的道路,惟耶和华指引他的脚步”(16:9)。这段经文象征着婚姻虽是两位当事人“自主选择并立约”的过程,但其实也要谨记是神早就预备与掌管的事实。

当新人作婚誓时,双方都会说“我自愿选择你成为我的伴侣”,这显然不是什么被强迫的结合。然而,若仔细思考“为何最终是这个人成为了我的配偶”,就会发现并非凭自己的意志就能解释得通。在这一点上,张大卫牧师强调:“婚姻正是我们‘自由意志’与‘神的主权护理’互相交织的所在。”因此,当夫妻将来遇到矛盾或失望,“但使我们能再次振作的力量”,正是对“是神让我们结合在一起”这一绝对真理的信靠。

这就是“神的预定”(Predestination)和“神的护理”(Providence)教义在婚姻生活中的具体运用。“Providence”中“Pro”指“事先”,“vidence”与“看(video)”有关,意味着“神事先观看并预备”的意思。张大卫牧师指出,这种教义性解释并不只是知识层面的,而在实际生活中能带来巨大的安慰和支持。因为我们在婚姻生活中,时常会闪过“若我当初选择了别人,是不是会更幸福?”的念头。但这样的疑问,实际上等于轻忽了神的预定,也不珍惜“天生缘分”的价值。张大卫牧师甚至警告,这是一种危险的念头。

他也常提“信家会”(意为“信仰之家”)这个观念,即在信仰的根基上建造家庭,让这个家庭再与教会相连接,彼此扶持、共同成长。这种联动关系才能使个人与社会都保持健康。若与神脱离,家庭将很容易被人性的局限和自私吞噬,陷入不堪的冲突;同样,若家庭没有稳固建立,教会整体也会因内在分裂与争斗而摇摇欲坠。保罗在以弗所书里“要被圣灵充满,彼此顺服”之后,马上提及夫妻、父母子女、仆人与主人的次序关系,正是要告诉我们:这不是抽象的教义,而是关于信仰如何在现实生活中具体显现的极实际准则。

反观有人误用“丈夫是妻子的头”这句话,把它当作在家庭里随意使用权威的挡箭牌,这种情形在过去和当今都并不罕见。张大卫牧师对此指出:“保罗所说‘头’的概念,与其说是‘有主权者’,倒更像是‘承担服事责任的领导者’。”换言之,“头”要协调并保护全身,必要时冲在最前线牺牲自己。而在许多文化环境中,倘若丈夫滥用权威,对妻子施行家暴或精神虐待,那是对以弗所书5章25节“你们作丈夫的,要爱你们的妻子,正如基督爱教会,为教会舍己”之命令的彻底背离。

张大卫牧师在讲道或研讨会上常提醒:“如果教会否定基督的舍己之爱,转而践踏、藐视甚至利用基督,那就称不上是教会。同理,丈夫若用妻子的牺牲来高举自己,便不配作‘头’,而只是暴君。”因为“头”是为了身体而存在,不是为了剥削身体。所以真正的基督信仰婚姻关系里,丈夫不是要高高在上、指手画脚,而应谦卑服事、尽力保护妻子;而妻子对这样的丈夫则应“如同顺服主”般敬重与支持。

可见,以弗所书5章22节以下的教导,并不是要彼此束缚、彼此压迫,而是带来真正自由的“爱之法则”。因为真正的爱不会靠臣服或掌控对方来获得愉悦,而是通过彼此互为所需、创造性地联结在一起,获得丰盛。回想创世记1、2章的创造记载,神造人时说“不好让那人独居”,于是造男造女,使他们二人成为“一体”。这就说明婚姻不是人自己发明的制度,而是包含在神圣洁的创造秩序中。

今天的社会文化脉动不断变化,个人主义盛行,“婚姻是可有可无”或“婚姻是束缚”之类的观念日益常见。面对此现实,教会更需要积极地回到圣经,重申那“圣经式的婚姻观”。张大卫牧师说:“婚姻并不是只因相爱而组成家庭,更要承认这爱源自神,让我们的婚姻生活成为对神的告白之处。”而当婚姻面临危机时,这种告白显得更为宝贵。在夫妻难以调和的矛盾、经济压力、子女教育等问题面前,仅靠人的能力往往难以收拾残局;这时“神与我同在,并带领我的家庭”的信念才是真正的盼望。

张大卫牧师进一步提出:“当家庭动摇时,教会更应成为彼此分担困难、共同寻求属灵智慧的地方。”过去人们往往讳言家事,今天的教会则应践行“要互相担负重担”(加6:2),鼓励分享婚姻中的难处,提供辅导与代祷,让婚姻不再是一场孤独的奋斗,而成为有教会群体同心支持的过程。在这个过程中,家庭能获得恢复的力量,而不是不堪重负地破碎。

因此,信仰与家庭(Faith & Family)始终如同两个相互扣合的轮轴。若离开神来建造家庭,就难免会被人的有限与自私侵蚀,引发严重冲突;而家庭若没有得到稳固的建立,教会的合一也会动摇。所以保罗在以弗所书中先提到“要被圣灵充满,彼此顺服”,随即列举夫妻、父母子女、仆人主人关系,正是将抽象神学与现实生活结合起来,为我们提供具体可行的指导方针。

综上所述,张大卫牧师在讲解以弗所书5章22节以下经文时,主要强调以下几点。第一,人类各种关系要想完善,必须建立在“互相造就和扶持”的“彼此性”上;第二,这种“彼此性”的实现以敬畏神、被圣灵充满为前提;第三,夫妻关系象征基督与教会的“神秘联合”,因此绝不是简单的人际合约,而是在神的护理与计划中,我们应当抱持信心;第四,当夫妻陷入冲突时,一旦我们紧抓住这份信仰,坚信彼此的结合是“天生缘分”的绝对价值,就能让婚姻在风雨之中越发成熟、充满丰盈。

如此教导,与古代父权体制有着明显的区分。基督教所宣扬的婚姻观,开启了一个革命性的道路,让丈夫和妻子能够在“同样尊贵的人格”之下彼此看顾、彼此成全。尽管时代和文化环境不断改变,人性深处的问题——自私、疏离、不和、欲望——却始终如一。因此,以弗所书5章22节以下的信息依然有效。通过张大卫牧师的讲道与教导,也依旧能在当代引起强烈共鸣。

最后,张大卫牧师这样劝勉信徒:“夫妻相处,迟早会发现单靠爱情是不够的。那时更要记得‘在我们相遇的背后有神’,并决心‘我先尊重对方、先去爱对方’。当这样的决心与圣灵的同在相遇,我们的家便能呈现天国的样式。愿你们一生都能彼此洗脚,使对方在婚姻里品尝天堂般的喜乐。”保罗极力要说明的,正是基督与教会的关系绝不只停留在神学或抽象领域,而应当在日常家庭生活中“具体地活出来”。张大卫牧师的诠释与此核心完美契合。爱要在彼此面对的关系里完成——我先谦卑、我先服事。正是这个信息,使以弗所书5章22节以下的教导,至今仍然是对现代教会的一项重要嘱托。

妻と夫 – 張ダビデ牧師


1. 夫婦係の本質

エペソ5章22節から始まるパウロの夫婦関係についての教えは、多くの神学者が「解釈が難しい本文」と指摘するほど、現代においても少なからぬ議論の的となっています。しかし、張ダビデ牧師はこの御言葉を単純に「従順」と「服従」の視点に矮小化するのではなく、その根底にある「愛」と「互いを敬う心」、そして相互補完的な関係という視点から眺める必要があると強調します。実際、教会史の中でもこの本文が誤用され、女性の地位を低くし、男性の絶対的権威を擁護する根拠として用いられてきたことが多くありました。しかし張ダビデ牧師が注目するのは、この本文が語ろうとしている究極の目的、すなわち家庭が互いに生かし合い、建て上げる愛の共同体であるべきだという真理です。

聖書はエペソ5章で夫と妻、そして6章へと続く親と子、主人としもべ(奴隷)の関係を通して、人間が結んでいるあらゆる社会的・霊的関係の本質が何であるかを教えています。張ダビデ牧師が常に強調してきたように、「聖書の教えは第一に倫理的水準にとどまるのではなく、霊的次元から始まる」のです。とりわけパウロが言う「服従」の概念は、「互いに従い合いなさい(エペソ5:21)」という前提の上でのみ正しく理解できます。この文脈で、エペソ5章22節「妻たちよ、自分の夫に従うことを、主に仕えるようにしなさい」という節は、決して妻にだけ一方的な従順を要求する言葉ではありません。むしろ21節の「キリストを畏れ敬って、互いに従い合いなさい」という命令の中で、夫と妻がお互いに尊重と敬意を示すという相互性の原則を示しています。

張ダビデ牧師は、この本文を解説する際、「聖霊の満たし」と「相互服従」を結びつけて解釈すべきだと力説します。エペソ5章18節で「ただ聖霊に満たされなさい」と語り、すぐに続く21節で「キリストを畏れ敬って、互いに従い合いなさい」と勧めるのは、聖霊に満たされた結果として具体的に現れる生き方の実を、「互いへの尊重と服従」という関係的な領域で説明しているからです。つまり、聖霊に満たされた人は自分中心的な欲望を捨て、隣人に仕え、互いを尊く思わざるを得ないという論理です。

エペソ5章22節から始まる妻と夫の関係が、実はあらゆる人間関係の基礎を提示しているという点は、創造の秩序が男性と女性をひとつに結び「一体」(創世記2:24)とならせることに、よく現れています。創世記2章24節の「それゆえ、人は父と母を離れ、その妻と結ばれ、二人は一体となるのである」という本文を、パウロがそのまま引用していること(エペソ5:31)は、夫婦関係が単に社会的契約や感情的絆にとどまるものではなく、「創造の摂理の反映」であることを示しています。このように家庭はあらゆる人間関係の出発点であり、教会共同体を象徴的に表す小宇宙として見ることができる、というのが張ダビデ牧師の解説です。

では、なぜまず妻に「主に仕えるように夫に従いなさい」と語るのでしょうか。多くの人がこの節を読み、「パウロは女性にだけ従順を強要し、男性に支配の権威を与えたのではないか」と誤解します。しかし張ダビデ牧師は、「パウロが『妻たちよ…』と先に言及したのは、家庭における愛のはじまりが妻にあるという意味で理解すべきだ」と解釈します。伝統的には男性が家の長と見なされるものの、実際の生活ではきめ細やかなケアや日常的な配慮が女性から始まることが多い点を指摘しながら、パウロもこの現実を反映して「まず妻にお願いしているような形で説教した」のだと語ります。もちろん、こうした解説が決して夫の責任を軽減するという意味ではありません。

続く25節—「夫たちよ、キリストが教会を愛してご自身を捧げられたように、妻を愛しなさい」—では、パウロはさらに直接的に夫の責任を強調しています。教会のために命まで差し出されたイエス・キリストの犠牲的な愛を、夫が妻に示すようにというのです。実際、当時の他宗教や文化圏では、妻に向かって「夫に従え」と言うのは一般的でした(それはただの家父長制の反映にすぎませんでした)が、夫に「命までも主のため、妻のために犠牲にせよ」と要求する宗教や思想は存在しませんでした。その点でキリスト教の教えは革命的です。張ダビデ牧師は、この箇こそ「男性中心の時代にあって、女性との関係をほとんど『水平的・相互的関係』にまで引き上げた重要な転換点」だと強調します。

また張ダビデ牧師は、ユダヤ教やイスラム、そして当時のギリシア・ローマ文化圏において女性が置かれていた位置についても解説します。一般的に女性は財産のようにみなされたり、宗教的にも「聞く立場」にとどまり、夫から学ぶ受動的存在と規定されることが多かったのです。しかしキリスト教共同体が形成されると、むしろ女性たちは教会で霊的活動に積極的に参加し、ときには先走りすぎることさえありました(コリント第一14章でパウロが「女は黙っていなさい」と自制を促した背景がこれです)。これは当時の女性たちにとって、キリスト教がある程度の解放区の役割を果たしていたことを示しています。張ダビデ牧師は「キリスト教こそ、男尊女卑の思想が蔓延していた時代に真の平等と自由の意味を提示した革新的な信仰だった」と指摘します。

さらに、関係の問題—つまり、結婚生活での葛藤、親子間の不和、社会的地位の違う者同士の衝突—は、いつの時代も人間の実存における核心的な苦しみとして登場します。張ダビデ牧師は、こうしたあらゆる葛藤の解決策がエペソ書全体、特に5章後半に表されていると解説します。すなわち、すべての人間関係は「互いに従い合いなさい」という相互性の原理に基づくべきであり、それが可能となる理由は、ひとえに聖霊の満たしにかかっているというのです。人間的な決意だけでは自己中心性を捨てることは困難ですが、神の霊が私たちの内に満ちるとき、はじめて自分を否定し、互いを尊び、最終的に満ち溢れる愛に至ることができるという意味です。

張ダビデ牧師はさらに、創世記1章で繰り返される「夕となり、朝となった…」という言葉が「満たし」と「創造の完成」を暗示しているとし、漢字の「多」は「夕」という字が二つ合わさってできている点に触れつつ、東洋の古典にもこの聖書的真理が反映されているのだと紹介します。「夕方を経て神の創造が続き、やがて満たされる創造の完成に至る」という事実が、漢字で「多い(多)」という意味として現れているというのです。

これは夫婦関係とも通じるものがあります。互いに異なる二人が家庭を築くとき、初めは喜びやときめきがあるものの、時の経過とともに葛藤が生じるのは当然です。しかし、「夕となり、朝となった…」という創造の循環過程のように、夫婦も時を経てさらに成熟し、満たされてこそ、真の「一体」としての創造的結合を実現できます。だからこそ張ダビデ牧師は「夫婦なら誰でも衝突するものだが、それは破壊の兆しではなく、むしろ互いを深く理解し、真の愛に至るための必然的プロセスだ」と説きます。結局、この衝突のプロセスの中で、自分が先にへりくだり、相手に対して尊敬と畏敬の念を示すことができれば、葛藤は爆発ではなく成熟と変化の契機になるのです。

ここでカギとなる概念が「天生縁分(天から生まれた縁)」と「運命」です。張ダビデ牧師は、しばしば箴言16章1節と9節を引用します。「心に計画を持つのは人間でも、その言葉の応えは主から出る」(箴言16:1)、「人は心に自分の道を思い巡らしても、その歩みを導かれるのは主である」(箴言16:9)。これは、人間が自らの意志で愛し、結婚を選択しているように見えて、実はその背後に神の摂理と計画があるという信仰です。これがいわゆる「予定」(Predestination)と「摂理」(Providence)の原理にもあたります。

一人の男と一人の女が結婚によって結ばれることを中国語では「天生縁分」と言いますが、これは「天(神)がすでに与えてくださった縁」という意味です。箴言の教えと通じ合うこの概念について、張ダビデ牧師は「私たちは自由意志で結婚を決断しているように見えるが、そのすべての過程の上にすでに神の計画があったと信じるとき、夫婦は揺らがなくなる」と語ります。そしてこの信仰が欠けるとき、結婚は「自分は間違った選択をしたのでは? 他の選択肢があったかもしれない…」と相対化しやすくなり、その瞬間から破壊的な葛藤に巻き込まれやすいと警告します。

要するに、張ダビデ牧師が見る夫婦関係の本質は、「運命的な出会い」と「自由意志的決断」が不思議に交わる神秘的な領域にあるということです。人間が自分で結論を下すように見えても、結局その選択を導かれるのは神であり、その神がすでに定めておられた摂理の中を私たちが喜びをもって歩むことを望んでおられる――という信仰が、結婚生活をしっかりと支えてくれるのです。だからこそ夫婦が葛藤に直面しても、「私たちの出会いは偶然ではなく必然、天生縁分だからこそ尊い」という確信を堅く持つならば、その葛藤を解決する力を得ることができます。

結局、エペソ5章22節以下が強調する、「妻たちよ、主に仕えるように夫に従いなさい」と「夫たちよ、キリストが教会を愛されたように妻を愛しなさい」という二つの命令は、互いに切り離すことができない対の関係にあると、張ダビデ牧師は繰り返し強調します。もしどちらか一方だけが強調されるならば、それは家庭のバランスを崩し、暴力的な結果を生みかねません。服従と犠牲は常に相互的であるべきであり、その原動力は聖霊の満たしに根ざしています。この愛の本質が「互いに従い合うこと」にあると悟るとき、私たちは結婚が単なる日常的生活共同体ではなく、神聖な礼拝の場であり、キリストと教会の結合を象徴する「聖なる契約」であることを知るのです。

特に、31~32節――「それゆえ、人は父と母を離れ、その妻と結ばれ、二人は一体となる。この奥義は偉大です。私はキリストと教会とについて言っています」――を解説しながら、張ダビデ牧師は「ここで語られる夫婦の合一は、目に見える物理的次元を超えている」と説明します。それは教会がキリストのうちに「神秘的な結合」を成すように、夫婦も魂の深いところで互いに一つに結ばれる統合的関係だということです。そしてこの「一つとなること」は、決して夫が妻を所有したり、あるいはその逆でもなく、相手を抑圧する方法でもありません。キリストの仕えと犠牲を映し出す夫婦の相互性の中にこそ、この奥義を体験できるというわけです。

まとめると、エペソ5章22節以下に対する張ダビデ牧師の視点はきわめてバランスの取れたものです。夫が「かしら(頭)」となって妻を統率するという前近代的な誤解を正しつつ、同時に妻から始まる愛の仕えという面も明確に照らし出しています。何よりパウロの本意は「相互犠牲と相互仕え」の原理を宣言することであり、キリストと教会の関係にある神秘と愛が夫婦にも再現されるべきだと教えているのです。そして、そのような愛の実践は、ただ聖霊の満たしを通してのみ可能だと語ります。


2. 家庭の危機

結婚生活で葛藤を経験する夫婦は、往々にして互いを責め合います。「私がこんな人だと知らなかったのか」「自分はもともとこんな性格じゃなかった」というように反発や失望が行き交うと、次第に相手への信頼を失っていきます。張ダビデ牧師は、このような時こそ「神の摂理と予定に対する信仰」を改めて思い起こすべきだと強調します。私たちが自由意志で結婚を選んだように見えても、その背後にはすでに神が備えておられた道があったという信仰こそが、結婚生活の根幹を守る要だというのです。

夫婦関係を「偶然」と見るのか、それとも「運命」と見るのか、その差は非常に大きいものです。箴言16章が語る「人は心に自分の道を思い巡らしても、その歩みを導かれるのは主である」という言葉は、いくら人間が先を見通して計算しても、最終的に私たちの人生の結果と結論を司るのは神だという信仰告白です。張ダビデ牧師はこれについて、「最初は愛に酔いしれてあたかも自分が主導的にこの結婚を成し遂げたように思うかもしれないが、信仰の目で見ると、そのすべての過程がすでに『天生縁分』として予定されていた道だったと悟るようになる」と語ります。このように私たちの出会いが神の深いみこころのうちにあったのだと信じる瞬間、結婚生活に襲いかかるあらゆる風浪に対する姿勢も自然と変化していきます。

すなわち、「神が許された縁なのだから、決してむなしく終わらせることはないだろう」という信仰が芽生え、その信仰のうちで私たちは葛藤を乗り越える知恵を求めるようになります。むしろ互いの違いを「神はなぜ私たちにこのような相違点を与えられたのだろうか?」という視点で受け止めると、葛藤は学びの契機であり、成長の機会となります。互いの違いを尊重し、その違いの中で自分を省みながら、「聖霊の導き」を求めざるを得なくなるからです。

張ダビデ牧師はまた、東洋古典でよく引用される「父子は有親(父子は親しみがなければならず)、夫婦は有別(夫婦は別がなければならない)」という概念にも触れます。これは儒教経典でしばしば語られる「五倫」のうちの二つの関係を簡潔にまとめたもので、「父子はもともと距離があるがゆえに、よりいっそう意図的に親密になる必要があり、夫婦はあまりにも近すぎるがゆえに、一定の距離感が必要だ」という逆説的表現です。そのくらい親子の間には世代差や立場の違いがあるからこそ、いっそう積極的な親密さが必要だという意味であり、夫婦はしばしば互いが日常的にべったりだからこそ、それぞれの個性や自立性を尊重する距離感が必要だという意味です。

ここで張ダビデ牧師は「もちろん、親子間にも距離が必要であり、夫婦間にも親密さが必要だ」とし、本文を文字どおりに単純解釈するのではなく、その内にある「愛と尊重の緊張感」を捉えるべきだと説明します。結局、大切なのは「関係は相互バランスの中にあるとき健康になる」という原理です。パウロがエペソ書で語っている夫婦関係も、女性または男性どちらか一方だけが犠牲になったり服従したり支配したりするのではなく、「互いに従い合いなさい」という原理の下で互いが互いを生かす関係であるべきなのです。

家庭で起こるあらゆる争いや葛藤は、結局「愛の欠乏」からきますが、その愛が欠乏する最大の理由は、「自分が先に変わるより先に、相手が先に変わることを望むからだ」と張ダビデ牧師は分析します。相手に変化や犠牲を求める前に、自分自身が先にへりくだり、仕えるとき、神の恵みがその関係を支えてくださるというのです。これはすなわち、「私が先に愛を始め、私が先に敬意を表していくことで、神の時にふさわしい実を刈り取る」という信仰的確信に基づきます。

夫婦のうち一人が「自分が正しい」という立場を最後まで押し通し、もう一人が「絶対に譲れない」という態度を貫くならば、いかに小さな葛藤でも容易に解決には至りません。しかし「私が先に相手の必要や状況を理解してみよう」と心に決めた瞬間から、二人の関係は徐々に柔らかくなっていきます。もちろん、自尊心を捨てて先に歩み寄ることは決して容易ではないので、聖書はそれを「聖霊の満たし」と結びつけて語っています。人間的努力だけでは不可能ですが、聖霊の力によって私たちの内に「自己を否定する心」が生まれるとき、私たちは真に互いを尊重する関係を築くことができます。

張ダビデ牧師は、家庭こそが小さな教会であるという言葉をよく引用します。教会がキリストのからだであるなら、家庭も夫婦と子どもたちが互いに愛し合い仕え合い、一つのからだの肢として機能する「愛の共同体」とならなければなりません。その愛の根本はキリストから来るもので、キリストは教会のためにいのちすら投げ出されました。パウロはまさにこの犠牲的愛を夫が妻にも実践すべきだと強調しています。夫は妻を自分のからだのように愛し、妻は夫を敬わなくてはなりません。このどちらか一方でも欠ければ、家庭は不均衡に陥るのです。

エペソ5章26~27節にある「みことばによって、水の洗いをもってきよめて聖なるものとし…しみやしわのない、聖く責められるところのないものとする」という表現は、結婚式のときの象徴的意味だけでなく、夫婦が結婚生活全体を通して互いを霊的に建て上げていくべきことを象徴しています。教会がみことばによって清められるように、夫婦もみことばの中で自分を省み、悔い改め、成長していく共同体であるべきです。ここで夫は「頭」として導く存在であると同時に、主が弟子たちの足を洗われたように妻の「足」を洗い、必要とあれば自分のいのちさえも捧げられるようでなければなりません。妻はそのような夫を「主に対するように」敬い仕える心で迎え入れる必要があります。

結局、このすべての「奥義」(エペソ5:32)はキリストと教会の関係を映すものだという事実こそが、エペソ5章が伝えようとしている最も根本的なメッセージです。つまり、夫婦は互いに歩み寄るために努力するという次元を超え、互いの霊的成長を助ける協力者でなければなりません。そのためにはときに互いの欠点を指摘し、悔い改めを促し、傷ついた心を癒やし、別の次元では各々の才能をより発揮できるよう励まさなければなりません。そうして互いを建て上げ、「聖く責められるところのない姿」へと成長させていく責任が、夫婦の双方に等しく与えられているのです。

張ダビデ牧師は、この本文を通して「結婚とは、単なる人間的制度でもなければ伝統的儀式以上の、霊的出来事である」と語ります。その霊的出来事は、自分の選択の自由を持つ二つの人格が出会うものの、その出会いの背後には神のご計画と摂理があるという神秘が宿っており、その神秘が損なわれないように絶えず「聖霊の満たし」を求め続けなければならない点が重要なのです。もしこの聖霊の働きを軽んじて、結婚生活を単なる世俗的な感情のやりとりや利害の問題としてしか見なければ、天が与えた尊い縁を自ら壊してしまう危険にさらされるということです。

このように「互いに従い合いなさい」(エペソ5:21)という御言葉は、まず夫婦に適用されます。そして続いて、親子関係や主人としもべの関係など、すべての垂直的・水平的関係へと広がっていきます。張ダビデ牧師は、現代人が「自分に合わない人とは距離を置けばいい」という発想で関係を断ち切りやすいと指摘します。しかし、そのような方法は決して聖書が言う「互いに従い合いなさい」という教えと両立しません。神の民は、葛藤が生じるたびに聖霊の導きを仰ぎ、その関係がより成熟していくよう責任を持って努めるべきなのです。夫婦関係についても同様です。

結論として、張ダビデ牧師は夫婦に向けて「皆さんが神のご計画の下で結ばれた存在であるという絶対性を忘れないように」と呼びかけます。「その絶対性が崩れ、関係を自分勝手に相対化してしまうとき、私たちには崩壊と破壊が訪れる」と警告します。一方で「その絶対性をしっかりと握り、葛藤のさなかでも聖霊の力を求め、互いを尊重し仕えるとき、結婚は驚くべき喜びと祝福の通路となる」と強調します。


3. 信仰と家庭(Faith & Family)の調和

エペソ5章22節以下を中心にしたこの教えは、現代においても依然として有効です。世界的に家族の解体現象が加速し、個人主義が蔓延する社会にあっては、結婚制度そのものが「旧時代的な束縛」とみなされる見方もあるからです。しかし張ダビデ牧師は、「信仰と家庭(Faith & Family)は決して切り離すことのできない領域」であると語ります。なぜならキリスト教信仰は家庭の中で最も基礎的な形で具現化されるからです。教会共同体も究極的には複数の家庭が集まった姿であるため、家庭が崩れれば教会もまたその機能を失ってしまう、と彼は強調します。

この延長線上で、張ダビデ牧師は結婚式の司式を担当するとき、必ず箴言16章1節と9節を本文として読み上げるといいます。すなわち「人は心に計画を持っていても、その言葉の応えは主から出る」(16:1)、「人は心に自分の道を思い巡らしても、その歩みを導かれるのは主である」(16:9)という箇所です。この御言葉は、結婚が当事者たちが「自発的に選んで結ぶ契約」であると同時に、神がすでに備え、支配しておられることを忘れてはならないという象徴的メッセージです。

結婚の誓約をするとき、互いに「私の意志であなたを配偶者として選びます」と告白します。これは決して誰かに強要されて結ばれる関係ではありません。しかし同時に「なぜこの人が自分の伴侶になったのか?」という問いを掘り下げてみると、とても自分の自由意志だけでは説明しきれない不思議があります。張ダビデ牧師はこの点で、結婚はすなわち私たちの自由意志と神の摂理が交錯する地点だと説きます。だからこそ夫婦が共に歩むうちに葛藤や落胆の瞬間に直面するときでも、「それでも私たちを結ばれた方は神である」という絶対的信仰があれば、最後まであきらめずにやり直す力を得られるのです。

これこそが「神の予定」(Predestination)、「摂理」(Providence)という教理が家庭生活に具体的に適用される場面です。「Pro-vidence」の「Pro」は「前もって」という意味で、「vidence」は「見る(video)」という意味をもつことから、「あらかじめご覧になり備えてくださる神の摂理」という意味が込められています。張ダビデ牧師は、こうした教理的説明が単なる頭の中の知識にとどまらず、実際の生活で大きな慰めと支えになるのだと強調します。結婚生活をしているとよく、「もし他の人と結婚していたらもっと幸せだったのでは?」という疑問を抱きやすいものです。しかしこの問い自体が「神の予定」を軽んじ、「天生縁分」の価値をみずから揺るがしてしまう危険な発想でもあります。

張ダビデ牧師は「結婚生活において最も大切なのは『信家会(信仰のある家庭)』という意識をしっかり守ることだ」と語ります。信仰という土台の上に家庭を築き、その家庭が再び教会共同体へとつながり、互いに励まし合い建て上げる循環構造ができるとき、個人も社会も健康になるというのです。

もうひとつの視点から見ると、「夫は妻の頭である」という表現を誤解して、夫が家庭で一方的に権力を振るうケースが過去にも、そして今でも少なからず存在します。これについて張ダビデ牧師は、「パウロが言う『頭(かしら)』の概念は『主権者』というよりは『仕えるリーダー』というイメージを含んでいる」と指摘します。つまり、頭は体全体をコーディネートし、守り、ときには最前線で犠牲を引き受ける存在です。それにもかかわらず、どの文化圏においても「夫の権威」を誤用して家庭内暴力や心理的虐待を行う例がありますが、それはエペソ5章25節以下にある「夫たちよ、キリストが教会を愛して、ご自身をささげられたように、妻を愛しなさい」という命令を全面的に拒む行為である、と解釈できるのです。

張ダビデ牧師は、セミナーや説教で「もし教会がキリストの犠牲的愛を否定し、むしろキリストを踏みにじり、蔑み、搾取するならば、それはもはや『教会』と呼べないだろう」とし、「同様に、夫が妻を犠牲にして支配するならば、彼はもはや『頭』ではなく暴君にすぎない」と断じます。頭は体のために存在するのであって、体を搾取する器官ではないからです。したがって、真の信仰に立つ夫婦関係は、夫が妻を支配するのではなく、妻をいとおしみ、守り、自ら身を低くして仕える姿でなければなりません。そして、そのような夫を敬い支え立てることが、妻が示すべき「服従」の真の意味なのです。

結局、エペソ5章22節以下の御言葉は、互いを縛りつけ拘束するための束縛ではなく、真の自由を許す愛の原理を提示しています。なぜなら真の愛は、相手を従属させて支配することで得られる快感ではなく、互いが互いを必要とする「創造的結合」によって得られる充足だからです。創世記1章と2章に記される創造物語を思い起こすとき、神が人を造られた際、「人がひとりでいるのはよくない」として男と女を創造され、この二人を「一体」とされました。これは結婚が決して人間が恣意的に作った制度ではなく、神聖な創造の秩序の中に含まれていることを示唆します。

したがって、現代社会で結婚の意味が崩れ、個人主義が蔓延し、「結婚は単なるオプション」あるいは「結婚は束縛」という認識が強まる現実の中で、教会は一層積極的に聖書的な結婚観を再照明する必要があります。張ダビデ牧師は「結婚は単に二人が愛し合って作る家族ではなく、その愛が神から来たことを告白する人生の舞台だ」と語ります。そしてこの告白こそ、結婚生活の危機の瞬間にいっそう輝きを増すのです。人間の力だけでは到底収拾がつかない感情的混乱や経済的困難、子育ての問題などに直面したとき、「神が私と共におられ、この家庭を導かれる」という信仰が真の希望をもたらします。

さらに、張ダビデ牧師は「家庭が揺らぐほど、教会は夫婦生活の困難を互いに分かち合い、聖書的知恵を共に模索できる場にならなければならない」と強調します。昔は家族の問題を外部に知らせない文化が強かったものの、現代の教会は「互いの重荷を負い合いなさい」(ガラテヤ6:2)という御言葉に従い、家庭の問題を信仰のうちで共に分かち合い、助け合う共同体であるべきだというのです。言い換えれば、今日の信徒たちには結婚生活に関する教育やカウンセリング、祈りを共に分かち合う機会が増える必要があります。結婚がつらく孤独な闘いではなく、教会が共に重荷を負ってくれるプロセスになれば、家庭は疲れ切ることなく回復のエネルギーを得られるでしょう。

このように信仰と家庭(Faith & Family)は常に噛み合って動く二つの軸です。神を離れて家庭を営めば、結局は人間的な限界や利己心が家庭に入り込み、深刻な葛藤を引き起こすことが少なくありません。逆に家庭が健全に建て上げられなければ、教会共同体もまた分裂や葛藤によって揺さぶられます。だからこそパウロはエペソ書で「聖霊に満たされなさい」と「互いに従い合いなさい」という言及の後、すぐに妻と夫、親と子、しもべと主人の関係を順番に説くのです。これは教理的で抽象的な話ではなく、信仰が日常生活の中でどのように現れるべきかを示す、きわめて具体的な指針といえます。

まとめれば、張ダビデ牧師がエペソ5章22節以下を講解するとき、最も強調するのは次の点です。第一に、人間のすべての関係は、互いを生かし建て上げる相互性のうちでのみ完全になれるということ。第二に、その相互性は聖霊の満たしと神への畏敬心を土台とするときにはじめて可能になるということ。第三に、夫婦関係はキリストと教会の関係を象徴する「神秘的な結合」であり、決して単なる人間同士の契約ではなく、神の摂理と計画のもとにあることを信じる必要があるということ。第四に、夫婦が互いに葛藤を経験するとき、この信仰を手放さず、「天生縁分」という絶対性を見失わなければ、その家庭はむしろいっそう成熟し、満たされるようになるということです。

この教えは、古代の家父長制とは明確に区別されます。キリスト教がもたらした結婚観は、夫と妻が「同じ人間的尊厳をもつ存在」として互いを思いやり守り合うように、初めて革新的な道を開いたものです。社会・文化的状況は今も変わり続けていますが、人間の根源的問題――すなわち利己心、孤立、不和、欲望など――は変わりません。だからこそエペソ5章22節以下のメッセージは今なお生きており、張ダビデ牧師の説教や講演を通じて現代人にも力強い訴求力を持つのです。

最後に、張ダビデ牧師は信徒たちにこう勧めます。「夫婦として共に生きる中で、愛だけでは足りないと感じる瞬間が必ず訪れます。そのときこそ『私たちの出会いの背後に神がいらっしゃる』という事実をつかんでください。そして『私が先に相手を敬い、私が先に相手を愛そう』と決意してください。その決意の上に聖霊が臨まれるとき、私たちの家庭は天のかたちをもつようになります。生涯、互いの足を洗い合い、互いに天国の喜びを味わわせる祝福された夫婦として歩んでいってほしいと願います。」

パウロがこれほどまでに強調したのは、キリストと教会の関係が単なる神学的・抽象的な領域ではなく、私たちの日常の家庭の中で生き生きと動かなければならないという点です。そして張ダビデ牧師の解説も、この核心を外していません。愛は、互いに向き合う関係、互いに先んじてへりくだり仕え合う関係の中でこそ完成されるというメッセージ――それこそがエペソ5章22節以下に関する張ダビデ牧師の教えであり、現代の教会に対する重要な勧告として残り続けています。

Wife and Husband – Pastor David Jang


1. The Essence of the Marriage Relationship

Paul’s teaching on the relationship between husband and wife, which begins in Ephesians 5:22, has long been considered a “difficult passage to interpret” by many theologians. Even today, it remains a subject of considerable debate. However, Pastor David Jang insists that rather than reducing this passage to the concepts of “obedience” or “submission” alone, we should interpret it from the perspective of the fundamental love, mutual respect, and complementary nature embedded in these verses. Historically, the church has often misused this text to diminish the status of women and affirm an absolute male authority. Yet what Pastor David Jang highlights is the ultimate purpose of this passage—namely, that the household should be a loving community where all members nurture and build each other up.

In Ephesians 5 and continuing into Ephesians 6, Scripture teaches about the essence of all social and spiritual relationships through the relationships of husbands and wives, parents and children, and masters and servants. As Pastor David Jang repeatedly emphasizes, “The teaching of the Bible does not remain at an ethical level but starts from a spiritual dimension.” Specifically, Paul’s concept of “submission” can only be understood properly in the light of the preceding command: “Submit to one another out of reverence for Christ” (Eph. 5:21). In this context, the verse “Wives, submit yourselves to your own husbands as you do to the Lord” (Eph. 5:22) should never be read as demanding unilateral submission from wives. Rather, it should be seen as an extension of the mutual command in verse 21: “Submit to one another out of reverence for Christ,” indicating that both husband and wife owe mutual respect and reverence to each other.

While explaining this passage, Pastor David Jang stresses that we must link the idea of being “filled with the Spirit” to this call to mutual submission. In Ephesians 5:18, Paul exhorts believers to “be filled with the Spirit,” and shortly thereafter, in verse 21, he says, “Submit to one another out of reverence for Christ.” Pastor Jang notes that this reveals how being filled with the Spirit produces tangible fruit in the realm of relationships—namely, mutual submission. In other words, those who are filled with the Spirit naturally lay aside self-centered desires, serve others, and hold them in high regard.

The reason the passage starting in Ephesians 5:22 about the wife and the husband effectively lays the foundation for all human relationships is that God’s creation order unites man and woman as “one flesh” (Gen. 2:24). Paul directly quotes Genesis 2:24 in Ephesians 5:31—“For this reason a man will leave his father and mother and be united to his wife, and the two will become one flesh”—emphasizing that the marriage bond is not merely a social contract or an emotional attachment but a reflection of God’s creative providence. Thus, the family is the starting point of all human relations and can be viewed as a microcosm that symbolically reveals the nature of the church community, according to Pastor David Jang.

But why does Paul address wives first—saying, “submit yourselves to your own husbands as you do to the Lord”? Many who read this verse may suspect Paul of forcing women to submit while granting men the right to rule. Yet Pastor David Jang interprets Paul’s approach as follows: “When Paul says, ‘Wives…’ first, we can understand that the beginning of love within the home often emerges from the wife.” While cultural tradition may regard the man as the head of the household, in actual daily life, careful care and countless acts of consideration typically come from women. Pastor Jang argues that Paul was simply reflecting this reality, as if he were “asking the wives first.” Of course, this does not reduce or negate the husband’s responsibilities in any sense.

Following this, verse 25 reads, “Husbands, love your wives, just as Christ loved the church and gave himself up for her.” Here, Paul very directly emphasizes the husband’s responsibility. While it was common in that era—and in other religions or cultures—to say, “Wives, obey your husbands” (reflecting a patriarchal system), there was no religion or philosophy that demanded husbands willingly sacrifice their own lives for their wives. In that sense, the Christian teaching was revolutionary. Pastor David Jang points out that this teaching was a major turning point, raising the male-centered culture of the time to a more “horizontal and mutual” relationship with women.

Pastor David Jang also explains what the status of women looked like in Judaism, Islam, and the Greek-Roman culture of that era. Often, women were treated like property, remained in a religiously passive role of “listening,” or learned only from their husbands. But with the rise of the Christian community, women became actively involved in spiritual activities in the church; in some instances, they even went too far, leading Paul to admonish them to restrain themselves (“Women should remain silent in the churches,” 1 Cor. 14). This shows that Christianity provided a form of liberation for women at that time. Pastor David Jang sees this as evidence that “Christianity, in a society steeped in a male-dominated mentality, was indeed a revolutionary faith that taught true equality and freedom.”

Moreover, issues in human relationships—conflicts in marriage, discord between parents and children, disputes between individuals of differing social status—have always been central to human suffering. Pastor David Jang teaches that the solution to all these conflicts is revealed throughout Ephesians, especially in the latter part of chapter 5. Specifically, all human relationships must be grounded in the principle of mutual submission, which is made possible entirely by the fullness of the Holy Spirit. It is incredibly difficult to abandon self-centeredness by human willpower alone, but when the Spirit of God fills us, we become able to deny ourselves, value each other, and experience the fullness of love.

Pastor David Jang goes on to cite Genesis 1, where God repeatedly says “there was evening, and there was morning,” implying “fulness” and the “completion of creation.” He also notes that in Chinese characters, the character for “many/much” (多) is composed of two “evening” (夕) characters side by side. He explains that in this Eastern classic form, one can see the biblical truth mirrored: “As evening passes and God’s creation continues, we eventually reach the completion of a creation that is filled”—and this is revealed by the Chinese character for “many.”

He connects this concept to marriage as well. When two different individuals form a family, they may initially experience joy and excitement, but over time, conflicts inevitably arise. Yet, just as in the creative cycle of “there was evening, and there was morning,” a couple should grow more mature and fulfilled over time so that they can achieve a truly “one flesh” relationship. Thus, Pastor David Jang states, “All couples will face conflict, but conflict is not necessarily a sign of destruction; rather, it is often the inevitable pathway toward deeper understanding and genuine love.” In the midst of conflict, if one person chooses humility first, shows respect and reverence to the other, then the conflict can become an opportunity for growth rather than an explosion leading to destruction.

Key concepts here are “providential partnership” (often called ‘fated match’) and “destiny.” Pastor David Jang frequently quotes Proverbs 16:1 and 16:9: “To humans belong the plans of the heart, but from the Lord comes the proper answer of the tongue” (Prov. 16:1); “In their hearts humans plan their course, but the Lord establishes their steps” (Prov. 16:9). This highlights the belief that although humans seem to choose love and marriage by their own free will, God’s providence and plan are actually at work behind it all. This belief aligns with the doctrines of predestination and providence.

In Chinese, the word “天生緣分” means “a bond ordained by heaven” to describe the union of a man and a woman in marriage. Pastor David Jang points out that Proverbs conveys a similar idea: while we choose marriage by our own free will, it is God’s plan that ultimately holds the marriage together. When couples firmly believe that their relationship is part of God’s plan, they won’t be easily shaken. Without this belief, it’s easy to relativize one’s marriage—thinking, “Did I make the wrong choice? Maybe I could have chosen someone else…”—and from that moment, destructive conflict can easily arise.

In other words, Pastor David Jang sees the nature of the marital bond as a mysterious intersection of “destined encounter” and “free-willed decision.” People make the decision, but ultimately God guides that choice, and He desires us to journey together with joy within the plan He established long ago. This faith provides a firm foundation for married life. So even if conflict arises, believing that “our union is no coincidence but a necessary fate—an ordained bond from heaven” empowers the couple to overcome.

Ultimately, Pastor David Jang emphasizes again and again that the two commands in Ephesians 5:22 and following—“Wives, submit yourselves to your own husbands as you do to the Lord” and “Husbands, love your wives, just as Christ loved the church and gave himself up for her”—are inseparable. If one side is emphasized without the other, it destroys the balance and can lead to abusive outcomes. Submission and sacrifice must be mutual, and they are fueled by the fullness of the Holy Spirit. When we recognize that this love is essentially about “submitting to one another,” we come to understand that marriage is not merely a routine household arrangement, but a sacred covenant that reflects the union between Christ and the church.

Particularly in verses 31–32—“For this reason a man will leave his father and mother and be united to his wife, and the two will become one flesh. This is a profound mystery—but I am talking about Christ and the church”—Pastor David Jang explains that this union of husband and wife goes beyond the visible physical dimension. Just as the church experiences a “mystical union” with Christ, husband and wife are likewise integrated into one another at the deepest level of their souls. And this “oneness” is never about one partner possessing or oppressing the other. Only in mutuality, reflecting Christ’s service and sacrifice, can this mystery be truly experienced.

In summary, Pastor David Jang offers a highly balanced perspective on Ephesians 5:22 and onward. He critiques the pre-modern misconception that “the husband is the head who simply commands,” while also illuminating the aspect of “the love that often begins with the wife’s service.” Above all, Paul’s main intention is to declare the principle of “mutual sacrifice and service,” teaching that the mystery and love binding Christ to the church must also be mirrored in the relationship of spouses. And this practice of love is only possible through the fullness of the Holy Spirit.


2. The Crisis of the Family

Couples struggling with marital conflict often blame one another: “Didn’t you know I was like this from the start?” or “I was never like this before.” Such resentment and disappointment gradually erode mutual trust. In these moments, Pastor David Jang urges us to recall “faith in God’s providence and predestination.” Although we choose marriage by our free will, God has already prepared a path behind our choice, and believing this is central to sustaining a healthy marriage.

The difference between seeing the marriage bond as “coincidence” versus “destiny” is significant. Proverbs 16 teaches: “To humans belong the plans of the heart, but from the Lord comes the proper answer of the tongue” (16:1), “In their hearts humans plan their course, but the Lord establishes their steps” (16:9). This is a declaration of faith that, no matter how much we humans plan or predict, God ultimately governs the outcome. Pastor David Jang explains, “We might initially believe that we orchestrated this marriage ourselves because we were in love, but through the lens of faith, we realize this was all part of a ‘predestined bond’ determined by God.” When one realizes that one’s relationship is hidden within God’s deeper purpose, one’s attitude toward the storms of married life fundamentally changes.

This belief fosters the conviction that “God would not allow this relationship, which He has granted, to end in vain.” Resting on that conviction, we seek wisdom to overcome conflict. Differences between spouses can transform into an opportunity for learning and growth if we ask, “Why did God allow these differences between us?” Rather than fueling hostility, these disparities prompt self-examination and compel us to seek the Holy Spirit’s guidance. Such an approach fosters respect and leads us to reflect on our own shortcomings.

Pastor David Jang also invokes a notion from Eastern classics: “Fathers and sons should be close (有親), and husbands and wives should maintain distinctions (有別).” This is a summary of two of the five Confucian relationships, suggesting that because there is already a generational and hierarchical gap between parents and children, they should actively work toward closeness, while husbands and wives, being perhaps too intimately bound in daily life, need to preserve a certain distance that respects each person’s individuality.

Pastor Jang clarifies, “Of course, there should also be healthy distance between parents and children, and genuine intimacy between husband and wife.” We should not interpret these teachings in an overly literal manner but rather capture the underlying tension of “love and respect.” Ultimately, the key is that “a relationship is healthiest when it exists in a state of balanced mutuality.” Likewise, in Ephesians, Paul’s teaching on marriage is that neither wives nor husbands should be the only ones to sacrifice, submit, or rule; under the principle “submit to one another,” both parties should create a relationship that fosters each other’s well-being.

All discord and conflicts in the family ultimately stem from “a deficiency of love,” and that deficiency often arises because each partner wants the other to change first rather than being willing to change themselves. Pastor David Jang diagnoses this as the primary cause of marital strife. He teaches that if you first humble yourself and serve your spouse instead of demanding change or sacrifice from them, God’s grace will sustain that relationship. This is rooted in a faith-based conviction: “If I initiate the love and show respect first, I trust that I will eventually reap the fruit in God’s timing.”

If one spouse persists in declaring, “I’m right,” while the other says, “I absolutely can’t give in,” even a minor problem is unlikely to be resolved. But once you resolve, “I will try to understand my spouse’s needs and situation first,” the relationship begins to soften. Of course, setting aside one’s pride and being the first to approach is extremely difficult, which is why Scripture connects this to being “filled with the Holy Spirit.” It is not feasible by human efforts alone, but when the Holy Spirit empowers us to “deny ourselves,” we become capable of forming a genuine relationship of mutual respect.

Pastor David Jang frequently references the idea that the home is essentially a “small church.” Just as the church is the body of Christ, a family should be a “community of love” in which spouses and children serve each other and operate as members of one body. This love has its source in Christ, who laid down His life for the church. Paul commands husbands to exhibit that same sacrificial love toward their wives. The husband must love his wife as he loves his own body; the wife, in turn, must respect her husband. If either side is lacking, the household falls out of balance.

Ephesians 5:26–27 refers to Christ making the church “holy, cleansing her by the washing with water through the word… without stain or wrinkle or any other blemish, but holy and blameless.” This is not just symbolic language for a wedding ceremony; rather, it represents how husband and wife should continually edify each other spiritually throughout their marriage. Just as the church grows purified through the Word, so also should spouses examine themselves through Scripture, repent, and grow as a spiritual unit. Here, the husband, as “head,” is a leader and guide, much like Christ who washed the disciples’ feet, willing to sacrifice even his own life for his wife. The wife, for her part, should respond with the same reverence and service she would offer the Lord.

Ultimately, the “mystery” (Eph. 5:32) in all this is that the relationship between husband and wife mirrors the relationship between Christ and the church. In other words, spouses must not merely accommodate each other; they should be each other’s helpers in spiritual growth. To that end, they must sometimes point out each other’s weaknesses, urge repentance, heal each other’s emotional wounds, and encourage one another to flourish in their gifts. Both spouses bear the responsibility to nurture each other into becoming “holy and blameless.”

Pastor David Jang sees marriage not merely as a human institution or a traditional ceremony but as a profound spiritual event. At its core, it involves two people freely choosing each other, yet it is simultaneously enveloped by God’s eternal plan and providence. Moreover, to protect this sacred mystery, couples must constantly seek the “fullness of the Holy Spirit.” If we neglect the Spirit and treat marriage as merely a secular exchange of emotions or interests, we risk destroying this precious bond that heaven itself has granted.

Hence, “Submit to one another out of reverence for Christ” applies first and foremost to couples, and then extends to parents and children, masters and servants, and all other vertical and horizontal human relationships. Pastor David Jang observes that modern people often respond to relational friction by saying, “If someone doesn’t fit me, I’ll just maintain distance.” However, this attitude cannot coexist with the biblical teaching to “submit to one another.” As God’s people, when conflict arises, we should seek the Spirit’s guidance and strive responsibly so that the relationship can mature. The same applies to marriage.

In conclusion, Pastor David Jang admonishes all couples: “Never forget the absolute truth that you and your spouse were joined under God’s plan. When that absolute truth breaks down and you start treating your relationship as merely relative or optional, destruction and collapse soon follow. But when you cling to that absolute truth, pray for the power of the Holy Spirit amidst conflict, and practice mutual respect and service, marriage becomes an incredible source of joy and blessing.”


3. The Harmony of Faith & Family

Pastor David Jang’s teaching on Ephesians 5:22 and the verses that follow is as relevant today as ever. In a world where family structures are rapidly disintegrating and individualism reigns, some view marriage as an “outdated institution.” Yet Pastor David Jang insists, “Faith and Family can never be separated,” because the Christian faith is realized first and foremost in the home. Ultimately, the church is composed of many families. When families fall apart, the church itself loses its vital function.

For this reason, Pastor David Jang explains that he always reads Proverbs 16:1 and 16:9 when officiating a wedding: “To humans belong the plans of the heart, but from the Lord comes the proper answer of the tongue” (16:1), “In their hearts humans plan their course, but the Lord establishes their steps” (16:9). This passage symbolizes how marriage is an agreement entered into freely by the couple, yet simultaneously orchestrated and overseen by God.

During the wedding vow, the couple declares: “I freely choose you as my spouse.” Nobody forces them. Still, the deeper you ponder, “Why this person as my spouse?” the more obvious it becomes that human free will alone cannot explain it. Pastor David Jang states that marriage is the space where human free will and God’s providence intersect in a mysterious way. Therefore, when conflicts or disappointments inevitably arise, “Remember that it is God who united us,” and that absolute belief will help you persevere and begin again.

This directly applies the doctrines of “predestination” and “providence” to everyday married life. “Providence” stems from “pro-” (meaning “in advance”) and “-vidence” (meaning “to see”—like “video”), so it literally means “God’s act of seeing ahead and arranging accordingly.” Pastor David Jang emphasizes that this is not just a conceptual doctrine but a source of great comfort and support in real life. It’s common in marriage to wonder, “Would I have been happier with someone else?” But that question itself trivializes the idea of God’s plan, undercutting the value of “destined partnership.” Pastor David Jang warns that such a mindset can become highly destructive.

He often speaks of “Shin-ga-hwe (信家會),” a term combining “faith” (信), “family” (家), and “church” (會)—suggesting that “A faithful family is a miniature church.” When the family is built on the foundation of faith and connected to the church community, mutual encouragement and edification can occur, enabling both individuals and society at large to flourish.

On another note, many have misunderstood “the husband is the head of the wife” as a license for husbands to wield authority unilaterally at home. Pastor David Jang clarifies that, in Paul’s context, “headship” implies the kind of leadership that “serves and protects.” The head coordinates and safeguards the body; if danger arises, it is the head that takes the brunt of the blow. Sadly, in any culture, we find instances where the notion of “the husband’s authority” is twisted to justify domestic abuse and psychological mistreatment. But Pastor Jang notes that this flagrantly violates Ephesians 5:25, where husbands are commanded to “love your wives, just as Christ loved the church and gave himself up for her.”

In seminars and sermons, Pastor David Jang declares, “If a church were to reject Christ’s sacrificial love, trampling on and despising Him, that community could no longer be called a ‘church.’ Similarly, if a husband ‘tramples on’ his wife, demanding her sacrifice so he can rule, he is no longer acting as a ‘head’—he is a tyrant.” The head exists for the benefit of the body, not to exploit it. True faith within marriage dictates that the husband not dominate but rather care for and protect his wife, even at personal cost. The wife’s “submission” is meant to be expressed by respecting and supporting such a husband “as unto the Lord.”

Ultimately, the verses in Ephesians 5:22 and onward do not aim to bind or restrict spouses, but to set forth a principle of love that grants authentic freedom. Genuine love does not stem from subjugating or dominating the other, but from the “creative union” in which both partners need each other. In Genesis 1 and 2, God declares that it is not good for man to be alone and creates male and female, so they become “one flesh.” This indicates that marriage is by no means a human invention; it is part of the sacred order woven into creation.

Thus, as modern society increasingly dismisses the significance of marriage, embracing individualism and viewing marriage as merely an option or a form of confinement, the church must all the more rediscover and uphold the biblical view of marriage. Pastor David Jang asserts that marriage is not just a family formed by two people in love, but rather a life arena where we confess that such love originates in God. This confession shines brightest when crises arise—whether emotional turmoil, financial strife, or challenges in raising children. When such troubles threaten to overwhelm, faith in God’s presence and guidance offers genuine hope.

Moreover, Pastor David Jang insists, “As families weaken, the church should proactively create space for couples to share their struggles, seek biblical wisdom, and pray together.” In the past, it was common to hide family problems from outsiders. Today, however, the church should fulfill the teaching to “carry each other’s burdens” (Gal. 6:2) by offering education, counseling, and mutual prayer opportunities for marriage. When marriage ceases to be an isolated and lonely battle, and instead becomes a process in which the church shares the load, families can find renewed energy for restoration.

Hence, Faith & Family are two interwoven pillars. Abandoning God in one’s home exposes the family to the severe conflicts caused by human limitations and selfishness. Conversely, if the family is not firmly established, the church community likewise suffers from divisions and discord. That is why, in Ephesians, right after instructing believers to “be filled with the Spirit” and “submit to one another,” Paul moves immediately to address wives and husbands, parents and children, and masters and servants. This is not theoretical or abstract teaching; it is a profoundly practical guide to how faith should operate in daily life.

To conclude, when Pastor David Jang expounds on Ephesians 5:22 and the verses that follow, he stresses four main points. First, all human relationships can only be made whole in mutuality that fosters each other’s well-being. Second, such mutuality is only possible when grounded in the fullness of the Holy Spirit and reverence for God. Third, the marital bond is a “mysterious union” reflecting Christ’s relationship with the church, so marriage is never a mere human contract but rests within God’s providence. Fourth, when couples face conflict yet firmly hold onto the absolute certainty that they are a “providential match,” their household can mature and become more fulfilled rather than fall apart.

This teaching clearly differs from ancient patriarchy. Christianity introduced a revolutionary view of marriage in which husbands and wives, as equally dignified human beings, safeguard and uphold one another. Social and cultural conditions continue to change, yet humanity’s fundamental problems—selfishness, isolation, discord, and desire—remain. Therefore, the message of Ephesians 5:22 and the following verses is still vibrant today, and Pastor David Jang’s preaching continues to resonate powerfully with modern believers.

Finally, Pastor David Jang encourages believers with these words: “When living together as husband and wife, there will come a time when love alone doesn’t seem enough. In that moment, hold onto the fact that God stands behind your union. Decide in your heart that you will be the first to show respect and love for your spouse. When the Holy Spirit pours out His power upon that decision, your home will reflect a glimpse of heaven. May you live as a blessed couple who wash each other’s feet throughout your lives, bringing each other the joys of God’s kingdom.”

This is precisely what Paul sought to convey: the relationship of Christ and the church is not merely a theological or abstract concept—it must become alive in our own families. Pastor David Jang’s explanation aligns perfectly with this: love reaches its true completion in a relationship where both parties face each other, humble themselves first, and serve first. This is the heart of Ephesians 5:22 and the following verses—and it remains a vital exhortation to the church today.